You are here

24 Heures au Bénin

Subscribe to 24 Heures au Bénin feed 24 Heures au Bénin
Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 1 day 16 hours ago

Léon Anjorin Koboudé rejoint le cabinet du Ministre HOMEKY

Wed, 02/06/2019 - 12:22


Léon Anjorin Koboudé, ancien journaliste reconverti dans la communication stratégique vient d'être nommé par Oswlad HOMEKY, Ministre du Tourisme, de la Culture et des Sports
.

Léon Anjorin Koboudé est le nouvel Assistant du Ministre du Tourisme, de la Culture et des Sports du Bénin. La nouvelle vient d'être rendue publique. Elle est confirmée par l'intéressé lui-même, joint au téléphone ce mercredi : « Oui, je suis le nouvel AM du Ministre Oswald Homéky. C'est un honneur de rejoindre une équipe dynamique et efficace. » Quant à sa mission à ce poste, Léon Anjorin Koboudé s'est montré peu bavard : « Je vous confirme ma nomination. Mais permettez que ma fiche de poste reste entre mon patron et moi ».

Selon nos recherches, un Assistant de Ministre est généralement chargé de la planification et du suivi des activités du ministre, élabore ses projets de discours et le représente à certaines réunions. Le département ministériel dirigé par Oswald Homeky est l'un des plus denses du gouvernement.

Sur la plateforme professionnelle linkedin, il est indiqué que Léon Anjorin Koboudé est Co-fondateur de l'entreprise de conseils MinDo Consultants. Il a été journaliste international et a travaillé pour plusieurs médias panafricains. Cet ancien étudiant du Centre d'études des sciences et techniques de l'information (CESTI) s'est reconverti après dans la communication stratégique, une compétence qu'il a fait valoir chez PlaNet Finance (Positive Finance), Bureau de Restructuration et de Mise à Niveau (BRMN) etc… Une expérience professionnelle acquise entre le Bénin, le Sénégal et la France. Il est aussi titulaire de deux Masters en Sciences politiques et communication obtenus dans les universités de Paris 1 Sorbonne et de Nanterre.
Léon Anjorin Koboudé est un parfait connaisseur du milieu politique et médiatique beninois. Avant sa nomination, il n'avait aucun engagement politique.

Paul Tonon

Categories: Afrique

06 morts dans un accident à Kandi

Wed, 02/06/2019 - 12:06

Un taxi a percuté l'arrière d'un gros porteur immatriculé à quelques centaines de mètres du giratoire AEFI, à l'entrée de la ville de Kandi, dans la matinée de ce mercredi 06 février 2019 vers 07 h. Sous le choc, les 06 passagers à bord du taxi ont perdu la vie après leur évacuation à l'hôpital de zone de la localité.
Les circonstances de l'accident ne sont pas élucidées.
F. A.

Categories: Afrique

Voici les pièces à fournir par les candidats

Wed, 02/06/2019 - 08:52

La Commission électorales nationale autonome (CENA) vient de rendre publique la liste des pièces à fournir par les candidats pour les législatives du 28 avril 2019.
Les déclarations de candidatures seront reçues du 21 au 26 février 2019, au siège de la CENA.
Voici la liste des 11 pièces à fournir.

Une déclaration de candidature doit comporter les noms, prénoms, profession, date et lieu de naissance et adresse complète du ou des candidats, la couleur, de l'emblème, le signe ou le logo que le parti choisit pour l'impression des bulletins. (Article 269).
▪1-Une photocopie légalisée de la carte d'électeur par candidat titulaire et suppléant. (Article 44) ;
▪2- Une quittance de versement, au Trésor public, du cautionnement d'un montant de 3.000.000 F CFA par candidat titulaire, soit au total 249.000.000 F CFA par liste de candidature (Articles 111 et 272) ;
▪3- Une attestation de parti politique qui consacre l'investiture des candidats (Article 267) ;
▪4- Une déclaration par laquelle le candidat certifie sur l'honneur qu'il n'est candidat que sur cette liste et qu'il ne se trouve dans aucun des cas d'inéligibilité prévus par le code électoral (Article 267) ;
▪5-A défaut de signature de la déclaration par tous les candidats de la liste, une procuration dûment certifiée par l'autorité administrative devra être produite pour les candidats n'ayant pas signé personnellement la déclaration. Cette procuration doit donner pouvoir au signataire effectif de la déclaration. (Article 268) ;
▪6-Un certificat de nationalité par candidat titulaire et suppléant. (Article 46) ;
▪7-Un bulletin n°3 du casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois par candidat titulaire et suppléant. (Article 46) ;
▪8-Un extrait d'acte de naissance ou toute pièce en tenant lieu par candidat ou suppléant. (Article 46) ;
▪9-Un certificat de résidence par candidat titulaire ou suppléant. (Article 46) ;
▪10-Un quitus fiscal des trois (03) dernières années (2016, 2017 et 2018) attestant que le candidat (titulaire ou suppléant) est à jour du paiement de ses impôts. (Article 46) ;
▪11-Une fiche récapitulative du positionnement des candidats dans toutes les circonscriptions électorales.

Categories: Afrique

La défense demande la clémence de la Cour

Wed, 02/06/2019 - 08:47

Nouvelle journée d'audience dans le cadre du procès ICC-Services, ce mardi 05 février 2019 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à Porto-Novo. Après les plaidoiries de la partie civile et les réquisitions du procureur spécial, c'est au tour de la défense de faire le même exercice.

Suite à la vérification habituelle de la présence des avocats, le président de la Cour Edouard Cyriaque Dossa a donné la parole à la défense.
Au nombre de six, c'est Me Hervé Gbaguidi qui a ouvert le bal des plaidoiries pour le compte de cette 31ème journée d'audience.
Dans sa plaidoirie, il a fait la genèse de ICC-Services et présenté les faits dans sa globalité. Selon Me Gbaguidi, les responsables de ICC-Services ont mis en place la structure dont les activités tournent autour des prestations en informatique après avoir obtenu un registre de commerce. Par la suite, ils ont associé la tontine à laquelle tous les fidèles de l'église du christianisme céleste ont adhéré. En début 2009, explique Me Gbagudi, ils ont adressé une correspondance aux autorités en charge du secteur de la microfinance pour leur faire part de toutes les activités.
Selon l'avocat, tout allait bien jusqu'à ce que la cellule de surveillance des structures financières décentralisées leur adresse une correspondance en mars 2009. C'est à une deuxième réunion en date du 06 octobre 2009 que les promoteurs de ICC-Services ont su qu'il fallait avoir une autorisation pour exercer leur activité de tontine, épargne et le placement d'argent. Les procédures ont été enclenchées par l'aide des responsables de la cellule de surveillance aux fins d'obtenir un agrément.
Me Gbagudi a évoqué la mauvaise blague du 1er avril. « C'est le début du chemin de croix. Tous les clients se sont rués vers toutes les agences pour récupérer leurs avoirs », a rappelé l'avocat.
Il a fait part des péripéties qu'ont connu ses clients à travers leur audition, garde à vue, placement en résidence surveillée, et séjour à la prison civile de Cotonou avant d'être disséminé en novembre 2011. Selon Me Gbaguidi, c'est en voulant dire la vérité des faits que Jean-Marc Akplogan, jeune frère de Guy Akplogan a été empoisonné. « C'est difficile de voir qu'on soit en prison et incapable d'assister à l'enterrement de sa mère, de sa femme, de sa sœur, de son frère », a signalé Me Gbaguidi.
Pour l'avocat, les infractions d'association de malfaiteurs, d'escroquerie avec appel au public mises à la charge de ses clients ne sont pas constituées.

Les avocats plaident pour l'acquittement pur et simple

Me Claude-Marie Alapini défendant les intérêts du pasteur Justin Dimon, ex conseiller spirituel de l'ex président Boni Yayi, plaide l'acquittement pur et simple et non au bénéfice du doute pour son client. « L'acquittement au bénéfice du doute est aussi une condamnation », informe l'avocat. Ce dernier indique que « l'emprisonnement de Justin Dimon est un acte sauvage de l'ancien président de la République qui s'est fait manipuler par son garde de corps qui voulait faire un règlement de compte à son client ».
Me Alapini demande aussi le remboursement de la caution déposée par son client pour sa liberté provisoire.

