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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
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Cartes topographiques et base de données numériques remises au gouvernement

Fri, 04/19/2019 - 19:10

Les représentants de l'Union européenne (UE) et du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) ont procédé à la remise officielle de la cartes topographiques et de la base de données numériques du Bénin au gouvernement. La cérémonie s'est déroulée jeudi dernier à l'Institut français de Cotonou.
Le renouvellement de la cartographie numérique du Bénin est devenu chose réelle depuis ce jeudi 18 avril. Les outils de cartographie numérique et de la base de données géographiques numériques couvrant l'intégralité du territoire du Bénin, ont été remis aux membres du gouvernement, représenté par le Ministre du cadre de vie et de développement durable, José Tonato. C'était en présence du Chef de la délégation de l'Union européenne au Bénin, M. Oliver Nette et de M. Adama Soko, Représentant Résident par intérim du PNUD au Bénin.
La réalisation des données cartographiques de haute résolution, actualisées et numérisées modernes, s'inscrit dans le cadre du Projet d'Appui à la Préservation et au Développement des Forêts Galeries et Production de Cartographie de base numérique (PAPDFGC).
Un projet lancé le 07 Novembre 2013 et dont le coût est évalué à huit millions trois cent mille (8.300.000) euros. Il est cofinancé par l'Union européenne à hauteur de Huit millions (8.000.000) d'euros dans le cadre de l'Alliance mondiale entre le changement climatique et le PNUD apporte une contribution de Trois cent mille (300.000) euros.

G. A.

Categories: Afrique

Natondé Aké accueilli en triomphe à Adogbé

Fri, 04/19/2019 - 18:30

Les émissaires de l'Union Progressiste dans la 24ème circonscription électorale, conduite par l'honorable Bonaventure Natondé Aké, ont mis pied dernièrement dans l'arène politique de Covè. Sur toute la ligne, les moments d'échanges entre Boniface Yèhouétomè, Bonaventure Natondé Aké, Maurice Lazare Sèhouéto et Célestin Goutolou avec les populations, sont transformés en une grande mobilisation.
Le match du 28 avril 2019 n'est qu'une question de temps pour le quatuor de l'Union Progressiste dans la 24ème circonscription électorale. Ils ne manquent pas de recevoir l'aval des populations pour leur quitus.
Après avoir soutenu Yèhouétomè et Sèhouéto à Za-Kpota et Zogbodomey, Bonaventure Natondé Aké est entré en grand à Covè, qui est d'ailleurs son fief. Une localité acquise pour l'Union Progressiste (UP) dans la région Agonlin.
À l'entrée de Naogon Aïzondo, sages, jeunes et femmes ont mis en exergue les qualités de rassembleur et surtout d'homme de peuple qu'est le candidat Natondé Aké. Selon eux, leur fils Natondé Aké n'est pas de l'espace des politiciens saisonniers. Il est toujours à leurs côtés de jour comme de nuit.
Comme ce fut le cas aux précédentes escales, les vertus du baobab, emblème du parti Union Progressiste ont été magnifiées. S'adressant à l'assistance, le deuxième titulaire de l'Union Progressiste (UP) dans la 24ème circonscription électorale, Bonaventure Natondé Aké a étalé toutes les richesses dont regorge le baobab. « A part la richesse du baobab, cet arbre est aussi symbole de développement, raison pour laquelle, pour un réel développement de notre pays et de notre localité en particulier, le seul choix qui s'impose le 28 avril est le baobab », a-t-il expliqué.
Au cours de cette virée, il a été aussi question de l'emploi des jeunes qui constituent la relève de demain. Natondé Aké dont la bataille menée à l'Assemblée lors de la mandature finissante pour l'épanouissement de la jeunesse n'est plus à rappeler, a promis continuer sur la même lancée une fois réélu avec l'introduction de nouvelles propositions de lois.
Adogbé, la maison maternelle du candidat a accueilli la délégation. Bonaventure Natondé Aké est considéré à cette étape comme un fils revenu téter les seins maternels.
La population de Adogbé s'est levée dans une union commune pour accueillir le frère, le neveu et l'oncle, grâce à qui Adogbé dispose d'écoles et autres infrastructures socio-communautaires.
Une reconnaissance de toutes ses actions en faveur de ce village, a permis de l'introniser prince du palais Ahidjè avec pour nom fort, « Dah nonxwé nan gnon » qui veut dire ''la maison maternelle sera restaurée''.
Une distinction qui présage de la victoire au soir du 28 avril 2019.
G.A.

