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24 Heures au Bénin

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Adam Dendé Affo et son équipe dans les palais royaux d'Agoua et de Bantè

Mon, 09/24/2018 - 00:11

Les membres du bureau politique du Réseau Irédé sont descendus dans la 9ème circonscription électorale, une semaine après leur sortie officielle. Adam Dendé Affo et son équipe sont allés rendre visite ce samedi 22 septembre 2018, aux rois d'Agoua et de Bantè. Occasion pour eux de discuter avec les garants de la tradition et les remercier pour leur soutien.

La machine est active. Une nouvelle descente sur le terrain ce week-end pour de nouveaux combats. Cette fois-ci, le président d'honneur du Réseau Irédé et son équipe étaient dans les palais royaux d'Agoua et de Bantè. L'objectif de cette initiative est de prendre contact avec les gardiens des temples pour une visite de courtoisie et de remerciements pour leur soutien lors de leur sortie le 15 septembre dernier. C'est aussi l'occasion pour la délégation conduite par Adam Dendé Affo de solliciter une fois de plus leurs prières pour le chef de l'Etat. Cette visite témoigne de ce que la culture est et demeure un aspect capital dans le processus du développement de toute nation. Le Président d'honneur du Réseau Irédé, Adam Dendé Affo a adressé aux différents rois, ses mots de remerciements. Et pour cause, les têtes couronnées n'ont ménagé aucun effort pour répondre favorablement à son appel.
Tout en invitant chacun à prier davantage pour le pays et surtout pour le père de la Nation, Président Patrice Talon, Adam Dendé Affo entend nouer réellement avec les rois sa cité natale, une union permettant de soutenir les actions du chef de l'Etat. « Notre descente ce soir au pays de pacte de terre est une prise de contact avec vous pour que la main dans la main nous puissions rester solidaires pour accompagner le Programme d'actions du gouvernement et nous soutenir dans les différentes orientations quant aux prochaines échéances électorales », souligne-t-il.
Une visite jugée salutaire par les garants de la tradition. Cette visite est selon le porte-parole des rois, un signe de productivité, de succès, de victoire. Ils entendent par ce geste, rester derrière leur fils pour toute initiative de tous ordres. Les rois ont salué cette initiative et appellent à ce que leur fils ne baisse pas les bras pour le combat quotidien et sans faille dans lequel il s'est lancé. Ils l'invitent à continuer dans le même sens pour l'épanouissement des fils et filles de leur localité.

Categories: Afrique

Le Dynamisme de Narcisse Justin SOGLO a encore payé

Sun, 09/23/2018 - 22:23

Les rencontres régionales des architectes d'Afrique se sont tenues les 21 et 22 Septembre 2018, à l'hôtel Marlin Bleu d'Abidjan, en Côte d'Ivoire.
Au cours de ces assises de l'Union des Architectes d'Afrique (UAA) et de la Fédération des Architectes Francophones d'Afrique (FAFA), les délégués du Bénin ont eu l'honneur d'être promus dans les instances de ces organisations. Par ailleurs, le Président de l'ONAUB Narcisse Justin SOGLO a obtenu de ses pairs, grâce à son dynamisme, le transfert du siège de la FAFA de Tunis au Bénin, à Agblangandan.

Les rencontres de l'UAA et de la FAFA ont été placées sous la présidence du Vice-Président de la Région ouest de l'UAA Tayo BABALAKIN du Nigéria, avec la soutien du Président de l'UAA Victor MIGUEL de l'Angola et du Secrétaire Général Vinesh CHINTARAM de l'Ile Maurice.

D'importantes decisions ont été prises au cours de cette première réunion statutaire du Conseil régional ouest qui regroupe quinze (15) nations à savoir : Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée Bissau, Libéria, Mali, Mauritanie, Nigéria, Niger, Sénégal, Sierra Leone, Togo.

A l'issue des travaux, et conformément à la nouvelle constitution de l'Union, cinq (05) commissions de travail sont désormais actives pour atteindre les objectifs que se sont fixés les pays membres de l'UAA. Il s'agit des commissions chargées de :
l'Education, l'Ethique et l'exercice professionnel, la Recherche et la technologie, la Culture et le patrimoine ; et l'Habitat et l'environnement.

Le Bénin, membre des cinq (05) commissions a été élu à travers Narcisse Justin SOGLO pour tenir la tête de la Commission « Ethique et exercice professionnel », non seulement au niveau de la Région ouest, mais également au niveau des cinq régions qui constituent l'UAA/AUA.
Il siège ainsi pour un mandat de trois (03) ans, au niveau du Conseil de l'Union en qualité de Conseiller.
L'Architecte et Président du Conseil National de l'Ordre des Architectes et des Urbanistes du Bénin (ONAUB), Narcisse Justin SOGLO assumait les obligations de délégué régional avec la Sénégalaise Aïda Aïssatou DIAGNE aux côtés du Vice-Président de la Région ouest de l'UAA le Nigérian Tayo BABALAKIN. Un poste qu'il a obtenu en Juin dernier, à l'Ile Maurice, lors du 12ème Congrès de l'Union des Architectes d'Afrique (UAA/AUA).

La gestion des affaires de l'Union est confiée à un Conseil de l'Union. Il est constitué d'un Président ; de cinq (05) Vice-présidents (un de chacune des régions de l'Union, élus par les Conseils régionaux et ratifiés par l'Assemblée Générale) ; d'un Secrétaire Général,
d'un Trésorier ; des Conseillers (qui doivent présider les commissions de l'UAA/AUA) ; et de deux (02) membres cooptés représentant la Région V à l'Union Internationale des Architectes (UIA), dont l'un deux doit être Vice-président de la Région V et l'autre choisi par ces représentants entre eux sur la base de rotation par réunion de Conseil. Ils ne doivent pas participer au vote.

Des actions transversales sont menées par les Comités dont les présidents ont été nommés par le Président de l'UAA/AUA Victor MIGUEL. Ces comités sont :
Formation continue ; Prix ; Communication ; Bâtiment Vert (Green building) ; et Stratégies.

Le Bénin encore à l'honneur

La République du Bénin à travers Noukpo Jean Paul HOUNDEFFO, est élu à la présidence du Comité dédié à la Communication.

