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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 3 days 16 hours ago

Des mises en garde contre les rançonnements

Wed, 05/22/2019 - 13:29

Le président du Conseil consultatif du foncier (Ccf), Gaston Cossi Dossouhoui à travers un communiqué en date de vendredi 22 mai 2019, informe les populations que dans le cadre du bornage contradictoire en vue de l'obtention du titre foncier, des chefs quartier et de village conditionnent la signature des procès-verbaux, y relatifs, au paiement de montant par les requérants.
Cet agissement selon le président va à l'encontre des dispositions du Code foncier domanial ainsi que des options du gouvernement du président Patrice Talon visant, entre autres, la simplification des procédures, et l'encadrement des coûts à percevoir sur l'ensemble du territoire national. « Il s'agit surtout d'une infraction pénale prévue au terme des dispositions de l'article 40 de la loi 2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin et punie « d'un emprisonnement de cinq (05) à dix (10) ans et d'une amende égale au triple de la valeur des promesses agréées ou des choses reçues ou demandées, sans que ladite amende puisse être inférieure à un million (1.000.000) de francs », précise le communiqué.
Gaston Cossi Dossouhoui en appel par ailleurs à l'attention de tous sur l'article 509 du Code foncier et domanial qui dispose que « la délivrance de toute pièce administrative non prévue est punie par le Code foncier et domanial de la réclusion criminelle de cinq (05) à dix (10) ans sans préjudice d'amende ».
En conséquence, l'instauration de formalité non prévue par le Code foncier et domanial assortie de paiement ou non de frais non prévus par la loi est une infraction prévue et punie par la loi, a-t-il averti.
Le président du Ccf lance un appel à la population, en particulier aux usagers et à tous les acteurs concernés, pour s'en tenir uniquement à ces dispositions.
F. A. A.

Categories: Afrique

Opérationnaliser le système d'information sur les cibles de l'action sociale

Wed, 05/22/2019 - 12:00

Un atelier régional de formation a été organisé à Lokossa les 20 et 21 mai 2019, à l'endroit des responsables des Centres de promotion sociale (Cps) et des Chefs services statistiques des Directions départementales des Affaires sociales sur l'utilisation du nouveau système d'information sur les cibles de l'action sociale. Une initiative du Ministère des affaires sociales et de la microfinance à travers la direction générale de l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant (Offe).
Le coup d'envoi des travaux a été donné lundi matin par le Directeur Général de l'Offe M. Nassirou KASSOUMOU.

L'objectif, c'est de permettre aux différents acteurs pilotes du secteur identifiés des départements du Mono, du Couffo, de l'Atlantique, du Littoral, de l'Ouémé et du Plateau dans le cadre de l'implémentation des nouveaux outils harmonisés de collecte du nouveau système d'information des cibles de l'action sociale de s'approprier, entre autres, de l'application web du nouveau système d'information ; de maîtriser l'utilisation de la nouvelle base. Cela va permettre ‹‹de rendre aptes ces acteurs impliqués dans la collecte de données et le renseignement du SIDoFFE nouvelle génération à une utilisation efficiente de la nouvelle base de données pour la remontée sans difficultés de l'information au niveau national pour exploitation››, a indiqué le Directeur général de l'Offe, à l'ouverture de l'atelier.
Selon lui, l'opérationnalisation du nouveau système d'information sur les cibles de l'action sociale passe par le déploiement et la mise à disposition, au niveau de tous les acteurs pilotes identifiés du secteur social. C'est pourquoi, il a invité ses collègues à participer activement aux travaux afin de faire vivre l'application pour la satisfaction de tous.
Deux temps forts ont marqué les travaux.
Les participants à l'atelier ont d'abord suivi une présentation théorique du SIDoFFE-NG avant de passer à la phase pratique des travaux avec le consultant Arsène LAWANI.
Cette étape a permis aux participants repartis en sept (07) groupes de travail de se familiariser avec l'outil de planification qu'est le SIDoFFE-NG. ‹‹L'un des mérites de cet atelier, c'est précisément la phase de simulation qui nous a mis en situation réelle de remplissage de la base. Nous avons individuellement manipulé le SIDoFFE-NG en y insérant les données qui relèvent de nos juridictions respectives››, a expliqué le Cps Sainte Rita à Cotonou, Rodrigue SAHGUI.
Pour les organisateurs, l'objectif visé en soumettant les participants à ces exercices pratiques, a été atteint. ‹‹La simulation a aidé à déceler certaines difficultés auxquelles les acteurs pourraient être confrontées sur le terrain››, a confié le premier responsable de l'Observatoire. Ainsi, des contributions, préoccupations diverses, réponses et échanges fructueux entres organisateurs, consultant et participants ont jailli des solutions pour remédier aux difficultés en vue d'un remplissage aisé de la base.
Au terme des deux jours de travaux, la Directrice départementale des affaires sociales et de la microfinance du Mono, Mme Hortence Laure DOTOU, a rappelé aux Cps leur responsabilité dans la collecte et l'encodage des données à la base avant de les inviter à jouer pleinement leur partition pour leur bonheur et celui des communautés.
Le Dg KASSOUMOU satisfait de la qualité des échanges a remercié ses collègues et collaborateurs pour leur détermination à mettre à la disposition des acteurs étatiques et de la communauté des informations fiables.
Par ailleurs pour véritablement s'approprier l'application, il les invite à continuer de travailler à titre individuel une fois chez eux.
Cet atelier financé par l'Unicef a pris fin mardi 21 mai 2019. ll a été rehaussé par la présence du Directeur de l'informatique et du pré-archivage du Ministère des affaires sociales et de la microfinance, M.Vincent de Paul MEGNIGBETO.
Les acteurs des départements de l'Alibori, de l'Atacora et des Collines recevront les 23 et 24 mai 2019 à Natintingou le Dg Offe et son équipe pour le même exercice. Cette série d'ateliers fait suite à la validation du SIDoFFE nouvelle génération en avril dernier à Bohicon.

Zoom sur le SIDoFFE-NG
Le SIDoFFE-NG (Système intégré des données relatives à la famille, la femme et l'enfant, Nouvelle génération) est une application web du ministère des Affaires sociales et de la microfinance pour renseigner sur la situation des cibles de l'action sociale au Bénin. Rénovée grâce à l'appui financier des Ptfs, cette application est conçue dans une approche participative et regroupe l'ensemble des acteurs du secteur social sous la houlette de l'Observatoire de la famille de la femme et de l'enfant (Offe). Léger et plus facile à manipuler, le SIDoFFE-NG a pour avantage de permettre à tout individu qui a une connaissance de la base d'aller sur le site web et de consulter les données liées au secteur social en temps réel. L'application renseigne sur trois grands domaines. Il s'agit de la protection sociale et la solidarité nationale, la protection de l'enfant et la promotion de la famille, de la femme et du genre.

