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24 Heures au Bénin

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Updated: 1 day 14 hours ago

Les victimes plaident pour le remboursement de leur nominal

Fri, 01/25/2019 - 23:28

Le procès relatif aux structures illégales de placement d'argent ICC-Services et consorts est à sa 25ème journée d'audience ce vendredi 25 janvier 2019 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à Porto-Novo.

A l'entame de l'audience, le président de la Cour Edouard Cyriaque Dossa a fait une mise au point relative aux biens immeubles appartenant aux accusés et mis sous mains de justice. Il révèle que certains biens seraient vendus par les promoteurs de ICC-Services. Interpellé sur le sujet, le patron de la structure Guy Akplogan affirme : « Il y a eu des opérations de vente que j'effectuais avant qu'on ne me prenne. La plupart des opérations dont vous parlez était en cours avant mon arrestation. Je n'ai pas procédé à la vente au cours de ma détention provisoire ».
Le procureur spécial Ulrich Togbonon informe que tous ceux qui ont acheté ces biens n'ont qu'à savoir que l'achat est nul. « Nous allons exercer l'action publique au superlatif dans cette affaire. C'est pourquoi, je réaffirme que les démarcheurs, les parents et amis, les chefs quartiers et autres qui ont participé à cette vente, qui ont apposé leur signature sur les conventions de vente seront poursuivis y compris les notaires qui ont favorisé ces ventes », a déclaré le procureur spécial Togbonon.
Cette annonce a été l'occasion d'échanges.
Les avocats de l'Etat et ceux de la partie civile ont salué le souci de la Cour de faire réaliser ces biens immobiliers en vue de rétablir les victimes dans leurs droits.
Pour Me Gbaguidi, avocat de la défense, il faut faire la part des choses, apurer et voir ce qui leur appartient ou non.
Le procureur s'est encore prononcé pour exhorter les victimes à se présenter pour expliquer les raisons de leurs souscriptions à ICC-Services. Il précise que ce n'est pas pour les poursuivre.

Hermann Mèton, de nouveau à la barre

La CRIET fait défiler à la barre les victimes qui ont commencé par faire des dépositions depuis la 24ème journée d'audience. Herman Mèton est revenu à la barre ce vendredi. Selon les dépositions de la victime, déjà en mars 2010 où il s'est rendu à l'agence de ICC-Services à Dédokpo, il n'a pu retirer ses sous. Une déclaration qui laisse croire que ICC-Services avait des difficultés financières bien avant le poison d'avril de 2010.
Herman Mèton raconte : « Quand j'ai constaté l'attroupement inhabituel, je me suis rapproché des agents pour savoir ce qu'il en est. C'est comme ça ils m'ont dit qu'il y a quelques difficultés mais que tout rentrera dans l'ordre très vite. C'est en substance, ce qu'ils servaient à tous les clients ce jour-là ».
Emile Tégbénou contredit cette déclaration de la victime. « J'ai déclaré devant votre Cour que je n'avais pas de difficultés pour payer les clients. Et je payais bien les clients avant le fameux problème de Poisson d'Avril », soutient le promoteur de ICC-Services. Il souligne que l'agence de Dédokpo est sous la gestion de la fédération et qu'ils n'ont jamais eu de difficultés de paiement avant la crise survenue le 1er avril.
Pour Guy Akplogan, cette situation a eu lieu à cause du déménagement effectué entre temps.
Revenant sur le reçu obtenu sans contrat le jour de son inscription, le sieur Mèton relate : « Quand je suis reparti en décembre pour récupérer mes intérêts, j'ai réclamé le contrat et ils m'ont dit que ce n'est toujours pas prêt mais étant donné que j'ai le reçu de placement qui est une preuve de ce que je leur ai remis mes sous, ils m'ont remis mes intérêts sans bien sûr le contrat ». Le contrat de la victime a été reconduit alors que le premier de décembre 2019 n'était pas à terme.
Etienne Tihoundro confie qu'il ne sait comment cela est possible. « Au niveau de mon agence, quand le contrat vient à expiration, je le reconduis », lance le directeur financier de ICC-Services.
Au regard des précisions faites par Hermann Mèton, la Cour s'est rendue compte que la crise ICC-Services a livré ses premiers indices en mars 2010 avant d'éclater en Avril de la même année.

Les débats deviennent vifs

L'atmosphère était surchauffée, ce qui a entraîné une suspension de plus d'une heure.

Cécile Sando Gakpé, les larmes aux yeux

A la reprise de l'audience, la Cour a invité une deuxième victime à la barre. Il s'agit de Cécile S. Gakpé, résidente à Cocotomey. Cette victime rentrée au Bénin à cause de la guerre en Côte d'Ivoire a déposé sur un ton très émouvant. Elle raconte : « J'ai appris qu'il y a une société ; quand tu déposes de l'argent, on gagne beaucoup d'intérêts. J'ai déposé d'abord 300.000 FCFA et après, je suis venue prendre intérêts de 120.000 FCFA ».
Après avoir ramassé ses intérêts, dame Cécile Gakpé a replacé ses fonds à l'agence ICC-Services de Calavi. « Je ne connais pas papier, mais tout ce que je leur ai remis avoisine 4 millions FCFA », a-t-elle annoncé. À la barre les larmes aux yeux, la victime décrit à la Cour comment elle a appris la crise de ICC-Services. « Je reviens quelques temps après pour prendre mes intérêts et j'ai vu un monde fou. Des gens qui se lamentaient et quand j'ai posé des questions, j'ai compris que mon argent est parti en fumée. J'étais tombée et c'est l'eau on a versé sur moi avant que je ne me retrouve. (...) Aujourd'hui, c'est la friperie je vends pour manger », se désole-t-elle.
« Je ne demande plus les intérêts mais je veux juste prendre l'argent qui sera retrouvé dans mon carnet », a ajouté Cécile Gakpé.

Une autre victime de ICC-Services devant la Cour

Le sieur Vodounon ne réclame aussi que ses 150.000 FCFA qu'il a déposés à l'agence de Sadognon, à Porto-Novo, dirigée par Emile Tégbénou. Cette victime a été motivée par des gens qui ont déposé avant lui et percevaient leurs intérêts. « En plus, je les voyais à la télé avec les autorités en charge de la gestion de notre pays et plus souvent avec ceux qui s'occupent de la sécurité de notre pays. Mieux, ils étaient des célestes et donc je n'avais pas d'inquiétude à déposer mon argent », a notifié le sieur Vodounon.
Les raisons de motivations sont pareilles chez Pierre Tchekpê instituteur, conseiller pédagogique à la retraite. Une autre raison annoncée chez lui est qu'il entendait souvent l'ancien président de la République Boni Yayi dire qu'il va réduire la pauvreté. « Je me suis dit que c'est certainement l'acte qu'il veut joindre à la parole », a-t-il confié à la Cour.
Après avoir hésité pendant plusieurs années, le conseiller pédagogique à la retraite a déposé 750.000 FCFA le 30 mars 2010 à ICC-Services. « (...) le 1er avril, j'ai commencé par entendre que les structures de ICC-Services sont dans l'impossibilité de payer », a-t-il souligné. Cette victime aussi ne demande que le remboursement de ses intérêts. La crise ICC-Services informe-t-il, a créé beaucoup de problèmes dans son ménage. Comme bon nombre de victimes, le sieur Pierre Tchekpê n'avait pas eu le temps de lire le contrat. Sa seule préoccupation était de savoir comment récupérer ses sous. « Le doute que j'avais est que j'étais dans une banque reconnue par l'Etat qui ne pratiquait pas de taux aussi mirobolant comme ce que faisait ICC-Services à l'époque. Mais cela m'a donné de leçon », confie-t-il.

Trois autres spoliés à la barre

A la reprise de l'audience après la suspension habituelle de la mi-journée, la Cour a poursuivi avec les dépositions. La revendeuse à Dantokpa, Falladé Edith Adégnika, est également une des victimes de ICC-Services. Cette dernière, sous conseils de sa voisine a fait un placement d'une somme de 1.740.000 FCFA. Dame Adégnika n'a eu droit qu'à deux reçus après son inscription dans une agence de ICC-Services. La victime qui devrait revenir deux semaines plus tard pour prendre les carnets, s'est dite surprise puisque ‘'à la banque, c'est sur le champ''. La veuve Adégnika autrefois revendeuse à Dantokpa est maintenant ménagère chez des Blancs puisqu'elle doit nourrir ses enfants. « Je me suis trahie », affirme-t-elle tout en plaidant pour la récupération de son nominal.
Chez Latifou Zannou, chef maçon à Tchonvi, commune d'Ekpè les motifs de souscription à ICC-Services sont les mêmes. Après avoir résisté pendant longtemps, il a déposé 2,1 millions de FCFA en 2009. La victime a pu percevoir au total des intérêts de 1.260.000 FCFA. Le sieur Zannou ne réclame que le reste de ses sous soit 840.000 FCFA.
Toutes les victimes passées à la barre témoignent qu'elles ont été attirées par les taux d'intérêts mirobolants et surtout la notoriété qui était celle des responsables ICC-Services dans les milieux politiques. Adétchoubou Kamilou, aussi victime de ICC-Services, ne souhaite que récupérer son nominal qui s'élève à 1.200.000 FCFA.
Face à cet exercice récurrent des spoliés à la barre, Me Gbaguidi avocat de la défense, suggère à la Cour d'aller plus vite dans le procès en produisant une liste et les contrats des déposants. « Nous sommes arrivés aujourd'hui à un stade, où il n'y a plus de vérité à rechercher. Tout est clair », a-t-il avoué. Pour Me Gustave Cassa, son ''confrère a déjà compris la vérité de ce dossier ‘'.
Le procureur spécial est revenu sur ses déclarations de la matinée concernant les biens immeubles des promoteurs. Parlant de la poursuite de ceux qui y se sont impliqués, Ulrich Togbonon indique qu'il s'agit des parents, amis et proches et non des notaires qui ont procédé à la vente sous l'autorisation du juge.
« La Cour invite les uns et les autres au calme et à la sérénité et voudrait élever à votre connaissance comme vous devez le savoir que la vente de tout immeuble mis sous mains de justice est interdite »
C'est sur ces avertissements que le président de la Cour Edouard C. Dossa a suspendu la 25ème journée d'audience au siège de la CRIET.
Rendez-vous est pris pour ce lundi 28 janvier 2019 pour la suite du procès ICC-Services.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Le bloc unifié de l'opposition en lambeaux

