24 Heures au Bénin

La communauté marocaine a célébré mardi 30 juillet 2019 la Fête du Trône. Une manifestation qui coïncide avec le 20ème anniversaire de l'intronisation du Roi Mohammed VI.
A Cotonou, l'évènement a été célébré à l'hôtel Golden Tulip le Diplomate avec des nombreux invités dont des autorités politico-administratives, des diplomates, des hommes d'affaires et autres personnalités.
''Ces vingt années de règne de Sa Majesté le Roi, ont été marquées par la réalisation de grands chantiers et des réformes structurelles dans les domaines de l'éducation, de la formation professionnelle, des infrastructures autoroutières, portuaires et aéroportuaires, et la production électrique propre (le solaire et l'éolien) ainsi que dans le domaine social (...)", a déclaré S.E. Rachid Rguibi, Ambassadeur de Sa Majesté le Roiau Bénin, dans son discours à l'occasion de la Fête du Trône.
Le Maroc sous l'impulsion de Sa Majesté a introduit, selon le diplomate, des innovations majeures en matière de respect des droits de la femme et de l'enfant. Par ailleurs, la politique du Royaume en matière de promotion des droits de l'Homme garantit de meilleures conditions d'hospitalité et d'accueil des ressortissants africains.
La célébration du vingtième anniversaire de l'accession au Trône Alaouite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a été une occasion pour S.E. Rachid Rguibi, Ambassadeur de Sa Majesté le Roi, de réaffirmer l'excellence des liens d'amitié et de coopération entre les deux pays et les deux peuples amis et frères.
Il a mis l'accent sur les orientations et la volonté des dirigeants des deux pays, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président Patrice Talon, ''qui partagent la même vision pour contribuer à assurer au continent africain, sa place de choix (...)".
L'Ambassadeur Rguibi a rappelé la participation du ministre des Affaires étrangères et de la coopération Aurélien Agbénonci, à la ‹‹Conférence ministérielle africaine sur l'appui de l'Union Africaine au processus politique des Nations-Unies sur le différend régional au Sahara››, tenue à Marrakech et le soutien du Gouvernement du Bénin à la légalité internationale.
Sans oublier l'organisation cette année à Cotonou d'un séminaire et de B to B qui a contribué à créer des opportunités d'investissements et de formation.
L'Ambassadeur a profité de l'occasion pour exprimer les meilleurs vœux du Royaume du Maroc à Son Excellence le Président Patrice Talon et au peuple béninois à l'occasion de la Fête de l'indépendance du 1er août. Il a aussi exprimé ses félicitations pour les performances réalisées par les Écureuils à la CAN Égypte 2019. Sans oublier l'équipe d'Algérie qui a remporté la Coupe.
Le représentant du chef de la diplomatie beninoise n'a pas manqué de féliciter au nom du gouvernement Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour la célébration de ses vingt ans de règne.
Après avoir rappelé les fruits de la coopération bilatérale dans divers domaines, le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la coopération a souhaité des ''voeux de paix, succès et robuste santé du Président Patrice Talon à Sa Majesté et à S.E. l'Ambassadeur''.

I. F.

Quelques images

Le président de l'Assemblée nationale Louis Vlavonou a reçu ce mardi 30 juillet 2019 à son cabinet, l'ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Japon près la République du Bénin, Kiyofumi Konishi.

Au terme des échanges, le diplomate a confié que « c'est une visite de courtoisie ». « Il y a quelques informations sur la relation entre le Bénin et le Japon que je devrais partager avec le nouveau président de l'Assemblée nationale », a-t-il déclaré.
Son Excellence Kiyofumi Konishi a exposé au président « le point de la coopération avec le Bénin dans les domaines de l'éducation, de l'eau potable, de la santé » et autres.
Il cite en exemple « le projet de construction d'une usine de textile au Bénin par une société japonaise qui va démarrer bientôt avec l'accord du gouvernement du Bénin ». Ledit projet va générer plus de 3.000 emplois.
L'ambassadeur du Japon a aussi discuté de tous les autres investissements prévus avec le président de l'Assemblée nationale sans oublier la coopération politique entre les deux pays.
Le diplomate annonce qu'à « la fin du mois d'août, il se tiendra au Japon, la conférence internationale de Tokyo sur le développement à laquelle pendra part le président de la République du Bénin ».
« Nous avons parlé également des enjeux de cette grande rencontre internationale », a-t-il souligné.

