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24 Heures au Bénin

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Une centaine de fonctionnaires fictifs devant le procureur spécial

Tue, 04/09/2019 - 13:30

110 agents fictifs recrutés pour le compte de l'Etat viennent d'être dévoilées par l'audit réalisé dans certains ministères par le gouvernement béninois. Ces agents sont pour la plupart dans l'enseignement secondaire et encaissent leurs salaires et indemnités au même titre que ceux de l'Etat.

Selon les informations, celle qui se charge de leur recrutement est une fonctionnaire du Ministère de l'économie et des finances. Cette dernière intervient dans un autre ministère en tant que régisseur. Elle a pu recruter des hommes et des femmes dans la fonction publique qui n'ont pris part à aucun concours. Mieux, ces derniers ont en leur possession les fiches de paie régulièrement annotées et perçoivent leurs salaires et indemnités.
Ces agents au nombre de 110 ont été conduits devant le procureur spécial de la CRIET par la police républicaine. Leur comparution devant le procureur spécial va permettre de situer les responsabilités de chacun dans cette affaire.
A l'éclatement de cette fraude, le cerveau de la bande a voulu étouffer l'affaire en proposant à ses collaborateurs et certains réseaux d'informations, la somme de 90.000.000 FCFA. Ces derniers n'ont pas accédé à l'offre et ont opté pour la voie de dénonciation.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Wadagni autorise l'approvisionnement dans les stations privées

Tue, 04/09/2019 - 13:08

Par une correspondance en date du 04 avril 2019, dont l'objet porte sur approvisionnement en carburant auprès des stations privées, le Ministre de l'Economie et des Finances, Romuald Wadagni a autorisé à titre exceptionnel les ministres à pourvoir en produits pétroliers leurs structures sous tutelle. Le Ministre justifie son autorisation par « les difficultés qu'éprouve la Société Nationale de commercialisation des Produits Pétroliers (SONACOP) à satisfaire sa clientèle depuis un moment ».
La même note précise que cette autorisation est la réponse aux diverses sollicitations adressées à son cabinet au regard de leurs difficultés à s'approvisionner dans les stations de la SONACOP. Cette autorisation à titre exceptionnel relative à l'exercice 2019 permet l'acquisition à hauteur de 75% de leurs dotations auprès des stations privées. Et pour cause, le Ministre des finances réserve, à titre préférentiel 25% de ces mêmes dotations aux stations de la SONACOP pour les carburants et lubrifiants dans le cadre de la mise en œuvre des activités inscrites dans les Plans de Travail Annuels respectifs, au titre du budget 2019. La correspondance du ministre des finances à ses collègues annule toutes dispositions antérieure, indique la correspondance.
G.A.

Categories: Afrique

Le photojournaliste Bob A. Chakouri inhumé ce mardi

Tue, 04/09/2019 - 12:22

Le corps du célèbre photojournaliste béninois, Bob Assani Chakouri, a été enterré ce mardi matin au cimetière musulman de Pk 14, après une cérémonie de prières à la mosquée centrale de Zongo, à Cotonou.
Il a rendu l'âme dans l'après-midi de ce lundi 8 mars 2019, à l'hôpital de Mènontin où il a été conduit pour des soins. Selon les informations, ce décès tragique serait dû à un AVC (Accident cérébro-vasculaire).
Bob Chakouri est l'un des plus ancien et expérimenté de la presse sportive béninoise. Accro du sport roi, il a démontré ses talents à travers ses reportages lors des grandes rencontres sportives aussi bien au Bénin, en Afrique que hors du continent.
G.A.

Categories: Afrique

Les acteurs de la justice pénale en atelier de formation

Tue, 04/09/2019 - 11:30

Un atelier de formation juridique sur la piraterie et la criminalité maritime en faveur des experts juridiques du Bénin se tient du 08 au 10 avril 2019 à l'hôtel Golden Tulip à Cotonou. Il est organisé par le bureau régional de l'ONUDC, par le biais de son Programme Mondial de lutte contre la Piraterie et la Criminalité Maritime (GMPC), avec le soutien financier de l'Union Européenne dans le cadre du projet SWAIMS (Appui à la Stratégie Maritime Intégrée de l'Afrique de l'Ouest).
Présidée par le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et de la Législation, Me Séverin Maxime QUENUM, la cérémonie d'ouverture a connu la présence du Représentant résident du Système des Nations-Unies au Bénin, Monsieur Siaka COULIBALY, du Représentant de l'Union Européenne, des représentants de l'Ambassade de France, de Belgique, d'Allemagne, des Pays-Bas et des États-Unis d'Amérique.
" L'atelier a pour but de renforcer les capacités des organes de la Police judiciaire, des Juges et Procureurs, également des officiers de Police judiciaire qui sont amenés à lutter contre la piraterie maritime", a souligné l'Expert ONUDC. Selon M. Benoît LE GOAZIOU, plusieurs ateliers ont été organisés par l'ONUDC au cours des années précédentes. Ceux-ci dira-t-il, ont permis la formation de 130 magistrats sur les sujets légaux et la mise en place de réunions de coordinations.
Le Représentant résident du Système des Nations-Unies au Bénin explique que la criminalité maritime et la piraterie constituent des préoccupations majeures qui impose des actions inhérentes de tous les pays du golfe.
Les évaluations et missions effectuées par l'ONUDC montrent que dans la sous-région ouest africaine, très peu de pays possèdent les dispositions législatives et juridictionnelles encadrant l'infraction, mais aussi de capacité pour entreprendre des poursuites judiciaires à l'encontre des pirates", a évoqué l'expert. L'atelier permettra aux participants selon le Représentant de l'Union Européenne, d'échanger sur les bonnes pratiques et de développer un savoir-faire adapté au contexte béninois afin de jeter les bases d'une coordination future des efforts.
Le Ministre Séverin Maxime QUENUM, a indiqué que le Bureau Maritime International (BMI) signale que les attaques de pirates en mer ont progressé dans le monde, allant de 180 en 2017 à 201 attaques en 2018. Il indique que les États qui sont dans la zone du Golfe de Guinée ont résolu de conjuguer leurs efforts à lutter contre les actes de piraterie et de vols à mains armées au moyen d'une action concertée, notamment l'instauration de patrouilles bilatérales ou régionales. Pour y parvenir, il faudra aller vers l'adoption de législations et de réglementations communes, a-t-il souligné.
Le ministre de la justice pense que " pour une mise œuvre efficace de ces instruments internationaux, il importe que les praticiens, au niveau de chaque État, soient bien outillés. C'est ce qui justifie la tenue du présent atelier dont il n'est pas nécessaire d'indiquer la pertinence, car elle va de soi ". Saluant les efforts du gouvernement, le Garde des Sceaux demande aux participants de prêter une attention studieuse aux contenus des modules de formation qui seront présentés.
G.A.