Fri, 01/25/2019 - 22:53

C'est à travers un poste sur les réseaux sociaux que Constantin Amoussou, porte-parole du Pôle Unifié des Jeunes de l'Opposition (PUJO) condamne Boni Yayi d'être responsable de l'éclatement du bloc unifié de l'opposition pour les élections du 28 avril 2019.
Selon Constantin Amoussou, les jeunes ont eu le privilège d'échanger avec les autres leaders dont Soglo père et fils, Ajavon, Azannaï, Mitokpè, Houndété et Yayi. Il indique par ailleurs qu'aucun jeune, membre de l'Usl, par sa volonté d'être candidat, n'aura motivé la situation actuelle.
Le porte parole du Pujo souligne que « C'est Boni Yayi qui, aussitôt qu'il a obtenu un récépissé provisoire pour le parti Fcbe, a changé de langage en rejetant l'option, en cours, de la création du parti unifié, en exigeant que les Fcbe soient considérés comme le parti qui portera la liste ». Dans une désolation totale, il indique que « les Fcbe sont allés prendre les devant, lors d'un Conseil national pour entériner cette idée : Ou c'est Fcbe, ou il n'y aura pas de liste unique ». Constantin Amoussou informe la jeunesse que suite à cette situation, « l'Usl, comme Restaurer l'Espoir, a procédé à la mise en conformité du parti, pour parer à toutes éventualités ».
Le porte-parole précise qu'après l'accord des parents Soglo pour le compte de la Rb, du président Golou pour le Psd, du président Fagbohoun, pour le Madep et autres, une liste pourrait, sous le vocable « grand Usl›› constituer un second bloc de l'opposition. Les discussions ont conduit à ce que « Le président Ajavon et le président Yayi ont ainsi fini par arrêter, de commun accord, le principe de « deux listes intelligentes », chacune prioritaire par zone, portant dans sa zone d'influence même les candidats des partis alliés », explique Constantin Amoussou. Il ajoute qu'ils en étaient à cette étape quand « brusquement le président Yayi a eu une séance à Paris avec Léhady qui craignait apparemment que la montée en puissance de l'USL dans le sud, éclipse définitivement la RB ». Il tient responsable le président Yayi puisqu'il soutient que « C'est lui qui a manœuvré la deuxième sortie de Vidolé qui s'est tenue il y a une semaine, sans l'Usl, en essayant de débaucher tous les alliés de l'Usl, papa et maman y compris, afin d'isoler Ajavon et l'obliger à faire allégeance aux Fcbe, de force ». L'intérêt selon lequel chacun aura son mot à dire et devenir maître de son territoire a fait que « Léhady et les autres partis habituellement influents dans le sud, concurremment avec l'Usl, se sont mis à l'esprit que les Fcbe occuperaient le nord, et les feraient maîtres dans le sud, contre Ajavon isolé », écrit le porte-parole du Pujo.
Faisant le constat des coups bas des uns et des autres, l'Usl décide de faire face à son avenir. Constantin Amoussou affirme que « Nous militants Usl, avons été et sommes toujours prêts à nous sacrifier dans l'intérêt de notre pays et de l'opposition, si en face, nos alliés font un jeu franc ». Il condamne les propos visant à jeter le tort de cette dissidence sur l'Usl alors qu'ils ont tout sacrifié pour l'unification des partis de l'opposition.

G.A.

Categories: Afrique

La CNPC veut construire un oléoduc entre le Bénin et le Niger

Fri, 01/25/2019 - 14:07

Le ministre béninois des mines, Samou Séïdou Adambi et son homologue nigérien en charge du pétrole, Foumakoye Gado, ont procédé à la signature, le 23 janvier 2019, à Niamey (Niger), d'un accord de construction d'un oléoduc entre les deux pays. L'objectif de ce projet est de pouvoir exporter le pétrole nigérien via le Port autonome de Cotonou.
A cette occasion, le ministre nigérien du pétrole, Foumakoye Gado, après avoir émis le vœu que les travaux de construction des infrastructures de surface et du pipeline commencent effectivement en 2019, a souhaité que l'approbation de l'étude de faisabilité et la mise en place d'une société de transport suivent assez rapidement pour accélérer le chantier de l'oléoduc.
La zone pétrolière située dans la région de Diffa (sud-est), rappelle-t-on, est victime depuis 2015 d'incursions très meurtrières des jihadistes de Boko Haram, basés au Nigéria voisin.
En novembre dernier, huit (08) civils d'une équipe de foreurs et techniciens de la société française Foraco ont été massacrés dans cette zone lors d'une attaque attribuée à Boko Haram.
L'or noir est jusqu'ici acheminé par oléoducs jusqu'à Zinder (centre-sud nigérien) pour être raffiné. En vue d'augmenter sa production de pétrole, qui n'est actuellement que de 20.000 barils par jour, le Niger a signé en 2018 un accord d'exploitation d'un second puits pétrolier avec la CNPC, ce qui lui permet d'atteindre une production globale de 110.000 barils par jour, a souligné Foumakoye Gado.
Le ministre nigérien du pétrole n'a pas précisé au cours de la cérémonie de signature de cet accord, les coûts et les caractéristiques techniques de l'oléoduc qui acheminerait du brut au port de Cotonou à partir des champs d'Agadem (sud-est nigérien) où la China national Petroleum corporation (CNPC) extrait le pétrole depuis 2011.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Trois forages réalisés au profit des populations de Darnon Gbégourou

Fri, 01/25/2019 - 13:50

Une mission de contrôle de l'Agence nationale d'approvisionnement en eau potable en milieu rural (ANAEPMR) est allée constater, du 23 au 24 janvier 2019, la qualité des infrastructures réalisées au profit des populations de Darnon Gbégourou, dans la commune de N'dali. C'était du 23 au 24 janvier 2019.
Les populations de Darnon Gbégourou, dans la commune de N'dali, n'ont pas été délaissées. Après la commune de Tchaourou, leur souci vient d'être réglé. Ils retrouvent désormais le sourire d'avoir de l'eau potable à proximité.
Désormais, à Darnon Gbégourou, l'eau potable n'est plus un luxe pour les populations. Il a été réalisé pour ces populations trois forages positifs afin de soulager leurs peines. Cette réalisation s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet d'amélioration des systèmes d'approvisionnement en eau potable dans 24 villages du Bénin. Lesdits forages serviront à la construction d'une adduction d'eau potable multi-villages (AEPmV) capable de desservir tous les hameaux de cette localité de N'dali.
Le Chef de la mission de contrôle de l'Agence nationale d'approvisionnement en eau potable en milieu rural (ANAEPMR), Philibert Jean-Marie Marcos, heureux de ce résultat indique que les fruits ont tenu la promesse des fleurs. Il indique que le débit projeté pour desservir convenablement les populations de Darnon Gbégourou à l'horizon 2037 est de 25m³/h. L'AEPmV sera va bénéficier à une population estimée à 13.391 habitants. Aussi souligne-t-il qu'en dehors de ces trois forages, il sera réalisé dans un délai raisonnable un château d'eau de 75m³ sur une hauteur de 12 mètres sous cuve. Une pose de conduite de plus de 22 km est aussi prévue dans le but de servir tous les hameaux.

Les efforts du gouvernement reconnus
Les populations ont remercié le gouvernement et son chef pour avoir pensé à eux. Le Chef de l'arrondissement de Gbégourou, Wouré Orou Bio, n'a pas manqué d'exprimer le ressenti de sa population. Il souligne qu'au-delà de tout, ces forages permettront de régler des problèmes sociaux dans sa communauté. « Les femmes ne risqueront plus leur foyer en se réveillant très tôt pour aller à la recherche de l'eau pour les travaux ménagers », a-t-il déclaré. Wouré Orou Bio a fait cas du calvaire qui est celui de ses administrés dans la recherche de ce liquide précieux depuis des lustres. « Au moins avec ces forages, ma population est sûre de ne plus consommer de l'eau de qualité douteuse, a-t-il indiqué avant de remercier le chef de l'Etat qui honore sa promesse de donner de l'eau potable à tous les Béninois d'ici 2021 ».
La mission de contrôle se rendra prochainement dans la commune de Nikki pour le même exercice.
Giscard A.

