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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 22 hours 38 min ago

L'Anapi initie un séminaire sur son importance

Thu, 11/22/2018 - 17:17

L'Agence nationale de la propriété industrielle (ANaPI) initie un séminaire de formation sur l'importance des indications géographiques au Bénin. Les travaux de ce séminaire se dérouleront du jeudi 22 au vendredi 23 novembre 2018 à la direction générale de l'ANaPI.
L'indication géographique et son importance dans la vie notamment au Bénin. C'est ce sur quoi se penchent les participants à ce séminaire organisé par l'Anapi. C'est le Secrétaire général du ministère de l'industrie et du commerce qui a présidé l'ouverture dudit séminaire.
Les participants se pencheront sur des questions essentielles liées à l'indication géographique en lien avec la qualité d'origine des produits surtout locaux. La directeur général de l'ANaPI, Mathias Agon, acteur spécial de cette rencontre, a rassuré les uns et les autres quant à la mobilisation des parties prenantes dans le processus de l'opérationnalisation des mécanismes des indications géographiques. Ces mécanismes sont en réalité l'outil qui sert à identifier un produit comme originaire d'un terroir.
Des experts nationaux en propriété industrielle sont mobilisés afin d'assurer une bonne appropriation de la thématique. Plusieurs communications seront données au cours de ce séminaire.
Il sera question de montrer aux participants comment par les indications géographiques détecter la qualité et l'origine des produits locaux.

G.A.

Categories: Afrique

Les responsables de partis initiés à l'usage des Tic

Thu, 11/22/2018 - 17:12

L'Institut néerlandais pour la démocratie multipartite (Nim) à travers son projet ‘'Démocratie et Lab'' encore appelé ‘'Labo Démo'', a initié, ce mardi 20 novembre 2018, à Cotonou une formation à l'intention des responsables de partis politiques au Bénin. L'objectif de cette formation est d'aguerrir les participants, à l'utilisation des outils numériques.
Selon la représentante de Nim au Bénin, Josiane Foundohou, cette formation vise à amener les chefs des partis politiques à utiliser plus souvent, les techniques de l'information et de la communication. Dans ses explications, elle souligne que seulement trois partis au Bénin disposent d'un site internet, dont un seul est opérationnel.

Les responsables des partis politiques présents à cet atelier de renforcement de capacités auront l'occasion de s'exercer à l'utilisation des Tic avec les formateurs mis à leur disposition. Ainsi, ils pourront, au delà des réseaux sociaux habituels, se servir des applications spécifiques pour communiquer avec les structures et les militants à la base.
F. A. A.

Categories: Afrique

Des transformateurs volés à Atrokpocodji et Cocotomey

Thu, 11/22/2018 - 16:17

Des individus indélicats ont encore dicté leur loi, ce lundi 19 novembre 2018, dans les quartiers Atrokpocodji et Cocotomey en vandalisant 03 transformateurs des postes HTA de la SBEE. Ils ont emporté un transfo, l'huile de transfo et des enroulements.

Selon le Chef d'exploitation DRA/SBEE, Inoussa Zoukéré, des hors-la-loi ont pu accéder au poste en vandalisant l'un des deux transformateurs qui sont dans la cabine. Les enroulements ainsi que l'huile de transfo ont été emportés.
Le constat a été fait quand les équipes de la SBEE se sont rendues sur le terrain pour faire l'entretien comme d'habitude, c'est-à- dire ouvrir les postes, les entretenir, serrer les bornes des transfos.
Après cette remarque, les agents de la SBEE ont poussé leur curiosité en visitant d'autres postes de la localité. « Nous avons constaté que la même chose a eu lieu dans un autre poste (...) l'huile transfo est emportée, l'enroulement est emporté », a informé Inoussa Zoukéré.
« Au niveau du troisième poste, ils ont pu défoncer, mais ils n'ont pu opérer », a-t-il ajouté. Selon lui, cet acte de vandalisme serait une opération des connaisseurs.
« Tel qu'ils ont opéré, les clients n'ont rien senti », a souligné le directeur régional Atlantique de la SBEE, Saturnin Houénon. Il indique qu'il y a deux transfos par poste en cabine qui étaient sous tension.
Il explique qu'ils ont isolé le second poste en remettant la charge de ce transfo sur le second transfo. Ceci dans le but de permettre à la population qui jouissait des deux postes d'avoir de l'énergie. Ensuite, ils ont pris tout leur temps pour opérer sur le poste isolé en le décuvant. C'est ainsi que les brigands ont emporté les enroulements et le transfo.
Saturnin Houénon signale également que pour procéder à l'opération, les brigands ont défoncé les cadenas des postes et ailleurs ils sont passés par les ouvertures d'aération.
Le directeur régional Atlantique de SBEE, invite la population à plus de vigilance.
« Nous voulons demander à la population riveraine de bien vouloir interpeller les gens qui viennent, même s'ils sont en tenue SBEE, même si les gens sont venus avec véhicule qui porte sigle SBEE », exhorte-t-il.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Le Cad/Un rallie le ‘'Bloc progressiste'' le 1er décembre prochain