En marge des travaux de l'UAA, les Architectes Francophones d'Afrique étaient convoqués pour débattre des enjeux de leur Fédération (FAFA).

Afin d'enclencher les actions stratégiques, un Conseil a été élu à Abidjan pour un mandat de trois (03) ans. Il est composé des Architectes : Sehinabou Yolande DOUKOURE (Côte d'Ivoire), Présidente ;
Slah ALLAH (Tunisie), Vice-Président chargé de la communication, de la culture et de la promotion de l'architecture ;
Kossi Makissé Nicolas AKIDJETAN (Togo), Vice-Président chargé de l'éducation et de la formation continue ;
Gervais Aurélien DIBANTSA (République du Congo), Vice-Président Chargé du genre et de l'insertion des jeunes ; Alain Gilbert KOALA (Burkina Faso) Vice-Président chargé de l'éthique, de la médiation et de l'arbitrage ;
Aïda Aïssatou DIAGNE (Sénégal) Vice-Président chargé des relations avec les organisations nationales et internationales ;
et Adamou SOULEY (Niger), Secrétaire Général.

Narcisse Justin SOGLO a la confiance de ses pairs africains

Initialement installé à Tunis, le siège de la FAFA est transféré au Bénin à Agblangandan dans les locaux de la Maison des Bâtisseurs, où siège l'Ordre National des Architectes et des Urbanistes du Bénin.
Cette attribution s'est faite au terme d'un scrutin qui a mis en compétition la Côte d'Ivoire, la République démocratique du Congo et le Bénin.
Les délégués ont porté leur choix sur le candidat du Bénin.
Le Président du Conseil National de l'Ordre (CNO) l'Architecte Narcisse Justin SOGLO a remporté le scrutin grâce à son travail et son dynamisme mais aussi à la clairvoyance de ses pairs africains et surtout du grand soutien de l'Immédiat Past Président du Conseil Supérieur de l'Ordre des Architectes du Togo Kossi Makissé Nicolas AKIDJETAN.
Au termes des travaux des assises d'Abidjan, les délégués ont souhaité ''toute l'inspiration nécessaire à nos compatriotes et frères africains pour la bonne gestion des mandats respectifs au profit du rayonnement de notre chère patrie''.
A la fin de la réunion de la Région Ouest de l'UAA/AUA, les délégués ont été invités à une visite du siège de l'Ordre des Architectes de Côte d'Ivoire ainsi que des locaux de la première Ecole d'Architecture d'Abidjan (EAA), qui a ouvert ses portes en 2015.

Encadré

Extrait des statuts de la FAFA

Article 1 : Constitution
Partant du constat que l'architecture est un secteur stratégique du développement économique et social et une composante fondamentale de l'identité des cultures, et considérant la volonté des architectes des pays francophones d'Afrique de créer une structure en vue de répondre à leur vocation commune de raviver et de consolider les liens inhérents à leur partage de la langue française, et de promouvoir des actions communes qui aident à l'amélioration et au perfectionnement de la qualité architecturale et urbaine, il est créé le 21 mai 2016, à Tunis, la Fédération des Architectes Francophones d'Afrique, en abrégée FAFA, à but non lucratif.

Ainsi, la FAFA, est une Organisation Internationale regroupant les associations, ordres professionnels et sociétés d'architectes des pays parlant le français en Afrique.
Les organisations professionnelles d'architectes d'Afrique ayant le français en partage (Ordres,
Sociétés d'Architectes, Associations) ont créé la FAFA pour qu'elle soit un creuset de dialogue, de solidarité, d'actions communes ou concertées, d'échange d'expériences et de solidarité entre leurs architectes. Convaincus que l'architecture est la forme la plus visible de l'identité des peuples et des nations à travers le cadre de vie en général et de l'environnement construit en particulier.

Encadré

Quelques dates clés de la FAFA
:

2016-2017, Tunis, Kampala, Kinshasa et Dakar Rencontres et réunions internationales pour la mise en œuvre des dispositions visant à la constitution de la Fédération
21 Mai 2016, Gammarth (Tunisie) : Assemblée Constitutive composée de treize (13) pays, Algérie, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d'Ivoire, Maurice, Mali, Mauritanie, Niger, République démocratique du Congo, Sénégal, Tchad et Tunisie
28 Juin 2018, Balaclava (Iles Maurice) : Réunion de programmation
19 et 20 septembre 2018 Abidjan (Côte d'Ivoire) : Assemblée Générale Elective

Photo des délégués à la réunion de la Fédération des Architectes Francophones d'Afrique FAFA

Categories: Afrique

La CRIET pour connaître du dossier Yaya, Fatoumata, Djènontin et Codjo

Sun, 09/23/2018 - 17:55

Les anciens ministres Aboubakar Yaya, Fatoumata Amadou Djibril, Valentin Agossou Djènontin et Simplice Dossou Codjo seront bientôt interpellés par la justice. Le ministre de la justice, Garde des sceaux vient de saisir le Procureur spécial près la Cour de répression des crimes économiques et du terrorisme (CRIET) aux fins d'engager les poursuites à l'encontre des mis en cause.
Seul l'ex ministre des finances et de l'économie Komi Koutché, dont le dossier de poursuite a été rejeté par le parlement ne sera pas poursuivi devant la CRIET.

D. M.

Categories: Afrique

Carnet noir : Le groupe AFAFA en deuil

Sun, 09/23/2018 - 16:49

Le groupe de musique AFAFA vient de perdre l'un de ses artistes émérites.
Le chanteur compositeur Vidégla n'est plus. Sa disparition constitue une grande perte pour la musique et le patrimoine culturel du Bénin.

D. M.

Categories: Afrique

Patrice Talon quitte Cotonou pour les États-Unis

Sun, 09/23/2018 - 15:40

Le Chef de l'Etat est parti de Cotonou pour New York aux environs de 11heures. Au cours de son séjour aux États Unis d'Amérique du 23 au 28 septembre 2018, le président Patrice Talon va participer à la 73ème session ordinaire de l'Assemblée générale de l' Organisation des Nations-Unies à New York. Dans son agenda il a également une visite de travail à Washington avec des investisseurs américains.