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Les lois électorales en débat à la Cour constitutionnelle

Fri, 01/25/2019 - 13:43

La Cour constitutionnelle organise depuis, ce jeudi 24 janvier 2019, un séminaire d'appropriation des différentes lois électorales. L'objectif de ce séminaire est de faciliter une compréhension harmonisée de ces textes de lois. Il s'agit surtout de la loi 2018-23 portant Charte des partis politiques et la loi 2018-31 portant Code électoral, en raison des innovations qu'elles apportent. Deux lois qui méritent d'être mieux élucidées pour faciliter leur appréhension par les acteurs politiques. Dans sa présentation générale, le président de la Cour constitutionnelle, Joseph Djogbénou a souligné qu'il faut entendre par lois électorales, « l'ensemble des dispositions législatives et réglementaires présidant, quant aux élections nationales ou locales, à la participation, à l'organisation, à la répression des infractions, à la proclamation des résultats et au contentieux ».
Parmi toutes les lois électorales, c'est en l'occurrence la loi 2018-31 portant Code électoral en République du Bénin qui a fait l'objet des débats. Celle-ci en son article 44 alinéa 2 dispose que « Les alliances électorales ne sont pas autorisées à présenter des listes de candidats ». Elle modifie par ailleurs les pièces à fournir et la procédure de dépôt de candidatures.
La Cena (Commission électorale nationale autonome) a aussi connu des adaptations dans ses attributions et dans son fonctionnement. Elle centralise désormais et compile les résultats ; la procédure de révocation des commissaires pour faute grave et la dénomination de ses démembrements centraux ont été modifiés.
Le déroulement du scrutin (nombre de membres de bureaux de vote…) et son dénouement, l'article 242 relatif à l'attribution des sièges notamment, ont également connu des réajustements.
La loi 2018-23 portant Charte des partis politiques quant à elle, semble moins équivoque. Elle fixe les principes généraux qui fondent l'animation des partis politiques ; dispose de la création, de l'organisation et du fonctionnement des partis politiques ; établit les outils d'animation politique tels que les médias et les écoles des partis ; prescrit des sanctions en cas de violation de ces règles. « On retiendra pour l'essentiel qu'elle instaure un contentieux administratif de la création, vise à renforcer les partis d'envergure nationale et pose les règles de leur financement public ou privé », a précisé Joseph
Djogbénou dans sa communication.
Ce séminaire de réflexion connaît la participation des sages et des assistants juridiques de la Cour constitutionnelle, des conseillers de la Cour suprême, des membres de la Cena, des représentants de l'Agence nationale de traitement (Ant), des experts et spécialistes de questions électorale et autres.
F. A. A.

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La liste des journaux officiellement reconnus

Fri, 01/25/2019 - 13:31

Au terme des travaux de la 2ème session ordinaire de l'année 2018 de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac), 96 journaux dont 76 quotidiens, 12 hebdomadaires, 02 bihebdomadaires, 02 mensuels et 02 bimensuels disposent d'une existence légale et peuvent exercer jusqu'à nouvel ordre, faire l'objet de revue de presse ou titres sur les antennes des radiodiffusions sonores et des télévisions installées au Bénin.
La Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication invite les directeurs de publication desdits quotidiens et écrits périodiques à faire le dépôt égal conformément aux dispositions de l'article 12 de la loi organique N°92-021 du 21 août 1992 relative à la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication et de l'article 63 de la loi N°2015-07 du 20 mars 2015 portant code de l'information et de la communication en République du Bénin.

Encadré
Liste des journaux disposant d'une existence légale

78 quotidiens

Le Progrès
L'Evènement précis
La Presse du jour
Le Nouvel observateur
Le Pays émergent
Le Grand jury
L'Autre vision
Sans neuf
L'Humanité
L'Autre quotidien
Les Quatre vérités
L'Investigateur du jour
Le Devoir
La Tribune de la capitale
La Relève info
Afrique express
Le Soleil Bénin info
L'Eclaireur
Nouvelle expression
Bénin intelligent
Le Télégramme
Le Soleil levant
Le Quotidien
Les Pharaons
Le Béninois libéré
First info
L'Affiche du jour
Djakpata
Libération
L'Actualité
Le Cabirou
Palmarès
Emergence info
L'Opinion aujourd'hui
Le Matin
Le Matinal
Le Gongonneur
Le Grand matin
Nassiara
Diaspora de sabbat
L'Audace info
L'Indépendant
La Priorité
La Nouvelle génération
Le Contemporain
La Cloche
Fraternité
L'Informateur
Le Potentiel
Communal info
24 Heures au Bénin
Notre temps
L'Echiquier
La Boussole
Quotidien Nokoué
Info-plus
Le Clairon
Dynamisme info
Matin libre
L'Afrique en marche
Le Confrère de la matinée
Nord-Sud quotidien
Le Meilleur
Trait d'union
L'Evènement du jour
Le Challenge
Le Grand angle
Le Routier
La Guérite
La Dépêche
Kini-kini
Point média
L'Economiste du Bénin
Le Radar
Le Tropical
Le Nouveau citoyen

Les 12 hebdomadaires

Le Choix
Le Justicier
Le Projecteur info
La Gazette du golfe
Le Municipal
Educ'action
Le Coopérant
Le Canard de la semaine
Cartes sur tables
Le National
La Flamme des prodiges
La Voix de la lumière

02 bihebdomadaires

Le Journal de notre époque
Défi info

02 mensuels

Marche du saint esprit
Bénin couleurs

02 bimensuels
Le Perroquet
Le Label

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Des victimes de ICC-Services à la barre

Fri, 01/25/2019 - 08:45

Le procès ICC-Services démarré depuis le 17 décembre dernier est à son 24ème jour ce jeudi 24 janvier 2019. Les sachants, accusés, témoins et même victimes sont écoutés à la Cour de répression des infractions économiques (CRIET) à Porto-Novo.

C'est le procureur spécial Ulrich Togbonon qui a entamé avec les questionnaires en invitant à la barre Michel Agbonon, chef de la dernière agence de ICC-Services à Bazounkpa. Le procureur spécial est revenu sur les déclarations antérieures de Michel Agbonon. Ce dernier certifie que ce sont les carnets de Dantokpa qui sont utilisés à l'agence de Bazounkpa. L'accusé qui avait soutenu qu'aucun déposant n'a fait un placement de plus d'un million ne s'en rappelle plus. Le procureur spécial suite à ses investigations a révélé qu'à son agence à Bazounkpa précisément le 06 avril 2010, un client a déposé deux millions en deux tranches. Le chef d'agence ne s'en souvient pas du tout. Pour Me Gbaguidi, cela est bien possible puisque plusieurs années sont passées.

Inventaire des immeubles appartenant aux promoteurs

Le procureur spécial passe à un autre sujet. Ulrich Togbonon veut avoir une idée précise des codes inscrits sur des biens des responsables de ICC-Services inventoriés. Pour cet exercice, il appelle à la barre les membres de la commission d'enquête autonome ; Mohamed Saké et Barnabè Adounsiba. Ce dernier procède au déchiffrement de code. Le sigle CAEJ explique-t-il signifie la Commission autonome d'enquête judiciaire, l'initiale AK est pour désigner Akplogan.
D'après le procureur spécial, pour le patron de ICC-Services, Guy Akplogan, 10 immeubles ont été recensés. Une information que l'accusé confirme. Selon Guy Akplogan, il y a une problématique qui se pose en raison des doublons qui seraient dans les marquages. Le patron atteste que ses biens sont à Abomey-Calavi et Sèmè-Kraké. Quant aux biens de Porto-Novo, Akplogan dit n'avoir pas souvenance.
C'est le tour de Dohou Ludovic de se prononcer sur ses biens. Le directeur de ICC-Services déclare : « Je ne suis même pas sorti avec la commission » tout en soutenant qu'il n'a pas été présent lors de l'inventaire de ses biens. Interpellé sur cette déclaration, Mohamed Sakè affirme : « Il nous est arrivé à défaut pour des raisons données à la suite des dénonciations, de demander aux promoteurs propriétaires des immeubles si les biens leur appartiennent. Il est également arrivé qu'on convoque les parents proches à ses promoteurs pour leur demander si certains biens appartiennent à ces promoteurs ».
Le directeur de ICC-Services ne reconnaît qu'un seul bien à Hèdomey et un autre à Calavi. Mohamed Sakè précise que pour l'inventaire des biens du sieur Dohou sa fille a été sollicitée.
S'agissant des biens de Tégbénou, il certifie l'immeuble qui est Adjarra Tanmè, Calavi quartier Alédjo, mais pour Glo-Djigbé, c'est pour sa collectivité. La Cour l'instruit a donné les preuves de sa déclaration.
Clément Sohounou atteste qu'il a un hôtel appartenant à la Fédération ICC-Services. Il réfute les champs cités par le procureur.
Le chef d'agence de Dantokpa, Etienne Tihoundro apprend qu'il possède un immeuble à Cotonou dans la rue de la mairie.
Le procureur Togbonon avise tout individu qui se procure de ses biens placés sous mains de justice. Ces individus ne peuvent ‘'jouir de ce bien acquis''.

