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Updated: 3 hours 10 min ago

Indonésie: Près de 2 000 corps découverts, des recherches jusqu’à jeudi

Tue, 10/09/2018 - 17:33

Le bilan du séisme suivi du tsunami qui a ravagé l’île indonésienne des Célèbes a été porté à près de 2 000 morts, ont annoncé lundi, les autorités locales alors que les sauveteurs mènent, avant un point final prévu jeudi, les dernières recherches de corps de victimes qui pourraient encore être des milliers sous les décombres.

Le bilan macabre des corps découverts à Palu, ville de 350 000 habitants sur la côte occidentale de l’île, et ses environs, dévastés par un séisme de magnitude 7,5 suivi d’une vague meurtrière le 28 septembre, a été légèrement relevé lundi. «Ce matin le bilan est de 1.948 morts», a indiqué Achmad Djamaluddin, un responsable de la distribution de l’aide auprès du ministère de la Sécurité, au cours d’un point presse. Mais ce chiffre devrait encore monter. Les autorités ont indiqué dimanche craindre que jusqu’à 5 000 personnes soient disparues, prisonnières des décombres. Il n’y a quasiment plus d’espoir de retrouver des survivants à présent et les efforts se concentrent désormais sur la récupération des corps et leur comptage. L’agence de gestion des catastrophes a indiqué que les recherches se poursuivraient jusqu’au 11 octobre, date à laquelle les disparus seront considérés comme présumés morts.

Fin des recherches à l’hôtel Roa Roa
À l’hôtel Roa-Roa, réduit à un tas de débris par le séisme, les sauveteurs ont mis fin à leurs recherches. Sept survivants ont été retirés des décombres dans les quelques jours ayant suivi le séisme, mais ensuite seuls des corps sans vie ont été récupérés, 27 au total. «L’équipe de sauveteurs de l’hôtel Roa-Roa a cessé le travail, parce que nous avons fouillé l’hôtel dans son intégralité sans trouver de nouvelles victimes», a indiqué à l’AFP Bambang Suryo, responsable du service à Palu. Parmi les victimes de ce site se trouvaient cinq sportifs venus pour une compétition de parapente, dont un Sud-Coréen, le seul étranger connu victime de cette catastrophe à ce jour. Le gouvernement envisage de laisser en l’état deux localités proches de Palu, Petobo et Balaroa, qui ont été anéanties dans la catastrophe. Les survivants de ces communautés meurtries devraient décider s’ils veulent en faire des sépultures collectives, y ériger un monument ou de les transformer en espaces verts. À Balaroa, dans le vaste complexe de logements sociaux quasiment englouti par la boue, Gopal cherche des signes de son oncle et sa tante dans les débris. «Même s’ils arrêtent, nous continuerons les recherches nous-même», assure-t-il, alors que les pelleteuses et des sauveteurs fouillaient lundi les décombres.
Une grande partie de ce quartier de Palu s’est enfoncée dans la terre comme aspirée, quand les secousses telluriques ont transformé le sol en sables mouvants, un processus connu sous le nom de liquéfaction. Sarjono, un habitant de Balaroa est d’accord pour abandonner la zone où de nombreux corps de victimes devraient restés ensevelis «mais seulement si on nous reloge. Sinon où va-t-on vivre?», demande-t-il.

L’aide humanitaire se déploie
Quelque 200 000 personnes ont un besoin urgent d’aide humanitaire dans la région. La nourriture et l’eau potable manquent et de nombreuses victimes qui ont tout perdu dépendent de l’aide pour survivre. L’aide humanitaire commence à être déployée plus largement alors que des ONG et l’armée parviennent petit à petit à surmonter les obstacles logistiques. Mais dans les zones les plus reculées, l’étendue des dégâts reste inconnue et les premiers hélicoptères parviennent tout juste à amener des vivres et du matériel. La Croix-Rouge a estimé lundi avoir soigné plus de 1.800 personnes dans ses cliniques et apporté des premiers secours à un nombre équivalent de victimes.

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Présidentielle au Brésil: Duel incertain Bolsonaro-Haddad au 2e tour

Tue, 10/09/2018 - 17:30

Le candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro s’est qualifié facilement dimanche, pour le deuxième tour de la présidentielle au Brésil sur un gros score, mais il se retrouvera face à la gauche dans un duel à l’issue incertaine.

Avant que ne tombent les résultats le situant à 46,06 % avec 99,99 % des urnes dépouillées, loin devant Fernando Haddad, du Parti des travailleurs (PT) à 29,24 %, Bolsonaro a évoqué des «problèmes avec les urnes électroniques». «Je suis certain que si ça n’avait pas eu lieu, nous aurions eu dès ce soir, le nom du président de la République», a lancé le candidat de 63 ans dans une vidéo sur Facebook. «Nous ne pouvons pas rester sans rien dire. Nous allons réclamer au Tribunal supérieur électoral (TSE) des solutions», a-t-il ajouté. Si ses partisans ont protesté devant le TSE à Brasilia aux cris de «fraude, fraude !», l’ex-capitaine de l’armée n’est pas allé jusque-là. «Nous devons rester mobilisés. Il reste trois semaines avant le second tour», a-t-il dit. Dans le clan de Haddad, 55 ans, le soulagement dominait de voir le candidat du PT qualifié pour le 2e tour. Il est parti de loin puisqu’il n’a commencé à faire campagne que quatre semaines avant le scrutin, l’ex-président Lula, emprisonné pour corruption et inélÉgible, ne s’étant désisté qu’au dernier moment. «Nous voulons unir les démocrates de ce pays», a déclaré Haddad. «Nous voulons un grand projet pour le Brésil, profondément démocratique, qui recherche inlassablement la justice sociale». Le duel Bolsonaro-Haddad s’annonce très incertain et bien des choses peuvent se passer d’ici au 28 octobre, dans une campagne qui a déjà réservé d’énormes surprises entre la disqualification de l’ex-président Lula emprisonné pour corruption et l’attentat qui a failli coûter la vie à Jair Bolsonaro le 6 septembre.

L’avenir de la démocratie
Pour Fernando Meireiles, politologue à l’Université fédérale de Minas Gerais, «la possibilité que Bolsonaro gagne paraît la plus forte actuellement». «Il me semble difficile que Haddad l’emporte, mais ce n’est pas impossible, il a encore une chance raisonnable», dit-il toutefois. Quoi qu’il en soit «d’ici là, il est possible que la polarisation s’accroisse» prévoit-il. C’est un Brésil très divisé qui est allé dimanche aux urnes, entre les électeurs anxieux pour l’avenir de la démocratie dans ce pays qui a connu une dictature (1964-85) dont Bolsonaro est un nostalgique et ceux qui rejettent de manière viscérale tout retour aux affaires du PT. Le grand parti de gauche qui a remporté les quatre dernières élections et a été au pouvoir 13 ans est jugé par beaucoup comme le responsable des maux multiples de ce pays déboussolé: chômage, crise économique, corruption et insécurité. L’ancienne présidente Dilma Rousseff a fait les frais du virulent sentiment anti-PT, en échouant dimanche, à être élu sénatrice dans l’État de Minas Gerais (sud-est), alors qu’elle était favorite. Elle a aussi été copieusement huée en allant voter. Pour de nombreux électeurs, Bolsonaro est apparu comme l’homme providentiel, avec son discours sécuritaire qui préconise la libéralisation du port d’armes, sa défense des valeurs traditionnelles et son désir de «nettoyer le pays des élites corrompues». À Rocinha, une immense favela de Rio, Antonio Pereira Moraes, 49 ans, a voté pour l’ancien militaire: «Le Brésil a besoin d’un changement, il y a beaucoup de choses à faire que les autres n’ont pas faites», a-t-il dit.

Nouer des alliances
Peu importe que ce député catholique de 63 ans, grand admirateur de Donald Trump, se soit surtout fait connaître par son racisme, sa misogynie et son homophobie décomplexés. L’aura du «mythe», comme le surnomment ses partisans, a rejailli sur deux de ses fils: Eduardo Bolsonaro, 34 ans, a été réélu député à Sao Paulo en pulvérisant le record absolu de voix pour une législative au Brésil. Flavio Bolsonaro, 37 ans, très présent auprès de son père, pour qui il a fait campagne après l’attentat, a été facilement élu sénateur de Rio de Janeiro. Mais la déception régnait dimanche soir chez les partisans de Bolsonaro, qui s’était dit persuadé d’être élu au premier tour. «On espérait gagner au premier tour», a confié Lourdes Azevedo, 77 ans, dans le bar d’un hôtel de Rio. «Maintenant ça va être plus difficile, au second tour, il y a un risque». Les alliances que va tenter de nouer chacun des deux camps dès lundi, à commencer vers le centre, seront déterminantes, de même que les impairs que pourraient commettre l’un ou l’autre. Interrogé dimanche soir, sur ses intentions, Ciro Gomes, du PDT de centre gauche, arrivé 3e avec 12,5 % des voix, s’est borné à dire qu’il continuerait de «lutter pour la démocratie et contre le fascisme». Paradoxalement, selon les sondages, il était le plus à même de battre Bolsonaro au 2e tour.