Categories: Afrique

Les manifestants dispersés par la police

Fri, 04/19/2019 - 17:24

Les anciens présidents Boni Yayi et Nicéphore Soglo se sont rendus au marché Dantokpa, ce vendredi 19 avril 2019, pour une mobilisation en vue d'exiger des élections législatives inclusives.
Les deux personnalités avaient entre autres à leurs côtés le premier Vice-président de l'Assemblée nationale, Eric Houndeté, l'ex-députée Amissétou Affo Djobo.
La manifestation a été dispersée par les forces de l'ordre.
Drainant de nombreux partisans derrière eux qui scandaient leurs noms, la foule a engendré un encombrement empêchant la circulation. Les policiers dans leur rôle de maintien de l'ordre public ont usé de gaz lacrymogènes pour essayer de disperser la foule.
L'ex-président Boni Yayi au cours de sa sortie médiatique tenue ce jeudi 18 avril 2019 à son domicile a appelé au sens de responsabilité de Talon pour une sortie de crise. Dans le cas contraire, Boni Yayi a promis mobiliser tous les Béninois de tous bords pour faire arrêter le processus électoral en cours.
Depuis quelques jours, la campagne pour les élections législatives du 28 avril 2019, se poursuit sur toute l'étendue du territoire national.
Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Yayi et Soglo tentent d'embarquer les femmes de Dantokpa

Fri, 04/19/2019 - 16:01

Quelques heures après l'appel des têtes couronnées, sages et notables démocrates du Bénin pour inviter les populations à préserver la paix et à sauvegarder les acquis de la conférence nationale des forces vives de la nation, les anciens présidents Nicéphore Dieudonné Soglo et Boni Yayi, ont tenté, à l'occasion d'une descente au marché international de Dantokpa, d'embarquer les vendeuses qui vaquaient normalement à leurs occupations. Avec Professionnalisme, les éléments de la police républicaine déployés sur les lieux ont réussi à encadrer la foule et éviter tout débordement. « Une élection mal faite, injuste vaut peut-être mieux qu'une guerre civile dont on ne peut prévoir l'issue », ont souligné les têtes couronnées ce jeudi 18 avril 2019 au Chant d'Oiseau de Cotonou.
De telles élections, le Bénin en a connu et les fils et filles du pays ont toujours su puiser « dans son tréfonds nationaliste et patriotique les ressources nécessaires pour surmonter les plus graves crises découlant des imperfections », ont-ils souligné. Sauver d'abord le Bénin, c'est le maître mot qui doit guider l'action de chaque Béninois et de chaque Béninoise.

F. A. A.

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Des responsables de l'USL convoqués à la Brigade criminelle

Fri, 04/19/2019 - 13:59

Le délégué général du parti Union sociale libérale Joël Ajavon a été convoqué le mercredi 17 avril 2019 par le chef de la Brigade criminelle. Selon la convocation qui lui est adressée, Joël Ajavon doit se présenter dès la réception dudit document pour des nécessités d'une enquête judicaire.
Les motifs réels de sa convocation ne sont pas encore connus.
Aussi, plusieurs personnalités sont-elles convoquées par la Brigade Criminelle. Il s'agit du sieur Théophile Yarou, ancien ministre d'Etat de Boni Yayi et Géraldo Gomez, secrétaire général adjoint chargé des questions stratégiques du parti Union social libérale (Usl).

