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24 Heures au Bénin

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Près de 2 tonnes de drogue saisies à l'aéroport de Cotonou

Tue, 01/29/2019 - 14:06

L'Office centrale de répression du trafic illicite des drogues et des précurseurs (Ocertid) a procédé à la saisie de 1,8 tonne de Khat à l'aéroport international Cardinal Bernadin Gantin de Cotonou. En provenance d'Addis-Abeba (Ethiopie), ces stupéfiants ont été présentés par les porteurs aux éléments de l'Ocertid comme des feuilles de moringa.
Selon le porte-parole de la police républicaine, il s'agit d'un réseau qui excelle dans le commerce illicite de ce type de stupéfiant. Leur stratégie, indique-t-il, consiste à présenter le produit comme des feuilles de moringa pour tromper la vigilance des forces de l'ordre. « Le mode opératoire de ce réseau, c'est que ces trafiquants procèdent au recrutement de leurs compatriotes vivant dans les pays ciblés. Ceux-ci, à leur tour, utilisent des compatriotes béninois pour atteindre leur objectif. Ils récupèrent leurs adresses et les envoient à leurs recruteurs. Et c'est à ces adresses que plusieurs cartons sont expédiés puis réexpédiés vers les Etats-Unis et l'Europe », a expliqué le porte-parole de la police.
Cette saisie à l'aéroport de Cotonou est la preuve que, malgré les peines infligées aux trafiquants de stupéfiants et la création de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET), des hors la loi continuent de faire du Bénin, une plaque tournante de la drogue.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Ousmane Batoko appelle le personnel au respect des normes de l'administration

Tue, 01/29/2019 - 13:33

Le personnel de la Cour suprême a sacrifié, le vendredi 25 janvier 2019, à la tradition de présentation de vœux pour cette nouvelle année 2019. L'occasion pour le président de la Cour suprême, Ousmane Batoko, de mettre l'accent sur l'absentéisme au sein de son institution. Tout en dénonçant les agents indélicats, il a les a exhortés au respect des règles de l'administration.
La situation au sein de l'administration publique continue de préoccuper les responsables à divers niveaux. Ousmane Batoko a fait cas de certains maux qui gangrènent l'administration publique béninoise. Il n'a pas apprécié les retards constatés chez certains agents. « Certains se sont même octroyés des jours hors-Cour en semaine ; d'autres font des déplacements à l'intérieur du pays, voire à l'extérieur, sans autorisation », à déploré le président de la Cour suprême. Se désolant de cette attitude, il souligne entre autres que « des bureaux sont transformés en salles d'informations et de consultations juridiques sur des dossiers pendants devant la Cour ; des dossiers juridictionnels sur lesquels on ne donne aucun souffle ni frémissement pendant plusieurs mois, voire des années durant ; des cadres ou des agents qu'on ne trouve presque jamais à leur poste (...) ». Ousmane Batoko espère que les concernés vont prendre conscience et changer de comportement.
Le président de la Cour suprême exhorte ses collaborateurs à plus de responsabilité tout au long de cette année 2019.
« Nous ne venons pas au service par plaisir. Nous sommes venus pour travailler. Chacun est utile et nécessaire, du plus petit au plus grand », a-t-il indiqué. Même s'il sait qu'il sera difficile d'abandonner ce comportement du jour au lendemain, M. Batoko appelle au respect des normes dans l'administration publique. « Certes, les habitudes sont difficiles à abandonner, mais si nous en prenons conscience et que nous nous engageons à nous en débarrasser, nous y parviendrons. C'est ce à quoi je vous convie, mesdames et messieurs, les membres et personnels de la Cour », a déclaré le président de la Cour suprême. Ousmane Batoko dira que ce n'est qu'à cette seule condition que le combat pour une justice béninoise, efficiente, efficace et plus proche du justiciable sera gagné à la Cour suprême. Il entend jouer sa partition afin que les conditions de vie et de travail à la Cour suprême s'améliorent davantage. C'est donc la raison qui sous-tend la prise le 21 décembre 2018, d'une ordonnance pour mettre en place un comité technique chargé d'étudier les modalités de revalorisation du régime salarial des magistrats et du régime indemnitaire du personnel civil et militaire non magistrat. « Si ces régimes doivent être revus, avantageusement, nous devons le mériter. Engageons-nous donc dans cette perspective pour
répondre avec efficacité à ce à quoi la nation nous a commis », a-t-il conseillé. Outre les différentes exhortations, le président de la Cour suprême n'a pas manqué de féliciter le personnel de la haute juridiction pour les résultats obtenus en 2018. Cette cérémonie de vœux a été l'occasion pour la distinction de certains magistrats de la Cour suprême admis à faire valoir leurs droits à la retraite.

Giscard Amoussou

Categories: Afrique

Un papier pour toute une vie

Tue, 01/29/2019 - 13:26

L'existence légale d'un individu est établie à travers un papier capital : l'acte de naissance. Mais force est de constater que, dans la commune de Lokossa, ils sont encore des milliers de personnes à ne pas l'avoir pour diverses raisons. Ce qui n'est pas sans conséquences négatives sur leur vie. Et pour son importance, les autorités locales de l'arrondissement de Lokossa ont pris désormais les dispositions idoines pour délivrer dans les meilleurs délais ce précieux papier.

Le petit Assogba P., âgé de 11 ans, qui devrait se présenter au CEP 2016, a été confronté au problème d'acte de naissance. ‘'Mon enfant a failli rater son examen faute d'acte de naissance. Fort heureusement, il y a une ONG qui a aidé les mairies cette année là à délivrer des actes de naissance aux écoliers. C'est ce qui nous a sauvés et il a pu se présenter au CEP et l'a eu'', témoigne le père du petit Assogba P.
Si l'écolier Assogba P. a failli ne pas avoir son CEP pour défaut d'acte de naissance, Wilfrid Fanou, professeur d'Anglais, quant à lui, a pratiquement perdu une bourse d'études toujours pour défaut d'acte de naissance. ‘'Mon histoire est des plus tristes, si je peux me permettre de parler ainsi. En effet, l'acte de naissance avec lequel j'ai eu tous mes diplômes m'a créé tous les problèmes quand j'ai déposé mes dossiers pour l'établissement de mon passeport à l'immigration. En fait, j'ai un jugement supplétif légalement établi en 1995. Mais les inspecteurs de l'immigration ont estimé qu'étant né en 1982, l'acte ne saurait être établi en 1995, encore que j'ai eu le CEP en 1993, et du coup, c'est qu'il existe un autre acte, l'acte de naissance même et qu'il faille en annuler un. Dès lors commence pour moi la course contre la montre. De recherches en recherches, je finis par retrouver l'acte établi en 1982 aussi authentique à Cotonou. Heureusement, je disposais assez de temps et j'ai dû annuler l'acte de 1982 avant d'avoir mon passeport pour aller retirer mon visa. J'avoue que j'ai eu chaud. J'ai failli perdre cette grande opportunité pour ce simple bout de papier'', confesse Wilfrid Fanou.
Les mésaventures de Assogba P. et de Wilfrid Fanou ne sont pas des cas isolés. Ces deux histoires montrent bien que l'acte de naissance a toute son importance dans la vie de l'homme.
Que font alors les autorités en charge de l'état civil dans la commune de Lokossa pour faciliter l'obtention de cette pièce aux populations ? Doit-on toujours attendre de sentir le besoin de son utilité avant de courir pour régulariser sa situation à létat civil ? A qui la faute si un enfant ne dispose pas d'acte de naissance ? Autant de questions qui méritent des réponses adéquates afin que chaque individu détienne ce bout de papier, combien indispensable.