A.A.A

Les habitants du quartier Dagbao dans la ville de Sakété, département du Plateau, sont inondés. A l'origine, la forte pluie qui s'est abattue sur la localité dans la matinée de dimanche 28 juillet 2019. L'eau n'ayant plus retrouvée son passage naturel, a trouvé refuge dans les habitations, notamment celles des occupants de l'artère principale qui relie Porto-Novo et Pobè, l'hôpital de zone de Sakété et le quartier Dagbao, endommageant appareils électroménagers et autres matériels domestiques.
Selon l'ABP qui a rapporté l'information, cette voie fait partie de celles ayant bénéficié des travaux d'assainissement et de pavage mais dont les travaux ont été suspendus à hauteur de l'église catholique depuis plusieurs années.
Face à la situation, les populations riveraines expriment leurs inquiétudes. « Nous ne savons pas pourquoi les travaux d'assainissement et de pavage sont arrêtés », s'est plainte une victime inquiète de la façon dont ils pourront sortir de cette situation.
A défaut d'achever les travaux de pavage, les populations riveraines ont souhaité que la mairie arrange la voie et déblaie les caniveaux afin de permettre à l'eau de circuler librement.
F. A. A.

La France est prête à restituer au Bénin 26 objets d'art pillés par les troupes coloniales en 1892. En novembre dernier, le président français, Emmanuel Macron a ordonné le transfert de ces objets à la suite d'un rapport de deux universitaires sur les œuvres d'art africaines des collections publiques françaises.

Mais avant, le ministre français de la culture, Franck Riester avait annoncé un retour « rapide » de ces objets. Pour lui, ces totems et autres sceptres royaux, si attendus en Afrique, doivent pouvoir être vus, admirés et étudiés au Bénin.
Afin de mieux organiser l'arrivée de ces objets, les autorités béninoises ont suggéré à la France de les garder encore un peu. Selon le directeur de l'Agence nationale de promotion des Patrimoines et du Tourisme (ANPT), José Pliya, ces objets d'arts seront conservés dans un nouveau musée qui sera construit au palais royal d'Abomey,lieu où ils ont été pillés.« Le retour de ces objets (est prévu) pour l'inauguration de ce musée à l'automne 2021 », a-t-il souligné dans un entretien accordé à RFI.

“Nos musées sont les messagers de l'universel. Nous devons repenser notre relation avec le continent africain c'est pourquoi 26 œuvres rapportées
par le général Dodds en 1898 après la
campagne du Dahomey et conservées au
quai Branly seront restituées au Bénin “ @franckriester pic.twitter.com/aO3rhzBF1I

— Institut de France (@InstitutFrance) July 4, 2019

Les travaux de construction de ce musée, informe le directeur de l'ANPT, vont démarrer au dernier trimestre de l'année 2019 et dureront deux ans. L'Unesco a déjà donné son accord.

F. A. A.

Des personnes recherchées seront désormais sans papier, s'ils ne vont pas répondre de leurs actes devant la justice béninoise.
Il est désormais interdit d'établir au profit et pour le compte des personnes recherchées par la justice les actes de l'autorité. C'est ce qui ressort de l'arrêté conjoint du Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation et du ministre de l'intérieur de l'intérieur et de la sécurité publique en date du 22 juillet 2019.

Les personnes recherchées par la justice ne peuvent plus bénéficier de certains actes de l'Autorité. L'arrêté précise qu'il est interdit de délivrer aux personnes concernées les actes suuvants : extraits d'acte d'état civil, certificat de nationalité, carte nationale d'identité, passeport, laisser-passer, sauf-conduit, carte de séjour, carte consulaire, bulletin n°3 du casier judiciaire, certificat ou attestation de résidence, certificat de vie et de charges, attestation ou certificat de possession d'état, permis de conduire, carte d'électeur, quitus fiscal.
« La liste des actes de l'Autorité déterminés n'est pas limitative », ajoute l'arrêté.
« Est nul et de nul effet tout acte de l'Autorité délivré en violation des dispositions du présent arrêté par tout agent public ou toute personne qui détient un mandat législatif, exécutif, administratif ou judiciaire qu'elle ait été nommée ou élue, à titre permanent ou temporaire, qu'elle soit rémunérée ou non et quel que soit son niveau hiérarchique, toute personne qui détient un mandat électif municipal ou communal et élue maire, qu'elle soit rémunérée ou non, toute personne qui exerce une fonction publique ou investie d'une mission de service public, tels que ces termes sont définis dans le droit positif béninois, les agents de toute personne morale de droit privé chargée de l'exécution d'un service public ou d'un marché quelles que soient les modalités dans lesquelles la mission lui est confiée », précise le document.
Ces mesures s'appliquent également ‹‹ aux agents des forces de sécurité publique et de défense en situation de désertion ».
La liste des personnes recherchées peut être consultée sur le site du ministère de la justice à l'adresse
https://www.justiceetlegislation.bj/personnes-recherchees.html
ainsi que dans les Commissariats de Police et les Mairies.
Cette décision concerne plusieurs personnalités politico-administratives dont entre autres, les anciens ministres Komi Koutché, Valentin Djènontin, les ex députés Idrissou Bako, Garba Yaya, l'ex maire de Cotonou, Léhady Soglo et plusieurs autres.
Plusieurs d'une centaine de personnes inculpées pour diverses infractions (abus de confiance, assassinat, association de malfaiteurs, enlèvement, coups et blessures involontaires, infractions économiques, divagation de bêtes, escroquerie, charlatanisme, menaces de mort, meurtre et autres) sont visées par cet arrêté interministériel.