Categories: Afrique

L'épouse de Lehady Soglo relaxée par la police

Tue, 04/09/2019 - 00:43

La femme de l'ancien maire de Cotonou a été relaxée après son interpellation, ce lundi 8 Avril 2019, à l'aéroport d'Orly à Paris. Mme Myriam Soglo aurait été relaxée compte tenu de sa nationalité française.
L'épouse de Léhady Soglo se rendait aux obsèques de son feu père à Dakar, au Sénégal.
Selon les informations, son interpellation fait suite à un mandat d'arrêt international émis par le Bénin contre elle pour « obstruction à une décision de justice et outrage à officier de police ».
Le 28 juillet 2017, après la suspension de son mari Léhady V. Soglo de ses fonctions de maire de Cotonou par l'autorité de tutelle pour mauvaise gestion, des agents de police avaient été empêchés d'accéder au domicile de ce dernier alors qu'ils allaient procéder à une perquisition.
Ce qui est perçu comme une obstruction à l'enquête. Un mandat d'arrêt international avait été lancé contre les mis en cause.
La police française lui aurait même conseillé de ne pas effectuer le voyage pour ne pas être arrêtée à Dakar où le mandat pourrait avoir plein effet.

D. M.

Categories: Afrique

UP et BR fixés sur leurs passages dans médias publics

Mon, 04/08/2019 - 23:23

En prélude à la campagne électorale dans le cadre des élections législatives du 28 avril prochain, la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac) a procédé au tirage au sort ce lundi 8 avril 2019, du passage des partis en lice sur les organes d'État à savoir : ABP, ORTB, Radio Alafia et le quotidien La Nation.
Au terme de l'opération, l'ordre de passage des partis politiques sur les organes de service public se présente comme suit :
Télévision nationale : l'Union Progressiste en première position suivie du Bloc Républicain ;
Radio nationale : l'Union Progressiste en première position suivie du Bloc Républicain ;
Agence Bénin Presse (ABP) : l'Union Progressiste en première position suivie du Bloc Républicain ;
Quotidien La Nation : Bloc Républicain en première position suivi de l'Union Progressiste ;
Radio Alafia : Bloc Républicain en première position suivie de l'Union Progressiste.
Ce tirage au sort est organisé conformément aux dispositions de l'article 19 de la décision N°19-021 du 04 avril 2019 portant réglementation de l'accès aux médias publics pendant la campagne médiatique des élections législatives du 28 avril 2019.
A cette occasion, le président de la Haac, Adam Boni Tessi, a observé que c'est la première fois depuis le Renouveau démocratique que des élections législatives auront lieu sans une flopée de partis politiques.
Le nombre réduit de partis politiques selon lui, n'est pas synonyme d'absence de risques. Il a invité les responsables des partis politiques en compétition à œuvrer pour la paix et la cohésion sociale.
F. A. A.

Categories: Afrique

Nicéphore Soglo appelle au calme et à la maturité

Mon, 04/08/2019 - 23:17

Le président maire Nicéphore Soglo a au cours d'une déclaration ce lundi 8 avril 2019, fait part de sa lecture de la situation sociopolitique. Aussi appelle-t-il à ce que chacun reste calme.
Selon l'ancien président Soglo, « En ces moments délicats pour notre jeune démocratie, je vous invite tous au calme et à la maturité ». Il rappelle que « nous sommes tous des guerriers. Car pendant quatre siècles, la traite négrière a vidé notre continent de cent millions d'hommes, de femmes et d'enfants ». L'ancien maire de Cotonou pense que « Des criminels, des nazis avant l'heure, venus d'Europe Occidentale, après avoir exterminé les Indiens d'Amérique et confisqué leurs terres, ont soumis la plus grande partie du continent africain à un véritable combat de gladiateurs ; cela leur a procuré les bras et les intelligences qui leur ont permis de bâtir notamment le Château de Versailles (...) ».
« Pour l'heure, on sort les chars pour un ‘'oui'' ou pour un ‘'non''. C'est un manque de sang-froid, et un signe de fébrilité », selon lui. Nicéphore Soglo estime que, « l'armée n'est ni un jouet, ni un épouvantail. Elle est un rempart contre l'invasion étrangère ». Il rappelle qu'il s'agit de « l'outil le plus précieux de ces prestigieux guides que sont nos héros Bèhanzin, Bio Guéra et Kaba. Mais l'armée est aussi le creuset de toutes les composantes de la nation dont elle perçoit la respiration. Il faut donc la manier avec précision et responsabilité ». L'ancien président de la République souligne que « Actuellement dans le monde entier des femmes et des hommes manifestent plus ou moins pacifiquement pour réclamer leurs droits et exprimer leurs aspirations ». Aussi pense-t-il que « Les événements en cours dans notre pays, alors que l'on persiste dans l'erreur et dans l'horreur ne sont que le signe d'un manque de maturité et de vision ». Confiant qu'il est nécessaire d'organiser les élections inclusives, il indique qu'il « est manifeste qu'il n'y aura d'élections crédibles et pacifiques au Bénin que si tous les citoyens riches ou pauvres y participent librement ». Pour lui, « C'est la simple application de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen : Liberté, Egalité, Fraternité ».
Il propose de revenir « aux lois qui ont permis l'élection pacifique de Patrice Talon en 2016 sans qu'il soit besoin de toucher à la constitution de 1990 » et à « l'examen dans les meilleurs délais de la proposition de Monseigneur Ganyé, d'une loi d'amnistie en faveur de nos compatriotes actuellement en exil sans oublier les prisonniers politiques ».
G.A.