Pour le cas de Michel Agbonon, chef d'agence ICC-Services à Bazounkpa, son avocat Michel Abou Salomon a fait remarquer à la Cour que la prévention d'escroquerie avec appel au public ne peut être constituée. « Le procureur spécial a dit hier (lundi) que mon client a fait l'aveu au début de l'instruction du dossier. Oui, il l'a fait mais pourtant l'analyse judiciaire du début du dossier jusqu'à devant vous prouve à suffisance qu'il n'en est rien. Il est établi que cet aveu n'a aucun sens et que mon client ne peut être condamné pour complicité dans cette affaire », a souligné l'avocat. Il renseigne que la complicité requiert pour sa constitution d'éléments matériels et que la structure ICC-Services existait 3 ans avant que son client ne soit embauché. « Il n'a nulle part participé à la création de ICC-Services. Il a agi en tant que salarié et il n'est pas le seul salarié et donc je ne vois pas ce qu'on lui reproche », argumente Me Abou.
Dans sa plaidoirie, il a mentionné le cas des chefs d'agences de ICC-Services qui sont dans le même schéma que lui et « le juge d'instruction n'a pas jugé utile de les poursuivre ». L'avocat soutient qu'il n'y a pas de raison pour poursuivre son client du moment où l'élément matériel dans cette affaire n'existe pas. Me Abou ajoute que son client a déjà passé 8 ans, 6 mois et 3 semaines en prison alors qu'il n'a travaillé que 3 mois à ICC-Services et perçu un seul mois de salaire. Il prie la Cour de relaxer son client purement et simplement.
A sa suite Me Claude Hounyèmé a pris la parole. Il est aux intérêts du sieur Grégoire Ahizimé poursuivi pour recel escroquerie et corruption ; des infractions requalifiées par le procureur spécial en blanchiment de capitaux. D'après l'avocat, Grégoire Ahizimé, l'ex coordonnateur de la cellule de surveillance des structures financières décentralisées a tout fait en 2009 pour tirer la sonnette d'alarme mais il n'a pas été entendu. En janvier 2010, il a porté plainte contre ICC-Services et « c'est là il a signé son arrêt de mort ». D'où cette affaire de 220 millions FCFA que Emile Tégbénou lui aurait collé pour se venger. « Je peux vous dire que cette histoire de corruption a été montée de toute pièce », a signalé l'avocat de Ahizimé.
Pour parler de blanchement des capitaux, il va falloir selon lui démontrer que l'argent des promoteurs de ICC-Services provient d'une activité illicite et que les fonds n'ont pu être réinvestis. « Ahizimé n'a jamais eu l'intention de prendre l'argent provenant d'une origine douteuse. Il y a un doute opaque qui plane sur Monsieur Ahizimé et quand le doute plane, il profite toujours à l'accusé. Mais si en dehors de tout ce qui a été dit, une once de doute subsiste dans votre conscience, souvenez-vous de son rapport de moralité et allégez lui la peine en le condamnant à la peine qu'il a déjà fait. Ce faisant, vous auriez dit le droit », a conclu Me Salomon Abou tout en demandant aussi la restitution des 8 millions de caution qu'a déposés son client en vue d'être libéré.

Il n'y a pas eu escroquerie ni d'appel au public

Me Hugo Koukpolou a axé sa plaidoirie sur le côté technique du dossier. « L'escroquerie aggravée n'est pas un crime mais c'est un délit. L'appel au public est une notion très technique et je constate ici que ce n'est pas le cas. (...) ICC n'a jamais utilisé les médias pour appeler le public à venir déposer leur argent. Il ne faut pas faire l'amalgame avec les apparitions publiques de ces promoteurs avec des autorités ou en train de faire des œuvres de charité. L'appel au public consiste à faire du démarchage par le biais des médias », développe-t-il à la Cour.
L'avocat soutient qu'il n'y a pas eu escroquerie ni d'appel au public. Il écarte aussi l'infraction d'association de malfaiteurs.
Pour l'exercice illégal d'activité de microfinance, Me Hugo Koukpolou indique que même si les promoteurs sont retenus pour cette infraction ils ne sont passifs que d'une peine d'amende et non d'une peine privative de liberté. « Ils ont déjà fait huit ans et demi sans être jugé. Je vous prie de considérer tout cela dans le secret de votre délibéré. (...) nous plaidons l'acquittement pure et simple ou au bénéfice du doute parce que les infractions dont il s'agit ne sont pas constituées », a déclaré Me Koukpolou.
Il convie la Cour à rejeter la constitution de partie civile des déposants. « Si on condamne les promoteurs de ICC-Services, les contrats sont nuls », estime l'avocat tout en signalant que les victimes ne sont pas en position de réclamer une réparation parce qu'elles sont complices d'un trouble à l'ordre public. Rembourser les victimes est une autre problématique dans la mesure où il n'y a pas de base de données et mieux il existe de faux contrats.

Le dernier sur la liste des avocats, Me Gilbert Atindehou dit avoir suivi la réquisition du ministère public avec des sentiments variés. « C'est à peine j'ai pu prendre contrôle de mon âme. Le ministère public a eu la main lourde, il a requis le maximum de la peine en les condamnant à 8, 9 et 10 ans d'emprisonnement », constate l'avocat.
Me Atindehou explique avoir en face de lui 04 adversaires à savoir : les victimes, le ministère public, l'Etat Béninois et ses propres clients. A en croire l'avocat, ces derniers ont ignoré tous l'existence de la loi 97-027 du 8 août 1997 relative à l'exercice d'activité bancaire. « Monsieur le président, lorsque les responsables de ICC-Services ont appris le 06 octobre 2009 qu'il faille avoir d'agrément avant d'exercer, ils ont tout fait pour l'avoir mais hélas. Ils ont déboursé beaucoup d'argent, 3 millions par ici, 5 millions par-là, 220 millions quelque part mais sans résultat. Où est donc l'intention d'escroquer ? », se demande l'avocat.
Me Atindehou s'est joint à ses confrères pour demander l'acquittement de ses clients. « Je compte sur votre Cour pour rendre justice », formule l'avocat.

Hervé Gbaguidi plaide coupable

Concluant les plaidoiries de ses confrères, l'avocat confie que les promoteurs de ICC-Services ont continué dans leurs activités tout en restant convaincus que le gouvernement d'alors les accompagnerait dans le processus d'obtention d'agrément. « S'il venait dans le secret de votre délibéré que vous voulez me frapper, tenez en compte », déclare-t-il à la Cour. L'avocat poursuit : « Je plaide coupable par ignorance, mais en sus de l'escroquerie.
Me Gbaguidi exhorte la Cour à se souvenir dans le secret de son délibéré que « les accusés tous autant qu'ils sont ont déjà perdu leur jeunesse ». « Vous devez vous souvenir de leurs parents qu'ils ont perdu sans savoir où on les a enterrés », a évoqué l'avocat.
Il dit comprendre le procureur spécial qui est allé « au summum de la montagne des peines ». Me Gbaguidi compte sur la justice qu'incarne le président de la Cour. « (...) je ne sais pas ce que vous allez rendre comme décision, mon cœur bat mais j'ai confiance en vous, j'ai confiance en la justice que vous incarnez. Soyez clément avec eux (...) », a demandé l'avocat de la défense
Il ajoute : « Votre décision sera la mienne et votre décision sera la leur et que le ciel vous éclaire ». Me Claude Marie Alapini a fait part de son souhait relatif à la poursuite de l'ex président Boni Yayi et autres. Il rappelle à la Cour qu'elle doit donner une suite aux 27 milliards FCFA de Emile Tégbénou.
A 16 h, le président de la Cour Cyriaque Dossa a suspendu la 31ème journée d'audience. Rendez-vous est pris pour ce mercredi 06 février 2019 pour la suite du procès.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Les partis appelés à produire un certificat de conformité

Tue, 02/05/2019 - 23:24

Dans un communiqué en date du mardi 05 février 2019, le président de la CENA invite les partis politiques qui envisagent de présenter des candidats aux élections législatives à fournir un dossier de candidature comportant en plus des pièces prévues par la loi n° 2018-31 du 09 octobre 2018, un certificat de conformité aux dispositions de la loi 2018-23 du 17 septembre 2018 portant charte des partis politiques en République du Bénin.

Selon le communiqué, ledit certificat de conformité est délivré par le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique. Se conformant ainsi à la décision El 19-001 du 1er février 2019 de la Cour Constitutionnelle, Emmanuel Tiando informe que les déclarations de candidatures seront reçues du 21 au 26 février 2019 au siège de la Commission Electorale Nationale et Autonome (CENA).
« Aucun ajout de pièce, aucun ajout ni suppression de nom et aucune modification ne peut se faire après dépôt, sauf en cas de décès (article 46, alinéa 12 de la loi n° 2018-31 du 09 octobre 2018 portant code électoral en République du Bénin) », précise le communiqué.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

La nouvelle innovation du Fonds national de microfinance

Tue, 02/05/2019 - 23:20

C'est en prélude au lancement officiel du « Micro Crédit Mobile » que la ministre des affaires sociales et de la microfinance, Mme Bintou Adam Chabi Taro, les responsables du Fonds national de la microfinance (FNM) et autres acteurs du secteur de la microfinance au Bénin, ont animé une conférence de presse ce mardi 5 février 2019 au siège du FNM à Cotonou. Il a été question d'exposer aux journalistes, les avantages et innovations contenus dans ce nouveau produit.

