L’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a insisté sur un accord d’ici fin décembre pour la mise sur pied d’un comité chargé de rédiger une nouvelle Constitution pour ce pays, affirmant qu’il était prêt à jeter l’éponge dans le cas contraire, alors que des pourparlers les 28 et 29 novembre à Astana (Kazakhstan) réuniront des émissaires de l’Iran, la Russie et la Turquie pour discuter de la situation dans la ville syrienne d’Idleb.
Depuis janvier, le médiateur, Staffan de Mistura, qui doit quitter ses fonctions fin novembre, travaille sur la composition du comité qui doit comprendre selon son plan 150 personnes : 50 choisies par le gouvernement, 50 par l’opposition et 50 par l’ONU pour inclure dans la réflexion des représentants de la société civile et des experts.
Ce comité serait chargé de plancher sur une loi fondamentale permettant de mener à des élections, afin de tourner la page de sept années de conflit.
Lors d’une réunion lundi du Conseil de sécurité des Nations-Unies consacrée à la Syrie, Staffan de Mistura a indiqué que «nous sommes dans les derniers jours des tentatives de mise en place du comité constitutionnel», et qu’il «se pourrait que nous devions conclure qu’il n’est peut-être pas possible de former un comité constitutionnel, crédible et inclusif, à ce stade», mettant en garde que «dans ce cas malheureux, je serai tout à fait prêt à expliquer au Conseil de sécurité pourquoi».
Les Nations-Unies espèrent toutefois toujours pouvoir envoyer les invitations aux membres du comité d’ici la mi-décembre, et convenir d’une première réunion avant le 31 décembre, a dit l’émissaire, qui doit, par la suite, être remplacé par le diplomate norvégien Geir Pedersen.
Les dirigeants de la Russie, de la Turquie, de l’Allemagne et de la France ont appelé à ce que le comité soit formé avant la fin de l’année.
Les déclarations de Mistura interviennent alors qu’un nouveau round de pourparlers sur la Syrie réunira les 28 et 29 novembre à Astana, capitale du Kazakhstan, des émissaires de l’Iran, de la Russie et de la Turquie pour discuter notamment de la situation à Idleb (Nord-Ouest syrien). «Les participants prévoient de discuter de la situation en Syrie, en particulier à Idleb, et la création des conditions pour le retour des réfugiés et déplacés, et le rétablissement du pays post-conflit», explique le ministre kazakh des Affaires étrangères Kaïrat Abdrakhmanov.
Parrainé par la Russie et l’Iran ainsi que la Turquie, le processus d’Astana réunit depuis janvier 2017, sans implication de Washington, des représentants du gouvernement syrien et une délégation de l’opposition.
La mise en place d’une «zone démilitarisée» à Idleb a été l’objet d’un accord le 17 septembre entre la Russie et la Turquie.
L’accord devait entrer en vigueur à la mi-octobre, mais sur le terrain certaines dispositions n’ont pas été respectées et des escarmouches opposent régulièrement les forces gouvernementales aux groupes terroristes.
A Astana, les négociations avaient permis notamment la mise en place de «zones de désescalade» mais la cessation des hostilités dans ces régions n’avaient été que temporaires.
Sur le terrain, l’armée syrienne a repris le contrôle total sur la province de Soueida après la sécurisation de la localité Tloul al-Safa, qui était sous l’emprise du groupe terroriste autoproclamé Etat islamique (Daesh/EI) au terme d’une offensive qui a duré plusieurs semaines.
Les forces armées syriennes contrôlent désormais toute la région de Soueida après le retrait des terroristes de Daesh vers l’est dans la Badiya (désert), selon des médias locaux, qui précisent qu’entre 700 et 1 000 éléments armés ont quitté le sud de la Syrie à l’issue d’un accord avec l’armée syrienne.
Dans ce contexte, l’agence de presse Sana a annoncé que l’armée syrienne poursuivait «le ratissage des zones libérées après avoir éliminé un grand nombre de terroristes». Cette avancée des forces armées syriennes contre les terroristes intervient moins de dix jours après la libération de 19 otages syriens enlevés le 25 juillet dernier par des terroristes de Daesh dans la province méridionale de Soueida. L’armée syrienne était parvenue, le 8 novembre dernier, à libérer au cours d’une opération spéciale, menée dans la région de Palmyre, les 19 otages parmi eux des femmes et des enfants kidnappés par le groupe extrémiste dans le gouvernorat de Soueida.
Selon l’agence Sana, les soldats de l’armée syrienne avaient mené une bataille «féroce» contre les ravisseurs avant de réussir à libérer les 19 personnes enlevées et à éliminer les auteurs de cette prise d’otages.
Le conflit en Syrie a fait plus de 360 000 morts et des millions de déplacés depuis 2011.
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L’office national des statistiques (ONS) a annoncé aujourd’hui, que l’évolution des prix de la consommation annuelle a été de 4,5% jusqu’au mois d’octobre. Et la variation mensuelle des prix à la consommation de +1,2%.
