24 Heures au Bénin

Le Royaume des Pays-Bas a appuyé le Programme alimentaire mondial (PAM) au Bénin dans la mise en œuvre du programme phare du gouvernement béninois sur l'alimentation scolaire.
La cérémonie officielle de signature de l'accord de partenariat a lieu ce lundi 24 juin 2019, à l'Ecole primaire publique (Epp) de Tanwé-Ouassa, dans la commune de Zogbodomey.
Le coût global de ce projet d'appui du Royaume des Pays-Bas aux cantines scolaires du Bénin à travers le PAM est de six (06) milliards 500 millions FCFA.
Son objectif est d'offrir des aliments sains et nutritifs aux enfants en âge d'être scolarisés en utilisant l'alimentation scolaire comme point de départ pour la promotion de l'éducation, de la nutrition et des services sociaux de base dans les écoles.
Par cet appui, « les Pays-Bas œuvrent pour une éducation inclusive et de qualité ainsi que le renforcement de la sécurité alimentaire au Bénin », a expliqué l'ambassadeur du Royaume des Pays-Bas au Bénin M. Harry Van Djik, lors de cérémonie officielle de signature de l'accord entre les deux parties.
Ainsi, durant les 5 prochaines années, c'est-à-dire de septembre 2019 à décembre 2023, le PAM va distribuer chaque jour de classe, un repas nutritif à 68.000 écoliers de 294 écoles primaires publiques reparties dans cinq départements du Bénin : Atacora, Borgou, Couffo, Plateau et Zou.
Selon l'ambassadeur, cet appui financier va également permettre de renforcer l'accès au marché et la capacité de 2275 petits producteurs et transformateurs d'aliments afin de pouvoir satisfaire aux demandes en vivre de 70 cantines scolaires.

L'alimentation scolaire, une priorité pour le gouvernement et ses partenaires

La cérémonie officielle de signature de l'accord et d'échange de parapheurs entre M. Guy Adoua, représentant résident du PAM au Bénin et Harry Van Djik, ambassadeur du Royaume des Pays-Bas au Bénin s'est déroulée dans la matinée de ce lundi à l'école primaire publique de Tanwé-Ouassa, l'une des écoles bénéficiaires dudit projet. « Cet accord de partenariat entre le Royaume des Pays-Bas et le PAM est le fruit de large concertation et la volonté des deux parties à accompagner le gouvernement du Bénin dans la mise en œuvre de son programme sur l'alimentation scolaire et sur les objectifs de développement durable notamment l'ODD 4 portant sur l'éducation mais aussi sur l'ODD2 sur la lutte contre la faim », a déclaré le coordonnateur résident du Système des Nations-Unies au Bénin, M. Siaka Coulibaly. Il a rassuré le gouvernement et l'ambassadeur Harry Van Djik, de l'engagement total et de l'entière disponibilité du PAM pour une mise en œuvre effective dudit accord.
M. Salimane Karimou, ministre de l'enseignement maternel et primaire a, au nom du Président de la République, remercié le Royaume des Pays-Bas pour sa contribution au Programme alimentaire mondial dans le cadre de l'appui aux cantines scolaires. « Cet accord de partenariat vient renforcer la coopération entre le Royaume des Pays-Bas et le Bénin dans la mesure où ce qui est fait au PAM va dans le sens des objectifs du Programme d'actions du gouvernement en matière d'alimentation scolaire », a conclu Salimane Karimou.