Akpédjé AYOSSO

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Eric Sounouvi président de l'ODEM, 8è mandature I

Fri, 04/19/2019 - 11:30

Les membres du nouveau bureau de l'Odem sont désormais connus. Ils ont été élus à l'issue des élections ce jeudi 18 avril 2019. C'est Eric Sounouvi qui conduit l'équipe de la 8ème mandature.
Malgré les difficultés après leur installation, les membres de la 8ème mandature de l'Observatoire de la déontologie et de l'éthique dans les médias (ODEM) ont élu le bureau de cinq membres devant conduire les destinées de l'observatoire pour les trois prochaines années.
C'est à Eric Sounouvi, Directeur du journal Dunya Info que les membres ont confié la coordination de l'équipe en tant que nouveau président de l'ODEM. L'élection a lieu sous la supervision d'un comité composé de Zakiath Latoundji, Saturnin Hounkpè et Évariste Hodonou. Comme observateurs, Cyrille Saïzonou du CNPA et Tobi Ahlonsou de l'UPMB.
« C'est un sentiment de grande joie parce que cela a été très périlleux et exaltant. L'accouchement a finalement eu lieu. Je crois qu'on bénit l'Eternel. Le bureau qui a été élu en ce jour jeudi saint pour les chrétiens, qui est un jeudi de l'institution de l'eucharistie ou de la Sainte Cène, nous sommes très heureux que ça soit passé ainsi », a déclaré le nouveau président de l'ODEM.
Pour Eric Sounouvi, « Le défi est lancé pour trois ans. Nous prenons les rênes de l'ODEM en un moment où nous sommes en pleines élections législatives et il faut tout de suite en rappeler à la conscience des professionnels des médias qu'ils ont tous besoin de privilégier leur responsabilité sociale face à toutes leurs productions qui s'acheminent vers des productions de management de production de qualité afin que les consommateurs des produits finis de la presse soient heureux de notre participation à la promotion de la paix ».
Pour lui « Nous avons deux défis majeurs ». Le premier défi, qu'il pense relever, indique-t-il, « c'est de mettre à la disposition des consommateurs des produits de presse un numéro vert. Nous allons nous battre pour l'avoir. Et ça permet aux consommateurs d'apprécier ce qui se fait, d'apprécier les talents de nos journalistes parce que nous avons pour préoccupations majeures de faire la promotion de la sanction positive. Vous allez remarquer que les journalistes qui ont ce courage de balancer des écrits émotionnels et autres, ils sont très bien connus dans le pays mais il y en a qui font un travail formidable et qui ne sont pas connus. L'ODEM va s'atteler à les sortir de l'ornière et faire leur promotion, les célébrer. Ça fait partie de nos grandes préoccupations ».
Mais il confie que « Tout de suite, nous allons nous préparer pour aller à une investiture des membres de l'ODEM. Après cela, nous irons à un atelier pour l'harmonisation de la vision de tous les membres de l'ODEM et faire une formation sur les questions de procédures parlementaires pour que chacun soit à l'aise dans les prises de parole pour mieux opiner ».
M. Sounouvi estime qu'il pourra faire « un travail sur les questions de time building pour que vraiment ce soient des questions de renforcement de capacités pour que cet ODEM soit un nouvel ODEM comme nous l'avons dit pour révolutionner les medias au Bénin ».
G.A.

Les membres du bureau :

Président : Éric Sounouvi
Premier vice-président : René Adeniyi
Secrétaire Général : Marcel Zoumènou
Trésorier Général : Adrien Tchomakou
Rapporteur porte-parole : Hessou Romain.

Categories: Afrique

Une trentaine de décisions rendue ce jeudi

Fri, 04/19/2019 - 09:48

Les sage de la Cour constitutionnelle ont étudié plusieurs dossiers ce jeudi. C'est un jeudi saint très chargé pour les conseillers. L'audience plénière de ce jeudi 18 avril, a connu 30 dossiers de recours inscrits au rôle. Et tous les 30 ont été vidés par la Haute juridiction.
La Cour a analysé le recours de plusieurs militaires pour l'annulation des décisions de radiation du rang de l'armée de terre.
Après avoir étudié les différentes sanctions administratives infligées suites à des fautes qu'ils ont commises, les sages ont tranché. La Haute juridiction estime qu'une telle appréciation relève du contrôle de légalité. Au regard de ceci, il faut conclure que la Cour juge de la constitutionnalité et non de la légalité. Autrement dit, elle est incompétente pour véritablement étudier ces cas de dossiers. L'autre dossier sur lequel se sont prononcés les sages est relatif à l'Agence nationale de traitement.
La Cour demande à l'Agence de procéder à l'inscription sur la Liste électorale permanente informatisée, les citoyens : Ghislain HAIKOU, Franck ASSOGBA, Élisée ASSOGBA et Dominique ASSOGBA.
La Cour a aussi examiné plusieurs autres dossiers de recours concernant des litiges domaniaux.
G.A.