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Législatives américaines : Imprévisible, Taylor Swift s’engage en faveur des démocrates

Tue, 10/09/2018 - 17:26

Après la confirmation de Brett Kavanaugh à la Cour suprême, le climat politique aux États-Unis est plus orageux que jamais. Forte de ses 112 millions d’abonnés sur Instagram, la star, réputée conservatrice, entre dans la danse et se prononce contre le parti républicain.
La popstar Taylor Swift, célèbre pour ses tubes pop, mais restée longtemps discrète sur ses opinions politiques, ne se cache plus à l’approche des législatives américaines de mi-mandat: elle votera pour les démocrates, a-t-elle assuré dimanche sur Instagram. Alors qu’elle s’était jusqu’ici montrée «réticente» à l’idée de partager ce type d’opinions, la chanteuse de 28 ans, interprète des titres Bad Blood ou Shake it off, assure avoir changé d’avis, dans un long message posté sur le réseau social, où elle est suivie par 112 millions d’abonnés.
Le 6 novembre prochain, «je voterai dans le Tennessee (…) pour Phil Bredesen au Sénat et Jim Cooper à la Chambre des représentants», les candidats démocrates, affirme notamment la chanteuse. Elle critique ouvertement Marsha Blackburn, actuellement représentante républicaine du Tennessee à la Chambre et candidate à un poste au Sénat lors des élections de novembre. «Bien que je souhaite continuer, comme je l’ai fait dans le passé, à voter pour porter des femmes au pouvoir, je ne peux pas la soutenir», estime-t-elle. Ses votes au Congrès «me terrifient», écrit-elle. «Elle a voté contre l’égalité salariale» entre les hommes et les femmes. «Marsha Blackburn a voté contre la reconduction du «Violence Against Women Act», qui vise à protéger les femmes contre les violences conjugales, le harcèlement» et le viol, s’insurge Taylor Swift.
L’année dernière, la superstar avait gagné un procès, à Denver, contre David Mueller, un DJ qu’elle accusait d’agression sexuelle. «Marsha Blackburn croit que les entreprises ont le droit de refuser de servir des couples homosexuels. Elle croit aussi qu’ils ne devraient pas avoir le droit de se marier, poursuit-elle. Ce ne sont pas MES valeurs pour le Tennessee», ajoute la chanteuse, originaire de cet État conservateur.
Elle exhorte ensuite ses fans à s’inscrire sur les listes électorales. «S’il vous plaît, s’il vous plaît, renseignez-vous sur les candidats qui se présentent dans votre État et votez pour celui qui représente le plus fidèlement vos valeurs», plaide-t-elle. «Beaucoup d’entre nous» ne «trouveront jamais un candidat ou parti avec lequel ils sont d’accord à 100%», mais «nous devons quand même voter», conclut la popstar.

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Syrie / Dans les fiefs rebelles reconquis par Damas : L’aide peine à arriver

Tue, 10/09/2018 - 17:24

Des dizaines de milliers de Syriens des régions reconquises par le régime au cours de l’année écoulée sont désormais en manque d’aide humanitaire: organisations et associations qui venaient à leur rescousse ne peuvent plus accéder à leurs secteurs.

Villes et localités rebelles tombées sous la coupe du pouvoir de Bachar al-Assad ont vu s’interrompre cette aide précieuse provenant d’ONG qui ne sont pas autorisées à travailler dans les territoires gouvernementaux. Les civils les plus vulnérables ont été privés de livraisons de nourriture et de médicaments, mais aussi de services de base dont ils dépendaient au quotidien. Quant aux employés locaux de ces organisations, ils ont parfois été poussés à la fuite ou à la clandestinité. C’est notamment le cas dans la Ghouta orientale, aux portes de la capitale Damas, mais aussi dans les territoires insurgés de la province centrale de Homs ou du sud syrien, des fiefs de l’opposition repris en 2018 par le régime. «Au total, des dizaines de milliers de personnes sont touchées par l’arrêt de (cette) aide humanitaire», déplore une porte-parole de l’ONG Care International, Joelle Bassoul. Après les reconquêtes de Damas, les partenaires locaux de Care «ont cessé leurs opérations», «leurs équipes craignant les arrestations», explique Mme Bassoul. Dès le début du conflit syrien en 2011, l’aide humanitaire s’est politisée et deux processus distincts sont apparus. Le premier, dépendant de Damas, fait que l’ONU et les organisations humanitaires installées dans la capitale ne peuvent intervenir qu’avec l’autorisation du gouvernement. Mais pour échapper aux restrictions du régime et travailler plus librement dans les zones rebelles, l’immense majorité des organisations humanitaires internationales ne sont pas enregistrées auprès de Damas.

«Pénuries»
A présent, ce mode opératoire pose problème: le pouvoir d’Assad contrôle près des deux-tiers de la Syrie, après avoir multiplié les victoires face aux rebelles. «L’aide qui venait des agences internationales dans le sud s’est complètement arrêtée», confirme Mohammad al-Zoabi, originaire de la localité d’Al-Mseifra. «Il y a des pénuries de farine et de fournitures médicales», poursuit cet homme de 29 ans, en rapportant la fermeture de certaines cliniques et hôpitaux de campagne. Pour fournir des aides aux territoires rebelles, des opérations transfrontalières sont aussi menées depuis les pays voisins –Jordanie et Turquie principalement. En juin, 66 camions chargés d’aides sont entrés dans le sud syrien depuis la Jordanie, selon l’ONU. Un mois plus tard, quand la zone est passée sous contrôle du régime, aucune aide n’a pu être acheminée depuis la frontière. Plusieurs organisations internationales, à l’instar de l’International Rescue Committee (IRC), Mercy Corps ou Save the Children, ont confirmé la cessation de leurs activités après la reconquête des secteurs rebelles. L’»IRC n’est pas autorisé à travailler dans les zones gouvernementales de Syrie», explique Lorraine Bramwell, sa responsable pour la Syrie. Les enjeux sont pourtant de taille. Mme Bramwell rappelle qu’en 2017, son organisation fournissait une aide à plus de 300.000 personnes dans le sud syrien. L’ONG intervenait aussi auprès de six cliniques dans la Ghouta orientale, reconquise en avril par le régime au terme de deux mois d’une offensive qui a fait plus de 1.700 morts.

«Accès restreint»
A présent, les civils originaires des secteurs passés sous contrôle du régime ont accès aux hôpitaux gouvernementaux.
Ces régions reçoivent aussi des convois d’aides affrétés par le Croissant-Rouge syrien, souvent en partenariat avec l’ONU. Mais, selon des habitants contactés par l’AFP, ces infrastructures gouvernementales sont souvent plus difficiles d’accès, et l’assistance du Croissant-Rouge moins large que celle prodiguées ces dernières années par les ONG internationales.
D’autres disent leur réticence à solliciter des services gouvernementaux, par crainte de représailles après des années sous contrôle rebelle. «Dans les zones qui ont connu des changements de pouvoir, l’accès continue d’être restreint», déplorait en août l’ONU dans un rapport. «Cela empêche d’apporter en temps voulu une réponse aux besoins humanitaires, qui pour la plupart restent très graves», poursuivait ce rapport.
Dans la province de Homs, des habitants de l’ex-localité rebelle de Talbissé, reconquise en mai par le régime, évoquent eux aussi des pénuries de médicaments et de nourriture. Quand les produits sont disponibles, ils sont hors de prix. «Il y avait un hôpital fonctionnel et trois centres médicaux avant l’arrivée du régime.
Tout a fermé, car maintenant ils doivent être enregistrés auprès des ministères», confie à l’AFP Sami, 20 ans.
Les ONG peuvent encore oeuvrer relativement librement à Idleb, ultime grand bastion insurgé de Syrie, dans le nord-ouest. Mais, pour intervenir ailleurs en Syrie, il semble que les ONG internationales n’ont plus d’autres choix que de s’accréditer auprès du régime. «Sera-t-il possible d’avoir un meilleur accès dans les mois à venir, maintenant qu’aucune menace existentielle ne pèse sur le gouvernement, et que la guerre est quasiment gagnée?» s’interroge Arnaud Quemin, directeur de Mercy Corps pour la Syrie.