Akpédjé AYOSSO

Dans le cadre de sa visite officielle au Bénin, Son Excellence Monsieur Ram Nath Kovind s'est rendu dans l'après-midi de lundi au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo. Lors de cette rencontre avec les députés de la 8ème législature, le Chef de l'Etat indien a délivré un message après l'allocution du président de l'Assemblée nationale.

Le numéro 1 du Parlement béninois, Louis Vlavonou en souhaitant la bienvenue au président indien et à sa délégation, a indiqué que c'est pour la quatrième fois depuis l'avènement du Renouveau démocratique que l'Assemblée nationale accueille un hôte de marque. Cette visite de Son Excellence Monsieur Ram Nath Kovind traduit selon lui l'intérêt qu'il porte à la consolidation des excellentes relations qu'entretiennent depuis quelques années le Bénin et l'Inde.
Selon Louis Valvonou, la présence du Chef de l'Etat de l'Inde au siège de l'Assemblée nationale « loin d'être un fait anodin est davantage l'expression de la reconnaissance d'un Parlement (...) légitime et en harmonie avec les aspirations de son Peuple ».
Pour lui, les parlements se doivent à la suite de leurs gouvernements respectifs de renforcer leurs relations pour le bien de leur peuple. Etant un acteur clé du système économique mondial et au regard de sa position de pays émergent, l'Inde d'après Louis Vlavonou représente un partenaire de choix pour le Bénin.
Réitérant au président de l'Inde, à la délégation, au peuple de l'Inde toute la gratitude de l'Assemblée nationale et du peuple béninois pour les efforts consentis en insufflant un nouveau dynamisme au partenariat entre les deux Etats, le numéro 1 du Parlement béninois à la ferme conviction que cette coopération augure d'un avenir meilleur pour les populations des deux pays.
Le président de l'Inde dans son discours a mentionné que c'est un honneur pour lui d'être au Bénin. Il a parlé des relations entre le Bénin et l'Inde qui va se renforcer à travers les prochaines actions que son pays mènera dans notre pays. Son Excellence Monsieur Ram Nath Kovind a salué le leadership du président Patrice Talon à la tête du Bénin.

Akpédjé AYOSSO

Le club Soroptimist international Cotonou Améthyste a célèbré samedi dernier sa première bougie. Instaurée le 5 mai 2018, c'est le 27 juillet que les femmes ont choisi pour la célébration. C'est lors d'une cérémonie de revisitation des actes posés pendant les 365 jours puis de la réception de deux nouvelles adhérentes.

La cérémonie de la célébration de la première année du club s'est déroulée à travers une projection de film retraçant les actes posés par le club, de discours et des témoignages. Une occasion pour les femmes du club de renforcer davantage les liens pour de nouvelles actions. Pour la présidente du club Cotonou Améthyste, Sogbohossou Etotépé épouse Gbangboché, « Nous avons essayé de jouer notre rôle de soroptimist : semer la joie dans le coeur des femmes, filles et démunis pour un monde meilleur ». Satisfaites du parcours en si peu de jours, la présidente rassure « Nous restons engagées et à l'image de l'améthyste, restons un symbole de paix et de service aux autres »
Il faut dire que l'un des points forts des membres de Soroptimist est le partage des valeurs d'amitié, de solidarité, la diversité socioculturelle et professionnelle. Me Akankossi Deguenon Véronique, marraine du club, fait savoir qu'il s'agit pour chacune d'elle de « Donner de son temps et de ses ressources personnelle ». Parce que, ajoute celle-ci, « le Soroptimist ne regroupe pas n'importe qui. Il regroupe des femmes professionnelles qui sont en activité, qui ont résolu les besoins du quotidien et qui sont à mesure de se priver d'une partie de leurs ressources pour servir les plus démunies ». Entre autres pas posés par le club au cours de l'année, il y a le soutien aux familles des filles méritantes du Collège d'enseignement général d'Akassato, soutien aux pensionnaires du centre psychiatrique de Jacquot, don à de nombreuses écoles et hôpitaux…
La célébration de cette première bougie a été une occasion pour les membres d'accueillir deux nouvelles adhérentes en leur sein.. Elles ont pour noms, Elodiane Ahouandogbo et Christelle Dassi.

G.A.

Le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou a reçu lundi le président indien Ram Nath Kovind, en visite officielle au Bénin.
C'est avec une grande joie doublée d'une fierté légitime, que le président du parlement béninois dit avoir accueilli son hôte de marque, a publié Louis Vlavonou sur sa page Facebook. Cette visite souligne-t-il, est très fructueuse pour le Bénin et son parlement.
La cérémonie d'accueil du président indien a connu la présence de tous les membres du bureau de l'Assemblée nationale, et des députés de la 8ème législature.
F. A. A.

Quelques photo

Sur les 60 personnes inculpées dans les violences postélectorales à Cadjèhoun dans la ville de Cotonou les 1er et 02 mai dernier, 17 d'entre eux bénéficient depuis vendredi dernier, d'une libération provisoire. Selon l'information rapportée par Frissons radio, ces personnes étaient en détention depuis le 29 mai 2019.
F. A. A.