Categories: Afrique

Ecobank 4

Fri, 04/19/2019 - 09:39
Categories: Afrique

Ecobank Pâques 1

Fri, 04/19/2019 - 02:00
Categories: Afrique

2-Ecobank

Fri, 04/19/2019 - 02:00
Categories: Afrique

3- Ecobank

Fri, 04/19/2019 - 02:00
Categories: Afrique

Ecobank 3

Fri, 04/19/2019 - 02:00
Categories: Afrique

Ecobank 7

Fri, 04/19/2019 - 02:00
Categories: Afrique

Charlemagne Honfo convoqué à la brigade criminelle ce vendredi

Thu, 04/18/2019 - 23:53

Le maire de la commune de Sèmè-kpodji, Charlemagne Honfo est invité à se présenter à la Brigade criminelle ce vendredi 19 avril 2019. Selon la convocation qui lui est adressée, c'est pour des nécessités d'une enquête judiciaire qu'il est convoqué à ladite brigade.

F. A. A.

Categories: Afrique

Sages et notables invitent les citoyens au scrutin du 28 avril

Thu, 04/18/2019 - 23:42

Alors que l'ex-président Boni Yayi a exhorté ce jeudi 18 avril 2019, Talon à œuvrer pour un arrêt du processus électoral en cours, les sages et notables plaident pour la conservation des acquis de la conférence nationale.
Au cours d'une séance tenue ce jour au Chant d'Oiseau de Cotonou, ils soutiennent qu'à l'étape actuelle, la paix devrait être la préoccupation de tous les citoyens.

Après avoir analysé la situation socio-politique, les sages et notables ont décidé de réagir face à l'organisation des élections législatives au Bénin.
Organisée par le mouvement national des sages et notables, la rencontre a permis de mettre l'accent sur les notions de Démocratie, Paix et Développement.
Selon eux, cette démarche a pour but la préservation du vivre ensemble qui est le fondement du Bénin. Ils ont lancé un appel au peuple en invitant tous les Béninois à aller voter massivement le 28 avril prochain. Il est donc évident que pour les sages et notables, il ne s'agit pas d'arrêter le processus électoral, comme le souhaite l'ex président Boni Yayi et certains partis de l'opposition.
Aussi, depuis peu la plate-forme des organisations de la société civile, le clergé, la communauté islamique, les confédérations syndicales et autres ont-ils appelé à la préservation de la paix et à la poursuite du processus électoral.
La campagne électorale lancée le vendredi 12 avril 2019 se poursuit et dès le 28 avril prochain les citoyens iront aux urnes pour élire les députés de la 8ème mandature à l'Assemblée nationale.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Dah Guédou et ses pairs appellent au dialogue et à l'union