Ainsi en octobre, les prix des biens alimentaires ont été en hausse de 2,4% par rapport à septembre dernier. Quant aux prix des produits agricoles frais, ils ont grimpé de 4,9% en comparaison au mois de septembre 2018, cette variation est principalement due, à une hausse des prix des fruits (+15,7%), des légumes (+12,6%), de la viande de poulet (+5,6%) et des œufs (+6%).
Les prix des produits manufacturés ont haussé de 0,3%, contrairement à ceux des services qui ont enregistré une immobilité.
En hausse également les prix du groupe “habillement-chaussures” avec un taux de 0,6%, et ceux de “l’éducation, culture, loisirs” de 0,4%.
Une variation haussière a été remarqué chez le groupe “produits divers” soit 0,5%, tandis que le reste des groupes de produits se caractérise, soit par des variations modérées, soit par des immobilités.
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Durant quatre jours, du 21 au 24 novembre du mois courant, la Safex, Pins-Maritimes, Alger, abritera une manifestation d’importance : le Salon international de la sous-traitance qui est au demeurant dans sa cinquième édition.
De nombreux professionnels sont conviés à s’impliquer dans cet événement sachant que pas moins de 900 entreprises activent dans la sous-traitance industrielle.
Les enjeux financiers sont tout aussi importants quand on sait qu’il s’agit d’un marché porteur évalué à 8 milliards de dollars selon les experts car il faut avoir à l’esprit que le tissu TPE et PME est suffisamment dense et bien réparti sur le territoire national.
Pour le président de la Bourse de la sous-traitance et du partenariat, en l’occurrence Kamel Agsous, qui s’est exprimé dans le Soir d’Algérie l’été dernier, aujourd’hui le pays s’engage dans une politique économique et industrielle plus performante. Il en appelle ainsi aux grands ensembles industriels — les donneurs d’ordre — de s’ouvrir aux sous-traitants pour leurs besoins en pièces de rechange.
C’est valable pour la Sonatrach, la Sonelec, la SNVI et d’autres. Il cite l’exemple des Etats-Unis où «20% de la commande publique vont aux sous-traitants».
«Le secteur de l’énergie, souligne-t-il, est un vivier de la sous-traitance industrielle, notamment Sonatrach qui est disposée à accompagner les entreprises.» Il faut sans doute croire que son appel du pied a été entendu puisque celle-ci a organisé des journées d’information sur les opportunités d’investissement pour les entreprises algériennes les 9 et 10 septembre à Alger.
C’est ainsi que la compagnie pétrolière, dans le cadre de cette rencontre, a signé deux conventions et 5 contrats avec des entreprises nationales d’un montant total de 36 milliards DA.
Ces conventions et contrats ont été signés par les cadres de Sonatrach et les présidents-directeurs généraux et représentants des différentes entreprises.
La première convention lie Sonatrach au Groupe Imetal pour une durée de 5 années et porte sur la réalisation par la douzaine d’EPE dans divers domaines que comporte le groupe, de prestations au profit de structures et filiales de Sonatrach.
L’accent est donc mis sur le développement de la sous-traitance susceptible de fournir quelque 50% des besoins en pièces de rechange des entreprises toutes filières confondues.
B. T.
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Aujourd’hui, l’intelligence artificielle (IA) est partout. Les ordinateurs qui pensent et réagissent comme des humains, mais beaucoup plus vite, révolutionnent l’économie et notre quotidien. C’est grâce à cette innovation, notamment, que les smartphones répondent à nos questions et que des logiciels médicaux sont capables de détecter des tumeurs. Mais l’IA peut-elle repousser les limites du savoir et s’appliquer à des domaines non techniques comme la musique, l’histoire, les langues et les sciences politiques ? Absolument, pense l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT). Salon ShareAmérica, l’université a annoncé son intention de lancer, en 2019, le College of Computing, une école d’informatique d’une valeur d’un milliard de dollars. Objectif : incorporer l’intelligence artificielle à toutes les disciplines universitaires. Le MIT a déjà levé les deux tiers du budget grâce, notamment, à un don de 350 millions de dollars accordé par Stephen Schwarzman, le P-DG et directeur exécutif du fonds d’investissement Blackstone Group, dont le nom sera inscrit sur les murs de l’école. L’université prévoit d’embaucher 50 nouveaux professeurs.
Le nouvel établissement aura pour mission d’apporter aux cinq écoles existantes du MIT les atouts de l’informatique et de l’IA, assurant ainsi que les élèves du MIT deviennent des experts, non seulement dans leur domaine d’étude, mais aussi en informatique, explique le président du MIT, L. Rafael Reif. La tâche est ambitieuse, mais d’actualité. Le MIT cite les méthodes informatiques modernes, manipulant de vastes ensembles de données, qui ont mené à «de nouveaux travaux passionnants» dans les domaines des sciences politiques, de l’économie, de la linguistique, de l’anthropologie et de l’urbanisme, ainsi qu’en sciences et ingénierie.