Categories: Afrique

‹‹ Les positionnements se feront selon la capacité de chacun » (Aké Natondé)

Sun, 09/23/2018 - 15:23

Invité sur 90 mn au Bénin de ce dimanche 23 septembre 2018, l'honorable Aké Natondé a fait sa lecture de l'actualité. C'est à travers le thème : « Les blocs de la mouvance présidentielle face aux enjeux des élections législatives ».
Le député a abordé au cours de l'émission sur l'Ortb le processus de formation des blocs de la mouvance. Selon lui, les blocs s'étaient constitués de façon à ce qu'il y ait un bloc du nord, l'autre du sud, celui des jeunes. Mais le chef de l'Etat à faire appel à tout le monde pour discuter afin de voir clair. Le chef de l'Etat a donc dit qu'il ne veut pas qu'il ait le bloc du nord et du sud. C'est comme cela on a discuté pour trouver une solution. « Aujourd'hui dans la majorité parlementaire, il y aura deux blocs pour les législatives de 2019. C'est la joie au cœur que les dispositions ont eu lieu et les décisions sont prises », avoue-t-il. Aké Natondé martèle que « personne n'a imposé quelque chose aux partis ». Il explique que « le chef de l'Etat a fait des observations et les discussions ont lieu après, en toute transparence. Nous avons pensé qu'il faille aller dans ce sens pour mettre fin à la désacralisation des partis politiques ».
La réorganisation des blocs permettra de mieux gérer les dissidences et de fédérer les forces pour une large victoire. A savoir la frustration des jeunes de la mouvance et écartée par les anciens n'est pas réel selon le député.
D'abord, il estime que « Nous avons voulu faire une réforme constitutionnelle pour que 24 femmes soient représentées au parlement et les gens ont noyé cela ». Maintenant pour les jeunes, il pense qu' « On ne positionne que des gens qui sont capables de rafler un grand nombre de personnes ». Pour lui, « Si les jeunes n'ont pas cette capacité, il ne peut être positionné. Si le jeune n'a pu impacter son électorat positivement, il ne pourra pas passer ». Il se réjouit que « les jeunes qui ont constitué leur camp ont commencé par s'allier aux deux blocs et les positionnements se feront selon la capacité de chacun ».

Le combat de prospérité

Le député est confiant que beaucoup de choses sont réformées. Il se dit rassuré que cela changera l'image du pays. Et pour cela, Aké Natondé adhère à ces réformes qui constituent une avancée pour le pays. « Je suis progressiste et nous voulons les progrès pour notre pays. Nous voulons des réformes et dès lors que le chef de l'Etat veut des réformes et fait des réformes, nous allons l'accompagner », affirme Aké Natondé.
Semon lui, les actions sont visibles et le peuple est au courant de ce qui se passe. « Je pense qu'au Bénin, le peuple est mûr et observe au-delà des critiques sur les réseaux sociaux », assure-t-il. Le député soutient que « les réformes sont importantes et quand ça se fait, elles font leurs effets ». Quant à la réforme politique, le député affirme que « désormais la vie politique sera animée par des grands partis. Il n'y aura plus de micro partis ».
Pour ce qui est de l'exclusion avancée par certains, l'honorable soutient que « le quitus fiscal n'est pas fait pour bloquer quelqu'un. Si quelqu'un paie ses impôts, il n'est pas question qu'il n'ait pas son quitus ».
Pour le quota imposé désormais aux différentes élections, le député estime que « pour les législatives, il y a 83 députés à élire et il y a une liste. Chaque candidat doit dépenser au plus 30 millions. Pour la caution, on a dit que celui qui peut dépenser 30 millions peut déposer comme caution 10% », explique-t-il. Il ajoute néanmoins que « lorsque la liste obtient 10%, vous êtes remboursés mais si vous n'aviez pas les 10% vous perdez vos sous et cela permet à certains de ne plus revenir pour amuser la galerie ».
Par rapport à la présidentielle, le député soutient que « pour le chef de l'Etat, il doit être porté par des gens qui peuvent contribuer au payement de sa caution. Pour être élu, il faut 1.500.000 pour voter pour vous, et si tous ces partisans cotisent pour vous, vous pouvez facilement payer la caution. Dans la loi, il est dit qu'il faut dépenser jusqu'à 2,5 milliards FCFA et pour payer une caution de 10% ce n'est pas exagéré ».
Aké Natondé reste confiant puisqu'il soutient qu'« à partir de maintenant, les choses vont changer ». Pour lui, « la charte actuelle sera appliquée à la lettre puisqu'avant c'était le ministère qui s'occupait de cela et la Céna organise seulement les élections. Aujourd'hui, la Céna contrôle aussi la vie des partis. Si un parti ne participe pas aux élections, il ne bénéficie pas des financements publics ».
Par rapport au budget 2019 du parlement, il pense que les députés ont exagéré en l'augmentant jusqu'à 99%. M. Natondé souhaite que l'Assemblée se conforme à la volonté de l'Exécutif puisque leur autonomie ne veut pas dire l'autonomie budgétaire.
Pour la loi sur la grève, il se demande si « On peut développer un pays rien qu'avec les grèves ? ». Il refuse qu'il s'agisse d'une vengeance contre les confédérations et les travailleurs. « Il n'y a aucune idée de vengeance derrière la limitation de la grève ». Pour Aké Natondé, « Nous avons intérêt à accompagner le chef de l'Etat. Il vient de faire deux ans et il a démontré son leadership. Quand ça ne va pas, il cherche la solution », conclut-il.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Patrice Talon sensible aux cris de cœur des populations

Sun, 09/23/2018 - 01:31

Le Chef de l'Etat Patrice Talon, a abrogé pour compter du lundi 24 septembre 2018, le décret n°2018-341 du 25 juillet portant introduction d'une contribution sur la consommation des services de communications électroniques fournis par les réseaux ouverts au public en République du Bénin. Telle est la décision du conseil des ministres tenu ce samedi 22 septembre 2018, à la présidence de la République, suite à la rencontre du chef de l'État avec les membres du Gouvernement, les Opérateurs GSM et l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP).

Communiqué

A l'initiative du Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement, une séance de travail a réuni ce samedi 22 septembre 2018 à la présidence de la République, des membres du Gouvernement, les Opérateurs GSM et l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP), pour faire le point de la mise en œuvre du décret n° 2018-341 du 25 juillet 2018 portant introduction d'une contribution sur la consommation des services de communications électroniques fournis par les réseaux ouverts au public en République du Bénin.