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Dérèglement climatique et gestion des ressources : le professeur Chems-Eddine Chitour appelle les Algériens à changer leur comportements

Tue, 10/09/2018 - 17:19

La menace que fait peser un changement du climat, donnant lieu à une  sensible augmentation des températures, à une multiplication de phénomènes météorologiques désastreux et à une disparition progressive de la flore et de la flore, n’est pas sans inquiéter d’autant que l’Algérie ne pourrait pas y échapper.

Enseignant à l’Ecole polytechnique d’Alger, le professeur Chems-Eddine Chitour constate que des Etats semblent prendre à la légère cette menace contre laquelle, rappelle-t-il, avait déjà alerté la Conférence sur le climat de Rio, en juin 1992.

Commentant les résultats auxquels ont donné lieu les bouleversements climatiques sur l’Algérie, marqués ces dernières années par des cycles de sécheresse se traduisant par une diminution des rendements agricoles, mais aussi par des inondations catastrophiques, il appelle à faire attention, rappelant, d’autre part, que le pays gaspille entre 10 à 15% de l’énergie qu’il consomme.

S’exprimant, mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, il rappelle la thèse déjà connue de l’origine de la perturbation du climat, celle de la combustion des énergies fossiles dont sont très majoritairement responsables les pays industrialisés.

Concernant la gestion et de recyclage des ressources, il relève l’inexistence d’une stratégie d’ensemble, « chaque département agissant comme s’il était seul en Algérie ». Or, souligne-t-il, qu’il s’agisse des ministères de l’Energies, de l’Environnement ou des Ressources en eau, chacun doit « exécuter sa partition », mais dans le cadre d’une stratégie d’ensemble.

Pour tenter de stopper la spirale du dérèglement climatique, le professeur Chitour rappelle que la conférence sur le climat à Paris, avait arrêté des décisions importantes pour tenter d’en ralentir les conséquences. Il note que comme celles-ci n’étaient pas contraignantes, des pays à l’exemple des Etats-Unis ont été amenés à les ignorer totalement.

Le plus curieux, observe-t-il encore, c’est que les pays occidentaux, en particulier, persistent à trainer les pieds pour appliquer ces mesures, tout en conseillant aux autres Etats à ne pas polluer.

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Plus de 25 tonnes de résine de cannabis saisies en 8 mois en Algérie

Tue, 10/09/2018 - 17:15

Plus de 25 tonnes de résine de cannabis ont été saisies en Algérie durant les huit premiers mois de l’année 2018, dont plus de 60% dans l`ouest du pays, selon un bilan de l`Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT).

« Au total, 25.111,2 kg de résine de cannabis ont été saisies durant les huit premiers mois de l’année 2018, dont 60,49% dans la région Ouest du pays », a précisé l`Office dans son rapport, se référant au bilan des services de lutte contre les stupéfiants (gendarmerie, police et douanes).

La quantité de résine de cannabis saisie durant les huit premiers mois de l’année en cours a enregistré une baisse de 34,75% par rapport à la même période de l`année 2017, en raison surtout du renforcement du dispositif sécuritaire aux niveaux des frontières, selon une source proche de l`Office qui relève que malgré cette baisse les quantités saisies restent « encore élevées ».

Selon le rapport, 31,95% des quantités saisies ont été enregistrées dans la région Sud du pays, 4,22% dans la région Est et 3,34% dans le Centre du pays.

S`agissant des drogues dures, la quantité de cocaïne saisie a « très  fortement augmenté », passant de 3.951,4 grammes durant les huit mois de l’année 2017 à 670.225,3 grammes à la même période de 2018, selon le même bilan.

La quantité d`héroïne saisie, a également  augmenté (+13,27%) passant de 985,7 grammes à 1.116,5 grammes durant la même période de référence.

Quant aux psychotropes, le bilan relève aussi une hausse de 28,2% des quantités saisies, passant de 746.424 à 957.403 comprimés durant cette même période.

Selon les investigations menées par les services concernés, 33.595 individus ont été interpellés pour des affaires liées à la drogue, en hausse de 30,54% ,dont 171 étrangers, selon le même bilan qui fait état de 662 personnes en fuite.

Durant les huit premiers mois de l`année en cours, 26.906 affaires ont été traitées par les services de lutte contre 19.931 affaires à la même période de l’année 2017, soit une augmentation de 34,99%.

Sur le total des 26.906 affaires traitées, 6.176 sont liées au trafic illicite de la drogue,  20.706 relatives à la détention et à l`usage de drogue, et 24 affaires liées à la culture de drogues, conclut la même  source.

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Messahel à la Chaine 1 : la diplomatie algérienne a réalisé de grands exploits

Tue, 10/09/2018 - 17:14

« La diplomatie algérienne a réalisé de grands exploits depuis l’intégration du pays au concert des nations », a déclaré, lundi matin, Abdelkader Messahel, le ministre des affaires étrangères, qui était l’Invité de la Chaine 1 de la Radio Algérienne, à l’occasion de la journée nationale de la diplomatie.

M. Messahel a tenu à rendre un hommage particulier au président de la République qui « donné, depuis 1999, un nouveau souffle à la diplomatie algérienne ».

A ce propos, le chef de la diplomatie n’a pas manqué de rappeler les trois axes de la politique du chef de l’Etat, à savoir « l’extinction du feu de la fitna, la réorganisation du pays par de nouvelles réformes politiques et économique et redonner à l’Algérie la place qui lui sied dans le concert des nations ».

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Algérie: le FMI table sur croissance de 2,5% en 2018

Tue, 10/09/2018 - 17:10

WASHINGTON – La croissance économique en Algérie devrait se maintenir à 2,5% en 2018 contre 1,4% en 2017, prévoit le Fonds monétaire international dans son rapport semestriel sur les perspectives économiques mondiales, publié mardi à Bali.

Le prêteur en dernier ressort a légèrement ajusté à la baisse sa prévision pour cette année à 2,5% contre 3% anticipé dans son rapport d’avril, maintenant inchangée sa projection pour 2019 à 2,7%. Le FMI a, cependant, abaissé ses prévisions pour l’inflation à 6,5% en 2018 contre une projection précédente de 7,4%.

La prévision pour l’inflation en 2019 se situe autour de 6,7% en baisse également par rapport au 7,6% projeté en avril.

Le déficit du compte courant représentera cette année -9% du Pib contre au -9,3% prévu en avril et devrait se réduire davantage en 2019 à -7,9% du Pib.

En 2017, le déficit du compte courant s’est établi à -13,2% du Pib.

Le taux de chômage devrait rester stable en 2018 à 11,6% contre 11,7% en 2017 et progresser légèrement à 12,3% en 2019, selon les mêmes prévisions.

Dans ses conclusions sur l’évaluation de l’économie algérienne, rendues publiques en juin, le FMI avait soutenu que l’Algérie disposait d’une fenêtre d’opportunités pour « atteindre le double objectif de stabilisation macro-économique et de promotion d’une croissance durable ».

Le redressement des cours de pétrole, une dette publique relativement basse, une dette extérieure négligeable et des réserves de change abondantes, sont autant de facteurs permettant à l’Algérie de doper sa croissance et de renforcer graduellement ses finances publiques, a soutenu l’institution de Bretton Woods.

Le FMI qui a suggéré un dosage de politiques économiques, a estimé qu’une masse critique de réformes structurelles est nécessaire pour promouvoir l’émergence d’une économie tirée par le secteur privé et diversifiée, et réduire ainsi la dépendance au pétrole et au gaz.

Mais cela nécessitera, selon le Fonds, de recourir à un large éventail d’options de financements, notamment l’émission de titres de dette publique au taux du marché, des partenariats publics-privés, des ventes d’actifs et d’emprunts extérieurs pour financer des projets d’investissements bien choisis.

Le FMI a également suggéré en cas de maintien du financement monétaire de mettre en place des sauvegardes robustes pour le plafonner en volume et en durée, tout en lui appliquant un taux de marché.