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L'ancien greffier en chef du Tribunal de Cotonou, condamné à perpétuité

Mon, 04/08/2019 - 21:19

L'audience de ce lundi 8 mai 2019 a statué sur le dossier CRIET/2018/RP/00136 qui oppose l'État Béninois à ABOU Seïdou ancien greffier du tribunal de Cotonou. Il lui est reproché plusieurs infractions telles que abus de fonction, détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux, vol de documents, exercice de Micro-finance décentralisée sans autorisation. L'accusé ABOU Seïdou étant absent au procès, la Cour a pris le dossier en procédure par défaut en matière criminelle.

Selon le Procureur Spécial près la CRIET Gilbert Ulrich TOGBONON, les diligences telles que prévues par le législateur ont été accomplies dans ce dossier. L'absence de l'accusé n'empêche donc pas sa condamnation par défaut.

Rappelons que l'accusé était le greffier en Chef du tribunal de Cotonou jusqu'à sa retraite. Lors de la passation de charge entre lui et son successeur le 9 mars 2018, il a été constaté un manquement de 1.515.550.331 FCFA. Une enquête approfondie diligentée par le gouvernement a révélé que c'est 3.183.447.286 FCFA qui ont été distraits.

La cour après les diverses auditions a rendu son verdict en condamnant Abou Séibou par défaut à la réclusion criminelle à perpétuité. Un mandat d'arrêt a donc été décerné contre lui.

G.A.

Categories: Afrique

L'épouse de l'ancien maire de Cotonou interpellée à Paris

Mon, 04/08/2019 - 21:00

L'épouse del'ancien maire de Cotonou, Madame Myriam Soglo, a été interpelée ce jour, lundi 8 Avril 2019, à l'aéroport d'Orly à Paris. Alors que cette dernière se rendait aux obsèques de son feu père à Dakar, au Sénégal son pays d'origine. Selon les informations, son arrestation est consécutive à un mandat d'arrêt international émis par le Bénin contre elle pour « obstruction à une décision de justice et outrage à officier de police ».
Il faut préciser que le 28 juillet 2017, après la suspension du Président Léhady V. SOGLO de ses fonctions de Maire de Cotonou par le préfet du Littoral pour mauvaise gestion, des hommes en armes avaient été empêcher d'accéder au domicile de ce dernier alors qu'ils allaient procéder à une perquisition. Toute chose perçue comme une obstruction à l'enquête. Un mandat d'arrêt international a donc été lancé contre les mis en cause. Myriam Soglo vient d'être interpellée en attendant la suite de la procédure. Une nouvelle bataille est ainsi enclenchée.
G.A.

Categories: Afrique

Les avis des citoyens béninois sont partagés

Mon, 04/08/2019 - 20:42

Déjà trois ans que le chef de l'Etat Patrice Talon a accédé à la magistrature suprême. Une petite immersion dans l'opinion pour connaître les avis des populations sur les trois ans de gouvernance sous la Rupture et le Nouveau Départ, permet de se rendre compte que les avis sont partagés.

Joie, satisfaction et désolation, sont entre autres les sentiments notés au sein de l'opinion publique. Pour Raphaël Z., enseignant de français dans un collège privé à Calavi, il faut marquer une pause dans la manière dont le pays a été géré depuis plusieurs années. « Un pays qui aspire au développement ne se gère pas de la sorte. On doit mettre de la rigueur et installer l'ordre dans la gestion des affaires publiques. Patrice Talon à son avènement au pouvoir, a donné l'exemple », a-t-il confié. Raphaël ajoute que l'impunité est l'une des causes du retard au développement du pays. « Que vous soyez de son bord politique ou pas, quand vous tombez dedans, il frappe, c'est ce qu'il faut pour le Bénin », a souligné l'enseignant citant en exemple, le cas du préfet du Littoral Modeste Toboula. Pour lui, ce dernier a mis de l'ordre dans la ville de Cotonou, « mais grande a été notre surprise de savoir qu'il est mêlé dans une affaire domaniale, lui qui a tant lutter contre l'occupation du domaine public et a sanctionné tant de ‘'Cotonois''.

Patrice Talon n'a pas considéré qu'il est de la mouvance présidentielle, il l'a sanctionné et l'a confié à la justice », observe l'enseignant qui soutient que c'est ce qu'il faut pour un développement vrai et durable du Bénin. « Les députés qui pensent qu'après leur forfait, ils peuvent aller se ranger à l'Assemblée nationale, il s'est jeté à leurs trousses. Certains ont été obligés de s'exiler. On ne va pas toujours continuer dans le relationnisme, parce qu'on connaît quelqu'un, ou qu'on est proche du pouvoir, on va se permettre tous les luxes, non ! », insiste Raphaël Z. Son avis n'est pas loin de celui de Gontran Sogbossi, maître couturier résidant lui aussi à Abomey-Calavi. Pour ce dernier, on doit tirer chapeau au chantre de la Rupture pour ses nombreux efforts en vue de soulager les peines des populations. Usager habituel de la digue entre Womey et Cocotomey, il ne s'est jamais lassé de chanter les mérites de Talon pour le pont réalisé à Womey en un temps record. Cet ouvrage selon lui, n'a été qu'objet de campagne électorale, et les travaux plusieurs fois, n'ont été lancés qu'à la veille des élections.
Talon à son arrivée au pouvoir, n'a jamais mis pieds à Womey, mais l'ouvrage est déjà réalisé et les nombreuses difficultés que nous avons à nous rendre à Cocotomey, sont désormais conjuguées au passé. « Quand quelqu'un fait quelque chose qui est bon, il faut le dire. Ne faudrait pas qu'à cause des considérations politiques, on verse dans du dilatoire en laissant de côté le vrai débat », a souligné le couturier. Le même avis est partagé par ‘'maman Jean'', gargotière à Kindonou. Pour celle-ci, c'est les gens qui avaient l'habitude de voler les ressources du pays qui crient. De tous les chefs d'Etat qui se sont succédé à la tête du Bénin, aucun n'a été aussi rigoureux dans sa gestion. C'est feu président Zinsou, rappelle-t-elle qui avait une rigueur pareille connue sous ‘'Zinsoutakouè''. Mais cela n'a pas abouti parce que le relationnisme et l'intérêt personnel ont toujours pris le pas sur le l'intérêt général. Citant en exemple les réformes dans le secteur de la santé, elle exprime une grande satisfaction par rapport à la pagaille observée dans ce secteur. « Tu as un malade et tu vas à l'hôpital, c'est en ce moment que les agents de santé vont commencer encore à te créer d'autres soucis. Celui qui doit te prendre en charge et te soigner sera là, et pourtant on va te dire qu'il n'est pas là, de payer telle somme si on veut être vite pris en compte. Toi qui a un malade, qu'est-ce que tu peux faire ? », s'est interrogé la vieille dame. Parfois, poursuit-elle, ils en font jusqu'à ce qu'on assiste à des décès, regrette la gargotière recommandant que même si on doit payer de l'argent, qu'on pense d'abord à comment faire pour sauver le malade. De même, Norbert, conducteur de taxi-moto pense que c'est l'homme qu'il faut pour discipliner les Béninois. Indexant les cadres et personnalités du pays, il affirme que c'est les cadres béninois qui arrièrent le pays. « Tout leur problème, c'est comment faire pour voler les ressources de l'Etat, s'offrir les belles villas et envoyer leurs enfants à l'extérieur. La misère du peuple ne leur dit rien. Quand il y a un projet à réaliser, le souci du cadre béninois ne va pas dans le sens de comment faire pour réussir ce projet pour le bonheur des populations. Sa première préoccupation, c'est comment faire pour détourner les ressources à des fins personnelles », a dénoncé le conducteur de ‘'Zémidjan''. La présence d'éléphants blancs un peu partout sur le territoire national, s'explique selon lui par ces détournements de fonds publics. Patrice Talon à son arrivée au pouvoir, a fait l'effort d'achever certains chantiers abandonnés depuis des années, a-t-il notifié avant de rappeler que « le président Kérékou avait des ambitions pour le pays, mais c'est les cadres qui l'avaient empêché de réaliser son rêve pour le Bénin. Dépassé, il a été obligé de les traiter ‘'d'intellectuels tarés'' ». « Ceux qui crient aujourd'hui, on sait comment ils avaient géré, on sait ce qu'ils trainent comme casseroles », notifie le Zémman.