« Micro Crédit Mobile ». Tel est le nouveau produit qui vient de la modernisation technologique des microcrédits. « Un chef d'œuvre dont le mécanisme de mise en œuvre tranche avec l'ancienne formule où, il est difficile d'affirmer sans réserve que l'argent mis à la disposition des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) pour être octroyés sous forme de crédit, est effectivement aller entre les mains des bénéficiaires réels », a déclaré la ministre des affaires sociales et de la microfinance. Ce produit qui est en expérimentation depuis août 2018, impacte 250 bénéficiaires par département. Selon la ministre, « l'enrôlement des potentielles bénéficiaires à ce produit est totalement gratuit et toute tentative de marchandage dans le processus doit être dénoncée ». Cet enrôlement a commencé depuis le mois d'août avec environ 4000 agents sur le terrain.
Cette phase pilote qui sera officiellement lancée dans les prochains jours permet non seulement de rapprocher les services des bénéficiaires, mais surtout d'amoindrir leurs dépenses.
Pour Bintou Adam Chabi Taro, le « Micro Crédit Mobile » permettra également de faire « les opérations d'octroi et de remboursement de crédit en temps réel, quelle que soit la situation géographique de l'opération. Le suivi au niveau central de la situation des remboursements par agent, par SFD, par commune ou département est aussi possible à tout moment et en tout lieu ». Elle souligne que « ce projet de finance digitale du FNM dont la phase pilote a connu un succès, traduit la volonté du Chef de l'État de transformer à moyen terme le Bénin en une plateforme de services numériques pour toute l'Afrique de l'Ouest ».

Les avantages du « Micro Crédit Mobile »

La directrice générale du Fonds national de microfinance tout en mettant l'accent sur les avantages de ce nouveau produit pour les bénéficiaires, le FNM, les Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) et surtout pour l'Etat béninois, précise que sa mise en œuvre efficiente et efficace, offre l'emploi à 9621 agents marchands mobiles, dotés de terminaux de payements électroniques (TPE) pour satisfaire et/ou approvisionner les clients.
Elle a ajouté que ce produit permettra au FNM d'éviter la cavalerie financière ; de réduire, localiser et maîtriser les impayés ; de localiser les bénéficiaires ; d'augmenter le taux de pénétration ; de réduire les coûts de suivis sur le terrain ; d'offrir plus de visibilité au FNM dans la finance digitale et surtout, d'avoir une transparence plus fluide dans les opérations. Mme Denise Atihounkpé précise dans chaque cas l'avantage pour ceux qui sont sur toute la ligne. Pour les SFD, la mise en œuvre du produit offre la proximité avec les clients ; la réduction des coûts opérationnels ; l'extension du réseau ; la mobilisation de plus d'épargne par les SFD ; la diversification des produits et services financiers offerts ; l'accentuation de la visibilité et de la présence du SFD ; l'adaptation des offres aux habitudes et comportements changeants des clients.
Au bénéficiaire final, le « Micro Crédit Mobile » facilitera la digitalisation ; la proximité du service ; la réduction du coût du service ; la discrétion dans la réalisation des opération financière ; l'adaptation à l'évolution technologique et la facilité de l'épargne.
L'État ne sera pas du reste puisqu'elle indique que le ‹‹Micro Crédit Mobile » permet l'effectivité de l'inclusion financière ; l'effectivité de l'inclusion sociale ; la création d'emplois pour au moins 9621 agents marchands mobiles ; le suivi en temps réel des transaction et de leur volume ; la dématérialisation et la démonétisation ; la limitation des risques de fraudes et de braquage ; plus de mobilisation de l'épargne intérieure ; la numérisation de l'économie ; l'accroissement de l'assiette d'impôts et par ricochet des ressources financières de l'Etat.
Le Chef Projet Finance digitale, Pascal Kounnou explique les deux phases importantes dans l'opérationnalisation du « Micro Crédit Mobile ». D'abord la mise en œuvre qui implique l'enregistrement préalable des bénéficiaires auprès des argents marchands et ensuite le remboursement.
Pour ce nouveau produit, le montant minimal de crédit accordé aux bénéficiaires dans le cadre de sa mise en œuvre est de 50.000 francs CFA renouvelable une fois avec possibilité de passer à 100.000 FCFA renouvelable aussi une fois. Le taux d'intérêt appliqué est de 8,5%, soit 4500 FCFA pour le crédit de 50.000 FCFA.

Giscard A.

Categories: Afrique

SUR LES ROUTES DU PAG | AN 2

Tue, 02/05/2019 - 23:14
Voir en ligne : tcbYIyKKXVA
Categories: Afrique

L'Uemoa salue les performances du Bénin

Tue, 02/05/2019 - 18:11

Une mission de la Commission de l'Union Economique et Monétaire Ouest africaine (UEMOA) conduite par son Président monsieur Abdallah BOUREÏMA était dans la matinée de ce mardi 05 Février 2019 au Cabinet du Président de la République, monsieur Patrice TALON. Porteur du mémorandum sanctionnant la fin des travaux sur la revue annuelle des réformes, programmes, politiques et projets communautaires au titre de l'exercice 2018 au Président Patrice Talon, le chef de la délégation est également porteur de bonnes nouvelles.

En effet, monsieur Abdallah Bouréïma a annoncé sans ambages les bons chiffres qui témoignent des progrès prodigieux réalisés par le Bénin ces dernières années. Au terme de cette deuxième revue de l'ère TALON, le pays a établi des records.

Par rapport à la gouvernance économique et la convergence, un domaine très important, le Bénin a enregistré un bond de 20 points entre 2017 et 2018. Au niveau des réformes sectorielles, c'est une avancée de presque 23 points. Selon les explications du Président de la Commission de l'UEMOA, on est parti de 12% de mise en œuvre de ces réformes en 2012 pour aller à 65% en 2016-2017 et aujourd'hui, on est à 83%. Ce qu'il a qualifié de bond très important. Ces évolutions positives ont eu des impacts importants d'abord au niveau de la croissance économique. Celle-ci passe de 4% pour s'établir à 6,8% en 2018 et pour une prévision de 7,6% en 2019.

En appréciant ces performances de la gouvernance au Bénin, le Président Abdallah Bouréima affirme que ce sont des records jamais égalés au niveau de l'Union. « D'abord, en ce qui concerne le taux global de transposition et de mise en œuvre de différents chantiers de l'intégration qui portent sur 3 domaines principaux : la gouvernance économique et la convergence, les réformes sectorielles et le marché commun. Sur toute cette réglementation, le Bénin a enregistré un bond de 16 points. C'est un record jamais égalé dans l'Union », a précisé le Président de la commission de l'UEMOA. Sentiment de satisfaction de la part du Ministre des Finances Romuald WADAGNI qui a introduit la délégation au cabinet du chef de l'Etat. L'argentier national trouve d'ailleurs dans cette reconnaissance de l'UEMOA un signe d'encouragement à continuer. Ces belles performances de l'économie béninoise reconnues et saluées par l'UEMOA est la preuve de la qualité du travail qu'abattent le Président Patrice TALON et son gouvernement.

Il est à rappeler que la revue annuelle des réformes, programmes, politiques et projets communautaires est un mécanisme institué par la conférence des Chefs d'Etat et de gouvernement de l'UEMOA en Octobre 2013.

https://www.presidence.bj/actualites/comptes-rendus/139/LUEMOA-salue-les-performances-du-Benin