La phase pilote du projet Assurance pour le renforcement du capital humain (ARCH) a été officiellement lancée lundi 29 juillet 2019 à Glo-Djigbé dans la commune d'Abomey-Calavi. Elle concerne trois zones sanitaires à savoir Abomey-Calavi-Sô-Ava, Dassa-Zounmè-Glazoué, Djougou-Ouaké-Copargo.
Selon le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, ces zones d'expérimentation ont été choisies sur la base de plusieurs critères notamment l'importance du nombre de bénéficiaires identifiés, et le niveau de mise aux normes des formations sanitaires. « La répartition des zones sélectionnées sur le territoire national vise à capter la diversité et les spécificités de comportements des populations cibles vis-à-vis des services de santé couverts par l'Assurance maladie du projet ARCH », a-t-il précisé.
Pour le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, le lancement de cette phase pilote marque un pas historique dans la marche du Bénin vers le mieux-être des populations. L'un des engagements forts du président de la République, rappelle le ministre d'Etat, est d'offrir aux Béninois une protection sociale devant leur permettre de faire face aux aléas inhérents à la vie. « Cette vision a été transformée en un programme ambitieux de protection sociale : le programme ARCH. Il constitue un paquet de 04 services construits dans une approche de synergie à savoir l'assurance maladie, le crédit, la formation et l'assurance retraite », a précisé Abdoulaye Bio Tchané. L'opération de distribution de cartes biométriques qui permettront aux populations de bénéficier des soins de santé gratuite démarre ce mardi 30 juillet 2019.
Le volet assurance maladie du projet ARCH prend en compte 28 prestations et affections. Il s'agit entre autres du paludisme, de la diarrhée, des infections digestives, de la césarienne, et des infections urinaires.
F. A. A.

Selon Inga Vesper, les scientifiques du monde entier cherchent toujours des solutions innovantes, alors que 700 millions de personnes n'ont toujours pas accès à des systèmes d'assainissement, même les plus élémentaires.

Près de 700 millions de personnes dans le monde n'ont toujours pas accès à des toilettes, même les plus élémentaires.

Lecture rapide

• Les latrines à fosses restent les meilleures pour les régions sans système d'égouts
• Les améliorations comprennent des membranes pour recueillir les matières fécales et les toilettes sèches
• L'engagement communautaire est crucial pour garantir le succès des innovations

Par : Inga Vesper

Selon Inga Vesper, les scientifiques du monde entier cherchent toujours des solutions innovantes, alors que 700 millions de personnes n'ont toujours pas accès à des systèmes d'assainissement, même les plus élémentaires.

Tout d'abord, quelques bonnes nouvelles. Depuis l'an 2000, le nombre de personnes obligées de déféquer à l'air libre a plus que diminué de moitié.

Cependant, près de 700 millions de personnes dans le monde n'ont toujours pas accès aux installations sanitaires les plus élémentaires, selon un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publié le mois dernier.

Le problème concerne principalement une soixantaine de pays lourdement touchés, principalement en Afrique et en Asie, où l'eau est rare et où l'entretien des infrastructures, telles que les réseaux d'égouts et les stations d'épuration, peut être difficile.

La défécation à l'air libre est largement pratiquée dans certains pays, mais ce n'est pas une alternative appropriée.

Elle aboutit à contaminer la nourriture et l'eau par les mouches et peut être dangereuse pour les filles et les femmes, car elle les oblige à chercher des endroits isolés loin de chez elles.

I “Les gens ne veulent pas que les gouvernements ou les agences imposent le genre de toilettes qu'ils doivent utiliser chez eux. Ce qu'ils veulent, c'est que quelqu'un s'occupe des conséquences”I
Rémi Kaupp, ingénieur en assainissement, WaterAid

Mais changer les toilettes est étonnamment difficile. « C'est quelque chose de très intime », déclare Rémi Kaupp, ingénieur en assainissement à WaterAid, une organisation caritative britannique.

« Les gens ne veulent pas que les gouvernements ou les agences imposent le genre de toilettes qu'ils doivent utiliser chez eux. Ce qu'ils veulent, c'est que quelqu'un s'occupe des conséquences. »

La solution pour Rémi Kaupp est l'assainissement sur site. La latrine à fosse traditionnelle, où les déchets sont collectés dans une fosse sous un siège, serait la solution idéale pour la plupart des ménages sans accès à un système d'égouts.

Mais les latrines ont leurs propres problèmes. Les fosses doivent être vidées, un travail dangereux, en l'absence d'équipements appropriés.

Les déchets puent. Si les latrines sont partagées, elles peuvent devenir si sales que les gens recourent à la défécation à l'air libre.

En Tanzanie, un projet dirigé par WaterAid a mis en place un service de vidange de fosses professionnel et sûr pour les habitants de la région de Kibondemaji, à Dar-es-Salam.