Réformes mi-figue, mi-raisin


A contrario, quelques étudiants rencontrés à l'Université d'Abomey-Calavi (UAC) ont exprimé leur désapprobation des réformes entreprises par le président de la République dans le secteur de l'enseignement supérieur. Marcel Kakpo, étudiant en géographie et aménagement du territoire à l'UAC estime que le chef de l'Etat veut tout contrôler. « Les actions qu'il pose aujourd'hui, ne correspondent en rien à ce qu'il avait promis lors des campagnes électorales. Nous assistons carrément à autre chose », se désole l'étudiant. Les franchises universitaires sont foulées aux pieds, les étudiants n'ont plus le droit de grève, alors que partout dans le monde, les franchises universitaires sont reconnues par les dirigeants qui accordent aux étudiants, le doit de manifester, de dénoncer les dérives du pouvoir et de revendiquer, fustige l'étudiant. Depuis toujours, ce droit a existé martèle le jeune homme indiquant que ce n'est que sous Talon que ce droit a été bafoué. « De même, la démocratisation qui permet aux acteurs du monde universitaire de désigner eux-mêmes leurs responsables a été supprimée. Veut-on installer un régime dictatorial dans le pays ? », s'est-il interrogé. Il rappelle que le pouvoir, le vrai, appartient au peuple qui au moment opportun, avisera.

Dans le même ordre d'idée, son camarade André Zomahou de la Faculté de droit et de science politique (Fadesp), évoquant la question des bourses et des allocations universitaires, regrette que c'est le régime qui a le plus crucifié les étudiants. « Vous pouvez avoir 15/20 de moyenne à l'examen du baccalauréat et au finish, vous retrouvez sans la bourse et le secours universitaire sous ce régime », se désole l'apprenant. « Ils ont installé des réformes qu'eux seuls comprennent pour rendre la vie difficile aux étudiants. Les services de restauration et de transport, ont été privatisés. En un mot, tout a été privatisé sous le pouvoir de Talon or, on sait que le privé ne cherche que son profit », déplore l'étudiant qui s'interroge sur la qualité des prestations qui seront offertes aux étudiants. « Le gouvernement doit ramener la balle à terre et penser réellement aux problèmes des étudiants. C'est la couche la plus défavorisée de sa gouvernance alors que c'est les étudiants qui l'ont majoritairement porté en 2016 », a lancé André.

Selon Arnaud Cocou, mécanicien vélomoteur à Agla, les gens ont fait plus que ça dans ce pays. « Il est venu au pouvoir et tout le monde se plaint. Un pouvoir qui ne facilite pas les choses aux populations et les méprise, ne fait pas long feu », a-t-il souligné.

Evoquant la question des élections, il a confié que le chef de l'Etat et son camp s'agitent seulement. « Qu'ils excluent tout le monde pour les élections ou pas, il partira. Il a oublié comment lui-même, il a été élu », observe le mécanicien regrettant qu' « un monsieur en qui on a confié les espoirs, en arrive à ces dérives ».

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Les citoyens se prononcent sur le bilan de Patrice Talon

Mon, 04/08/2019 - 15:49

Le président de la République Patrice Talon a clôturé ce samedi 06 avril 2019, trois ans à la tête du Bénin. Dès son élection en avril 2016, le chef de l'Etat a lancé un ambitieux programme d'actions intitulé le "Bénin révélé" qui vise entre autres à « établir un cadre plus propice à l'éclosion des talents et du dynamisme des Béninois de manière à relancer durablement le développement de notre pays ». Quelques citoyens rencontrés dans la ville de Cotonou, apprécient la gestion du chef de l'Etat au cours des trois dernières années.

Après 03 ans de réformes dans presque tous les secteurs pour atteindre la vision d'un Bénin révélé, la plupart des citoyens saluent le dynamisme du chef de l'Etat.
« Regardez la plupart des projets du Programme d'Actions de son gouvernement sont en cours et mieux il ne cesse de mobiliser les ressources pour accomplir d'autres. Certains peuvent dire qu'il est trop rigoureux dans la gestion de ce pays, mais nous les Béninois, c'est ça il nous faut pour avancer. Patrice Talon, c'est l'homme qu'il faut à la tête de ce pays. Il a une vision et je suis sûr qu'il va l'atteindre », a confié Patrice Sounouvou, responsable d'une ONG à Cotonou.
Gracien Ajahoui, un sculpteur résidant à Zogbohoué trouve qu' « aucun des anciens présidents n'a atteint le niveau de ce que Talon a réalisé en 03 ans.
« Les gens crient de gauche à droite justement parce que l'homme lutte contre la corruption dans tous les domaines. Il n'y a plus de facilité dans ce pays. Je loue tout simplement ses réformes », a-t-il affirmé.