Plus qu'important, une obligation

L'importance de l'acte de naissance n'est plus à démontrer. ‘'L'acte de naissance est la pièce maîtresse qu'un être humain doit avoir. Première pièce qui ouvre tous les droits à l'individu, droits civiques, droit de vote. Sans l'acte de naissance, vous n'existez pas juridiquement'', a expliqué Arnaud Agon, Secrétaire Général du département du Mono. Il va sans dire que le jugement revêt un caractère très spécial dans la vie de l'être humain. ‘'Je dirai qu'au-delà d'un simple bout de feuille, l'acte de naissance représente toute une vie. Je l'ai appris à mes dépends et je peux assurer que c'est un papier très capital. Ne pas le détenir vous réduit simplement à un fantôme dans la République'', confie Wilfrid Fanou. Ses propos seront corroborés par le chef de l'arrondissement de Lokossa, Sévérin Hounnou. ‘'L'acte de naissance est une pièce non seulement importante mais très utile pour l'homme. Sans l'acte de naissance dûment établi, vous ne pouvez rien. Vous êtes inexistant si vous n'êtes enregistré à l'état civil. Personne ne vous connaît puisque vous n'avez pas une existence légale'', a-t-il déclaré. ‘'Sans l'acte de naissance ou le jugement supplétif aujourdhui appelé jugement d'autorisation, l'enfant ne peut pas aller à lécole et cela a causé beaucoup de tords à bon nombre d'enfants déjà'', a souligné Marcos Marcel Tossouvi, Chef Service de la Population et de la Famille à la mairie de Lokossa.
Et ce n'est pas le père de Assogba P. qui dira le contraire. ‘'L'année où mon enfant a failli rater son examen, je me suis rendu compte de toute l'importance de l'acte et j'ai regretté ma négligence dans l'établissement de cet extrait pour mon enfant. Une chose est sûre, cela ne va plus jamais se reproduire avec moi, ni avec un de mes proches'', avoue-t-il. ‘'L'acte de naissance n'est pas seulement important. Loin de là, c'est obligatoire que tout homme l'ait. Par exemple, beaucoup de femmes sont limitées pour avoir accès à des crédits juste parce qu'elles n'ont pas de carte d'identité. Nous savons que la pièce maîtresse dans l'établissement de la carte nationale d'identité est la souche de l'acte de naissance. Or, ces femmes n'ont pas d'acte. Vous pouvez donc imaginer le tord que l'absence de ce petit papier peut causer aux gens'', a clarifié Sévérin Hounnou.
L'importance de l'acte de naissance est pleinement établie. Toutefois, des centaines de citoyens de la commune de Lokossa continuent de ne pas disposer de ce papier très important pour des raisons diverses.

Ignorance et négligence, des raisons valables ?

Les raisons qui font que certaines personnes ne disposent pas d'acte de naissance ne sont pas exhaustives mais la négligence des parents semble prendre la tête du peloton. ''Je peux affirmer sans ambages que c'est la négligence ou de l'ignorance ou même de l'inconscience de certains parents, surtout les pères, qui fait que plus tard, les enfants ont de problème d'acte de naissance. Car, le législateur a été très clair sur la question. C'est le père qui retire l'acte de l'enfant'', a déploré le Chef de l'arrondissement de Lokossa. ‘'Les actes sont établis. Mais les parents ne viennent pas prendre. Nous avons plusieurs fois fait des sensibilisations. Mais rien. C'est tout comme si ce n'est pas leur souci. Mais quand ils sont dans le besoin, ils viennent te pourrir la vie parce qu'il y a urgence'', s'est lamenté Félix Sozèhoué, le chef de l'arrondissement de Houin. ‘'Mais des fois, c'est la non disponibilité des registres qui font traîner les transcriptions et par ricochet la délivrance des actes. A cela, il faut ajouter le manque de personnel. Ici, je n'ai qu'un seul secrétaire qui se charge de tout et en même temps de la transcription des données. Cet état de chose ne facilite pas du tout le travail'', a-t-il ajouté. Loin de l'ignorance ou encore de la négligence qui ne sont pas des raisons suffisantes a priori, il faut dire que des fois, il y a le facteur cultuel qui fait ralentir l'établissement de l'acte de naissance. ‘'La loi dit que le ou les prénoms de l'enfant doivent être donnés par les parents dans un délai 21 jours si l'enfant est né à l'hôpital et 30 jours si l'enfant est né à la maison. Et si parfois on remarque des retards dans la transcription quand bien même la fiche de naissance est transmise à l'officier d'état civil territorialement compétent, c'est que les parents attendent la sortie de l'enfant avant de donner les prénoms. Une fois ces cérémonies terminées, des fois 7 jours après la naissance de l'enfant, les parents ne retournent plus à l'arrondissement pour compléter les données, bloquant ainsi le secrétaire de l'arrondissement dans la transcription'', a clairement expliqué Arnaud Agon.
Il apparaît donc que plusieurs raisons sont à la base de ce problème. Mais nonobstant ces difficultés, les autorités en charge de l'état civil dans la commune de Lokossa ne tarissent pas d'imaginations pour contrer le phénomène. Mais avant, il faudrait d'abord que les registres soient à jour.

L'informatisation et le réseautage pour un état civil performant

Juste à l'entrée du bureau réservé aux services de la population à la mairie de Lokossa, vous apercevez, derrière un agent rompu à la tâche, un placard rempli de registres d'actes de naissance et rangés année par année. Tout ceci exposé à la poussière et autres intempéries sans des conditions de conservations appropriées. Ceci pose donc le problème d'archivage de ces précieux documents. ‘'Nous n'avons pas d'autres moyens pour archiver ces documents'', a déploré Marcos Tossouvi. ‘'Et comme vous pouvez le voir, à force de manipuler ces papiers à chaque fois que quelqu'un demande une souche ou une autre pièce, nous les abîmons. Et moi j'ai peur qu'à l'avenir des gens en viennent à ne plus retrouver leur souche. Et ces cas sont déjà enregistrés car, dès qu'on change de bureau, on est obligé de trimballer ces documents et rien n'assure qu'au cours des déplacements qu'il n'y aura pas de perte. Donc la solution à mon avis, est la numérisation de l'état civil'', ajoute-t-il.
Mais pour pallier tous les problèmes liés à l'état civil au Bénin, il faut bien aller au-delà de la simple informatisation. ‘'Il va falloir que l'Etat béninois puisse parvenir à mettre en réseau tous les états civils. Comme cela, même si tu es né à Tchoumi Tchoumi, de l'endroit où tu es sur le territoire national, tu pourras avoir accès à ton acte. Ceci rendra plus performant l'état civil'', a préconisé Arnaud Agon.
Il apparaît donc clair que la numération et la mise en réseau des états civils réduiraient un tant soit peu les difficultés des populations surtout dans l'établissement des pièces d'identité telles que le passeport ou la simple carte didentité.
L'extrait d'acte de naissance est une pièce d'une importance capitale dans la vie de tout individu. Son utilité devrait amener les autorités en charge de l'état civil à innover constamment pour permettre aux populations d'être à l'abri de tout désagrément. Les officiers d'état civil de la commune de Lokossa tentent tant bien que mal de rester dans la dynamique de satisfaire les administrés, en rendant plus facile aux parents, l'obtention des extraits d'acte de naissance.
Avoir son acte de naissance est donc une obligation citoyenne, et l'avoir à temps en est une autre. Et si au niveau de l'arrondissement de Lokossa, il a été possible de délivrer ces actes en 24 heures, c'est que partout ailleurs au Bénin, cela doit l'être aussi. Le tout dépend de la volonté des dirigeants. La bonne gouvernance passe aussi par là.

Cokou Romain COKOU

Categories: Afrique

Les non-dits du retrait de Mathurin Nago

Tue, 01/29/2019 - 11:20

Il n'y a plus l'ombre d'un doute. Le professeur Mathurin Coffi Nago ne sera pas candidat aux prochaines élections législatives au Bénin. Quelles implications pour l'environnement politique de 18ème circonscription électorale ? Cette décision de dernières minutes vient redistribuer les cartes sur l'échiquier politique dans la 18ème circonscription électorale. Et à première vue, c'est le député Dakpè Sossou qui doit se frotter les mais car ce désistement le propulse d'office chef de file de la liste de l'Union Progressiste dans cette circonscription.