Confrontation autour des activités de ICC-Services

Appelé à la barre, Michel Agbonon a fait part d'une réunion au cours de laquelle, les responsables de ICC-Services ont parlé d'investissement dans les exploitations minières. Il revient sur les faits : « Au cours d'une réunion à Zoundja, le chef d'agence de Ouidah Monsieur Boko Bonaventure a posé la question (...) et le DG Ludovic Dohou avait répondu qu'ils ont des partenaires à l'extérieur avec qui ils font l'exploitation de l'or et des ressources minières », raconte-t-il.
Cette déclaration est réfutée par le DG Dohou. « Je ne me reconnais pas dans les déclarations de Michel Agbonon. Je ne lui ai jamais dit que nous avons des partenaires avec qui ont fait des exploitations pétrolières et minières », déclare-t-il.
Michel Agbonon précise qu'ils étaient tous présents le PDG Guy Akplogan, Emile Tégbénou et que c'est le DG Pamphile qui a pris la parole pour répondre. La Cour est confrontée à deux déclarations distinctes. Le DG lance : « C'est moi qui dit la vérité ». Le chef d'agence de Bazounkpa souligne : « Je ne suis pas un enfant et je ne peux pas oublier ça. Le DG peut dire qu'il a oublié mais il ne peut pas dire que c'est faux ».
« Je n'ai jamais dit ça », réplique le DG Dohou en notifiant que s'il avait pu avoir cette opportunité, il n'allait jamais s'associer à Guy Akplogan.
Etienne Tihoundro est appelé à donner son avis sur les déclarations de ses collaborateurs. « Moi, je suis surpris. On a toujours servi qu'on fait E-Gold. La Cour lui apprend que gold en français signifie ‘'or''. Pour Tihoundro, il peut bien y avoir une activité de placement en ligne pour les sociétés d'exploitation d'or et de pétrole.
Emile Tégbénou affirme qu'il n'a jamais entendu parler de placement. « J'ai participé à plusieurs réunions de la fédération. D'ailleurs, nous n'avons pas de l'or au Bénin et je ne sais pas qui va me parler d'exploitation de pétrole et je vais le croire. Tout ce qu'on dit maintenant est une surprise pour moi », a-t-il déclaré tout en signalant que les réunions de ICC-Services tournent autour des difficultés rencontrées dans les agences et l'évolution des activités.
Le patron certifie que Tégbénou n'a jamais posé de question pour savoir ce qu'il fait dans le but d'assurer les intérêts des déposants.

Seth Akplogan se présente à la Cour sans documents

Alors que la Cour attendait les documents prouvant les allégations de l'ancien régisseur central au ministère des finances au moment des faits, Seth Akplogan, est venu à la barre sans documents. Ses premières démarches explique-t-il étaient d'interroger un logiciel de la direction du budget pour obtenir les mandats de paiement. Pour ce qui concerne les pièces comptables, il a confié que le secrétaire général du ministère lui a demandé de respecter la procédure en formulant une demande pour avoir accès aux archives.
Toutefois, il a apporté des documents qui retracent l'origine des fonds ayant servi à alimenter les différents comités. Ces documents renseignant sur les montants permettent aussi d'identifier les lignes de crédit budgétaire ayant permis de mettre ces ressources à sa disposition.

Hermann Mèton, victime de ICC-Services

La CRIET ayant entamé ce procès depuis le 17 janvier 2019, invite pour la première fois des victimes de ICC-Services à la barre. Hermann Mèton, premier sur la liste des victimes confie qu'il a placé au début 150.000 FCFA en 2009 à l'agence de ICC-Services de Dédokpo à Akpakpa. Ce placement signale-t-il était un essai. Trois mois après, il a perçu ses intérêts de 60.000 FCFA. En janvier 2010, la victime a déposé 600.000 FCFA.
Pour Hermann Mèton, s'il y avait eu des séances de sensibilisation beaucoup vont s'abstenir. « Ce qui a plus poussé beaucoup de déposants à faire confiance à ICC- Services, c'est quand les promoteurs ont été reçus par le président de la République d'alors le Dr Boni Yayi. A partir de ce moment, nous nous sommes dits qu'ils ne sont pas dans le faux », a-t-il avoué. La victime a également donné comme argument les œuvres sociales que faisaient les promoteurs, lesquelles étaient diffusées sur les chaînes de télévisions. Le sieur Mèton mentionne avoir perdu 690.000 FCFA en plaçant de l'argent à ICC-Services.
Hermann Mèton avoue qu'à l'époque, il ne s'était pas intéressé au contenu du contrat. L'essentiel était de placer l'argent et de percevoir des intérêts. Parlant toujours des raisons de son acte, il souligne : « On a même entendu qu'une première dame serait en collaboration avec eux dans le but de soulager les difficultés de la population ». Ayant quitté le transit pour d'autres activités, Hermann Mèton confie à la Cour que ce n'était pas du tout la recherche de la facilité qui l'a amenée a placé de l'argent à ICC-Services. « Il n'y a pas d'argent facile », a-t-il notifié. Mèton a reconnu avoir été dupé le jour où il est parti retirer ses intérêts sans succès. « Depuis que l'affaire a éclaté l'ONG JAS qui devrait nous aider à rentrer en possession de ces fonds a disparu », précise la victime à la Cour.

Une ONG pour assurer les arrières de ICC-Services

Jeunesse Active Solidarité (JAS), est une ONG qui devrait se substituer à ICC-Services en cas de problème. Cette ONG n'a procédé à aucune action à l'endroit des victimes. Interpellé sur le sujet, Ludovic Dohou en qualité de DG ne connaît pas grand-chose de cette ONG. « Elle fait des transactions internationales », énonce-t-il. Le DG aurait vu ce contrat d'assurance d'ONG qui serait implantée en France. Le sieur Dohou prétend ne jamais avoir évoqué ce sujet parce qu'il n'a pas été interrogé sur cela.
En ce qui concerne le remboursement des victimes, le DG Pamphile Dohou déclare que c'est la faute du comité de suivi. Selon lui, si la présidente du comité de suivi n'avait pas rejeté le plan de remboursement, les victimes seraient remboursées. Ce plan de remboursement serait rédigé uniquement par Guy Akplogan.
Etienne Tihoundro, directeur financier de ICC-Services ignore également l'existence d'un contrat avec l'ONG JAS.
Pour sa part, le patron de SNAB dit avoir connaissance de cette ONG. Il a affirmé que c'est Jean-Marc Akplogan qui lui a donné des informations par rapport aux attributions de la structure.
La Cour demande de faire venir Guy Akplogan qui était entre temps à l'isolement. Le patron de ICC-Services doit se prononcer sur les relations de la structure et l'ONG JAS. « En termes d'engagement, on avait un contrat avec l'ONG JAS », indique-t-il. Akplogan informe la Cour que cette ONG n'est pas la seule avec laquelle, ICC-Services a fait un contrat. Aux dires du patron ICC-Services, l'ONG serait dirigée par son frère Jean Marc Akplogan. « On versait 5% de chaque dépôt à JAS pour pouvoir assurer les arrières en cas de crise », explique-t-il à la Cour. Akplogan ajoute que l'ONG devrait aider ICC-Services à payer le nominal plus un taux de 1,2% aux clients au cas où il y aurait un problème. Le promoteur ICC-Services indique que l'ONG est située à Djidjè. Une information qui vient contredire les propos du DG Dohou. « J'étais troublé », se justifie Ludovic Dohou. Cette variation amène la Cour a affirmé que les accusés font économie de vérité.
Le patron de SNAB Tégbénou dit aussi avoir eu connaissance de cette ONG. Il a affirmé que c'est Jean-Marc Akplogan qui lui a donné des informations par rapport aux attributions de l'ONG. Tégbénou n'en savait rien du contrat.
Le PDG est donc le seul à faire le contrat. « J'ai conduit seul la barque parce que je ne voulais pas qu'il y ait des dérives », notifie Guy Akplogan.

Mèton jette le tort sur les cadres du gouvernement d'alors

Me Quenum revient sur les raisons qui ont motivé Hermann Mèton, victime de ICC-Services à placer ses fonds dans la structure. « On a vu le ministre de l'intérieur s'acoquiner avec les responsables de ces structures », soutient la victime. Il cite aussi les docteurs en économie du gouvernement d'alors. Me Quenum lui demande si ‘'les ministres ont tirés sa main ‘' pour déposer de l'argent à ICC-Services. « En dehors du fait de les voir avec eux, ils n'ont pas dit que l'activité n'était pas bonne », a-t-il souligné en ajoutant qu'un magistrat aurait aussi déposé de l'argent à ICC-Services.
A la reprise de l'audience aux environs de 14 heures, Hermann Mèton admet qu'il n'a pas pris la responsabilité de rentrer en contact avec l'un des responsables de la structure enfin de s'assurer de la licéité ou non des activités de ICC-Services. « Je ne parlerai pas d'erreur de ma part mais je dirai que nous n'avons pas pris suffisamment de précaution pour éviter les désagréments que nous vivons aujourd'hui », avoue-t-il à la Cour.
Pour le moment, Méton dit ne pas pouvoir parler d'escroquerie parce que jusque-là, il n'a pas compris pourquoi les responsables de ICC-Services n'ont pas payé ses intérêts et le nominal.
La Cour demande à la victime à rentrer en possession de ses contrats et livrets. Le sieur Mèton informe la Cour qu'il n'a obtenu qu'un reçu lors de son inscription. « Pour les 150.000 FCFA, le reçu est à part. Pareil pour les 600.000 FCFA. On ne m'a pas fait de contrat mais un reçu sur lequel c'est écrit Costa », renseigne-t-il.
Ludovic Dohou annonce : « Je ne sais pas pourquoi Monsieur Mèton n'a pas demandé de contrat (...) sans contrat il ne pouvait pas prendre d'intérêt ». Toutefois, les responsables de ICC-Services ont reconnu le reçu du sieur Mèton.
Pour Me Gbaguidi, la présidente du comité de suivi a dit qu'il y a eu des infiltrations et donc le sieur Mèton en fait partie. Cette opinion est rejetée par la Cour dans la mesure où les responsables de ICC-Services ont reconnu le reçu de la victime.