Juliette MITONHOUN

Categories: Afrique

Mise en place des différentes commissions techniques

Wed, 05/22/2019 - 11:48

Installés le jeudi 16 mai dernier, les députés de la huitième législature procède petit à petit à la mise en place de tous les organes. Après l'élection des membres du bureau dirigé par Louis Vlavonou, les députés se sont ensuite constitués en groupes parlementaires. C'est le tour de la mise en place des différentes commissions techniques.
Au cours de la séance plénière de ce mardi, les cinq (05) commissions techniques de l'Assemblée nationale ont été constituées.
La Commission des Lois, de l'Administration et des Droits de l'Homme (C1) est présidée l'honorable Orden Aladatin. Quant à la Commission des Finances et des Echanges (C2), elle sera désormais dirigée par l'honorable Gérard Gbénonchi. La troisième Commission chargée du Plan, de l'Equipement et de Production (C3) est présidée par Barthélemy Kassa. C'est à l'honorable Aké Natondé qu'est revenu la présidence de la Commission de l'Education, de la Culture, de l'Emploi et des Affaires Sociales (C4). La dernière commission technique, celle des Relations Extérieures, de la Coopération au Développement, de la Défense et de la Sécurité (C5) sera présidée par l'honorable Rachidi Gbadamassi.
Les députés sont ainsi prêts à l'exercice de leur fonction au regard des avancées dans la mise en place des différents organes de la huitième législature.
G.A.

Categories: Afrique

Les avis de quelques citoyens

Wed, 05/22/2019 - 11:42

Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon a adressé un message à la nation béninoise ce lundi 20 mai 2019. Un discours qui fait suite au processus électoral ayant conduit à l'organisation des élections législatives du dimanche 28 avril dernier, et dont les partis politiques de l'opposition n'ont pas pris part, avec à la clé, de violentes manifestations et des pertes en vies humaines.
Le discours du chef de l'Etat intervient également après l'enlèvement de deux touristes français au parc national de la Pendjari dans le Nord du pays.
Après cette sortie du premier magistrat du pays, quelques citoyens rencontrés à Abomey-Calavi et Cotonou se sont prononcés.

Jean Tonoussi, enseignant dans un collège privé d'Abomey-Calavi dit être très satisfait du discours du chef de l'Etat. « Il y a longtemps qu'on attend cette sortie. La situation sociopolitique du pays est très préoccupante et il était de bon ton qu'il parle à son peuple », a-t-il indiqué. Pour lui, le président de la République à travers ce discours très court et précis, a abordé tous les sujets préoccupants des populations. Il a parlé des violences survenues dans certaines régions du pays le jour du scrutin, les évènements du 1er et du 02 mai dernier à Cadjèhoun à Cotonou, dans un langage conciliant. Il n'a pas fait de menaces aux auteurs ou commanditaires de ces actes et c'est quelque chose de très important qui va beaucoup contribuer à l'apaisement de la tension dans le pays. Selon Jean Tonoussi, Patrice Talon a posé un acte fort en indiquant qu'il va appeler le nouveau parlement à une relecture des lois telles que la charte des partis politiques et le code électoral, deux lois à polémiques et qui sont à l'origine de la situation de crise que le pays a connue. On devrait s'en réjouir, a-t-il souligné l'enseignant.
Nicolas Bakpé, imprimeur à Womey dans la commune d'Abomey-Calavi, a pour sa part fait une comparaison des actes de violences orchestrés dans le pays, et le message du chef de l'Etat. A l'en croire, Patrice Talon aurait vraiment été un dictateur bon teint comme certains le clament, qu'il aurait proféré des menaces à l'endroit des auteurs et commanditaires de ces agitations que le Bénin a connues. Mais il a été direct dans son discours et regretté tout ce qui s'était passé. Selon l'imprimeur, un pays ne se gère pas comme le Bénin l'a été depuis des lustres avec une administration hautement politisée et corrompue. Les réformes du chef de l'Etat pour lui son très nécessaires et il faille corriger beaucoup de maux en vue du décollage effectif du pays. « Ce sera une pilule amère, mais il faudra la boire pour le bonheur de tous », a indiqué l'imprimeur.
Selon Marc Adjanohoun, agent de sécurité auprès d'un réseau de téléphonie mobile, le discours du président de la République va calmer un peu la tension dans le pays. Evoquant le dialogue que le président entend renouer avec la classe politique, il a émis le vœu qu'entre acteurs politiques ils trouvent des solutions pour soulager la misère du peuple. Quoi qu'on dise, c'est la population qui souffre, a regretté l'agent de sécurité avant d'ajouter que tous les acteurs politiques autant qu'ils sont, ont déjà leur gagne pain.

''Les jours à venir témoigneront de ce qu'il a été sincère ou non''

Un étudiant en Master en gestion des projets à la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg) de l'Université d'Abomey-Calavi qui a requis l'anonymat, dit être resté sur sa faim à travers cette sortie du chef de l'Etat. Pour lui, le président de la République sait à quel jeu il joue. S'il voulait vraiment de la relecture des lois à polémique qui ont conduit à l'exclusion des partis politiques de l'opposition aux dernières joutes électorales, ce n'est pas à travers ce discours qu'il va le dire. Il l'aurait fait depuis et instruit la soixantaine de députés qui était de son bord, à revoir les choses et ouvrir la compétition à tout le monde. « Mais on laisse tout se dérouler, et c'est après que les conséquences sont survenues maintenant, qu'il cherche à résoudre le problème », a-t-il regretté avant d'ajouter que le chef de l'Etat a joué comme le dit un adage populaire, « au médecin après la mort ». Cette relecture avait eu lieu qu'on aurait sauvé toutes ces personnes qui sont mortes. Même si quelque chose se fait aujourd'hui, ces personnes sont mortes une fois pour toute et on ne peut rien faire, dénonce l'étudiant. C'est dommage, a-t-il souligné indiquant que Patrice Talon est le seul président dont le règne a été entaché par autant de violences soldées par des pertes en vies humaines. « L'histoire retiendra cela », a-t-il martelé. Pour lui, rien ne prouve que le chef de l'Etat est animé d'une bonne foi. Il garde toutefois l'espoir que les jours à venir témoigneront de ce qu'il a été sincère ou s'il a une fois encore dupé le peuple.
Pour son camarade, Hypolite H., le chef de l'Etat a réalisé un coup dur qu'aucun acteur politique n'a jamais réalisé dans le pays. Il a à sa disposition 83 députés, une majorité qu'aucun président de la République depuis le Renouveau démocratique n'a jamais eue. Une telle majorité, selon lui est dangereuse pour les populations. Cela laisse la porte ouverte à tout. « Le contrôle de l'action gouvernementale va se faire comment, si tous les acteurs mangent à la même marmite ? Qui va dénoncer qui ?, s'est-il interrogé. Il a par ailleurs aimé la volonté du président à procéder à une relecture des différentes lois à polémiques afin d'ouvrir les prochaines compétitions électorales à toute la classe politique. Le jeune étudiant invite les acteurs de l'opposition à mettre de l'eau dans leur vin et accepter le dialogue annoncé par le chef de l'Etat pour que jamais, de telles situations ne surviennent encore dans le pays.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les Béninois apprécient la sortie de Patrice Talon

Tue, 05/21/2019 - 18:26

Longtemps attendu par ses compatriotes, le président de la République, Son Excellence Monsieur Patrice Talon a fait son adresse à la Nation dans la soirée de ce lundi 20 mai 2019. Le message du chef de l'Etat qui a duré une dizaine de minutes intervient au terme du processus électoral du 28 avril dernier ayant conduit à l'élection et à l'installation des nouveaux députés à l'Assemblée nationale. Des citoyens béninois rencontrés dans la ville de Cotonou apprécient le contenu de son allocution.