Juliette MITONHOUN

En prélude au premier match des Écureuils, le sélectionneur national Michel Dussuyer a tenu une conférence de presse ce jour. Il donne l'assurance que l'équipe nationale est prête pour la compétition.
Le technicien français n'ignore pas la compétence de l'équipe adverse mais rassure que le Bénin s'est préparé.
Logé dans le poule F, le Bénin croisera les crampons avec le Ghana, la Guinée Bissau et le Cameroun, le champion en titre. L'expérience du Ghana et du Cameroun n'est plus un secret mais cela n'empêche pas une bonne performance de l'équipe béninoise. D'ailleurs sa participation à cette phase finale le démontre aisément. Son entrée en compétition ce mardi permettra de démontrer sa force.
"Le Ghana est une équipe expérimentée et compétitive. Ils ont de nouveaux joueurs mais il y a encore des joueurs expérimentés comme Wakasu, Asamoah, Ayew, etc. Ce sera un match difficile, mais nous ferons de notre mieux. Si nous jouons bien, nous pourrons obtenir un bon résultat (...)", a déclaré le technicien français.
Le Bénin et le Ghana seront donc face aux supporters mardi pour se mesurer sur le stade de Ismailia.
G.A.

Les prévenus David Babalola et Azandossessi Franck impliqués dans le dossier Soneb écopent de 10 ans d'emprisonnement ferme et à 5 millions FCFA d'amende.
L'ancien directeur général de la société nationale des eaux du Bénin (Soneb) David Babalola accusé d'avoir produit de fausses quittances afin de justifier le reversement au fisc de quelques 289 millions de FCFA de frais de Tva est désormais fixé sur son sort.
Le tribunal de première instance de Cotonou lors de l'audience du mardi 12 juin l'avait condamné, à 36 mois de prison ferme et une amende d'un million de FCFA, et 400 millions de dommages et intérêts.
David Babalola s'est pourvu en appel après sa condamnation par le tribunal de première instance de Cotonou.
La CRIET a saisi le dossier et a rendu son verdict.
A.A.A

Après plusieurs reports, les inculpés du dossier de placement hasardeux des fonds de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) à la Bibe, une banque alors en difficulté viennent d'être fixés sur leur sort. Laurent Mètongnon et ses coaccusés écopent d'une peine d'emprisonnement ferme de 05 ans et un (01) millions FCFA d'amende.
Le dossier apprend-on, est repris par le juge Cyriaque Dossa, président de la CRIET.

F. A. A.

Le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), Gilbert Ulrich Togbonon, répondant aux questions des internautes dans une vidéo publiée sur la page Facebook de la juridiction, ce lundi 24 juin 2019, a souligné que la non-extradition de l'ex ministre de l'économie et des finances, et ancien directeur général du FNM (Fonds national de la microfinance), ne lui permet pas d'échapper à la CRIET. Selon le procureur spécial, « l'Espagne a rejeté une demande d'extradition. C'est leur droit de rejeter. Nous en avons pris acte ; mais la procédure n'est pas finie », a-t-il précisé avant de rappeler que le dossier est en cours devant la commission d'instruction.
Il est reproché à Komi Koutché des irrégularités financières estimées à environ 60 milliards de francs CFA lors de son passage à la tête du FNM.
Abordant la question de la sécurisation des frontières et des attaques terroristes, Gilbert Ulrich Togbonon a souligné que le Bénin dispose aujourd'hui de lois pouvant réprimer le terrorisme. La lutte contre le terrorisme selon lui, est un travail d'ensemble qui incombe à tous les Béninois qui doivent coopérer, informer les officiers de police judiciaire des comportements anormaux.
Toutes les fois que la CRIET sera informée, poursuit le procureur spécial, la réplique sera donnée à travers les textes. « Il revient aux populations de coopérer, de dénoncer non seulement tous ceux qui viennent héberger chez eux mais également dans leur quartier », a-t-il insisté.
Par rapport au dossier ‘'Dangnivo'', Gilbert Ulrich Togbonon a précisé qu'il s'agit d' « un crime de sang qui ne rentre pas dans la compétence de la CRIET ». La CRIET selon lui s'intéresse aux affaires financières, les affaires à caractère économique, les affaires de stupéfiants et le terrorisme.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou, sera officiellement installé dans ses fonctions jeudi 27 juin prochain. Au cours de la cérémonie officielle d'installation à laquelle prendra part d'éminentes personnalités et des représentants des parlements régionaux, Louis Vlavonou va dévoiler sa feuille de route et ses orientations à la tête de la 8ème législature.
Conscient du contexte sociopolitique dans lequel cette législature a été installée, le nouveau président du parlement béninois a précisé, le 17 mai dernier, après son élection, qu'il prenait « les rênes de la huitième législature dans un contexte assez spécial ». « (…) l'issue du processus électoral d'avril dernier laisse un arrière-goût à une certaine frange de notre peuple. Contexte spécial en ce que la peur habite encore certains d'entre nous. Non pas la peur liée à la sécurité et à l'intégrité physique, mais celle de ne pouvoir pas remplir correctement la mission et à donner satisfaction au peuple dont nous sommes les dignes représentants. Contexte spécial enfin en ce que les défis sont grands et assez importants », a souligné M. Vlavonou.
Pour cela, il a invité ses collègues à tirer ressources de leurs capacités intellectuelles et spirituelles pour mériter la confiance que le peuple a placée en eux, car, selon lui, c'est à ce prix que la huitième législature pourra démentir les schémas stéréotypés dont on l'affuble. « Nos délibérations doivent nous rendre témoignages à travers des lois de bonne facture et un contrôle régulier de l'action gouvernementale. Une proximité avec notre base est aussi un gage de respect à ce peuple qui a besoin d'être rassuré », avait-il indiqué.
Au sujet des réformes, Louis Vlavonou a déjà renoué avec la cérémonie des couleurs, une habitude que les parlementaires ont perdue depuis la première législature.
F. A. A.

