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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
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Boni Yayi invite les populations à la prière et au jeûne

Mon, 04/15/2019 - 16:11

En vue d'apaiser la tension sociale en cette période électorale, l'ancien président de la République, Yayi Boni, invite les populations à prier et à jeûner. « Je serai très reconnaissant à chacun et à chacune de jeûner et de prier en implorant la miséricorde de notre Unique Créateur, Dieu des cieux et de la terre, le miséricordieux », a-t-il exhorté à travers une publication sur sa page Facebook.
« Regardons tous la face du Père Céleste dans l'humilité et détournons-nous de nos mauvaises pratiques marquées par l'idolâtrie, l'obscurantisme », a poursuivi Boni Yayi avant d'ajouter que « le Père Céleste s'est engagé à nous guérir et guérir notre chère patrie le Bénin ».
Selon l'ancien chef de l'Etat, Dieu s'est engagé à « nous doter d'un Bénin nouveau marqué par son leadership à travers la qualité, la légitimité, la légalité, la crédibilité et l'indépendance des institutions fortes. Notamment, un Parlement véritablement de contre-pouvoir défendant l'intérêt général en vue de garantir l'équilibre des pouvoirs, source de paix et de stabilité de la nation. Un parlement à la fois légitime parce que bâti sur la base du choix libre de notre peuple et reposant sur un cadre légal consensuellement adopté ».
F. Aubin AHEHEHINNOU

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ISOCEL lance le déploiement de sa fibre optique

Mon, 04/15/2019 - 15:09

Isocel next Génération Acces Network entre dans une nouvelle dynamique. Et pour cause, la structure procède au lancement de la première phase de déploiement de sa fibre optique. Aussi procédera-t-elle à l'annonce du partenariat entre ISOCEL et l'Agence du développement de Sèmè City. La cérémonie qui aura lieu ce mardi 16 avril 2019 Sèmè City permet à l'entreprise de téléphonie spécialisée en distribution de la connexion internet de rentrer dans une dynamique de satisfaction de sa clientèle.

Categories: Afrique

Quelques incidents enregistrés dans le septentrion

Mon, 04/15/2019 - 15:04

Alors que la campagne électorale pour les législatives du 28 avril 2019, bat son plein, quelques incidents ont été enregistrés sur le terrain dimanche nuit et ce matin dans certaines localités du nord du pays. Des individus non identifiés ont défilé avec des banderoles dénonçant l'exclusion des partis de l'opposition au législatives du 28 avril 2019.
« Plus jamais de députés Godillots au Bénin », « Des députés normés, le Bénin n'en veut pas », tels sont les messages qu'on peut lire sur les banderoles des manifestants. Des pneus ont été brûlés sur la route inter-Etat à l'entrée de N'dali et d'autres localités pour bloquer la circulation.
Des forces de l'ordre et des chars ont été déployés sur le terrain pour maintenir l'ordre. Quelques manifestants ont été interpellés par les forces de sécurité.
Aux dernières nouvelles, la situation est sous contrôle à Bembérékè, Djougou et d'autres localités.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Un mort dans un accident ce lundi matin

Mon, 04/15/2019 - 14:29

Un mort, c'est le bilan d'un accident de circulation survenu ce lundi matin sur la voie de Savi, à Ouidah. Selon les témoignages, un véhicule roulant à vive allure a percuté sur son passage un cycliste. Sous le choc, le cycliste a rendu l'âme.
Les éléments de la police républicaine se sont déployés sur les lieux pour les constats d'usage.
F. A. A.

Categories: Afrique

Un individu recherché pour profanation de tombe

Mon, 04/15/2019 - 14:23

Le fait s'est déroulé à Avrankou, dans l'arrondissement de Gbozounmè la semaine écoulée. Une tombe a été vandalisée au cimetière dudit arrondissement par un individu qui n'a pu être interpellé. Selon les informations, l'individu aurait été surpris au moment où il était dans sa sale besogne dans ce cimetière. Il s'agissait d'une tombe dans laquelle séjournait une petite fille enterrée à peine une semaine auparavant. L'homme sans foi ni loi était complètement nu, et a même réussi par couper la tête et les mains du cadavre de l'élève. Mais dans l'espoir d'obtenir d'autres pièces du cadavre inhumé, les riverains l'ont surpris en pleine opération. Surpris en fragrant délit, ce dernier a pris la clé des champs. Les riverains ont retrouvé sur les lieux sa tenue, ses chaussures et même son téléphone portable qu'il a dû abandonner. Les objets retrouvés sont dans les mains des éléments de la police Républicaine d'Avrankou pour les enquêtes.

G.A.

Categories: Afrique

Abdoulaye Bio Tchané accueilli en liesse à Copargo

Mon, 04/15/2019 - 14:20

Dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives du 28 avril prochain, le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané à la tête d'une forte délégation du Bloc Républicain s'est rendu à Copargo, ce dimanche 14 avril 2019.