Il convient de souligner que :

l'analyse du marché des communications électroniques révèle que le secteur est de plus en plus confronté à l'explosion des usages tels que les services de contournement qui génèrent plus de trafic de données mais, paradoxalement, moins de recettes. Cette situation entraîne une baisse continue du chiffre d'affaires des Opérateurs GSM et par conséquent une baisse de leurs contributions aux recettes de l'Etat ;

il est important de sauvegarder la valeur du marché et de garantir les sources de financement des investissements nécessaires, au regard de l'ambition du Gouvernement dans le secteur du numérique ;

en raison de l'évolution des technologies, le système de tarification en vigueur n'est plus adapté.

C'est donc en vue de réduire la dégradation avérée du marché des communications électroniques que le Gouvernement a adopté ledit décret.

En appréciant l'exposé sur l'état d'esprit des populations puis après avoir écouté les Opérateurs GSM et l'ARCEP, le Gouvernement note que les modalités de mise en œuvre dudit décret par les Opérateurs, à partir du 19 septembre 2018, sont de nature à rompre l'économie globale du secteur, au détriment des consommateurs, en particulier les plus modestes.

Il s'observe notamment que :

le prélèvement de 5 FCFA / Mégaoctet sur les offres de services concernés impacte négativement la consommation ;

d'énormes difficultés et perturbations techniques ont été notées lors de la mise en œuvre et ont entraîné des désagréments dans la consommation du service internet ;

des milliers de consommateurs auraient vu leurs forfaits annulés par les Opérateurs ;

le renchérissement des tarifs, en particulier pour les consommateurs les plus modestes, est de nature à entraver la démocratisation de l'internet portée par la vision du Gouvernement ;

les consommateurs n'ont pas bénéficié d'informations suffisantes sur les nouvelles offres des Opérateurs ;

la similitude entre les nouveaux tarifs présentés par les deux Opérateurs laisse soupçonner une entente illicite.

Aussi, en raison de ce déséquilibre de l'économie du secteur qui nuit aux intérêts des consommateurs, le Président de la République, après avoir entendu le Conseil des Ministres, a-t-il décidé d'abroger le décret visé pour compter du lundi 24 septembre 2018 à 00 heure.

Un comité sera mis en place pour définir, ensemble avec les Opérateurs GSM, les Associations de consommateurs et les autres parties prenantes, les mesures appropriées aux fins de :

mettre en cohérence le système de tarification du secteur avec les nouveaux usages et technologies numériques ;

poursuivre les efforts de réduction de la fracture numérique à travers des investissements dans l'économie numérique ;

accroître la contribution du secteur du numérique à la croissance économique.

Le Gouvernement réaffirme sa vision de faire du secteur de l'économie numérique, un vecteur de développement et de croissance de l'économie béninoise.

En tout état de cause, pour compter du lundi 24 septembre 2018 à 00h, les nouveaux tarifs annoncés par les Opérateurs sont abrogés et les anciens restent en vigueur jusqu'à nouvel ordre.Retour ligne automatique
L'ARCEP veillera au respect scrupuleux de ces mesures.

Fait à Cotonou, le 22 septembre 2018

Categories: Afrique

Le compte rendu de la rencontre Gouvernement-Opérateurs GSM

Sat, 09/22/2018 - 23:47

A l'initiative du Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement, une séance de travail a réuni ce samedi 22 septembre 2018 à la présidence de la République, des membres du Gouvernement, les Opérateurs GSM et l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP), pour faire le point de la mise en œuvre du décret n° 2018-341 du 25 juillet 2018 portant introduction d'une contribution sur la consommation des services de communications électroniques fournis par les réseaux ouverts au public en République du Bénin.

Il convient de souligner que :

l'analyse du marché des communications électroniques révèle que le secteur est de plus en plus confronté à l'explosion des usages tels que les services de contournement qui génèrent plus de trafic de données mais, paradoxalement, moins de recettes. Cette situation entraîne une baisse continue du chiffre d'affaires des Opérateurs GSM et par conséquent une baisse de leurs contributions aux recettes de l'Etat ;

il est important de sauvegarder la valeur du marché et de garantir les sources de financement des investissements nécessaires, au regard de l'ambition du Gouvernement dans le secteur du numérique ;

en raison de l'évolution des technologies, le système de tarification en vigueur n'est plus adapté.

C'est donc en vue de réduire la dégradation avérée du marché des communications électroniques que le Gouvernement a adopté ledit décret.

En appréciant l'exposé sur l'état d'esprit des populations puis après avoir écouté les Opérateurs GSM et l'ARCEP, le Gouvernement note que les modalités de mise en œuvre dudit décret par les Opérateurs, à partir du 19 septembre 2018, sont de nature à rompre l'économie globale du secteur, au détriment des consommateurs, en particulier les plus modestes.

Il s'observe notamment que :

le prélèvement de 5 FCFA / Mégaoctet sur les offres de services concernés impacte négativement la consommation ;

d'énormes difficultés et perturbations techniques ont été notées lors de la mise en œuvre et ont entraîné des désagréments dans la consommation du service internet ;

des milliers de consommateurs auraient vu leurs forfaits annulés par les Opérateurs ;

le renchérissement des tarifs, en particulier pour les consommateurs les plus modestes, est de nature à entraver la démocratisation de l'internet portée par la vision du Gouvernement ;

les consommateurs n'ont pas bénéficié d'informations suffisantes sur les nouvelles offres des Opérateurs ;

la similitude entre les nouveaux tarifs présentés par les deux Opérateurs laisse soupçonner une entente illicite.

Aussi, en raison de ce déséquilibre de l'économie du secteur qui nuit aux intérêts des consommateurs, le Président de la République, après avoir entendu le Conseil des Ministres, a-t-il décidé d'abroger le décret visé pour compter du lundi 24 septembre 2018 à 00 heure.