Polémique autour des codes inscrits sur les carnets

Se confrontant à d'autres carnets Me Gustave Cassa cherche à savoir à quoi correspondent les codes inscrits sur lesdits documents. Tégbénou déclare qu'il n'a plus souvenance du code du premier client. Les débats deviennent vifs, ce qui a conduit à une suspension.
A la reprise, Me Claude-Alapini, avocat du pasteur Justin Dimon s'est constitué pour le patron de ICC-Services Akplogan. Le procureur spécial veut savoir les raisons qui justifient son acte. Me Orounla s'inquiète qu'il y ait un conflit d'intérêt. Pour Me Gbaguidi ce n'est pas son confrère qui doit porter ce jugement. La tension remonte. La Cour ayant invité entre temps une autre victime à la barre suspend l'audience. Elle est prévue pour reprendre ce vendredi 25 janvier 2019.

Akpédjé AYOSSO

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Le PRD lance un appel à candidature à ses militants

Thu, 01/24/2019 - 23:27

A travers une lettre circulaire rendue publique, le 22 janvier 2019, dont l'objet porte sur les prochaines élections, le secrétaire général du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) invite tous les militants et sympathisants désireux de prendre part aux élections législatives du 28 avril prochain, à constituer leur dossier de candidature. Falilou Akadiri appelle à ce que lesdits dossiers de candidature soient déposer au secrétariat général du parti. Le délai de rigueur pour la soumission est le 12 février prochain.
Le PRD entend offrir à tous ses membres et sympathisants, une égalité de chance de participation à cette élection.

Lire le communiqué du PRD

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Une convention est signée entre MCA-BÉNIN-II et Mairie de Cotonou

Thu, 01/24/2019 - 13:50

Le Maire de Cotonou Isidore Gnonlonfoun et le Coordonnateur National de Millenium Challenge Account-Bénin II (MCA-BÉNIN-II) M. Gabriel Dégbégni ont procédé, mardi dernier, à la signature d'un accord.
L'objectif de cette convention qui relie les deux structures est de mettre à la disposition des populations une énergie de qualité, efficace et fiable pour réduire le déficit énergétique dans la ville.
La cérémonie s'est déroulée dans la salle de conférence de l'hôtel de ville en présence des autorités municipales et des responsables du Millennium Challenge Corporation (MCC).
C'est après la décision de la session du 9 octobre 2019 que le Conseil municipal a autorisé le Maire pour la mise à disposition du MCA-Bénin-II, des sites nécessaires à la réalisation des différents projets contenus dans ladite convention d'accord. Ainsi, les deux sites prévus dans les 3ème et 12ème arrondissements de Cotonou seront destinés à la construction de centrales solaires.
Cette convention vient définir clairement les obligations qui incombent aux diverses parties dans le cadre de la mise en œuvre de ces infrastructures.
Ce projet permet de positionner la ville de Cotonou comme celle de la promotion des énergies renouvelables.
Le coordonnateur a décrit les exigences de l'accord de don signé entre le gouvernement des Etats-Unis et le Bénin tout en mettant l'accent sur les défis multiples à relever.
Le Maire Gnonlonfoun s'est dit heureux du choix de sa commune pour bénéficier des installations au profit des populations qui verront leurs conditions s'améliorer dans quelques jours.
Ce projet permet à la ville d'amorcer une nouvelle ère dans la mise en œuvre de la politique énergétique au Bénin.
Le maire de Cotonou a remercié les gouvernements américain et béninois et leurs bras opérationnels qui sont le Millenium Challenge Corporation (MCC) et le Millenium Challenge Account (MCA) pour avoir mis le doigt sur un problème crucial de développement : l'énergie qui constitue un intrant de première importance sans lequel rien n'est possible. Il s'engage à relever les défis y afférents.
Ce deuxième compact permet d'accroître la disponibilité de l'énergie et juguler dans une large mesure les problèmes liés à la continuité de l'énergie électrique.
G.A.

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07 nouveaux membres dans l'Ordre des géomètres-experts

Thu, 01/24/2019 - 13:45

07 géomètres-experts ont prêté serment, ce mercredi 23 janvier 2019, au tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Il s'agit de ATOKE Sena Mahutin Fred A. J.,
BONI T. Arsène Ephrem,
de SOUZA Médard Julien Charlemagne, HOUMBIE Romaric, HOUSSOU Kodoum E. Ella épouse SOGLO, OROBIYI Charlotte épouse HOUMBIE et YESSOUFOU Moukadamou Joslin.
La cérémonie de prestation de serment des nouveaux géomètres experts marque également leur entrée dans l'Ordre des géomètres experts du Bénin. Au cours de cette cérémonie, ils se sont engagés à respecter les principes essentiels de la profession conformément au décret n°91-49 du 29 mars 1991, publié au N°118-07 du 01/04/2007 du Journal Officiel.
La prestation de serment des nouveaux membres porte à 76, le nombre de géomètres-experts au Bénin. Dans le rang des nouveaux adhérents, deux 02 dames représentent la gent féminine portant ainsi à trois (03), le nombre de femmes au sein de l'Ordre.
La cérémonie de prestation de serment intervient au terme d'un processus de 5 ans en moyenne après l'obtention d'un diplôme d'ingénieur. Après cette étape, un arrêté pris par le ministre du cadre de vie et du développement durable, le 18 décembre 2018, les admet à exercer en qualité de “géomètre expert agréé ”.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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Le Procureur Mètonou met en place la brigade tripartite

Thu, 01/24/2019 - 13:03

Le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Première Classe de Cotonou, Mario Mètonou a organisé, ce mercredi 23 janvier 2019, une séance de travail avec le maire de Cotonou et les Polices municipale et républicaine. L'objectif est de renforcer la veille en matière de lutte contre la corruption dans la capitale économique.
Sa détermination n'est plus à démontrer. L'assainissement de la ville de Cotonou devient une préoccupation pour le procureur de la République. Après les premières actions et plusieurs interpellations, Mario Mètonou veille au grain. Il entend mettre à sa disposition tous les moyens pour arriver à bout de sa mission.
Le Procureur de République près le Tribunal de Première Instance de Première Classe de Cotonou avec le maire de la ville et les différents acteurs impliqués dans la lutte contre la pollution sur son territoire de compétence ont échangé pour prendre de nouvelles résolutions dans cette bataille.
Le maire Isidore Gnonlonfoun et certains de ses collaborateurs, le directeur de la Police municipale, le Commissaire central de Cotonou et le Commandant de la Brigade de Protection du Littoral, ont tous répondu présents à l'appel du procureur.
Mario Mètonou a examiné avec les différentes personnalités, les nombreux aspects relatifs à l'environnement et plus particulièrement la situation d'insalubrité qui sévit dans la ville de Cotonou. Suite au constat de ce qu'après les premières poursuites une accalmie a été observée dans les atteintes à l'environnement, le procureur et le maire ont relevé que depuis quelques temps, les actes d'incivisme ont repris de plus belle.
Les différents chefs d'unité ont reçu des instructions fermes de la part du procureur pour renforcer le travail surtout la veille.
Une brigade tripartite (Police républicaine, Brigade de la protection du Littoral et Police municipale) a été installée au cours de la séance. Cette brigade se chargera de la veille permanente dans la ville. Avec ce dispositif, le procureur passe à la vitesse supérieure avec les mesures répressives conformément textes en vigueur sur l'environnement. Le procureur a également fait cas de la lutte contre la pollution sonore et les différentes formes de vandalisme que subissent les infrastructures routières dans la ville du fait de l'incivisme de certains usagers notamment les conducteurs de gros-porteurs. Cette séance de travail s'est déroulée en présence des substituts du procureur.

G.A.

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Jacques Ayadji engagé pour la bonne exécution des travaux

Thu, 01/24/2019 - 00:38

Le directeur général des infrastructures Jacques AYADJI a conduit, ce mercredi, une délégation dans l'Ouémé pour suivre l'évolution des travaux de construction de la route sur le tronçon Porto-Novo- Pobè -Ouinhi.
Le gouvernement s'investir dans la réalisation des infrastructures. C'est dans ce cadre que le directeur général des infrastructures était à la tête d'une délégation est allé constater l'évolution des travaux du chantier Porto-Novo- Pobè -Ouinhi.
La délégation s'est réjouie de l'évolution des travaux. Jacques AYADJI n'a manqué de dire son satisfécit quant à l'expertise affichée de l'entreprise Ofmas qui conduit les travaux.
La politique de faire la promotion des entreprises locales s'avère indispensable au regard des résultats de l'entreprise en charge des travaux.
Après ce constat, la délégation s'est rendue sur le chantier de revêtement de la route Porto-Novo - Avrankou, confié à l'entreprise Adeoti. Sur ce chantier, Jacques AYADJI et sa délégation sont un peu déçus puisque seulement 16% des travaux ont été exécutés contre 60 % de consommation de délai. Les travaux sont conduits par une entreprise étrangère. Face à la situation, le directeur général des infrastructures a ordonné le retrait de ladite entreprise jusqu'à nouvel ordre.
Le gouvernement reste attaché à la bonne exécution de tous les chantiers en cours.
G.A.