Au cours de cette visite, il a échangé avec les Tanéka-Beri avec les chefs de terre, les chefs de village et les chefs coutumiers de l'arrondissement de Copargo.
Abdoulaye Bio Tchané a précisé que l'objectif de cette visite était de recueillir les bénédictions des personnalités et de les inviter à davantage prier pour que la campagne électorale se poursuive dans un climat de paix.
Fières de cette démarche, les populations tout en remerciant le ministre d'Etat ont promis voter massivement pour la liste du Bloc Républicain le 28 avril prochain.
Plusieurs autres sujets engageant la vie de la communauté, étaient au cœur des échanges avec les responsables du Bloc Républicain au cours de cette rencontre.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Le message de paix de la Conférence Épiscopale au peuple

Mon, 04/15/2019 - 13:57

L'Eglise Catholique sort encore de son silence. La Conférence épiscopale du Bénin s'est prononcée sur la situation sociopolitique, à travers un message adressé au peuple ce 14 avril 2019, jour marquant la célébration de la fête des Rameaux.

Dans cette adresse, les évêques ont fait le point des actions menées par l'Eglise Catholique dans le cadre de la résolution de la crise qu'ils qualifient de situation inédite. Ce message intitulé " La paix, une fleur fragile", indique qu' " A plusieurs reprises, la Conférence épiscopale a attiré l'attention du peuple béninois et de ses acteurs politiques sur la tension qui couve et qui monte". La lettre des évêques souligne aussi que " les évêques dans leur différents messages et communiqué n'ont cessé de recommander à tous, l'esprit de compréhension et de tolérance".
La Conférence épiscopale constate qu' " après trois décennies d'expérience démocratique faite de hauts et de bas, le Bénin se trouve aujourd'hui devant une situation inédite : celle des élections législatives auxquelles participent les partis d'une même obédience politique".
Autant de questions et d'actes ont été posés par les évêques qui appellent aujourd'hui à garder l'espérance. Ils invitent chacun à user de ses prérogatives pour préserver la paix.
La Conférence épiscopale n'a pas manqué d'appeler les fidèles du Christ à se mobiliser et intensifier la prière et le jeûne durant le triduum pascal.
La lettre signé par le président de la Conférence épiscopale, Mgr Victor Agbanou, recommande à chacun en cette période d'agir toujours et partout selon la conscience éclairée par la loi de Dieu et l'amour de la patrie. Les évêques souhaitent que "les fils et filles du Bénin, s'abstiennent de toutes provocation et de toute violence physique ou verbale pour que notre pays continue de vivre dans la paix et la concorde".
G.A.

Categories: Afrique

Le siège de la RB sous surveillance policière

Mon, 04/15/2019 - 13:55

Le siège de la RB a été placé très tôt ce lundi matin sous surveillance policière. Les forces de sécurité auraient eu vent de manifestations non autorisées en cette période de campagne pour les élections législatives du 28 avril prochain. Depuis quelques jours, les banderoles apposées au fronton du bâtiment Vidolé portant l'inscription ‘'Siège national de la Renaissance du Bénin'' sont remplacées par ‘'Siège national de la Résistance''. Il n'en fallait pas plus pour alerter les forces de sécurité. Au nombre des mesures prises très tôt ce matin, la voie passant devant le siège et menant au stade Général Mathieu Kérékou a été fermée pendant un moment à la circulation, occasionnant des embouteillages dans les deux sens.
Le siège de la Renaissance du Bénin a changé de nom suite à l'exclusion des partis de l'opposition des législatives du 28 avril pour ‘'non-conformité'' de leurs dossiers.
Actuellement, un dispositif d'agents de la police républicaine est déployé sur les lieux pour éviter des troubles à l'ordre public.

D. M.

Categories: Afrique

L'UP lance la campagne électorale à Parakou

Mon, 04/15/2019 - 12:44

Le bureau exécutif national de l'Union Progressiste a lancé officiellement ce samedi 13 avril 2019 à Parakou, la campagne électorale pour les législatives du 28 avril prochain. L'événement a connu la présence des leaders du parti et un grand nombre des militants.

