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24 Heures au Bénin

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Le point sur la Transition à la télévision numérique terrestre au Bénin

Wed, 04/10/2019 - 16:16

La Télévision numérique terrestre (TNT) est le projet N° 21 des 45 projets phares du Pag 2016-2021. Des efforts ont été consentis par le gouvernement pour la migration de l'analogique au numérique. Dans le but d'assurer convenablement la transition à la TNT au Bénin, un comité de pilotage a été mis en place. Dans une interview réalisée par la plateforme ‘'adweknow, Darius Quenum, président dudit comité parle du rôle de la commission, du niveau du processus de déploiement de la TNT, des chaînes concernées et de la campagne de communication auprès du grand public qui démarre bientôt.

Le comité de pilotage de la transition à la Télévision numérique terrestre (TNT), dès sa création a reçu plusieurs rôles. Selon le président du comité Darius Quenum, la commission a été créée en 2016 et a entre autres pour mission de : valider les choix techniques et stratégiques de la transition à la Télévision numérique terrestre, superviser la mise en place du réseau national de diffusion de la TNT, valider et suivre l'exécution des contrats signés dans le cadre du passage au numérique et de définir les modalités et conduire la mise en place de la nouvelle société de diffusion de droit privé.
Aussi, le comité mis en place est-il chargé de définir les modalités relatives à l'utilisation des actifs et moyens de diffusion de l'ORTB, au mieux des intérêts de l'Etat béninois d'identifier et de mettre en place les mesures d'accompagnement au profit des usagers et téléspectateurs et de suivre l'élaboration des documents-types, notamment ceux relatifs à l'appel de candidature des éditeurs de service, au cahier des charges, au contrat entre l'opérateur de diffusion et les éditeurs de service ; accomplir, sous la supervision du Conseil du Numérique, toutes actions devant concourir à l'atteinte des objectifs fixés.
Par rapport au niveau du processus de déploiement de la TNT, le président du comité précise que le réseau TNT béninois englobe 28 sites émetteurs distants et une tête de réseau. « Il est à noter que depuis le 1er janvier 2018, le test de diffusion se fait dans la partie méridionale à partir des émetteurs d'Abomey-Calavi, Cotonou, Porto-Novo et Gbéhoué (Comè). Mais en plus de ces 04 sites émetteurs, 22 autres sites viennent d'être achevés et les tests de réception de signal réalisés. Les 03 sites restants sont presque achevés », informe Darius Quenum.
Les prochaines étapes annonce-t-il sont : l'acquisition et la distribution des kits de réceptions dont le processus est assez avancé, la campagne de communication pour laquelle une agence est déjà sélectionnée et la création de la société de diffusion dont le processus est également assez avancé.
A en croire le président du comité de pilotage, « la connexion de la population à la TNT est projetée pour début 2ème semestre 2019. Quant à la fin de l'opération de l'extinction de l'analogique, elle est envisagée pour la fin de l'année 2019, à condition que l'acquisition et la distribution des kits de réception ainsi que la campagne de communication commencent à temps ».
Pour la diffusion de la TNT, le gouvernement a fait une avancée qui est l'accord signé avec l'opérateur de satellites SES.
D'après Darius Quenum cet accord « consiste en une location de segment spatial en bande Ku pour le transport du multiplex TNT de la tête de réseau à Abomey-Calavi vers 28 sites distants situés à une centaine voire des centaines de kilomètres. Ce mode de transport vient suppléer l'absence de maillage du territoire par un réseau de fibre optique ».
Le président du comité de pilotage souligne que le choix de la bande Ku permet également une réception DTH (Direct To Home) par les téléspectateurs situés dans les zones blanches (zones non couvertes par la TNT) du territoire national.

Les chaînes diffusées via la TNT

Darius Quenum indique que le « Multiplex prend en compte les 11 chaînes nationales agréées par la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) dont 03 chaînes publiques et 08 chaînes privées. 04 chaînes internationales dont 03 de TV5 et une de France 24, apportent une offre internationale aux téléspectateurs béninois ».
Il y a les chaînes nationales, celles publiques (ORTB, B24, ADO TV), privées (Canal 2, Golfe TV, TVC, Canal 3, IMANLE TV, EDEN TV, AGRI TV, E-Télé), et internationales (TV5, TV5 MONDE, TIVI5, STYLE, France 24).
Selon le président du comité de pilotage, le Bénin est le premier et seul pays en Afrique qui diffuse des chaînes en HD dans son offre TNT. Le pays a donc opté pour la norme d'encodage HEVC et peut donc diffuser les chaînes en Haute Définition (HD). Ainsi, la chaîne publique ORTB et les chaînes privées Golfe TV et TVC sont diffusées en HD.
Darius Quenum renseigne que les autorités béninoises entendent faciliter à la population cette migration technologique et garantir le droit à l'information.
« Ainsi, la cession des décodeurs TNT se fera à un prix étudié, accessible aux foyers et surtout uniformisé sur toute l'étendue du territoire national dans la mesure où il sera subventionné », signale-t-il.
Sous la coordination du Comité de Pilotage de la TNT, la campagne de communication qui se fera par une agence, débutera bientôt presque concomitamment avec la mise en vente des kits de réception afin de tenir dans le délai de début 2ème semestre pour la réception du signal dans les foyers.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

L'ANaMA pour booster l'agriculture béninoise

Wed, 04/10/2019 - 15:56

Rendre plus compétitive l'agriculture béninoise. C'est la vision du gouvernement qui à travers divers actes révèle l'importance de ce secteur. Lors du conseil des ministres de ce mercredi 10 avril, le gouvernement a mis en place l'Agence nationale de mécanisation agricole (ANaMA). « Le gouvernement, à travers son programme d'actions, met en œuvre une politique agricole visant à faire du secteur, le principal levier de développement économique, de garantie de la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi qu'un pôle essentiel de création d'emplois », indique le relevé du conseil des ministres. Une vision qui sera traduit en acte.
Le gouvernement souligne que « le secteur, en dépit de l'augmentation constante de la production, reste confronté à de nombreuses difficultés liées entre autres, à un faible niveau de mécanisation agricole ». Il est donc important de prendre des mesures idoines.
« C'est en vue d'améliorer notablement les outils de travail et, par suite les rendements, à travers l'utilisation de matériels agricoles adaptés aux conditions agro-pédologiques de nos terroirs, que le conseil a adopté le décret portant approbation des statuts de l'Agence nationale de mécanisation agricole », indique le relevé.
Pour ce faire, « L'opérationnalisation de cette agence permettra de relever, à terme, les défis actuels et futurs afin de faire face aux nouveaux enjeux du secteur, l'objectif visé étant de rendre notre agriculture plus compétitive ».
Le gouvernement n'entend donc pas lésiner sur les moyens nécessaires permettant de rendre l'agriculture compétitive.

G.A

Categories: Afrique

Lionel Zinsou convoqué au tribunal de Cotonou le 26 avril

Wed, 04/10/2019 - 15:50

L'affaire Ebomaf qui oppose l'ex premier ministre Lionel Zinsou au PDG de Ebomaf prend une nouvelle tournure. Selon une source proche du parquet, l'ancien candidat à la présidentielle de 2016 serait convoqué ce vendredi 26 avril 2019 au tribunal de première instance de première classe de Cotonou.