Categories: Afrique

L'Afrobeat, le legs musical de Fela Kuti

Tue, 02/05/2019 - 17:27

Situé entre le jazz, le funk et les sonorités traditionnelles, l'afrobeat est un style musical particulier né dans les années 1970 au Nigéria. C'est par ce rythme endiablé, fait de chant, jazz et de percussions africaines, mais surtout politiquement engagé, que son inventeur l'artiste Fela Kuti a marqué les esprits. Par ses textes politisés, parfois à outrance au service des droits de ses compatriotes, surtout les plus pauvres, Fela a très vite pu se créer de la sympathie surtout au sein de la classe ouvrière et a su mobiliser autour de sa musique.
« It's Highlife Time » composé à Londres, « Ye Ye De Smell » avec Ginger Baker, « Lady » qui relatait ses problèmes avec ses femmes, ou encore « No Agreement » avec Tony Allen, sont quelques titres célèbres d'Afrobeat que l'on retiendra du chanteur nigérian. De nombreux groupes à l'instar de Ka-La-Ka et Ghetto Blaster se sont inspirés de l'afrobeat pour leurs albums. Le mythique batteur de Fela a également réalisé un album afrobeat en solo. Même si l'immense œuvre de Fela Kuti n'est pas parti avec lui, ses fils Femi et Seun continuent de perpétuer la tradition Afrobeat désormais devenu un phénomène mondial.
Fela Kuti est resté un artiste très populaire au Nigeria. Un exemple de cette popularité est l'organisation d'une série d'événement appelés Felebration, qui - chaque année, le jour anniversaire de sa naissance - rendent hommage à l'artiste.
Influences politiques
Il faut dire que la musique afrobeat, tout autant que son inventeur ont été particulièrement influencé par le mouvement féministe et les idées de Malcolm X. Avec ses textes politisés pour les droits des Africains, contre le gouvernement militaire et militant pour la classe ouvrière, Fela n'a pas eu de mal à se faire aimer de la classe la plus pauvre du Nigeria.
En effet, Fela se battait pour le peuple, et n'hésitait pas à le défendre face à régime dictatorial qui régentait le Nigéria d'alors. Il était considéré comme un porte-parole du peuple, un Bob Marley à la Nigériane.
Fela Kuti a subi un véritable acharnement au cours de sa vie de la part des autorités militaires qui gouvernaient le pays. A titre d'exemple, En 1977, 1000 soldats ont été mobilisés pour détruire son complexe et ses œuvres, sa mère a été défenestrée dans l'opération, et Fela a été arrêté et torturé. Malgré les arrestations, les destructions et les tortures qu'il a subies, Fela Kuti a fondé un parti politique pour la défense des Nigérians, le Movement of the People (MOP).
Notons que Fela Kuti de son vrai nom Fela Anikulapo Kuti. Né le 15 octobre 1938 à Abeokuta et mort le 2 août 1997 à Lagos, l'homme excelle aussi bien au chant qu'avec une demi-douzaine d'instruments dont le saxophone, le clavier, la clarinette, le tambour et la guitare

Categories: Afrique

Un Zém attaqué, sa moto emporté

Tue, 02/05/2019 - 16:15

Dans la journée de lundi 04 février 2019 vers 8 h, deux malfrats ont attaqué sur l'axe Kandi-Kassakou, un conducteur de taxi-moto communément appelé ‘'zémidjan''.
Selon les informations, les bandits se sont faits passés pour des passagers que le conducteur de zém a remorqués. En cours de route, ils lui donnent des coups et emportent sa moto « bajaj ».
Les éléments de la police républicaine de Kandi appuyés par ceux de la commune de Gogounou, ont pu appréhender l'un des malfrats. Le second quant à lui, est en cavale et est recherché par les forces de sécurité. La victime est prise en charge à l'hôpital de zone de Kandi.
Sa vie serait hors de danger.

F. A. A.

Categories: Afrique

MTN Bénin reçoit le premier prix

Tue, 02/05/2019 - 12:46

La salle Vivo de Bénin Marina Hotel a abrité jeudi 31 janvier 2019, la première édition de la journée nationale du contribuable, une initiative de la Direction générale des impôts. Au nombre des entreprises ayant reçu de trophée, figure en bonne place le réseau de téléphonie mobile MTN Bénin, sacré meilleur contribuable du Bénin. Une récompense pour MTN Bénin sous le management de son directeur général Stephen Blewett.

C'est un mérite pour le réseau de téléphonie mobile MTN Bénin. En recevant le trophée du meilleur contribuable, MTN Bénin vient de confirmer sa renommée d'entreprise citoyenne. Une entreprise qui promeut le civisme fiscal. Sous le management du directeur général, Stephen Blewett, l'entreprise s'est attelée à œuvrer à l'amélioration de la qualité de ses services rendus aux contribuables. Le trophée vient également en récompense à la volonté de la direction générale de contribuer aux œuvres du développement en travaillent à optimiser les recettes fiscales. C'est un pari gagné pour le Directeur Général des Impôts, Nicolas Yenoussi, qui par cette initiative, vient susciter l'adhésion des entreprises à la politique fiscale du Bénin, tout ceci sous le leadership éclairé du ministre de l'économie et des finances, Romuald Wadagni.

Entreprise citoyenne, MTN Bénin, au delà de d'œuvrer au développement du Bénin par son civisme fiscal, participe à l'épanouissement de la population béninoise à travers la Fondation MTN Bénin qui s'investit dans la réalisation d'infrastructures socio-communautaires et autres actions caritatives au profit de la population.

'

Categories: Afrique

Les populations à l'abri du délestage

Tue, 02/05/2019 - 11:02

Le ministre de l'Energie, Jean-Claude Dona Houssou, était sur le chantier de la centrale thermique de Parakou, jeudi 31 janvier dernier. L'objectif était de constater la fin des travaux de réhabilitation et son bon état de fonctionnement.
Après Porto-Novo et Natitingou, les populations de Parakou peuvent désormais se réjouir. Le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou était à leur chevet conformément à son cahier de charge qui est de régler le déficit énergétique auquel sont confrontées les populations béninoises. Son déplacement sur Parakou donne tout le sens à son combat. Il s'agit de constater l'achèvement des travaux de réhabilitation, et s'assurer aussi de son bon état de fonctionnement, afin de faire le point des retombées positives dans la sécurisation, de la disponibilité de l'énergie électrique.
Le problème de délestage dans la ville de Parakou est désormais conjugué au passé. Il n'a pas manqué d'exprimer sa satisfaction. « Vous constaterez avec moi que ce sont des actions concrètes. Et là où des actions concrètes, grâce à la volonté et à la détermination du chef de l'Etat (...)››, a déclaré Jean Claude Houssou. Il souligne que la réhabilitation de la centrale de Parakou n'est pas le fait du hasard. Il s'agit selon lui d'une initiative bien pensée, conduite méthodiquement et avec discernement. C'est d'ailleurs fait-il savoir, le fruit des décisions prises au cours des mois d'avril et mai 2016, dans le cadre de la réhabilitation des installations de la Sbee.
Avec plus de 2,6 milliards de FCFA investis et deux années de sacrifice.et de travaux acharnés, les populations de Parakou peuvent se réjouir de voir à travers cette centrale la fin de leur calvaire en matière de fourniture en énergie électrique.
« Aujourd'hui, même s'il n'y a pas de l'énergie au niveau du réseau interconnecté, Parakou sera servie parce que 12 Mw ont été réhabilités pour une pointe dans la ville qui est autour de 11 Mw », à précisé le ministre.
Le coordonnateur national du projet de réhabilitation des centrales thermiques de la Sbee, Gérard Hounnoukpè ajoute : « Nous nous inscrivons dans la même dynamique que le chef de l'Etat, Patrice Talon, qui ne veut plus qu'il y ait de délestage dans le pays ». Il a souhaité que la maintenance de l'ouvrage réhabilité ne souffre d'aucune indisponibilité. Le coordonnateur invite l'autorité à la mise à disposition des ressources nécessaires complémentaires, notamment l'acquisition des pièces de rechange afin que l'investissement effectué soit sauvegardé et que les populations ne vivent plus le délestage.

Une volonté

La réhabilitation de la centrale a permis l'acquisition de 7 groupes dotés chacun d'une puissance apparente de 2900 Kva donc au total 17, 4 Mva.
Les actions ont concerné les travaux mécaniques, électriques et électroniques de puissance.
Pour Gérard Hounnoukpè, « Ces trois niveaux ont respecté le protocole établi en la matière et qui concerne la qualité et la fiabilité pour avoir une disponibilité efficace de cette centrale, au terme des travaux ». Il indique entre autres que « Même si le centre opérationnel de commandement est en défaut, nous pouvons depuis la salle des machines exploiter et injecter directement sur le réseau sans aucun problème ».
Selon lui, tous les auxiliaires ont été reconditionnés à travers les aéro-refroidisseurs par où transitent plus de 70% de la puissance des moteurs.
Les autorités de la cité des kobourou ne sont pas restées en marge de cette visite du ministre de l'énergie.
Le premier adjoint au maire de Parakou, Ibrahim Chabi Mama affirme que le Programme d'actions du gouvernement est plus qu'une réalité à Parakou. « Toutes les promesses faites par le gouvernement sont en train de voir le jour », a-t-il avoué.
Le premier adjoint au maire de Parakou pense que « Progressivement, après avoir relégué au passé le délestage, nous sommes en train de tourner la page des coupures et les populations de Parakou peuvent disposer de manière permanente et à n'importe quelle heure de l'énergie pour vaquer à leurs occupations ».
G.A.

Categories: Afrique

Le procureur requiert de lourdes peines et amendes

Mon, 02/04/2019 - 23:19

Le procès relatif au scandale de la structure illégale de placement d'argent ICC-Services a repris ce lundi 04 février 2019 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Entamée depuis le 17 décembre dernier, cette 30ème journée d'audience est consacrée au démarrage des plaidoiries des avocats de la partie civile notamment de l'Etat béninois.