Un autre citoyen du nom de Mario Agbazahou note que « le président a fait de son mieux, mais il reste à faire ». « Au moins si on prend chaque secteur de ce pays, on peut noter des changements. Ces 03 ans de gouvernance ont donné des résultats », résume-t-il.
« Patrice Talon est un homme de méthode et c'est ce que beaucoup ne comprenne pas. Rigueur, méthode et actions : c'est ce que je retiens de ces 03 ans de gouvernance. Je suis du même avis que ceux qui disent qu'il n'a encore rien fait, puisque ‘'Rien n'est fait tant qu'il reste quelque chose à faire. Du courage à lui », a déclaré le commerçant Abib Souleyman.
Pour un citoyen béninois qui a requis l'anonymat, les 03 ans du Chef de l'Etat sont impeccables. Toutefois, il lance : ''Qu'il arrête d'acheter toutes les sociétés d'état pour son compte''.
Au moment où certains se disent satisfaits des 03 ans du président Talon, d'autres résument ces années à la ‘'souffrance''. « Les 03 ans de gouvernance de Talon, moi je qualifie ça de souffrance. Souffrance parce que le peuple a faim et est triste. Pire, en plus de cela, on trouble la quiétude des pauvres populations que nous sommes à cause du processus électoral en cours. Si le peuple se plaint, comprenez que Patrice Talon n'a encore rien fait », signale dame Solange Vlavonou, présidente d'une association des femmes entreprenantes.

L'entrepreneur Jérôme Edjègbé n'est pas aussi content du bilan des 03 ans de Talon à la tête du Bénin. « Certes, il est autorité mais lui-même oublie qu'il avait vécu en tant que citoyen dans ce même pays. On a vu une multitude de président, à ma grande surprise de voir celui-ci. Quelques changements d'embellissement (...) Mais que la ville soit propre et que toute une population crie la faim et misère, je pense qu'il a raté totalement (...)››, regrette le Jérôme Edjègbé. Ce dernier qui confie avoir supporté Patrice Talon lors des élections en 2016, avoue être déçu de ses actions « parce qu'il fait vivre aux Béninois un enfer ».
Il déplore le fait que le « plus petit des Béninois ne puisse même pas acheter du piment pour 25 FCFA ».
Il invite le Chef de l'Etat à mener une réflexion sur sa propre conscience. « Nul n'est Eternel. On en a vu plus que ça. On a en entendu plus que ça. Ce qui veut dire que lui aussi passera. Et quand il passera qu'en serait-il pour lui demain. Il faut réellement que cette autorité à qui je dois aussi du respect, puisse mieux réfléchir et que les années à suivre soient positives », suggère-t-il.
Selon un enseignant qui a requis l'anonymat, « si on doit faire le bilan, référons-nous au Programme d'Actions du gouvernement. Tout ce qu'il a promis, combien a-t-il réalisé en 03 ans ? D'abord la première année est passée sans qu'on ne puisse rien noter. Il n'y a pas à être fier de ces 03 ans ».
« Rien, tout simplement » lance un vitrier exerçant à Vedoko.
Il ajoute : « Dans ce régime talonniste, on aura tout vu. Des Béninois sont en exil, des individus sont en prisons, on parle de la séparation des pouvoirs mais on a l'impression qu'il gère toutes les institutions. ‹‹C'est regrettable dans un pays comme le Bénin », conclut-il.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Les cas disjoints d'ICC-Services évoqués vendredi 12 avril

Mon, 04/08/2019 - 15:01

La Cour de répressions des Infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ouvre ce lundi 08 avril sa première session criminelle au titre de l'année 2019.

Parmi les 05 dossiers inscrits au rôle, figurent les cas disjoints d'ICC-Services, la structure illégale de placement d'argent ayant fait d'énormes victimes au Bénin.
Selon le procureur spécial près de la CRIET, Gilbert Ulrich Togbonon, qui a tenu un point de presse vendredi dernier à Porto- Novo, il s'agit du cas des accusés ayant bénéficié des arrêts de disjonction dans l'affaire des structures illégales de placement et de collecte de fonds : ICC-Services, pour laquelle la chambre criminelle de la CRIET a statué et rendu son verdict le 7 février 2019 suite à trente-deux journées d'audience.
Lesdits accusés seront à la barre le vendredi 12 avril prochain et la Cour va examiner leur cas.
Aussi, sera-t-il évoqué lors de cette première session de la CRIET, un grand dossier similaire à ICC-Services dans lequel plus de 600 personnes sont victimes d'escroquerie. Ledit dossier aurait rapport avec 18 structures illégales de microfinance exerçant au Bénin.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

A la découverte d'un secteur en pleine innovation

Mon, 04/08/2019 - 14:59

La Semaine de l'énergie électrique a été lancée ce 6 avril 2019 par le ministre de l'énergie Dona Jean-Claude Houssou. C'est l'enceinte de la Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE) qui a servi de cadre à ladite cérémonie en présence du ministre de l'industrie et du commerce, Serges Ahissou et d'un parterre de cadres du secteur de l'énergie électrique, de partenaires techniques et financiers et d'innovateurs.