Lionel Zinsou va être écouté dans le dossier de dépassement de compte de campagne, selon les informations.
L'affaire est survenue en 2018 où une plainte a été déposée par le président du Groupe Ebomaf, Mahamadou Bonkoungou au parquet de Paris et au parquet de Cotonou contre Lionel Zinsou. L'ancien Premier ministre de Boni Yayi est accusé pour non remboursement d'un prêt s'élevant à 15 milliards FCFA qu'il aurait emprunté pour sa campagne présidentielle de 2016.
L'homme d'affaires burkinabé dans sa plainte a mentionné le nom de certains témoins comme l'ancien président Boni Yayi et son ex-ministre de l'économie et des finances Komi Koutché.
Suite à cela, l'ex-premier ministre béninois a également déposé le 14 mai 2018 une plainte devant le Tribunal de grande instance (TGI) de Paris contre le sieur Mahamadou Bonkoungou pour « tentative d'escroquerie financière, tentative d'escroquerie au jugement, extorsion de fonds, faux et usage de faux ».
Motivé par l'intervention du président ivoirien, Alassane Ouattarra, l'homme d'affaires burkinabé a retiré en fin août dernier la plainte qu'il avait déposée le 11 avril devant la justice béninoise.
Cette nouvelle convocation de Lionel Zinsou devant le tribunal montre que ce conflit judiciaire entre les deux personnalités est loin de connaître son épilogue.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

La coopération se renforce dans le domaine de la santé

Wed, 04/10/2019 - 14:07

Dans le but d'améliorer la qualité des soins offerts aux populations, le Royaume du Maroc et la République du Bénin ont signé, ce mardi 09 avril 2019 à Rabat, 03 accords de coopération dans les domaines de la santé maternelle et infantile, de la formation des médecins et des évacuations sanitaires. Ces accords ont été signés par le ministre de la Santé du Bénin, Benjamin Hounkpatin et son homologue du Maroc, Anas Doukkali.

Les 03 accords de coopération signés par les deux pays s'inscrivent dans le cadre d'un protocole de coopération relatif à l'échange d'expériences et d'expertises en la matière, d'une convention de jumelage entre le Centre hospitalier universitaire Ibn Sina de Rabat (CHUIS) et le Centre hospitalier universitaire de la mère et de l'enfant Lagune (CHU-MEL) de Cotonou, ainsi qu'une convention de partenariat avec le CHU Ibn Rochd de Casablanca pour les évacuations sanitaires.
Pour le ministre marocain, la signature de ces accords vise à renforcer davantage la coopération entre les deux pays, conformément aux recommandations de la 6ème session de la Commission mixte de coopération bilatérale, tenue en mars dernier à Marrakech.
« Cette coopération concerne le renforcement de la coopération dans le domaine pharmaceutique à travers l'accompagnement de la partie béninoise dans le développement d'une industrie pharmaceutique de qualité, et la mise en place d'un laboratoire de contrôle des produits pharmaceutiques », a souligné le ministre Anas Doukkali .
Selon le ministre Benjamin Hounkpatin, par la signature de ces accords, la qualité des soins offerts à la population va s'améliorer très prochainement. Cette coopération ne fait « que raffermir les relations unissant les deux pays frères, d'une manière générale et particulièrement en matière de santé », a-t-il souligné.
Depuis mars 1991, les deux pays ont signé un accord de coopération économique, scientifique, technique et culturelle portant création de la Grande Commission mixte de coopération bénino-marocaine.
Par cet acte le Maroc a financé au Bénin plusieurs projets dont la construction de la Résidence universitaire Hassan II sur le Campus d'Abomey-Calavi, la formation de cadres civils, militaires et douaniers et autres.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

19 personnes admises dans l'Ordre national du Bénin

Wed, 04/10/2019 - 11:33

La Grande Chancellerie de l'Ordre national du Bénin a accueilli ce lundi 8 avril,19 nouveaux membres. La cérémonie d'admission a lieu dans le hall de réception de la chancellerie. Divers corps de métiers sont représentés à travers cette admission.
19 récipiendaires ont été accueilli dans divers ordres de la Grande chancellerie. Une reconnaissance de la nation pour services rendus durant 30 ans de carrière. La Grande chancelière de l'Ordre national du Bénin, Koubourath Osséni, a dressé le tableau de reconnaissance de chacun des heureux récipiendaires au travers leur parcours académique et professionnel. Elle a surtout mis en exergue les actions d'éclat qui motivent leur admission dans les divers ordres. Selon la Grande chancellière, « La République honore aujourd'hui les maçons de l'avenir. Ils ont appris à des filles et des garçons de plusieurs générations à lire, à écrire et à compter. Quand l'éducation est assurée et améliorée, de nombreux autres domaines de la vie sociale sont positivement impactés. En peu de mots, l'éducation a le pouvoir de rendre le monde meilleur ». Elle a souligné que la cérémonie de décoration est la reconnaissance de l'action des uns et des autres pour une éducation de qualité. Selon Koubourath Osseni, être reçu dans les divers ordres nationaux est un privilège auquel tout le monde ne peut accéder. " C'est la plus haute distinction qu'un Etat décerne à ses valeureux citoyens, à tous ceux et celles qui défendent les valeurs qui fondent la République et consolident la nation", a-t-elle rappelé.
Institutrice à la retraite, Martine Aholomè Houékandé, a au nom des récipiendaires, remercié le Grand Maître de l'Ordre, Patrice Talon, président de la République, sans l'aval de qui la cérémonie ne saurait être organisée. Elle n'a pas manqué de reconnaître la volonté de l'ensemble des Conseillers de l'Ordre pour avoir accepté leurs dossiers. Au nombre des dix neuf récipiendaires, deux ont été admis dans l'Ordre national du Bénin au grade d'officier, quinze dans l'Ordre du mérite du Bénin au grade de chevalier et deux dans l'Ordre du mérite social au grade de chevalier et de commandeur.
G.A.

Categories: Afrique

Les réformes du secteur domanial porte leurs fruits

Wed, 04/10/2019 - 11:31

Le Gouvernement de Son Excellence Monsieur Patrice Talon vient de lancer le Cadastre numérique du Bénin à l'adresse : http://cadastre.bj/. Une révolution dans le contrôle et la gestion des terres au Bénin. Par cette réforme, le gouvernement à travers l'Agence Nationale du Domaine et du Foncier (ANDF) invite les propriétaires de parcelle en République du Bénin, à consulter les références de leur parcelle désormais en ligne. Les propriétaires de parcelles pourront consulter sur ce site, les références de leurs parcelles à savoir : numéro de titre foncier, quartier, numéro de lot, plan de situation et autres. Il s'agit là d'une innovation du gouvernement qui met en orbite, la matérialisation d'une grande avancée dans les réformes liées au foncier. C'est un outil de facilitation des problèmes domaniaux au Bénin. Cette réforme qui constitue une grande avancée promeut la sécurisation foncière au profit des populations et des investisseurs. C'est la commune de Cotonou qui est la première ville ayant bénéficié de cette réforme. Le reste des communes verront bientôt leur solution à travers la même réforme afin de réduire les conflits domaniaux. Il faut reconnaître qu'il s'agit d'un secteur qui ne cesse d'enregistrer quotidiennement des plaintes et par conséquent des pertes en vies humaines. Le lancement du cadastre vient alors enclencher le processus de modernisation enclenché par le gouvernement comme une solution de taille.
G.A.