Un comité sera mis en place pour définir, ensemble avec les Opérateurs GSM, les Associations de consommateurs et les autres parties prenantes, les mesures appropriées aux fins de :

mettre en cohérence le système de tarification du secteur avec les nouveaux usages et technologies numériques ;

poursuivre les efforts de réduction de la fracture numérique à travers des investissements dans l'économie numérique ;

accroître la contribution du secteur du numérique à la croissance économique.

Le Gouvernement réaffirme sa vision de faire du secteur de l'économie numérique, un vecteur de développement et de croissance de l'économie béninoise.

En tout état de cause, pour compter du lundi 24 septembre 2018 à 00h, les nouveaux tarifs annoncés par les Opérateurs sont abrogés et les anciens restent en vigueur jusqu'à nouvel ordre.
L'ARCEP veillera au respect scrupuleux de ces mesures.

Fait à Cotonou, le 22 septembre 2018

Categories: Afrique

Des journalistes formés sur l'Agenda 2030

Sat, 09/22/2018 - 19:27

Une trentaine de journalists a suivi un atelier de renforcement de capacités sur l'Agenda 2030. L'atelier a eu lieu à Dassa les 18 et 19 septembre 2019.

L'objectif visé par les initiateurs d'un tel atelier est de fournir aux hommes des medias les outils nécessaires devant leur permettre d'accompagner convenablement le processus de mise en oeuvre de cet agenda dans les collectivités. Financé par GIZ et co-organisé par l'Association nationale des communes du Bénin (ANCB) et le Maison de la Société Civile, cet atelier a permis aux journalistes bénéficiaires d'avoir une autre perception du rôle qui doit être le leur aux côtés des collectivités locales pour l'atteinte des Objectifs du déveleoppement durable (ODD)
La mise en oeuvre de l'Agenda 2030 ne saurait être laissé aux seuls soins des gouvernants. Cette mise en oeuvre doit impliquer toute les couches sociales, d'où l'organisation de cet atelier à l'intention des journalistes qui ont un rôle primordial à jouer.
Dans son discours d'ouverture, le président de l'ANCB a rappelé que le monde est confronté à des défis majeurs qui nécessitent des actions urgentes et coordonnées. Ainsi, les 17 objectifs universels, transformateurs et intégrés définis par les Nations-Unies placent la population au centre de tout intérêt et ont pour but de lutter contre la pauvreté, l'inégalité, l'exclusion, les injustices et aussi de faire face aux défis du changement climatique.
Le maire de Bohicon et Président de l'ANCB n'a pas manqué de souligner les actes posés par son institution dans la mise en oeuvre de cet agenda.
Après avoir remercié la Coopération allemande, qui est le bras financier de l'atelier, Luc Atrokpo a exhorté les participants à ne pas s'écarter du but visé par la formation, celui d'outiller les journaliste sur l'Agenda 2030 afin qu'ils jouent pleinement leur rôle d'informateur des populations.
Le représentant du directeur des collectivités locales, Joachim Domahoun, et le représentant de la Maison de Société Civile, Mathias Béhanzin, ont invité les journalistes à prendre au sérieux la formation et à s'y donner pleinement afin que les objectifs soient atteints.
En deux jours, plusieurs communications ont meublé la séance.
Le thème ‘'L'Agenda 2030 : un cadre de référence pour la cohérence des politiques de développement du Bénin'', a été présenté par l'Ambassadeur Jean Francis R. Zinsou. Dans son exposé, le communicateur a expliqué les principes, les objectifs, les enjeux et les défis pour les peuples du monde y compris les médias.
Cette communication a permis aux participants d'avoir une idée globale sur la génèse de l'Agenda.
La communication intitulée ‘' Lignes directrices du Bénin pour la localisation des ODD'', a été exposé par le représentant du DGCS-ODD. Il a montré les réalisations du Bénin pour la mise en oeuvre de l'Agenda 2030.
La troisième cmmunication a été un partage d'expériences de la mise en oeuvre de l'agenda dans la commune de Copargo, prix du développement durable au Bénin. Cette initiative de la mairie de Copargo consiste à réaliser un reservoir de retention d'eau, utilisé ensuite pour les activités maraîchères. Cette innovation a permis de sortir de la précarité un grand nombre de personnes, selon le présentateur.
Le thème ‘'Point sur les rôles des médias dans la mise en oeuvre de l'Agenda 2030'' a été animée par le modérateur, Franck Kinninvo. Dans sa communication, il a évoqué le regard sur le positionnement actuel des médias par rapport aux ODD avant d'aborder les contraintes et les modalités d'implication de la presse.
La dernière communication a porté sur ‘' L'indice de gouvernance locale : un dispositif de suivi de la bonne gestion communale ?''.
Ainsi aguerris, les journalistes sont donc conviés à oeuvrer pour créer et animer dans leurs rédactions les desks ODD et aussi restituer les travaux de l'atelier afin de d'impacter d'autres confrères.
Il apparaît clairement que le rôle des journalistes dans la mise en oeuvre de l'Agenda 2030 n'est pas du tout négligeable et ils se doivent de le jouer pleinement.

Cokou Romain COKOU

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Le Gouvernement suspend les nouvelles taxes sur les services d'internet

Sat, 09/22/2018 - 19:00

Le Gouvernement annule le décret Nº 2018-341 du 25 juillet 2018 relatif à la contribution sur la consommation des services de communication électronique fournis par les réseaux ouverts au public. C'est ce qui ressort de la séance tenue ce samedi 22 septembre 2018, au palais de la République entre le Chef de l'Etat Patrice Talon et les opérateurs de télécommunications.
Les nouvelles taxes sur les services d'internet entrées en vigueur, ce lundi 19 septembre 2018, ont été annulées par le gouvernement. Cette décision, prise avec les acteurs du secteur vient alléger la peine des utilisateurs des réseaux sociaux.
Par ailleurs, il est prévu une série de discussion entre les différents acteurs en vue de l'adoption d'une nouvelle grille tarifaire cohérente. Le retour aux anciens tarifs serait envisageable pour lundi prochain.
Le décret relatif à la contribution sur la consommation des services de communication électronique fournis par les réseaux ouverts au public équivaut à 5% du prix hors taxe du service pour tous les services SMS et internet et à 5 FCFA hors taxe par mégaoctet dans le cas de l'accès à internet utilisé pour les services par contournement (plateforme OTT) ou un contournement (plateforme OTT) ou une plateforme de réseau social.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Talon annule les taxes sur les GSM imposées aux populations

Sat, 09/22/2018 - 14:16

Les consommateurs béninois ont désormais de quoi se rejouir. Le Chef de l'État Patrice Talon après sa rencontre avec les opérateurs GSM a décidé de l'annulation de la taxe sur les data. C'est ce qui ressort de l'information livrée sur la page Facebook de la Présidence de la République du Bénin.