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Alain Hinkatin , nommé administrateur provisoire à la Ccib

Thu, 01/24/2019 - 00:26

Sur proposition du ministre du commerce et de l'industrie, Serge Ahissou, Alain Hinkatin a été nommé en conseil des ministres ce mercredi 23 janvier 2019, administrateur provisoire à la Chambre du commerce et d'industrie du Bénin (Ccib) en vue de conduire les élections consulaires.
Selon certaines sources, le mandat des organes dirigeants de la Ccib vient à termes ce jeudi 24 janvier 2019, à 00h.
Pour éviter le vide juridique, le Conseil des ministres a décidé de mettre sur pied une administration provisoire afin de finaliser pendant une phase transitoire, les réformes statutaires et faire tenir les élections conformément aux nouveaux textes qui seront adoptés.
Le choix a été porté sur le sieur Alain Hinkatin comme administrateur provisoire de la Ccib pour la gestion des affaires courantes.
F. A. A.

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Le pasteur Dimon accuse Boni Yayi d'être responsable du scandale

Thu, 01/24/2019 - 00:21

Les dépositions dans le cadre du procès ICC-Services se sont poursuivies, ce mercredi 23 janvier 2019, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à Porto-Novo.
Le 23ème jour d'audience a débuté avec à la barre Yannick Lègba, commissaire principal de police. Le sachant étant venu à la barre en tenue de travail, la Cour lui a demandé de se délester des attributs de son corps de profession. Yannick Lègba a affirmé qu'il a été désigné au moment des faits par la direction générale de la police nationale en qualité de statisticien pour donner un avis technique sur la base des données découlant du recensement réalisé par l'INSAE. « J'ai eu aussi à les aider à faire une simulation de paiement », ajoute Lègba. Dans la base de données qui a été mise à ma disposition, explique le commissaire, j'ai eu à sortir le solde des déposants qui a été positif et également négatif. Selon lui, le montant de 72 milliards FCFA est un chiffre qui provient de l'INSAE. « Je n'ai jamais eu de contact avec l'INSAE et je puis dire à la Cour que c'est bien l'INSAE qui a fait l'apurement et qui a envoyé la base de données finales », a-t-il clarifié.
La Cour cherche à savoir quels sont les motifs qui lui permettent d'affirmer que c'est l'INSAE qui a procédé à l'apurement. Le commissaire a énoncé que la base de données brute qui lui a été donnée la première fois était inexploitable parce qu'il avait des codes. Il a donc demandé à l'INSAE de procéder à l'apurement.
Yannick Lègba dans l'exercice de sa mission n'a jamais eu de contact avec la Direction de l'organisation et de l'informatique du ministère des finances. « La base de données m'a été remise par le comité de suivi et j'ai travaillé avec les membres du comité de suivi », a-t-il souligné.
Suite aux nombreuses questions des avocats, le commissaire est amené à expliquer clairement à la Cour comment il a procédé à ses calculs. Il explique : « Mon avis technique a consisté à faire la somme des soldes. La somme des soldes positifs a donné 68 milliards FCFA, celle des soldes négatifs a donné 4 milliards FCFA et la somme des soldes nuls a donné 0 FCFA ». Yannick Lègba pour faire son travail a indiqué à la Cour qu'il a utilisé un logiciel connu de tous les statisticiens. « Dans la base de données, il y avait les variables et les colonnes. Nous avons les noms, les prénoms et les montants déposés », précise-t-il. Le sachant indique que l'INSAE dispose de toutes les compétences pour faire le travail qu'il a eu à faire.
Yannick Lègba signale qu'au terme de son travail, il a fait une copie au collaborateur de la présidente du comité de suivi. « Je n'ai pas gardé copie et je n'ai pas non plus donné copie à mon DGPN puisqu'il fait partie du comité de suivi », a-t-il mentionné tout en ajoutant que les collaborateurs de Mme Lawson qui sont restés avec lui n'ont fait aucun travail technique. Ils n'étaient que des intermédiaires avec la présidente du comité de suivi.
Tout au long de sa déposition, la Cour n'a obtenu d'autres explications que celles d'un avis technique qu'il a donné sur la base des éléments d'informations fournies par l'INSAE.

Michel Agbonon, de stagiaire à Chef d'agence de ICC-Services

Poursuivi au même titre que les responsables de ICC-Services pour association de malfaiteurs et escroquerie, Michel Agbonon est passé de stagiaire à l'agence de Lokossa à chef d'agence provisoire de la structure à Bazounkpa. L'accusé qui a travaillé sous Etienne Tihoundro, directeur financier de ICC-Services, a dirigé l'agence juste 03 mois avant l'éclatement du scandale.
Il a confié qu'à son agence, les clients n'ont pas encore commencé à percevoir les intérêts avant l'éclatement de la crise. A l'entame de sa direction à l'agence de Bazounkpa, il faisait le compte rendu à Etienne Tinhoundro jusqu' au moment où ce dernier l'a instruit de le faire dorénavant à la fédération.
L'accusé est amené à se prononcer sur le mécanisme de fonctionnement. « Quand je prends par exemple la formule COSTA, quand le client dépose 150.000 FCFA, il revient 3 mois après pour prendre 60.000 FCFA comme intérêts », a-t-il expliqué.
Le chef d'agence de Bazounkpa renseigne qu'à un moment donné les clients ont commencé par demander lorsqu'il était à Lokossa comment ils font pour payer ces intérêts mirobolants. « On a demandé aux patrons et ils nous ont dit qu'ils sont en partenariat avec les industries pétrolières et minières et une fois de retour à l'agence c'est ce qu'on servait aux clients », a notifié Michel Agbonon.
S'agissant des autres activités de ICC-Services, il dévoile à la Cour que c'est au cours du procès qu'il a appris beaucoup de choses. « Les activités citées par nos patrons au cours du procès m'ont été étrangères », a-t-il mentionné.
Au sujet de la lettre transmise au PDG à l'issue d'une réunion avec les responsables d'agences ICC-Services, Michel Agbonon raconte : « Un jour, Etienne Tihoundro nous a convoqués chez lui et a dit que ces derniers moments quand les clients viennent c'est pour retirer leurs intérêts et le nominal au point où il n'a plus d'argent mais qu'il tente de joindre le PDG en vain. Ce jour, il nous a suggérés de rédiger une lettre qu'on ira déposer au PDG et le contenu était d'exiger au PDG de payer nos clients faute de quoi on va porter plainte contre lui ». Il a certifié que la lettre a été déposée à la fédération.
L'accusé a précisé à la Cour que le montant total collecté au niveau de son agence était de 56.070.000 FCFA. Du mois d'avril 2010 jusqu'au 15 juin, il a fait le point à Étienne Tihoundro. Michel Agbonon a fait un point d'environ 43 millions FCFA au directeur financier de ICC-Services et le reste à la fédération.

ICC-Services me reste devoir 2 mois de salaire

Déposant à la barre, Michel Agbonon précise qu'au début en tant que stagiaire, il gagnait 25.000 FCFA. « Je me suis marié en 2008 et quand on m'a nommé chef d'agence à Bazounkpa, on m'a fixé un salaire de 80.000 FCFA, ce que j'ai reçu une seule fois », témoigne-t-il en ajoutant que ICC-Services lui reste devoir 02 mois de salaire.
L'accusé travaillant à ICC-Services a aussi placé une somme de 120.000 FCFA à l'agence de Dantokpa. Il en a pris certains et reconduit d'autres. Quant au nominal, le sieur Agbonon ne l'a pas repris avant l'éclatement de la crise.
S'agissant des carnets, il déclare : « Je rappelle que quand je faisais le point à Etienne Tihoundro, c'est des carnets que je délivrais aux clients mais quand la fédération a pris la main, ce sont des contrats qu'on donnait mais signés par Pamphile Dohou ».
Le procureur spécial lui demande s'il est possible selon lui d'avoir 45 000 FCFA avec un fonds de commerce de 120 000 FCFA. « Moi, si je me bats, je peux avoir ce bénéfice. Je ne parle pas de ICC-Services. Je parle de moi », a-t-il répondu.
Poursuivi pour escroquerie, Michel Agbonon regrette son passage à ICC-Services. « Je n'ai jamais travaillé quelque part dans ma vie et c'est la première fois que je l'ai fait et voilà là où ça me conduit. Je ne vais jamais travailler pour quelqu'un dans ma vie et s'il faut vendre de l'eau pour vivre je vais le faire », se désole-t-il. L'accusé a signalé qu'il n'a pas eu le soutien de ses patrons pendant tout son séjour à la prison.
Interrogé sur ses biens, Michel Agbonon signale qu'il n'a ni compte en banque, ni maison. Il a fait l'achat de sa moto avec l'aide de sa sœur. L'accusé mentionne à la Cour qu'il n'a jamais reconnu les faits qui lui sont reprochés. « C'est arrivé en prison qu'on m'a lu mon mandat de dépôt et qu'on m'a expliqué ce qui est écrit sur ça », a-t-il révélé.
Me Affougnon veut savoir les moyens utilisés dans son agence pour attirer les déposants. Michel Agbonon témoigne : « Tout le monde connaissait ICC-Services avant l'ouverture de l'agence de Bazounkpa. On ne leur disait rien avant qu'ils ne viennent déposer eux-mêmes leurs sous ».
La somme de 120 000 FCFA qu'il a placée dans ICC-Services est issue de ses petites économies de commerce.
En ce qui concerne le poison d'Avril, il a souligné l'avoir su au cours de l'assise de 2017. « Moi je pense que c'est l'arrestation de mes patrons qui a occasionné les problèmes qu'a connu ICC-Services », soutient Michel Agbonon. Ne sachant rien de la provenance de son salaire, la Cour lui notifie qu'il peut être poursuivi puisqu'il s'agit des fonds d'origine criminelle.
L'accusé ignore le nombre d'agences de ICC-Services mais atteste que c'est celle de Bazounkpa la dernière. « Tous les autres chefs d'agence ont été libérés et je ne sais pas pourquoi je suis toujours en prison. Parfois, je me dis que c'est parce que je n'ai personne que je suis toujours en prison », se désole-t-il.
Pour lui, si on lui reproche l'exercice illégal d'activités de microfinance, « on peut le reprocher également aux déposants ».
Au niveau de son agence, les dépôts tournent autour de 150.000 FCFA et 400.000 FCFA.