Annonçant que le processus électoral relatif à la 8e législature de notre pays vient de s'achever, le chef de l'Etat, Patrice Talon a déploré dans son message à la Nation les violences post-électorales, les événements survenus dans le Parc Pendjari en rendant un hommage au guide béninois décédé.
Le président de la République a aussi invité le Parlement à la relecture de la Charte des partis politique et du Code électoral. Il a annoncé son désir d'inviter toute la classe politique pour des échanges directs, francs et constructifs.

Beaucoup de citoyens affirment être satisfaits du message de Talon, tout en invitant toutes les couches de la société à accompagner les actions du gouvernement pour le développement du Bénin.
Louise Akouaba, directrice d'une garderie dit avoir été comblée par le message du chef de l'Etat. « C'est vrai qu'il a réagi un peu tard mais, tout ce qu'il a dit est rationnel », répond-t-elle. Louise Akouaba se réjouit d'apprendre que « la sécurité a été renforcée dans le Parc Pendjari, l'un des atouts touristiques importants de notre pays ».
A en croire dame Elisabeth, Patrice Talon a bien choisi le moment pour son message. « Le Bénin n'allait pas enregistrer des scènes de violences, si certains acteurs politiques n'avaient pas appelé le peuple au soulèvement. Patrice Talon est un homme de vision, je sais qu'il conduira ce pays à bon port », affirme-t-elle.
« On a un président qui sait utiliser les mots adéquats. Le message a apaisé un peu les populations qui depuis le scrutin du 28 avril sont sur leur garde à cause de la peur qu'a fait naître certains acteurs. Le Parlement est déjà opérationnel, on attend de voir la suite », a déclaré le sociologue Martinien Cossi.
« Patrice Talon ne veut que le développement du peuple », lance le jeune entrepreneur Léonardo Affedjou.
Dans son allocution poursuit-il, le Chef de l'Etat a manifesté le désir de rencontrer à nouveau toute la classe politique pour dialoguer. Il a reconnu que tout le monde doit apporter sa contribution pour faire avancer ce pays. Et c'est ce que j'ai aimé. Vivement que l'opposition cette fois-ci réponde à son appel ».
« Merci à notre chef d'Etat qui ne cherche que la paix pour ce pays. Dans son message, il a eu à aborder tous les évènements de ces derniers jours. Je trouve que c'est un message qui doit amener chaque Béninoise et Béninois à oublier tout du passé et se concentrer sur le présent. Vous savez le développement du peuple ne se fera jamais si nous ne sommes pas unis. Alors accompagnons les actions du gouvernement actuel pour le bonheur de tout le peuple », a suggéré Aurélien Gaba, instituteur à la retraite.
Par contre d'autres ne sont pas du même avis.
Pour Olivier Houngnon, étudiant en droit ses « annonces relèvent de la comédie habituelle ». Il se demande à quoi un dialogue servirait-il dans la mesure où le processus électoral est déjà terminé. « Le comble c'est qu'il demande au Parlement de corriger des lois. Les mêmes lois qui ont conduit à l'exclusion des partis de l'opposition aux législatives de 2019. C'est bien dommage », a-t-il confié.
« Ce n'est pas pour n'importe quelle raison que Talon a choisi de faire son message, des jours après l'installation des députés. Le vin est tiré, on a bu. Il a parlé sans pour autant situer les responsabilités. Il a encore parlé, on ne peut qu'accepter », affirme Solange Dédji, agent commercial exerçant dans une structure à Cotonou.
Un autre citoyen béninois qui a requis l'anonymat trouve que le message délivré par le chef de l'Etat est ‘'court mais vide de sens''. « Le président garde son cap et reste toujours déconnecter des réalités du peuple. Il n'a pas vraiment encore pris la mesure de la situation. Il se cramponne toujours sur l'opposition alors que la crise est sociale et ça il ne l'a pas encore compris. J'ai peur qu'il ne le comprenne trop tard », se désole-t-il.

A.A.A

Categories: Afrique

Martin Assogba demande aux députés de donner le bon exemple

Tue, 05/21/2019 - 16:34

Le directeur exécutif de l'Organisation Non Gouvernementale dénommée « Association de Lutte Contre le Racisme, l'Ethnocentrisme et le Régionalisme » (ONG ALCRER), Vihoutou Martin Assogba, a fait part aux députés de la huitième législature son voeu le plus cher pour une assemblée au service du peuple. C'est à travers une lettre à eux adressée ce lundi 20 mai 2019.
Martin Assogba a adressé ses félicitations à tous les députés à l'Assemblée Nationale élus à l'issue des législatives du 28 avril 2019.
" Les circonstances particulières dans lesquelles se sont déroulées ces élections vous recommandent une humilité permanente et un sens élevé de patriotisme pour transformer les douleurs de la crise électorale en succès politiques pour le développement national", a indiqué Martin Assogba. " La Nation dont vous êtes les dignes représentants ne vous pardonnera pas d'oublier ces circonstances douloureuses dans lesquelles certains d'entre nous n'auraient jamais dû perdre la vie ", a-t-il ajouté.
"Je souhaite faire pleinement confiance en votre capacité à vous mettre résolument au service exclusif du peuple béninois, à l'écoute de son attachement à la démocratie et de ses besoins socio-économiques", a émis M. Assogba. Le directeur exécutif de l'ONG Alcreer dira que " Point n'est besoin de vous rappeler l'éminent rôle du parlement dans une démocratie : légiférer et contrôler l'action gouvernementale sans complaisance, avec lucidité et dans l'intégrité".
Il espère que ''les ors et les lambris du pouvoir'' ne les détourneront pas de cette voie si proche de la voix du peuple. ''C'est à cette condition que nous resterons toujours mobilisés derrière vous, à vous soutenir. N'hésitez pas à revenir vers nous pour nous rendre compte de votre travail et prendre en compte notre mot et nos envies de développement", conseille Martin Assogba au députés.
Le président de l'ONG Alcreer invite les députés à faire la déclaration de leur patrimoine conformément aux textes. Martin Assogba invite les députés à faire la différence. ''Vous êtes les représentants de la Nation ; c'est vous qui légiférez et le respect de ces lois doit commencer par chacun de vous en vue de donner le bon exemple au peuple", recommande Martin Assogba.
G.A.

Categories: Afrique

La mairie de Djidja se dote d'un guichet unique

Tue, 05/21/2019 - 16:05

Le maire de la commune de Djidja prend désormais les mesures pour une gestion transparente des fonds de la municipalité. Et pour cause, l'installation d'un guichet unique.
Aucun agent des différents services de la commune de Djidja ne pourra percevoir main à main, les frais de prestations sans qu'il n'y ait une tracabilité. C'est ce sur quoi sont se attelés le maire Théophile Dako et son conseil communal, en dotant leur commune d'un service de centralisation des recettes communément appelé « Guichet unique ».
Cette réforme enclenchée par le conseil communal de Djidja entre dans le cadre de la réduction du temps d'attente de prestations aux usagers et mettre définitivement aux faux frais perçus illégalement chez les usagers avant de leur rendre service. Il s'agit d'une réforme visant à la sécurisation des recettes de la municipalité qui pourraient servir aux nombreuses réalisations d'infrastructures publiques. Cette avancée selon le maire Théophile Dako est à l'actif du conseil. Selon lui, ce guichet unique permettra désormais de servir les usagers en peu de temps. Dans l'optique d'assurer la rapidité dans les prestations, le maire rassure de la mise en place d'une permanence dynamique.
G.A.