Mathurin Coffi Nago est-il entrain de rendre l'ascenseur à son frère et ami Dakpè Sossou, le seul qui ne lui avait pas marchandé son soutien dans ses moments les plus difficiles sous le président Boni Yayi ? C'est la question que doit se poser un fin observateur de la vie politique dans la 18ème circonscription électorale. Pendant ses moments chauds avec le régime Yayi qui avait tout fait pour le déstabiliser dans la 18ème circonscription, Mathurin Nago, alors président de l'Assemblée Nationale n'avait pas eu du mal à avoir le soutien de l'ex maire de Lokossa, Dakpè Sossou. Et ce soutien a, non seulement permis à Nago de repartir à l'hémicycle mais, cela a propulsé Dakpè dans le cercle fermé des députés de la République. Aujourd'hui, le moment est encore arrivé pour se lancer dans la course pour l'hémicycle. Et contrairement au passé, le code électoral est plus exigeant quant à la représentativité qui ne se limite plus à la circonscription électorale mais plutôt au plan national. Une exigence qui contraint aux grands regroupements des partis politiques. Dès lors se pose la question de positionnement sur les listes. S'il est vrai qu'au niveau de l'Union Progressiste dont les deux dinosaures politiques sont membres fondateurs, le problème ne se posait pas trop, car les deux sont des députés FDU. Aujourd'hui, force est de reconnaître qu'avec le nouveau visage politique de la circonscription, il leur sera difficile voire impossible de réussir en faisant les mêmes positionnements d'il y a 4 ans. Car Mathurin Nago présent sur les scènes se verrait indéniablement attribuer la tête de liste et Dakpè Sossou incontestablement 2ème sur la liste. Dans ce schéma et avec les réalités actuelles sur le terrain, avec la présence du Bloc Républicain et surtout l'opposition avec l'USL et les FCBE, il apparaît quasi impossible qu'une liste offre deux députés sur les trois que doit fournir la 18ème circonscription électorale. Du coup, les chances de l'honorable Dakpè étaient quelque peu limitées. Or avec ce désistement du professeur Nago, l'élu du peuple Dakpè Sossou, fidèle parmi les fidèles du président Talon, se voit propulser au-devant de la scène pour conduire de main de maître cette liste des Progressistes dans la 18ème. Tout autre schéma ne sera que la mort programmée des Progressistes dans cette circonscription électorale.
Mais en partant, Mathurin Nago a-t-il laissé une base solide ? C'est l'autre question qu'on est en droit de se poser. Quel héritage le président Nago a-t-il laissé dans son Bopa natal pour permettre à ses successeurs de partir en terrain conquis ? On ne doit pas perdre de vue le fait que ces derniers temps, le professeur Nago a perdu beaucoup de ses lieutenants notamment ceux du conseil communal. Qui de Bopa peut-on positionner sur la liste pour avoir l'adhésion totale des populations de cette commune ? Le ministre Mahougnon Kakpo ? Ce serait simplement le déluge. Vu sur cet angle, on est tenté de croire que le professeur laisse ses partenaires dans un navire qui prend sérieusement de l'eau et qui ne va pas tarder à chavirer. Dakpè Sossou aura-t-il la tâche facile ?
A la première analyse, on peut dire que le président Nago est entrain de retourner l'ascenseur à Dakpè Sossou afin qu'il se positionne tête de liste. Mais à y voir de près, l'héritier aura du mal à avoir la main mise sur cette commune. Même si à priori la question de 10% pourrait sauver, il reste quand même à démontrer sa force et sa côte de popularité pour se positionner confortablement sur l'échiquier national.
Mathurin Coffi Nago s'est retiré certes, mais il reste que celui à qui il a laissé la main démontre qu'il règne effectivement en maître sur la 18ème circonscription électorale. Autrement dit, l'honorable Dakpê Sossou à de la matière à vendre.

R. A.

Categories: Afrique

L'He Corneille Padonou accueille les militants PRD d'Atao

Mon, 01/28/2019 - 22:52

Sous le parrainage de l'honorable Corneille Padonou, le processus du retour au bercail des militants Atao a été achevé, ce dimanche 27 janvier 2019. Il a été procédé à l'installation des différentes coordinations dans le cadre de la mobilisation des électeurs pour le bloc PRD à Cotonou.

La majorité des militants Atao appartenait au départ au bloc PRD avant d'adhérer au réseau Atao. C'est dans une liesse populaire que les différents bureaux de coordinations de Kpankpan, Adogleta, Agbodjedo, Agbato et Hlacomè ont été installés. Ces bureaux sont présidés respectivement par Raoul Zannou, Daniel Gangan, Lazare Noutai, Valentin Kouye et Ahouanse Joël. Ils ont pris l'engagement d'œuvrer véritablement à l'enracinement de leur formation politique de départ PRD.

Le député Padonou les a invités à une sensibilisation de leurs proches afin que le Bloc PRD puisse être en tête dans la 15ème circonscription électorale au soir des législatives du 28 Avril 2019.

Il a également notifié aux militants que le PRD s'est déjà conformé aux nouvelles exigences du code électoral, tout en demeurant une entité de la majorité présidentielle.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Les plaidoiries de la partie civile démarrent ce mardi

Mon, 01/28/2019 - 20:50

Le procès relatif au scandale de la structure illégale de placement d'argent ICC-Services s'est poursuivit, ce lundi 28 janvier 2019, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à Porto-Novo.

A l'ouverture de cette 26ème journée d'audience, le procureur spécial Ulrich Togbonon a voulu avoir quelques précisions sur l'identité de la personne qui a pris plusieurs fois 50 millions FCFA chez Tégbénou pour la mobilisation des femmes chrétiennes dans les départements du Bénin. Selon Emile Tégbénou, promoteur de ICC-Services, il s'agit de la fille de Salomon Abou Yayi, la nommée Rebecca, épouse André Tinkpon.
Le procureur spécial veut également avoir une précision sur celui qui prenait mensuellement 600.000 FCFA au nom de l'Etat-Major de l'Armée. Ceci pour le compte des agents militaires qui gardaient le domicile de Tégbénou et ses sites. « C'est le Colonel DJOBA », a répondu Emile Tégbénou.
La date de création de ICC-Services remonterait au 15 décembre 2006 mais les activités ont réellement débuté en 2007.
S'agissant de la chaîne décisionnelle, le PDG Guy Akplogan affirme : « Je coordonnais les activités de tout le groupe. Pamphile Dohou était comme mon adjoint parce qu'il coordonne les activités après moi. Etienne Tihoundro s'occupait de tout ce qui est lié aux finances. Il a exercé les attributs de directeur financier en 2007. Emile Tégbénou était chargé de tout ce qui est épargne et quand il s'agissait de créer une agence à Porto-Novo, il est parti s'occuper de toutes les activités liées à ICC dans Porto-Novo ».
Il ajoute que les bénéfices réalisés se partageaient au fur et à mesure.
Etienne Tihoundro, directeur financier ICC-Services s'est prononcé sur les déclarations de son patron en ce qui concerne ses fonctions et attributions au sein de la structure ICC-Services.
Le directeur financier souligne qu'il ne prend pas de décision et ne participe pas directement au partage des dividendes.
A la question de savoir pourquoi, il n'a pas démissionné, Etienne Tihoundro répond que les autres membres du staff savent que le titre qu'il portait était juste pour la forme.

Les révélations de Clément Sohounou

A propos des dettes envers les responsables de ICC-Services, Clément Sohounou, chef d'agence dans le Couffo a indiqué à la Cour des personnes qui détiennent des fonds provenant des épargnants. Il a cité son comptable qui serait parti avec 18 millions de FCFA, un partenaire lui aurait pris 8 millions de FCFA pour vendre de l'essence, une autre personne 5, 5 millions FCFA avec une parcelle et une caméra d'une valeur de 800.000 FCFA.
Le président de la Cour a estimé que le procureur spécial à la latitude de poursuivre l'exercice en son cabinet.