Thu, 11/22/2018 - 16:05

Au cours d'une assemblée générale tenue, ce mercredi 21 novembre 2018, à Cotonou, le Collectifs des adhérents directs de l'Union fait la nation (Cad/Un), a décidé de marquer son adhésion au grand ‘'Bloc progressiste'' le 1er décembre prochain.
Durant les travaux de l'assemblée générale, le président du Collectif, Jean Roger Ahoyo, a été mandaté pour prendre toutes les mesures nécessaires en vue de la réalisation de la fusion du Cad/Un au grand parti politique national qui naîtra.
Tous les militants sont également appelés à se mobiliser sur l'ensemble du territoire national pour l'aboutissement heureux du processus.
Suivant la Convention nationale de l'Union fait la nation du 28 avril 2012, les personnes physiques ou morales sont admises en qualité d'adhérents directs. Ces personnes sont aussi autorisées au sein des organes transitoires chargés de préparer le congrès constitutif.
En vue de la réussite du processus, il leur est demandé d'animer des débats riches et francs dans les différents organes pour l'émergence d'une organisation qui bénéficie de la confiance du peuple et qui ouvre la voie à une ère nouvelle de démocratie, de progrès économique et social.
Des résolutions qui fondent selon Jean Roger Ahoyo, la création le 26 mai 2013 du Collectif des adhérents directs de l'Un et autorise à se rassembler en une avant-garde de la fusion pour constituer un nouveau parti qui complète une dizaine d'autres composant l'Un.
Dans le cadre des regroupements politiques en vue des prochaines compétitions électorales, le Cad/Un a décidé de rejoindre le ‘'Bloc progressiste'', un des grands blocs soutenant le chef de l'Etat Patrice Talon.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les souscriptions et cotisations interdites dans les écoles

Thu, 11/22/2018 - 15:55

Le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, à travers un communiqué de presse en date de ce mercredi 21 novembre 2018, a interdit toutes les souscriptions dans les écoles maternelles et primaires. Selon le communiqué du ministre, ces souscriptions sont instituées par des directeurs et directrices d'écoles de connivence avec certains membres des bureaux des Associations de parents d'élèves (Ape) et les montants varient entre 2000 et 15 000 FCFA.
Au niveau des écoles maternelles, le ministre fustige les frais inhérents aux tenues d'école, aux frais de fournitures scolaires hors normes, à la confection de carte de sécurité, à l'ouverture unilatérale de cantine payante rendue obligatoire pour tous les enfants, à l'instauration de frais pour le goûter, aux manifestations, etc.
Dans les écoles primaires, les motifs ont rapport aux frais d'inscription ou d'admission d'écoliers, au défaut d'acte de naissance et/ou de dossier scolaire aux candidats au Cep (Certificat d'études primaire), aux souscriptions initiées pour payer les enseignants localement recrutés, etc.
Pour Salimane Karimou, toutes ces initiatives aux relents de corruption déguisée qui sont incompatibles avec les idéaux prônés par le gouvernement de la Rupture et son chef, sont à bannir systématiquement des mœurs scolaires. Les auteurs actuels et futurs de ces actes, avertit-il, s'exposent à des sanctions graves.
Salimane Karimou informe par la même occasion, les acteurs et usagers de l'école béninoise que les mœurs d'instauration de cotisations et/ou de souscriptions quel que soit l'objet qui les fondent, restent formellement interdites sans autorisation préalable du ministre dans tous les écoles maternelles primaires et publiques du Bénin.
Les parents d'écoliers victimes de ces cotisations et souscriptions pour le compte de l'année scolaire 2018-2019 en cours, précise le communiqué, sont invités à se présenter dans les écoles concernées munis des reçus à eux délivrés pour se faire rembourser.
F. A. A.

Categories: Afrique

Dakpè Sossou ampute les membres à l'opposition et s'impose dans la 18ème

Thu, 11/22/2018 - 15:40

La semaine dernière a été très mouvemetée pour le député Dakpè Sossou. De Houéyogbé à Lokossa, une série d'activités politiques ont améné l'élu de la 18ème circonscription électorale à se donner une position des plus confortables ravissant ainsi la vedette à ses adversaires dont il ampute certains membres très actifs.

Il est connu pour le rôle combien primordial qu'il a joué dans l'avénement de la Rupture. Il est aussi connu pour son combat quotidien aux côtés du Président Talon pour la mise en oeuvre du PAG. L'homme qu'on ne présente plus, l'honorable Dakpè Sossou, est également connu pour ses oeuvres en faveur du développement de Lokossa en particulier et de la 18ème circonscription électorale en général. C'est donc sans surprise qu'à chaque fois qu'il les sollicite, les populations de cette circonscription répondent favorable à l'appel. Et pour le compte des législatives de 2019, l'honorable pose déjà des pas de géants pour quadriller Lokosssa, Houéyogbé et Bopa en faveur de la mouvance présidentielle. Et pour preuve, la semaine dernière, il était aux côtés des gardiens de la tradition, des hauts dignitaires du culte vodoun et les têtes couronnées aux fins de prier pour la nation et pour le chef de l'Etat. Infatigable, il a également mobilisé, dans la même semaine, les femmes de Lokossa pour le compte de la mouvance, leur expliquant les actions du président Talon et le bien-fondé des réformes entamées. Ces adhésions massives aux actions du chef de l'Etat sont à l'actif du ''baobab'' incontestable de la 18ème, l'honorable Dakpè Sossou. Une chose est sûre, par ses actes, l'opposition est de plus en plus fragilisée dans la 18ème et presque réduite au silence. En conquérant, Dakpè Sossou imprime sa suprématie dans chaque contrée de la 18ème alignant stratégie et ingéniosité. Comme on le dit souvent, il n'y a pas 1 sans 2. Ainsi, Dakpè Sossou s'assure d'une large victoire pour le camp présidentiel en 2019, après avoir contribuer au succès de Talon en 2016.