Pendant sept jours les populations vont pouvoir se familiariser avec le système électrique, mieux connaître les acteurs et surtout découvrir les grandes avancées induites par les réformes et investissements du gouvernement. La 1ère édition de la Semaine de l'énergie électrique, qui est une initiative du ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou entre dans cette logique. Il s'agit d'une grande opportunité au cours de laquelle les portes de toutes les directions sous tutelle du ministère de l'énergie, des partenaires et structures œuvrant dans la promotion de l'énergie au Bénin, resteront ouvertes aux populations.
Le directeur général de la SBEE, Laurent Tossou, a rappelé à l'ouverture de la cérémonie qu'avant même d'être élu Chef de l'Etat, le président Patrice Talon avait déjà une vision claire pour le secteur de l'énergie. Celle-ci se traduit aujourd'hui en réalité. Il fait remarquer que c'est cette vision qui a permis grâce aux efforts du ministre de conjuguer le délestage au passé dès fin 2016. Ce qui, avoue-t-il permet d'améliorer au fil des jours la qualité de la fourniture de l'énergie électrique aux populations.
Le directeur général de la SBEE souligne que la société qu'il dirige grâce aux mêmes efforts est également sortie de sa léthargie et porte valablement la vision du chef de l'Etat. Celle de faire de l'accès à l'énergie électrique, un droit inaliénable pour tous et un facteur de développement pour le pays.
Selon Laurent Tossou, « le chiffre d'affaire de la SBEE est passé de 110 milliards FCFA en 2016 à près de 120 milliards FCFA en 2017 et progresse encore. La clientèle est passée de 535 000 environ en 2016 à près de 600 000 en 2018. La durée moyenne de coupure est passée de 75 heures à 17 heures et le temps moyen de dépannage chez l'abonné de 10 heures à 2 heures ».
Le ministre de l'industrie et du commerce, Serge Ahissou, tout en saluant les avancées connues ce dernier triennal, se dit rassuré de l'essor de l'industrialisation rapide et durable que connaît le pays. Pour lui, le Bénin offrait diverses opportunités d'investissement pour les Béninois comme pour les étrangers, seul l'électricité faisait défaut jusqu'à l'orée de 2016.
Le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou, a dit sa joie quant à la tenue de la cérémonie de lancement de cette semaine de l'énergie électrique. « Grâce au Président Patrice Talon, nous avons une vision de ce nous voulons pour les 10 ou 15 années à venir, nous avons une vision claire de ce que doivent être les investissements dans ce secteur », a-t-il précisé. Le ministre souligne que le gouvernement a consacré dans son Programme d'actions 10% des investissements au secteur de l'énergie électrique. Au regard des résultats satisfaisants obtenus par la SBEE, Dona Jean-Claude Houssou a rassuré que l'énergie ne sera plus un luxe d'ici peu, mais un bien totalement accessible en qualité et en quantité suffisante pour tous. Il Invite à cet effet chacune des structures concernées par la Semaine de l'énergie électrique à œuvrer pour que celle-ci soit profitable pour les populations.

G.A.

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22 milliards FCFA au profit des universités de Porto-Novo et d'Abomey

Mon, 04/08/2019 - 14:47

Un accord de prêt a été signé vendredi 5 avril dernier à Marrakech au Maroc par le ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané. Cet accord entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet d'appui aux universités thématiques de Porto-Novo et d'Abomey.
40 millions de dollars US, soit plus de 22 milliards FCFA. C'est le montant de cet accord de prêt signé avec la Badea au Maroc. Ce prêt mis à la disposition du Bénin entre dans le cadre du projet d'appui aux universités thématiques de Porto-Novo et d'Abomey.
Cet accord de financement du projet d'appui aux universités thématiques de Porto-Novo et d'Abomey mis à disposition du Bénin par la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) annoncé depuis quelques mois à été effectif depuis vendredi dernier.
La signature de l'accord de prêt est intervenue en marge des assemblées annuelles de la Banque islamique de développement du 4 au 6 avril dernier à Marrakech au Maroc.
La délégation béninoise y était conduite par le ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement, Abdoulaye Bio Tchané. Ledit accord de prêt fait suite à l'approbation du protocole par le Conseil d'Administration de la Badea lors de sa première réunion annuelle tenue du 6 au 8 mars dernier à Kigali au Rwanda.
Pour cela, une mission avait séjourné au Bénin du 21 au 30 janvier 2019 pour échanger sur les modalités de cet accord.
Ce prêt contracté par le Bénin sera cédé par tranche suivant les clauses retenues par les deux parties.
Une première tranche de 20 millions de dollars sera concédée à un taux d'intérêt de 1,75 % par an pour une durée de 26 ans avec un délai de grâce de cinq ans.
La seconde tranche du même montant est conclue au taux de 2,5 % par an pour une durée de 20 ans avec un délai de grâce de cinq ans.
Ce prêt de la Badea représente environ 87 % du coût global du projet estimé à 46,03 millions de dollars US au total, soit environ 26 milliards FCFA.
Le budget national prend en compte le reste du financement.
Le projet d'appui à l'Université nationale d'agriculture (Una) de Porto-Novo et à l'Université des sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (Unstim) qui durera quatre années fait partie du Programme d'actions du gouvernement (Pag 2016-2021). Il s'agit pour le gouvernement d'accroître la capacité d'accueil des étudiants au niveau des deux universités. Il sera question de construire une nouvelle faculté d'Agronomie d'une capacité initiale de 500 étudiants, à raison de 100 étudiants par promotion à l'UNA. Quant à l'Unstim, il sera érigé un nouveau rectorat et un Institut des classes préparatoires d'ingénieurs d'une capacité initiale de 200 étudiants à raison de 100 étudiants par promotion.
Aussi seront-ils construits des blocs administratifs, d'amphithéâtres ainsi que de logements pour étudiants.
Les ateliers et laboratoires équipés en mobiliers et matériels adéquats vont matérialiser lesdits travaux.

G.A.

Categories: Afrique

Le dossier Toboula renvoyé au 27 mai

Mon, 04/08/2019 - 14:33

Les présumés accusés dans le bradage de domaine public à Cotonou vont devoir attendre encore quelques semaines avant de répondre de leurs actes devant la justice. Ainsi l'audience relative au dossier Modeste Toboula et coaccusés prévue pour être ouverte ce jour à la CRIET est renvoyée au 27 mai 2019. Les mis en cause devront donc patienter encore avant de se présenter de nouveau devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme.

G.A.

Categories: Afrique

Chantal Ahyi, une voix d'or au sein du BR

Mon, 04/08/2019 - 00:57

L'émission ‘'Carte sur Table'' de Océan Fm a reçu ce dimanche 07 avril 2019, Chantal Ahyi, deuxième titulaire du Bloc Républicain dans la 16eme circonscription électorale. Durant plus d'une heure, celle-ci s'est prononcée sur l'actualité nationale et surtout sur le processus électoral en cours. Pour mieux se faire comprendre des auditeurs, Chantal Ahyi dans ses interventions s'est également exprimée en Fon, en Mina, en Dendi et a sidéré plus d'un.