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205.733 candidats pour le BEPC lundi prochain

Tue, 05/21/2019 - 16:00

L'examen du Brevet d'Etudes du premier cycle (BEPC) aura lieu du lundi 27 au mercredi 29 mai 2019, sur toute l'étendue du territoire national. 205.733 candidats répartis dans 287 centres de composition plancheront pour cette session de mai 2019.

Ils seront nombreux à prendre part à l'examen du BEPC 2019. L'effectif des candidats cette année est en hausse par rapport à celui enregistré en 2018. Ils sont 205.733 candidats contre 186.352 candidats en 2018 soit une augmentation de 10,40%.
Les candidats seront répartis dans 287 centres de composition contre 269 centres l'année passée.
Pour cette session de mai 2019, c'est le département de l'Atlantique qui va compter le taux élevé de participants avec 43.631 candidats tandis que la Donga ferme la marche avec un effectif de 5.352.
Selon directeur départemental des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle du Littoral, Robert Gbodjinou, interrogé par Educ'Action, la hausse de l'effectif des candidats s'explique par le fort taux d'échecs enregistrés en 2018. S'agissant de son département, il informe que l'objectif « c'est d'améliorer les résultats de l'année dernière. Même si nous avons été premier avec un pourcentage d'environ 56%, l'objectif est de faire mieux que ce que nous avons eu l'année dernière ». Le directeur départemental prodigue quelques conseils aux candidats.
« Je demande aux candidats de vaincre la peur, d'être sereins. Les évaluations sont la compilation de tout ce qui a été fait en classe lors de l'année. Ce qui change, c'est seulement les données », a conseillé Robert Gbodjinou tout en invitant les parents à aider les enfants à se déconnecter du stress.

Akpédjé AYOSSO

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Établir les grands projets énergétiques du Bénin

Tue, 05/21/2019 - 15:55

La Conférence de performance pour l'élaboration du budget, gestion 2020 du ministère de l'Energie s'est ouvert ce lundi 20 mai à Cotonou. Les différents acteurs de la chaînes auront quatre jours pour définir pour un ensemble de projets à exécuter pour le compte de l'exercice budgétaire 2020 du ministère de l'Energie.
L'une des étapes importantes à l'échelle sectorielle dans le cadre de l'élaboration de la version V0 du document de programmation pluriannuelle des dépenses est celle relative à la conférence de performance.
Pour le directeur de la Programmation et de la Prospective du ministère de l'Energie, Hermann Zimé, « Il s'agira particulièrement de retenir, au terme de cet exercice, l'ensemble des projets à exécuter pour le compte de l'exercice budgétaire ainsi que la trajectoire de performance qui serait la nôtre sur le triennal et particulièrement sur l'exercice 2020 ». Une fois la ligne tracée, c'est aux différents responsables de structures d'aller défendre devant la commission mise en place leurs demandes budgétaires aux fins d'atteindre les performances envisagées tant sur l'exercice 2020 que sur le triennal 2020-2022.
Le directeur souligne par ailleurs que « La finalité de la conférence de performance est de déterminer les performances du ministère sur 2020 ainsi que sur le triennal. Performances au regard desquelles, nous allons solliciter les demandes de crédit budgétaire assorties des arguments qui les justifient et faire le plaidoyer à l'endroit du ministère de l'Economie et des Finances pour avoir ce dont nous avons besoin pour relever les défis du secteur ».
M. Zimé pense que ladite conférence de performance permet de mettre à disposition un document qui sera transmis au parlement dans le cadre de l'élaboration de la loi des finances pour nourrir le débat d'orientation budgétaire qui aura lieu à la fin du mois de juin. L'élaboration du budget selon Armand Dakehoun suit un processus qui s'inscrit chaque année dans un calendrier allant du mois de mars au mois d'octobre en ce qui concerne l'Exécutif et la tenue de la conférence de performance est l'une des principales activités du processus budgétaire.
Selon lui, les actions à envisager en 2020 sont entre autres l'accroissement des capacités de production des moyens de transport et de distribution de l'énergie électrique et le développement et la gestion des partenariats pour assurer l'approvisionnement en gaz naturel, la promotion. Il mettra surtout l'accent sur l'électrification rurale et de la maîtrise d'énergie. Quant au renforcement de capacités nationales de planification et de gestion du sous-secteur des combustibles domestiques et la mise en place d'une politique adéquate de planification et du financement du secteur de l'énergie, le gouvernement en fait une priorité.
G.A.

Categories: Afrique

L'opposition refuse la main tendue de Patrice Talon

Tue, 05/21/2019 - 15:51

Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon a adressé un message à la Nation dans la soirée de ce lundi 20 mai 2019. Au lendemain de cette sortie plusieurs fois reportée du chef de l'Etat, les réactions fusent de toute part. Pendant que certains citoyens approuvent le contenu du discours, d'autres soutiennent le contraire.
C'est le cas des leaders de l'opposition.
Les anciens députés Eric Houndété et Valentin Djènontin, de même que le jeune politicien Léonce Houngbadji, tous opposants au régime de la gouvernance Talon n'ont pas caché leur amertume.
L'ancien premier vice-président de l'Assemblée nationale, 7ème législature, Eric Houndété, dans un entretien accordé à la radio Allemande Deutsche Weller (DW) estime que c'est comme si le chef de l'Etat n'avait rien dit. Pour lui, désormais, Patrice Talon a divisé le pays en deux. « Il y a le peuple des 4% qui ont voté avec lui le 28 avril dernier, et les autres », a-t-il déploré. Selon Eric Houndété, le chef de l'Etat était dans un « déni total de la réalité. Monsieur Patrice Talon n'a pas voulu écouter les Béninois. Du moins, il n'a pas voulu écouter les 90% de Béninois qui ont voulu lui dire Non ou qui lui ont dit Non ».
Au sujet de la main tendue du chef de l'État, il estime que « c'est du bluff ».
Abordant les lois que le président de la République a invité le nouveau parlement à voter pour le renforcement de la démocratie et le contrôle de l'action gouvernementale, Eric Houndété estime qu'il n'y a pas une nouvelle assemblée. Le parlement qui est là, selon lui est illégitime et illégale. Ces députés de la 8ème législature sont installés dans des conditions où ils ont les mains liées. « Comment voulez-vous qu'une Assemblée anti-démocratique issue d'un coup de force, comment voulez-vous qu'une assemblée comme celle-là puisse après avoir violé toutes les lois démocratiques que le pays s'est données puisse opérer un renforcement de la démocratie ? », s'est-il interrogé avant de conclure que c'est impossible, et qu'« il n'y a rien à y attendre ».
Pour Eric Houndété, tant qu'il n'y a pas une Assemblée nationale pour le peuple, le peuple indique-t-il, continuera à se battre pour récupérer l'Assemblée nationale.
L'ancien premier vice-président annonce de probables manifestations de l'opposition conformément aux lois de la République.