Cokou Romain COKOU

Categories: Afrique

Un drame sanitaire et social

Thu, 11/22/2018 - 15:36

Au Bénin, l'avortement clandestin ou à risque chez les jeunes semble être entretenu au lieu d'être combattu. La poursuite judiciaire de celles qui le pratiquent et de leurs complices renvoie davantage la pratique dans la clandestinité, ce qui la rend encore plus dangereuse. Le constat fait dans certains centres de santé et ménages est ahurissant.

Mardi 11 avril 2017, peu après 13 à Hlacomey à Akpakpa (3ème arrondissement de Cotonou). Doukpè, une élève de 15 ans a été admise en urgence dans une clinique privée du quartier par ses parents des suites d'une hémorragie. Selon les confidences du médecin traitant, Dr Midou M., Doukpè a tenté elle-même d'interrompre une grossesse à domicile. Un comportement qui peut lui coûter la vie, se désole le spécialiste.
<< Je ne suis informé de rien. Sa mère et moi venons d'apprendre de la bouche du médecin qu'elle a tenté un avortement qui malheureusement a échoué. J'ai eu la confirmation en lisant les messages de son téléphone. Elle a préféré se confier à une adolescente comme elle qui lui a conseillé d'enfoncer non seulement un objet pointu dans le vagin mais aussi de prendre une décoction fait à base de plusieurs plantes au goût amer pour se débarrasser de sa grossesse >>, confie Jacques Adomou, le père de la victime. ‹‹C'est horrible. Comment a-t-elle pu arriver à cette extrémité ?››, se demande-t-il.
En Afrique, la problématique de l'avortement est encore une question tabou et la plupart des lois sur la question sont restrictives.
Au Bénin par exemple, l'avortement est aussi un sujet sensible car il est condamné légalement, proscrit par la société et interdit par la religion. Aucun jeune ne peut donc aller délibérément dans un centre formel de santé pour bénéficier de ce service. Alors pour ne pas tomber sous le coup de la loi, de nombreuses adolescentes et jeunes filles à l'instar de Doukpè, qui tiennent absolument à mettre fin à des grossesses non désirées recourent à la pharmacopée traditionnelle ou aux services des « avorteurs » clandestins des cliniques de rue. Certaines utilisent des méthodes rudimentaires et très dangereuses (insertion de tessons de bouteilles et autres objets pointus et tranchants dans le vagin, prise de médicaments en surdosage...) et du coup, mettent leur vie en péril.

Des dispositions législatives qui tuent
Des dispositions législatives permettent exceptionnellement l'avortement en cas de risque pour la santé, de viol, d'inceste ou de malformation congénitale et en cas de danger pour la vie de la femme enceinte. Ces dispositions juridiques restrictives conduisent parfois les adolescentes et jeunes à chercher les services d'avortement en dehors du système formel de santé, où la sûreté n'est pas être garantie.
Ces situations défavorisent l'atteinte des objectifs en matière de santé de la reproduction dans la mesure où elles multiplient la survenance des avortements à risque qui ont pour principale cause les grossesses non désirées.
Selon l'Organisation mondiale de la santé 4,2 millions d'avortement à risque se produisent chaque année en Afrique, entraînant près de 300 000 décès.
D'après les spécialistes, l'avortement est dit à risque lorsqu'il est pratiqué dans une clinique de rue qui ne dispose pas d'équipements adéquats pouvant offrir des services complets d'avortement de qualité. Il en est de même lorsque le prestataire qui offre le service n'est pas qualifié ni formé dans ce domaine.
Les complications d'avortement et leur gravité pense Mme Hélène Hlungbo, championne Pf de l'Association béninoise pour la promotion de la famille (Abpf), sont liées au type de méthodes abortives utilisées. L'insertion d'objets tranchants ou pointus dans l'utérus, l'utilisation de médicaments et de produits chimiques en surdosage ou encore l'utilisation de tisanes ou décoction à goût amer ou acide (…) sont aussi dangereuses que les méthodes chirurgicales pratiquées par des personnels de santé non qualifiés ou dans un environnement sanitaire inadéquat ou médiocre.

L'avortement : une pratique dangereuse
Les avortements provoqués de façon clandestine aboutissent souvent à, des complications graves et constituent un danger permanent pour la santé et la vie des jeunes, rappelle Dr Serge Kitihoun, Directeur des programmes à l' Abpf. Selon ses explications, la majorité des filles qui optent pour cet acte illégal s'en sortent souvent avec des perforations utérines, des douleurs pelviennes et chroniques, des infections, des hémorragies, des problèmes de stérilité et d'incontinence, des lésions des organes génitaux et même la mort. Même si les statistiques concernant le phénomène sont presque inexistantes du fait de sa clandestinité, l'Abpf estime à 15 % les décès maternels annuels imputables aux complications d'avortement clandestin.
A ces problèmes de santé s'ajoutent les conséquences psychologique, économique et sociale.
Pourtant la planification familiale aiderait à prévenir les grossesses non désirées, principale cause des avortements clandestins et à risque et réduire de façon considérable le taux de mortalité maternelle parmi la couche juvénile.