A l'entame de l'audience, le président de la Cour Edouard Cyriaque Dossa a rappelé à tout un chacun les règles du métier d'avocat. Se basant sur les textes de règlement, il a invité les avocats à s'abstenir de toute attaque. « A travers vos prises de parole, c'est l'image du barreau que vous incarnez », a notifié le président de la Cour.
« Nous allons faire notre travail dans le respect des principes du métier », rassure Me Hervé Gbaguidi, avocat de la défense.

Plaidoiries des avocats de l'Etat béninois

Comme annoncé par Me Olga Anassidé lors de la dernière audience, c'est son confrère Me Marie-José Gnonhoué qui a commencé avec les plaidoiries. Il a évoqué les conditions de création de la structure ICC-Services, laquelle est fondée par Guy Akplogan, interdit d'exercice en Côte d'ivoire pour la même activité. De son retour au Bénin, Akplogan a créé la structure avec ses amis fidèles de l'église du christianisme céleste. Selon l'avocat ils ont exercé les activités de collecte d'épargne et de placement d'argent en se mettant aux travers des principes du pays en utilisant « une technique de communication très efficace ». Cette dernière consiste à « informer de bouches à oreilles, ce qui leur a permis d'avoir beaucoup de clients ».
« L 'Etat n'est pas resté passif », a déclaré Me Gnonhoué. Il a cité les actions menées par l'Etat béninois notamment celles de la cellule de surveillance des structures financières décentralisées. Aussi, a-t-il rappelé la réunion qu'a tenue la BCEAO avec les responsables de ICC-Services, et l'arrestation des promoteurs de la structure par la Brigarde économique financière (BEF).
« L'Etat béninois a pris ses responsabilités parce que c'était un dossier inédit et il fallait agir mais pas dans la précipitation », a souligné l'avocat. A en croire Me Gnonhoué, l'Etat béninois a joué un grand rôle pour empêcher cette activité. Les responsables de ICC-Services « sommés pour régulariser leurs activités et après étude le dossier a été rejeté. Mieux, l'Etat a introduit une plainte contre les promoteurs de ICC-Services », a fait remarquer l'avocat de l'Etat béninois.
Abordant le côté technique du dossier ICC-Services, Me Spéro Quenum a fait son développement autour de la constitution des infractions commises à savoir : l'escroquerie avec appel au public et l'exercice illégal d'activités bancaires. Il renseigne que l'escroquerie concerne les accusés tels que Guy Akplogan, Emile Tégbénou, Clément Sohounou, Pamphile Dohou. Se fondant sur l'article 5 du code de procédure pénale, Me Quenum informe que les promoteurs de ICC-Services dans leurs activités illégales ont promis aux déposants un taux mirobolant de 160 %.
Pour lui, les activités pastorales chimères et d'autres activités que les promoteurs de ICC-Services ont évoqué ne peuvent pas permettre de payer les victimes. « Nous avons eu l'occasion de le constater à travers une vidéo projection effectuée devant votre Cour. Monsieur le président, il est impossible que ces activités puissent permettre de payer ces intérêts faramineux promis », a soutenu Me Quenum.
L'avocat poursuit : « Les fonds des clients ont permis aux promoteurs de se faire une fortune. En témoignent les nombreuses réalisations qu'ils ont réalisé comme les biens meubles et immeubles. J'ai même eu à prendre acte de ce que Monsieur Tihoundro a reconnu que les fonds des nouveaux déposants servent à payer les intérêts des premiers. C'est établi qu'il s'agit d'escroquerie ».
Selon l'avocat, « lorsqu'on reçoit des fonds que l'on emploie pour son propre compte, ces activités sont réservées exclusivement pour les banques. Et lorsqu'on mène ces activités de façon illégale, on enfreint ainsi à la loi ». Ainsi, les promoteurs de ICC-Services se sont rendus incontestablement coupables en violant la loi portant réglementation bancaire.
D'après Me Quenum, la recevabilité de la partie civile trouve son sens au regard des préjudices causés à l'Etat béninois. « Beaucoup de personnes sont grabataires du fait de ce dossier », précise-t-il. Par leurs activités illégales, poursuit l'avocat, les accusés ont causé de manques à gagner à l'Etat en ne payant pas les impôts. Leurs activités ont causé aussi une baisse de production à l'Etat. « Si le Bénin n'a pas connu le pire comme ce fut d'autres pays, c'est du fait des moyens colossaux investis pour la gestion de cette affaire », a signalé Me Quenum. Il prie la Cour de condamner les accusés à payer à l'Etat béninois, le franc symbolique pour les infractions pour lesquelles les responsables sont poursuivis.

L'Etat béninois n'est pas complice

En se basant sur l'article 249 du code de procédure pénale, Me Quenum défend que l'Etat béninois n'est pas complice avec les promoteurs de ICC-Services. Toutes ces personnalités politiques qui ont agi, explique-t-il, l'ont fait du fait de leurs relations avec ces promoteurs et ça n'engage qu'eux. « S'il était établi la commission d'une infraction par ces derniers, cela n'engagera pas l'Etat béninois », a précisé l'avocat.
Cet avis est partagé par Me Olga Anassidé qui annonce que « l'Etat n'est pas coupable de cette affaire parce qu'il n'a jamais donné l'agrément à cette structure ». Toutefois, elle soulève la problématique de la fragilité des citoyens, de la société civile, de l'église et surtout de l'Etat à travers ceux qui ont exercé à l'époque.
Aux dires de l'avocate, « il va falloir rendre coupable tous les fonctionnaires de l'Etat qui ont favorisé cette affaire et ils vont subir seuls ce qu'ils ont posé comme actes ». Me Anassidé a interpellé le président de la République d'alors qui « de par ses actes a fait intrusion dans le judiciaire favorisant ainsi le flou dans la gestion de dossier ».
Dans ce registre, poursuit-elle, des ministres et des hauts cadres ont apporté l'appui aux promoteurs en leur fournissant des garde de corps, des armes, en les aidant ainsi à exercer leurs activités pour à leur tour tirer des intérêts.
Me Anassidé invite la Cour a lancé une poursuite à leur encontre.
« Ce procès doit éveiller dans la conscience de chaque Béninois que seul le travail libère », a lancé l'avocate.

Plaidoiries des avocats des victimes

Défendant les intérêts des déposants, Me Cassa Gustave a orienté sa plaidoirie sur la responsabilité de l'Etat. Selon lui, « la structure ICC-Services n'est pas illégale mais leurs activités à un moment donné étaient illégales mais à bénéficier de la complicité de l'Etat pour exercer ». Il est revenu brièvement sur les faits en abordant l'historique de ICC-Services, les moyens utilisés par la structure et les actions menées par le président de la République d'alors. Des actions qui selon lui ont fait obstruction à la manifestation de la vérité et au bon fonctionnement de la justice.
S'appuyant sur une bride du rapport du Fonds Monétaire International (FMI), l'avocat certifie la responsabilité de l'Etat dans l'affaire ICC-Services. « Le même rapport a dit que FMI a tenté de comprendre comment les initiateurs de ces structures ont opéré pendant une longue période sans être arrêtés », a informé Me Cassa en ajoutant que ledit rapport a même indexé les victimes qui constituent ses clients.
Intervenant à la suite de Me Cassa, l'avocate Affougnon fait savoir que « l'ensemble du peuple est tombé dans ce piège parce que les fondements sont renversés, parce que la loi n'est plus respectée ». Sur la base des articles du code pénal, elle a démontré que les accusés sont coupables des crimes mis à leur charge. « Oui, il y a eu de l'escroquerie en bande organisée qui a touché beaucoup de victimes, ce qui donne une situation aggravante à cette affaire », a déclaré Me Affougnon. Elle l'a démontré à travers l'élément moral, intentionnel et matériel.
L'avocate ajoute qu'il y a eu appel au public à travers la publicité, du démarchage, des sorties médiatiques, les affiches au niveau des agences. L'avocate note également l'exhibition avec les hommes politiques, les hauts dignitaires des églises. Une situation qui a « motivé les victimes à croire au sérieux de ICC-Services ».
Elle convie la Cour à retenir les 5 personnes déférées devant elle dans les liens des infractions énumérées. L'avocate a demandé de condamner Grégoire Ahizimé, ex coordonnateur de la cellule de surveillance des structures financières décentralisées pour les faits de recel d'escroquerie. « Grégoire Ahizimé est un agent de l'Etat et devrait faire consciencieusement son travail sans chercher à recevoir de l'argent de quiconque. Qu'il plaise à votre Cour de les condamner à une peine conforme à la loi », a-t-elle lancé.
Quant à Me Alain Orounla, il a salué la détermination de la Cour à aller au bout de ce procès qui après deux tentatives d'avortement a pu avoir finalement lieu. Partageant l'ensemble des démonstrations de ses confrères qui l'ont précédés, il notifie que lors de leur passage à la barre, aucun regret n'a été observé dans le visage des promoteurs. « Quand je veux parler de ce procès, ce sont ces habitudes que je dénonce. Il ne suffit pas dire que c'est Guy Akplogan et compagnie qui ont organisé cette affaire et puis c'est fini. Il faut faire en sorte que les victimes rentrent dans leurs droits et que les autorités complices soient sanctionnées », a exprimé Me Orounla.
Pour l'avocat, il y aura justice si ce procès au-delà de sa vertu pédagogique, permet de de dédommager les victimes. « L'Etat doit réparer les dommages qu'il a contribué à instaurer », insiste Me Orounla. Ce dernier invite la Cour à une justice en rendant responsable l'Etat. Il souligne que les avocats des victimes s'opposent à la constitution de l'Etat en tant que partie civile.