''Il aurait dû se taire''

Selon Valentin Djènontin et Léonce Houngbadji, le président de la République aurait dû se taire. Ce n'est qu'une vingtaine de jours après les violences qui ont coûté la vie à des compatriotes béninois qu'il intervient et parle d'enlèvement des touristes français sans jamais se remettre en question.
Pour eux, son discours est une esbroufe, du saupoudrage qui a l'ère d'une provocation. Selon ces opposants au régime de la Rupture et du Nouveau Départ, Patrice Talon refuse d'admettre que c'est le modèle contesté qu'il cherche à imprimer qui est à la base des nombreux morts, des blessés graves, des enlèvements, arrestations et emprisonnements enregistrés ces dernières semaines.
A travers ce message, c'est de la poudre de perlimpinpin qu'il a envoyée aux Béninois, et montré qu'il est toujours totalement déconnecté des souffrances du peuple.
Les « mesures » annoncées pour tenter de régler cette grave crise politique qui déchire le pays sont très loin de constituer un tournant dans la politique de son gouvernement, ont-ils précisé.
Selon Valentin Djènontin et Léonce Houngbadji, Patrice Talon n'a pas changé et ne changera pas. « Il est resté méprisant. 20 jours après avoir ordonné à son armée de tirer à balles réelles sur des populations civiles à mains nues à Cadjèhoun (...) il présente ses condoléances aux familles éplorées. 20 jours après l'assassinat de son compatriote Fiacre par des terroristes au Nord du Bénin, il vient s'adresser à sa famille pour lui exprimer sa compassion », ont-ils regretté. Selon eux, le chef de l'Etat n'a eu aucune pensée pour les civils blessés, aucun mot pour les personnes injustement emprisonnées, et observé un silence sur l'assignation à résidence du président Boni Yayi et les enlèvements d'opposants.

'' Ce n'est pas aujourd'hui qu'il faut faire la relecture de ces textes de lois''

Au sujet de son invite au nouveau parlement à « démentir les suspicions légitimes » en procédant à la relecture de la charte des partis politiques et du code électoral, selon les opposants, « c'est comme si on demande à un enfant béninois de renier son propre père ». A quoi servira aujourd'hui une telle relecture ?, se demandent Valentin Djènontin et Léonce Houngbadji. Pour eux, ce n'est pas aujourd'hui où il a installé son parlement privé sous la menace des armes et le terrorisme des populations qu'il faut faire la relecture de ces textes de lois. Il aurait pu le faire depuis avec la soixantaine de députés qu'il avait à sa disposition.
A propos des « échanges directs, francs et constructifs avec la classe politique » que le président de la République envisage avec la classe politique, ces opposants estiment cette promesse est une injure aux martyrs de Cadjèhoun, Savè, Kilibo, Tchaourou, Parakou et Kandi. Ils se demandent aussi pourquoi la résidence du président Boni Yayi est toujours encerclée par l'armée et la police ?
Selon les opposants, les Béninois attendaient des réponses convaincantes à leurs préoccupations.
Pour eux, le chef de l'Etat aurait clairement dit au peuple qu'il a compris son message du 28 avril 2019 avec plus de 90% d'abstention et en tirer les conséquences requises. Ils exigent entre autres l'annulation de la parodie d'élections législatives organisée le 28 avril 2019 ; l'annulation de toutes les lois liberticides et scélérates, notamment les lois électorales d'exclusion administrative et financière ; l'audit international indépendant du fichier électoral national ; la reprise des élections législatives pour le compte de la 8ème législature, dans les conditions démocratiques, dignes de confiance, inclusives, crédibles, transparentes et apaisées ; la libération de tous les prisonniers politiques ; la création des conditions favorables pour assurer le retour de tous les exilés politiques ; la fin des persécutions, enlèvements, arrestations, emprisonnements et agressions physiques des opposants et activistes du web ; la levée des mesures illégales de surveillance de la résidence de l'ancien Président de la République, Thomas Boni Yayi depuis le 1er mai 2019.

''Cette Assemblée sera la caisse de résonnance de l'Exécutif''

Pour sa part, le parti Restaurer l'espoir de Candide Azannaï, estime que Patrice Talon s'est contenté de justifier sa « parodie d'élection ». L'allocution du président de la République selon Candide Azannaï, trahit le fait qu'il ne « comprend pas » la démocratie.
Sur ‘'Frissons radio'', Donklam Abalo de l'Union sociale libérale (Usl) dit être déçu. De toutes les façons, il n'y avait rien à espérer d'un discours qui est venu bien en retard, a souligné le militant Usl.
Le style du président selon lui est resté le même et il n'y avait rien de surprenant. Pour Donklam Abalo, le président de la République va jusqu'à indiquer une feuille de route à l'Assemblée nationale. Ce qui confirme les intentions de l'opposition selon lesquelles, cette assemblée sera la caisse de résonnance de l'exécutif. C'est maintenant après avoir commis la forfaiture, qu'il demande aux députés de procéder à la relecture de ces lois qui longtemps, ont été querellées, a regretté le directeur de la communication de l'Usl.
F. A. A.

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Le Bénin premier en Afrique de l'Ouest

Tue, 05/21/2019 - 13:57

Avec une production de 700.000 tonnes, le Bénin s'est hissé au premier rang des pays producteurs de coton en Afrique de l'Ouest devant le Mali, le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire. Ce faisant, le pays a ravi la vedette au Mali qui était en tête dans l'espace avec une production de 660 000 tonnes.
Dans une interview accordée à Radio France internationale (Rfi), Gérald Estur, un expert du coton a souligné que depuis l'arrivée du chef de l'Etat Patrice Talon à la présidence de la République, le Bénin a œuvré à la relance de cette filière. « C'est la reprise en main de la filière depuis trois ans qui a permis, a contrario de ce qui se faisait avant, de payer rapidement les producteurs, de mettre en place de façon efficace des intrants et d'avoir une filière verticale intégrée, gérée depuis le plus haut sommet de l'État, qui a créé un choc de confiance. La production, qui plafonnait autour de 350 000 tonnes, a plus que doublé en trois ans, depuis l'arrivée du nouveau régime », a-t-il expliqué.
Selon Gérald Estur, les conditions climatiques défavorables ont fait que les producteurs maliens n'ont pu maintenir leur place comme par le passé. Le Burkina Faso quant à lui, a connu une baisse estimée à 30 % de sa récolte. Avec une production inférieure à « 440 000 tonnes », il a été surpassé par la Côte d'Ivoire qui a connu une production de près « de 460 000 tonnes ». Cette baisse qu'a connue le Burkina Faso, selon lui, est une conséquence de la sécheresse et des problèmes sécuritaires dans l'Est du pays qui contraignent les cotonculteurs à abandonner leurs champs et récoltes.
F. A. A.