L'équipe nationale du Bénin croisera les campons demain mardi 25 juin avec les Black Stars du Ghana. Cette première rencontre du groupe D comptant pour les phases de poules permettra aux Écureuils de défier les Ghanéens. Contrairement aux trois dernières participations, le Onze national est aujourd'hui en état pour affronter n'importe quelle équipe.
Pour l'avoir déjà prouvé en matches amicaux contre la Guinée et la Mauritanie, les coéquipiers de Stéphane Sessegnon ne vont certainement pas se laisser faire. Malgré la performance de l'équipe ghanéenne qui est l'une des favories à cette phase finale, les poulains du technicien français ne seront pas facile à jouer. Aujourd'hui, on peut dire que l'équipe béninoise est techniquement et physiquement prête pour cette phase finale. Son entrée en jeu mardi permettra de tirer aisément les conclusions. Mais l'espoir est permis. En cinq affrontements par le passé, les deux équipes s'en sont sorties avec trois matchs nuls, une victoire pour chacune. Cette sixième rencontre pourra départager une fois de plus le Ghana et le Bénin.
G.A.

L'examen national du Certificat d'aptitude professionnel (Cap) a démarré ce lundi 24 juin 2019. Dans le département du Littoral, 1081 candidats répartis dans les centres du Lycée Technique Coulibaly et au Collège Notre Dame des Apôtres composent pour cet examen.
Selon le chef centre du Collège Notre Dame des Apôtres, Grâce Martine, tout se déroule normalement dans ledit centre. Les candidats explique-t-elle, ont démarré l'examen avec l'épreuve d'initiation économique et juridique. Les compositions prennent fin mercredi prochain avec l'épreuve les techniques administratives. Grâce Martine a émis le vœu que tout se déroule normalement jusqu'à la fin.

F. A. A.

Après la descente de l'équipe de l'OPJ ce jeudi 20 juin, dans une église de Banamè à Akpakpa pour auditionner ses dignitaires dans une affaire similaire à ICC-Services, les comptes bancaires de cette mission ont été bloqués sur décision et instruction du procureur spécial de la CRIET Gilbert Ulrich Togbonon .