Le service traite les boues de vidange pour produire du gaz de cuisine, les engrais à base de fumier et l'eau adaptée au jardinage.

Le service est payant, mais les études de marché dans la communauté ont permis à l'équipe de fixer un prix abordable, explique Abel Dugage, directeur des services techniques de WaterAid en Tanzanie.

Abel Dugage décrit comment son équipe avait dû configurer l'infrastructure à partir de rien.

« Pour disposer d'une chaîne d'assainissement complète, nous avions besoin, par exemple, de stations de transfert pour la collecte des déchets solides, avant leur acheminement vers des sites de décharge importants ».

« Les entreprises d'assainissement ne semblaient pas bien connues, il a donc fallu du temps pour les éduquer. »

L'équipe de Dugage devait également fournir aux travailleurs des outils de sécurité, tels que des bottes, des masques et des gants appropriés.

Le traitement des boues de vidange constitue un risque pour la santé, ce qui rend difficile la collecte et le stockage dans les milieux à faibles revenus et ressources.

En raison de la nécessité de creuser de nouvelles fosses, de nombreuses communautés partagent des latrines, ce qui réduit la charge de travail des personnes, mais peut aussi rendre les latrines moins sûres et moins privées.

Une entreprise « malodorante »

La réponse pourrait être une collecte de matières fécales à domicile.

Une équipe de l'université du Delaware, aux États-Unis, travaille actuellement à la mise au point d'une membrane d'alimentation avec des trous de ventilation pouvant être insérés dans des fûts standard de 40 litres.

La doublure stratifiée permet à l'eau de s'évaporer des matières fécales tout en retenant les agents pathogènes.

En conséquence, le contenu se dessèche et est plus sûr à enlever et à manipuler.

La technologie a été testée sur le terrain à Kanpur, en Inde, mais des problèmes persistent en ce qui concerne le temps nécessaire au séchage des boues et les odeurs.

« Le stratifié fonctionne mieux dans les climats chauds et secs, car ces conditions améliorent le séchage par évaporation », explique Paul Imhoff, ingénieur en environnement de l'Université du Delaware, qui a participé à l'étude.

Il a ajouté que les coûts étaient trop élevés mais reste convaincu que la technologie est prometteuse.

« Des membranes stratifiées moins chères et une meilleure conception sont nécessaires pour permettre un flux d'air et un séchage plus efficaces », dit-il.

D'autres innovations couvrent les environnements où des systèmes d'égouts sont disponibles, mais où l'eau est rare. Une toilette à eau consomme environ 14 litres d'eau par chasse, ce qui, pour une famille de deux enfants, représente environ 250 litres d'eau par jour.

À l'Université de Cranfield, au Royaume-Uni, une équipe a mis au point une chasse « sans eau », dans laquelle les matières fécales sont déposées dans un bol rotatif, qui est ensuite gratté à l'aide d'un balayage activé par une poignée.

Le système ne nécessite ni eau, ni électricité et peut être installé dans une toilette en céramique blanche traditionnelle, ce qui le rend attrayant pour les ménages individuels.

Un essai sur le terrain effectué à eThekwini, en Afrique du Sud, a montré que la raclette de nettoyage fonctionnait assez bien, mais comme aucune eau ne coulait sur les parois du bol, l'encrassement de la porcelaine demeurait un problème.

Le système a également eu du mal à gérer les menstrues.

« La conception et la couleur blanche du piédestal ont été louées, mais il a été noté que la fonctionnalité de la couleur devait être encore améliorée », déclare Jan Hennings, un étudiant en doctorat de Cranfield, qui a participé à l'essai.

"En fin de compte, nous pensons que la chasse d'eau pourrait fonctionner suffisamment bien pour pouvoir être mise en œuvre avec d'autres technologies d'assainissement sans eau."

Des matières fécales aux engrais

Si les boues de vidange sont collectées en toute sécurité, elles peuvent devenir une ressource importante.

Les matières fécales humaines contiennent des biomatériaux bénéfiques et, grâce au compostage, constituent d'excellents amendements du sol.

Cependant, même en présence de systèmes d'assainissement, de nombreuses villes plus pauvres ne parviennent pas à se débarrasser correctement des matières fécales.

À Maputo, au Mozambique, par exemple, près de 90% des matières fécales sont collectées dans des latrines, mais plus de la moitié ne sont pas traitées, en raison d'une élimination peu sûre, de fuites et du manque d'installations de traitement appropriées.

Un projet de la municipalité bangladaise de Sakhipur co-composte des matières fécales humaines et d'autres biodéchets solides avant de les vendre aux agriculteurs en tant qu'engrais.

Abdullah Al-Muyeed, responsable des politiques et du plaidoyer à WaterAid, au Bangladesh, a déclaré que près de la moitié des matières fécales créées dans la région sont maintenant transformées en compost dans une usine spéciale.

« Le premier obstacle a été l'implication de la population et de la municipalité dans la prise de décision pour traiter à la fois les boues de vidange et les déchets solides », a-t-il déclaré.