Categories: Afrique

Une structure similaire à ICC-Services fait encore de nombreuses victimes

Wed, 04/10/2019 - 08:13

La deuxième journée d''audience de la session criminelle de l'année 2019 à la CRIET, s'est penchée sur un grand dossier semblable à ICC-Services dans lequel plusieurs Béninois sont victimes d'escroquerie. Il s'agit du dossier qui oppose l'Etat béninois au sieur Ibrahim Adamou, poursuivi pour escroquerie aggravée avec appel au public, violation de loi sur le système financier décentralisé en République du Bénin.

L'affaire ICC-Services refait surface, cette fois-ci il s'agit du groupe ACNI dont le directeur Ibrahim Adamou est poursuivi pour escroquerie aggravée avec appel au public, violation de loi sur le système financier décentralisé en République du Bénin.
A la barre, le sieur Adamou né en Côte-d'Ivoire en 1990 et financier trader n'a reconnu que le chef d'accusation qui est la violation de la loi sur le système financier décentralisé en République du Bénin. A en croire le mis en cause, le groupe ACNI dont les activités ont démarré en février 2018 était dans le trading, la tontine, la négociation de crédit, de l'assistance scolaire, de l'assistance immobilière, réabonnement de Canal+, la gestion des dossiers appels d'offres, et la location des véhicules.
Par rapport au Trading, explique le prévenu à la barre, « j'ai pris la peine de chercher les renseignements sur la réglementation en vigueur au Bénin auprès de l'ABPS mais je n'ai pas pu avoir d'orientation ». Le sieur Adamou informe que sur conseils de certains clients, qu'il a envoyé une lettre au Ministre des Finances au mois d'avril 2018 dans le but de le rencontrer pour prendre un agrément.

« Je précise que même sur le site de ma société il est bien mentionné que ma société est un fonds d'investissement. Un fonds d'investissement est une structure habilitée à présenter les opportunités d'investissement aux clients », a-t-il indiqué tout en ajoutant qu'un réseau commercial a été mis en place aux fins de présenter les activités aux populations.
Au groupe ACNI, quatre formules ont été proposées : « celle mensuelle dont le taux est de 15%, trimestrielle 75%, semestrielle 210% et annuelle de 540%. Mais deux après, nous avons enlevé la formule mensuelle parce que non seulement cela ne profite pas à ma structure ni à mes clients ». Ce retrait de la formule mensuelle, il l'a fait suite aux conseils de ses collaborateurs « Quand aujourd'hui mes employés disent qu'ils ne sont pas impliqués dans les options de ma structure, c'est tout à fait juste parce que ce n'est pas de leur domaine. Le trading est une activité sensible et n'importe qui ne peut pas le faire », avance-t-il.
Selon l'accusé, le premier investissement qu'il a fait en ligne est de 1.000.000 FCFA, ce qui lui a permis de se lancer et d'avoir un bénéfice qui tourne autour de 3 et 4 millions FCFA.
« Je n'ai pas voulu en jouir seul et associer d'autres personnes parce que je veux permettre aux populations de bénéficier des avantages des Investissements en ligne. Chaque fin de semaine, je fais minimum 4000 dollars comme gains. C'est avec les cartes Visa et les comptes de transfert électronique. Moi je n'utilise pas trop les cartes Visa parce qu'il y a trop de taxes qui vous sont imposées à payer », fait-il savoir.
Le sieur Adamon indique que la comptabilité de la structure est gérée par des personnes externes au groupe à qu'il fait confiance et que la caissière travaille avec lui au sein de la structure.
L'inculpé a qui il revient la gestion du compte de Acni Groupe à deux comptes à l'étranger et plusieurs autres au Bénin ouverts à BOA, UBA, CEBAO Bank, Ecobank.
Appelé à se prononcer sur le mode d'investissement : il déclare : « J'investis les sous de mes clients dans les bourses. Il n'y a pas de montant fixe, même avec 5000 FCFA, tu peux investir et gagner un taux indéterminé si tu es un spéculateur. Il est arrivé plusieurs fois où j'ai connu de pertes mais jusqu'en septembre qu'on m'a arrêté, j'ai fait plus de gains que de pertes. À mon niveau j'en ai pas idée de la totalité de mes clients mais ma base de données peut me permettre de l'avoir ».
D'après le mis en cause, contrairement aux tontines classiques, celle moderne est numérisée. Quand un client perd sa carte, l'argent est toujours disponible puisque celui-ci a un code qui peut permettre de retracer toutes les mises dans la base de données.
« Pour le prêt, je suis un jeune très sensible à la souffrance des gens autour de moi. C'est pourquoi j'ai instauré les prêts pour pouvoir aider les gens à mener une activité génératrice de revenus. Ce sont les ressources que génèrent mes activités qui me permettent de faire des prêts », a clarifié le directeur du groupe ACNI qui affirme que les activités liées au Trading lui rapportent beaucoup.
L'accusé qui selon ses dires ne fréquente pas d'autres traders renseigne que le 24 septembre avant son interpellation, tous ses clients qui devraient être payés ont reçu leurs sous. « (...) J'avoue la main sur le cœur que c'est par ignorance que je ne suis pas référé à la réglementation en vigueur dans la sous-région », prétend-t-il.
Dans le PV d'enquête, il est mentionné au total 552 clients qui représentent le nombre de clients qui ont déposé pour le compte du Trading. D'après l'accusé, c'est approximativement ce qu'il a en sa possession comme chiffres.
A la question du ministère public de savoir si le prévenu reconnaît qu'au total, c'est 282.390.000 FCFA qui ont été collectés, 79.210.500 FCFA payés, Ibrahim Adamou a acquiescé.

Les victimes à la barre

Au cours de l'audience, quelques clients victimes du groupe ACNI ont été écoutés.
« J'ai déposé 500.000 FCFA et je n'ai rien perçu comme intérêt parce que la date où je dois récupérer mes intérêts n'est pas arrivée à terme avant que la structure ne ferme. Tout ce que je demande c'est mon capital », a énoncé Boris Hounkpé.

Gisèle Ogoudjobi, un commerçant a déposé 1.200.000 FCFA pour le Trading et 180.000 FCFA pour la tontine et n'a rien récupéré comme intérêt. Il plaide juste pour son capital.
Agé de 29 ans, Roméo Oliver Dovonou, agent commercial à la SOBEBRA a déposé 1.000.000 FCFA pour le Trading le 5 septembre et aussi n'a pas eu d'intérêts. « Je demande juste mon capital », lance-t-il.

'ICC bis''

L'avocate représentant l'Etat béninois, Me Anasidé appelle cette affaire ‘'ICC bis'' et fait le constat amer selon lequel, les mesures répressives ne dissuadent pas les auteurs.
« Je vous prie de ne pas condamner Monsieur Ibrahim Adamou, mais de l'envoyer aux enfers. Il ne mérite aucune compassion. Vous voyez son attitude depuis le matin où il parle avec arrogance, il malmène la Cour et l'a fait balader à sa guise. D'ailleurs, l'enquête de moralité faite sur lui révèle qu'il a les atouts d'appâter facilement et ce qu'il utilise pour ruiner la population », a signalé l'avocate.
Me Olga Anassidé pense que c'est de l'outrecuidance de sa part de rééditer le dossier ICC et demande ainsi à la Cour d'avoir la main lourde sur lui. « (...) L'esprit intelligent que le rapport de l'enquête nous a révélé sur lui devrait lui permettre de savoir qu'avant d'exercer une activité, il faut avoir d'abord l'agrément. (...) Il est même allé jusqu'à proposer un taux astronomique de 540% par an. Il n'a pu vous démontrer que son entreprise est une société légale. Il ne fait l'ombre d'aucun doute, il a fait de l'escroquerie aggravée avec appel au public. L'ayant fait, il a embarqué toutes ses victimes dans une entreprise chimérique », expose l'avocate.