Categories: Afrique

Mathieu Ahouansou nommé directeur de Cabinet

Tue, 05/21/2019 - 13:50

Le nouveau président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou a nommé son directeur de cabinet. La nomination de Mathieu Ahouanssou
est intervenue ce mardi 21 mai 2019.
L'heureux du jour est un ancien député. Suppléant du président Louis Vlavonou en 2003 à la quatrième législature, il a siégé au parlement en lieu et place de son titulaire. C'est un cadre émérite, dévoué, qui connaît le parlement et qui saura mettre ses compétences, son dynamisme et son savoir-faire au service de la deuxième personnalité de l'État.
Le nouveau directeur de cabinet du président de l'Assemblée nationale est un enseignant d'Histoire et de Géographie. Il a par ailleurs servi dans l'administration de la direction des examens et concours à Porto-Novo.
Plusieurs autres nominations sont attendues d'ici la fin de la journée. Il s'agit entre autres de l'aide de camp, du protocole, de la secrétaire particulière et bien d'autres.
F. A. A.

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Luc Atrokpo s'accroche à la mairie de Bohicon

Tue, 05/21/2019 - 13:44

Le député Luc Atrokpo vient aussi de démissionner de l'Assemblée nationale. Il lui a préféré son poste de maire de Bohicon qu'il conserve depuis des années. Luc Atrokpo sera remplacé à son siège de député par son suppléant Sanny Mama.
En dehors du maire de Bohicon, six ministres élus députés au titre de cette huitième législature ont préféré aussi décliné l'offre du parlement pour conserver leurs postes au gouvernement.

D. M.

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Marcellin Ahonoukoun préside l'Union Progressiste

Tue, 05/21/2019 - 12:44

Les députés de la majorité viennent de constituer le groupe parlementaire dénommé Union Progressiste. La déclaration de constitution de ce groupe a été lue ce mardi 21 mai en plénière à l'Assemblée nationale. Le groupe entend soutenir le président de la République pour parachever ses réformes pour le bonheur des populations et du pays. Son combat : le progrès économique et la paix.
Le groupe parlementaire Union Progressiste, composé de 47 députés, est présidé par Marcellin Ahonoukoun.

D. M.

Categories: Afrique

Quatre ministres cèdent leurs sièges à leurs suppléants

Tue, 05/21/2019 - 11:57

Le ministre de l'enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle Kakpo Mahougnon cède son siège à son suppléant Adin Houessou Léon. Le ministre de la culture, du tourisme et des sports Homeky Oswald démissionne au profit de son suppléant Étienne Tognigban. Le ministre délégué chargé de la défense nationale Fortunet Alain Nouwatin quitte le parlement au profit de Agonkan Gildas. Enfin le ministre des infrastructures et des transports Allassane Seïdou démissionne au profit de son suppléant .
Ces démissions font suite à celles du ministre de l'intérieur et de la sécurité publique Sacca Lafia et du ministre d'État chargé du plan et du développement Abdoulaye Bio Tchané, qui ont préféré conserver leurs postes au gouvernement.
Cette donne présage de l'éminence d'un remaniement ministériel.

D. M.

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Patrice Talon exprime sa compassion aux familles éplorées

Tue, 05/21/2019 - 01:47

Dans son message adressé à la Nation dans la soirée de ce lundi 20 mai 2019, le président Patrice Talon a exprimé sa compassion aux familles des victimes des violences survenues les 1er et 02 mai dernier dans le pays.
Outre ces victimes, le président de la République après avoir eu une pensée aux forces de défense et de sécurité agressées ou blessées, a salué le sens du devoir et de sacrifice des hommes en uniforme au service de la République pour la protection des personnes et des biens. Il n'a pas oublié ceux qui ont perdu des biens de toute nature aux cours des émeutes.
Pour Patrice Talon, le pays aura payé un lourd tribu et cela ne devra plus jamais se reproduire. « Cette épreuve doit nous unir davantage et nourrir notre marche vers le développement », a-t-il souligné. Il a aussi adressé ses chaleureux remerciements à tous ceux qui, individuellement ou collectivement, ont œuvré pour un retour à la paix.
Evoquant la mort du guide Fiacre Gbédji, assassiné au parc national de la Pendjari et l'enlèvement de deux touristes français, le chef de l'Etat a exprimé l'indignation de tout le peuple béninois. Cette indignation à l'en croire, n'est ni de l'opposition, ni de la mouvance. « Elle n'a pas de religion, ni d'aucune religion », a souligné le président de la République avant de préciser qu'elle est simplement celle de tout le peuple béninois entier.
F. A. A.

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Patrice Talon annonce de bonnes nouvelles pour l'opposition

Tue, 05/21/2019 - 01:21

Dans son message adressé à la Nation ce lundi 20 mai 2019, le chef de l'Etat a invité le nouveau parlement à procéder à la relecture responsable de la loi portant charte des partis politiques et celle sur le code électoral en vue de les actualiser en tenant compte des réalités de l'évolution du pays. Selon Patrice Talon, il devra en être autant pour la loi portant statut de l'opposition afin de lui créer les conditions les meilleures pour sa libre expression, l'accomplissement de son rôle démocratique dans les différentes réformes et sa contribution au développement économique, social du pays.
Conscient que nul ne devra manquer au chantier de construction du pays, Patrice Talon a annoncé une rencontre avec toute la classe politique pour des échanges directs, francs et constructifs au profit du bien commun que représente le Bénin. Il invite également le nouveau parlement à se mettre résolument au service du Bénin tout entier, à jouer son rôle de panache pour démentir les suspicions légitimes qui ont pu naître à son égard et empêcher les craintes qu'il suscite.
Selon le président de la République, ce parlement doit, au nom du peuple, voter des lois qui renforcent la démocratie et soutiennent le développement socioéconomique, procéder au contrôle méthodique et rigoureux de l'action gouvernementale pour l'amener à faire mieux, et toujours au service de l'Etat et des populations.
F. A. A.

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Patrice Talon réaffirme l'importance de la réforme du système artisan

Tue, 05/21/2019 - 00:00

Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon a adressé un message à la Nation, ce lundi 20 mai 2019. Dans son adresse, il est revenu sur le bien fondé de la réforme du système partisan, une des réformes chères à son gouvernement et ayant conduit à l'élection des députés de la 8ème législature.
Pour le président de la République, cette réforme était souhaitée parce qu'elle était attendue de vieille date autant par les citoyens, la société civile que par les acteurs politiques pour redonner confiance aux uns, et crédibilité aux autres, quant à l'importance de l'impact du système partisan sur la qualité de la gouvernance du pays. « Elle était redoutée parce que, inévitablement, elle remettrait en cause les acquis des acteurs d'un multipartisme débridé cultivé depuis bientôt 30 ans et qui est la cause principale d'une mauvaise gouvernance, source de notre sous développement », a-t-il déclaré avant d'ajouter que « c'était donc en soi une réforme risquée ».
Fallait-il l'engager au risque de générer toutes controverses ? Fallait-il, au contraire, y renoncer, la renvoyer sinon plus tard, du moins aux calendes grecques, alors que l'impérieuse nécessité d'accélération du développement socioéconomique de notre pays en dépend aussi ?, s'est interrogé le chef de l'Etat.
Depuis trois ans, « convaincu que nous ne pouvons continuer à nous satisfaire de notre situation critique à bien des égards », Patrice Talon invite tout le monde à l'effort sur la voie des réformes indispensables au développement.
Ces réformes explique le premier magistrat du pays, paraissent parfois impossibles, inopportunes, mais elles sont nécessaires au progrès. « Elles sont difficiles, oui, mais à force de courage, nous les réussissons progressivement et nous finissons à en reconnaître la pertinence et l'opportunité », a-t-il souligné. Pour le chef de l'Etat, les résultats déjà obtenus sont évocateurs à plus d'un titre. « Je n'ai jamais eu de cesse de les considérer comme des victoires collectives, car je sais la part importante que chacun de vous y prend. Je sais quel sacrifice chacun consent », a-t-il indiqué.