Un conseiller spirituel de Boni Yayi à la barre

Justin Dimon, pasteur sur lequel pèse des soupçons de recel de produits d'escroquerie et association de malfaiteurs était conseiller spirituel de Boni Yayi au moment des faits. N'ayant pas d'avocat, Hervé Gbaguidi s'est constitué pour défendre ses intérêts.
« Ce qu'on me reproche, c'est ce qu'on m'a collé pour m'envoyer en prison et l'auteur principal est le Président Boni Yayi. Je l'ai dit compte tenu des faits », tels sont les premiers mots du pasteur Dimon.
La Cour le sollicite alors a fait part de ces faits. Il raconte : « Un jour j'étais là quand le major d'homme du président Boni Yayi, Désiré Koutchoni m'a appelé et m'a demandé si j'ai appris ce qui s'est passé et j'ai dit non. Il m'a dit que la maison brûle et qu'on voulait déposer le cousin du président Abou Salomon Yayi et une autre personne. Et je lui ai demandé pourquoi il me dit ça ? »
Après cela, il a reçu l'appel du cousin Abou Yayi au terme duquel le président a demandé qu'ils aillent faire une déposition au commissariat central et avoué tout sur ICC-Services. Une fois au commissariat, le pasteur leur a souligné qu'il ne connaît rien de ICC-Services.
La Cour recadre le débat et lui demande de justifier son accusation. « C'est le Président Boni Yayi qui m'a collé cette affaire et qui m'a jeté en prison parce qu'il est juge, procureur et tout à la fois. Le commissaire m'a dit que Boni Yayi a demandé qu'on me dépose », a-t-il avancé. Le jour de son placement sous mandat dépôt il affirme que le procureur est allé voir le président à l'aéroport et il leur a donné l'instruction. « Ce jour, le ciel a pleuré et il y a eu une grande pluie. Le ciel a pleuré pour moi », déclare-t-il à la Cour.

Le pasteur Dimon souligne qu'une fois devant le juge du premier cabinet, on l'a contraint a signé un papier sans avoir lu le contenu. « J'ai donc signé et on m'a jeté en prison. C'est pourquoi j'ai dit que c'est le président Boni Yayi qui a été commissaire, procureur et juge à la fois », informe-t-il.

Le pasteur Dimon prétend porter plainte contre Boni Yayi

Selon les explications de l'accusé, sa mission était de porter à la connaissance des présidents les révélations qui lui parviennent. Le pasteur Dimon a dévoilé à la Cour que Dieu lui a donné un don permettant de voir tout ce qui va se passer dans le futur.
Par exemple, renseigne-t-il le crash d'avion qu'il y a eu au temps de Kérékou, j'ai eu le message et je lui ai révélé cela mais il ne m'avait pas cru. « Et quand ça s'est produit, il m'a dit qu'il va toujours m'écouter », rapporte le pasteur Dimon.
Devant la Cour, l'accusé lance : « Aujourd'hui, je porte plainte contre lui (Boni Yayi, ndrl) et je lui demande de venir dire ce qu'il me reproche pour que je me retrouve 3 fois en prison ».
Aussi, grâce à son don, soutient-il, Dieu a-t-il révélé au pasteur que la CRIET est une juridiction qui vient de Dieu››. Selon lui, la CRIET « est venue rétablir la juridiction que le Président Boni Yayi a enfouie sous la mer ».
Des informations reçues en prison, il a su que c'est le garde-corps rapproché de Boni Yayi au nom de Bachirou qui a inventé des choses sur lui dans le but qu'il soit envoyé en prison. Ce dernier a-t-il notifié à la Cour avait une dent contre lui.

Le pasteur Dimon avait connaissance de ICC-Services

La Cour veut bien savoir si l'homme de Dieu avait connaissance de ICC-Services. L'accusé avoue qu'il a entendu parler de ICC en 2008 lorsque ses fidèles sont venus lui demander de conseil avant d'y adhérer. Après explications du fonctionnement de ICC-Services, il leur a refusé cela sous prétexte que Dieu n'aime pas la facilité.
L'accusé persiste et soutient que c'est l'ex président Boni Yayi qui est responsable de la situation actuelle. Il estime que Yayi « ne peut pas avoir tous ces agents de renseignements sans être informé de ça ». « Je pense aussi que les déposants sont également responsables parce que c'est la recherche du gain facile qui les a poussés à ça », ajoute le pasteur Dimon. Ce dernier renseigne la Cour qu'il avait vu venir le danger. Le serviteur de Dieu développe : « Je me suis dépêché d'aller à une montagne de 3 jours pour expliquer la révélation en 2010. Dès mon retour, j'ai appelé le majordome de Boni Yayi pour lui dire que j'ai des choses à révéler au préalable. Trois jours après ma révélation, je me suis retrouvé en prison pour le compte de cette affaire ».
Pasteur Dimon ne connaissait ni Guy Akplogan ni Pamphile Dohou avant de les rencontrer en prison. L'accusé a également signalé qu'il ne participait à aucune des séances de prières qui s'organisaient au domicile du président Boni Yayi.
D'après le pasteur, la période où se passait la chose était celle des élections et « l'ex président voulait livrer les gens pour que lui ne soit pas livré ».
En ce qui concerne les 50 millions FCFA que Emile Tégbénou leur donnait pour le projet de mobilisation des femmes chrétiennes pour des fins politiques, il a dévoilé que ce n'est pas l'idée de Abou Yayi mais plutôt du pasteur André Tinkpon. Ce dernier aurait instruit sa femme d'en parler au chef de l'Etat. « Pour ce projet, il prenait de l'argent chez Boni Yayi et en même temps chez Emile Tégbénou », ajoute-t-il en précisant qu'il l'a appris de la bouche de Abou Salomon Yayi. Ce comportement du pasteur André Tinkpon ne lui plaisait pas vu qu'il est un serviteur de Dieu.
« Je n'ai aucune relation avec ICC-Services. J'attends l'arrivée de Boni YAayi devant cette Cour pour savoir pourquoi il s'en prend à moi. C'est compte tenu de l'onction que je porte que je suis venu ici pour que lumière soit faite sur ma responsabilité dans cette affaire. Je ne peux pas fuir la justice de mon pays en tant que serviteur de Dieu », rappelle-t-il à la Cour.

Les libéralités reçues par le pasteur Dimon,
Conseiller spirituel de Emile Tégbénou.
Le pasteur Dimon a reçu plusieurs libéralités du patron de SNAB dont un véhicule et une somme de 10 millions de FCFA. Le premier jour de leur rencontre Tégbénou lui a donné une enveloppe de 1 million pour la carburation.
Dans ses dépositions, le pasteur Dimon a admis avoir reçu ses libéralités. Le conseiller spirituel a notifié qu'il a déposé le véhicule au commissariat une fois avoir su que Emile Tégbénou est membre de ICC-Services. Quant au 10 millions de FCFA, la somme a contribué à porter une aide aux sinistrés d'un village.

Emile Tégbénou à la barre

Le patron de SNAB doit se prononcer sur les déclarations du pasteur Dimon. Il signale que le serviteur de Dieu est son ami, et à la fois son conseiller spirituel. « Justin Dimon ne m'a pas grugé », a indiqué Tégbénou. Il poursuit :« C'est moi-même qui lui ai donné les libéralités de ma propre volonté. Les pasteurs à qui j'ai fait les libéralités en dehors de Justin Dimon sont : le pasteur Sogbossi et le pasteur André Tinkpon ».
S'agissant de son financement aux femmes chrétiennes, il atteste que c'est le président de la République Yayi qui lui a envoyé son beau-fils le pasteur André Tinkpon et sa femme. « Ce sont eux qui ont tracé les programmes de mobilisation des femmes chrétiennes avec moi. C'est également eux-mêmes qui m'ont dit que le président les a envoyés vers moi », a-t-il expliqué à la Cour.
Tégbénou a signalé qu'à l'assise de 2016, il a dit au juge que le pasteur Justin Dimon ne connaissait rien de ICC-Services. « J'ai même eu à dire que les 10 millions que je lui ai donné ne provient pas de ICC- Services. On ne s'est vu seulement en prison, même au commissariat je l'ai vu et j'étais étonné. Comme il s'agit de ceux qui ont bénéficié des libéralités de moi, j'attends que la Cour fasse une décentralisation des faits », a confié le promoteur de ICC-Services.