Invitée du journaliste Hospice Houénou de Dravo, Chantal Ahyi, toute première directrice de la chaîne de télévision Canal3 et candidate dans la 16ème circonscription électorale a parlé du Bloc Républicain en mettant l'accent sur ses valeurs, de Liberté, de Travail et de Prospérité. « Ce que nous recherchons c'est un climat assez serein pour que tout le monde puisse trouver sa voie et s'en sortir… », a-t-elle souligné.
Le journaliste, lui faisant part des reproches de l'opposition, Chantal Ahyi dénonce le concept de ‘‘Vérité alternative''. « Chacun veut laisser de côté ce qui est vrai pour promouvoir ce qu'il prend pour vrai. (...) Nous devons laisser de côté la ‘‘vérité alternative'' ; ensuite, taire les petites querelles pour ne prendre en compte que l'intérêt des populations », a-t-elle exhorté.
S'agissant des craintes qui naissent dans l'opinion publique, la candidate du Bloc Républicain s'interroge : « Pourquoi parler de craintes dans un pays où nous avons toutes les institutions qui fonctionnent normalement ? ». Toutefois, elle estime que la peur peut gagner le rang de certaines populations, si ces dernières n'ont pas un autre son de cloche de l'information face à l'intoxication. A ce sujet, elle informe que le Bloc Républicain s'attèle depuis peu à sensibiliser les populations dans le tout le pays.
A la question du journaliste de savoir si elle adhère l'opinion selon laquelle les prochaines législatives seront un match amical, Chantal Ahyi s'indigne : « Je ne permets pas que l'on compare notre pays à un terrain de jeu ; le Bénin n'est pas un terrain de jeu, on ne saurait donc parler de match… ». L'invitée apprend que le Bloc Républicain est déterminé à atteindre son but, celui d'avoir le plus grand nombre possible au sein de la 8ème législature. Au niveau de la liste BR de la 16ème circonscription électorale qui réunit de nouvelles têtes, Chantal Ahyi renseigne que l'escouade à laquelle elle appartient est prête. « Être prêt c'est être conscient que la bataille ne sera pas facile », ajoute-t-elle.

D'après les propos de l'invitée, elle lutte pour se faire une place au Parlement, là où les grandes décisions se prennent en vue d'œuvrer à une plus forte participation des femmes dans la vie politique. Un désir ardent qui reçoit d'ailleurs toute l'adhésion de son mari. Chantal Ahyi fait savoir qu'elle a deux hommes dans sa vie : son mari et son fils. Selon elle, son mari qui est également son coach lui apporte le soutien qu'il faut. « D'ailleurs, il a tenu à m'accompagner et il dans vos studios actuellement », a-t-elle lancé.

Les auditeurs saluent l'engagement de la femme candidate

Lors de l'émission qui a duré plus d'une heure, Chantal Ahyi qui semble comprendre plusieurs langues du Bénin a tenu à faire certaines de ses interventions en Mina, et en Dendi. La plupart des auditeurs qui sont intervenus sur l'émission dès l'ouverture d'antenne, confient avoir été charmés par les propos de la candidate.
« J'avais une bouteille de champagne dans mon frigo depuis ; quand j'ai écouté votre invitée, j'ai pris ma bouteille de champagne et je l'ai ouvert pour célébrer cette dame… », a déclaré l'auditeur Chodaton Paul. Quant à l'auditeur Kpazo Médard, il lance : « Nous aurons la meilleure législature au Bénin à partir du 28 avril… ».
Certains ont salué l'engagement de cette femme qui dispose de toutes les aptitudes pour être député à l'Assemblée nationale. Chantal Ahyi qui fait désormais parler d'elle est sur la voie de se faire une place au sien de la classe politique nationale.

A. -

Categories: Afrique

Les cartes d'électeurs distribuées du 06 au 16 avril

Sun, 04/07/2019 - 23:23

L'Agence nationale de traitement (Ant) à travers un communiqué informe les populations que du 06 Avril au 16 Avril 2019, commence sur toute l'étendue du territoire national, l'opération de distribution des cartes d'électeur. Cette opération selon le communiqué, concerne les personnes suivantes : les nouveaux majeurs (18 ans et plus, existant déjà dans la base de données de la Lépi) ; les personnes ayant formulé une demande de duplicata et les personnes ayant demandé des transferts.
L'opération de retrait des cartes d'électeurs se déroule dans les centres d'arrondissement.
Les cartes ne peuvent être retirées que par leurs titulaires, munis de leur pièce d'identité, de leur acte de naissance ou jugement supplétif.
F. A. A.