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Célébration du 56ème anniversaire de la diplomatie algérienne

Tue, 10/09/2018 - 17:07

ALGER – La journée de la diplomatie algérienne, coïncidant avec le 8 octobre de chaque année, a été célébrée lundi au Centre International des Conférences (CIC) à Alger.

Une cérémonie a été organisée à l’occasion du 56ème anniversaire de cette journée, présidée par le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel, en présence du président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, des membres du gouvernement ainsi que des représentants du corps diplomatique accrédité à Alger.

La voix de l’Algérie, rétablie dans le concert des nations libres, s’est affirmée depuis l’indépendance comme « une voix crédible, respectée, écoutée et recherchée », a affirmé M. Messahel.

Le chef de la diplomatie algérienne a soutenu, dans ce contexte, que la diplomatie algérienne avait réussi à inscrire à l’actif et au palmarès de l’Algérie de « nombreuses réalisations » en matière notamment de lutte en faveur du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, du règlement des conflits par les voies pacifiques, le dialogue et la négociation, de la promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

Il a rappelé, à ce titre, qu’Alger a été qualifiée de « Mecque des révolutionnaires », en reconnaissance de son soutien et de son engagement actifs dans la défense de la cause des peuples en lutte pour l’exercice de leurs droits légitimes et inaliénables à l’autodétermination.

Il en veut pour preuve, le soutien « ferme et déterminé » que l’Algérie continue à apporter aux peuples du Sahara occidental et de Palestine, soulignant que la cause de la paix a mobilisé, « avec succès », les efforts, les ressources et la créativité de la diplomatie algérienne pour « l’heureux aboutissement d’un grand nombre de situations conflictuelles dans lesquelles sa contribution a été sollicitée ».

Le ministre a cité, à ce propos, l’accord de 1975 sur le différend territorial entre l’Iraq et l’Iran, la libération des otages américains en 1981 ainsi que l’accord de Paix entre l’Ethiopie et l’Erythrée qui permet aujourd’hui à ces deux pays voisins de normaliser leurs relations.

Il a rappelé également que la présidence de la 29ème session de l’Assemblée générale des Nations unies avait connu, sous la présidence du président Abdelaziz Bouteflika, alors ministre des Affaires étrangères, « un de ses moments les plus historiques » avec respectivement la suspension du régime raciste d’Apartheid et l’admission de l’OLP en tant qu’unique représentant légitime du peuple palestinien.

La Journée de la diplomatie algérienne est célébrée le 8 octobre de chaque année.

C’est un évènement qui coïncide avec le jour où le premier président de l’Algérie indépendante Ahmed Ben Bella avait hissé les couleurs du drapeau algérien au siège des Nations unies à New York le 8 octobre 1962.

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La diplomatie algérienne a jeté les bases de la paix, du vivre-ensemble et de la réconciliation à travers le monde

Tue, 10/09/2018 - 17:01
ALGER – Les ambassadeurs de la Palestine et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, ont affirmé lundi, que la diplomatie algérienne avait contribué à jeter les bases des principes de la paix, de la réconciliation et du vivre-ensemble à travers le monde, par sa contribution à l’adoption, par l’ONU, de la journée du 16 mai, journée internationale du vivre ensemble. A l’occasion de la célébration du 56ème anniversaire de la diplomatie algérienne, organisée, lundi, par le ministère des Affaires étrangères au Centre international Abdellatif Rahal, l’ambassadeur de la Palestine à Alger, Louai Aissa a indiqué à l’APS que la « diplomatie algérienne a laissé plusieurs empreintes dans nombre de mouvements de libération ». Il a relevé, à ce titre, que la diplomatie algérienne « s’acquitte toujours de son rôle en adéquation avec ses principes, ses moyens et la nature des développements internationaux », en se basant dans ce processus sur les principes de la justice, de l’équité et du vivre ensemble afin de parvenir à un monde où règnent stabilité et entente. « La politique algérienne actuelle suit la même ligne en soutien des mouvements de libération à travers le monde », a affirmé le diplomate palestinien, soulignant que l’approche diplomatique algérienne en matière de résolution des crises à travers le monde était « bien définie », en réitérant à chaque fois que « la paix ne saurait s’établir qu’à travers une entente entre les parties en conflits ». Pour sa part, l’ambassadeur sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, a mis en avant « le rôle important » de la diplomatie algérienne pour les mouvements de libération, notamment la cause sahraouie, « à travers son soutien indéfectible à la légalité internationale et la liberté des peuples », rappelant que les mouvements de libération ont appelé l’Algérie « la Mecque des révolutionnaires ». « La diplomatie algérienne a réussi aujourd’hui dans le processus de la paix et de la réconciliation sociale adoptée par l’ONU comme journée internationale célébrée le 16 mai de chaque année, et ce grâce à la direction éclairée de l’Algérie et de son Président, Abdelaziz Bouteflika », a-t-il mis en avant. Attachée à ses principes inspirés de sa révolution de libération, l’Algérie a pu gagner le respect et la confiance de plusieurs pays à l’échelle arabe, africaine et internationale, a-t-il ajouté. La diplomatie algérienne, ajoute-t-il, adoptant la position de défense des causes justes à travers le monde, se veut « un symbole et exemple » à suivre à l’échelle arabe, régionale et internationale pour défendre les causes légitimes et justes sans marchandage politique aucune. A noter que la Journée de la diplomatie algérienne est célébrée le 8 octobre de chaque année. C’est un évènement qui coïncide avec le jour où le premier président de l’Algérie indépendante Ahmed Ben Bella avait hissé les couleurs du drapeau algérien au siège des Nations unies à New York le 8 octobre 1962. Il coïncide, en outre, cette année, avec le 13è anniversaire de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale qui représente le slogan de l’édition de la Journée célébrée cette année.

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Reconduction du contrat de gestion des services de l’eau d’Alger et de Tipasa avec Suez

Tue, 10/09/2018 - 16:56

ALGER – L’Algérienne des Eaux (ADE) et l’Office National de l’Assainissement (ONA) « ont obtenu l’accord du Gouvernement pour la reconduction du contrat de gestion déléguée des services publics de l’eau et de l’assainissement des wilayas d’Alger et de Tipasa avec le groupe international Suez », ont indiqué l’ADE et l’ONA dans un communiqué conjoint.

Signé pour une durée de trois (3) ans, ce contrat porte sur la performance des services de l’eau et de l’assainissement d’Alger et de Tipaza et l’accompagnement des deux opérateurs nationaux (ADE et ONA) dans l’acquisition de savoir-faire métier.

Le contrat stipule également la mise en place d’une Ecole nationale de gestion de l’eau et de l’assainissement, fait savoir la même source.

L’ADE et l’ONA « renouvellent ainsi leur confiance à Suez pour le management de la Société de l’eau et de l’assainissement d’Alger (SEAAL), société de droit algérien et propriété exclusive de l’ADE et de l’ONA », précise le communiqué.

Le nouvel accord « vise à poursuivre les avancées déjà réalisées dans la capitale ».

Il fixe de nouveaux objectifs sur l’amélioration de l’efficacité des réseaux, la performance des installations et la satisfaction des clients, tant à Alger qu’à Tipasa. Il a également pour objet le maintien du transfert de savoir-faire métier et managérial à SEAAL, ajoute le communiqué.

Afin d’atteindre les nouveaux objectifs, Suez déploiera ses solutions Aquadvanced TM sur les réseaux d’eau potable, les réseaux d’assainissement et les champs de forage.

Grâce à l’installation de capteurs (débit, pression ) placés sur les réseaux et les forages et alimentant des outils modernes d’aide à la décision, ces solutions permettront d’assurer une gestion dynamique et une priorisation des actions en temps réel, souligne le communiqué.

Suez accompagnera également les opérateurs nationaux, l’ADE pour l’eau potable et l’ONA pour l’assainissement, dans l’amélioration de leur performance technique par la réalisation du diagnostic de la maturité des métiers, l’élaboration de plans d’actions stratégiques et la mise en place d’un appui technique spécifique.

Elle les accompagnera aussi pour la mise en place de l’Ecole nationale de gestion de l’eau et de l’assainissement et l’élaboration de plans de formation qualifiants.

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Foot-sélection algérienne: la revue d’effectif est toujours d’actualité

Tue, 10/09/2018 - 16:34

ALGER- Le sélectionneur national Djamel Belmadi a souligné mardi que la revue d’effectif pour l’équipe algérienne de football était toujours d’actualité, indiquant que les « quatre ou cinq joueurs » présents lors du précédent stage et non-convoqués pour la double confrontation face au Bénin les 12 et 16 octobre pour le compte des 3e et 4e journées des éliminatoires de la CAN-2019, « n’ont pas démérité ».