Les réquisitions du procureur spécial

Dans le fauteuil du ministère public, Ulrich Togbonon a fait près de deux heures d'horloge pour faire part de ses réquisitions. Il a procédé à l'historique des faits et examiné si les infractions mises à la charge des accusés sont constituées ou pas.
Selon le ministère public, l'infraction d'association de malfaiteurs n'est pas constituée pour Guy Akplogan dans la mesure où il est le seul concepteur de ICC-Services et en a défini les activités. A l'égard de Akplogan, Tégbénou, Dohou, Tihoundro et Sohounou, il retient l'infraction d'escroquerie avec appel au public et celle d'exercice illégale d'activité bancaire et de micro-finance.
Ainsi le procureur spécial a requis 10 ans d'emprisonnement ferme contre Guy Akplogan, Emile Tégbénou et Pamphile Dohou. Les accusations sont aussi assorties d'amendes de 150 millions de FCFA à Guy Akplogan, 125 millions de FCFA pour Emile Tégbénou et 100 millions de FCFA pour Pamphile Dohou.
Contre Etienne Tihoundro et Clément Sohounou, il est requis également 10 ans d'emprisonnement dont respectivement 9 ans et 8 ans fermes avec une amende de 75. 000.000 FCFA chacun.
Aussi, le procureur a-t-il requis contre Michel Agbonon 10 ans d'emprisonnement dont 8 fermes.
Pour le cas de Grégoire Ahizimé, le ministère public notifie que l'accusé n'a pas reconnu les faits à lui attribuer. Variant dans ses déclarations à la barre, Grégoire Ahizimé n'a pas ignoré l'origine illicite des fonds qu'il a reçus des promoteurs de ICC-Services. Ulrich Togbonon a donc requalifié l'infraction de faits de corruption en blanchiment de capitaux. Le procureur spécial a requis pour Grégoire Ahizimé, 5 ans d'emprisonnement dont 30 mois fermes et 5.000.000 FCFA d'amende.
Brice Kouton alias Louba, a été convoqué deux fois mais ne s'est pas présenté. Il ressort au regard des pièces du dossier qu'il est coupable de complicité d'escroquerie avec appel au public. Aussi, Murielle Kouton s'est-elle également rendue coupable de complicité d'escroquerie avec appel au public. Le procureur spécial demande à la Cour de les maintenir dans les liens de cette prévention en condamnant Brice Kouton et Mireille Kouton à 5 ans de prison ferme pour chacun et 5.000.000 FCFA d'amendes et un mandat d'arrêt décerné contre eux.
Pour le cas de Justin Dimon, le ministère public doute de ce qu'il avait connaissance de l'origine des ressources qu'on lui remettait et demande à la Cour de ne pas le maintenir dans les liens de la prévention. Le ministère public demande l'acquittement de Justin Dimon au bénéfice du doute.
Pour les victimes, Ulrich Togbonon explique : « Il faut trouver de circonstance atténuante pour les victimes. Le système d'alerte relatif à ces faits a failli. Les services du ministère des finances ne se sont pas montrés vigilants. Il faut y voir le manque de coordination. Les enquêtes dans les banques auraient pu être lancées contre les promoteurs de ICC-Services. Les organisations de la société civile et des syndicats devraient également tirer la sonnette d'alarme en allant même en grève. Il s'agit là d'une complicité collective. Ce sont ces analyses qui nous amènent à ne pas poursuivre les victimes sinon on devrait les poursuivre ».
Selon le procureur spécial, le gouvernement béninois au regard des faits a failli dans sa mission. Le ministère public demande la poursuite de Thomas Boni Yayi, Kogui N'douro, Grégoire Akofodji, Abou Rébecca Yayi, et Armand Zinzindohoué.
C'est sur les réquisitions du ministère public que le président de la Cour a suspendu l'audience qui va se poursuivre le mardi 05 février 2019.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Le Bénin affiche un record de performance

Mon, 02/04/2019 - 20:30

Le ministre de l'économie et des finances, Romuald Wadagni et le président de la Commission de l'Union économique et monétaire Ouest-Africaine(Uemoa), Abdallah Boureima, ont tenu ce lundi 4 février 2019, à l'hôtel Golden Tulip de Cotonou, la 4ème revue annuelle des réformes, politiques, projets et programmes communautaires de l'Uemoa au Bénin.
Selon le président de la Commission de l'Uemoa, « à l'issue de l'évaluation, il ressort qu'en 2018, le Bénin affiche un taux de mise en œuvre des réformes de 80,2% contre 63,7% en 2017 ». « Un record de performance jamais égalé dans aucun autre pays de l'Union depuis l'institution de la revue en 2013 », a-t-il notifié. Abdallah Boureima a précisé que conformément aux dispositions pertinentes de la Décision du Conseil des ministres du 19 décembre 2013, la revue 2018 a été précédée d'une revue technique, sanctionnée par un mémorandum adopté par consensus et que les participants vont examiner afin d'en rendre compte au président de la République.
Au cours de cette revue technique, les équipes du Bénin et de la Commission de l'Uemoa, souligne-t-il, ont travaillé dans une ambiance empreinte de de franche collaboration, de professionnalisme et d'objectivité. Après ses civilités au président de la Commission et aux commissaires de l'Uemoa, le ministre de l'économie et des finances, Romuald Wadagni a informé qu'étant de l'Union, le Bénin a deux grandes familles d'engagements. « Nous avons des engagements qui sont liés aux textes que ce soient des règlements, des directives pris au niveau de l'Uemoa que nous devons internaliser, mettre en œuvre », a-t-il précisé. Ces différents textes et directives selon lui, visent à créer les conditions d'une meilleure intégration économique des pays.
Le 2ème niveau d'engagement, poursuit-il, concerne tous les projets/programmes et soutiens obtenus au niveau de la Commission. Pour le ministre de l'économie et des finances, aujourd'hui, le Bénin bénéficie d'un portefeuille d'à peu près une quarantaine de milliards de francs CFA, qui concerne aussi bien les secteurs du cadre de vie, le secteur des infrastructures et des transports. Le 2ème volet de l'engagement du Bénin concerne tous ces projets et programmes qui sont soutenus par la Commission et permettent d'améliorer les conditions de vie des populations, le cadre de vie et les infrastructures.
Romuald Wadagni a exprimé ses remerciements à la Commission pour tout le soutien et tous les travaux effectués ensemble depuis plusieurs années. L'objectif de cette revue annuelle, conclut le ministre, c'est de faire le point de ces deux aspects.
Cette revue annuelle a connu la présence des ministres José Didier Tonato du cadre de vie et du développement durable, de Alassane Seïdou des infrastructures et des transports, de Marie-Odile Attanasso de l'enseignement supérieur et de Aurélie Adam Soulé Zoumarou de l'économie numérique et de la communication.
Les travaux de cette revue s'achevent ce mardi 05 février 2019 par la remise officiel des résultats de l'évaluation consignés dans le mémorandum consensuel, au chef de l'Etat Patrice Talon.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Des responsables du service des impôts devant la BEF

Mon, 02/04/2019 - 19:02

Plusieurs responsables du services des impôts viennent d'être interpellés par la Brigade économique et financière (BEF).
De sources concordantes, il s'agit du chef Service enregistrement et timbre, du directeur du Contrôle fiscal et de plusieurs autres cadres de l'administration des impôts. Ils sont accusés dans des affaires de malversations surtout d'avoir détourné des droits d'enregistrement d'appel d'offres s'élevant à plusieurs millions FCFA contre un faux document délivré à une entreprise , et qui aurait permis à celle-ci de gagner un marché.