‹‹ Les victimes méritent d'être poursuivies››

En ce qui concerne les victimes du groupe ACNI, il faut selon l'avocate commencer par sévir pour arrêter ce crime « Vous constatez avec moi que les Béninois ont pris le pari de la facilité. Le carnage qu'à suscité Icc-Services est irritant voire révoltant. Monsieur le Président, dans le rang des supposées victimes, il faut commencer par sévir pour arrêter ce crime. Je voudrais que chaque Béninois se remémore. C'est une invite au travail. C'est pourquoi l'État béninois à juste titre vous demande d'arrêter de recevoir ces personnes comme étant des victimes. Elles méritent d'être poursuivies », a déclaré l'avocate.
Me Olga Anassidé au vu de ses observations, suggère à la Cour de rejeter la demande de constitution des victimes en partie civile, de condamner le sieur Ibrahim à verser dans les caisses du trésor public, la somme de 267 millions de FCFA. Elle plaide également de condamner l'accusé à payer la somme de 250 millions FCFA au titre de réparation des préjudices causées à l'Etat et à ordonner la confiscation de tous ses biens. Tout ce qui sera confisqué, note-t-elle servira à payer les montants des réparations qui seront faites à l'Etat.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Christian Adovèlandé décroche 32,798 milliards FCFA

Wed, 04/10/2019 - 05:33

Le président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), Christian Adovèlandé, et le président du Conseil d'Administration de la Banque de développement de Biélorussie (BDB), Andrei Zhishkevich, ont procédé à la signature d'une convention de crédit en ce début du mois d'avril 2019.
50 millions d'euros, soit 32,798 milliards FCFA, c'est le montant que la BDB entend mettre à la disposition de la BOAD que préside le Béninois, Christian Adovèlandé.
L'enveloppe renseigne-t-on, est destinée au refinancement de projets dont les biens et services seront d'origine biélorusse. Elle contribuera également au renforcement des échanges commerciaux entre la zone Uemoa et la Biélorussie, et offrira aux entreprises des deux régions, des facilités pour les projets éligibles.
Pour le président de la BOAD, cette cérémonie de signature, la première du genre entre les deux institutions, porte en elle l'espoir d'une fructueuse et longue coopération. Pour lui, cette nouvelle ligne de crédit offre des opportunités pour le financement des exportations biélorusses vers les pays de la zone Uemoa. « Les autorités biélorusses ont toujours mis l'accent sur la création d'opportunités pour leurs entreprises afin que celles-ci puissent coopérer avec toutes les régions du monde dont l'Afrique, continent à énorme potentiel économique où se concentrent les principaux exportateurs du monde », a souligné Christian Adovèlandé.
Selon le journal l'Economiste qui a rapporté l'information, « la BOAD investit d'importantes ressources pour soutenir des projets intégrateurs visant notamment à renforcer la complémentarité des économies des Etats membres de l'Uemoa, et à améliorer leur compétitivité.
Le 30 juin 2018, ces investissements s'élevaient à 1598,1 milliards FCFA pour 336 opérations, soit 30,7 % des engagements nets de la Banque. Ils ont contribué à mettre en place, réhabiliter et moderniser des infrastructures dans divers domaines tels que les transports routier, portuaire, aéroportuaire, ferroviaire, l'énergie et les télécommunications.
L'industrie a également bénéficié des concours de la BOAD pour la réalisation d'investissements productifs à caractère intégrateur, notamment dans le secteur cimentier.
La BOAD participe activement à la mise en œuvre des programmes d'investissements communautaires de l'Uemoa, tels que la deuxième phase du Programme économique régional (PER II), l'Initiative régionale pour l'énergie durable (IRED), le Programme d'actions communautaire des infrastructures et des transports routiers (PACITR), indispensables au renforcement de l'intégration en Afrique de l'ouest.
Elle participe également aux comités de pilotage de différents chantiers relatifs à la définition des politiques sectorielles communes de l'Union.
La BOAD a joué un rôle de pionnier sur le marché financier régional, en lançant en 1993 la première émission obligataire réalisée par appel public à l'épargne à l'échelle régionale.
Avec 991 milliards FCFA de fonds levés à travers 25 émissions de titres, elle est à ce jour, le premier émetteur non souverain du marché régional des capitaux. Actionnaire de la Bourse régionale des valeurs mobilières et du Dépositaire central/Banque de règlement, elle a également contribué à la création de nouveaux outils de financement et institutions financières spécialisées dont le Fonds GARI, Cauris Investissement, la SICAV Abdou Diouf, la Société ouest-africaine de gestion d'actifs (SOAGA), la Caisse régionale de refinancement hypothécaire de l'Uemoa (CRRH – UEMOA) et BOAD Titrisation. Toutes ces actions de la BOAD concourent à la réalisation de ses missions qui consistent à promouvoir le développement équilibré de ses Etats membres, et à contribuer à l'intégration de la zone Uemoa ».
F. A. A.

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Thérèse Waounwa et Bakari relaxés

Wed, 04/10/2019 - 05:29

Arrêtée dans la matinée de ce mardi 09 avril 2019, la présidente du Comité National des Revendeurs, vendeurs et Artisans du Bénin pour la paix et le pain (CO.NA.RAB) a été libérée après son audition. Thérèse Waounwa a été Interpellée à la bourse du travail de Cotonou dans la matinée de ce mardi 9 avril, avec le sieur Bakari. Présentés au procureur dans la soirée, ce dernier a décidé de leur mise en liberté. Selon les proches des deux syndicalistes, ils bénéficient d'une liberté sans condition.
Thérèse Waounwa et le sieur Bakari ont été interpellés par la police alors qu'ils mobilisaient les femmes dans le cadre d'une marche pacifique contre l'exclusion de l'opposition pour les élections législatives du 28 avril 2019.
G.A.

Categories: Afrique

L'économie béninoise en croissance solide en 2018

Tue, 04/09/2019 - 20:42

La Banque mondiale dans son dernier rapport intitulé Africa's Pulse publié ce lundi 08 avril 2019, a souligné que le Bénin fait partie des pays ayant enregistré une croissance économique solide en 2018. Selon ce rapport, l'institution financière a annoncé la baisse de la croissance des pays d'Afrique subsaharienne, à 2,3 % la même année.