« Je suis encore dans une idée de revue d’effectif. Gagner les matches est la priorité. Je prépare l’avenir et l’avenir proche », a répondu Belmadi lors d’une conférence de presse à Sidi-Moussa (Alger), à une question sur les raisons de l’absence de certains éléments dans la liste des 23 joueurs appelés pour les deux prochains matchs face au Bénin.

« C’est un moyen pour moi de voir un peu tout le monde. Ca me permet de voir d’autres joueurs », a déclaré Djamel Belmadi dont la liste des convoqués est marquée par le retour en sélection nationale de Djamel Benlamri (Al Chabab Essaoudi), Adem Ouanas (Naples), Ishak Belfodil (TSG Hoffenheim), Youcef Atal (OGC Nice) et Yassine Benzia (Fenerbahçe).

Le gardien de l’ES Sétif (Ligue 1 Mobilis), Mustapha Zeghba, auteur d’une prestation de haute facture en Ligue des champions d’Afrique, est le seul joueur local dans la liste de Belmadi.

La sélection nationale a entamé lundi son stage de préparation au centre technique national de la Fédération algérienne de football à Sidi-Moussa.

La rencontre aller entre l’Algérie et le Bénin prévue vendredi à 20h45 au stade Mustapha Tchaker de Blida a été confiée à un trio guinéen dirigé par Ahmed Sekou Touré qui sera assisté de ses compatriotes Aboubacar Doumbia et Sidiki Sidibe, alors qu’Ousmane Jacob Jacob Camar est désigné, lui, comme 4e arbitre.

La match retour sera dirigé par un trio arbitral namibien sous la conduite de Jackson Pavasa.

L’Algérie et le Bénin se partagent la tête du groupe D avec 4 points à la veille de la 3e journée des éliminatoires de la CAN-2019.

Les deux premiers à l’issue des six journées de la phase de poules se qualifieront pour la phase finale de la CAN-2019 prévue au Cameroun.

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Industrie militaire: livraison de 508 véhicules Mercedes-Benz multifonctions

Tue, 10/09/2018 - 16:22

ALGER- Un total de 508 véhicules multifonctions de marque Mercedes-Benz produits en Algérie, ont été livrés lundi par la société Algerian Motors Services Mercedes-Benz (AMS-MB Spa) de Rouiba au profit du ministère de la Défense nationale (MDN) ainsi que d’entreprises économiques locales, publiques et privées.

Ce nouveau lot comporte 320 bus, camions et véhicules utilitaires de type  « Sprinter » au profit de la Direction centrale du matériel relevant du MDN et qui seront destinés au transport de troupes, dépannage léger, citernes d’eau et de carburant ainsi que les opérations de chasse neige.

Les 188 véhicules restant sont destinés pour des entreprises économiques locales, publiques et privées.

Il s’agit de l’Entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger (Etusa), Société nationale de commercialisation et de distribution de produits pétroliers (Naftal, filiale de Sonatrach), Société de transport et de manutention exceptionnels des équipements industriels et électriques (Transmex, filiale de Sonelgaz), Cosider Construction (filiale du groupe Cosider), l’Entreprise nationale des grands travaux pétroliers (ENGTP, filiale de Sonatrach), Manbaa El Goléa, Union des coopératives de céréales d’Oran (UCC Oran) et l’entreprise Hachlaf Abdelghani.

Ces véhicules ont été produits dans les usines de la Société algérienne pour la production de poids lourds Mercedes-Benz (SAPPL-MB Spa) de Rouiba (Alger) et de la Société algérienne de fabrication des véhicules (Safav Spa) installée à Bouchakif (Tiaret).

« Cette opération vient de couronner un long parcours qui a permis de produire jusqu’à maintenant plus de 4.700 véhicules grâce à nos 660 employés », a noté le directeur général de SAPPL-MB Spa, Youcef Bouali, soulignant que cette société « visait essentiellement à satisfaire les besoins du marché national en matière de véhicules poids lourds et contribuer ainsi à densifier le tissu industriel national ».

Intervenant lors de la cérémonie de livraison, le représentant de la Direction centrale du matériel au ministère de la Défense nationale, le Colonel Redaoui Touhami, a affirmé que ces opérations de livraison interviennent dans le cadre de la « concrétisation des instructions du Général de Corps de l’Armée nationale , vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat major de l’Armée nationale populaire (ANP), Ahmed Gaid Salah, relatives à  l’augmentation des capacités des unités de l’ANP en développant les différentes industries militaires, conformément à la politique économique initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, visant à redynamiser et encourager la production nationale ».

Selon lui, « ces efforts affirment les grands pas franchis par l’ANP grâce aux réalisations considérables aux niveaux scientifiques, d’équipement, d’armement, de formation et de préparation, ce qui a permis d’acquérir plus de maturité et de modernisation et de continuer à activer tous les facteurs permettant à atteindre la force et l’efficacité opérationnelle nécessaires sur tout le territoire national ».

La cérémonie de livraison a été également marquée par la remise de la certification de conformité aux normes de l’IATF 16949, par l’Organisme de certification allemand DQS à la SAPPL-MB.

La remise de cette certification, relative au management de la qualité dans le domaine de l’industrie automobile, vient suite à un audit d’évaluation réalisé en août dernier par les experts de DQS.

La SAPPL-MB devient ainsi la première entreprise algérienne à avoir cette certification « très exigeante », qui a été créée en 2016 pour succéder aux normes ISO 9001, d’après les explications du Chef de département du développement international au sein de DQS, Dietler Stadler.

En marge de la cérémonie, plusieurs nouveaux modèles Mercedes-Benz fabriqués en Algérie, ont été présentés.

Il s’agit du modèle d’Actros 3341, cinq nouveaux modèles d’Accelo 915 et de trois modèles de Sprinter 311.

Ces nouveaux modèles, « toujours en cours d’amélioration », seront commercialisés à partir de la fin 2018, selon les déclarations du président du Conseil d’administration de la SAFAV-MB, le Général Smaïl Krikrou, affichant la disponibilité des usines algériennes à produire d’autres modèles selon les spécifications techniques demandées par les clients.

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Le professeur Boutheïna Cheriet sur le rôle de la femme dans la société: «minorer la femme algérienne, c’est nier la philosophie de la dignité humaine qui prévaut dans la société musulmane»

Tue, 10/09/2018 - 16:14

Pour l’ex- ministre-déléguée auprès du Chef du gouvernement, chargée de la Famille et de la Condition féminine, le professeur Boutheïna Cheriet, invitée, hier, à s’exprimer sur «la situation de la Femme en Algérie», au Forum du Courrier d’Algérie, «il faut revisiter l’histoire souvent, quand il y a des malentendus où des idées préconisées» sur des questions et des situations qui se posent à nous, surtout, «pour un pays comme l’Algérie » souligne-t-elle, qui a une histoire riche, notamment par ses enseignements.

Parler de la situation actuelle de la femme algérienne, pour l’auteur de nombreux articles parus dans des revues internationales, sur la femme, la société et l’État en Algérie, il faut procéder par « une lecture de la société algérienne et de son évolution » qui doit se faire souligne-telle «selon une approche dynamique» estime Mme Boutheina Cheriet. Durant la période de la colonisation française, en Algérie, qui «a été particulièrement dure pour l’ensemble des catégories» du peuple algérien, notamment, poursuit-elle «pour la femme algérienne, qui sous le système politique colonial, il y avait un silence total par rapport à la situation féminine», comme ce fut aussi le cas, ailleurs, dans les pays africains colonisés. Mettant en avant la dynamique politique du Mouvement national algérien, jusqu’ au «sursaut du déclenchement de la Guerre de libération», l’invitée du forum insiste pouraffirmer qu’il s’agissait bel et bien d’une «Révolution», qui a bouleversé l’ordre colonial établi et a vu le peuple algérien prendre son destin en main, «hommes et femmes», donnant ainsi une résonance mondiale à la révolution algérienne contre le système politique colonial de la France en Algérie. Pour celle qui a à son actif une dizaine de publications ayant trait au problème du statut personnel à la lumière de l’analyse «genre», la Révolution pour la libération du pays «a généré des transformations profondes» dans la société algérienne.