Thu, 04/18/2019 - 21:50

La crise électorale qui secoue le Bénin depuis un certain temps ne laisse personne indifférent. Préoccupées par cette situation, les têtes couronnées, les Sages et Notables démocrates du Bénin sous la conduite de Dah Guédou ont organisé ce jeudi 18 avril 2019 au chant d'Oiseau de Cotonou, une séance d'échanges. « Sauver d'abord le Bénin, sauvegarder les acquis fondamentaux de la Conférence des forces vives de la nation », c'est le thème qui a réuni les têtes couronnées venues de tous les départements et toutes les communes du Bénin.
Dans la déclaration lue par Georges Guédou (dah Guédou), les Sages et Notables démocrates du Bénin ont invité tous les acteurs à ne regarder que dans une seule direction, celle de la sauvegarde et de la préservation des acquis fondamentaux de la Conférence des forces vives de la Nation. En l'absence de consensus, observent-ils, lorsque ça éclate de toutes parts, il n'y a plus d'opposition, il n'y a plus de mouvance, il n'y a plus d'Assemblée nationale, il n'y a plus de Cour constitutionnelle …etc.
Pour éviter toute situation chaotique au pays, ils invitent chaque Béninoise et chaque Béninois à « prendre ses responsabilités citoyennes pour ne pas franchir le Rubicon, pour éviter le pire, pour éviter l'affrontement, et pourquoi pas, éviter une crise électorale catastrophique, suicidaire qui ne va dans l'intérêt de personne.
Le Bénin selon les Sages Notables et démocrates, est déjà passé par des épreuves extrêmement graves qui ont failli l'engloutir dans les vagues et turbulences sociopolitiques, socioéconomiques et même socio éthiques qui ont failli faire perdre à ses fils, les valeurs les plus chères que sont la solidarité, le sens de l'honneur, le goût du travail et du travail bien fait, le respect de la chose publique, la défense de la patrie, l'effort, la curiosité scientifique intellectuelle etc.
Pour eux, la constitution a fait ce qu'un texte fondamental peut faire, car elle gère des hommes, des êtres humains à géométrie variable dont chaque unité constitue un sac de turbulences. Cette constitution selon les Sages et Notables démocrates, a permis d'organiser de 1990 à ce jour, 06 élections présidentielles et 07 élections législatives qui, malgré leurs imperfections, ont permis de dégager des Béninois pour conduire les destinés du pays. « Le peuple béninois a toujours puisé dans son tréfonds nationaliste et patriotique, les ressources nécessaires pour surmonter les plus graves crises découlant de ces imperfections », ont-ils souligné.
A titre illustratif, les têtes couronnées ont rappelé l'invalidation de plus de 400.000 voix à la présidentielle de 1996 à un candidat au second tour, le match amical de 2001 entre le président Mathieu Kérékou et Bruno Amoussou, le KO de 2011 et les problèmes actuels d'application du nouveau code électoral et la loi sur la charte des partis politiques. « Une élection mal faite, injuste vaut peut-être mieux qu'une guerre civile dont on ne peut prévoir l'issue », ont-ils suggéré.
Selon les Sages et Notables démocrates, il s'agit de la qualité des textes votés et promulgués en ce qui concerne leur applicabilité. Il s'agit aussi de la qualité des hommes chargés de les animer et de les appliquer, ont-ils précisé avant d'ajouter que le pays est désormais face à « un blocage qui ne doit pas être fatale mais qui doit constituer un espace d'épreuves qu'il faut dépasser, un obstacle qu'il faut surmonter pour que le Bénin et sa démocratie l'emportent aujourd'hui et pour toujours ».
Ils ont par ailleurs indiqué que plus jamais la situation d'aujourd'hui ne devra plus se présenter. « Toutes démocraties impliquent deux forces actrices et animatrices de la vie politique. L'une pour une raison ou une autre n'a pas le pouvoir, mais demeure une force politique inévitable. Le pouvoir en place doit tenir compte de son existence dans sa gouvernance, et elle a le pouvoir et le droit de veiller grâce à une critique objective et positive, à ce que l'Exécutif gère bien le pays ».
Dah Guédou et les têtes couronnées ont émis le vœu que désormais, les textes soient clairs sur ce point, toute élection doit avoir deux participations : une opposition et une mouvance ».

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Les raisons de l'interpellation du journaliste Casimir Kpédjo

Thu, 04/18/2019 - 20:35

Arrêté dans la matinée de ce jeudi 18 avril 2018 par des agents de la police républicaine à son domicile, les motifs de l'interpellation du journaliste Casimir Kpédjo sont désormais connus. Ayant été auditionné dans les locaux de l'Office central de répression de la cybercriminalité (Ocrc), le directeur de publication du journal la ‘'Nouvelle Economie'' est toujours en garde à vue.