Selon les informations qui ont circulé en début du mois de juin, la mission de Banamè est sur le point de mettre en place une structure illégale de placement d'argent similaire à ICC-Services. Elle a lancé un appel en invitant ses fidèles à s'inscrire pour des prêts immobiliers dans une résidence sise à Akpakpa (Cotonou).
Une enquête a été ouverte, et a conduit à l'intervention de la police dans cette église provoquant une tension qui par la suite s'est apaisée. L'une des mesures prises dans le cadre des enquêtes est le fermeture des comptes bancaires de la mission de Banamè et de ses dignitaires.
Dans un communiqué en date du vendredi 21 juin 2019, le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, Ulrich Togbonon a rappelé que « l'activité de micro finance ne peut être exercée sans un agrément préalable du ministre de l'économie et des finances, après avis conforme de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) ». L'exercice de telles activités sans agrément, « par des personnes physiques ou morales, constitue donc une infraction et les expose à des poursuites judiciaires ».
Le procureur invite les populations à la vigilance.
Akpédjé AYOSSO

Les Écureuils ne seront pas seuls cette fois-ci pour la Coupe d'Afrique des Nations. Ils ont le soutien du chef de l'État, des membres du gouvernement et des présidents d'institutions. Bref tout le peuple accorde son soutien pour pousser loin l'équipe nationale. Ainsi, le Président de la Cour Constitutionnelle, le Professeur Joseph Djogbénou ne pense pas être du reste. Il s'est déplacé pour accorder son soutien à l'équipe nationale comme supporter. Il se rend en Egypte ce lundi pour soutenir l'equipe nationale de football à cette phase finale de la CAN Égypte 2019. Prenant départ de l'aéroport international de Cadjèhoun, Me Joseph Djogbénou sera accueilli à Ismailia où il compte suivre les deux premiers matchs du Onze national. La présence de ce grand supporter des Écureuils est saluée par l'équipe d'encadrement en premier le ministre des sports.
Une fois en Egypte, M. Joseph Djogbenou aura à rencontrer les joueurs, le staff technique et les supporters pour les motiver à manifester leur soutien sans ambages aux Ecureuils.
Fan du football, Joseph Djogbénou fait partie des grands supporters des Écureuils. Sa présence en Egypte n'est donc pas une surprise. Il était au stade Mathieu Kérékou aux mois d'octobre 2018 et mars 2019 lors des matchs de qualification des Écureuils pour la CAN 2019.
Après avoir participé aux 8ème journées de l'espace Ohada, il ralliera l'Égypte par Paris ce jour.

G.A.

L'évènement s'est produit au cours de la semaine dernière à Kouti dans l'arrondissement d'Avrankou, situé dans le département de l'Ouémé. La nommée Fifamè âgée de 14 ans a mis un monde un bébé mercredi 19 juin 2019. Celle-ci après avoir gardé sa grossesse pendant 9 mois a préféré se débarrasser du nouveau-né en le jetant dans les latrines.
Heureusement, un individu qui se rendait dans ce lieu d'aisance a entendu les cris du bébé. Alertés, les voisins ont pu sauver l'enfant. Les femmes ont pris délicatement le soin de laver le nouveau-né.
Selon les informations la jeune mère ignore l'auteur de sa grossesse.
Akpédjé AYOSSO

A la suite des évènements malheureux enregistrés au Bénin en raison de la crise politique survenue à l'amorce du processus électoral, Patrice Talon envisage une série de voyages dès fin juin. Jeune Afrique qualifie ce programme du président béninois d'une « opération déminage ».

Dans sa parution de la semaine du 23 juin 2019, J.A. informe que « d'habitude peu friand des réunions continentales », le Chef de l'Etat Patrice Talon prendra part à un sommet ordinaire des chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ce 29 juin à Abuja. Lors de cette rencontre, la crise politique au Bénin sera au menu. Les 7 et 8 juillet, l'homme du « Nouveau départ » va participer au sommet de l'Union Africaine. Il se rendra ensuite à Paris où il séjournera jusqu'au 12 juillet. En France, Patrice Talon rencontrera des représentants de la presse française.