C'est suite à la séance de travail de ce samedi 22 Septembre 2018, que le Chef de l'État a pris les responsabilités de revoir les coûts imposés aux populations. Il a été retenu que le décret 2018-341 du 25 juillet 2018 portant introduction d'une contribution sur la consommation de services de communication électronique fournis par les réseaux ouverts au public en République du Bénin soit rapporté. L'information fait état de ce qu'un « communiqué sera diffusé en fin de journée pour préciser les contours de la décision ». Une bonne nouvelle donc pour les abonnés GSM qui depuis quelques heures boudent déjà. Il faut dire que Patrice Talon vient de rendre justice au peuple béninois surtout aux abonnés qui voient déjà en cette mesure un salut. Les taxes imposées il y a quelques jours jugées illégales par la plupart des consommateurs viennent donc d'être annulées. Toute chose qui prouve que le chef de l'État est réellement à l'écoute du peuple et entend opter pour le bien être de chacun.

Paul TONON

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L'ARCEP invite les entreprises à promouvoir le nom de domaine .bj

Sat, 09/22/2018 - 11:10

La cérémonie de lancement du domaine < • bj >, à l'hotel Azalaï de Cotonou, ce vendredi 21 septembre 2018.
Occasion pour l'entreprise adjudicataire et les autorités d'inviter les Béninois à promouvoir la désinence pays pour plus de visibilité.
C'est dans l'optique de mettre en œuvre la vision politique du gouvernement afin de favoriser le développement de l'Internet que l'ARCEP s'est engagée dans le processus de la gestion administrative du domaine internet. Selon Jacob Akinocho, PCA de JENY Sas " C'est à l'issue d'un appel d'offres que JENY Sas a été retenu comme adjudicataire pour l'administration et la gestion du domaine internet <•bj>. Cela dira-t-il, traduit la volonté du chef de l'État " de transformer à moyen terme le Bénin en une plateforme de service numérique pour l'Afrique de l'ouest". Il indique par ailleurs que " le point d'entrée du numérique au Bénin, passe aussi par le nom du domaine < • bj > que nous souhaitons être la référence incontournable ". Jacob Akinocho précise que le nom du domaine constitue la première étape de votre présence sur internet. Choisir le domaine < • bj > vise selon lui à donner de la visibilité à sa structure puisqu'il permet un meilleur référencement sur Google.
Il souligne que JENY Sas va automatiser et simplifier notablement les procédures d'enregistrement. " Le choix d'un nom de domaine en < • bj > est aussi une question de fierté nationale, un sursaut patriotique sur le plan numérique ", signale-t-il.
Il s'agit donc d'un puissant moyen de communication accessible 24/24 qui permet un meilleur référencement et impose la proximité confiante, qui est un moyen de renforcer la confiance des visiteurs.
La Vice-présidente de l'ARCEP Dr Carielle Acclassato, présente les raisons de la réticence des acteurs à utiliser la désinence pays. Il s'agit de la visibilité internationale, la méconnaissance et les contenus locaux. Elle souligne que le domaine < • bj > est un véritable moyen de notre communauté.
" Le nom du domaine < • bj > peut et doit devenir le socle de notre appartenance à cette communauté numérique pour peu que nous le portions véritablement et que nous nous engagions à le promouvoir en termes simples et attractifs ", souhaite la vice présidente de l'ARCEP. Représentante du ministre de la communication et de l'économie numérique, Sabi Bounty adamou Barkatou, invite simplement les entreprises et les société à revenir à la maison. Selon la Conseillère technique genre et entreuprenariat numérique, cela traduit la crédibilité non seulement sur le plan national que sur le plan international de notre pays.
"Allez sur le < • bj > pour donner plus de visibilité au domaine pays " lance-t-elle. Elle se dit confiante de la promotion du domaine < • bj > par les entreprises locales.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

L'ambassade de Libreville muée en Consulat général

Sat, 09/22/2018 - 11:06

Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération vient de relever que l'information faisant état du déplacement de la résidence de l'ambassadeur du Bénin à Libreville n'est pas fondé tout en précisant les règles en matière diplomatique.
Dans un communiqué signé du directeur adjoint de cabinet du ministère des Affaires étrangères, Alain Ayadokoun, il est relevé que certains sites internet notamment www.gabonactu.com, www.afritelegraph.com, www.lanouvelletribune.info et autres, ont publié une information relayée par les réseaux sociaux selon laquelle, " l'ambassadeur du Bénin près le Gabon ne résidera plus à Libreville ". Cette information est erronée selon le communiqué puisque cela ne répond à aucune réglementation en matière diplomatique. " Il est du ressort de chaque Etat de définir de façon souveraine, la politique étrangère, l'accréditation qui lui semble appropriée dans les relations diplomatiques avec les pays partenaires". C'est dans la perspective des réformes que l'ambassade du Bénin à Libreville a été muée en Consulat général.
Le communiqué précise que " Pour le suivi de l'action diplomatique entre les deux pays, le gouvernement béninois a placé la République Gabonaise sous la juridiction de l'ambassade du Bénin près la République fédérale du Nigeria, avec résidence à Abuja, au même titre que le Tchad, le Sao Tomé et principe, le Cameroun, la Centrafrique et la Guinée équatoriale ". Une décision qui selon le directeur adjoint de cabinet du ministère des affaires étrangères " est consacrée par un arrêté du 23 novembre 2017 portant définition des juridictions des postes diplomatiques et consulaires de la République du Bénin".
Le communiqué précise " qu'il n'appartient pas à un État accréditaire de décider du lieu de résidence d'un diplomate accrédité près de lui. Ceci est la seule prérogative de l'État accréditant ". Dans cette même logique, il est indiqué que " le gouvernement de la République du Bénin a introduit une demande d'agrément pour la nomination de Mme Marceline Paulette Adjovi en qualité d'ambassadeur extraordinaire plénipotentiaire de la République du Bénin près le Gabon avec résidence à Abuja ". Une demande qui a reçu l'accord favorable du gouvernement gabonais le 20 septembre 2018. Le ministère des Affaires étrangères se dit prêt à donner toutes informations possibles dont auront besoin les médias pour mieux informer les populations. Le Dac précise que la République du Gabon dispose d'un consulat au Bénin dont l'ambassadeur réside à Lomé.
G.A