Bruno Amoussou, président de l'Union Progressiste, lors de cette rencontre a invité les militants à faire un bon choix. « Nous sommes venus pour vous demander d'aller voter le 28 avril prochain. Depuis quelques temps nous avons réfléchi à la situation de notre pays et nous avons constaté que si un certain nombre de chose n'arrive pas à se faire c'est parce que l'organisation politique que nous avons n'était pas convenable », a déclaré Bruno Amoussou. Pour ce dernier, il n'y a aucun médicament pour améliorer la gouvernance au Bénin. Après réflexion, il ressort que « les partis politiques bien organisés, bien structurés qui encadrent le pays ce sont les députés, c'est le Parlement, animé par des partis solides qui peuvent être le véritable contre-pouvoir du pouvoir exécutif ».
Les militants de ce parti politique de la mouvance présidentielle comptent œuvrer véritablement en vue d'obtenir le plus grand nombre de siège pour la 8 ème mandature.
« Près de 700 militants, candidats titulaires suppléants, membres du bureau politique, membres fondateurs et particulièrement les militants des trois arrondissements de Parakou me charge de vous dire haut et fort qu'ils n'auront même pas besoin de porter des gangs pour rentrer sur le ring pour ce combat afin de ramener des députés en quantité et en qualité, capables de contrer toute manœuvre tendant à plomber la mise en œuvre du PAG », a affirmé Souley Sabi Moussa, président du comité d'organisation de l'Union Progressiste
En conséquence, poursuit-il, « ils voudraient vous entendre entre autres sur les points ci-après : notre comportement de combattant sur le terrain à partir de cet instant, nos armes pour un combat dure et pacifique ».
Les candidats titulaires sur la liste de l'Union Progressiste dans la 8ième circonscription électorale promettent mettre en œuvre les voies et moyens pour une grande victoire au soir du 28 avril.
« Vos premiers candidats aux législatives s'activent et vous promettent la victoire dans un contexte particulier, marqué par la méfiance, la suspicion, les invectives de tout genre, l'hostilité, les appels à la désobéissance civile, la révolte, l'insurrection la mutinerie », a confié Mariam Chabi Talata, Porte-Parole des candidats de l'Union Progressiste. Pour cette dernière « la particularité du contexte de la campagne qui est la nôtre impose une stratégie ciblant à la fois, nos adversaires légaux et légitimes et ceux qui ont échoué à le devenir ».
La cérémonie a pris fin par une caravane qui a démarré du lieu de lancement de la campagne pour s'achever au siège dudit parti dans la ville de Parakou.

Akpédjé AYOSSO

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Nasser Bourita convie Pretoria à un nouveau modèle de coopération interafricaine

Mon, 04/15/2019 - 12:14

Dans une interview accordée à l'hebdomadaire sud-africain, The Sunday Times, le dimanche 14 avril 2019, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, appelle l'Afrique du Sud à travailler avec le Maroc pour l'émergence d'un nouveau modèle de coopération interafricaine.

« Au lieu de continuer dans une situation d'impasse, le Maroc et l'Afrique du Sud doivent travailler ensemble pour développer un modèle de coopération interafricaine et de coopération sud-sud, » a confié Nasser Bourita car ajoute-t-il ces pays constituent deux importantes économies en Afrique et représentent deux plateformes d'entrée dans le continent.
Le chef de la diplomatie du Royaume chérifien cite comme principaux domaines de coopération entre les deux pays, le développement de la Zone de libre-échange africaine et le transport aérien.
Nasser Bourita rappelle que le Maroc a apporté son soutien à la lutte du peuple sud-africain contre le régime de l'Apartheid.
Selon lui, le leader Nelson Mandela avait été accueilli dans le Royaume depuis le début des années 1960.
Pour le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Maroc et l'Afrique « ne doivent normalement pas avoir des problèmes bilatéraux », vu leurs positions géographiques. « Nous ne partageons pas les mêmes frontières, nous n'avons pas de problèmes territoriaux », a-t-il affirmé.
Les problèmes qui bouleversent les relations entre les deux pays, poursuit le ministre, découlent de la décision de Pretoria de « prendre position sur une question qui concerne une région située à des centaines de kilomètres, une position qui va à l'encontre de celles de l'ONU et de l'Union africaine (UA) ».
Le ministre déplore la décision de l'Afrique du Sud d'abriter, les 25 et 26 mars dernier au siège de son ministère des Relations internationales, une conférence de soutien aux séparatistes du polisario.
La conférence tenue sous l'initiative de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) s'affile à contre-pied au processus onusien qui consiste à trouver une solution au différend régional au sujet du Sahara marocain.
Le ministre souligne que l'Afrique du Sud, étant membre de la communauté internationale, a l'obligation d'aider dans cette optique. « Normalement, si vous êtes un pays qui œuvre dans le cadre de la communauté internationale, vous devez aider sans préjugé et sans se ranger du côté d'une partie », a-t-il estimé.
« L'Afrique du Sud a choisi une autre voie », regrette Nasser Bourita, qui notifie que les paramètres d'une solution au conflit relative à l'intégrité territoriale sont nettement fixés dans le cadre de l'Onu, qui appelle à un règlement réaliste, pragmatique, durable et fondé sur le compromis.
« En Palestine, l'Onu a adopté une résolution appelant à une solution à deux Etats. Au sujet du Sahara, il s'agit d'un processus politique en vue de trouver un règlement avec l'Algérie », a clarifié le ministre pour qui la question du Sahara ne doit pas être comparée à la situation au Moyen-Orient.
Donnant l'exemple d'Israël dont la présence dans les territoires palestiniens est mondialement reconnue comme une occupation, M. Bourita a lancé un défi à l'endroit des frères en Afrique du Sud de « trouver une seule résolution onusienne qui qualifie la présence du Maroc au Sahara comme une occupation ».
« Si l'Afrique du Sud veut jouer un rôle honnête, elle doit reconnaître ces deux positions différentes l'une de l'autre », ajoute le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
Il indique que la conférence ministérielle africaine sur l'appui de l'UA au processus politique des Nations-Unies sur le différend régional au sujet du Sahara marocain, visait à montrer que les pays africains soutiennent la position du Maroc.
Le ministre précise que la conférence de Pretoria ne devait pas être saisie comme une référence de la position africaine.
La conférence de Marrakech a également révélé que la rencontre de Pretoria était un moyen de diviser l'Afrique. M. Bourita rappelle de ce fait que le consensus retenu lors du 31è sommet de l'UA à Nouakchott, a consacré l'exclusivité de l'Onu sur la question du Sahara, le soutien et l'accompagnement que l'UA doit apporter au processus onusien.
« Qui divise l'Afrique ? Qui a décidé que ceux qui s'opposent au Maroc devaient se rencontrer ? », s'est interrogé le ministre avant d'ajouter : « Notre message était de dire que l'unité était à Marrakech et que la division était à Pretoria ».
Selon le Sunday Times vu ce contexte, les efforts du Maroc ont été couronnés de succès dans la mesure où la conférence de Marrakech a connu la participation de 37 pays africains contre 24 lors de la conférence de Pretoria, y compris des pays comme Cuba, Venezuela et Nicaragua.