Al-Muyeed et son équipe ont travaillé pendant plusieurs années avec les dirigeants locaux et l'école d'agriculteurs pour provoquer un changement d'état d'esprit.

Un autre obstacle était le prix du compost résultant, qui, même maintenant, est subventionné par le gouvernement pour le rendre abordable.

Cependant, le système apporte maintenant des revenus indispensables à la région et a sensibilisé l'opinion sur les matières fécales en tant que ressource.

« La technologie est également très applicable dans d'autres pays », déclare Al-Muyeed.

Dans de nombreux pays, les toilettes sont toujours une question d'argent.

Selon le rapport de l'OMS, en Namibie, seuls 4% des plus pauvres du pays ont accès à des toilettes, contre près de 90% des plus riches.

L'innovation dans les toilettes doit donc non seulement relever les défis techniques liés à la fourniture d'un assainissement sûr, mais aussi tenir compte des préférences, des finances et des coutumes locales.

Rémi Kaupp estime que les meilleures toilettes sont toujours celles qui fonctionnent pour l'utilisateur.

Ce doit être un espace privé et agréable, où les matières fécales sont rapidement retirées et traitées en toute sécurité.

« C'est ce que nous voulons, dit-il, que les gens ne s'inquiètent pas pour ça. »
https://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/innovation/article-de-fond/toilettes-innovations-29072019.html

Le 2ème adjoint au maire de Kétou est décédé mercredi dernier au centre hospitalier départemental du Zou.
Selon l'information livrée par l'Agence Bénin presse, le deuxième adjoint au maire de Kétou a rendu l'âme suite à une malaise. « Il avait dit qu'il sentait un malaise et s'était rendu au centre de santé de Kétou lundi où il a été hospitalisé. Le mardi, le médecin compte tenu de son état de santé a préféré le référer vers un hôpital de référence. Et c'est comme ça il a été amené au CHD à Goho. Le mercredi matin une délégation du village lui a rendu visite à Goho et a annoncé que son état de santé s'est beaucoup amélioré. La nouvelle de son décès est parvenue au village quelques heures après leur départ », a confié un de ses proches. Le conseil communal pleure à nouveau un de ses conseillers après avoir déjà perdu deux conseillers au cours de cette même mandature.
L'ancien chef d'arrondissement d'Odomèta a été élu 2ème adjoint au maire quelques semaines plus tôt, suite à la démission de l'ancien maire de la commune devenu député à l'Assemblée nationale.
Aux dernières nouvelles, Kossolou Abidémi sera inhumé dans l'intimité familiale à Atanchoukpa, son village natal dans l'arrondissement d'Odomèta.
G.A.

Le sieur Debo Oumarou, l'éleveur kidnappé à Pèrèrè il y a quelques jours par des braqueurs vient d'être libéré. Il aurait recouvré la liberté contre 3 millions FCFA, alors que les ravisseurs réclamaient au départ 30 millions pour la libération de l'otage.
Selon Deeman Radio FM, « L'otage des braqueurs de la nuit du 24 au 25 juillet a recouvré sa liberté contre 3 millions FCFA. Les ravisseurs demandaient au départ 30 millions FCFA. Finalement, ils accepteront le dixième du montant avant de libérer l'intéressé ».
Selon cette radio locale du septentrion, « la question de l'insécurité dans la commune de Pèrèrè reste intacte ». Ce qui se confirme avec la crainte des populations. Aussi souligne-t-on que « Lors d'un conseil royal tenu vendredi dernier, le chef traditionnel de Pèrèrè sa Majesté Bio Bouké en appelait à la vigilance des populations et à l'action des autorités ».
Debo Oumarou avait été kidnappé dans la nuit du 24 au 25 juillet dernier dans son campement, dans l'arrondissement de Sontou. Après avoir été violemment agressé, il fut conduit à une destination inconnue. Ses ravisseurs parviennent à joindre sa famille au téléphone pour réclamer une rançon de 30 millions FCFA.
L'argent de la rançon a été remis aux braqueurs dans une teckeraie vers la ferme Lolo, à Kpassagambo, à l'entrée de la ville de Parakou.
Debo Oumarou a confié que ses ravisseurs étaient au nombre de cinq. Ils parlaient peuhl et haoussa. Les trois les moins âgés de la bande auraient 18 ans.
Selon son témoignage, au moment du kidnapping, les bandits lui ont demandé l'argent qu'il a perçu de la bête qu'il aurait vendue quelques jours auparavant. Non satisfaits de sa réponse, ils l'ont emmené en lui bandant les yeux avec un casque sur la tête. Il a été séquestré dans la brousse à environ quatre kilomètres à l'ouest de Banhoukpo, non loin du village Tébo.
La recrudescence de l'insécurité s'observe depuis quelques semaines non seulement dans la région septentrionale mais aussi dans d'autres localités du pays.