Akpédjé AYOSSO

Joint au téléphone par les journalistes de la Radio France internationale (Rfi), l'ancien président de la République, Nicéphore Dieudonné Soglo s'est prononcé sur le retrait des forces de sécurité publique du domicile de Boni Yayi, et son évacuation sanitaire. Pour lui, c'est un grand pas pour le retour de la démocratie au Bénin, mais il faudra plus si on veut que la paix règne dans le pays. Pour l'ancien président, il faudra que les élections législatives qui ont été bâclées soient reprises et qu'on ait une assemblée nationale digne de nom. Nicéphore Dieudonné Soglo a également exigé le retour au pays des exilés politiques. « Que tout ceux qui ont été jetés en prison ou qui vivent en exil rentrent chez eux. C'est le minimum si l'on veut que la paix règne dans le pays », a-t-il indiqué.
F. A. A.

L'ex-président Boni Yayi qui serait gravement malade a quitté le Bénin pour aller se faire soigner. Ceci après la levée du siège de son domicile par la police Républicaine dans la matinée de ce samedi 22 juin 2019. Quelques citoyens béninois rencontrés dans la ville de Cotonou donnent leurs avis.

Grâce à la démarche des rois, sages, notables de la ville de Tchaourou et de Savè, le domicile de Yayi a été libéré par les forces de sécurité, ce qui lui a permis de quitter le Bénin pour la France en vue de recevoir des soins.
Selon Carole Amoussouga, étudiante dans une université privée à Cotonou, c'est une bonne résolution qu'il ait pensé très tôt à sa santé. « Nous ne pouvons que lui souhaiter un bon rétablissement », confie-t-elle.
« Si Boni Yayi est dans cet état, c'est parce qu'il l'a voulu. On ne règle pas les problèmes avec la violence et c'est ce que lui il a voulu faire et après s'est retrouvé seul dans ses quatre murs pendant des semaines. Tout ça a joué sur sa santé. Que Yayi sache qu'il a encore des jours à vivre devant lui », a déclaré Lydvine Comlan, un conducteur de taxi-moto félicite en premier lieu les acteurs qui ont permis le départ de Yayi. « Les rois et sages qui sont partis voir le président pour demander pardon, c'est une bonne chose qu'ils ont fait. Moi, c'est le président Talon que je remercie dans tout cela », a-t-il affirmé. S'agissant de la santé de l'ex-président, il demande à Dieu de l'assister afin qu'il puisse revenir en bonne santé.
« On sent que notre pays devient normal. Quand moi j'ai appris que les policiers ont déserté Cadjéhoun, j'étais content. Vous voyez que ça a pu permettre à Yayi d'aller à l'extérieur pour se faire soigner. C'est très bien », a apprécié Mark Tanguy.
Cette joie à l'annonce de la nouvelle est partagée aussi par Wenceslas Loko, soudeur exerçant à Cotonou. « Quand j'ai appris l'information sur les réseaux sociaux et les médias l'ont confirmé, j'ai loué Dieu. On sait tous que Yayi est gravement malade. Si les conditions lui permettent maintenant d'aller pour des soins de santé, on ne peut qu'apprécier. Vivement que tout se passe bien et que Dieu le protège », a-t-il formulé.
A en croire Stéphane Montcho, la levée du dispositif sécuritaire est une décision à saluer. « C'est une bonne nouvelle de savoir que l'ex-président est parti se faire soigner. Espérons qu'il revienne pour répondre de ses actes devant la justice ».
« Depuis que les événements ont commencé, je suis là et j'observe. Yayi qui serait l'instigateur de tout ce qui se passe dès qu'il a trouvé l'occasion est allé se faire soigner. Qu'en est-il de tous les fils et filles de notre nation qui gardent encore des séquelles des scènes de violence. Ils ont compris que seul le dialogue peut régler les problèmes. Vivement que la justice mène à bien l'enquête judiciaire relative à tous ces évènements et situe la responsabilité de chacun », a confié un citoyen qui a requis l'anonymat tout en ajoutant que nul n'est au-dessus de la loi.
Selon le graphiste Emmanuel Zounwakin, en dehors de sa qualité d'ex-président de la République du Bénin, Boni Yayi est aussi un citoyen béninois, et donc a le droit à la santé. « L'acte que Talon a posé pour avoir fait lever tous ses contingents de l'armée, je crois qu'il est à féliciter », souligne-t-il.
« C'est vrai que toutes les réformes ne sont pas encore acceptées par la population béninoise et avec ces différents points qu'il est entrain de marquer la population saura comment apprécier en son temps. Je lui tire un chapeau et demande à Dieu de l'assister. Nous croyons que d'ici à là, tout entrera dans l'ordre », a ajouté le sieur Zounwakin.
Pour Oscar Adjamandohoukpon restaurateur-commercial, la situation de Yayi a engendré beaucoup de tumultes dans notre pays marqués par des scènes de violence et d'affrontements entre populations et forces de sécurité. Saluant la démarche des autorités béninoises qui a favorisé le départ de Yayi, il souligne que la situation actuelle peut permettre aux Béninois de vivre comme des frères et sœurs.
« Prompt rétablissement à notre ex- président Yayi », a-t-il souhaité.