Les étudiants exploreront également les conséquences éthiques et philosophiques de l’IA, un aspect essentiel à la gestion de la croissance rapide des nouvelles technologies. «À l’heure où l’informatique refaçonne notre monde, le MIT compte s’assurer qu’elle le fasse au profit de tous», insiste M. Reif. Une préoccupation qui est importante également aux yeux de M. Schwarzman.
«Nous faisons face à des questions fondamentales sur les moyens de veiller à ce que tout le monde bénéficie des avancées technologiques, en particulier les plus vulnérables, face aux changements radicaux que l’IA va inéluctablement apporter au niveau de la main-d’œuvre», estime-t-il.D’autres grandes universités américaines œuvrent sur des projets qui emploieront l’intelligence artificielle pour le bienfait des peuples du monde entier.
À l’université Carnegie Mellon (CMU), un professeur de biologie computationnelle fait partie d’une équipe internationale de chercheurs qui cherche à transformer les découvertes sur le génome humain en nouveaux traitements pour la maladie d’Alzheimer. L’université Stanford collabore avec l’université nationale de Taïwan sur des recherches portant sur l’application de l’intelligence artificielle aux domaines de la biotechnologie et de la médecine.
L’université Cornell a forgé un partenariat avec Technion-Israel Institute of Technology pour établir le Jacobs Technion-Cornell Institute au sein duquel les scientifiques collaborent pour développer des technologies nouvelles qui aideront à répondre aux besoins sociaux et économiques. En mettant l’accent sur l’innovation technologique, les prouesses interdisciplinaires et en particulier sur les questions d’éthique, la nouvelle école éduquera des leaders qui pourront offrir au monde, «non seulement du génie technique, mais aussi de la sagesse, à savoir la conscience culturelle, éthique et historique pour mettre la technologie au service du bien commun», souligne M. Reif. Bien que le MIT soit surtout célèbre pour ses études de sciences et de l’ingénierie, il offre aussi une panoplie complète de cours d’arts et de lettres aux étudiants de premier cycle, qui peuvent même obtenir des diplômes de musique et d’arts du spectacle.
La construction du bâtiment de la nouvelle école de MIT devrait être finalisée d’ici 2022. En attendant, les cours seront dispensés dans d’autres bâtiments du campus.
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Par Mohamed BOUFATAH
Quelque 158 objets appartenant à l’Algérie sont conservés en France, dont le mythique canon «Baba Merzoug».
Le rapport Sarr-Savoy sur la restitution d’oeuvres d’art aux pays d’Afrique, commandé par Emmanuel Macron en 2017 à l’historienne de l’art Bénédicte Savoy et à l’universitaire et écrivain sénégalais Felwine Sarr, préconise «de tout rendre à l’Afrique dont l’Algérie», rapporte dans son édition d’hier le site Le point.
Ce rapport sur les butins de guerre liés aux conquêtes militaires de la fin du XIXe siècle a été achevé et doit être remis vendredi prochain à l’Elysée à l’intention du président Emmanuel Macron», a annoncé ce lundi la maison d’édition Philippe Rey. Il faut rappeler que quelque 158 objets appartenant au patrimoine mémoriel de l’Algérie sont conservés en France, depuis l’époque coloniale.
Parmi ces objets précieux figure le mythique canon surnommé «Baba Merzoug». Ce dernier pèse 12 tonnes, et sa longueur est de 7 mètres. Il s’agit d’un butin de guerre qui fut ramené le jour même de la prise d’Alger, le 5 juillet 1830, par l’amiral Guy Duperré. Il se trouve depuis 1833 érigé en colonne dans la cour de l’arsenal de Brest.
Par ailleurs, cette demande présidentielle s’inscrit, selon les auteurs du rapport, en droite ligne des déclarations d’Emmanuel Macron en Algérie sur la colonisation qualifiée de «crime contre l’humanité».
Selon l’ AFP, cette promesse de restitution a provoqué un malaise dans les milieux des musées et galeries. Beaucoup d’entre eux espèrent que le président tempèrera les propositions les plus radicales concernant la règle de la restitution. Certains musées ont de très importantes collections africaines. A titre de rappel, le 28 novembre 2017, le président avait annoncé la mise en oeuvre dans un délai de cinq ans de restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique. «Le patrimoine africain (…) doit être mis en valeur à Paris, mais aussi à Dakar, Lagos, Cotonou (…) Ce sera l’une de mes priorités. D’ici cinq ans, je veux que les conditions soient réunies pour un retour du patrimoine africain à l’Afrique», avait-il dit dans son discours à l’université de Ouagadougou. Ce rapport est attendu avec inquiétude, selon l’éditeur Philippe Rey, qui en publiera le contenu le 27 novembre en partenariat avec le Seuil.