G. A.

Insécurité : "à Perere, on ne dort plus", témoignage d'un citoyen.. https://t.co/UGGAITAy8j

— Patrick Colombiano K. LOKOSSOU (@Soupa_Sewedo) July 27, 2019

G. A.

Djibiouti va partager avec le Bénin son expérience dans les domaines de l'identification et du ciblage des populations vulnérables, a-t-on appris samedi auprès du ministère djiboutien des Affaires sociales et des Solidarités (MASS).
Une délégation béninoise composée notamment de hauts cadres des trois ministères béninois des Affaires sociales, de la Décentralisation et du Plan, et de la Planification séjourne actuellement à Djibouti dans le cadre de ce projet, selon un communiqué du MASS.
Le document précise par ailleurs que cette initiative s'inscrit dans le cadre d'un programme de coopération Sud-Sud que les deux pays ont entamé cette année et qu'ils comptent élargir dans plusieurs domaines.
Dans ce sens, le Bénin a mis au profit de Djibouti son expérience dans le développement communautaire.
Le gouvernement djiboutien a décidé en 2017 de réaliser un Registre social (RS) dans le but d'accroître l'efficacité des programmes de réduction de la pauvreté.
Mis en place au niveau des 12 guichets sociaux du ministère des Affaires sociales et des Solidarités, le RS est un système qui permet d'identifier et d'enregistrer de manière fiable, les populations pauvres et vulnérables, dans une base de données, dans le but de les associer aux multiples programmes de filets sociaux auxquels elles sont potentiellement éligibles.
Le RS qui fait également office d'outil de suivi de ces bénéficiaires, invite par ailleurs à l'enrôlement biométrique l'ensemble des ménages identifiés comme pauvres afin d'assurer l'unicité de l'identité des individus membres du ménage.
Pour que le Registre social soit un outil dynamique, il est impératif que les informations enregistrées soient mises à jour, contrôlées et vérifiées, selon le MASS.

http://french.xinhuanet.com/afrique/2019-07/28/c_138263539.htm

Le président de la République de l'Inde, Ram Nath Kovind a foulé le sol béninois dans l'après-midi de ce dimanche 28 juillet 2019. Il a été accueilli à sa descente d'avion par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci.
Le président indien est au Bénin pour une visite officielle de 72 heures.

Arrivée de SEM @rashtrapatibhvn RAM NATH KOVIND, Président de la République de l'Inde à Cotonou acceuilli par @AAgbenonciMAEC pic.twitter.com/gP0GGdVqeQ

— Présidence du Bénin (@PresidenceBenin) July 28, 2019

Durant son séjour, Ram Nath Kovindaura un tête à tête avec le président Patrice Talon. Il est également annoncé à l'Assemblée nationale où il adressera un message aux députés béninois.

F. A. A.
Quelques images

Le président de la République de l'Inde, Ram Nath Kovind a foulé le sol béninois dans l'après-midi de ce dimanche 28 juillet 2019. Il a été accueilli à sa descente d'avion par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci.
Le président indien est au Bénin pour une visite officielle de 72 heures.

Arrivée de SEM @rashtrapatibhvn RAM NATH KOVIND, Président de la République de l'Inde à Cotonou acceuilli par @AAgbenonciMAEC pic.twitter.com/gP0GGdVqeQ

— Présidence du Bénin (@PresidenceBenin) July 28, 2019

Durant son séjour, Ram Nath Kovindaura un tête à tête avec le président Patrice Talon. Il est également annoncé à l'Assemblée nationale où il adressera un message aux députés béninois.

F. A. A.
Quelques images

Le Conseil national du patronat de la presse et de l'audiovisuel (CNPA-Bénin) a tenu les 26, 27 et 28 juillet 2019 à Kandi, une Assemblée générale élective. Au cours des travaux, les rapports d'activités et financier des trois dernières années de l'association ont été adoptés. Un nouveau bureau de 19 membres a été élu pour conduire la 6ème mandature.

Encadré

*Les membres du nouveau Bureau du CNPA-Bénin*

*Président* : Evariste HODONOU (La Tribune de la Capitale)

*1er Vice-président* : Saturnin HOUNKPE (L'Autre Vision)

*2ème Vice-président* : Rodrigue AZINNONGNE (Fraternité FM)

*3ème Vice-président* : Richard FASSINOU ( Radio La Voix de la Vallée)

*4ème Vice-président* : Joël HOUNDOLO (ORTB)

*Secrétaire Général* : Fortuné ASSOGBA : (Nouvelles Mutations)

*Secrétaire Général Adjoint* : Telesphore SEKOU (Nanto FM)

*Trésorier Général* : Sebastien GUIDI ( Radio La Voix de Lokossa)

*Trésorier Général Adjoint* : Sylvestre SOSSOU (Le Coopérant)

*Secrétaire à la Formation* : Achille AHOSSINOU (La Nouvelle Génération)

*Secrétaire Adjoint à la Formation* : Euloge OKAMBAWA ( L'Opinion Aujourd'hui)

*Secrétaire à l'Organisation* : Maliki LALEYE ( Le Clairon)