Selon Me Renaud Agbodjo, avocat du journaliste Casimir Kpédjo, il lui est reproché « d'avoir diffusé par le biais des réseaux sociaux sur la page Facebook de son journal et sur d'autres structures de ligne deux articles de journaux notamment les parutions nº 126 et 127 du journal la ‘'Nouvelle Economie'' des informations qualifiées de fausses contre l'économie béninoise ». Des faits qui sont constitutifs d'une infraction notamment les articles 550 alinéa 3 du code du numérique.
Dans tous les cas, informe Me Agbodjo, le directeur de publication du journal ‘'Nouvelle Economie'' est serein puisqu'il a apporté sa version des faits et toutes ses sources.
« En principe on ne devait pas le retenir malgré cela il l'a été, on lui a notifié sa garde à vue. Jusqu'à quand on ne sait pas », annonce l'avocat qui précise que sa famille a accès à lui.
L'avocat avoue être choqué du fait qu'il ait été interpellé sans même une convocation préalable. « On en avait pas besoin d'en à arriver là », déplore Me Agbodjo.
S'agissant de la suite de la procédure, il renseigne qu' « à partir du moment où vous êtes gardé à vue, dans un délai de 48 heures maximum vous devez être présenté au procureur sauf prolongation de votre garde à vue sur ordre du procureur ».
« Actuellement, je pense que tous les actes ont été déjà posés. Il n'y a pas lieu de le garder davantage en principe si on doit être respectueux des textes, on devrait même pouvoir le présenter aujourd'hui si non pourquoi pas demain pour pouvoir en finir parce que je ne vois pas les raisons réelles pour lesquelles Monsieur Kpédjo a été arrêté », explique Me Agbodjo.
Selon l'avocat, dans la mesure où, son client a donné les sources de ses informations, il appartient à celui qui poursuit d'aller vérifier si ces sources sont officielles ou si elles sont fausses. « Je ne sais pas quel est l'intérêt de la rétention, si ce n'est pas parce qu'on a voulu le retenir », confie Me Agbodjo selon qui pour le faire, il faut qu'on puisse lui prouver ou apporter la preuve de ce qu'il est dans l'illégalité ou l'erreur, qu'il existe de charges suffisantes contre lui ou bien qu'il y a un flagrant délit.
« Aucune de ces conditions n'est réunie et pourtant on a voulu quand même le garder. Il faut retenir que la garde à vue est une décision discrétionnaire soit de l'OPJ ou à la demande du procureur de la République », précise l'avocat.

Akpédjé AYOSSO

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Le ''Front démocratique du salut'' est né

Thu, 04/18/2019 - 18:53

Le ''Front démocratique du salut'' (Fds), c'est le nom de la nouvelle organisation de la société civile qui a vu le jour ce mercredi 17 avril 2019 à Cotonou au cours d'une conférence de presse au siège de la Fondation Gerdes. Son objectif, défendre les intérêts démocratiques quels qu'ils soient de façon pacifique et par tous les autres moyens de droit.
Le Fds regroupe en son sein des élites intellectuelles, des Organisations non gouvernementale (Ong), de personnalités de la Société civile, d'acteurs politiques de l'opposition et d'hommes de droit.
Dans la déclaration lue par Amissétou Affo Djobo, une des précurseurs du Front a souligné qu'au Bénin, les mouvements de défense des acquis démocratiques s'élargissent. « Désormais, tout organisme s'inscrivant dans la même logique aura le soutien formel du Fds », a-t-elle rassuré.
Après une analyse de la situation sociopolitique du pays marquée par la non-participation des partis de l'opposition aux prochaines législatives, Amissétou Affo Djobo a précisé que les réformes gouvernement de Patrice Talon sont pour la plupart mal opérées depuis son avènement au pouvoir. D'où la nécessité de créer le Fds. « Si en plus des conditions de vie difficile que connaissent les concitoyens, l'insécurité s'invite comme un facteur aggravant de leur désespérance pour renforcer le choc psychologique, c'est l'Etat qui est interpelé dans ces fondements comme garant du bien commun.
Pour l'élite, il y a lieu qu'elle sorte de sa peur et de son silence en se mobilisant pour jouer toute sa partition d'apport de réflexion et de sagesse en vue de coordonner la résistance pacifique et citoyenne qui s'impose dans pareille circonstance d'incertitude grandissante », a-t-elle insisté. A cet effet, l'élite intellectuelle doit être mobilisée parce qu'elle est présente dans tous les secteurs de la vie sociale et économique, elle est au centre du système décisionnel de l'Etat et reste toujours, une catégorie d'acteurs qui a un pouvoir d'influence tant à l'intérieur qu'à l'international avec son rôle d'avant-garde à jouer dans toutes les situations de gouvernance du pays, a expliqué l'ancienne député.
Le Fds a désormais pour objectif de : résister à toute tentative contraire aux valeurs démocratiques consacrées par la Constitution, promouvoir les valeurs de paix et de vivre ensemble en contribuant à la sauvegarde du bien commun par le renforcement de l'Etat de droit tels que promu par la constitution du 11 décembre 1990, restaurer le courage de l'action citoyenne au niveau des intellectuels afin qu'ils apportent leurs contributions sans faille à la défense et la protection des acquis démocratiques et de la Constitution et enfin soutenir intellectuellement toutes les initiatives de la Société civile et des partis politiques concourant à la résistance pour soutenir la démocratie et relancer le renouveau démocratique du Bénin.
Cette conférence de presse a connu la présence de Sadikou Alao, du député Basile Ahossi, de Simon Narcisse Tomety, du professeur Léon Bani Bio Bigou et de plusieurs autres personnalités.
F. A. A.