Akpédjé AYOSSO

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Athiémé : Les populations fuient l'eau des forages pour les marigots

Mon, 04/15/2019 - 10:29

L'eau est source de vie dit-on. Mais dans le village de Tchicomey, situé dans la commune d'Athiémé, il est difficile d'avoir accès à l'eau potable, malgré le forage aménagé par la mairie. Certaines populations préfèrent toujours consommer l'eau du marigot. Les raisons sont diverses et variées.

Voir en ligne : Athiémé : Les populations fuient l'eau des forages pour les marigots
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La révolution des jeux vidéo prend corps au Bénin

Mon, 04/15/2019 - 09:52

Sous l'initiative de Tania Okanla, cadre à l'Agence pour le développement du numérique, le Bénin a connu son premier hackathon en fin mars 2019. Avec une vingtaine de participants, les développeurs béninois ont relevé le défi d'inventer en moins de 24 heures un jeu vidéo éducatif sur mobile.

Le terme de hackathon est la contraction de "hack" (pirater) et de "marathon". Dans l'hémisphère nord, plusieurs concepteurs se rassemblent pour faire de la programmation informatique. Mais en Afrique, aucune de ces actions ne s'observent. Tania Okanla, initiatrice de l'événement hackathon qui s'est déroulé à Cotonou en mars dernier se bat pour que le Bénin entre dans la marche. « Socialement, le jeu n'est perçu que comme une distraction, or c'est un secteur d'avenir », explique la passionnée des consoles de jeux et cadre à l'Agence pour le développement du numérique.
Selon le site Newzoo, spécialisé dans les données sur le jeu vidéo, le secteur a généré 138 milliards de dollars et occupe ainsi la première place devant le cinéma et la musique.
La part du continent africain dans ce marché, n'est évalué qu'a 1%.
« C'est l'occasion de produire des jeux qui parlent de l'Afrique, qui sortent des clichés et des stéréotypes qu'on voit dans les productions occidentales. On a beaucoup de choses à dire ! », a confié Patrice de Souza, l'un des participants au hackathon de Cotonou rencontré par l'AFP.
Le jury du hackaton sidéré par la qualité du scénario et la créativité a récompensé parmi d'autres. Il s'agit par exemple du jeu de course qui se joue dans la peau d'une Amazone, à l'image des guerrières du Dahomey, et le jeu de Zémidjans.
Selon Tania Okanla, la révolution des jeux vidéo au Bénin va se faire sur mobile car, « L'accès s'est démocratisé, 90% des Béninois ont un portable. Et à la différence des jeux sur console et PC, ça ne demande pas une technologie très poussée ». Dans cette dynamique, il est nécessaire pour les développeurs que le secteur privé investisse dans le "gaming" africain.
Concernant la formation, des antennes françaises se mettent déjà en place au Bénin. En février 2019, une franchise de l'école française Epitech a ouvert à Cotonou. Aussi, l'école du design de Nantes (ouest de la France) a-t-elle pour projet d'installer une antenne dans la capitale économique béninoise.
« Le jeu vidéo, c'est plein de métiers, énormément d'opportunités. L'Afrique a son rôle à jouer ! », estime Sidick Bakayoko, organisateur d'un Festival de l'électronique et du jeu à Abidjan (le FEJA).
Le Bénin pourrait désormais se faire une place dans ledit secteur.