Nous y reviendrons

F. A. A.

Categories: Afrique

Antoine Idji Kolawolé ne sera pas candidat

Mon, 02/04/2019 - 17:06

Le député de la 22ème circonscription électorale Antoine Idji Kolawolé ne sera pas candidat aux élections législatives du 28 avril prochain.
Selon les informations, l'ancien président de l'Assemblée nationale se retire de la course au profit d'autres candidats de l'Union Progressiste, en l'occurrence le maire Jean Pierre Babatoundé.
Il emboîte ainsi le pas à Mathurin Coffi Nago, lui aussi ancien président du parlement et membre du Bloc Progressiste, qui a désisté au profit des jeunes de la 18ème circonscription électorale.
Pour le compte de cette législative, la première sous le régime du Nouveau Départ et de la Rupture, on enregistre déjà des désistements de leaders politiques qui ont l'habitude de cette compétition.
Un phénomène inhabituelle au Bénin.
Pour l'instant, l'honorable Idji Kolawolé n'a pas encore confirmé ou infirmé cette nouvelle.
F. A. A.

Categories: Afrique

Rechercher des stratégies et des interventions efficaces pour réduire les risques

Mon, 02/04/2019 - 10:53

L'atelier national de dissémination et de validation des résultats de l'évaluation stratégique sur les grossesses non désirées, les avortements et la contraception au Bénin a eu lieu le jeudi 1 février dernier. C'est la salle de conférence du ministère de la Santé qui a servi de cadre à la rencontre dont l'ouverture a été présidée par le directeur de cabinet du ministre de la Santé.
La situation des grossesses non désirées et des avortements interpelle les acteurs de la santé. C'est au cours de l'atelier national de dissémination et de validation des résultats de l'évaluation stratégique sur les grossesses non désirées, les avortements et la contraception au Bénin que l'inquiétude devient bien remarquable.
« Les statistiques de santé dans la sous-région sont très alarmantes. Elles font état de 22 millions d'avortements non sécurisés qui sont pratiqués dans le monde chaque année et contribuent pour environ 13% de la mortalité maternelle totale », a déclaré la directrice régionale de Ipas Afrique francophone. Nicolette Van Duursen ajoute que ces taux sont effrayants d'autant plus que la plupart de ces décès sont évitables. Elle rappelle qu'au Bénin, la mortalité maternelle demeure élevée à 335 décès pour 100 000 naissances vivantes.
En déplorant le faible taux d'utilisation de la contraception et celui de la prévalence contraceptive qui est de 12%, la directrice régionale de Ipas Afrique francophone souligne que l'avortement n'est pas une expérience rare pour les femmes et filles dans le monde.
« Il y a environ 130 millions d'accouchements qui arrivent chaque année alors qu'en même temps, il y a 60 millions d'avortements chaque année également », précise-t-elle. Pour Nicolette Van Duursen , c'est un effort louable quand on sait les efforts fournis par le ministère dans le cadre de cette évaluation.
« Nous sommes ravis à travers cette étude de nous inscrire dans cette dynamique avec le ministère de la Santé et vous tous réunis ici dans le cadre de cette évaluation stratégique », a-t-elle indiqué. Elle se dit persuadée que les résultats de cette étude seront très utiles pour informer et orienter les stratégies et politiques du ministère de la Santé ainsi que tous les partenaires qui travaillent au Bénin dans le domaine de la santé de la reproduction.
Le directeur de cabinet du ministre de la Santé, Pétas Akogbeto, signale qu'il est impératif pour les services publics, les collectivités, les organisations non gouvernementales et l'ensemble des forces vives de la société d'identifier les approches stratégiques innovatrices pour essayer de régler la tragédie que constituent les grossesses non désirées et les avortements à risques. Il espère qu'au regard de ce tableau inquiétant, le gouvernement du Bénin avec le soutien de ses partenaires techniques et financiers ainsi que l'engagement des communautés à la base, permettront de développer des réponses pour lutter contre ces décès évitables. Il s'agit entre autres, du renforcement de l'environnement juridique de la pratique de l'avortement à travers l'information de la communauté, de l'amélioration de la qualité des services d'avortements médicalisés dans les conditions prévues par la loi à travers l'information, la qualification du personnel et la gestion des intrants et également de l'amélioration de la qualité des soins obstétricaux y compris après l'avortement. Pétas Akogbeto, rappelle que ledit atelier est aussi consacré au partage des résultats de cette étude. Une étude qui permettra selon lui, d'identifier les problèmes prioritaires dont découleront des propositions, des stratégies et des interventions efficaces pour réduire les grossesses non désirées et les avortements au Bénin.
Tous les directeurs départementaux de la Santé étaient présents à l'atelier aux côtés des partenaires techniques et financiers du ministère de la Santé, ainsi que les représentants de l'Ipas et toutes les parties prenantes de l'initiative.
G.A.

Categories: Afrique

L'Ong Amaf-Bénin aux côtés des communautés des écosystèmes fragiles

Mon, 02/04/2019 - 10:39

C'est à la salle de conférence de la mairie des Aguégués que l'Ong Amaf-Bénin a réuni les communautés des communes des Aguégués, d'Adjahoun et de Bonou, pour renforcer leurs connaissances sur la biodiversité et les écosystèmes l'atelier s'est déroulé le 30 janvier dernier avec la participation des chasseurs, des pêcheurs, des chefs traditionnels, membres des organisations locales de gestion des forêts et des zones humides, des villages de Bembè, Gangban et Atchonssa, des municipalités des Aguégués, d'Adjohoun et de Bonou et des représentants des commissaires de la Police Républicaine des commissariats desdits arrondissements.

Faire accroître la connaissance et la compréhension de des communautés locales sur la conservation de la biodiversité. Tel est le but de cet atelier organisé par l'Ong Amaf-Bénin qui a opté pour le dialogue communautaire afin de consolider la connaissance des populations des communes des Aguégues, d'Adjahoun et de Bonou dans la conservation de la biodiversité.
Consacrant le lancement officiel des activités du projet « Strengthening Resilience for Community Conservation of Biodiversity and wet Ecosystems in Ouémé Valley », cet atelier a été financé par Institute for global environmental strategies (Iges) à travers Satoyama development mechanism (Sdm). Il s'agit à travers ce projet de contribuer à la conservation des ressources naturelles pour l'utilisation durable de la zone humide du site Ramsar 1018. Et ce, afin que les générations présentes en tirent le maximum d'avantages durables et aussi contribuer à la réalisation des objectifs stratégiques de « International Partnership of Satoyama Initiatives » (Ipsi).
Le Directeur Exécutif de l'Ong Amaf-Bénin, Fataï Aïna, souligne que cet atelier vise à apporter un soutien aux politiques et réglementations de protection de l'environnement pour améliorer les efforts de conservation ainsi que l'amélioration des conditions économiques et sociales et les moyens de subsistance pour les communautés de la Vallée de l'Ouémé. Il a précisé le but du projet « Strengthening Resilience for Community Conservation of Biodiversity and wet Ecosystems in Ouémé Valley » dans lequel s'inscrit la présente activité. Marie Dossou-Bodjrènou de l'Ong Nature Tropicale, a donné au cours d'une communication quelques informations sur la loi Cites. Elle a exhorté les communautés à dénoncer les actes criminels qui menacent la faune aquatique, en particulier le Lamantin d'Afrique.
Le commissaire adjoint de la Police Républicaine de l'arrondissement d'Avagbodji, Maximilien Houssou, a donné son accord favorable pour accompagner l'Ong Amaf-Bénin et les communautés dans cette lutte contre la criminalité faunique.
Le représentant du maire de la commune des Aguégués, Geoffroy Hounsa, a dit toute sa joie pour cette initiative. Il remercié l'Ong-Amaf et ses partenaires financiers notamment Iges et Sdm pour leur engagement aux côtés des communautés du lac Nokoué et de la Vallée de l'Ouémé.
De cette rencontre sont sorties plusieurs propositions tant de la part des communautés, de la Police Républicaine que des autorités locales pour remédier aux problèmes relatifs à la conservation de la biodiversité.
G.A.