Ce rapport «raconte les spoliations à travers l’histoire mondiale, évalue la part de la France, dresse un premier inventaire des oeuvres spoliées, fait le récit des tentatives des pays africains pour se réapproprier leur patrimoine, analyse les questions juridiques qui se posent, et énonce un certain nombre de recommandations pratiques pour la mise en oeuvre des restitutions». «On compte actuellement dans les collections publiques françaises au moins 88.000 objets provenant de l’Afrique subsaharienne», affirme l’éditeur dans sa présentation de l’ouvrage, qui souligne les «nombreuses réclamations de pays africains depuis les indépendances».
Les experts ne s’accordent pas entre eux sur ce qu’on doit entendre comme spoliations lors de la colonisation, craignent des surenchères politiques et soulignent la difficulté de restituer des oeuvres quand les royaumes et les pays qui les possédaient ont disparu.
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La marche des libertés à laquelle a appelé le Comité de citoyens Merzoug Touati avec comme mot d’ordre majeur «ensemble, exigeons la libération de tous les détenus d’opinion» pour la journée d’hier a été violemment empêchée et des dizaines d’arrestations ont été opérées parmi les manifestants par les services de sécurité.
En effet, tôt dans la matinée d’hier, un impressionnant dispositif policier a été déployé à travers le quartier où se trouve l’université Targa-Ouzmour où devait s’entamer la manifestation pour le respect des libertés des citoyens vers la place de la liberté d’expression Saïd-Mekbel, située non loin du siège de la wilaya.
A peine la centaine de manifestants qui a réussi à se regrouper à l’intérieur du campus universitaire entame les premiers pas de la marche ouverte avec une banderole portant le slogan réclamant la libération du blogueur Merzoug Touati et tous les détenus d’opinion, de nombreux policiers font irruption pour embarquer les manifestants dont certains membres du comité organisateur seront conduits vers le commissariat central du chef-lieu de wilaya. De nombreux militants qui s’apprêtaient à prendre part à la marche ont été interpellés à travers différents endroits de la ville avant même le lancement de la manifestation également, rapportent plusieurs témoins.
Une militante qui a été interpellée et conduite vers le commissariat pour subir un interrogatoire après avoir été relâchée au milieu de la journée par la police raconte : «J’étais sur le chemin pour rejoindre la marche, des policiers en civil m’ont accostée pour me demander où je vais. J’ai répondu que je m’apprête à participer à la manifestation avant de me voir embarquer dans un fourgon par les policiers vers le commissariat plein de dizaines d’autres personnes interpellées comme moi pour subir des interrogatoires», nous a-t-elle déclaré.
Devant la violente interdiction de la marche, des manifestants se sont donné le mot pour se retrouver entre midi trente et treize heures au niveau de la place de la liberté d’expression Saïd-Mekbal pour observer, malgré la répression, un rassemblement et crier leur colère face aux atteintes aux libertés des citoyens et réclamer la libération de tous les détenus d’opinion à travers le pays.
Lors du rassemblement, une prise de parole a été improvisée. Des militants des droits de l’Homme venus de Tizi-Ouzou, Oran, Annaba, Alger, des représentants du CMA, de la Confédération nationale des syndicats autonomes, des partis politiques de la mouvance démocratique, le Comité de citoyens Merzoug Touati se sont relayés à la tribune pour dénoncer la violente répression de cette marche des libertés et réitérer l’exigence de la libération de l’ensemble des détenus d’opinion en Algérie.
Par ailleurs, dans un communiqué rendu public, tout en appelant la population à demeurer dans le strict cadre pacifique qui doit être la seule réponse à la répression, la LADDH rappelle encore une fois à l’occasion, les pouvoirs publics «l’obligation du respect des droits de réunion et de manifestation pacifique qui sont consacrés par le droit interne et le droit international des droits humains ratifiés par l’Algérie».
A. Kersani
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Le ministère des Ressources en eau envisage d’établir un Atlas des zones inondables. L’Atlas fera un recensement exhaustif des zones à risque.
Une décision prise dans le cadre de la mise en place de la stratégie de lutte contre les inondations.
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La spécialité gynécologie-obstétrique attire de moins en moins de jeunes médecins. Les structures de santé éprouvent de plus en plus de difficulté à y faire face. La forte pression que connaissent les services et les conditions d’exercice sont à l’origine de cette désertion.
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L’USM Alger, l’un des trois représentants algériens en Coupe arabe des clubs champions de football, sera en appel aujourd’hui (18h, heures algériennes) à Khartoum pour défier les Soudanais d’Al-Merrikh en 1/8 de finale (aller) de la compétition.