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Boni Yayi appelle au sens de responsabilité de Talon pour une sortie de crise

Thu, 04/18/2019 - 17:44

L'ex président de la République du Bénin, Boni Yayi s'est prononcé au cours d'une sortie médiatique tenue ce jeudi 18 avril 2019, à son domicile, sur l'organisation des élections législatives du 28 avril prochain. Analysant la situation socio-politique que traverse le Bénin en dépit de nombreuses interventions, il invite le Chef de l'Etat, Patrice Talon à prendre toute la mesure possible pour arrêter le processus électoral en cours.

Dans sa déclaration, l'ex président Boni Yayi est revenu sur les évènements l'ayant opposé à l'actuel chef d'Etat, Patrice Talon faisant référence à l'affaire de tentative de coup d'Etat et celle d'empoissonnement. « Après les événements de 2012 et 2013, j'ai pardonné. J'ai réellement pardonné et mon pardon est définitif et irréversible. Je le jure », lance-t-il.
« Trois années durant, je me suis gardé de me prononcer solennellement sur la gouvernance du pays », signale Boni Yayi tout ajoutant que ce silence est l'expression de son choix de ne point interférer dans la gestion de son successeur mais d'observer. A l'en croire, il l'a fait en dépit des provocations et humiliations qu'ont subi sa famille biologique, politique et lui-même.
S'il sort de son mutisme c'est donc au regard de la crise politique que subit actuellement le pays. « Nous voilà aujourd'hui dans une situation inédite dans notre pays où une bonne frange de la population est privée de son droit de libre choix (...) Pour la première fois, sous le Renouveau démocratique, sont qualifiés à prendre part aux élections législatives, deux listes de la même obédience politique et créées par le Chef de l'Etat », se désole-t-il.
Par ailleurs, il a salué les efforts des organisations et institutions, des intellectuels, de la société civile, du clergé, des têtes couronnées, des personnalités politiques ainsi que des jeunes qui s'investissent dans la résolution de cette crise en vue de la préservation de la paix.
« J'ai espéré que tous les gémissements et cri de cœur poussés dans le pays feraient entendre raison au Président de la République. (...) J'ai espéré enfin que la profession de foi du Président Patrice Talon de vouloir faire participer tous les partis politiques et l'assurance qu'il a donnée aux différentes délégations ayant séjourné dans notre pays dans le cadre de ces élections, étaient sincères. Hélas ! Il n'en a pas été ainsi », regrette l'ex président Boni Yayi.
Selon lui, « tout Parlement qui découlerait de ces élections, ne peut aboutir qu'à une instabilité institutionnelle dans notre pays ». « Les intimidations, les arrestations, les menaces d'arrestation, les emprisonnements, les interdictions arbitraires de réunions ou de manifestations des opposants, le déploiement dans nos villes et campagnes des chars d'assaut, les mandats d'arrêt non justifiés, la contrainte des opposants à la clandestinité, ou à l'exil, ne sont pas des solutions à la situation qui prévaut dans notre cher pays, le Bénin », souligne-t-il.