Que font les acteurs pour extirper le mal ?
Bien que les progrès soient actuellement encourageants, la baisse de la mortalité maternelle au Bénin serait encore plus importante si les femmes pouvaient éviter les grossesses non planifiées, qui sont la cause principale des avortements provoqués.
Dans les pays où l'avortement est dépénalisé, les procédures qui sont réalisées par les professionnels formés et dans des conditions hygiéniques sont extrêmement sûres. Il est donc urgent que les autorités politiques et sanitaires du Bénin révisent les législations (la loi sur l'avortement, le code pénal et la loi de 2015 portant code de l'enfant) qui criminalisent l'avortement compte tenu de ses conséquences. Aussi, pour lutter contre l'avortement clandestin chez les jeunes, est-il nécessaire de lutter contre les grossesses précoces et non désirées.
Pour ce faire, il urge que l'Etat respecte ses engagements envers les jeunes en décrétant la gratuité de la planification familiale pour cette couche.
Le ministère de la santé en collaboration avec les partenaires techniques et financiers doivent à leur tour travailler en synergie pour multiplier les centres conviviaux pour les jeunes. Ainsi, ces jeunes pourront y aller pour poser leurs préoccupations et recevoir en retour les bonnes informations sur la sexualité.
Les ministères en charge de l'éducation et de la jeunesse doivent quant à eux tout faire pour que l'éducation sexuelle soit intégrée aux curricula de formation et pour qu'elle soit aussi réalité en milieu extra-scolaire.
Les organisations de la société civile et tous les autres acteurs intervenant dans la lutte pour l'éradication des avortements à risque chez les jeunes filles doivent impliquer dans la lutte aussi bien les adolescentes et jeunes filles que leurs parents et les jeunes hommes, à travers un véritable travail de sensibilisation et de plaidoyer. Le dialogue parent-enfant est incontournable dans ce combat. Les parents doivent surtout comprendre que l'éducation parentale ne réside pas seulement dans le fait d'assurer une bonne éducation aux filles, mais doit aussi considérer le fait de se rendre disponible et compréhensif en cas de grossesse non désirée. Ce n'est qu'à ce prix que la lutte contre les avortements à risque chez les jeunes qui représentent l'avenir de demain serait une réussite.

Juliette Mitonhoun.

Categories: Afrique

Banikoara bientôt à l'abri de pénurie d'eau

Thu, 11/22/2018 - 15:18

L'eau potable bientôt disponible dans la commune de Banikoara. C'est à travers les travaux de construction de sources d'approvisionnement lancés par le gouvernement. La remise de site aux entreprises en charge des travaux s'est effectuée mardi dernier en présence des autorités à divers niveaux.

Les populations de la commune de Banikoara seront bientôt à l'abri de la pénurie d'eau. Et pour cause, la construction de trois adductions d'eau villageoise dans trois arrondissements de la commune de Banikoara sera réalité dans les prochains mois.
La remise de site aux entreprises en charge des travaux a été effectuée, mardi 20 novembre dernier, par le directeur de la planification, des études et des travaux au niveau de l'agence nationale d'approvisionnement en eau potable en milieu rural, Mathieu Dadjo.
Un site a été identifié a Kokey pour abriter l'ouvrage hydraulique.
Le représentant des habitants de Kokey, Alou Toko N'douro, et le deuxième adjoint au maire, ont salué les autorités gouvernementales pour cet effort en vue de faciliter l'accès à l'eau potable aux couches les plus défavorisées de la cité des Banigansé.
Le maire Bio Sarako Tamou n'a pas manqué de remercier le gouvernement notamment le chef de l'État pour ce geste salvateur à l'endroit de sa population.
L'infrastructure qui sera réalisée a une capacité d'environ 75m³ pour desservir plusieurs quartiers et villages de l'arrondissement de Kokey, Soroko et Atabénou (dans l'arrondissement de Toura).
Le projet est initié dans le cadre de la volonté du gouvernement du président Patrice Talon d'offrir de l'eau potable à toutes les populations notamment dans les zones reculées du pays.

G.A.

Categories: Afrique

Les cotonculteurs sensibilisés pour une bonne récolte

Thu, 11/22/2018 - 15:15

Dans le cadre de la campagne cotonnière 2018-2019, la Fédération Nationale des Coopératives Villageoise de Producteurs de Coton (Fn-Cvpc) vient d'entreprendre une tournée pour sensibiliser les producteurs sur diverses pratiques nécessaires pour une bonne récolte.