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Comment redonner une âme à l'Ecole au Bénin

Sat, 09/22/2018 - 11:00

(Par Roger Gbégnonvi)

​La rentrée des classes s'est faite sans grève installée ni annoncée. Il est vrai qu'avec les nouvelles dispositions, les grévistes professionnels doivent apprendre à répartir dix jours de grève autorisés sur neuf mois d'année scolaire. Mais cette mesure suffira-t-elle à enrayer la chute sans parachute de l'Ecole au Bénin, à redonner une âme à L'Ecole au Bénin ?
​La cause de cette chute est la désaffection des enseignants pour leur métier. Les grèves à l'envi au mépris de l'avenir des apprenants, le chapardage du riz à eux destiné, la violence sur écolières aux charmes innocents, etc., ne sont que l'expression infiniment triste de notre Ecole sans honneur et en perte d'âme. La cause de la désaffection elle-même est la fonctionnarisation outrancière du métier d'enseignant. En 1948, Emmanuel Mounier avait mis le doigt sur la plaie : ‘‘Le Dahomey est le quartier latin de l'Afrique…'' On convient aujourd'hui qu'il faisait l'éloge de notre aptitude à servir ‘‘la mission civilisatrice'', à nous en faire, notamment comme enseignants, les bons commis chez nous et en Afrique Occidentale Française. Le fonctionnaire indigène de l'Etat colonial est docile, ne prend pas d'initiative, attend qu'on lui donne les ordres à exécuter, ce qui lui vaut son salaire mensuel avec une régularité de métronome et, de temps en temps, des primes estimables dans une économie où l'inflation est rare et la croissance constante. Il a même expérimenté qu'en feignant et en travaillant le moins possible, son patron blanc ne s'en aperçoit guère et continue de lui payer les mêmes salaires et les mêmes primes. Ô farniente ! Ô douceur d'une paresse bien payée !
​L'indépendance en 1960 hérita de ce fonctionnaire-là. Douze ans ne l'ont pas éloigné de sa conception réductrice du travail. En 1972, le Gouvernement Militaire Révolutionnaire le trouva donc égal à lui-même, ou pire. Habitué à l'ordre des casernes et choqué par ‘'le bordel'' au sein de son administration, le chef du GMR baptisa ‘‘intellectuels tarés'' tous les grands et petits commis, prompts à hurler révolution juste pour les postes et les avantages. Malgré leurs diplômes acquis parfois dans les universités de France et de Navarre, les dahoméens devenus béninois seront demeurés consommateurs de tout, créateurs de rien, gens abandonnant à tout moment le travail pour revendiquer primes, avancements, et tutti quanti. Habitué à la dynamique des affaires et ayant souffert, comme ‘‘roi du coton'', de la léthargie de l'administration béninoise, un successeur du ci-devant chef du GMR était à Paris en 2016 pour plaider qu'on l'aide à sauver le Bénin devenu ‘‘un désert de compétences''. Car il est logique que le fonctionnaire qui fuit le travail et singe le Quartier-Latin se soit détérioré en ‘‘intellectuel taré'' pour générer le ‘‘désert de compétences''. L'échec éclatant de nos réformes scolaires (sauf Grossetête-Dossou-Yovo) parle de la noirceur de la tare et de l'aridité du désert. Aucune réforme scolaire ne portera les fruits escomptés sans un retournement de mentalité de l'enseignant béninois. Donner la science aux générations montantes du Bénin, voilà son métier qui ne s'apparente à aucun autre puisqu'il est le fondement de tous les autres. L'enseignant est toujours sur la brèche, il est le veilleur infatigable. Comment dois-je conduire mon enseignement pour que mes apprenants le comprennent ? Pourquoi ne l'ont-ils pas compris puisque sont mauvaises les notes du contrôle qui s'en est suivi ? Comment vais-je m'y reprendre pour qu'ils le comprennent ? Etc. La noblesse de cette inquiétude de tous les instants n'est commensurable à aucun Salaire.
​Or ‘‘l'ouvrier a droit à son salaire''. Et l'enseignant béninois a droit au sien. Mais le sien n'est pas destiné à lui permettre d'enrichir la Suisse. Sa fortune, c'est la science qu'il a, qu'il partage, et qui est inépuisable. Sa fortune, c'est le ‘‘supplément d'âme'' qu'il insuffle à ses apprenants, à l'Ecole au Bénin, pour le progrès de l'homme au Bénin.

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Les populations fuient l'eau des forages pour les marigots

Sat, 09/22/2018 - 10:00

L'eau est source de vie dit-on. Mais dans le village de Tchicomey, situé dans la commune d'Athiémé, il est difficile d'avoir accès à l'eau potable, malgré le forage aménagé par la mairie. Certaines populations préfèrent toujours consommer l'eau du marigot. Les raisons sont diverses et variées.

Accroupie à côté d'un tonneau métallique servant de puits, enfoui dans le sol, dame Ayaba Sossou puise l'eau avec un bol pour remplir sa bassine. La scène se déroule dans le lit asséché du marigot, un affluent du fleuve Mono, situé à 200 m du village de Tchicomey-centre, dans la commune d'Athiémé. Le lieu qui ressemble plutôt à une carrière de sable.Retour ligne automatique

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Cambriolage au siège du parti Conscience Citoyenne

Sat, 09/22/2018 - 09:48

Le siège du parti Conscience Citoyenne sis au quartier Adjara Docodji, à Porto- Novo a été cambriolé cette semaine. Plusieurs biens matériels et des mobiliers de bureau ainsi que les enseignes du parti ont été emportés.