Akpédjé AYOSSO

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Le Bloc Républicain lance son turbo

Mon, 04/15/2019 - 09:46

Les membres du Bloc Républicain de la 12ème ont officiellement lancé les hostilités pour la campagne pour les législatives.
David Gbahoungba, Vincent C. Acakpo, Egy Sossou, Reine Natabou , Marcellin Tovignon et Sébastien N'dedji sont allés à la rencontre les électeurs de Lalo. Ceci au cours d'une grande sensibilisation de masse tenue à Lokogba et Adoukandji.
Dans leur déclaration, ils appellent les militants à envahir le terrain à travers le grand joker. "Nous candidats sur la liste du cheval gagnant, invitons nos militants et sympathisants à cultiver la paix sur le terrain. (...) Nous rassurons que la victoire est de notre côté grâce à leurs efforts", ont-ils unanimement souhaité. "Étudiants, Jeunes leaders, femmes amazones , braves hommes , têtes couronnées, pasteurs, ... du Couffo, sont tous appelés à baliser le terrain en faveur du Bloc Républicain. Étaient aussi de la partie, Pascal Essou, Casimir Sossou, Gilbert Djokess Dake, Léandre Ahouaga et Justin Adanmayi. Ils sonnent tous la mobilisation pour la victoire du BR dans la circonscription électorale.
Ainsi démarre la campagne électorale dans le Couffo avec la mobilisation pour le cheval gagnant dans la douzième circonscription électorale.

G.A.

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Mathieu Adjovi allume le flambeau de l'Union Progressiste

Mon, 04/15/2019 - 09:43

Mathieu Gbèdolo Adjovi et les ténors de l'Union Progressiste (UP) ont lancé la campagne pour les législatives par un géant meeting à la place Fort français Ouidah ce dimanche. Ce rassemblement a connu la présence de plusieurs cadre, personnalités et têtes couronnées.

La forte présence de la population de Ouidah témoigne de l'envergure de la mobilisation. Tous ont promis de l'envoyer à l'hémicycle. Membre de l'UP, Bertrand Adjovi a fait cas des efforts fournis par la majorité parlementaire des députés pour l'organisation d'un scrutin inclusif.
Le candidat des élections législatives de 2019, Mathieu Gbègblodo Adjovi invite toute la population de Ouidah à suivre le processus électoral pour développoopement de la commune de Ouidah et du pays.
Ce premier meeting de lancement de la campagne par le candidat a connu la présence du préfet de l'Atlantique Jean Claude Codjia, du conseiller spécial à la présidence Joanès Dagnon, du ministre Irénée Koupaki, du ministre Aurélien Agbénonci.
Le maire d'Allada, Mme Anne Adjaï Cica, le DG FNEC Appolinaire Gnanvi et Alapini Maximin ont aussi honoré de leur présence la cérémonie pour la victoire de l'Union progressiste.
G.A.

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Les étudiants donnent carte blanche à Gbadamassi et Adambi

Sun, 04/14/2019 - 22:00

Le député Rachidi Gbadamassi et le ministre des mines, Samou Séïdou Adambi étaient à l'Université de Parakou ce samedi 13 avril 2019 pour la campagne pour le scrutin législatif du 28 avril prochain. Vénus nombreux à cette rencontre, les étudiants n'ont pas marchandé leur soutien à ces deux leaders du Bloc Républicain de la 8ème circonscription électorale. Ils ont réaffirmé leur détermination à les accompagner jusqu'à la victoire au soir du 28 avril.
Avant l'étape de l'Université, l'équipe de campagne du Bloc Républicain était au contact des élus locaux de la commune de Parakou.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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Le Procureur échange avec les OPJ sur les infractions en période électorale