Audition des victimes

La première victime appelée à la barre à cette 26ème journée d'audience est Sévérin Amadjidjê qui aurait déposé 2.100.000 FCFA à ICC-Services agence de Calavi Zoka, le 7 mai 2010. « Je n'ai reçu ni intérêt ni mon nominal. Tout ce que je veux, c'est mon argent que j'ai déposé », a-t-il déclaré.
Honoré Aklou Guebith, enseignant de profession et consultant financier est aussi victime de ICC-Services. Vivant au Gabon et ayant été contacté par des frères en Christ, Honoré Aklou a déposé au total à ICC-Services 115.000.000 FCFA, par personne interposée du nom de Adéyêmi Singbo. Cette somme proviendrait de la vente de ses deux maisons. « J'ai été réticent pendant longtemps et un jour, j'ai capté l'ORTB, la télévision nationale du Bénin et j'ai vu le président du Bénin d'alors Boni Yayi avec les promoteurs de ICC-Services››, a-t-il déclaré devant la Cour.
La victime Honoré Aklou Guebith poursuit : « Lorsque que je suis venu au Bénin pour m'imprégner de la situation, c'est un carnet qui m'a été remis. La personne interposée ne m'a donné aucune explication. Je n'ai fait qu'interpréter moi-même en tenant compte de ce que j'ai lu dedans. Il s'agit d'un fond bloqué (...) C'est au bout d'un an que j'ai le droit de venir prendre mon intérêt ».
Interpellé sur ce cas, Emile Tégbénou a remis en cause la validité de ce dépôt. « Chez nous, il n'y a pas de compte bloqué pour 1 an. Le maximum c'est 6 mois. Quand j'ai entendu 115 millions, j'étais étonné et quand j'ai lu le carnet, j'ai constaté que là où ils ont écrit 115 millions, il n'y a pas cachet ni signature devant ça. Je reconnais que le carnet est celui de ICC-Services. Les opérations qui y sont effectuées sont plusieurs et il y a chaque fois de dépôts et de retraits », a-t-il précisé.
Emile Tégbénou, soupçonne l'agent qui a encaissé les sous et demande à la Cour de l'interpeller. D'après le procureur spécial, il s'agit d'un cas évident d'escroquerie.
Emmanuel Djossou, analyste programmeur à la retraite a placé 4.505.000 FCFA en janvier 2010 et a pu recevoir 600.000 FCFA comme intérêts. « Tout ce que je demande, c'est le solde entre mon nominal et les intérêts reçus », a souligné le sieur Djossou tout en ajoutant que ce qui l'a motivé est la présence des promoteurs de ICC-Services aux côtés des autorités du pays.
Avant la suspension intervenue à 12h 57, la Cour a écouté deux autres victimes. Il s'agit de Paul Hounkpè, bijoutier et Jean Akouègnon, peintre bâtiment. La première victime a placé au total 2.100.000 FCFA à ICC-Services et a pris comme intérêt 240.000 FCFA. La seconde victime a perdu 2 millions de FCFA en déposant de l'argent à ICC-Services. Cette dernière réclame son argent en s'adressant directement à l'ex président Boni-Yayi.
Dans l'ensemble, les deux victimes ont avoué être convaincues des activités de ICC-Services à cause de la visibilité des responsables de ICC-Services surtout aux côtés des autorités politiques.

Les victimes ne réclament que leur nominal

A la reprise de l'audience, le procureur a voulu avoir une précision auprès de Grégoire Ahizimè, ex coordonnateur de la cellule de surveillance des structures financières décentralisées. Il est question de la sgomme de 5 millions de FCFA qui lui avait été remise par le patron de la structure Guy Akplogan. L'accusé Ahizimè a confirmé qu'il a encore en sa possession les 5 millions FCFA.
Après ce renseignement, le défilé à la barre des victimes de ICC-Services s'est poursuivi.
Raymond Kponvi, conducteur d'engin lourd, motivé par ses collègues a déposé 600.000 FCFA à ICC-Services sans avoir aucune connaissance des formules proposées par la structure.
Le sieur Kponvi a confié à la Cour qu'il s'est retrouvé à l'hôpital le jour où il est parti chercher ses sous en vain.
Le fonctionnaire retraité Ferdinand Sèmanou, qui n'a jamais perçu d'intérêt ne réclame que son nominal qui est de 750.000 FCFA. Quant à Elie Constant Abati, attaché des services administratives à la retraite, il est devenu client de ICC-Services suite à une déception au niveau des banques. Cette victime a fait un premier dépôt de 430.000 FCFA et un second de 450.000 FCFA en février 2009.
Le sieur Abassi a pu toucher ses intérêts 04 fois. Ce qui n'est pas le cas du ferrailleur, Martin Dékadjévi, ayant déposé 600.000 FCFA à l'agence ICC-Services de Bazounkpa.
Dans la liste des victimes de ICC-Services, se retrouve une femme malvoyante au nom de Gisèle Koudé. Elle a déposé une somme de 900.000 FCFA en 2010 à l'agence Dédokpo. Mme Koudé n'a rien perçu comme intérêt.
La Cour a écouté également une vingtaine de victimes de ICC-Services. Ces dernières ne plaident que pour le remboursement de leur nominal.
Avant de suspendre l'audience de cette 26ème journée, le président de la Cour Edouard Cyriaque Dossa a invité la partie civile à s'apprêter pour la plaidoirie dès ce mardi 29 janvier 2019.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Des actes de naissance gratuit à délivrer à des milliers de Béninois

Mon, 01/28/2019 - 18:04

Les acteurs intervenants dans le Projet d'enregistrement à titre dérogatoire à l'état civil (Pedec) ont tenu en fin de semaine écoulée au siège de l'Agence nationale d'identification (Anip), un atelier technique. Objectif de cette rencontre, discuter de la dernière étape du processus devant permettre la délivrance d'actes de naissance à plus de deux millions de Béninois.
Le président du comité technique, Jean Aholou, a souligné qu'il s'agit des Béninois recensés à l'occasion du Recensement initial administratif à vocation d'identification de la population (Ravip), mais ne disposant pas d'acte de naissance.
Cyrille Gougbédji, rapporteur du comité national de suivi, a indiqué que le gouvernement a pris des mesures dérogatoires afin de doter les citoyens béninois de cette pièce importante.
Pour Jean-Claude Ahouanvoébla, chef de l'Agence nationale de traitement, cette dérogation est faite pour voir dans quelles mesures et suivant quel processus doter les citoyens de leur acte de naissance afin d'éviter des confusions par rapport à ce qui existe déjà.
La base de données Ravip selon lui, est disponible et on connaît ceux qui doivent en bénéficier.
Pour la suite, les procureurs seront saisis et les actes seront produits par commune, a-t-il informé avant de préciser que les maires ont déposé les signatures pour que les personnes concernées bénéficient de leurs pièces.
Evoquant le travail abattu pour parvenir à cet atelier, le directeur général de l'état civil, Abdon Marius Mikpon'aï, a expliqué qu'un draft a été soumis aux techniciens pour disposer d'un document qui recueille l'assentiment de tous. Plus rien ne devrait désormais entraver la finalisation du processus, surtout qu'un spécimen a été déjà adopté, a rassuré le directeur général de l'état-civil.
La distribution d'actes de naissance aux citoyens enregistrés à titre dérogatoire, pourra être effective d'ici les prochaines semaines.
F. A. A.

Categories: Afrique

Des leaders de l'UP présentent leurs vœux aux notables et chefs de culte

Mon, 01/28/2019 - 17:16

Les leaders de l'Union Progressiste de la 17ème circonscription électorale ont au cours de ce week-end organisé une grande rencontre de présentation de vœux aux notables, chefs de culte, chefs de collectivités et sages de l'arrondissement de Comé. Ceci dans le but de perpétuer une tradition vieille de quelques années.
Ils ont renoué avec les vieilles habitudes. Plus de soucis à se faire dans la 17ème circonscription électorale. Expedit Houessou, Olivier N'Stugan, Euric Guidi, Charles Gagnon et d'autres leaders politiques de la 17e circonscription électorale ont organisé, ce dimanche 27 janvier, une grande rencontre avec les notables, chefs de culte, chefs de collectivités et sages de l'arrondissement de Comé. Il s'agit pour eux de relancer la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux mise en veilleuse depuis 2012. Selon Euric Guidi, cette réunion vise à formuler les voeux de bonne santé et de prospérité aux gardiens des traditions et à leur faire part de la nouvelle alliance politique qui se tisse entre les leaders politiques de la localité grâce à la création du parti Union Progressiste.
" Vous avez toujours prôné l'Union des fils et filles de Comé, nous travaillons à taire nos querelles pour nous concentrer sur le développement et le mieux-être de nos communautés ", soutient-il.
A leur tour, leurs hôtes les ont encouragés à renforcer cette union retrouvée. Ils ont exprimé leur détermination à les accompagner dans leurs projets politiques et les choix qu'ils feront lors des prochaines législatives.
" C'est l'union qui amène la barque à l'eau'', soutient le porte-parole des sages qui invite les leaders politiques de l'UP à perpétuer cette tradition.
" Comé sera toujours debout. Nous n'avons jamais marchandé notre engagement politique en dehors de vous. Tout ce que nous faisons, c'est ensemble avec vous que nous décidons. Ce sera le cas lors des prochaines échéances, insiste Expedit Houessou qui rassure que Comé jouera sa partition à fond pour convoyer un grand nombre de députés UP à l'Assemblée nationale.
G.A.