Thomas Boni Yayi lance un appel à Talon

En tant qu'aîné, poursuit Boni Yayi, « il me plait de dire au Président Patrice Talon qu'il n'est pas dans la bonne direction » S'entêter, c'est détruire notre héritage démocratique, décrédibiliser et isoler notre pays au plan international, remettre en cause la légitimité, la paix et la stabilité dans notre pays, inaugurer un cycle de violences inutiles, et enfin, mettre en péril la sécurité et la stabilité dans la sous-région.
En conséquence, il appelle au sens élevé de l'Etat et de responsabilité du Président de la République, Patrice Talon en l'invitant à prendre toute la mesure de la gravité de la présente situation pour arrêter le processus électoral en cours. Ce faisant, soutient Boni Yayi, il aura contribué au renforcement de la démocratie, à la préservation de la paix et à éviter des lendemains douloureux à notre peuple.
L'ex chef Etat « appelle également au professionnalisme des forces de défense et de sécurité, (...) de mettre fin aux exactions, aux persécutions, aux arrestations arbitraires, intimidations et menaces sur les populations. Ces dernières ne défendent que leur droit constitutionnel ».
Au cas où le Président Patrice Talon s'obstinerait à conduire le pays dans le monolithisme politique, toute chose contraire à notre Constitution du 11 décembre 1990, Boni Yayi invite tous les Béninois de tous bords, « à user du pouvoir que nous donne notre loi fondamentale, pour faire arrêter le processus électoral périlleux en cours ». Ceci en afin de rechercher et de trouver sans délai les solutions idoines pour organiser des élections législatives inclusives, acrédibles, équitables et transparentes.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

« Nous n'avons reçu aucun recours d'un contribuable » (R. Wadagni)

Thu, 04/18/2019 - 14:00

Le ministre de l'Economie et des Finances, Romuald Wadagni lors de l'émission « Economie béninoise : des performances remarquables », diffusée ce mercredi 17 avril 2019 sur la télévision nationale (Ortb), s'est également prononcé sur un aspect des élections législatives. Il s'agit des accusations des acteurs de l'opposition selon lesquelles leurs quitus fiscaux ont été bloqués par la Direction générale des impôts (DGI) malgré les formalités remplies.

Des partis de l'opposition n'ont pu avoir leur quitus fiscal, document indispensable dans la constitution des dossiers de candidatures pour les législatives.
Au lendemain de la clôture de la phase de dépôt des dossiers de candidatures à la CENA, certains acteurs de l'opposition ont accusé la Direction générale des impôts (DGI), d'avoir bloqué leur quitus fiscal malgré qu'ils soient à jour. « Je voudrais qu'on donne des exemples », lance le ministre Romuald Wadagni.
Il informe qu'une procédure claire, dématérialisée a été mise en place et qu'il y a des voies de recours. « A ce jour, nous n'avons reçu aucun recours d'un contribuable qui serait à jour et n'aurait pas eu son quitus fiscal en dépit des formalités remplies », a-t-il souligné.
Cependant poursuit le ministre, « il peut y avoir des loupés même si nous avons essayé autant que possible d'éviter l'implication de la main de l'homme. Si c'est le cas, nous sommes prêts à le reconnaître ».
« Mais j'insiste pour dire qu'à ce jour notre comité de médiation n'a reçu aucun recours. Je peux donc vous assurer que l'ensemble des personnes qui sont à jour et qui ne sont pas des fugitifs au sens de la loi ont bénéficié de leur quitus fiscal dans les délais prescrits », clarifie-t-il.
Par ailleurs, le ministre des Finances a également assuré que les fonds nécessaires sont déjà mis à la disposition de la CENA pour l'organisation des élections législatives le 28 avril prochain. « Nous suivons de très près pour que les institutions de la République impliquées dans les législatives ne manquent d'aucun moyen. Les coûts des élections sont d'environ 5 milliards FCFA », renseigne le ministre Romuald Wadagni.
Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

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