Sun, 04/14/2019 - 20:01

Le Procureur de la République près le Tribunal de première instance de première classe de Cotonou, Mario Elonm Mètonou a tenu le vendredi 12 avril 2019, jour du démarrage de la campagne électorale, une rencontre avec les officiers de police judiciaires en charge des commissariats des 13 arrondissements de Cotonou et des Unités spécialisées de la Police Républicaine de la ville de Cotonou. Encadré de ses substituts, le procureur s'est entretenu avec les hommes en uniforme sur les infractions en période électorale et les stratégies à mettre en place en vue de la préservation de la paix.
Le Procureur de la République, Mario Elonm Mètonou a relevé l'importance de la tenue de cette rencontre qui intervient à une période sensible du fait de la tenue des élections législatives le 28 avril prochain. D'après lui, ces élections les mettent face à leurs responsabilités d'hommes de lois et d'agents de l'ordre public.
La réunion a pour but d'échanger sur les dispositions légales et pratiques qui sont déjà prises et celles à envisager pour sortir de ces élections sans anicroche.
Le procurekur indique que les hommes en uniformes et ceux chargés de l'application des lois de la République ont le devoir de se serrer les coudes en vue de la réussite de leurs missions.
Antoine Abévi, le 3ème Substitut du Procureur de la République a exposé les infractions avant l'ouverture et pendant la campagne électorale.
Avant l'ouverture de la campagne électorale, les infractions sont entre autres : la propagande pouvant influencer ou tenter d'influencer le vote 06 mois avant tout scrutin et jusqu'à son terme, l'utilisation des moyens, biens de l'Etat ou des sociétés, offices et institutions d'État à des fins de propagande pendant la période interdite.
Selon Antoine Abévi, lors de la campagne électorale, aux heures de service, il est interdit à tout agent public de distribuer des bulletins, circulaires ou autres documents de propagande et de porter ou d'arborer des emblèmes ou des signes distinctifs des candidats au cours de ses heures de service, la corruption active ou passive au vote ; l'empêchement de faire campagne ; la propagande anti-vote, les manifestations culturelles ou traditionnelles publiques restrictives des libertés pendant la période électorale, le soutien électoral par un agent chargé d'un Ministère de service public, le soutien électoral par autorités non élues de l'administration territoriale et enfin le dépassement des dépenses de campagne.
Quant aux infractions pendant les élections, le magistrat Antoine Abévi a mentionné l'omission de retrait des objets de propagande dans les délais légaux avant le vote, le retard ou empêchement des opérations de vote, le retard dans le démarrage du scrutin par membres Cena ou membres poste de vote, l'omission de réception des réclamations par le président de poste de vote et enfin la soustraction ou détournement de suffrages.
Les infractions élections sont entre autres : le remplissage des procès-verbaux de déroulement du scrutin et feuilles de dépouillement, le défaut de signature des procès-verbaux de déroulement du scrutin et feuilles de dépouillement, la délivrance de procès-verbaux de déroulement du scrutin et/ou de feuilles de dépouillement non conformes aux résultats du scrutin, la falsification des résultats électoraux, l'enlèvement ou destruction des procès-verbaux ou de tous documents électoraux, la transmission tardive de cantines des résultats de scrutin à la Cena et enfin le défaut de dépôt de compte de campagne.
Selon le magistrat, ces infractions sont punies à des peines d'emprisonnement ferme, des amendes voire une inéligibilité sur une période donnée.
Selon le Directeur départemental de la Police Républicaine, Sédou Houndé toutes les dispositions sécuritaires sont prises pour le bon déroulement des prochaines élections législatives.
Invitant les officiers de police judiciaire à œuvrer pour la préservation de la paix, le Procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, Mario Elonm Mètonou a informé que le parquet de Cotonou sera ouvert même les week-ends pour la bonne tenue des élections.

Akpédjé AYOSSO

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« Le choix des deux blocs relève de l'application pure et simple de la loi » (Mme Baba Moussa)

Sun, 04/14/2019 - 16:44

Au cours d'une séance d'échanges avec les militants de la 8ème circonscription électorale en fin de semaine écoulée, la candidate du Bloc Républicain, Mariama Baba Moussa a souligné que le choix des deux blocs aux législatives 2019, relève de l'application pure et simple de la loi. Pour elle, à l'exception des autres partis en lice, seuls le Bloc Républicain et l'Union Progressiste ont pu être en règle vis à vis des exigences du nouveau code électoral, adopté à l'unanimité à l'Assemblée nationale.
La candidate a expliqué de long en large aux militants, les tractations menées par le chef de l'Etat Patrice Talon en vue d'un consensus pour l'organisation des élections inclusives.
Des tractations qui malheureusement se sont soldées par le statu quo au parlement du fait de la volonté manifeste de l'opposition à faire échec au consensus tout au long des débats.
Dans ce contexte, Mariama Baba Moussa après avoir notifié à ses militants que seuls les blocs Union Progressiste et Bloc Républicain sont en règle pour participer aux élections, les a exhortés à aller massivement voter le 28 avril prochain, dans le calme et la quiétude.
Satisfaits des échanges avec l'amazone de la 8ème circonscription électorale, les militants ont jugé cette rencontre nécessaire pour éviter de tronquer les informations.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Un mort et un blessé grave dans un accident à Sèkandji

Sun, 04/14/2019 - 13:36

Un accident de circulation survenu ce vendredi 12 avril 2019, a fait un mort et un blessé grave à Sèkandji dans la commune de Sèmè-kpodji.
Selon les témoins du drame, deux motocyclistes n'ayant pas respecté le code de la route se sont retrouvés sous un camion en déplacement. Sur place, l'un d'entre eux est passé de vie à trépas. Le second a été conduit d'urgence à l'hôpital par les sapeurs pompiers qui se sont vite déployés sur les lieux.
F. A. A.

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Gal Mathieu Boni reconduit à la tête des militaires retraités

Sun, 04/14/2019 - 01:18

Le général de division Mathieu Amoussa Boni vient d'être reconduit à la tête de l'Amicale des militaires retraités du Bénin (Amreb), au terme des travaux de la 3ème Assemblée générale élective.
Fier de la confiance que ses pairs ont placée en lui, Mathieu Amoussa Boni dit mesuré l'importance de la mission qui lui a été confiée. Il a promis continuer le plaidoyer auprès des autorités actuelles afin de les amener à satisfaire aux besoins justes et légitimes des militaires retraités du Bénin.
Evoquant quelques besoins de l'Amreb, il a insisté notamment sur l'amélioration de la pension de certains militaires non gradés dont le montant est en dessous du SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti), et l'apurement de l'ardoise des dus non encore payés aux ayant droits.