Et au lendemain de l’Indépendance, le nouvel État a lancé «des politiques populistes» que le pays, souligne-t-elle «en avait besoin» à travers notamment la démocratisation de l’enseignement, ouvrant ainsi les portes des écoles aux garçons et aussi aux filles de l’Algérie indépendante, alors que la santé publique et «l’évolution de la société algérienne» se poursuivait. En ces années 70, la société algérienne «n’était pas fermée sur elle-même» tient à rappeler celle qui a consacré son itinéraire professionnel à l’enseignement et la recherche, et même des filières universitaires réservées longtemps aux étudiants enregistraient l’afflux des étudiantes, pour ces spécialités, à l’exemple des sciences technologiques. Ne manquant pas tout au long de son intervention de revenir sur des faits et des évènements, et notamment sur l’environnement général, dans lequel évoluait la société algérienne sur la voie du progrès et de la modernité, l’invitée du forum explique l’état des lieux aujourd’hui par l’entrée «des archaïsmes exogènes et extérieurs à notre société.» Pis encore, sur le code de la famille rédigé et adopté, en 1984, pour notre interlocutrice «la pensée wahabite a été introduite» citant «l’introduction du terme du tuteur» outre «l’autorisation de sortie, ect» et d’ajouter «même la polygamie, laquelle n’existait pas dans notre société».

Alors que durant la Révolution du 1er novembre, elle a été la combattante avec l’arme à la main, la moudjahida et la fidaïya, accédant après l’indépendance, au poste d’enseignante, médecin, formatrice, universitaire, «le Code de la famille persiste à lui imposer un tuteur», et pour ironiser, elle dira qu’il «n’est pas là quand elle fait face au divorce». Reconnaissant que, depuis, des avancées notables ont été enregistrées en matière de promotion des droits de la femme, notamment avec les lois relatives à sa représentation au niveau des institutions de l’État et les récentes législations adoptées ; suite à la révision du code de la famille, l’invitée du Forum insiste sur le fait que «beaucoup reste à faire», plaidant en faveur d’une véritable «représentativité des acquis révolutionnaires de la société algérienne en matière de citoyenneté dans une Algérie amazighe, arabe et musulmane» et ce en invitant les responsables «à revisiter l’histoire, quand il y a des malentendus où des idées préconisées», notamment en matière des droits de la femme et de son rôle incontournable dans la société.

Pour l’ex-maître-assistant en éducation comparée et en sociologie de l’éducation à l’Université d’Alger en 1988, ceux qui persistent, dira-t-elle «à minorer la femme algérienne» n’ont rien à voir «avec la philosophie de la dignité humaine qui prévaut dans la société musulmane» ni avec, poursuit-elle, «les traditions de horma de la société algérienne.» Plus loin, l’invitée du Forum s’interroge : «qui pourrait aujourd’hui nier en Algérie le rôle fondamental de la femme» notamment «dans l’émancipation de toute la société algérienne, avec toutes ses composantes culturelles et historiques» a-t-elle conclu.
Karima Bennour

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L’ex-ministre déléguée chargée de la famille et de la condition féminine, Boutheina Cheriet, au «courrier d’Algérie»: « les visions qui protègent les enfants et les femmes brouillées »

Tue, 10/09/2018 - 16:11

L’ex-ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, madame Boutheina Cheriet, est revenue sur la situation de la femme en Algérie. Ainsi, nous avons jugé utile, en marge de ce forum, de s’arrêter sur le phénomène du divorce, qui est en train de se répandre et qui ne cesse de fragiliser l’institution familiale. À rappeler dans ce sens, que les chiffres effarants et les dernières conclusions de l’enquête de l’Office national des statistiques (ONS) publiés, en janvier dernier, le montrent assez bien : en 2017, ils ont été plus de 68 000 couples à rompre les liens du mariage sur 349 544 mariages. Ce chiffre est estimé à près de 20% des mariages contractés l’année dernière qui ont finis par un divorce.

Dès lors, une question taraude l’esprit : Les enfants et les femmes sont-ils vraiment suffisamment protégés par la législation, en cas de divorce? D’emblée, Boutheina Cheriet, a estimé, rassurante, que «le code de la famille algérien assure, sans aucun doute, la pension alimentaire et le logement par le père, qui reste le principal tuteur des enfants jusqu’à son décès et à la majorité du garçon et le mariage de la fille ». « Mais, la législation en matière de divorce», continue-t-elle, «nécessite des clarifications sur certaines dispositions qui risquent d’impliquer non seulement des erreurs judiciaires, mais surtout des abus de part et d’autre». Ainsi, c’est par ces mots qu’elle a tenu à noter par la suite, qu’ «il existe une certaine confusion, qui entoure certaines dispositions du Code de la famille et le manque de précision de la part du législateur».

Plus explicite, l’ex-ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, considère que le manque de précision de certains articles prête à interprétation ou que les décisions de justice ne correspondent pas à la réalité, notamment en matière de divorce». Pour étayer ses propos, elle souligne d’abord que «l’article 48 du Code de la famille, amendé en 2005, énonce clairement que «le divorce est la dissolution du mariage et qu’il intervient par la volonté de l’époux, par consentement mutuel des deux époux, à la demande de l’épouse». Cela avant de développer et s’interroger : «mais où est le droit de l’épouse de manifester sa volonté dans les cas que tout le monde connait ?» En ce qui concerne le domaine de la protection des droits de l’enfant, Madame Boutheina Cheriet, estime qu’«il est dans l’intérêt de l’enfant de rester avec sa mère ». Elle s’est, d’ailleurs, affirmativement félicitée, des textes de loi qui accordent le droit de garde à la mère après le divorce. Mais dans ce sens, elle se désole et souligne «cette loi est souvent bafouée». Elle note qu’«il faut que la codification et que le nouveau Code de la famille par rapport à la protection du lieu de résidence.
Ce dernier doit revenir à la femme. Cette loi existe mais ça reste une loi morte et contient des hésitations ». Elle s’interroge, et dit « si certains pères payent la pension alimentaire, cette dernière reste souvent symbolique est-ce logique ? Autres textes de loi du Code de la famille qui reste non-applicable, le droit de l’ex-épouse de bénéficier d’un logement décent (comprendre conditions d’hygiène et de salubrité) ou d’une prise en charge d’une location». À noter dans ce sens, que l’article 72 de l’ordonnance n°05-02 du 27 février 2005, précise qu’«en cas de divorce, il incombe au père d’assurer pour l’exercice de la garde, à la bénéficiaire du droit de garde, un logement décent ou, à défaut, son loyer. La femme ayant la garde est maintenue dans son domicile conjugal jusqu’à l’exécution par le père de la décision judiciaire relative au logement.”
Mohamed Amrouni

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Ooredoo reconduit son partenariat de sponsoring avec la Jeunesse Sportive de Kabylie pour la dixième année consécutive

Tue, 10/09/2018 - 16:09

Ooredoo annonce aujourd’hui, mardi 09 octobre 2018, la reconduction de sa Convention de sponsoring avec le club de football professionnel : la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK).

La convention de ce partenariat stratégique a été signée, au siège de Ooredoo à Alger, par le Président de la SSPA Jeunesse Sportive de Kabylie, M.  Cherif Mellal et le Directeur Général de Ooredoo, M. Abdullatif Hamad Dafallah, en présence de l’encadrement technique et administratif de la JSK ainsi que des cadres de Ooredoo.

S’exprimant à cette occasion, le Président de la JSK M. Cherif Mellal, a déclaré : « Nous sommes ravis de reconduire notre partenariat avec l’entreprise Ooredoo, qui remonte à près d’une dizaine d’années, et le consolider à travers cette nouvelle convention de sponsoring. Cette date marque le début d’une nouvelle ère dans l’histoire de la JSK avec son allié traditionnel Ooredoo. Cette alliance nous permettra de poursuivre notre parcours avec confiance et détermination pour réaliser une saison sportive réussie.  Je remercie Ooredoo pour avoir renouvelé sa confiance à notre club. »

Pour sa part le Directeur Général de Ooredoo, M. Abdullatif Hamad Dafallah a déclaré : « Nous sommes heureux de reconduire notre partenariat de sponsoring avec la Jeunesse Sportive de Kabylie pour la dixième année consécutive. Cet illustre club a grandement contribué à écrire en lettres d’or l’histoire du football algérien en lui permettant de rayonner dans les compétitions d’envergure grâce son palmarès riche en consécrations nationales et régionales. En mon nom et au nom de Ooredoo, je souhaite aux « Lions du Djurdjura » plein de succès et de réussite inchallah dans leur parcours. Ooredoo est fière de poursuivre son engagement avec le prestigieux club ayant honoré les couleurs de l’Algérie sur les plans régional et international. »

Pour rappel, Ooredoo a signé le premier contrat de sponsoring avec la JSK en 2009.