Le point des avoirs de ICC-Services

Iréné Acrombressi, actuel Agent judiciaire du trésor est appelé à faire le point des avoirs disponibles au trésor. Il indique que le compte est domicilié depuis 2010 et apparaît ans les livres du trésor public. « Après notre demande au directeur du trésor, il nous a répondu qu'il s'agit du solde des mouvements effectués jusqu'au 17 janvier 2019. Il a également mentionné que le dernier mouvement effectué sur ce compte est intervenu depuis 2016.
Le compte est intitulé : fonds affaires placement d'argent B et le solde est 684 millions de FCFA. À la question de savoir si les fonds sont destinés à ICC-Services seule, rapporte l'AJT, il nous a répondu qu'il ne peut pas se prononcer et que seul le signataire de ce compte peut le dire.
Selon lui, pour savoir à qui le montant est destiné, on peut se référer au montant inscrit dans le rapport déposé par le comité de suivi. Le solde initial de ce compte est de 1.500.000 FCFA et le dépôt est fait par un certain Bio Djibril. La Cour l'a invité à faire des investigations supplémentaires.
La suite du procès est prévue pour ce jeudi 23 janvier 2018.
Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Le Pib du Bénin estimé à 6,3% en 2019 (BAD)

Wed, 01/23/2019 - 20:46

L'économie béninoise se porte bien. C'est ce que révèle un rapport de la Banque africaine de développement (BAD) publié la semaine écoulée. Selon ce rapport qui retrace les perspectives économiques en Afrique pour les années 2019 et 2020, les prévisions de croissance économique pour le Bénin sont globalement bonnes nonobstant la vulnérabilité du pays aux chocs extérieurs.
Pour l'édition 2019, la BAD a pris en compte dans son rapport, trois domaines. Il s'agit des performances et les perspectives macroéconomiques de l'Afrique ; l'emploi, la croissance et le dynamisme des entreprises ; et enfin les mesures d'intégration en faveur de la prospérité économique de l'Afrique. Selon cette étude, la croissance du Produit intérieur brut (Pib) réel du Bénin a été de 6,0% en 2018, contre 5,4 % en 2017. Pour cette année, la BAD table sur une prévision de 6,3% et 6,8% pour 2020. Une hausse qui s'explique par les bonnes performances de l'agriculture et du coton en particulier (+5,6 %). Le document de la BAD précise aussi que la croissance a été tirée principalement par la consommation finale (+3,6 %).
Le secteur industriel quant à lui, est de +6,7 % et tiré par les usines d'égrenage (+18 %) et du secteur du bâtiment et travaux publics (+8,5 %).
Le secteur des services a progressé de 7,5 % grâce au dynamisme des transports, des postes et des télécommunications (+10,6 %), des banques et autres institutions financières (+9,5 %), du commerce et des industries alimentaires et hôtelières (+6,9 %).
La BAD n'a pas occulté les déficits dans le rapport publié. Ces déficits selon l'institution financière, ont baissé. Le déficit commercial s'est légèrement réduit, passant de 9,1 % du Pib en 2017 à 8,3 % en 2018.
Le déficit budgétaire, les dons y compris, a été réduit à 4,7 % du Produit intérieur brut en 2018, contre 5,9 % en 2017, grâce à la mobilisation des recettes (1,2 % du Pib) et à la réduction des dépenses courantes.
F. A. A.

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Les douanes béninoises et nigériennes interconnectées dès ce 25 janvier

Wed, 01/23/2019 - 20:20

Les services de douane du Bénin et du Niger vont procéder au lancement officiel de l'interconnexion de leurs systèmes informatiques, ce vendredi 25 janvier 2019, au Poste de contrôle juxtaposé (PCJ) de Malanville. L'annonce a été faite le samedi 19 janvier 2019 à Niamey par le directeur général de la douane nigérienne, Amadou Oumarou. Cette réforme des douanes béninoises et nigériennes s'inscrit dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de la douane (JID), célébrée le 26 janvier de chaque année.
En prélude à cette manifestation, une délégation des douanes béninoises s'est rendue, le week-end dernier, au Poste de Contrôle Juxtaposé de Malanville pour une séance de travail avec les douaniers nigériens. L'objectif de cette rencontre est de discuter de l'organisation pratique de l'édition 2019 des Journée internationales de la douane (JID), d'élaborer la liste des participants, d'identifier les mesures de sécurité et autres dispositions idoines en vue de la réussite de l'événement.
Plusieurs activités sont prévues pour marquer cette journée historique. Il s'agit entre autres, de la revue conjointe de troupe par les deux directions générales ; la présentation de l'interconnexion entre le Bénin et le Niger ; la présentation de la procédure de transit électronique (T1) ; la présentation du programme OEA du Bénin et des réformes engagées par les douanes du Niger.
L'édition 2019 des JID est placée sous le thème : « Des frontières SMART pour des échanges commerciaux fluides et le mouvement sans entrave des personnes et marchandises ». A travers ce thème, l'Organisation mondiale des douanes (OMD) entend dédier l'année 2019 au mouvement transfrontalier fluide et rapide des marchandises, des personnes et des moyens de transport. Elle s'est aussi engagée à promouvoir le changement de frontière, en frontière plus intelligente ou « SMART », plaçant ainsi la douane dans un rôle de pivot central, de liaison et de coordination de toutes les actions visant la facilitation du commerce par la sécurité. L'
Le concept de frontière « SMART » vient d'être ainsi introduit pour renforcer les efforts des pouvoirs publics afin de faciliter le commerce et le mouvement des personnes, tout en atténuant les menaces inhérentes aux flux transfrontalières des marchandises, des voyageurs et des moyens de transport.
« SMART » permet également de sécuriser les frontières, de mesurer la performance, d'automatiser les procédés, de gérer les risques et d'intégrer la technologie.
La douane, les services partenaires aux frontières et les opérateurs économiques sont appelés à poursuivre leurs efforts en vue de l'objectif commun du renforcement de la sécurité de la chaîne logistique et de l'efficacité fondée sur la confiance mutuelle et la transparence. La mesure de la performance réelle de la douane dans la facilitation des échanges, le contrôle des frontières et l'évaluation du travail global de l'organisation douanière, constituent deux piliers fondamentaux de la prise de décisions fondées pour les administrations douanières.
F. Aubin AHEHEHINNO

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Les candidats invités à faire la demande du quitus fiscale en ligne

Wed, 01/23/2019 - 17:31

Dans le cadre de l'obtention du quitus fiscal pour les élections du 28 avril 2019, le directeur général des impôts, Nicolas Yenoussi à travers un communiqué en date de ce mardi 22 janvier 2019, a invité les candidats à soumettre leurs demandes de quitus fiscal en ligne à l'adresse quitus.impots.bj du mercredi 23 janvier au vendredi 15 février 2019.
Selon le communiqué du directeur général des impôts, aucune demande physique ne sera traitée.
F. A. A.

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Des responsables de l'opposition au siège de la Cour constitutionnelle

Wed, 01/23/2019 - 15:04

Une forte délégation des responsables des partis de l'opposition était au siège de la Cour constitutionnelle, ce mercredi 23 janvier 2019. Objectif de cette sortie, s'informer auprès de la haute juridiction, des dispositions contenues dans la charte des partis politiques et le nouveau code électoral. Pour ces derniers, il faudra s'entendre sur les règles du jeu avant le dépôt des candidatures pour les prochaines législatives.
C'est à Joël Hervé Ajavon, délégué général de l'Union sociale libérale (Usl), qui a évoqué quelques-unes des préoccupations de l'opposition. « Quelles interprétations faites-vous des dispositions de l'article 242 du code électoral relatives à l'attribution des sièges ? Quels sont les documents dont il faut se munir en cas de contestation ou réclamation des résultats ? Si les représentants des partis ne sont pas autorisés à signer le procès verbal, comment peuvent-ils signaler les irrégularités constatées et constituer les preuves de recours ? Qu'arrive-t-il si un candidat qui a demandé son quitus fiscal à temps, ne l'obtient pas avant le dépôt du dossier ? », sont entre autres les interrogations que les acteurs de l'opposition ont porté à la connaissance de la Cour constitutionnelle.
Le président de la haute juridiction, Joseph Djogbénou a précisé que la Cour va assumer ses prérogatives dans l'esprit et dans la lettre de la constitution. « Pourquoi ce serait la Cour constitutionnelle qui va réunir les partis politiques ? Pourquoi ce serait nous qui allons vous dire dans un cadre qui n'est pas approprié, l'interprétation que nous aurions de l'article 242 du code électoral ? », s'est-il aussi interrogé. Même si vous ne faites pas confiance à une institution du pays, observe Joseph Djogbénou, il appartient à l'institution de tout faire pour se faire à la fois respecter et se rendre crédible.
Me Djogbénou a souligné que dans tous les cas, nous entrons dans la phase électorale. « La Cour prendra sa part, et si elle apprécie l'opportunité d'intervenir dans un sens comme dans un autre, elle le fera », a insisté Joseph Djogbénou.
Des recommandations ont été formulées à la fin de la séance en vue de l'organisation dans les meilleurs délais, d'un séminaire de formation à l'endroit des acteurs politiques sur le mode de répartition des sièges et la publication de façon détaillé, des résultats du scrutin.
La délégation des forces de l'opposition était composée de Raphaël Edou, Alassane Tigri, Eugène Azatassou, Sacca Ficara et Zéphirin Kindjanhoundé.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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Les rues de Kalalé bientôt pavées

Wed, 01/23/2019 - 13:38

Plusieurs rues seront bientôt pavées dans la ville de Kalalé. La cérémonie de remise de site a eu lieu ce mardi 22 janvier 2019 en présence des cadres du ministère du cadre de vie et du développement durable et des autorités communales.
Très heureuses du geste du gouvernement du Nouveau Départ, les populations ont réitéré leur soutien aux actions du Président Patrice Talon et souhaité que le projet connaisse un aboutissement heureux.
Le projet de pavage de rues prend en compte un linéaire de 2000 mètres pour une durée de 6 mois.
Les entreprises en charge des travaux sont invitées au respect des clauses contractuelles et du délai d'exécution des travaux.
F. A. A.

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