Cette croissance du Bénin serait soutenue par la reprise des activités portuaires et par le secteur agricole à travers les filières telles que le coton, l'anacarde, l'ananas etc. Plusieurs pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont aussi enregistré une croissance économique solide en 2018.
A l'annexe du rapport, l'institution financière a consigné des faits stylisés relatifs aux caractéristiques macroéconomiques et financières qui déterminent la résilience de la croissance des pays d'Afrique subsaharienne. En effet, les chocs extérieurs négatifs et une médiocre gestion économique ont eu des répercussions sur les moyens de subsistance africains de 2015 à 2018. Selon le journal l'Economiste, le message principal qu'est d'atteindre une croissance soutenue et résiliente en Afrique subsaharienne, exige d'améliorer la qualité institutionnelle, de stimuler la productivité dans le secteur agricole et de réduire le profil de risque de la dette publique. « La mauvaise répartition des ressources dans l'agriculture expliquerait la productivité globale plus faible dans la région.
L'accumulation de la dette menace la soutenabilité de la dette publique, alors qu'une part croissante de celle-ci est due à des créanciers privés et libellée en devises étrangères. Développer les marchés financiers domestiques est nécessaire pour attirer des investisseurs nationaux et financiers afin de susciter davantage d'entrées de capitaux », souligne le rapport.
L'économie subsaharienne pour la quatrième année consécutive, progresse moins vite que l'accroissement démographique malgré des prévisions régionales plus favorables pour 2019. Ces prévisions tablent sur un rebond à 2,8 %, et la croissance ne parvient pas à franchir la barre des 3 % depuis 2015. Cette situation qui reflète l'incertitude de la conjoncture internationale, s'explique aussi, selon le rapport Africa's Pulse, de plus en plus par les incertitudes politiques et réglementaires et par la fragilité des économies concernées.
Pour l'économiste en chef de la Banque mondiale pour l'Afrique, Albert Zeufack, la croissance globale plus lente que prévu reflète l'incertitude qui règne à l'échelle mondiale, mais découle de plus en plus de l'instabilité macroéconomique nationale, notamment une dette mal gérée, une inflation et des déficits ; incertitude politique et réglementaire ; et la fragilité qui a des impacts négatifs visibles sur certaines économies africaines. Ce qui contredit également la performance accrue de plusieurs petites économies qui continuent de croître régulièrement.
Evoquant le cas du Nigéria, la croissance est ressortie à 1,9 % en 2018, en hausse par rapport à 2017 (0,8 %), à la faveur d'une légère reprise du secteur non pétrolier. L'Afrique du sud quant à elle, est sortie de la récession au troisième trimestre 2018. Mais la croissance est restée atone, à 0,8 %, tout au long de l'année, et les incertitudes politiques découragent les investissements.
Par ailleurs, l'Angola, troisième économie de la région, est demeuré en récession, l'activité étant plombée par la faiblesse persistante de la production pétrolière. En effet, dans certains pays riches tels que la République démocratique du Congo et le Niger, la croissance est à la hausse, soutenue par le redressement de la production minière et du prix des matières premières, ainsi que par le rebond de la production agricole et des investissements publics d'infrastructures.
Au Libéria et en Zambie, la croissance est restée modérée parce que les investisseurs restent méfiants face au niveau soutenu de l'inflation et de l'endettement.
Dans l'espace Cemac (Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale), le redressement se poursuit, mais demeure fragile. Les réformes destinées à réduire les déséquilibres budgétaires et extérieurs ayant marqués le pas dans certains pays. Enfin, les économies moins tributaires des ressources naturelles, comme le Kenya, l'Ouganda et le Rwanda ainsi que plusieurs pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine, dont le Bénin et la Côte d'Ivoire, ont affiché de solides performances en 2018, précise le rapport.
La part du numérique pour une croissance inclusive en Afrique subsaharienne
« Les technologies numériques sont une opportunité de trouver de nouvelles voies vers une croissance économique rapide, l'innovation, la création d'emplois et l'accès aux services en Afrique », notent les experts de la Banque mondiale. Pourtant, la plupart des habitants de cette région d'Afrique n'ont toujours pas accès à internet, les entreprises sont lentes à adopter les technologies numériques pour améliorer leur productivité, et rares sont les gouvernements qui investissent de manière stratégique dans le développement de l'infrastructure numérique, des services, des compétences et de l'esprit d'entreprise.
« Pour que l'Afrique subsaharienne puisse tirer partie des possibilités offertes par les technologies de l'information et de la communication, il est nécessaire de réduire la fracture numérique par rapport aux autres pays en développement et aux pays avancés.
Les gouvernements africains doivent également mettre en place un cadre juridique et réglementaire solide qui favorise la concurrence. Pour éradiquer l'extrême pauvreté d'ici 2030, un changement technologique radical s'impose, et les pays doivent adopter ces nouvelles technologies. Dans ce contexte, la région doit continuer à faire des efforts pour entrer de plein pied dans la quatrième révolution industrielle », indique le document.
La dernière édition d'Africa's Pulse s'est penchée particulièrement sur les moyens de tirer partie de la révolution numérique pour parvenir à une croissance durable et inclusive.
« La transformation numérique peut apporter à l'Afrique subsaharienne une hausse annuelle de la croissance de pratiquement deux points de pourcentage et permettre un recul de la pauvreté de quasiment un point de pourcentage par an.
C'est une révolution qui changera véritablement la donne en Afrique », précise Albert Zeufack.
Les principaux enjeux sont les suivants : combler la fracture numérique et créer une économie numérique compétitive. Ainsi, l'économie numérique doit être inclusive et réduire les fossés entre les sexes, les revenus et les zones rurales. Des réglementations sont indispensables pour créer un environnement propice à une utilisation innovante et audacieuse de la technologie.
La fragilité d'un petit nombre de pays prive l'ensemble de l'Afrique subsaharienne de plus d'un demi-point de pourcentage de croissance par an, l'équivalent de 2,6 points de pourcentage en cinq ans. « Les facteurs de fragilité ont évolué au fil du temps, tout comme les solutions.
Les pays ont une réelle opportunité de passer d'une fragilité à une autre en coopérant au-delà des frontières pour lutter contre l'instabilité, la violence et le changement climatique », a souligné l'économiste principal et auteur principal du rapport, Cesar Calderona.
F. A. A.

Categories: Afrique

Le Bénin, 1er pays de l'Uemoa où l'internet est moins cher

Tue, 04/09/2019 - 17:50

L'Alliance for Affordable Internet ( A4AI ), coalition mondiale ayant pour initiative de rendre Internet plus abordable pour les populations, a publié son dernier rapport relatif aux données de tarification du haut débit mobile pour le quatrième trimestre 2018. Selon ledit rapport, le Bénin est classé 1er pays de l'espace UEMOA ayant le coût d'accès internet le moins cher.

Le Bénin occupe la première place au sein de l'espace UEMOA où l'accès à internet est le moins coûteux notamment en ce qui concerne les volumes 100Mo et 500Mo. Les données de tarification du haut débit mobile dans chaque pays ont été présentées en USD.
Le volume 100mo est évalué à un tarif de 1,74 USD pour le Bénin. Il est suivi par le Burkina-Faso (2,26), Sénégal (2,61), Mali et au Niger (3,48) en Côte d'Ivoire (3,51) en Guinée-Bissau et au Togo (5,22).
Ce qui fait du Bénin le premier pays où l'internet est moins onéreux.
Dans la catégorie de 500 mo, le Bénin reste le premier pays avec 3,48 USD comme prix suivi du Mali, Niger, Sénégal aussi avec 3, 48 USD, Côte d'Ivoire (3,51) Togo (5,22) Burkina-Faso (5,64) et Guinée Bissau (7,46).
A partir de 1 Giga, le Bénin se retrouve à la 3ème position avec un prix de 5,22 USD derrière le Niger et le Sénégal respectivement 3,48. Ensuite viennent, le Burkina-Faso (7,52), le Togo (7,83), le Mali (8,70), la Côte d'Ivoire (8,78) et enfin la Guinée Bissau qui ferme la marche avec 15, 66 USD.