Fondée en 1946, l’équipe de la JSK est le club le plus titré dans l’histoire du football national avec 27 titres, notamment quatorze (14) Championnats d’Algérie, cinq (5) fois vainqueur de la Coupe d’Algérie, deux (2) fois vainqueur de la Coupe d’Afrique des Clubs Champions, trois (3) fois vainqueur successif de la Coupe de la CAF et une (1) fois vainqueur de la Supercoupe d’Afrique.

Il y a lieu de rappeler que Ooredoo avait signé, jeudi dernier au niveau de son siège à Alger, une Convention de sponsoring avec l’Entente Sportive de Sétif (ESS), et qu’elle est toujours le Sponsor officiel de l’Union Sportive Medinat Bel Abbès (USMBA).

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Le P-DG de Sonatrach rejette les accusations portées contre celle-ci sur les recrutements : Ni complaisance, ni connivence à Sonatrach

Tue, 10/09/2018 - 16:03

Depuis plusieurs années, des doigts accusateurs sont pointés sur le mode de recrutement à Sonatrach. Les jeunes diplômés du sud ont parlé de connivence et de complaisance. Le clientélisme à l’entreprise pétrolière et les canaux de recrutement de Sonatrach sont dénoncés.

Vivant dans les régions gazières et pétrolières, les jeunes diplômés du Sud n’ont eu cesse de dénoncer le mode de recrutement à Sonatrach. Ces mêmes jeunes ne trouvent qu’exceptionnellement une porte de recrutement dans le groupe pétrolier algérien, un mastodonte qui pourtant, quand il s’agit de recrutement, s’approvisionne plus au Nord. Le mode de recrutement a été dénoncé aussi par un ancien P-DG qui la lui porte jusque sous son balcon. Ancien P-DG de Sonatrach, Abdelmadjid Attar en connaît des choses. Il n’a pas défoncé des portes déjà ouvertes, ni dévoilé un secret bien caché, mais a bel et bien conforté les accusations déjà portées par les diplômés du sud sur le mode de recrutement des responsables de Sonatrach, à savoir le piston : « Il y a beaucoup d’employés qui sont recrutés par piston à Sonatrach, même du temps où j’étais à sa tête. Mais le P-DG ne peut pas tout contrôler. Lui aussi est sollicité.

Et quand il ne rend pas service, il est attendu au tournant ». Attar précise aussi : « Il y a un sureffectif à Sonatrach qui n’est pas utilisé. Il y a du social. Tous les recrutements dans le Sud c’est du social » à tout cela, Abdelmoumen Ould Kaddour a apporté le démenti, hier: le P-dg de Sonatrach, n’a pas jugé utile de se prononcer sur le recrutement de complaisance, affirmant que le groupe doit conquérir des marchés à l’étranger de sorte d’éviter une éventuelle asphyxie. Pour lui, il est inutile de parler de ce phénomène, et c’est en réaction à un responsable de la société qui aurait avoué avoir été recruté dans le groupe grâce à l’intervention d’un de ses proches qui n’était autre qu’un ancien dirigeant de Sonatrach. Lors d’une conférence de presse animée en marge de la signature de deux accords avec le groupe français Total, Ould Kaddour a dit que « le recrutement de complaisance existe dans toutes les entreprises et n’est pas l’apanage de Sonatrach », affirmant que ce qui importe pour l’administration du groupe c’est le plus qu’elle puisse apporter pour la société.
Par ailleurs, il a annoncé des signaux peu rassurants sur la société, estimant qu’il était impératif que le groupe développe ses activités à l’étranger et de conquérir de nouveaux marchés. Ould Kaddour a, en effet, dressé un tableau noir de la situation du groupe qui risquerait “une asphyxie” s’il focalisait ses activités à l’intérieur.
Le P-DG de Sonatrach a annoncé également le lancement d’un projet d’investissement en Turquie. Il s’agit de la réalisation d’une unité de propylène en Turquie, dont Sonatrach détient 30% des actions.
«Nous avons eu beaucoup de discussions avec Total notamment les contrats d’achat et de vente du GNL. Logiquement, nous renouvelons les contrats avant la fin de chaque année. Ils sont très intéressés par le renouvellement des contrats”, a-t-il répondu à une question sur le renouvellement des contrats gaziers. Selon lui, quatorze (14) entreprises étrangères ont émis le vœu de s’associer avec Sonatrach dans la commercialisation des produits. Dans un autre registre, Ould Kaddour a souligné que “Sonatrach ne fait pas de politique” et que son but principal était de développer ses capacités. De par cette déclaration, il aurait fait allusion à une situation de crispation des relations entre Alger et Paris après les propos tenus par l’ancien ambassadeur de France en Algérie, Bernard Bajolet qui ont suscité de vives réactions.
Ould Kaddour aurait visiblement voulu affirmer que les questions politiques n’influent pas sur Sonatrach, qui est en discussions avec plusieurs groupes spécialisés dans l’exploration, notamment l’Américain”Exxon Mobile” et le géant italien “Eni” pour l’offshore
I.M. Amine

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France: balafrée parce qu’elle ne voulait pas se marier

Tue, 10/09/2018 - 16:01
Karima avait été attaquée à coups de couteau par un homme qui la harcelait. Son agresseur a vu sa peine alourdie en appel, passant à 14 ans de prison.

C’est un sentiment de soulagement, vite chassé par une inextricable angoisse. Karima*, 38 ans, vient de voir son agresseur condamné à 14 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises d’Évry (Essonne). Nabil Benhalima, 33 ans, avait écopé de 11 ans de prison en 2017 en première instance à Paris pour avoir tenté de tuer Karima, le 14 novembre 2014, à la descente du tramway, Porte de Vincennes. Sa peine a donc été aggravée. Cet homme, de nationalité algérienne, a toujours soutenu qu’il avait entretenu une relation intime avec sa victime, avant de s’en prendre à elle à cause de prétendues « infidélités ». Une version largement contestée par Karima et les investigations menées par les policiers chargés d’enquêter sur cette tentative de meurtre.

« Je n’ai jamais entretenu de relation intime avec cet homme, confie Karima. On s’est rencontrés à la fin de l’année 2013 dans un magasin. Il était gentil, marrant, attentionné. Mais ce n’était pas de la drague. En tout cas, je ne l’ai pas ressenti comme ça. Je lui ai laissé mon numéro de téléphone, mais j’ai très vite compris que quelque chose clochait. » Quinze jours après leur rencontre, Nabil Benhalima demande Karima en mariage. « Il me dit : On est algériens tous les deux, on se marie direct ensemble ! Mais je ne le connaissais pas. Je lui ai dit que ce n’était pas possible. Après, il a commencé à me harceler au téléphone en m’appelant jusqu’au milieu de la nuit. Il me demandait des comptes rendus de mes journées pour savoir avec qui j’étais au travail, s’il y avait des hommes autour de moi. Je n’étais plus libre. »

« De toute façon, si tu ne te maries pas avec moi, tu ne te marieras avec personne ! Je vais te tuer ! »

Nabil Benhalima passe rapidement des paroles aux gestes. « La première fois qu’il a porté la main sur moi, c’était pour me gifler, témoigne Karima. Mais je n’ai pas déposé plainte. J’avais honte. J’avais l’impression que j’allais être jugée et que les gens allaient me demander ce que j’avais fait pour mériter cette gifle. Vous savez, dans ma culture, ce sont les hommes qui passent toujours les premiers. Donc, je me suis dit que, si je portais plainte, la faute allait me retomber dessus. » Le 25 mars 2014, Karima croise son agresseur sur les Champs-Élysées alors qu’elle est en compagnie d’un homme. « J’étais avec un copain quand je l’ai croisé, se remémore-t-elle. J’ai eu l’impression qu’il n’était pas là par hasard. »

Le lendemain, vers 6 heures, Karima est violemment poussée dans les escaliers du métro à Saint-Mandé (Val-de-Marne). Nabil Benhalima la frappe à coups de pied et de poing au niveau du visage et sur le corps alors qu’elle a chuté au sol, avant de prendre la fuite à la vue d’un employé de la RATP qui se porte au secours de Karima. « Là, j’ai déposé plainte, relate-t-elle. Ce n’était plus possible. J’ai aussi changé de numéro de téléphone. Malheureusement, j’ai recroisé sa route le 13 novembre 2014 alors que j’étais dans le métro. Je suis sûre qu’il n’a pas arrêté de me suivre. À ce moment-là, il a fait comme si de rien n’était en me saluant normalement. Il me faisait tellement peur que je lui ai redonné mon numéro de téléphone… »