Présent aux travaux de cette Assemblée générale élective, le Colonel Montan Kérékou, directeur de cabinet du ministre de la défense nationale a rassuré les militaires retraités de la disponibilité du ministère et du haut commandement militaire, à œuvrer pour la satisfaction de leurs causes.
Les travaux de cette Assemblée générale élective ont été également l'occasion pour les participants, de procéder à l'étude et à l'amendement des statuts et règlement intérieur de l'organisation, et d'apprécier le bilan d'exercice présenté par le bureau exécutif national sortant de l'Amicale.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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« Nous nous trouvons un peu au début de la révolution béninoise » (Robert Dossou)

Sat, 04/13/2019 - 20:31

Suite à la sortie médiatique de Patrice Talon, président de la République, ce jeudi 11 avril 2019, où il s'est prononcé sur la situation de crise préélectorale que traverse le Bénin depuis des semaines, des réactions sont suscitées de part et d'autres.
Me Robert Dossou, ancien président de la Cour constitutionnelle dans un entretien accordé à Afrik Chrono Tv pense que le Chef de l'Etat a assumé la situation actuelle.

« Personnellement, j'ai été satisfait par l'interview du chef de l'Etat parce que après les petites précautions qu'il a prises au début, globalement l'entretien montre qu'il assume la situation actuelle ; ça montre que les éléments qui s'étaient révélés à nous au travers de certaines lois qui ont été votées se confirment », a affirmé Me Robert Dossou.
Pour l'ancien président de la Cour Constitutionnelle, Patrice Talon a prouvé que son projet en tant que chef de l'Etat se déroule.
« Les lois qui se sont succédées, notamment le code électoral, la charte des partis politiques, la loi sur le conseil supérieur de la magistrature, la loi sur le droit de grève ; toute cette série de lois participe d'un projet bien pensé, ordonné qui se tient, et qui n'est non pas le projet de x ou de y ; mais le projet du chef de l'Etat. (...) Moi j'en suis content. Il n'a pas fait de dérobade. C'est ce qu'il veut, c'est ce qu'il a intégré à son programme », a-t-il expliqué.
Me Robert Dossou a l'impression que c'est un programme qui détricote, « ce que nous avons fait depuis notre indépendance en 1960 pour construire patiemment à coup d'épreuves (...) ce que les uns ou les autres ont enduré pour que tout doucement nous arrivons à l'Etat de droit ».