Le club de Soustara, solide leader de Ligue 1 Mobilis avec sept longueurs d’avance sur son dauphin la JS Kabylie, abordera ce rendez-vous avec la ferme intention de revenir avec un bon résultat et surtout enchaîner un douzième match sans défaite, toutes compétitions confondues. «C’est un match difficile qui nous attend face à Al-Merrikh. Je n’ai pas beaucoup de renseignements sur cette équipe, mais nous allons tout faire pour réaliser un bon résultat et maintenir nos chances de qualification. On appréhende le climat, on ne sait pas à quoi s’attendre là-bas, donc il faudra vite s’adapter», avait déclaré l’entraîneur français de l’USMA, Thierry Froger, avant le départ. «Je sais que nous avons des chances de revenir avec un résultat probant et ce malgré la fatigue après avoir joué plusieurs rencontres. Nous avons un bon groupe, on va essayer de profiter de notre bonne forme du moment et du bel état d’esprit dans l’équipe pour rester toujours en course dans cette épreuve qui constitue pour nous un objectif auquel on accorde une grande importance», a-t-il ajouté.
L’USMA, à pied d’œuvre depuis dimanche à Khartoum, s’est déplacée amoindrie par l’absence de son buteur Prince Ibara, retenu en sélection congolaise, alors que le milieu offensif Amir Sayoud, blessé, a déclaré forfait. Le défenseur central Mohamed Benyahia reste de son côté incertain. En revanche, les deux néo-internationaux Oussama Chita et Abderrahmane Meziane, convoqués par le coach national Djamel Belmadi pour le match face au Togo disputé dimanche à Lomé (4-1), ont rejoint leurs coéquipiers le lendemain à Khartoum pour prendre part à la rencontre. Du côté de l’adversaire, les Soudanais ont entamé samedi un stage à Khartoum, le second dans leur programme de préparation après celui effectué aux Emirats arabes unis.
Rappelons que le championnat soudanais est à l’arrêt depuis environ un mois et la reprise est fixée à la dernière semaine de novembre. L’ES Sétif avait ouvert le bal pour les clubs algériens en 8es de finale en s’inclinant à domicile face aux Saoudiens du Ahly (0-1), alors que l’autre représentant algérien dans cette compétition, le MC Alger, s’était imposé en déplacement contre les Saoudiens d’Al-Nasr (1-0). La finale de la compétition se déroulera en avril prochain à Al-Aïn (Emirats arabes unis) et le vainqueur empochera une prime conséquente de 6 millions de dollars.
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Djamel Ould Abbes s’est rendu ce matin à l’hopital militaire d’Aïn Naâdja où il a subi un contrôle médical, selon son chef de protocole qui nous a répondu sur le numéro du SG du FLN « démissionné ». « Son état de santé s’est nettement amélioré », confie notre interlocuteur.
D’autres sources proches de Djamel Ould-abbes parlent de « la possibilité de voir le SG du FLN réduire la durée de sa convalescence, étant donné que ses médecins traitants ont jugé son état de santé en nette amélioration ».
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Les «Oranje» sont de retour ! Après quatre ans de malheur, les Pays-Bas se sont qualifiés lundi au bout d’un match de folie pour le Final Four de la Ligue des Nations au détriment de la France, en arrachant un nul 2-2 à l’Allemagne à Gelsenkirchen.
Menés 2-0 à cinq minutes de la fin du temps réglementaire, les Néerlandais ont marqué deux fois coup sur coup par Quincy Promes (85e) et par leur capitaine Virgil van Dijk dans le temps additionnel (90+1). L’Allemagne avait pourtant bien commencé, en marquant deux fois dans les 20 premières minutes, par Timo Werner (9e) et Leroy Sané (20e). Au classement final, les Pays-Bas comptent 7 pts comme les Français, mais devancent les Bleus sur l’ensemble de leurs deux rencontres (2-1 à l’aller pour la France, 2-0 au retour pour les Pays-Bas). Les «Oranje» joueront donc les demi-finales de cette nouvelle compétition en juin au Portugal, avec le Portugal, l’Angleterre et la Suisse. Didier Deschamps et ses hommes les regarderont à la télévision. L’Allemagne, elle, paye la réticence de son sélectionneur Joachim Löw à renouveler les cadres en septembre et octobre, et termine dernière du groupe avec 2 pts. Elle jouera la prochaine Ligue des Nations dans le groupe B. Cette jeune équipe néerlandaise mise en place depuis quelques mois par le sélectionneur Ronald Koeman recueille les fruits de son audace et de son enthousiasme, mais aussi de sa patience. Car elle a été malmenée, lundi soir, par une Allemagne rajeunie et orgueilleuse, qui voulait terminer par un résultat positif la pire année de son histoire.