Akpédjé AYOSSO

La démarche des sages et notables de Tchaourou et Savè est à saluer, ainsi que le sens d'ouverture de dialogue du Chef de l'Etat Patrice Talon.
La rencontre du président avec la délégation de Tchaourou le jeudi 20 juin et une autre le vendredi 21 juin avec les sages et notables de Savè a permis des échanges franches et sincères qui ont abouti à des résultats. Lors de ces rencontres, les cadres de ces localités ont non seulement regretté les évènements malheureux survenus au Bénin mais aussi demandé la clémence du chef de l'Etat et son implication personnelle dans la résolution de la crise que traverse le pays depuis l'amorce du processus électoral.
Patrice Talon qui s'est montré une fois encore ouvert au dialogue a indiqué que le plus grand défi à relever est d'oublier les évènements du passé pour un retour total à la paix et la cohésion sociale. Des heures après ces échanges, le président Talon a joint l'acte à la parole en menant des actions concrètes. Le dispositif sécuritaire installé autour de la résidence de l'ex-président Yayi Boni a été levé et les ruelles totalement dégagées.
Une mesure rendue possible grâce à la méditation des sages, notables et rois de Tchaourou et Savè et la main tendue de l'homme du Nouveau départ et de la Rupture. Il va s'en dire que seul le peuple béninois peut résoudre tout problème interne qu'il soit d'ordre politique ou sécuritaire.
Les fils du pays de Béhanzin, Bio Guera, Kaba, n'ont nullement besoin de l'aide de la communauté internationale, ni des organisations internationales ou régionales encore moins d'une intervention militaire étrangère pour résoudre ses problèmes.
La violence n'est vraiment pas la solution aux problèmes politiques au Bénin, et cela les acteurs l'ont compris et optent désormais pour la préservation de la paix.
Comme l'a dit le président Patrice Talon, « tout ce qui nous est arrivé doit être utilement mis au crédit d'une crise de croissance de notre processus démocratique ».
Akpédjé AYOSSO

La Fédération Béninoise de Football informe les autorités, les sportifs, la presse, les supporters et sympathisants, et l'ensemble de la population, que les maillots de la sélection nationale seront en vente à partir du lundi 24 juin 2019, à la boutique Top Sport, sise à Cotonou, non loin de la Pharmacie Camp Guézo.

Il s'agit des nouveaux maillots Umbro de la sélection, originaux et agréés.

La FBF s'excuse auprès de tous pour la longue attente.