Face à ces résultats, si le gouvernement béninois réduit encore davantage le coût de la connexion internet, le Bénin pourrait occuper la première place en tant que pays le moins cher de la sous-région ouest-africaine et si possible quel que soit le volume de données mobiles.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Plusieurs écoles et habitations décoiffées

Tue, 04/09/2019 - 17:25

Une tornade survenue dans la soirée de dimanche 07 avril 2019 à Djougou, a causé d'énormes dégâts matériels dans la ville. Au Ceg 3 par exemple, deux modules de classe sont partis en lambeaux, selon le point fait par Dramane Slassifi, directeur départemental des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle (DDESTFP) de la Donga. « Le Ceg 3 est d'abord un centre pour l'examen blanc démarré ce lundi », a-t-il informé avant d'ajouter que cet établissement servira bientôt de centre d'examen. Outre ces deux modules de classe totalement décoiffés, deux autres modules de classes livrés par le Projet d'appui à l'enseignement secondaire (PAES) ont été aussi endommagés et décoiffés par endroits, a renseigné l'inspecteur. Dramane Slassifi invite les bonnes volontés et surtout le gouvernement à venir en aide aux établissements victimes de cette catastrophe naturelle, afin qu'on puisse réparer à temps les bâtiments concernés.
Ailleurs dans la ville, deux autres bâtiments du groupe B de l'Ecole primaire publique de Gah ont été décoiffés. Plusieurs édifices publics et même des maisons d'habitation ont été aussi endommagés par la tempête.
Le maire de la commune de Djougou, Abischaï Abraham Akpalla, s'est rendu sur les lieux pour constater l'ampleur des dégâts. « Les techniciens de la mairie vont passer pour faire une évaluation des édifices publics notamment les écoles dans la perspective de leur réhabilitation », a rassuré l'autorité communale. Il invite les uns et les autres au respect des normes en matière de construction d'édifice.
De même, dans la commune de Copargo, apprend-on, plusieurs modules de classe ont été décoiffés, des bâtiments écroulés et le réseau de la SBEE (Société béninoise d'énergie électrique) endommagé.
Le maire de Copargo, Ignace Ouorou, a aussi lancé un cri de cœur aux bonnes volontés afin qu'elles viennent en aide aux victimes de cette catastrophe naturelle.

F. A. A.

Categories: Afrique

Gbadamassi estime que le consensus est encore possible

Tue, 04/09/2019 - 17:22

Les députés de la septième législature sont convoqués ce lundi 12 avril au parlement pour leur dernière séance plénière ordinaire. L'honorable Rachidi Gbadamassi pense qu'à cette séance l'espoir d'un consensus pourrait naître.
M. Gbadamassi continue de nourrir l'espoir que le miracle est possible au parlement où les députés sont convoqués pour le 12 prochain. "J'admire le courage de l'honorable Guy Mitokpè mais je plains sa jeunesse. J'admire son courage mais je plains sa jeunesse. C'est vrai, aller demander aux populations des 77 communes de se soulever non", fustige l'élu de la huitième circonscription électorale qui pense qu'on pouvait faire autrement.
" Moi je préfère que nous développons nos énergies pour préserver la paix sociale. Je continue par croire que quelque chose est encore faisable", a-t-il souligné. L'honorable Rachidi Gbadamassi nourrit encore l'espoir que tout n'est pas perdu. Il pense que " Ce n'est pas trop tard, ils peuvent revenir encore parce que le 12 avril nous sommes invités au parlement par le président de l'Assemblée nationale".
Pour lui, il faut encore garder espoir au lieu de se lancer dans la violence. "Nous allons nous retrouver au parlement pour voir. Nous majorité parlementaire nous sommes disponibles, nous sommes ouverts et peut-être il se pourrait qu'on trouve de consensus pour permettre à tout le monde d'aller aux élections", a-t-il confié.
G.A.

Categories: Afrique

Un hommage mérité rendu au roi du Tchink System

Tue, 04/09/2019 - 16:35

La dépouille de Stan Tohon a été a déposée à sa dernière demeure le samedi 06 avril 2019 à Hevié, après les prières musulmanes et l'office religieux catholique. Avant l'inhumation, les acteurs du monde artistique et culturel ont rendu le vendredi 05 avril 2019 un hommage à l'artiste Stan Tohon au Palais des sports de Kouhounou.
La cérémonie a été marquée par la présence du président de la Cour constitutionnelle, Joseph Djogbénou et du ministre du tourisme, de la culture et des sports, Oswald Homeky ainsi que de nombreux artistes.

A l'entame de la cérémonie d'hommage, le représentant des acteurs culturels du Bénin, Pascal Wanou, a rappelé la grandeur qu'incarnait Stan Tohon et toute la richesse de ses œuvres artistiques. Tout en souhaitant courage à la famille de l'illustre disparu, Pascal Wanou a promis au nom des acteurs culturels, continuer à faire connaître davantage le rythme ‘'Tchink System''. « Nous, tes compagnons de route, nous nous engageons à poursuivre sans relâche l'œuvre que tu as si bien commencée et pour laquelle tu t'es sacrifié », a-t-il affirmé.
Chants, danses, théâtres et ballets ont été au menu de la cérémonie d'hommages au roi du Tchink System. A travers leurs prestations, la troupe théâtrale Pipi Wobaho et la chanteuse ‘'Nounina'', ont émerveillé le public. Ils ont évoqué entre autres l'invincibilité de la mort et les mystères qui l'entourent.
Plusieurs chansons de l'artiste ont été reprises et interprétées. Le titre Lombon par le groupe musical ‘'Adjamal'' avec son chef d'orchestre et un autre morceau exécuté par le chanteur P.D. Symph.
L'artiste ‘' Hangnon », qui n'est rien d'autre que Gilbert Déou-Malé, directeur du Fonds des arts et de la culture a rehaussé cette cérémonie par sa prestation. A travers le rythme ‘' Tchinkounmè », il a rendu un hommage digne au roi du Tchink System.
Stan Tohon qui a débuté sa carrière musicale au CEG Gbégamey a également reçu un hommage vibrant de ses anciens collègues élèves de l'époque. Ces deniers à travers la chanteuse Madou ont offert une gerbe de fleurs pour accompagner l'artiste à sa dernière demeure.
A sa suite, les membres de la famille ont dit leurs mots d'amertume. Dans son discours, Pétronille, fille aînée de Stan Tohon, a parlé de l'artiste en tant que père d'une famille.
Selon elle, Mohamed Ibitosh Stanislas Roger Tohon était un « père dans tous les sens et prêt à satisfaire tous les besoins de ses enfants ».
La famille et amis du défunt ont été consolés à travers la prestation des ‘'Supers Anges » qui ont égaillé le public.
Le ministre du tourisme, de la culture et des sports, Oswald Homeky a aussi rendu un hommage vibrant à l'artiste Stan Tohon. « Parfois il est difficile de parler d'un homme dont l'œuvre parle déjà bien. Stan a chanté la vie, il a chanté la mort, il a chanté la joie… », a lancé le ministre Homeky. Pour lui, Stan Tohon était un grand éveilleur de conscience. « Le plus grand hommage que l'on peut rendre à Stan Tohon est que tous puissent avoir des comportements décents que prônait l'artiste dans ses chansons », a confié le ministre.
Ce dernier a également remercié les membres de la famille pour avoir été patients afin que cette cérémonie d'hommages lui soit rendue.