«Montrer notre caractère»
«Les Allemands ont été beaucoup plus dangereux que les Français, ils nous ont créé beaucoup de problèmes. Ils auraient dû marquer un troisième but», a reconnu Koeman, qui n’a pourtant pas boudé son plaisir : «Personne ne s’attendait à ce que les Pays-Bas gagnent le groupe. Bien sûr nous ne voulions pas descendre en Ligue B, mais gagner le groupe, c’était un rêve». Car ce sont les jeunes Allemands qui ont fait le jeu pendant 80 minutes, obligeant les «Koeman’s boys» à défendre. Après leurs deux buts, ils ont continué à presser, et se sont créé après la pause plusieurs occasions de tuer le match, par Werner (46e et 62e), Sané (72e) ou Schulz (81e). «Ça fait mal», a avoué Toni Kroos, «le résultat ne reflète pas la physionomie du match. Nous n’avons pas su plier la partie, et voilà ce qui arrive». «Nous avons clairement été la meilleure équipe pendant 80 minutes», a dit pour sa part Joachim Löw, «ils n’ont pas eu une seule occasion, ça parle aussi en notre faveur. Mais pendant les dix dernières minutes nous avons vacillé, c’est le prix qu’une équipe jeune doit payer pour accumuler de l’expérience». Les Néerlandais ont effectivement attendu la 78e minute pour se créer leur première véritable occasion : un slalom spectaculaire de Memphis Depay dans la défense allemande, et un tir en angle qui obligeait Neuer à sa première parade. Puis ce fut le miracle des cinq dernières minutes.
Promes d’abord, puis le capitaine courageux van Dijk, qui faisaient exploser de joie le carré des supporters «Oranje» venus nombreux à Gelsenkirchen, située à moins d’une heure de la frontière entre les deux pays. Cette jeune et talentueuse équipe néerlandaise continue donc sa route. La Ligue des Nations n’est pas encore une compétition majeure, mais Depay et ses copains de Jong, Babel et autre de Ligt ont pris rendez-vous pour l’avenir.
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Le thermomètre des prix des fruits et légumes est passé d’un cran au-dessus et ne cesse de grimper durant ces derniers jours au niveau des marchés de la wilaya de Naâma.
Rien ne va pour les petites bourses, surtout durant cette période où, désormais, le produit devient de plus en plus rare et plus cher.
Pour les légumes, le prix de la pomme de terre tourne autour de 70 à 90 DA; la tomate a atteint les 180 DA; les haricots entre 150 et 200 DA : la carotte et le navet sont entre 60 et 80 DA, pour les autres produits de large consommation, à l’exemple de la salade, les aubergines, les courgettes, les poivrons, les choux-fleurs, ils sont cédés entre 120 et 150 DA.
Concernant les fruits, la bonne orange est affichée jusqu’à 250 DA : la grenade locale à 150 DA, les dattes récoltées localement à l’exemple de Fegouce, entre 250 et 350 DA; Aghrace jusqu’à 400 DA, alors que deglet-nour de Biskra est proposée jusqu’à 700 DA selon la qualité. Tandis que les pommes et les poires varient entre 300 et 400 DA; la banane qui était proposée au prix inimaginable dépassant les 650 DA, a finalement disparu des étals.
Pour les viandes rouges, l’agneau et le veau, leurs prix oscillent entre 1 200 et 1 300 DA ; la volaille entre 400 et 420 DA (dinde ou poulet).
C’est dire que les marchés locaux sont atteints d’une fièvre saisonnière qui durera, sans doute, jusqu’à la fin de l’hiver, ou du moins les deux mois à venir.
Consommateurs ! serrez vos ceintures !
B. Henine
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Le ministère de l’Education nationale a présenté lundi, aux syndicats du secteur, son projet de référentiel national des apprentissages, de l’évaluation et la formation, (Marwatt). Un nouveau système national de standardisation des normes mis en place dans le cadre de la professionnalisation des pratiques d’enseignement et de gestion. Son objectif, mettre le niveau de l’école algérienne aux standards internationaux.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Le projet devra faire bientôt l’objet d’une journée d’étude au Parlement. Mais avant sa présentation aux parlementaires, le ministère de l’Education nationale a exposé ce guide de 80 pages, dit Marwatt, lors d’une séance de travail organisée par le Conseil national des programmes avec les syndicats autonomes du secteur et les associations des parents d’élèves.
Un projet mis en place dans la perspective, souligne le département de Nouria Benghabrit, de professionnalisation des pratiques d’enseignement et de gestion, au service des apprentissages des élèves. Il s’agit également, selon ce département, de faire du niveau de l’école algérienne un niveau répondant aux normes internationales. Le ministère de l’Education veut désormais passer d’un système basé sur le contenu de la mémorisation et de l’encyclopédisme à un système basé sur la maîtrise du calcul, de l’analyse et de l’écrit devant répondre à des fondamentaux qui sont la pensée scientifique, l’algérianité et la citoyenneté. Un projet qui a démarré suite à plusieurs évaluations nationales et internationales.