« Nous ne sommes plus en démocratie (...)››

« L'Etat de droit et la démocratie ; toute la question est là. Aujourd'hui, je dois considérer, j'ai l'honnêteté et le devoir de le dire ; nous ne sommes plus en démocratie en République du Bénin. Je dis bien : nous ne sommes plus en démocratie en République du Bénin », confie-t-il.
« Dès lors que la presse ne se sente plus libre du tout, dès lors que les lois que nous avons façonnées pour que la télévision d'Etat, la Radio d'Etat soient ouvertes à tous les courants de pensée de la société, que ces lois ne soient plus appliquées (...) Dès lors que nous constatons que la séparation des pouvoirs n'est pas respectée, on peut dire qu'il n'y a plus la démocratie », signale l'ancien président de la Cour Constitutionnelle qui estime que la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication en tant qu'organe n'est plus aujourd'hui un gardien de l'indépendance de la presse.
Me Robert Dossou affirme qu'il n'existe pas de loi électorale neutre. « Le code électoral a été façonné pour conduire aux résultats que nous avons aujourd'hui, l'exclusion de certains (partis) parce que si on veuille ou pas, ils sont exclus. Une armée populaire de juristes de tout acabit, de tout ordre peut défiler sur les écrans monopolisés de l'Etat ou des écrans bloqués du secteur privé de télévision, ça ne peut pas convaincre parce que nous ne sommes pas les géniteurs de la démocratie », souligne-t-il.
Pour lui, la démocratie a un certain nombre de paramètres communs à toute l'humanité entière et à tous les pays. Les spécificités de mise en œuvre de cette démocratie d'un pays à l'autre ne doivent pas exclure les paramètres globaux et communs de l'humanité.
En ce qui concerne l'Etat de droit, explique Me Dossou, il suffit de jeter une vue sur notre système juridique. « Quand on regarde, l'instrumentalisation est une force terrible et je m'inquiète, je continue de m'inquiéter mais je suis rassuré que le système qui est là, n'est pas séparé du chef de l'Etat et il a assumé ».
Il avoue que sa génération dès le lendemain de l'indépendance a été confrontée à une théorie selon laquelle, il faut développer le pays. « On fait trop de politique, il faut maintenant arrêter les réunions politiques pour faire du développement et sur ce fondement on a créé des partis uniques partout (...) et on l'a fait au nom du développement, nous devons nous taire pour qu'on nous développe », informe-t-il.
L'ancien président se dit très heureux de voir certaines réformes comme les travaux menés à l'aéroport, les améliorations notées à la présidence, la propriété de certaines artères principales. « (...) Vous avez vu en Libye pourquoi les gens n'ont pas bougé lorsqu'on a cassé Kadhafi, les gens avaient tout, enseignement gratuit, santé gratuite, ils étaient biens, ils n'avaient pas de problème sauf il n'y avait pas la liberté », expose-t-il.
Me Robert Dossou, indique que « si un régime ne comprend pas que on ne doit pas mettre en place au nom du droit et par le droit, un système qui brise l'homme qui l'empêche de s'exprimer librement et qu'on casse les moyens par lesquels les citoyens peuvent s'exprimer librement et bien on a beau les nourrir, les vêtir, leur rendre belle la ville où ils sont et il manquera quelque chose et ce quelque chose qui va manquer sera source de tension, de crispation parce que motif d'insatisfaction ».
L'ancien président de la Cour Constitutionnelle signale qu'il est encore temps de corriger le tir.
S'agissant de l'avis du chef de l'Etat selon lequel pendre une ordonnance serait d'arracher une partie des prérogatives de l'Assemblée nationale, Me Robert Dossou soutient qu'il ne paraissait pas du tout impératif que Patrice Talon ait à recourir à l'article 68 de la constitution. Selon lui, la question des législatives est essentiellement politique et pouvait être réglée par le canal politique mais il n'y avait pas la volonté politique seulement le semblant politique, ce qui ne pouvait marcher.
« Dans ce pays, nous avons adopté la Lépi depuis 1999 mais à l'approche de chaque élection le Parlement votait une loi pour suspendre la mise en œuvre de la Lépi et retourné à la liste manuelle d'avant on l'a fait pratiquement pendant 10 ans.
Le parlement aurait pu simplement aller là mais les lois électorales ne sont pas neutres. Chacun de ceux qui s'asseyent pour voter les lois électorales, la plupart n'ont comme motif pour voter dans tel sens ou tel autre sens que leur intérêt », affirme-t-il.
A en croire, Me Robert Dossou, si la loi électorale n'est pas stabilisée depuis bientôt 30 ans que nous avons terminé notre conférence nationale et bien c'est parce que à chaque fois chacun fait son calcul pour que la loi électorale soit orientée dans tel sens.
« Chaque politicien a enfoui en lui ce que les juristes appellent la cause impulsive et déterminante, c'est-à-dire la motivation profonde qui fait mouvoir le politicien », précise-t-il.

« Nous nous trouvons un peu au début de la révolution béninoise du PRPB ».

A la question de savoir qu'avec le démarrage de la campagne électorale s'il est encore possible d'atteindre le consensus selon le vœu du Président de l'Assemblée nationale et de voir les autres partis revenir à la course, l'ancien président de la Cour constitutionnelle énonce : « Moi je ne perds jamais espoir et je prie pour que la lumière gagne chacun. Mais si je dois rester dans une certaine rationalité je n'y crois plus ».
Me Robert Dossou attend la fin des élections et les premiers éléments de mise en œuvre post élection pour apprécier et déduire si les partis politiques qui n'ont pas participé ont une chance de revenir pour les prochaines joutes électorales. Néanmoins, poursuit-il, « la machine qui est mise en place aujourd'hui a pour finalité d'exclure tout le monde pour n'avoir qu'un mouvement qui puisse aller dans le sens désiré ou choisi et tout ce qui ira dans un autre sens sera banni. Moi, c'est ce que je crains ».
« J'ai vu passer tous les régimes politiques du continent africain. J'ai vu comment des régimes nationalistes, patriotiques ont viré dans une dictature sanglante. (...) Pour ce qui concerne le Bénin et au nom du développement, on va nous priver de liberté si la correction n'est pas faite et bien je demeurerai très inquiet », annonce-t-il.
Me Dossou souligne que le développement à deux volets principaux : institutionnel et infrastructure c'est-à-dire économique et autres.
« Les deux développements doivent aller de pair, consolidation de nos libertés, consolidation des institutions démocratiques sans contournement. (...) Nous avons maintenu ces choses en les transformant en les habillant de droit », dénonce-t-il.
L'ancien président de la Cour Constitutionnelle déclare : « J'ai l'impression que nous nous trouvons un peu au début de la révolution béninoise du PRPB ».
« J'ai cette impression et j'ai le devoir de l'exprimer, cette une contribution que de l'exprimer si je constate que je me tais je me serai trahi moi-même. Je souhaiterais que mon impression soit fausse mais les faits me démentent », se désole-t-il tout en ajoutant qu'au Bénin le droit n'a plus de prévisibilité.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

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