*Dimanche 23 juin 2019.*
*FBF*

Le dispositif sécuritaire installé au domicile de l'ex-président depuis les évènements des 1er et 2 mai 2019 à Cotonou a été levé dans la matinée de ce samedi 22 juin. Le ministre béninois de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Sacca Lafia, sur RFI donne les raisons qui ont conduit à cette libération.

Selon le ministre béninois de l'Intérieur, cette décision a été prise « suite à l'intervention des rois, des sages, des notables de la ville de Tchaourou et des sages, rois et notables de la région de Savè ».
« C'est eux qui ont intercédé et ont rassuré le gouvernement que ce qui s'est passé ne se reproduira plus. Cette confiance est rétablie et on n'a plus jugé nécessaire la présence de la police en face du domicile du président Yayi Boni », a souligné Sacca Lafia.
D'après lui, le dispositif sécuritaire a été installé parce que le domicile de l'ex-président Boni Yayi « était devenu le quartier général de tous ceux qui étaient venus manifester dans la ville de Cotonou. Donc, c'était pour empêcher ces rassemblements indus que la police était présente en ce lieu ».
Après la levée des barrières, l'ex président est allé se faire soigner à Paris puisqu'il serait gravement malade depuis des semaines, selon ses avocats et ses proches.
Akpédjé AYOSSO

La Fédération Béninoise de Football informe les autorités, les sportifs, les journalistes, les supporters et toute la population, qu'elle n'a autorisé personne, pour l'instant, à acheter, à vendre ni à revendre les nouveaux maillots de la sélection nationale, de marque Umbro, comptant pour la CAN 2019.

Les Écureuils du Bénin sont les seuls à ce jour à en posséder. Tout autre maillot en circulation est un faux et expose les vendeurs, acheteurs, revendeurs, receleurs, à des poursuites judiciaires.

La FBF fera connaître en temps opportun les distributeurs agréés au Bénin de ces équipements de la sélection.

*Dimanche 23 juin 2019*
*Fédération Béninoise de Football.*

L'ancien président Boni Yayi a quitté Cotonou ce samedi pour aller se faire soigner à Paris (France) via Lomé.Il a pu voyager après la levée du siège de la police autour de sa résidence au quartier Cadjèhoun, à Cotonou.
Le blocus a été levé dans la nuit de vendredi à samedi matin 22 juin.
« (...) il n'est plus dans sa maison, il est évacué. Il ne pouvait plus attendre, il ne pouvait plus perdre de temps au Bénin parce que sa santé méritait que les médecins les plus appropriés soient à son chevet››, a confié Nourénou Atchadé, porte-parole des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), le parti de l'ex Chef d'État.
Boni Yayi a quitté le pays alors qu'il devrait être écouté dans le cadre de l'enquête sur les violences post-électorales des dernières législatives.
‹‹Effectivement [il est parti] sans s'expliquer devant la Justice. Il a dit lui-même que dès que sa santé le permettra, il le fera volontiers. Il ne se soustrait pas à la justice parce qu'il est un homme, il est un Béninois. Il ne se reproche absolument rien », a assuré Nourénou Atchadé.
Ses anciens collaborateurs affirment aussi qu'il se mettra à la disposition de la justice dès son retour.
Boni Yayi est accusé d'être impliqué dans les violences des 1er et 2 mai dernier à Cotonou.
Les autorités du pays ne doutent pas de la bonne foi de l'ancien locataire du palais de la Marina à collaborer avec la justice.
‹‹ Dès qu'il sera rétabli, il pourra le faire››, a indiqué le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique. ‹‹ Il a promis, il a pris des engagements devant les siens, devant des sages, devant des responsables », a ajouté Sacca Lafia.
L'évacuation sanitaire de Boni Yayi a été favorisée par la méditation du président nigérian Buhari auprès de Patrice Talon ainsi que la rencontre de ce dernier avec des émissaires de Tchaourou et Savè.

D. M.