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Les Chinois intéressés par le Cajou et le Soja béninois

Mon, 01/28/2019 - 16:30

Le Bénin à travers la société Label Bénin a pris part à Shanghai en Chine, à la première édition de l'exposition internationale des importations de la Chine (China International Import Expo – CIIE). Une exposition qui présente des opportunités de rencontre, d'échanges entre investisseurs, promoteurs et clients.
A l'occasion de ce grand rendez-vous d'affaires, les opérateurs chinois ont manifesté beaucoup d'intérêt pour le Cajou et le Soja du Bénin. La preuve en est la collaboration avec un client d'une entreprise de la Province de Jiangsu en Chine. Label Bénin a reçu un client en quête de noix de Cajou. Cette exposition fut également l'occasion pour les nouveaux partenaires dont le Bénin, de s'entretenir sur la chaîne de production de cette filière, de la culture jusqu'à la transformation et l'emballage des produits finis.
Un autre promoteur d'entreprises en quête d'un marché où s'approvisionner en Soja, s'est aussi rapproché du représentant béninois.
Au terme des changes, les deux patrons d'entreprises et le fournisseur béninois sont tombés d'accord sur les clauses de collaboration. Pour marquer cette nouvelle ère du Cajou et du Soja béninois, les partenaires ont procédé à la signature d'un mémorandum d'entente à la grande satisfaction des partenaires chinois.
Au regard de la quantité importante de Cajou et de Soja attendue par les Chinois, la société Label Bénin a ratissé large. Elle a bénéficié de trois rencontres soldées à chaque fois par la signature du mémorandum d'entente.
Un acte qui montre que le Bénin dispose d'importants atouts.
Les partenaires chinois ont par ailleurs promis de visiter les installations béninoises très prochainement pour s'assurer des normes de qualité, étant donné que la qualité des produits agricoles revêt un intérêt particulier.
Cette phase sera précédée des documents qui certifient de la qualité, notamment la qualité bio, qui préoccupe beaucoup les partenaires.
Selon les opérateurs chinois, le Bénin possède de réelles potentialités du point de vue qualité et du prix dans la fidélisation de des clients. Ce qui constitue un atout non négligeable dans la fidélisation des clients, un soutien de taille et un exploit.
Ces rencontres répondent à l'analyse permanente des besoins exprimés par les clients dans la base des données et visent à mettre sur orbite, les opportunités du monde des affaires afin de permettre aux entreprises et partenaires de pourvoir mieux s'orienter. Lorsque les organisateurs marquent leurs accords, ils invitent les partenaires à l'exposition CIIE. Ce qui leur permet de finaliser les échanges entamés et de procéder sur les lieux à la signature du contrat de partenariat.
Cette première édition a connu la participation de plus de 250 représentants d'entreprises.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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Encore 10 milliards FCFA pour offrir le liquide précieux aux populations

Mon, 01/28/2019 - 16:13

Le ministre de l'économie et des finances, Romuald WADAGNI a procédé à la signature, ce lundi 28 janvier 2019, d'un accord de prêt d'un montant de 10 milliards de francs CFA du Fonds koweitien. La signature de cet accord vise le financement du projet de renforcement des systèmes d'alimentation en eau potable des villes de Boukoumbé, Covè et Zagnanado.
Le volet eau potable du Programme d'actions du gouvernement (Pag) bénéficie ainsi d'un important accélérateur pour la réalisation du vœu pieux du gouvernement du président Talon à offrir de l'eau potable à tous les Béninois d'ici 2021.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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Coris Bank désormais sponsor de la FBF

Mon, 01/28/2019 - 09:38

Coris Bank Bénin fait partie désormais des sponsors du championnat national de football au Bénin. L'inscription de l'institution bancaire dans le rang des partenaires de la première ligue de football béninois, sera marquée par une cérémonie de remise de chèque cette semaine. De sources concordantes, cette somme qui sera mise à la disposition de la Fédération béninoise de football (Fbf) va permettre de faire vivre le championnat national qui compte 36 journées.
Cette initiative de Coris Bank Bénin cadre parfaitement avec la volonté du gouvernement qui a institué depuis le 1er janvier 2019, la taxe sur le sport. Il s'agit d'une imposition de 1/1000 sur le chiffre d'affaires hors Taxe sur valeur ajoutée (Tva) pour financer le sport. Le but visé est la relance du sport dans les entreprises publiques et privées. A chacune d'elle, il est fait obligation de créer, d'entretenir et de soutenir un club sportif.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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Installée depuis Juillet 2014, la Commission...

Mon, 01/28/2019 - 04:26

Installée depuis Juillet 2014, la Commission électorale nationale autonome fera sa troisième expérience électorale le 28 avril prochain après celle de 2015 et 2016. Invité sur l'émission zone franche de ce dimanche, Emmanuel Tiando a fait le point des préparatifs pour les prochaines législatives.

" L'ambiance qui prévaut actuellement est celle des grands travaux", a affirmé le président de la commission électorale nationale autonome. Comme derniers actes posés par l'institution, il souligne que " Nous avons rendu public notre calendrier électorale le 22 janvier dernier". Aussi fait-il savoir que " Nous avons eu différentes rencontres avec les institutions impliquées dans le processus électoral, nous avons procédé à l'inventaire du matériel, des rencontres d'appropriation des textes, des rencontres de renforcement de capacité ont été organisées “. Autant d'actions menées par l'institution afin de mieux réussir l'organisation de ces élections. Il précise d'ailleurs qu'il ne s'agit pas des travaux de dernière minute puisque la Cena est installée, il y a quatre ans déjà. " La Cena qui est devenue permanente s'active pour l'organisation des élections. Si c'était une Céna ad'hoc, les gens vont s'inquiéter de l'organisation ou non des élections. Aujourd'hui personne ne s'inquiète. Cela veut dire qu'il y a beaucoup de choses qui se font ".

La liste électorale est quasiment disponible
Emmanuel Tiando n'a pas manqué de mettre l'accent sur la liste électorale déjà transmis par le Cos-lépi. " Le Cos-lépi nous a transmis la version papier de la liste. Il reste la version électronique", fait-il savoir. Il explique que " En principe, les deux listes doivent être transmises mais ils ont dit avoir quelques problèmes. Ce n'est qu'hier qu'une partie de la liste électronique a été remise et ils ont dit que le reste serait transmise après correspondance à eux adresser. Ceci à cause de certaines données des gens qu'il faut sécuriser".
En plus, Emmanuel Tiando a ajouté que " le Cos-lépi remet non seulement la liste mais aussi la version papier de la liste d'émargement". A la question de savoir la relation que nourrissent les deux institutions, le président laisse comprendre que " Nous entretenons des rapports permanents de bonne collaboration. Outre, elle va nous aider à distribuer les cartes complémentaires. Celles des nouveaux majeurs, les omis, ceux qui ont perdu leur carte, les anciennes cartes non distribuées ". Pour la suite du processus, il fait recours au calendrier rendu public par l'institution qu'il dirige. Entre autres, " Nous allons commencer le recrutement des agents électoraux au niveau des démembrements et la formation va durer environ vingt jours. Nous allons former les formateurs. Nous allons recevoir après les dossiers de candidatures. Procéder à l'étude des dossiers pour voir ceux qui seront valider ou rejeter. On procèdera à l'affichage des listes puis au lancement du processus". Comme éventuelles pressions reçues dans le travail, il explique que " nous nous donnons nous-mêmes la pression pour tenir et respecter les dates. Il faut dire que nous n'avons pas une pression extérieure particulière".