Le siège du parti Conscience citoyenne présidé par Moukaram Badarou, ancien préfet des départements de l'Ouemé et du Plateau a été complétement vidé. Plusieurs biens matériels et mobiliers de bureau ainsi que les enseignes du parti ont été emportés.
Suite au plainte déposée auprès du procureur de la ville capitale, une enquête a été ouverte et le principal suspect a été interpellé.
Pour le moment, les réelles raisons de cet acte restent inconnues.
Pour l'instant, il est difficile de dire s'il s'agit d'un coup monté.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Le gouvernement impulse une nouvelle dynamique aux GRH

Sat, 09/22/2018 - 09:43

La première session ordinaire de la Conférence des Gestionnaires des Ressources Humaines s'est ouvert ce jeudi à l'Infosec de Cotonou, en présence du Ministre du Travail et de la Fonction Publique, Adidjatou Mathys.
Comme un creuset d'échanges sur les difficultés relatives à la gestion des ressources humaines de l'État à l'ère des nouvelles technologies de l'information et de la communication, la Conférence des GRH vise la mise en place d'une administration intelligente. Selon le Ministre Adidjatou A. Mathys, plusieurs chantiers de réformes entrant dans le cadre de la mise en place du Système Intégré de Gestion des Ressources Humaines (SIGRH) ont été lancés.
Au nombre de ces chantiers, il y a la réforme de l'organisation des concours d'entrée dans la fonction publique, la simplification des procédures de gestion des ressources humaines de l'État et la dématérialisation des processus de gestion des actes de carrière. Aussi, s'emploie-t-elle pour la numérisation des actes individuels des agents de l'État, la mise en place de plateformes de services aux usagers et la réorganisation et la modernisation des archives des dossiers individuels des agents de l'Etat. Quant à la simplification et la dématérialisation du processus d'admission à la retraite des agents de l'État, elle vise selon le ministre, essentiellement la remise à bonne date du livret de pension, en vue du paiement aux bénéficiaires, dès le mois suivant celui de leur admission à la retraite.
Ce serait un grand défi qui ne pourrait être relevé sans l'implication des Gestionnaires des Ressources Humaines au plan sectoriel. Plusieurs thématiques ont été abordées au cours de la session. Adidjatou Mathys pense qu'il faut mettre l'accent sur le déploiement de la plateforme d'avancement d'échelons vers les ministères sectoriels, l'apurement et du croisement des bases de données sectorielles avec celles du FUR, de SUNKWE et de la SICOPE et la simplication des procédures d'admission à la retraite et de la délivrance des livrets de pension à bonne date. D'autres sujets concernent le renforcement des capacités des DAF pour une gestion moderne des Ressources Humaines de l'État et le renforcement du transfert de compétences aux ministères sectoriels.
La vision du gouvernement à réorganiser les GRH constitue une avancée dans la gestion des carrières dans l'administration publique. Le ministre souligne qu'il s'agira aussi de la mise en place de la délégation du contrôle de la gestion des ressources humaines de l'État auprès des Ministères et Institutions de la République par le MTFP, à l'image du Contrôle Financier et enfin des diligences à effectuer sur les dossiers des agents retraitables en 2019.
Adidjatou Mathys met l'accent sur les Gestionnaires des RHE à l'abnégation au travail, à une détermination accrue à contribuer au succès des réformes en cours et aussi celles à venir.
Le gouvernement de la Rupture est déterminé à donner à l'administration publique, la qualité dans l'offre.
Giscard AMOUSSOU

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Sup deco 3

Sat, 09/22/2018 - 03:33
Voir en ligne : http://www.supdeco.sn
Categories: Afrique

Le projet de mini stations au cœur des échanges à Kandi

Fri, 09/21/2018 - 22:20

Le préfet de l'Alibori, Moussa Mohamadou a tenu une séance d'échanges avec les acteurs du secteur informel de vente de produits pétroliers sur le projet mini stations. La séance a eu lieu à la salle de réunion Michael Cahu du siège de l'association pour la promotion de l'intercommunalité dans le département de l'Alibori (APIDA), en présence du directeur départemental de la Police Républicaine Roger Gnikpo.
L'objectif de cette séance est d'informer les grossistes, les détaillants et les transporteurs des produits pétroliers, des mesures prises par le gouvernement pour éradiquer la contrebande de l'essence communément appelée ''kpayo''. Parmi les décisions prises, le Chef de l'Etat Patrice Talon a annoncé le projet d'installation de mini stations en vue de réorganiser le secteur.
« (...) le phénomène de la distribution de produits pétroliers par des canaux non formels causent d'énormes dégâts au sein des populations », a déploré le préfet de l'Alibori. Selon Moussa Mohamadou, les dispositions sont en cours pour procéder au recensement des vendeurs d'essence de contrebande et à leur reconversion dans les mini-stations.
Au terme de la séance, les participants ont promis d'accompagner cette réforme du gouvernement.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Plusieurs personnalités au cabinet du Président de la cour constitutionnelle

Fri, 09/21/2018 - 18:50

Ce vendredi 21 septembre 2018, plusieurs personnalités étaient au cabinet du président de la Cour constitutionnelle, le Professeur Joseph DJOGBENOU.
Les anciens membres de l'Organe Transitoire de Gestion (OTG) de l'Eglise Protestante Méthodiste du Bénin ont été les premiers à s'entretenir avec le Président DJOGBENOU. Conduite par le révérend ALAO Mathieu, la délégation est allée remercier le Président de la Cour constitutionnelle pour son leadership et pour son sens aigu de responsabilité face aux dossiers de la nation. Selon le Prélat, le Professeur DJOGBENOU a beaucoup œuvré pour la réconciliation des fidèles et pasteurs de l'Eglise. « Nous sommes venus lui dire merci pour tout ce qu'il fait pour la nation béninoise », a ajouté le Pasteur Mathieu ALAO.
Le collectif des Enseignants du Ministère des Enseignements, secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, titulaires de Doctorat a également échangé avec Le Président DJOGBENOU. Le Porte-parole du Collectif, Monsieur Florent AKUEGNIHO tout comme le Secrétaire général de la Centrale des Syndicats de secteurs privé, parapublic et informel du Bénin, Mr Christophe DOVONOU, qui a bouclé le bal des audiences, n'ont fait aucune déclaration à leur sortie d'audience.

Hospice HOUENOU de DRAVO
AP/ PR - CC

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