« Si nous ne risquons rien, nous n'aurons rien de mieux »

Selon Patrice Talon, le pays n'a en réalité pas d'autres choix ; il est tenu et doit se révéler à lui-même, et par la rigueur dans la gestion, que par la soumission à ses lois.
En cela, la classe politique, explique-t-il, a un rôle majeur à jouer et doit servir de modèle.
Mû par cette conviction et porté par cette foi fervente, le chef de l'État avoir invite les citoyens à soutenir l'initiative de la réforme des pratiques partisanes et électorales, parce qu'à force de persévérer dans l'action, on parviendra à des résultats durables.
« Cette réforme, je la savais délicate », a avoué le président de la République soulignant qu'elle est nécessaire au progrès économique et social durable du pays. « Si nous ne risquons rien, nous n'aurons rien de mieux », a-t-il insisté.
Patrice Talon dit également avoir conscience que parce qu'elle a vocation à bousculer les acquis et habitudes, à ébranler nos certitudes, cette réforme occasionnerait des querelles politiciennes, mais s'y est courageusement engagé.
Il regrette que certains acteurs politiques n'aient pas su faire preuve de sagesse, de mesure de patriotisme. « Leurs actions ont été d'une violence inédite », a-t-il déploré par aux actes d'agression et de vandalisme survenus au lendemain des dernières législatives.
Pour le chef de l'Etat, les incompréhensions, les heurts, les contradictions et même les dérapages ne doivent pas avoir pour conséquence de « nous encrer dans l'immobilisme et dans nos travers ». « Tout ce qui nous est arrivé doit être utilement mis au crédit d'une crise de croissance de notre processus démocratique », a-t-il expliqué.
Selon Patrice Talon, ce qui est « attendu de nous, ce n'est pas d'avoir raison individuellement, mais plutôt collectivement, historiquement, en tant que peuple en tant que nation ».
Il a aussi déploré que pour une controverse parmi tant d'autres, ou quelques frustrations inhérentes à la vie en communauté et aux mutations profondes, qu'on soit arrivé à une telle manifestation de violence.
F. A. A.

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Patrice Talon rassure le peuple de son attachement à la démocratie

Mon, 05/20/2019 - 22:35

Dans un son message adressé à la Nation délivré ce lundi 20 mai, le chef de l'Etat a fait le tour d'horizon des dernières situation ayant conduit à l'élection et l'installation des députés. Invitant la huitième législature à voter des lois responsables, il appelle à la relecture du code électoral et de la charte des partis politiques tout en statuant sur la charte de l'opposition.
Mettant en exergue l'importance de la réforme du système partisan pour le développement, le chef de l'État Patrice Talon a expliqué que le premier résultat de ces réformes est la législature issue des élections avec deux partis politiques. Il s'est dit conscient du risque énorme pris dans cette situation puisque cette réforme bien que risquée s'avère nécessaire. “J'avais conscience que parce qu'elle a vocation à bousculer nos habitudes, à ébranler nos certitudes, cette réforme occasionnerait des querelles politiciennes. Nous nous y sommes courageusement engagés, mais certains d'entre nous n'ont pas su faire preuve de sagesse, de mesure et de patriotisme", avoue le chef de l'État. Ne voulant pas chercher la responsabilité de chacun, il dit que l'opposition est responsable de sa disqualification ou de son exclusion des élections. Ce n'est donc pas important selon Patrice Talon “de savoir qui a raison ou qui a tort”.
Se sentant touché par la situation sociopolitique, il appelle la législature en place à voter des lois responsables et contrôler l'action gouvernementale avec minutie. Il les invite à “la relecture responsable” de la charte des partis politiques et du code électoral sans oublier la loi portant statut de l'Opposition. Patrice Talon appelle à ce que le nouveau parlement puisse “démentir les suspicions légitimes qui ont pu naître à son égard et apaiser les craintes qu'il suscite”.
Touché par les violences électorales qui ont occasionné des morts et des dégâts importants le chef de l'État indique que “C'est le lieu pour moi de déplorer que pour une controverse parmi tant d'autres, pour quelques frustrations inhérentes à la vie en communauté et aux mutations profondes, nous ayons pu en arriver à une telle manifestation de violences. Cela est très regrettable. Davantage parce que nous avons dû perdre des vies humaines. Ma tristesse est immense et je présente ma profonde compassion aux familles éplorées". “Notre pays aura payé un lourd tribu et cela ne doit plus jamais se reproduire”, a-t-il souligné.
Le président de la République salué les forces de l'ordre qui ont subi aussi des séquelles au cours de ces violences.
Il s'engage à inviter tous les partis pour un dialogue national franc. “J'inviterai très prochainement toute la classe politique pour des échanges directs, francs et constructifs au profit de notre bien commun”, a-t-il indiqué.
Le chef de l'État a rendu hommage au compatriote Fiacre Gbédji assassiné lors de l'enlèvement de deux touristes français. Il rend aussi hommage aux deux militaires français morts au front lors de la libération des otages. Patrice Talon précise que la sécurité du parc de la Pendjari est davantage renforcer pour que de tels événements ne surviennent.
G.A.

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L'intégralité du Message du Chef de l'Etat à la Nation

Mon, 05/20/2019 - 22:00

Le Chef de l'Etat s'est adressé à la Nation ce lundi 20 mai 2019. Pour sa sortie officielle après les événements du 1er, Patrice Talon a lancé un appel à la classe politique. Nous publions ici l'intégralité du message du Chef de l'Etat

Mes chers compatriotes,
Le processus électoral relatif à la 8ème législature de notre pays vient de s'achever.
Il aura été l'aboutissement d'une réforme majeure, difficile, à la fois souhaitée et redoutée : la réforme du système partisan.
Cette réforme était souhaitée parce qu'elle était attendue de vieille date, autant par les citoyens, la société civile, que par les acteurs politiques, pour redonner confiance aux uns et crédibilité aux autres, quant à l'importance de l'impact du système partisan sur la qualité de la gouvernance du pays.
Elle était redoutée parce que, inévitablement, elle remettrait en cause les acquis des acteurs d'un multipartisme débridé que nous avons cultivé depuis bientôt 30 ans, et qui est la cause principale d'une mauvaise gouvernance, source de notre sous-développement.
C'était donc en soi une réforme risquée.
Fallait-il l'engager au risque de générer toutes controverses ?
Fallait-il, au contraire, y renoncer, la renvoyer sinon à plus tard, du moins aux calendes grecques, alors que l'impérieuse nécessité d'accélération du développement socioéconomique de notre pays en dépend aussi ?