Dès le lendemain, Karima, qui vient de descendre du tramway à Porte de Vincennes, entend quelqu’un prononcer son prénom dans son dos. En se retournant, elle voit Nabil Benhalima se diriger vers elle. « Il m’a demandé pardon pour la première agression, avant d’insister pour parler avec moi. Je voulais qu’il me laisse tranquille, alors j’ai accepté. Il m’a encore demandé pourquoi je ne voulais pas me marier avec lui. Je lui ai encore répondu que je ne voulais pas. C’est là qu’il s’est déchaîné. Je me souviendrais toujours de ce qu’il m’a dit : De toute façon, si tu ne te maries pas avec moi, tu ne te marieras avec personne ! Je vais te tuer ! »

Muni d’un couteau, Nabil Benhalima frappe sa victime au niveau de la tête, du visage, puis vise le cou et les fesses. Les cris de la victime alertent des riverains qui parviennent à mettre en fuite l’agresseur. « J’ai été lacérée au niveau du visage et des fesses, révèle Karima, le visage toujours marqué par une importante cicatrice sur le côté du menton. Il m’a brisée. Dans mon pays, une femme avec une cicatrice sur le visage, c’est forcément une prostituée. Il m’a balafrée pour me marquer à vie. »

« J’ai peur de vivre, je ne me reconnais plus »

Au-delà des traces physiques, Karima se dit aussi marquée « psychologiquement » à vie. « Aujourd’hui, je vis dans la peur. Je n’ai pas pu déménager malgré mes demandes. J’ai peur qu’il revienne me trouver après sa remise en liberté. J’ai perdu confiance en moi et dans les hommes. Je n’ai plus de relation. Je n’ose plus sortir. Avant, j’avais un fort caractère, mais ce n’est plus le cas. J’ai peur de vivre, je ne me reconnais plus. Je n’arrive pas à croire ce qui m’est arrivé, j’ai parfois l’impression de devenir folle. Pour tenter de remonter la pente, je me dis que j’ai eu de la chance, qu’il aurait pu me tuer, mais j’ai l’impression d’être une morte-vivante… »

Sollicité, son avocat, Me Yassine Yakouti, s’estime « très satisfait » de la condamnation en appel de l’accusé. « Cette décision énonce clairement et sanctionne logiquement le fait que ma cliente a été quasi égorgée dans une rue de Paris par un homme dont elle a refusé les avances. » « Au-delà, ma cliente a été également défigurée et atteinte dans son intimité par des lacérations d’un autre temps, souligne Me Yassine Yakouti. Nous attendons aujourd’hui une indemnisation qui lui permettra de se reconstruire en tant que femme. »

*Le prénom de la victime a été modifié.

Par Stéphane Sellami

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Le CLA emboite le pas à l’UNPEF et annonce une journée de contestation: Le secteur de l’Éducation en effervescence

Tue, 10/09/2018 - 15:52

Après les intendants et les conseillers de l’orientation et de la guidance scolaire affiliés à l’Union nationale des professionnels du secteur de l’éducation et de la formation (UNPEF), c’est au tour des travailleurs du cycle secondaire de monter au créneau. À l’appel du Conseil des lycées d’Algérie (CLA), une journée de contestation sera organisée le 23 octobre prochain. Dans un communiqué, rendu public à l’issue d’une réunion du conseil national du CLA tenue le 5 octobre dernier (Journée internationale de l’enseignant), le syndicat a fait état d’une rentrée sociale et scolaire caractérisée par une perte vertigineuse du pouvoir d’achat et des décisions aléatoires prises par le ministère de l’Éducation. Il annonce, à cet effet, le recours à une action de contestation le mardi 23 octobre, pour dire non à la négligence des recommandations de la commission du dossier du statut particulier qui a dévalorisé le corps des enseignants, selon lui, et appeler, également, au gel de la commission des œuvres sociales et l’organisation d’un référendum sur le mode de gestion.

Dans le même communiqué, le Conseil des lycées d’Algérie déclare avoir constaté une dégradation des conditions de travail dans plusieurs établissements scolaires et la situation socioprofessionnelle des travailleurs du secteur de l’Education. Le même syndicat a alerté, également, sur le danger de la décision du ministre de l’Intérieur de la privatisation des cantines scolaires au niveau des écoles primaires et considère que cette décision est une première étape qui cache la volonté de procéder à la privatisation du secteur de l’éducation. En outre, il a dénoncé le refus de la tutelle au niveau central et local pour la signature des PV de rencontre avec les syndicats, tout en affirmant son rejet des décisions prises par le ministère de l’Éducation concernant la fermeture du dossier du statut particulier et la prolongation du mandat de la commission des œuvres sociales.

Par ailleurs, il a affiché sa mobilisation et son engagement dans le cadre de la Confédération des syndicats algériens pour la défense du pouvoir d’achat des travailleurs, l’annulation du projet de loi sur la retraite anticipée, la révision de l’avant-projet de loi sur le code du travail, et enfin, pour la défense des libertés syndicales. Il est à signaler, par ailleurs, que le Conseil des lycées d’Algérie est la troisième entité syndicale à recourir à des mouvements de contestation depuis la rentrée scolaire 2018/2019. La première à ouvrir le bal, après une semaine de la rentrée, était la coordination nationale des fonctionnaires des services économiques, ayant observé un débrayage de 5 jours accompagné par des rassemblements et des sit-in devant différentes directions de l’éducation du pays. Les intendants revendiquent, essentiellement, leur intégration dans la nouvelle grille indiciaire des grades et le régime de rémunération des corps spécifiques du secteur. Le mécontentement concerne, également, les conseillers de l’orientation et de la guidance scolaire qui réclament la révision du statut particulier des travailleurs et appellent à des promotions au grade et l’application de l’ordonnance 004 du 26 juillet 2014. Face à tout cela, le ministère de l’Éducation, à sa tête la ministre, Nouria Benghebrit, reste pour le moment imperturbable, sachant qu’aucune réponse n’a été donnée aux différents contestataires.
Ania Nait Chalal

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Constantine – La police parle d’une mort « suspecte » – Une femme découverte gisant dans une mare de sang

Tue, 10/09/2018 - 15:40

A. Zerzouri

Une femme a été découverte morte, avant-hier, aux environs de 19h, dans son domicile, à la cité du 8 Mai 1945 (Beauséjour), El Khroub. La nouvelle qui s’est répandue comme une traînée de poudre, dans la ville, et portée bien au-delà de cette limite géographique grâce aux réseaux sociaux, a suscité émoi et consternation, au sein de la population. Des rumeurs infondées ont fait tourner d’horribles scénarios au sujet de la mort de cette femme, âgée de 45 ans, veuve de son état, et vivant avec ses enfants, dont 2 en bas-âge, dans cette maison du quartier Beauséjour, à El Khroub. En réalité, cependant, la mort est déclarée « suspecte », ni plus ni moins, par les enquêteurs qui se sont rendus sur place, suite à l’alerte donnée par le fils de la victime.

Ce dernier a été lui-même alerté par les petits, qui n’ont pas pu rentrer à la maison après avoir vainement frappé à la porte. La mère n’est pas venue à leur rencontre, en leur ouvrant la porte, et les deux petits ont signalé à leur frère, la vingtaine, qu’ils n’ont pas pu rentrer à la maison pour les raisons indiquées. Ainsi, accompagnés de leur frère aîné, les petits se sont déplacés à la maison, et après avoir accédé à l’intérieur, ils subiront le choc de la découverte de leur mère gisant dans son sang. C’est le fils qui a alerté les policiers qui se sont, immédiatement, déplacés sur le lieu, en compagnie de la police scientifique. En début de soirée, du dimanche, ils étaient toujours sur place en train de passer au peigne fin la scène pour collecter tous les indices qui peuvent aider à élucider cette affaire.

Hier, en fin d’après-midi, nous avons appris, auprès de sources sécuritaires, que l’enquête est toujours en cours. La victime portait la trace d’une blessure causée par objet contondant, nous a-t-on confirmé. Voilà ce dont on est sûr, le reste sera dévoilé par les résultats de l’enquête.

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