Categories: Afrique

Alimatou Badarou invite le gouvernement à communiquer autour de ses actions

Sun, 04/07/2019 - 18:36

Membre du Bloc Républicain, candidate aux élections législatives dans la quinzième circonscription électorale, Alimatou Badarou était l'invitée de l'émission Zone franche de ce dimanche 7 avril 2019 sur Canal 3. Elle a fait le tour d'horizon de la situation actuelle et appelle le gouvernement à communiquer autour de ses actions.
"On aurait voulu que tout le monde participe aux législatives pour qu'il y ait beaucoup de challenge", a-t-elle déclaré.
Pour Mme Badarou, ce qui s'est passé est une erreur des partis politiques eux-mêmes. Ils n'ont pas su se conformer aux exigences de la nouvelle loi. La réforme du système partisan n'est pas selon l'invitée une volonté seulement du chef de l'État. "Tous les partis ont vu la nécessité de faire la réforme du système partisan. C'est bien la réforme du système partisan qui impose aux partis de créer des grands ensembles", explique celle-ci. "Aujourd'hui quand vous regardez ce qui est reproché aux partis de l'opposition, c'est des erreurs techniques", explique Alimatou Badarou.
Elle soutient que si ces partis étaient attentifs et avaient bien lu les textes, ils auraient éviter cela.
L'invitée de Canal 3 pense que ces partis sont minoritaires puisque la majorité est au niveau des deux grands partis à savoir le Bloc Républicain et le parti Union Progressiste.
Le problème ne se pose donc pas. Contrairement à ce qui circule à travers les médias sociaux, Mme Badarou souligne que la compétition aura lieu et difficile d'ailleurs entre les deux partis du chef de l'État puisque chacun va confronter ses idées sur le terrain. Selon Alimatou Badarou, "au Bloc Républicain, nous nous battons pour les intérêts du peuple. C'est dire que le Bloc n'est pas un parti du chef de l'Etat". Pour elle, les autres partis refusant de se mettre ensemble étaient attachés à leur logo, leur parti. "Quand vous voyez tous ceux qui sont au Bloc Républicain et Progressiste, on a fait beaucoup de sacrifice. On s'est débarrassé de nos partis". Elle reproche aussi à la société civile de prendre partie et vouloir que le chef de l'État prenne une ordonnance pour permettre la participation de l'opposition aux élections. "J'ai vu l'hypocrisie de la société civile qui demande au chef de l'Etat de prendre une ordonnance pour régler la situation. C'est trop facile. C'est de la tricherie s'il le fait", avance-t-elle. Mme Badarou estime qu' "Il ne faut pas regarder le mot opposition et en faire cas parce que l'opposition peut être dans le faux. L'opposition n'est qu'un mot". En ce qui concerne l'implication des présidents des institutions, elle apprécie la démarche. " Les présidents des institutions sont allés rencontrer le chef de l'Etat, et à leur sortie, ils ont fait une déclaration. (...). Cela montre qu'ils suivent les textes. Les institutions ont compris que nul n'est au-dessus de la loi", dira-t-elle.
Concernant la menace sur les élections, elle pense que c'est des intimidations et le peuple ne doit pas se laisser à ce jeu. "Ce modèle où on menace, les gens ont compris", a-t-elle souligné.
Alimatou Badarou estime que l'opposition doit avoir une autre démarche que celle qu'elle adopte. " Je préfère qu'on dise, on va négocier et on va se préparer pour les élections municipales prochaines. Mais penser qu'il faut avoir une démarche de va-t-en-guerre, c'est égoïste. Parce que ses intérêts sont en jeu, il faut faire basculer tout le pays", fustige Mme Badarou. Elle ajoute : " Nous restons optimistes. Pour toute élection, que l'opposition participe ou non, il y a des craintes, il y a quelques accrochages". Pour la candidate de la quinzième circonscription électorale, "On reste positif et objectif que la majorité dictera sa loi". Pour cela, elle invite chacun à jouer sa partition pour la paix. " Si quelqu'un pense qu'il aime son pays et qu'il peut voter, qu'il sorte pour aller faire son devoir civique. Le président de la République à de bonnes ambitions pour le pays. J'appelle chacun par rapport à l'enjeu, de ne pas céder aux menaces et de participer aux élections".

Les actions de la Rupture

" Trois ans d'activités ininterrompues, trois ans de réformes, 24 réformes majeures", fait savoir Alimatou Badarou. Entre autres elle souligne les réformes relatives au parking de l'Etat, les voyages d'Etat, le Conseil national de l'éducation, les cantines scolaires.
Elle fait aussi cas du " payement des arriérés des bourses et la bancarisation, la création de la police républicaine avec la réduction des rançonnements, l'investissement dans le numérique avec la digitalisation et le e-gouvernement. Au niveau des petites et moyennes entreprises, il y a les startup qui sont financés. L'invitée met aussi l'accent sur l'amélioration du secteur agricole, le record de la production du coton, la diversification des cultures, le secteur de la santé avec les plateaux techniques des hôpitaux, le projet Arch, l'énergie avec des centrales avec le délestage conjugué au passé, le projet Asphaltage.
Pour elle, le gouvernement pose assez d'actions qui mérite d'être soutenues. Néanmoins, elle pense qu'il faut faire la lumière autour de celles-ci. " Ils sont en train de travailler et ils ne veulent pas communiquer autour de ce qu'ils font", déplore-elle. "J'ai l'impression que ceux qui sont chargés de la communication du chef de l'État font une confusion avec le culte de la personnalité", fustige Mme Badarou. Pour elle, c'est vrai qu'il faut éviter le culte de la personnalité mais sur les actions, il faut communiquer. "Il y a beaucoup de choses qui se font. Il faut que le gouvernement communique autour de ce qu'il fait", martèle dame Alimatou Badarou.
G.A.

Categories: Afrique

Aurélien Agbénonci reçu par Teodoro Obiang NGUEMA

Sun, 04/07/2019 - 15:01

Le ministre des affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci a été reçu ce vendredi 05 avril 2019 par le Son Excellence Obiang NGUEMA MBASOGO, président de la République de la Guinée équatoriale.
Le chef de la diplomatie béninoise était porteur d'un message personnel du président de la République, Son Excellence Patrice Talon.
« Je viens d'être reçu par le président de la République parce que je suis porteur d'un message personnel de son jeune frère, le président Patrice Talon qui m'a demandé de lui transmettre ce message et qui m'a demandé aussi d'avoir avec lui un entretien », a confié le ministre des Affaires étrangères et de la coopération. Aurélien Agbénonci dit avoir parlé de la consolidation des relations entre le Bénin et la Guinée équatoriale et de la nécessité pour les pays de travailler ensemble pour créer de la richesse, pour faire le développement. Profitant de l'occasion de cette audience, il a félicité le président de la Guinée équatoriale pour les progrès qui sont visibles dans le pays, pour tout l'effort d'investissement qui se fait, et lui a ensuite dit toute l'admiration du président du Bénin pour le bon travail qu'il fait dans l'intérêt du peuple de la Guinée équatoriale.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Toboula et ses co-accusés à la barre ce lundi

Sun, 04/07/2019 - 14:54

Le procès affaire domaniale impliquant Modeste Toboula s'ouvre ce lundi 08 avril 2019 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Placé sous mandat de dépôt le mercredi 20 février par la CRIET, Modeste Toboula et ses co-accusés vont répondre des faits qui leur sont reprochés.

L'affaire domaniale implique l'ex-préfet du Littoral Modeste Toboula et 8 autres personnes dont le ministre de la décentralisation Barnabé Dassigli.

Il est reproché à Modeste Toboula d'avoir par un arrêté du 12 mars 2018, levé les mesures d'interdiction des travaux de lotissement de Fiyégnon 1, et permis l'attribution par le géomètre, de plusieurs parcelles à diverses personnes ; lui-même le préfet, ayant bénéficié de trois parcelles, d'une superficie totale de 533 m2, enregistrées au nom d'un proche parent.

Le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt, le mercredi 20 février 2019, après une audition devant le procureur spécial de la CRIET.
Après avoir été relevé de ses fonctions, en Conseil des ministres le 20 février, Modeste Toboula a été remplacé par le préfet de l'Atlantique Jean-Claude Codjia, qui assure son intérim jusqu'a nouvel ordre.

Akpédjé AYOSSO

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