Mes chers compatriotes,
Depuis trois ans, convaincu que nous ne pouvions continuer à nous satisfaire de notre situation critique à bien des égards, je vous ai invités à l'effort et vous ai engagés sur la voie de réformes indispensables à notre développement.
Elles paraissent parfois impossibles, inopportunes, mais sont nécessaires au progrès.
Elles sont difficiles, oui, mais à force de courage nous les réussissons progressivement et nous finissons par en reconnaître la pertinence et l'opportunité.

Les résultats déjà obtenus sont évocateurs à plus d'un titre.
Je n'ai jamais eu de cesse de les considérer comme des victoires collectives, car je sais la part importante que chacun de vous y prend. Je sais quels sacrifices chacun consent.
Notre pays n'a, en réalité, pas d'autre choix. Il est tenu et doit se révéler à lui-même par la rigueur dans la gestion et la soumission à ses lois.
En cela, la classe politique a un rôle majeur à jouer et doit servir de modèle.
C'est mû par cette conviction et porté par cette foi fervente que j'ai soutenu l'initiative de la réforme de nos pratiques partisanes et électorales, rassuré qu'à force de persévérance dans l'action, nous parviendrons à des résultats durables.
Cette réforme, je la savais délicate.
Je sais cependant qu'elle est nécessaire à notre progrès économique et social durable, car, si nous ne risquons rien, nous n'aurons rien de mieux.
J'avais conscience que parce qu'elle a vocation à bousculer nos acquis et habitudes, à ébranler nos certitudes, cette réforme occasionnerait des querelles politiciennes.

Nous nous y sommes courageusement engagés mais certains d'entre nous n'ont pas su faire preuve de sagesse, de mesure et de patriotisme.
Leurs actions ont été d'une violence inédite.
Cette épreuve-là, autant elle aura été rude, autant elle devra nourrir la naissance d'un nouvel idéal.
En effet, nos incompréhensions, nos heurts, nos contradictions et même nos dérapages ne doivent pas avoir pour conséquence de nous ancrer dans l'immobilisme et dans nos travers.
Tout ce qui nous est arrivé doit être utilement mis au crédit d'une crise de croissance de notre processus démocratique.

Car, si personne ne conteste la justesse du diagnostic qui a conduit à la réforme du système partisan, peut-être n'étions-nous pas suffisamment préparés pour franchir cette étape.
Aussi, n'importe-t-il pas très peu de chercher à savoir qui a raison ou qui a tort ?
Ainsi que je l'ai dit le 27 décembre 2018 devant l'Assemblée nationale, lors de mon message sur l'état de la nation, ce qui est attendu de nous, ce n'est pas d'avoir raison individuellement, mais plutôt collectivement, historiquement, en tant que peuple, en tant que nation.

Mes chers compatriotes,
C'est le lieu pour moi, au nom de la nation tout entière, de déplorer que pour une controverse parmi tant d'autres, pour quelques frustrations inhérentes à la vie en communauté et aux mutations profondes, nous ayons pu en arriver à une telle manifestation de violence.
Cela est très regrettable.
Davantage parce que nous avons dû perdre des vies humaines.
Ma tristesse est immense et je présente ma profonde compassion aux familles éplorées.

De même, j'ai une pensée affective pour les agents des Forces de Défense et de Sécurité agressés ou blessés, et je salue leur sens du devoir et du sacrifice au service de la République et pour la protection des personnes et des biens.
Je n'oublie pas ceux qui ont perdu des biens de toutes natures.
En somme, notre pays aura payé un lourd tribut et cela ne doit plus jamais se reproduire.
Cette épreuve-là, elle doit nous unir davantage et nourrir notre marche vers le développement.

C'est pourquoi je remercie chaleureusement tous ceux qui, individuellement ou collectivement, ont œuvré au retour de la paix.
C'est aussi là la preuve que nous sommes un grand peuple, le peuple du Bénin, capable de surmonter nos difficultés.
Ainsi sommes-nous restés unis face au drame survenu le 1er mai dernier dans le parc de la Pendjari, avec la mort d'un de nos compatriotes et l'enlèvement de deux touristes français libérés plus tard sur le territoire voisin du Burkina Faso au sacrifice de deux officiers français.

Notre indignation collective est profonde.
Elle n'est ni de l'Opposition, ni de la Mouvance.
Elle n'a pas de religion et n'est d'aucune région.
Elle est simplement celle du Bénin tout entier.
Je veux ici, au nom de tous, rendre un vibrant hommage à notre compatriote assassiné, aux soldats français tués, et saluer la libération des deux touristes.
Je veux surtout vous rassurer qu'en attendant les résultats des enquêtes, mon Gouvernement a promptement pris la mesure de la situation.

C'est pourquoi, bien que le parc soit déjà aux normes internationales grâce au savoir-faire de notre partenaire African Parks, nous avons décidé de renforcer davantage le dispositif de sécurité aussi bien en effectif qu'en moyens logistiques ultra modernes.
Ceux-ci seront mis en place à très court terme.

Mes chers compatriotes,
Des difficultés, il y en aura sans doute encore sur notre parcours, pour rythmer notre quête légitime de progrès et éprouver notre détermination à y parvenir.

Mais comme à chaque fois, nous saurons puiser en nous les ressources pour être à la hauteur des attentes.
A ce propos, je voudrais inviter le nouveau Parlement qui vient de se doter de son bureau, à se mettre résolument au service du Bénin entier.
Je l'invite à jouer son rôle avec panache pour démentir les suspicions légitimes qui ont pu naître à son égard et apaiser les craintes qu'il suscite.

Il doit, au nom du peuple, voter des lois qui renforcent la démocratie et soutiennent le développement socioéconomique, procéder au contrôle méthodique et rigoureux de l'action du Gouvernement pour l'amener à faire mieux et toujours plus au service de l'Etat et des populations.
Je l'invite tout particulièrement à rassurer l'Opposition politique en procédant à la relecture responsable de la Charte des partis et du Code électoral, pour les actualiser en tenant compte des réalités de l'évolution de notre pays.

Il devra en être autant pour la loi portant statut de l'Opposition, afin de lui créer les conditions les meilleures pour sa libre expression, l'accomplissement de son rôle démocratique dans les formes indiquées et, en définitive, pour sa contribution au développement économique et social de notre pays.
Conscient que nul ne devra manquer au chantier de construction de notre pays, j'inviterai très prochainement toute la classe politique pour des échanges directs, francs et constructifs au profit de notre bien commun, le Bénin.

D'ores et déjà, je veux ici vous redire, chers compatriotes, ma détermination à bâtir avec vous, notre société dans laquelle la démocratie sera plus que jamais un réel instrument de développement socioéconomique, où chacun est libre de ses opinions mais responsable de ses actes, et où les lois sont les mêmes pour tous.
Une société de plus en plus moderne où chacun, au service de la communauté, dans la sphère d'action qui est la sienne, n'a qu'une seule obsession : faire grandir le Bénin chaque jour un peu plus.
Vive le Bénin,
Je vous remercie.

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