Categories: Afrique

Gustave Sonon dévoile son ralliement à la mouvance

Mon, 02/04/2019 - 10:23

Ancien ministre de Boni Yayi, Gustave Dépo Sonon, après trois années de retrait de la vie politique, rejoint le parti Républicain. Désormais acteur politique, il soutient les actions du gouvernement de la Rupture et s'engage à lui donner les moyens de sa politique.
Invité sur l'émission Ma part de vérité de ce dimanche 3 janvier 2019, Gustave Dépo Sonon a donné son avis sur son revirement politique. Alors qu'il a choisi de se retirer de la politique, il y a quelques années, l'ancien ministre réapparaît sur la scène politique avec son adhésion au Bloc Républicain.
A travers le thème "De la refondation à la rupture : les secrets d'un revirement", l'ancien ministre de Boni Yayi a développer ses arguments qui l'obligent à refaire surface et opter pour le Nouveau départ prôné par le président Patrice Talon. D'abord, il clarifie qu'il n'a trahi personne puisque rien ne le lie depuis qu'ils ont fini la dernière présidentielle. Son retour en politique prend sa source dans les réformes engagées par le chef de l'État. " Le système partisan accompagné du système électoral est en pleine réforme'', déclare-t-il. Gustave Sonon affirme qu'on n'est pas acteur politique seul. " Il y a une certaine population derrière moi qui continue de croire. Il y a certains qui veulent juste être conseillers, d'autres maires et si vous vous tenez compte seulement de votre intérêt seul vous éteignez tous leurs intérêts. C'est pour cela on ne peut pas abandonner ceux-là ", a-t-il expliqué. L'ancien ministre ajoute :" A un moment donné j'ai demandé de me retirer et d'être juste un conseiller, j'apporte mon point de vue sur tout ce qu'on me demande ". Il révèle ce qui a favorisé les choses : " Après avec le système partisan, tous les 19 conseillers de Za-Kpota ont décidé de soutenir le chef de l'État. Parmi les 19 on a 16 qui ont opté pour le Bloc Républicain ". Il précise par ailleurs : " Je ne soutiens pas un homme. C'est vrai l'initiative, c'est Talon qui l'a portée mais nous ne soutenons pas le président Talon. Tout ce qu'il fait, c'est pour le peuple. Nous soutenons un système ". Faisant allusion aux polémiques sur son adhésion au Bloc Républicain aux dépens des Fcbe, Gustave Dépo Sonon rappelle que " Si par erreur quelqu'un a confiance en vous et vous confie une mission, il faut le faire avec toute la rigueur et franchise ". Ceci pour montrer le rôle qu'il a joué dans le gouvernement Yayi. " Le rapport avec Yayi Boni, c'est un rapport technique. C'est pour cela que j'ai toujours été absent pour ses sorties politiques mais pour ses sorties techniques vous me voyez ", confie-t-il.

L'autre face du jeu

" C'est difficile qu'on ne prenne pas part aux débats. Soit vous êtes contre ce qui se fait soit vous soutenez. En 2015, j'ai dit qu'il faut donner les moyens au chef de l'État. Je ne me vois pas en train de dire le contraire aujourd'hui ", martèle Gustave Dépo Sonon. L'ancien ministre se dit rassuré puisque selon lui, " le chef de l'État a décidé d'accompagner le système partisan".
" Depuis 2015, j'avais déjà dit que le profil d'un bon président c'est la mise en place d'un bon système partisan ". Le natif de Za-Kpota estimé que " les textes ne sont pas encore parfaits ". A cela, il indique quelques dispositions qui selon lui nourrissent les confusions. L'ancien ministre salue la volonté du chef de l'État et son management ayant conduit à avoir deux partis. Il dit " Maintenant c'est aux partis de s'imposer sur le terrain". Selon lui " Avec ce nouveau système vous comprenez que ce n'est pas un homme qu'on accompagne. C'est vrai, c'est le chef de l'État qui a porté le système partisan ".
Pour ceux qui critiquent le gouvernement, Gustave Dépo Sonon pense que, " C'est un faux procès qu'on fait au chef de l'État. Nous le prenons comme un demi-dieu. Si vous apportez des arguments techniques pour le convaincre, il va vous écouter. Au cas contraire, il saura que vous lui aviez dit ça un jour. C'est pour dire que l'indépendance, c'est dans la tête ".

Un defi

" La réussite du président, c'est une fierté pour nous qui le portons mais aussi cela profite au peuple", avoue le ministre. Contrairement à ce que les gens disent, il affirme : "J'ai jamais été contre lui ".
Pour son retour sur la scène politique, il explique : " Je ne voulais pas être un général sans troupe. C'est pour la cohésion à la base. C'est rare de voir 16 conseillers sur 19 parler le même langage. J'ai été élu par ces conseillers. Je n'ai pas attendu pour rien. C'est vrai que quand on m'interroge sur la gouvernance, je donne mon avis technique ".
En ce qui concerne sa circonscription électorale, il indique : " nous avions avant à peine 10% des suffrages pour les élections. Mais j'ai expliqué un certain nombre de choses à mes frères afin qu'on ne nourrisse plus des rivalités. C'est grâce aux sages et un certain nombre de jeunes qui ont accepté qu'on s'unisse pour porter la même voie. C'est comme ça, on a été aux élections et j'ai été élu ". Il ajoute :" En ce moment-là, j'ai dit je ne vais pas au parlement et j'ai accepté continuer avec le chef de l'État au gouvernement ". Concernant l'élection présidentielle, il confie : " Je disais déjà que si nous allons aux élections et nous perdons, je ne suis plus avec eux. Aussitôt les élections terminées, j'ai été voir le président Yayi pour dire que je ne peux plus continuer avec eux ".
Mais après avoir déposé son tablier en politique, il revient en force car il se dit entrain de remobiliser sa base puisque les enjeux sont importants.
''La 24ème circonscription électorale se porte bien. On est entrain de le construire. C'est trois régions mais c'est la région de Za-Kpota qui détermine l'élection. Nous y travaillons. Je suis encore fonctionnaire et c'est ce qu'il faut pour que le pays avance que je ferai. Je dois accompagner le gouvernement dans ses actions ", confirme l'ancien ministre.
Gustave Sonon ajoute : " Si je vais au village, je fais une réunion avec les élus, ce sont ces élus qui sont avec les populations et les connaissent. Ils sont avec la base. Pour le moment, tout dépendra de la question de positionnement ". A en croire le natif de la 24 ème, " Le système partisan intervient au moment où il y a des enjeux. Considérer que Pogressistes et Républicains, c'est une transition. C'est à partir de 2023 que le système va s'asseoir ".
Il soutient son argumentaire au regard des prochaines élections législatives de 2019, municipales de 2020, et présidentielle de 2021. Tout ceci permettra selon Gustave Sonon de faire asseoir les partis et chacun défend son idéologie pour qu'en 2023, la répartition à l'Assemblée soit plus claire.
L'ancien ministre soutient que " le Bloc Républicain traduit plus l'unité. Au départ, c'est la Dynamique unitaire auquel devrait s'ajouter le Prd et Bénin en route. Et pour ça, si on fait une photo, tout le monde doit se voir dedans ".
Pour Gustave Dépo, " Si le peuple béninois veut, on va donner la majorité au président de la République pour conduire son programme ". Il ajoute : " Si je rencontre les Progressistes, je leur dis de faire un pacte de non agression. Nous avons un but commun. Notre démission commune, c'est la fin ". A en croire l'ancien ministre, " Le système partisan actuel impose que cela soit la base qui détermine votre élection ". Il n'a pas manqué de faire cas du conflit qui pourra naître au sein des partis notamment en ce qui concerne les positionnements. M. Sonon indique que chacun doit travailler et c'est l'arbitrage du chef de l'État qui permettra un combat pacifique entre partisans.
Giscard A.

Categories: Afrique

Les populations libèrent le domaine du TF 120

Sun, 02/03/2019 - 20:50

Les populations de Ouidah mettent désormais la main à la pâte pour accompagner le gouvernement dans ses actions au profit des communautés. Lancée pour le bien du peuple béninois, la construction de l'hôpital de référence de cette ville historique reçoit l'accord des habitants. Ils acceptent de libérer le domaine du TF 120 pour la réalisation du projet.
Les travaux de construction du grand hôpital de référence de Ouidah, démarrés il y a quelques jours, étaient accueillis favorablement par les populations bien que contraintes de libérer l'emprise du chantier.
Le domaine Mandja de plus de 30 ha, immatriculé depuis 1914 au livre foncier de Ouidah sous le numéro 120, a été identifié pour accueillir l'infrastructure sanitaire de référence.
C'est pour témoigner de leur adhésion au programme du gouvernement que ce sacrifice des habitants s'avère indispensable. Contrairement à ce qui s'observe dans certaines localités où coupe-coupes et gourdins s'invitent au concert pour offrir une scène désolante, les populations de Agondji ont opté pour la voie de la sagesse en acceptant de gré, de libérer le domaine qui abritera le grand hôpital.
Ce sacrifice est le fruit du leadership du conseil communal de Ouidah dirigé le maire Célestine Adjanohoun. Elle s'y est investie pour convaincre les populations des sacrifices à consentir pour obtenir ce joyau. Ces dernières tout aussi déterminées à accompagner le Président Patrice Talon dans la réalisation du PAG ont simplement donner leur accord. Il s'agit d'un acte hautement citoyen posé par les populations d'Agondji qui jouent ainsi leur partition. Cet exemple pourrait faire école pour d'autres communautés.
G.A.

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.