L'influence des nouvelles dispositions
Emmanuel Tiando fait comprendre qu'avec la nouvelle loi, il faut plus de vigilance. D'abord, il souligne qu'avec la nouvelle charte des partis " Cela implique un surcroît de travail et une forme de vigilance accrue dans l'organisation des élections". Selon lui, " La loi demande le suivi et le financement des partis politiques. Ce ne sont plus des activités traditionnelles mais un surcroît de travail. Il y a des dispositions qui nous demandent de faire le travail avec une autre manière pour s'adapter à la nouvelle loi ".
Sur d'autres pans, Emmanuel Tiando reste ferme sur ce que " La Cena ne vote pas la loi mais applique la loi". Et pour cela, " Les débats autour de l'article 242 nous les comprenons et au moment opportun on va l'appliquer quitte à la cour de dire non ou de nous accompagner ". Il ajoute que " La seule institution qui doit dire c'est ce qu'il faut faire est la cour". Néanmoins, le président de la Cena dit qu'il y a un socle sur lequel chacun fait référence. " Il faut comprendre que la base c'est 10% puis l'attribution de siège ne se fera pas par rapport à la circonscription électorale mais au plan national ", martèle-t-il.
Pêle-mêle
Pour le président de la Cena, "en 2016, nous avons 13.664 postes de votes. Cette fois, il y en aura plus puisque plus de 300 milles électeurs se sont ajoutés à la liste de 2016. Nous attendons la confirmation du Cos-lépi pour voir là où il y aura de nouveaux postes de vote", dira-t-il.
En ce qui concerne les différents observateurs qui se déploient sur le terrain pour la supervision, il fait savoir que " Les observateurs nationaux et internationaux écrivent et nous leur donnons l'accréditation. Il faut qu'ils soient reconnus au niveau du ministère de l'intérieur. Il y a déjà un certain nombre et une fois qu'ils nous saisissent, nous dressons la liste pour envoyer au ministère de l'intérieur pour validation avant de donner l'accréditation".

Face à la réaction des acteurs politiques
L'autre préoccupation notamment celle des opposants qu'il n'a pas occultée est comment faire pour éviter la fraude. Il dit simplement " Nous demandons à chacun d'être vigilant. Pour cela, il faut que chacun se surveille. Pour éviter la fraude, c'est je te surveille et tu me surveilles ". Et pour cela, il demande à ce que " les agents électoraux acceptent les représentants des partis s'ils présentent les papiers valables. Le code a demandé cela et à la fin du scrutin, il faut leur remettre une copie de la fiche électorale".
Une autre question sur laquelle Emmanuel Tiando a donné sa part de vérité est celle des élections en instance dans certaines localités pour le compte des élections locales que l'institution semble oubliée. " Nous pensons aux élections à organiser dans certaines communes. Seulement cela nécessite des coûts. Nous avons déposé le budget mais on n'a pas eu le retour du gouvernement. Nous avons une bonne vingtaine de localités dans lesquelles il faut organiser les élections et cela était dûe à la permutation des listes des candidats ". Il souligne néanmoins qu'en l'espace de quelques mois, il ne serait pas bienséant de dépenser pour ces élections.
Emmanuel Tiando se désole par rapport au comportement des politiciens qui sont déjà sur le terrain. " Il y a une sorte de contravention des lois. La campagne précoce n'est pas permise. Ce qui se passe est une forme de campagne précoce".
Pour les prochaines échéances, Emmanuel Tiando rassure tout le monde quant à la bonne organisation de ces élections du 28 avril prochain. " Il ne faut pas douter de la Cena. Il ne faut pas douter de son fétiche sinon pourquoi vous faites des sacrifices chaque fois devant lui ", lance-t-il.

Giscard A.

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Fabrice Adjovi valorise le conte et le slam

Sun, 01/27/2019 - 21:57

Le Groupe de recherches et d'applications en arts dramatiques ( GRAAD) a amené les spectateurs de la cité de l'espérance dans les méandres des arts de l'oralité, le conte et le slam, le samedi 26 janvier 2019, à la maison du peuple de Lokossa à travers le Festival International des Arts de l'Oralité (FIAO).
Promouvoir les arts de l'oralité afin que la nouvelle corde soit tissée au bout de l'ancienne et habituer les populations à ce genre de spectacle, voilà la vision qui sous-tend l'organisation du Fiao.
Pour le président du comité d'organisation, Fabrice Adjovi, la culture est un vecteur de développement de tout peuple et un peuple sans culture est un peuple sans mémoire et donc sans boussole. ‘'La deuxième édition du Fiao qui met sur scène le conte et le slam, vous permettra de revivre les anciennes histoires de nos contrées, fées et autres fables avec des leçons de vie très utiles pour notre développement personnel et social'', renchérit-il.
‘'Le Fiao nous fera rappeler la beauté de nos récits et ceci en parfaite symbiose avec le récit moderne qu'est le slam. Chers spectateurs, nous voici à l'école des arts de l'oralité ; que chacun tire sa leçon'', a exhorté Pascal Wanou, président de la Plateforme des confédérations et fédérations des acteurs du Bénin. Percevant la pertinence de cette activité, Ernest Houssou, représentant du directeur du Fonds des arts et de la culture a remercié les initiateurs pour leurs efforts. ‘'Le Fiao vaut tout son pesant d'or et c'est justement pour cette raison que notre institution vous accompagne parce que le Fiao entre en parfaite ligne droite avec notre vision'', a déclaré Ernest Houssou avant de conclure que la promotion des arts de l'oralité demeure un vecteur de valorisation de notre authentique culture.

Cokou Romain COKOU

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Sa Majesté Guédéhoungué reconduit à la tête des dignitaires vodoun

Sun, 01/27/2019 - 20:35

La Communauté Nationale du Culte vodoun du Bénin (CNCVB) a tenu, ce dimanche 27 janvier 2019, à Godomey, son congrès statutaire.
Au cours de ce conclave, les membres de l'association venus de la quasi-totalité des départements du Bénin ont procédé à l'installation d'un nouveau bureau. Sa Majesté Agassa Adanyro Guédéhoungué a été reconduit à la tête de la communauté vodoun.

Ce congrès statutaire a permis aux membres de la CNCVB de mener des réflexions sur les conditions pouvant permettre la promotion du culte vodoun au Bénin et dans le monde. Ce conclave qui a abouti à l'installation d'un nouveau bureau a permis d'élargir la dénomination de l'association. Le nom ‘'Racine'' qui s'y ajoute désormais lui confère selon les organisateurs son attribut d'association, souche et primitive dans la promotion du vodoun au Bénin.
D'après Sa Majesté Hounon Houna 2, « l'objectif du vodoun, c'est la recherche et l'instauration de la paix ».
Les nouvelles instances de la CNCVB Racine comptent entre autres, 12 Conseillers, répartis selon le découpage territorial du Bénin, 02 Commissaires aux comptes et 01 Bureau exécutif de 37 membres.
Reconduit à la tête de la communauté vodoun, Sa Majesté Agassa Adanyro Guédéhoungué a reçu les compliments de l'Assemblée générale.
Après avoir remercié ses pairs pour la confiance renouvelée, il les a exhortés à une contribution commune pour la réussite de sa mission.
Des prières ont été dites à l'endroit du chef de l'Etat, des ministres, des députés, des DG de société, des fonctionnaires, des commerçants et des apprenants. Cette Assemblée générale a été également une rencontre festive marquée par la prestation de plusieurs artistes.
Akpédjé AYOSSO

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L'Ordre national des Architectes et des Urbanistes tire la sonnette d'alarme

Sun, 01/27/2019 - 19:10

L'Ordre national des Architectes et des Urbanistes du Bénin (ONAUB) vient de publier une Déclaration d'intérêt public en date du 25 janvier 2019.
L'ONAUB informe que l'Architecture est une profession réglementée par la loi, parce qu'elle est d'intérêt public, et le régime de protection qui lui est attaché est justifié par la sécurité publique, la protection de l'environnement et du public.
Le recours à l'architecte est obligatoire pour toute intervention sur l'existant et toute nouvelle construction (Sécurité).
Par ailleurs, le Conseil National de l'Ordre (CNO) a qualité pour agir en justice pour la protection du titre d'architecte et le respect des droits conférés (Profession protégée).
(Lire l'intégralité de la Déclaration d'intérêt public signée pour le Conseil National de l'Ordre par le Président Narcisse Justin SOGLO)

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La troupe artistique Orient de Chine sur scène à Cotonou

Sun, 01/27/2019 - 15:32

La troupe artistique Orient de Chine a donné le samedi 26 janvier, au palais des sports de Cotonou, un spectacle Vip, pour la célébration au Bénin de la 10 ème édition du Festival du Nouvel An chinois. C'est la toute première fois de son histoire artistique que la célèbre troupe chinoise monte sur scène au Bénin.