Farid Benramdan, conseiller de la ministre de l’Education nationale qui a présenté le projet aux syndicats, a déjà expliqué que le ministère de l’Education a évalué un demi-million de productions d’erreurs des élèves. Suite à quoi il a été constaté que 20% des erreurs sont des erreurs accumulées depuis la première année et la deuxième année primaire. Le même département a aussi travaillé sur une consultation nationale sur plus de 300 000 enseignants sur la manière d’évaluer. Le ministère de l’Education a donc réussi à pointer du doigt ce qui n’allait pas. A partir de là, il y a eu un travail pour l’élaboration d’une sorte de guide pour une école de qualité.
Le ministère de l’Education se donne jusqu’à 2030 pour atteindre cet objectif. «Le ministère de l’Education veut que l’élève arrive à faire plus qu’écrire et lire seulement mais à constater, décortiquer, analyser, faire des synthèses et ensuite décider», a indiqué Boualem Amourra, président du Satef qui a pris part à cette séance de travail. Ce projet de faire de l’école algérienne une école universelle est très important, dit-il. Cependant, poursuit M. Amourra, «il faut avoir les moyens de sa politique». Sceptique, le syndicaliste estime qu’on ne peut pas atteindre cet objectif alors que l’école souffre toujours de la surcharge des classes et des programmes et des enseignants mal formés.
Plus aberrant, dit-il, en plus de la suppression de la dictée, l’élève de la première année primaire commence par écrire des mots sur des images et, par la suite, en page 34 du livre, il découvre les lettres.
Le Satef estime qu’il faut commencer dès maintenant par le changement des contenus des programmes et des méthodes d’enseignement et la suppression de certaines matières si l’on veut atteindre cette vision internationale d’ici 2030.
S. A.
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La grève des techniciens de maintenance d’Air Algérie se poursuivait hier. Aucun impact sur les vols, assure la direction. Les 14 techniciens suspendus seront traduits devant le conseil de discipline. La compagnie est en phase de lancer une étude sur la politique salariale qui concernera tous les corps de métier.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Les techniciens de la maintenance des avions poursuivaient hier leur mouvement de protestation. Ils sont une quarantaine sur près de 750 à débrayer pour réclamer l’application des clauses de la convention collective signée entre l’administration de l’entreprise et le syndicat.
Du côté de l’administration, ce débrayage ne s’inscrit pas dans le cadre de la loi régissant les conflits. Le conseiller à la communication auprès du P-dg de la compagnie explique, en effet, que les techniciens en grève ne bénéficiaient pas de couverture syndicale.
Un constat, ajoute, Amine Andaloussi, établi par un huissier de justice. Ce dernier, dit-il, a pu constater que 14 personnes étaient en situation de refus de travail.
L’administration a pris la décision de les suspendre en attendant de les traduire devant le conseil de discipline de la compagnie, conformément au règlement intérieur. C’est ce conseil qui décidera du sort des techniciens suspendus.
Interrogé au sujet de l’avis de recrutement lancé par Air Algérie, Amine Andaloussi répond qu’il s’agissait d’une simple coïncidence avec la grève et que ce plan de recrutement avait plutôt un lien avec les besoins de la compagnie qui compte acquérir une trentaine d’appareils qui nécessiteront davantage de techniciens pour leur maintenance.
Le conseiller à la communication affirme également que les informations faisant état du décollage des avions étaient sans fondement et constituaient une véritable aberration puisque les appareils, dit-il, sont systématiquement soumis à un contrôle rigoureux et qu’aucun pilote n’accepterait de faire décoller un avion si toutes les conditions n’étaient pas réunies. Il conclut en affirmant que pour la compagnie, le maintien du programme des vols était la priorité et que le conflit actuel sera réglé dans le cadre de la réglementation.
Les portes du dialogue restent ouvertes, dit-il, ajoutant que dans le cadre de la prise en charge de la problématique récurrente des salaires, la compagnie va lancer une étude sur la politique salariale qui va concerner tous les corps de métier que compte Air Algérie.
N. I.
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ACCRA- La sélection algérienne de football (dames) s’est lourdement inclinée face à son homologue camerounaise 3 à 0 (mi-temps : 1-0), mardi soir à Accra en match comptant pour la 2e journée du groupe A de la Coupe d’Afrique des nations 2018 (CAN-2018).
Les buts de la rencontre ont été inscrits par Gabrielle Onguene (13e), Gaelle Enganamouit (54e) et Ajara Nchout (60e) pour le Cameroun.
Dans l’autre match du groupe A disputé plus tôt, le Mali s’est relancé dans la course à la qualification en surprenant le Ghana, pays organisateur, 2 à 1.
Les Algériennes (0 pt) auront désormais besoin d’un miracle pour espérer se qualifier en demi-finales : non seulement elles doivent battre vendredi lors de la 3e et dernière journée le Mali (3 pts) par 2 buts à 0, mais aussi attendre en même temps une défaite des Ghanéennes (3 pts) face aux Lionnes indomptables du Cameroun (6 pts).