Il s'agit d'une tournée nationale d'information et de sensibilisation des producteurs sur les bonnes pratiques de récolte et de commercialisation du coton graine.
Du 19 au 29 novembre prochain, cette première phase de la tournée permettra aux producteurs d'être suffisamment informés de tout ce qui entoure la production et la commercialisation du coton graine. Ceci en prélude à la prochaine campagne cotonnière.
Constituée du bureaux exécutifs de la Fn-Cvpc, de l'Association Interprofessionnelle du Coton (Aic), des égreneurs, des gérants des unions communales des Cvpc et des coordonnateurs Cvpc, l'équipe est appelée à renseigner davantage sur le nombre de Cvpc, la superficie emblavée, la production attendue, le niveau des récoltes et la commercialisation, les difficultés et les attentes à travers une fiche de production. Aussi, serait-il question de leur livrer des informations sur les dispositions pratiques prises par les acteurs de la filière notamment, l'Etat central, la Fn- Cvpc, l'Aic et les égreneurs pour la réussite de la campagne de commercialisation 2018-2019.
L'accent sera mis sur diverses techniques visant les bonnes pratiques de récolte, pour éviter la mouille intentionnelle du coton graine et lutter contre sa contamination. Tout ceci dans l'optique d'aider les producteurs à préserver ou améliorer la qualité du coton graine. L'équipe mettra aussi l'accent sur les bonnes manières qui pourraient permettre aux cotonculteurs d'éviter de s'adonner à des sorties frauduleuses du coton graine vers les pays voisins. C'est aussi l'occasion pour la fédération d'appeler les acteurs à éviter le détournement des camions de coton par les individus et les incendies presque récurrents du coton graine.
L'équipe de sensibilisation mettra en exergue les conséquences liées à l'utilisation des produits non homologués dans le traitement des plants.
Cette tournée qui a démarré par le département de l'Alibori, va se poursuivre dans le Borgou, l'Atacora et la Donga.
Elle constitue un réel défi pour les producteurs dans le cadre de la préservation de leur culture et pour aider l'État à sécuriser les portes de sorties frauduleuses de coton-graine.
G.A.

Categories: Afrique

Les contribuables invités à se mettre à jour vis-à-vis des taxes et impôts

Thu, 11/22/2018 - 15:09

Le centre des jeunes et de loisirs de Djougou a servi de cadre au lancement, ce mercredi 21 Novembre, de la semaine de la fiscalité. Occasion pour le maire Abischaï A. Akpalla d'inviter ses administrés à payer les différentes taxes et impôts qu'ils restent devoir à la mairie.

Une initiative salutaire visant à permettre à la municipalité de se doter de moyens pour répondre efficacement aux problèmes de la commune.
Ainsi, sur initiative du conseil communal de Djougou, il a été lancé la semaine de la fiscalité. Une semaine qui permettra de mieux sensibiliser les populations sur l'importance du payement des taxes et impôts. Selon le receveur divisionnaire des impôts de Djougou, Francis K. Tossoudjèdé, l'impôt est comme une prestation pécuniaire requise des membres de la collectivité publique par voie d'autorité, à titre définitif et sans contrepartie. Ceci dans le but de la couverture des charges publiques visant à faciliter l'intervention dans le domaine socio-économique par la mairie. Il souligne que lorsque l'Etat décide d'effectuer des dépenses, il se donne les moyens de les payer en faisant nécessairement recours à l'impôt prélevé auprès du contribuable.
Le directeur a demandé à l'assistance de s'acquitter de leur devoir civique. « Qui paye ses impôts, bâtit sa nation », déclare-t-il. L'inspecteur des impôts et chef service d'assiette du centre des impôts des petites entreprises (CIPE) de Djougou, Gédéon Akpovi Stève, a mis l'accent sur les taux d'imposition. Il explique que les taux applicables pour les propriétés imposables et les personnes imposables sont respectivement de 30% et 6% à Djougou.
Pour le maire, « Nous sommes à l'ère de la décentralisation, il faut payer les taxes et impôts pour faire émerger notre commune ». M. Abischaï A. Akpalla assure que « Les taxes et impôts payés ne sont pas détournés par les agents ».

G.A.

Categories: Afrique

L'Ong Gapp-Afrique engagée pour un nouveau cadre juridique

Thu, 11/22/2018 - 15:07

Le Chant d'oiseau de Cotonou sert de cadre, du 20 au 21 novembre 2018, à un atelier de formation sur la réforme du droit à la liberté d'association. Organisé par le Groupe d'Action pour le Progrès et la Paix (Gapp-Afrique), cet atelier offre l'opportunité aux participants de discuter et proposer ce qui serait bien et bon pour la promotion de la liberté d'association au Bénin.
A travers le thème « La réforme du droit à la liberté d'association au Bénin : enjeux et perspectives », quelques acteurs de la société civile ont mené du 20 au 21 novembre des réflexions sur la refonte de ce droit.
« Nous sommes réunis ce jour pour discuter et proposer ce qui serait bien et bon pour la promotion de la liberté d'association au Bénin », a souligné le président du Groupe d'Action pour le Progrès et la Paix, à l'ouverture de l'atelier. Hermann Nounawon Kékéré rappelle que « la liberté d'expression, de réunion et de manifestation est garantie par les articles 23, 24 et 25 de la Constitution du Benin du 11 décembre 1990. Son application est régie par la loi de 1901, issue de l'héritage coloniale. Courant 2012, le Gouvernement du Bénin à travers l'ex Ministère Chargé des Relations avec les Institution et la Société Civile et celui de l'intérieur a recruté deux experts pour élaborer un avant-projet de loi cadre sur les libertés d'expression, de réunion et d'association ». Ce qui leur a permis selon le président de Gapp-Afrique, de déposer un rapport avec un avant-projet de loi.
« L'Ong Gapp-Bénin s'est approprié ce document et a organisé en 2014 et 2015, des ateliers pour recueillir les observations et les amendements des réseaux d'associations », a souligné Hermann Nouwanon Kékéré.
Gapp-Bénin a fait une étude nationale sur l'« Environnement juridique favorable aux organisations de la société civiles » au Bénin afin d'identifier les forces et faiblesses des outils juridiques favorables à l'épanouissement des droits des associations. « En plus des résultats de cette étude, l'avant-projet de loi a été soumis à l'appréciation deux équipes d'experts juristes américains et canadiens », a précisé M. Nouwanon Kékéré.
C'est dans cette logique que Gapp-Bénin a organisé le présent atelier pour réunir tous les acteurs concernés afin de leur soumettre les résultats pour une validation.
Il a été question d'évaluer le rapport sur l'étude intitulée « Les évaluations nationales de l'environnement favorable des Osc (Eena) : Cas du Bénin », les normes internationales et régionales relatives à la liberté d'association et l'Avant-projet de loi cadre relative à la liberté d'association en République du Bénin et les propositions de la société civile béninoise.