La troupe artistique Orient de Chine est montée sur scène pour la toute première fois au Bénin. La célèbre troupe chinoise est invitée dans le cadre de la célébration de la 10 ème édition du Festival du Nouvel An chinois au Bénin, pour une tournée qui l'a conduit à Parakou et ensuite à Cotonou. Après Parakou jeudi dernier, c'est autour de Cotonou d'accueillir et de vibrer au rythme de la culture chinoise. La troupe artistique Orient de Chine est montée sur scène pour un spectacle riche en couleur exprimant la variété et les immenses valeurs de la culture chinoise. L'évènement placé sous le signe de l'amitié sino-béninoise, a démarré par la prestation de la troupe de ballets et de théâtre « Les Super Anges Hwendo Na Bua » du Bénin. S'en est suivi la présentation de la danse du Dragon. Dans la culture chinoise, les dragons incarnent la bienveillance et la puissance. Ils possèdent de supposés pouvoirs de contrôle sur les phénomènes météorologiques comme, par exemple, invoquer la pluie durant une sécheresse a expliqué un chinois interrogé à ce sujet.
Dans son discours d'ouverture, l'ambassadeur de la Chine près le Bénin, Peng Jingtao a souhaité à tout le peuple béninois et la communauté chinoise une heureuse année de paix « Nous souhaitons nos vœux de paix et de prospérité au peuple béninois qui est un peuple d'avenir » a-t-il indiqué. A l'en croire la coopération sino –béninoise date de plus de 40 ans et se renforce de plus en plus.
A la suite, place au spectacle. Toutes les diversités culturelles chinoises ont été parcourues. De la danse de l'arc-en-ciel pour souhaiter les meilleurs vœux aux danses africaines pour rappeler les liens d'amitié en passant par l'air instrumental des instrumentistes Liu Xiaowan et Liu Pu. Le spectacle a connu son apothéose quand la chanteuse chinoise Shen Yali a repris le morceau « Maman Africa » de la chanteuse béninoise Angélique Kidjo.
Ce fut un spectacle émouvant avec les différentes danses exprimant l'avenir prometteur en commun. Deux heures durant, La troupe artistique Orient de Chine à égayer le public. Les manifestations ont pris fin avec l'épilogue « La nouvelle ère en mouvement » présenté par l'ensemble des artistes chinois.

Marcel HOUETO

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Déclaration d'intérêt public de l'ordre des architectes du Bénin

Sun, 01/27/2019 - 13:00

Déclaration d'intérêt public

L'Ordre national des Architectes et des Urbanistes tire la sonnette d'alarme

L'Ordre national des Architectes et des Urbanistes du Bénin (ONAUB) vient de publier une Déclaration d'intérêt public en date du 25 janvier 2019.
L'ONAUB informe que l'Architecture est une profession réglementée par la loi, parce qu'elle est d'intérêt public, et le régime de protection qui lui est attaché est justifié par la sécurité publique, la protection de l'environnement et du public.
Le recours à l'architecte est obligatoire pour toute intervention sur l'existant et toute nouvelle construction (Sécurité).
Par ailleurs, le Conseil National de l'Ordre (CNO) a qualité pour agir en justice pour la protection du titre d'architecte et le respect des droits conférés (Profession protégée).
(Lire l'intégralité de la Déclaration d'intérêt public signée pour le Conseil National de l'Ordre par le Président Narcisse Justin SOGLO)

L'Ordre des Architectes et des Urbanistes informe :
L'Architecture est une profession réglementée par la loi, parce qu'elle est d'intérêt public, et le régime de protection qui lui est attaché est justifié par la sécurité publique, la protection de l'environnement et du public.

Deux conséquences sont à tirer :

• Le recours à l'architecte est obligatoire pour toute intervention sur l'existant et toute nouvelle construction (Sécurité).
• Le CNO a qualité pour agir en justice pour la protection du titre d'architecte et le respect des droits conférés (Profession protégée).

1) LE RECOURS A UN ARCHITECTE ETANT OBLIGATOIRE, COMMENT LE CHOISIR

Hormis les cas où l'architecte est notoirement connu, le CNO conseille aux particuliers de consulter le Tableau de l'Ordre pour le choix ;
Pour les projets importants, la désignation peut se faire :
par voie de concours large ou restreint après avoir obtenu l'aval du CNO ;
par voie de consultation élargie ou restreinte avec l'aval du CNO ;
par appel à candidature lorsqu'il s'agit d'organisations internationales.
Le CNO déconseille vivement aux architectes de participer à des concours ou des consultations qui n'ont pas reçu l'aval du CNO, car certaines sociétés ou clients organisent des pseudos-concours au pseudo-consultations dans le seul but de faire valider par leur direction des projets déjà établis par des architectes de leur choix.
Cette pratique est illicite et doit s'arrêter.

2) PROTECTION DE LA PROFESSION

a) Les Cabinets étrangers

Il est avéré que de nombreux cabinets étrangers exercent sur le territoire béninois, mais certains ne respectent pas les textes en vigueur. Le CNO invite ces cabinets à régulariser leur situation dans les meilleurs brefs délais.
Le CNO se tient à leur disposition pour leur expliquer les conditions d'exercice de la profession au Bénin et la procédure à suivre selon les articles 26-27-28-29-30 du chapitre IV du Décret 83-388 du 1er Novembre 1983.
A défaut, l'Ordre National des Architectes et des Urbanistes du Bénin (ONAUB) entend user de sa qualité pour ester en justice.
b) Usurpation du titre d'Architecte
Le CNO appelle le public à la plus grande vigilance face à l'envahissement de l'espace professionnel des architectes, véritable danger qui met en péril la sécurité publique.
Le CNO rappelle que les architectes autorisés à exercer au Bénin sont uniquement ceux agréés et inscrits au tableau de l'Ordre National des Architectes et des Urbanistes du Bénin.
Ceux qui n'y figurent pas et qui se disent architectes sont des imposteurs passibles de poursuite judiciaire (Conformément à l'article 58 du Chapitre VII du décret 83-388).
c) Permis de construire
Le CNO demande à tout membre qui veut introduire un dossier pour l'obtention de l'attestation de l'Ordre de vérifier si les pièces obligatoires figurent dans son dossier avant de faire la démarche pour la délivrance de l'attestation de l'Ordre (conformément aux articles 2-5 du Chapitre I du Décret 83 -388.).
Le CNO attachera du prix à cette exigence.
d) Panneau de Chantier
Tout chantier de construction ouvert, doit être signalé par un panneau de chantier. Le panneau comporte le logo, le nom, l'adresse et les coordonnées de l'architecte agréé, ainsi que le numéro de permis de construire. Ces mentions obligatoires doivent être visibles sur le site.
Le CNO se réserve le droit de réclamer par tous les moyens, pour les chantiers en cours, la preuve de l'association d'un architecte agréé par l'ordre des architectes.
Pour le Conseil National de l'Ordre
Le Président

Cotonou, le 25 Janvier 2019

Narcisse Justin SO

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Mathurin Coffi Nago se retire de la scène politique ?

Sun, 01/27/2019 - 11:03

On ne verra pas le nom du professeur Mathurin Coffi Nago sur les listes pour les législatives prochaines. C'est du moins ce qu'on peut retenir de sa rencontre avec son état major à Bopa ce samedi 26 janvier 2019.

Comme une traînée de poudre, la nouvelle qui vient de tomber s'est répandue dans toute la 18ème circonscription électorale comme quoi, Mathurin NAGO, ancien président de l'assemblée nationale n'est plus candidat aux élections législatives d'avril 2019. Il l'a annoncé publiquement à ses compagnons le samedi soir, dans son village natale à Bopa.
Est-ce un retrait de la scène politique ou une manière de cesser de jouer les premiers rôles pour propulser au devant de la scène d'autres jeunes de sa localité, qui pourront assurer une relève de qualité ?
Bien malin qui pourra donner la bonne réponse puisque l'intéressé n'est pas allé dans les détails qui ont motivé sa décision. Ce qui est précis pour l'instant, c'est l'annonce de ce qu'on peut appeler le retrait de la scène politique du professeur Mathurin Coffi Nago. Tenter d'ores et déjà de lui souhaiter une paisible retraite politique avant même d'avoir plus de précision sur sa décision serait certainement une précipitation. Néanmoins on peut lui souhaiter un bon vent pour sa courageuse décision.