Stan Tohon immortalisé à Hêvié

Dans ses interventions, le ministre Homeky a aussi mentionné le soutien qu'il a reçu de Stan Tohon au lendemain de sa nomination par le Chef de l'Etat. « Le gouvernement prendra sur lui la charge d'immortaliser l'artiste à Hêvié où il a habité dernièrement et pour lequel il avait un projet », a annoncé le ministre. D'après l'autorité, la date du 06 avril a été choisie par Stan Tohon lui-même pour qu'il puisse ensemble à Hêvie, apprendre son répertoire. Ladite date a été donc retenue pour son inhumation.
Aussi, les célèbres artistes de la musique traditionnelle béninoise tels que Gbessi Zolawadji, Alèkpéhanhou et Anice Pépé ont-ils marqué leur présence à cette cérémonie.

Stan Tohon conduit à sa dernière demeure

Après les hommages rendus à la figure emblématique de la musique béninoise, Stan Tohon a été inhumé ce samedi 06 avril 2019 en son domicile à Hêvié, dans la commune d'Abomey-Calavi.
« Tohon comme je l'ai dit qui a chanté pour nous, qui a dansé pour nous qui s'est engagé pour nous, qui nous a instruit par de sages paroles de ses chants Nous prions pour lui afin qu'après avoir servi notre bonheur qu'il ne soit pas disqualifié pour le vrai bonheur avec Dieu », a formulé le prêtre, lors de l'office religieux.
Au terme des prières, la dépouille a été conduite dans sa dernière demeure à Hêvié Hounzounmin. La cérémonie d'inhumation s'est déroulée en présence du ministre Oswald Homeky et Candide Azannaï et de nombreux artistes.
A travers leurs prestations, ils ont rendu un dernier hommage à Stan Tohon.
« (...) Aujourd'hui, il a laissé un patrimoine extraordinaire. Au-delà de tout ça, Tohon Stan est un frère, il est du même village que moi. C'est vrai que le peuple mosaïque de la région d'Abomey a fait qu'il vient de la zone d'Adja mais il vient aussi d'une grande famille, d'une grande culture, d'une grande tradition, d'une grande éducation. Donc j'ai un mélange de sentiment, mais je regrette énormément cette disparition précoce », a affirmé Candide Azannaï.
Pour lui, son site à Hêvié est presque le résultat de toute une vie.
« La finitude de l'homme n'est pas seulement dans la mort, la finitude c'est lorsque nous n'allons pas fructifier son œuvre (...) mais aussi longtemps que nous allons continuer son œuvre, je pense que Tohon ne sera pas fini », a-t-il déclaré. Candide Azannaï ajoute : « Je pense que Tohon va traverser le temps et même aller au-delà de nous-même parce que nous allons aider les générations futures à puiser dans le Tohon qu'il ne faut pas seulement voir la joie mais l'enseignement, l'identité, le nationalisme même l'ouverture aussi sur le monde ».
La mort n'existe presque pas c'est une transformation et ainsi « Tohon est avec nous », a-t-il conclu sur un ton philosophique.

Le Palais du Tchink System à Hêvié

Selon le ministre de la Culture Homéky qui était très proche de Stan, avec le soutien du chef de l'Etat et de l'ensemble du gouvernement, il a été décidé d'immortaliser son espace de vie. « Cet endroit où nous nous trouvons est le dernier endroit où il a vécu avant de mourir et il avait ce projet dont il m'a parlé sur lequel il travaillait qui était d'avoir cet espace dédié au Tchink System. Nous avons pu obtenir de la famille qu'il soit inhumé ici et donc autour de cet espace nous voulons continuer son rêve, pérenniser son œuvre », a annoncé le ministre.
Sur ce site sera donc installé le palais du Tchink System qui « sera un espace à la fois intime parce que ça dépouille repose désormais ici et donc sa famille en aura le contrôle mais aussi un espace festif ludique qui sera ouvert aux populations à des occasions de réjouissances ».
« L'idée est d'en faire un petit espace où le Tchink continue de vivre au-delà de la personne Tohon », a-t-il conclu.
Le ministre a renouvelé ses condoléances et celles du gouvernement à la famille éplorée. Aussi, a-t-il remercié les associations culturelles, les leaders religieux et les fans qui ont pris part aux cérémonies d'obsèques du célèbre artiste.

Né en 1955, Stan Tohon grâce à sa musique a bâti la réputation du monument musical au Bénin. Ayant modernisé le rythme traditionnel Tchnikounmè dénommé le Tchink System, il s'est révélé au-delà des frontières béninoises. L'artiste est décédé, le 26 février 2019, suite à une opération du cou à l'hôpital Européen Georges Pompidou de Paris.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

L'ambassadrice du Cuba près le Bénin reçue par Tonato

Tue, 04/09/2019 - 16:27

La coopération entre le Bénin et le Cuba se renforce davantage. Et pour cause, l'ambassadrice du Cuba près le Bénin, Mme Yeniels Vilma Regueiferos Linares est allée faire part au ministre du cadre de vie, les opportunités et les domaines dans lesquels l'apport du Cuba serait favorable pour le Bénin.
Le Ministre du cadre de vie et du développement durable, José Tonato a reçu dans l'après-midi de ce lundi 8 avril 2019, l'ambassadrice du Cuba près le Bénin, Mme Yeniels Vilma Regueiferos Linares. Une rencontre qui a permis à la diplomate cubaine de présenter au Ministre du cadre de vie et du développement durable, les opportunités et les domaines dans lesquels l'assistance technique du Cuba pourrait être nécessaire au Bénin. Comme domaines, ils ont évoqué des études de faisabilité environnementale, le traitement des sources d'eau et d'énergie, les études géologiques, géophysiques et bathymétriques des bassins de sable. Les études topographiques et dynamiques sur les plages à récupérer, l'assemblage et le greffage des plantes aquatiques purifiées, la gestion des risques technologiques et environnementaux ont été évoqués. Les deux autorités ont aussi parle de la gestion des tempêtes de sable, les plans de gestion des aires protégées et la modélisation de la dérive des marées noires. L'appui technique à la mise en place de systèmes d'information géographiques pour appuyer les plans d'urgence contre les déversements et le montage puis la mise en route des stations d'épuration n'ont pas été occultés.
Se réjouissant de ces opportunités qu'offre Cuba au Bénin, le Ministre José Tonato a remercié l'ambassadrice Yeniels Linares et lui a garanti qu'une exploitation judicieusement sera faite de cette offre afin de renforcer davantage la coopération. Il fait savoir à son hôte que ces domaines d'intervention constituent un atout considérable dans la mise en oeuvre du Programme d'actions du gouvernement.
G.A.

Categories: Afrique

L'He Adam Bagoudou à Tchatchou et Tchaourou

Tue, 04/09/2019 - 15:32

Le Bloc Républicain a entrepris une tournée d'explication à l'endroit des populations. L'He Adam Bagoudou était depuis lors aux côtés des siens pour leur faire part de la situation sociopolitique du pays. Après les arrondissements de Kika, Sanson et Bétérou lundi, le député et sa délégation ont mis le cap sur Tchatchou puis Tchaourou où ils ont été reçus triomphalement. Les populations et militants de l'arrondissement de Tchatchou comme ceux de Tchaouron ont abordé avec l'élu du peuple tous les sujets ayant fait l'actualité ces derniers jours. Chacun d'eux n'a pas manqué d'avoir un essai de réponse sur les différentes questions posées. Des échanges qui pour les militants sont conviviaux et emprunts d'espoirs, gage d'une élection apaisée.
G.A..