Une démarche idoine
« Le but de notre démarche est de faire connaître ce qui est fait sur la problématique de la réforme de la loi dite de juillet 1901 sur le contrat d'association », a indiqué le président de l'Ong Gapp. Il s'agit selon lui, de porter l'information des acquis que peuvent utiliser les structures qui s'intéressent aujourd'hui au sujet. « Nous avons appris avec joie que l'Union Européenne est disposée à soutenir des initiatives dans ce domaine. Les documents de cet atelier vous donnent donc tous les éléments du parcours que vous pouvez utiliser. Notre organisation et ma modeste personne sont totalement disposées à accompagner et apporter toute expertise dans ce domaine afin que notre pays ait des outils modernes pour la réforme de sa loi », a-t-il expliqué.
Il a remercié l'Usaid qui a mis les fonds à disposition de la structure qui soutient les actions de l'Ong.
Gapp-Bénin est devenue depuis l'année dernière une organisation non gouvernementale internationale. Elle est présente au Mali, au Burkina Faso, en France et vient d'installer son siège au Québec (Canada). Hermann Nouwanon Kékéré a salué l'Honorable Juge Max Donald Davidson, Président honoraire de Gapp Afrique pour son soutien. Il se dit confiant au regard de la richesse des compétences qu'au terme de cet atelier, « nous produirons des documents de grande qualité pour la promotion efficiente de la liberté d'association au Benin ».
Giscard A

Categories: Afrique

L'Andf vulgarise le nouveau code foncier

Thu, 11/22/2018 - 01:14

Les membres des sections villageoises et urbaines de gestion foncière reçoivent depuis, ce mercredi 21 novembre 2018, à la mairie fe Ouidah, une formation sur le nouveau code foncier. Organisé par l'Agence Nationale du Domaine Foncier (Andf), cette formation qui durera 3 jours vise non seulement l'encadrement des transactions foncières mais aussi la formalisation en toute sécurité de ladite transaction.
Présidée par le Directeur de la Formation, du Renforcement des Capacités et de l'Appui à la Gestion Foncière, Xavier Zola, cette formation vise principalement l'encadrement des transactions foncières et la formalisation en toute sécurité de cette transaction. Elle réunit 150 membres des sections villageoises et urbaines de gestion foncière à raison de 50 participants par jour de formation.
Les bénéficiaires de la formation vont se familiariser aux nouvelles dispositions en matière de gestion foncière. Le Secrétaire Général de la mairie de Ouidah, Landry Hinnou n'a pas manqué de dire sa joie quant au choix de sa commune pour abriter cette formation. Il a invité les participants à bien prendre soin de la formation qui s'avère importante pour chacun d'eux.
"Ce plan que nous avons élaboré et que nous mettons en œuvre, nous permet donc d'être aux côtés de l'ensemble des acteurs pour que chacun puisse comprendre ce qu'il doit faire de manière à ce que les objectifs de la réforme soient atteints ", a souligné le Directeur de la Formation. Il n'a pas manqué de rappeller qu'il est important de faire comprendre les réformes engendrées par le nouveau code foncier avant de lancer cette 4ème vague de formation.
G.A.

Categories: Afrique

Le Fonds d'appui au médias bientôt opérationnel

Thu, 11/22/2018 - 00:04

Les médias béninois pourront bénéficier désormais des services d'un fonds. Il s'agit du Fonds d'appui au développement des médias (Fadem). Sa gestion est assurée par un comité composé de deux structures à savoir, le comité de gestion et le secrétariat exécutif.
Dans le cadre de son opérationnalisation, les conseillers de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac) ont approuvé deux décisions, ce mercredi 21 novembre 2018.
Selon Lambert Dogo, rapporteur de la séance, la première décision est celle portant dénomination, composition, attribution et fonctionnement du Fadem. La deuxième est celle portant nomination des membres du comité de gestion du fonds dont l'installation aura lieu, ce jeudi 22 novembre 2018.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les grossistes répartiteurs de faux médicaments fixés sur leur sort

Wed, 11/21/2018 - 22:29

48 mois dont 18 mois ferme et 10 millions FCFA d'amende par personne. C'est la nouvelle condamnation prononcée par la Cour d'Appel de Cotonou ce mercredi 21 novembre 2018, pour les grossistes-répartiteurs de faux médicaments. Elle a donc annulé le jugement du 13 mars 2018 du tribunal de première instance de Cotonou.