*Secrétaire Adjoint à l'Organisation* : Adam OROU SE (Radio Banikoara)

*Secrétaire aux Technologies de l'Information et de la Communication* : Cyrille SAIZONOU (Djakpata)

*Secrétaire Adjoint aux Technologies de l'Information et de la Communication* : Judicaël Rock HOUNWANOU ( L'Informateur)

*Secrétaire à la Communication* : Ilarion KINGNON (Défi Infos)

*Secrétaire Adjoint à la Communication* : Fataou AMOUSSA ( Soleil Levant)

*Secrétaire aux Affaires Sociales* : Évelyne QUENUM (Kini Kini )

*Secrétaire Adjoint aux Affaires Sociales* : Frédéric ALLOKPON ( Le Canard du Nord)

F. A. A.

Le Conseil national du patronat de la presse et de l'audiovisuel (CNPA-Bénin) a tenu les 26, 27 et 28 juillet 2019 à Kandi, une Assemblée générale élective. Au cours des travaux, les rapports d'activités et financier des trois dernières années de l'association ont été adoptés. Un nouveau bureau de 19 membres a été élu pour conduire la 6ème mandature.

Encadré

*Les membres du nouveau Bureau du CNPA-Bénin*

*Président* : Evariste HODONOU (La Tribune de la Capitale)

*1er Vice-président* : Saturnin HOUNKPE (L'Autre Vision)

*2ème Vice-président* : Rodrigue AZINNONGNE (Fraternité FM)

*3ème Vice-président* : Richard FASSINOU ( Radio La Voix de la Vallée)

*4ème Vice-président* : Joël HOUNDOLO (ORTB)

*Secrétaire Général* : Fortuné ASSOGBA : (Nouvelles Mutations)

*Secrétaire Général Adjoint* : Telesphore SEKOU (Nanto FM)

*Trésorier Général* : Sebastien GUIDI ( Radio La Voix de Lokossa)

*Trésorier Général Adjoint* : Sylvestre SOSSOU (Le Coopérant)

*Secrétaire à la Formation* : Achille AHOSSINOU (La Nouvelle Génération)

*Secrétaire Adjoint à la Formation* : Euloge OKAMBAWA ( L'Opinion Aujourd'hui)

*Secrétaire à l'Organisation* : Maliki LALEYE ( Le Clairon)

*Secrétaire Adjoint à l'Organisation* : Adam OROU SE (Radio Banikoara)

*Secrétaire aux Technologies de l'Information et de la Communication* : Cyrille SAIZONOU (Djakpata)

*Secrétaire Adjoint aux Technologies de l'Information et de la Communication* : Judicaël Rock HOUNWANOU ( L'Informateur)

*Secrétaire à la Communication* : Ilarion KINGNON (Défi Infos)

*Secrétaire Adjoint à la Communication* : Fataou AMOUSSA ( Soleil Levant)

*Secrétaire aux Affaires Sociales* : Évelyne QUENUM (Kini Kini )

*Secrétaire Adjoint aux Affaires Sociales* : Frédéric ALLOKPON ( Le Canard du Nord)

F. A. A.

L'ancien président de la République, Boni Yayi Pourrait être à Cotonou la semaine prochaine pour prendre part aux obsèques de Marcel Alain de Souza, ex ministre du développement et de la prospective sous son régime a-t-on appris de source habituellement bien renseignée. La source précise que ce retour serait temporaire le temps des obsèques de son ministre du développement.
Déjà la semaine dernière, le porte-parole du parti Fcbe, Nouréni Atchadé avait confié aux médias que l'ancien président ne s'établirait pas à l'extérieur.
Evacué à l'extérieur pour des raisons de santé après la levée de siège autour de son domicile à la suite des violences postélectorales de mai au quartier Cadjèhoun où il habite, Boni Yayi pourrait faire un retour temporaire à Cotonou pour prendre part aux obsèques de son beau frère et ami.
Marcel de Souza est décédé à Paris le 17 juillet dernier des suites d'une crise cardiaque dans sa 66ème année.

F. A. A.

L'ancien président de la République, Boni Yayi Pourrait être à Cotonou la semaine prochaine pour prendre part aux obsèques de Marcel Alain de Souza, ex ministre du développement et de la prospective sous son régime a-t-on appris de source habituellement bien renseignée. La source précise que ce retour serait temporaire le temps des obsèques de son ministre du développement.
Déjà la semaine dernière, le porte-parole du parti Fcbe, Nouréni Atchadé avait confié aux médias que l'ancien président ne s'établirait pas à l'extérieur.
Evacué à l'extérieur pour des raisons de santé après la levée de siège autour de son domicile à la suite des violences postélectorales de mai au quartier Cadjèhoun où il habite, Boni Yayi pourrait faire un retour temporaire à Cotonou pour prendre part aux obsèques de son beau frère et ami.
Marcel de Souza est décédé à Paris le 17 juillet dernier des suites d'une crise cardiaque dans sa 66ème année.

F. A. A.