Romain Cokou

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Un examen national pour évaluer le niveau des Aïkidokas

Sat, 01/26/2019 - 23:30

Les pratiquants d'Aïkido au Bénin se sont retrouvés sur les tatamis, ce samedi 26 janvier 2019, pour une évaluation nationale des niveaux. Cette première session d'examen de passage de grades de l'année 2019, s'est tenue au Centre Paraïso d'Akpakpa devant un jury international composé de 03 membres dont l'instructeur d'Aïkido Dave Brahi, fondateur de Mugaijuku, une école privée d'Aïkido au Bénin.
Cette cérémonie de passation de grade a été également l'occasion d'apprécier le niveau des instructeurs aspirants aux nouveaux grades.

Ils sont une vingtaine d'impétrants à avoir planché devant un jury international homologué par la Confédération Africaine d'Aïkido pour le compte de cette première session d'examen de passage de grades au titre de l'année 2019. Le niveau des candidats venus de la plupart des clubs du Bénin a été jaugé par un expert invité du Togo.
L'objectif pour cette année 2019 est d'intensifier l'évaluation continue du niveau des pratiquants et des instructeurs de cet art martial.

Selon Dave BRAHI, il existe deux catégories de grades : les KYU et les DAN. Les pratiquants portent une ceinture blanche, jusqu'à l'obtention du niveau DAN qui permet de mettre la ceinture noire. Les critères pour passer au grade supérieur sont principalement la technique et la précision. Le candidat au grade suivant doit avoir un minimum de vécu dans le grade qu'il detient.
Au Bénin, informe l'instructeur, il y a des gradés jusqu'au deuxième degré.

Aussi, cet art martial est-il sans compétition. « La compétition ici se fait contre soi-même, l'adversaire c'est soi-même et il faut évoluer soi-même sans pour autant forcément se comparer à l'autre », renseigne Dave BRAHI. « Une personne qui peut marcher qui peut comprendre ce qu'on dit peut se mettre à l'Aikido », ajoute l'instructeur tout en indiquant que les handicapés peuvent également pratiquer cet art.

Joackim DAKPOGAN, candidat à cet examen et ayant pratiqué autrefois le wushu se sent beaucoup plus à l'aise dans cet art martial ‘'Aikido''. « C'est une discipline d'auto-défense qui privilégie la paix et surtout la tranquillité. Ça nous permet d'avoir l'équilibre entre le corps et l'esprit », a-t-il déclaré.
Pour ce candidat qui planche pour le tout premier grade qui permet d'avoir la ceinture noire, « au-delà de l'encouragement que le grade apporte, c'est plutôt une responsabilité ». Ils sont appelés à avoir eux-mêmes des clubs pour que l'Aïkido puisse se répandre au Bénin.

Pour Marylise TOHOUEDE, planchant pour le premier grade, 5ème KYU, l'Aïkido est également un art martial qui permet de se défendre. Cette jeune femme qui pratique cette discipline non-violente depuis 05 mois s'y plaît à cause de la convivialité qu'elle offre.

L'Aïkido, un art martial d'origine japonaise

D'origine japonaise, l'Aïkido est une discipline universelle qui peut être pratiquée à tout âge. Sur les tatamis, tous les pratiquants sont égaux et portent la même tenue. Cet art martial repose sur le placement, le déplacement, l'engagement des hanches tout en souplesse et en disponibilité. Adaptée à tous les publics, cette discipline repose sur trois grandes valeurs : l'harmonie, le rapprochement des participants et le respect. Elle permet de forger un corps et un esprit capable de se protéger. L'Aïkidoka, c'est-à-dire le pratiquant de cet art martial sait chuter, esquiver et utiliser les armes traditionnelles (le bokken, le jo et le tanto).
La pratique de l'Aïkido au Bénin a débuté en 2009 et compte plus d'une centaine de pratiquants sur toute l'étendue du territoire.
Pour débuter, il faut tout simplement un Kimono assez résistant (Keikogi) comme matériel.

Akpédjé AYOSSO

Quelques images

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Avant la Rupture et maintenant

Sat, 01/26/2019 - 10:22

(Par Roger Gbégnonvi)

​Propos entendus entre fin 2016 et décembre 2018. Par hasard. Dans un salon. Sur la terrasse d'une buvette. Sur un balcon. En groupe non fermé. ‘‘Propos de table'', dirait-on. Non-provoqués, et qui n'avaient d'ambition que celle d'agrémenter la conversation.
​1- ‘‘Vous savez, les choses ont drôlement changé. D'un seul coup. Je sors de deux heures de négociation avec l'un de mes meilleurs clients côté service traiteur. Le week-end prochain, il va fêter avec faste au village le dixième anniversaire du décès de son père. Hier encore ce fonctionnaire était pourri d'argent. Je lui faisais le plat à environ 6.500, et il ne discutait pas. Ce midi, c'est en grimaçant qu'il a accepté que je le lui fasse à 3.500. Et il a ajouté qu'il réfléchit encore. En tout cas, s'il descend en dessous de 3.000, je refuse, sinon la Rupture m'aura redressée aussi en ne me laissant qu'un bénéfice modique. Alors que Je dois embarquer dans ma camionnette les choses et les gens, et me rendre à 35 km d'ici.''
​2- ‘‘Ah, je ne vous dis pas ! Avant y a du jus. Vendredi à dimanche-là, 2.000 f, c'est souvent. 5.000 f, pas rare. Le gars siffle six bières avec sa gonzesse. Il veut reboire dans une autre buvette. Il se lève. Il te balance 5.000 f. Pourboire ! Tu vois paradis vrai. Un soir comme ça, un gars avec ventre et jolie nana de joie me glisse deux billets de 10.000. Je ne suis pas voleur. Je dis à lui erreur. Il dit ‘‘non, mon frère, c'est pour toi''. Je dis merci. J'ouvre la bouche. Je tremble. Je transpire. Je ferme les yeux et je vois Dieu assis avec barbe blanche, il est grand. Et je ne vous dis pas ! Quand ils font ça à moi, garçon, combien ils fourrent avec pression dans le soutien-gorge des serveuses, je ne vous dis pas ! Les filles, avant, je vous dis, c'est pourboires géants les week-ends. Maintenant..., bon, 50 f, 100 f, comme les gens. La Rupture diminue le gonflement. Le fric avant là, c'est où maintenant ? Dieu sait. Peut-être.''
​3- ‘‘Moi, mes clients, c'est la classe. Ils ne viennent pas tant pour la bouffe que pour la frime, pour des apartés galants ou affairistes. Et comme j'avais les bras longs et pouvais pousser des dossiers, ils m'achetaient tout bonnement. Tenez, un jour, l'un d'eux, bidon en avant, bâfre le soir avec deux attifées notoires. Il règle la note, 185.500 f, et laisse sur mon bureau en partant une brique. Oui, un million ! Me doter ! Tu rigoles. Et les nénettes ? C'était plutôt ‘‘de grâce, parle-lui de moi''. Un million ! Maintenant, plus un rond à blanchir. Finie, la java. On ne cadeaute plus la mémé démarcheuse. Une misère à la serveuse, et l'on a disparu. La Rupture rabote les bedaines abondantes qui cassaient les ceintures et brisaient les braguettes. Elle facilite ainsi le travail des filles qu'ils achètent : les malheureuses caresseront désormais des panses humanisées et non plus des barils de graisse.''
​a- Est frappante l'unité de lieu : restaurant, gargote, buvette. Car l'argent amassé par tous les moyens, c'est pour la jouissance illico. Elle débute au niveau du nombril et descend.
​b- Frappante aussi la sérénité des sevrés. Ils n'ont pas l'air sinistré. On retient de leurs dires spontanés que les vaches étaient anormalement grasses et qu'il était bon de les ramener à la normale non cancérigène et non criminogène. N'en voulant à personne en particulier, ils ne crient pas haro sur Wilhelm, ‘‘Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout le mal''.
​c- Mais celui d'entre eux qui se reconnaîtrait dans l'un des chiffres ci-dessus serait capable de crier haro sur le baudet : ‘‘Toi, tu es un salaud. On partage la bière, on cause, et tu montes sur le toit avec la causette. Si tu continues comme ça, moi je ne te parle plus !''.
​d- Mais si, mais si. Il faut toujours parler aux ‘‘écrivaillons'', chers au Président Soglo. Leurs écrits brouillons peuvent aider demain à bien écrire une certaine histoire du monde et du Bénin. Ainsi qu'une certaine histoire du Bénin avant la Rupture et après la Rupture.
​Car ‘‘Le tout est de tout dire et je manque de mots…de temps…d'audace'' (P. Eluard).

Categories: Afrique

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