Les grossistes répartiteurs du dossier de faux médicaments ont été recondamnés au terme de l'audience tenue ce jour à la Cour d'appel du tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Après avoir annulé le jugement du 13 mars 2018, la Cour a recondamné les inculpés à 48 mois d'emprisonnement dont 18 mois ferme et 10 millions FCFA d'amende par individu.
Aussi, doivent-ils verser collégialement à l'État 100 millions de FCFA. Le DPMED a été relaxé purement et simplement.
Les grossistes-répartiteurs de faux médicaments étaient condamnés à 4 ans de prison avec une amende de 100 millions de FCFA le 13 mars 2018 par le tribunal de première instance de Cotonou. L'affaire s'est retrouvée à la Cour d'Appel, puisque selon les avocats des grossistes répartiteurs les procédures de ce dossier en première instance n'ont pas été respectées. La Cour d'Appel de Cotonou après plusieurs audiences vient de donner son verdict final.

Dans cette même affaire, le député Atao Mohamed Hinnouho a été condamné à 6 ans d'emprisonnement et trois milliards FCFA d'amende, de dommage et d'intérêt.

Akpédjé AYOSSO

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Les inculpés condamnés au tribunal de Cotonou

Wed, 11/21/2018 - 14:43

Le tribunal de première instance de première classe de Cotonou a statué, ce mercredi 21 novembre, sur le cas des personnes interpellées et placées sous mandat de dépôt pour des faits de pollution de l'environnement. Sur les 24 inculpés, 09 ont été relaxés au bénéfice du doute et une personne pour démence. 08 personnes ont été condamnées à 15 jours d'emprisonnement ferme et 50.000 FCFA d'amende tandis que 4 autres ont écopé de 6 mois d'emprisonnement assorti de sursis et 50.000 FCFA d'amende. Enfin, les deux dernières personnes ont été condamnées à 50.000FCFA d'amende.
Les 24 personnes sont poursuivies pour des faits de pollution atmosphérique induits par le déversement d'ordures ménagères sur le domaine public et de vidange de fosses septiques dans les caniveaux.
F. A. A.

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La phase active démarre ce mercredi

Wed, 11/21/2018 - 13:01

Validé par l'Assemblée, le Projet d'enregistrement à titre dérogatoire à l'état civil (Pedec) démarre effectivement ce mercredi 21 novembre. La première étape est la formation des évaluateurs. Ladite formation a été initiée par l'Agence nationale de traitement (Ant) et le comité technique de pilotage du Ravip.
C'est en application de la loi N° 2018 -26 du 3 août 2018 portant autorisation d'inscription à titre dérogatoire à l'état civil que le gouvernement a autorisé la délivrance gratuite d'acte de naissance à 2 500 000 citoyens. Pour joindre l'acte à la parole le gouvernement a demandé l'avis de l'Assemblée qui a validé le projet.
A travers un communiqué signé du régisseur général adjoint de l'Ant, Jean-Claude Ahouanvoébla, et du président du comité technique de pilotage des opérations, Jean Aholou, il est porté à la connaissance des directeurs départementaux de la Santé de la tenue de cette formation dans toutes les communes du pays dès ce mercredi 21 jusqu'au samedi 24 novembre.
Les directeurs départementaux sont invités à assurer la participation des agents médicaux assermentés à ladite formation dans chaque commune afin que les opérations se déroulent normalement.
G.A.

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Le Bâtonnier Yvon Détchénou apporte des clarifications

Wed, 11/21/2018 - 12:30

Depuis la fin de la semaine écoulée, circulent sur les réseaux sociaux, des documents intitulés « Rapport d'étude sur la Criet » avec le logo de l'Ordre des Avocats du Bénin et la mention « Rentrée Solennelle du 16 Novembre 2018 ». Dans un communiqué en date du mardi 20 novembre 2018, le Bâtonnier Yvon Détchénou, apporte des clarifications et dénonce la méconnaissance des règles qui régissent l'Ordre tout en condamnant l'utilisation de ses attributs.

Selon le communiqué du Bâtonnier Yvon Détchénou, les 02 documents diffusés sur les réseaux sociaux n'émanent pas de l'Ordre des Avocats du Bénin. « Aucun de ces documents n'est en effet une publication officielle de l'étude réalisée au sein de l'Ordre des Avocats du Bénin sur la loi n°2018-13 modifiant et complétant la loi n° 2001-31 du 27 Août 2002 portant organisation judiciaire du Bénin, modifiée et création de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme », mentionne le communiqué.

Ledit communiqué renseigne également que le lundi 19 novembre, Maître Nadine Dossou Sakponou a « cru devoir de sa seule initiative, transmettre un document qu'elle a fait éditer, à diverses autorités et aux Ambassades installées au Bénin ». Le Bâtonnier Yvon Détchénou dénonce une méconnaissance grave des règles qui régissent l'Institution.

« (...) aucune diffusion du rapport d'étude réalisée au sein de l'Ordre, à ma demande, et dont les conclusions marquent la position de l'Ordre, n'a été dûment décidée dans les formes et suivant les règles qui régissent l'Ordre de Avocats du Bénin », a-t-il affirmé.

Le Bâtonnier condamne ainsi ces démarches qui pour lui, sont contraires au sens même de l'Ordre. Aussi, déplore-t-il l'utilisation, non autorisée, des attributs de l'Institution à des fins inavouables.

Akpédjé AYOSSO

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Les APE et ACE prioritairement mobilisés pour la surveillance

Wed, 11/21/2018 - 12:27

Par note circulaire en date du 22 Mars 2018, le ministre Mahougnon Kakpo instruisait les chefs d'établissement d'enseignement général, technique et de la formation professionnelle à prioriser les enseignants APE et ACE dans la surveillance des devoirs. A l'orée des séries de devoirs surveillés du premier semestre qui s'annoncent, probablement à partir de 3 décembre dans les établissements secondaires, on est en droit de se demander si cette note circulaire du ministre sera suivie à la lettre. Quel mécanisme de suivi le ministère lui-même a-t-il mis en place ?