Categories: Afrique

9426 candidats au BEPC et 3813 au Baccalauréat planchent dans l'Atacora

Tue, 04/09/2019 - 15:00

Les candidats aux différents examens de l'enseignement secondaire composent depuis ce lundi au BEPC Blanc et BAC Blanc dans le département de l'Atacora, indique l'Agence Bénin Presse.
Pour le compte de l'examen blanc national, ils sont pour le département de l'Atacora 9426 candidats dont 3836 filles inscrits au Brevet d'études du premier cycle (BEPC) et 3813 pour le compte du Baccalauréat dont 1000 filles.
Pour les candidats au BEPC, ils répartis dans 99 centres de composition. Quant à ceux du baccalauréat, ils composent dans 37 centres.
Ces candidats tant du BEPC que ceux du Bac sont mis dans les conditions réelles d'examen pour composer. Ils sont disposés chacun par table avec deux surveillants dans chaque salle de composition.
Au lancement des épreuves au CEG 1 de Natitingou, le directeur départemental de l'enseignement secondaire de l'Atacora, Denga Sahgui, a expliqué aux candidats que, « Cet examen blanc est national, vous devrez donc faire preuve de sérénité et de concentration, pour que notre département soit meilleur ». Selon lui, ils sont organisés par le gouvernement et les épreuves conçues par la Direction des examens et concours et la Direction de l'office du baccalauréat. Il ajoute que l'objectif est de faire en sorte que les candidats se mettent dans la posture d'une composition nationale, et d'avoir des remédiations capables de prendre en compte toute l'exécution du programme d'études pour de meilleurs résultats aux examens de fin d'année. L'examen blanc du Certificat d'études primaires se déroule au même moment dans le département. Les élèves en classes d'examen sont donc mis en conditions pour affronter les épreuves de fin d'année.
G.A.

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Le meilleur des comparateurs en ligne

Tue, 04/09/2019 - 14:29

Source : Pexels
Grâce à internet, il est désormais plus facile pour les consommateurs de savoir si une entreprise offre ses services ou vend ses produits à un tarif avantageux. Comme il est parfois très long d'analyser de fond en comble chaque concurrent, certaines plateformes ont pour vocation de comparer les différentes offres sur le marché. Nous vous avons préparé un panorama de ce que la comparaison en ligne peut vous offrir de mieux.

Dénicher les meilleurs bonus offerts par les casinos en ligne

Les sites internet de jeux de hasard foisonnent et sont souvent mis en ligne pour répondre à des besoins différents. Alors que certaines personnes aiment le black jack, d'autres joueurs préfèrent plutôt tenter leur chance avec des machines à sous virtuelles. Enfin, certains individus ont davantage de plaisir à effectuer des paris sportifs ou encore à participer à des tournois de poker. Bref, il y en a pour tous les goûts. Cela dit, un novice du jeu en ligne peut parfois éprouver de la difficulté à s'y retrouver, d'autant plus que certains casinos en ligne offrent des bonus plus intéressants que leurs concurrents. C'est d'ailleurs pour cette raison que des plateformes de comparaison permettent de trouver les meilleures promotions qui sont offertes sur le marché. Certaines de ces plateformes allouent même des tours gratuits et des forfaits de bienvenue aux nouveaux joueurs. Pour en apprendre davantage sur ce type de comparateur en ligne, cliquez ici.

Comparer les prix des hôtels béninois

Source : Pixabay

Que ce soit pour effectuer un voyage d'affaires ou encore pour partir en vacances, vous serez probablement appelé à louer une chambre d'hôtel si vous devez vous éloigner de votre domicile. Pour éviter de mauvaises surprises, il est recommandé de s'y prendre le plus tôt possible et de passer au peigne fin toutes les établissements où vous devez vous rendre. Certains sites internet se spécialisent dans la comparaison des hôtelset permettent aux Béninois de vérifier plusieurs informations, comme le taux de satisfaction des visiteurs ainsi que le prix des chambres proposées. Il suffit d'indiquer la date à laquelle vous comptez prendre possession de la chambre et celle où vous désirez quitter l'hôtel. Une fois ces informations fournies, le comparateur en ligne s'occupera de faire défiler toutes les options qui s'offrent à vous.

Explorer virtuellement toutes les agences avant de louer un véhicule au Bénin
Les sociétés spécialisées dans la location de voiture, comme toutes les entreprises, doivent fixer leurs prix en fonction de l'offre et la demande. Des plateformes comparant les nombreuses agences qui louent des automobiles au Bénin permettent donc aux consommateurs de consulter différentes options qui s'offrent à eux et ainsi de prendre une décision éclairée. Plusieurs Béninois utilisent ces interfaces non seulement pour gagner du temps, mais aussi pour avoir l'esprit tranquille avant de prendre la route.

En somme, les plateformes spécialisées dans la comparaison en ligne ne cessent de gagner en importance dans le monde de la consommation. Alors qu'elles sont présentes dans l'industrie du jeu, de l'hôtellerie et de la location de voiture, elles pénètrent graduellement tous les secteurs inhérents à notre consommation...,

Categories: Afrique

Thérèse Waounwa interpellée par la police

Tue, 04/09/2019 - 13:36

La présidente du Comité national des revendeurs, vendeurs et artisans du Bénin (CO.NA.RAB), Thérèse Waounwa, à la tête d'une manifestation des femmes a été interpellée ce mardi 09 avril 2019 à la Bourse du Travail de Cotonou.
Selon les informations, la manifestation n'a pas encore commencé avant que les éléments de la Police ne débarquent sur les lieux. ‘'Non à la vie chère, Patrice Talon : le Peuple a faim“, peut-on lire sur des banderoles.
Depuis la semaine passée, l'opposition politique a lancé un appel à la mobilisation des populations contre des élections exclusives au Bénin. Des manifestations ont été enregistrées dans plusieurs contrées du pays et la Police Républicaine a procédé à de nombreuses arrestations.
A en croire les autorités policières, tous ceux qui ne se soumettront pas aux règlements en matière d'organisation des manifestations risquent de tomber sous le coup de la loi.
En effet, la loi 2018-16 portant code de procédure pénale en République du Bénin stipule en son article 237 que l'attroupement armé ou non armé est interdit sur les voies publiques sans autorisation préalable.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Un hôpital de Cotonou assigné pour trafic d'organes

Tue, 04/09/2019 - 13:33

Un hôpital situé à Akpakpa est assigné en justice pour une affaire de trafic d'organes. Selon le récit des faits, le nommé H. J. J., décédé le 1er février 2019 à 7 heures est déposé à la morgue dudit hôpital. Après le retrait du corps, la famille du défunt au moment des rituels d'avant inhumation a découvert que leur fils avait été éventré. Une étrange entaille qui a fait croire aux parents du défunt, à un possible vol d'organe. Saisi d'une plainte contre l'hôpital, le parquet de Cotonou a commis un médecin légiste pour faire la lumière sur l'affaire. Les résultats de l'expertise médicale sont attendus ce mardi 09 avril au tribunal où les deux parties sont convoquées pour une deuxième fois.
Dans ce dossier, la famille du défunt accuse trois travailleurs de la morgue de l'hôpital d'avoir trafiqué les organes de leur fils défunt. Des sources proches du dossier informent que la famille veut savoir pourquoi le défunt a été éventré au cours de son entretien à la morgue de l'hôpital à Akpakpa.
F. A. A.

Categories: Afrique

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