Suite au constat de ce que les enseignants APE et ACE ne participent pas souvent à la surveillance des devoirs dans les collèges et lycées du Bénin, le ministre Mahougnon Kakpo en charge du secteur avait pris ses responsabilités en sortant une note circulaire pour réguler la situation.
Il a été expressément demandé aux chefs d'établissement de prioriser ces catégories d'agents dans la surveillance des devoirs. Le but poursuivi par le ministre étant de réduire l'incidence financière des décomptes des heures au profit des vacataires pour ainsi alléger les charges de l'État.
Les concernés vont-ils respecter cette décision ? On ne le saura qu'à la fin de l'organisation de la première série de devoirs surveillés du premier semestre qui est programmée pour le mois de décembre. Car, à priori, surveiller les devoirs fait partie des tâches régaliennes de tout enseignant. Et pour mesure de suivi, la note stipule que les chefs d'établissement qui ne respecteraient pas ces instructions, devront rembourser les heures de vacation décomptées en surplus. Cette mesure dissuasive pourrait donc amener les chefs d'établissement à plus de rigueur dans la mise en application de cette note circulaire du ministre.
Dans la même vision que le Chef dEtat, le souci du ministre est aussi de réduire les dépenses de l'Etat afin de faire face efficacement aux nombreux problèmes d'infrastructures et autres que rencontre l'enseignement au Bénin. Vivement que chaque partie joue sa partition pour que les résultats escomptés soient atteints.

Cokou Romain COKOU.

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Les médias invités à se spécialiser sur la question

Wed, 11/21/2018 - 09:34

La communauté internationale a célébré, ce 20 novembre, la journée des droits de l'enfant. Cette édition selon le Spécialiste des questions de protection des droits de l'enfant, chargé des plaidoyers et de communication à Terre des hommes, Gervais Gnansounou, appelle à promouvoir la protection des droits de l'enfant et invite à la responsabilité de chaque acteur de l'enfance dont les professionnels des médias.
« Les professionnels des médias doivent se spécialiser sur la question de l'enfance ». C'est le vœu cher de Gervais Gnansounou lancé en direction des médias. Faisant allusion aux programmes des chaînes de télévision et radio, le Spécialiste des questions de protection des droits de l'enfant, chargé des plaidoyers et de communication à Terre des hommes déplore qu'« Il n'y a pas de plateau destiné aux enfants ». Il demande que les acteurs des médias prennent en compte ce qui intéresse les enfants dans l'élaboration de leur grille de programmes. Car selon lui, un enfant pour mieux impacter le développement de son pays en grandissant a besoin d'un modèle.
Pour cette célébration de la journée le thème retenu est « Les enfants prennent les commandes et peignent le monde en bleu ». Une thematique qui entre en ligne selon Gervais Gnansounou avec la question liée à la problématique de la participation des enfants à la protection de leurs droits. Il souligne que l'enfant et surtout béninois ne connaît pas ses droits. M. Gnansounou adresse aux organisations et associations de protection des droits de l'enfant un message les appelant à mieux sensibiliser et intéresser les enfants.
Quant aux parents, ils doivent considérer leurs enfants comme des partenaires dans le but de faciliter le dialogue entre eux à la maison. Il félicite les acteurs politiques pour avoir adopté de la loi N°2015-08 portant code de l'enfant en République du Bénin.
La journée internationale des droits de l'enfant, instaurée depuis 1954, est célébrée dans plus de 190 pays. Cette célébration constitue une occasion propice pour dénoncer les nombreuses injustices perpétrées contre les enfants.
Giscard AMOUSSOU

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La période de confirmation des places prolongée au 23 novembre

Tue, 11/20/2018 - 22:41

Par un communiqué en date du 19 novembre 2018, la Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique indique qu'en " raison d'un certain nombre de dysfonctionnements observés dans la transmission et la diffusion des résultats du classement des nouveaux bacheliers de l'année 2018, la période de confirmation des places attribuées aux différentes filières des Universités publiques est prolongée jusqu'au vendredi 23 novembre 2018 à 18 heures".

Le communiqué souligne que " Les confirmations devant être immédiatement suivies d'inscription, les services affectés à cette tâche dans les différents Entités de formation doivent prendre toutes les dispositions pour que les places confirmées soient enregistrées sur les bases de données y afférentes".
Il est précisé que " Les propositions de remplacement des défaillants par les bacheliers des listes complémentaires concernent uniquement les bacheliers classés « à titre entièrement payant ».
Lesdites propositions devront parvenir au Ministère pour validation au plus tard le mardi 27 novembre 2018.
" Les bacheliers classés à titre « boursier » ou « partiellement payant » et qui demandent un changement de filières perdent immédiatement leur statut initial et prennent le statut « entièrement payant » s'ils réussissent à trouver une place dans la filière de remplacement ciblée", indique le message.
La fin des opérations d'inscription au titre de l'année académique 2018-2019 est ''rigoureusement maintenue au 14 décembre 2018".
Selon le professeur Bienvenu Koudjo, signataire du communiqué, " Après cette date, aucune inscription dans les Universités publiques ne sera plus autorisée".
La Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique entend y tenir compte pour le respect strict des présentes orientations.
G.A.

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