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AIN TEMOUCHENT – Le ministre de la Culture, Azzeddine Mihoubi, a estimé que la statue du chef ottoman Baba Arroudj, inaugurée mardi dans la wilaya d’Ain Témouchent, est « une documentation de la mémoire commune algéro-turque ».
Présidant la cérémonie d’inauguration de cette oeuvre en compagnie de l’ambassadeur de Turquie en Algérie, Mehemet Buruy, le ministre a souligné que cette occasion est un moment historique d’évocation d’un chef de la résistance contre l’occupation espagnole en Algérie, Baba Arroudj avec son frère Kheireddine, durant plusieurs années, rappelant qu’Ain Temouchent, qui préserve jalousement et profondément sa mémoire, a été le théâtre de son dernier combat contre l’occupant espagnol qui tentait d’humilier les Algériens.
« Cinq siècles après la mort de Baba Arroudj, tombé au champ d’honneur en 1518, nous rendons hommage aujourd’hui à cette personnalité avec nos amis turcs. C’est notre responsabilité vis-à-vis de l’histoire et cette initiative est une documentation de la mémoire partagée entre l’Algérie et la Turquie », a souligné Azzeddine Mihoubi.
« Il a été procédé également à Béjaia à la commémoration du 500e anniversaire de l’arrivée des frères Kheireddine et Baba Arroudj en présence de la marine algérienne et, nous enregistrons, aujourd’hui aussi, la présence symbolique de la marine algérienne et de la Turquie à travers le navire baptisé au nom de Baba Arroudj », a-t-il ajouté.
« L’histoire à une grande valeur chez les peuples, surtout pour les peuples qui ont combattu et payé de leur sang la liberté. Le peuple algérien oeuvre à documenter son histoire et toutes ses étapes sans exception, de la préhistoire à ce jour, à chaque occasion qui se présente, soit par son écriture ou par la créativité en réalisant des films, des livres ou des statues témoins de l’histoire » de ce peuple, a déclaré le ministre.
« Nous oeuvrons toujours dans ce sens suivant les orientations du Président de la République qui insiste toujours sur l’’intérêt à accorder à l’histoire, à sa transmission aux générations dans toutes ses formes et ses contenus », a-t-il ajouté.
Le ministre a félicité, à cette occasion, la wilaya d’Ain Témouchent, devenue aujourd’hui un pôle culturel et touristique important avec cette statue historique.
Il a également remercié l’entreprise de coopération turque « Tika » qui a concrétisé plusieurs projets culturels et du patrimoine en Algérie, ainsi que l’artiste algérien qui a excellé dans la réalisation de cette statue avec une haute technicité et maîtrise des dimensions et de la concrétisation de l’idée.
Pour sa part, l’ambassadeur de la Turquie en Algérie, Mehmet Buruy, a exprimé sa satisfaction quant à l’inauguration de cette stèle commémorative, déclarant que les relations amicales entre les peuples turc et algérien datent de 500 ans avant l’arrivée de Baba Arroudj qui fut un marin courageux, tombé au champ d’honneur en Algérie.
A noter que la réalisation de cette statue historique par l’artiste Salim Minabi, aidé par son père, a duré 5 mois. Elle a été concrétisée au niveau du carrefour « Lalla Maghnia », dans la commune de Chaâbat L’ham, non loin de l’entrée-est de la ville d’Ain Témouchent.
Cette stèle immortalise des hauts faits du chef de la résistance contre l’occupation espagnole en Algérie, Baba Arroudj (1474-1518), tombé au champ d’honneur dans ce site.
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La 12 ème édition de la Semaine méditerranéenne des leaders économiques (Meda-Week 2018) s’ouvre mercredi à Barcelone, à l’initiative de l’Association des Chambres de Commerce et d’Industrie de la Méditerranée (ASCAME) et la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Navigation de la métropole espagnole.
Organisée avec le soutien de plusieurs partenaires internationaux et régionaux, cet événement sera axé sur de nombreux sujets d’actualité et servira de plate-forme entrepreneuriale et économique méditerranéenne phare pour le monde entier, indique l’ASCAME sur sa page web.
Ce rendez annuel vise à promouvoir la région méditerranéenne au niveau international en mettant l’accent sur son développement, son intégration, son partenariat euro-méditerranéen ainsi que sur sa place dans le monde et ses relations avec les autres puissances régionales de l’UE, du monde arabe et de l’Afrique.
Au cours des trois jours de la Meda-Week 2018, un grand nombre de forums thématiques et séances de travail seront animé par des dizaines d’intervenants, dont des chefs d’entreprises, des représentants de chambres de commerce, des employeurs, des acteurs de la société civile, des professionnels, des autorités politiques et des organisations internationales de plus de 35 pays.
Cet événement annuel, devenu la plate-forme euro méditerranéenne la plus influente, accueillera de multiples forums sectoriels, sessions, ateliers et rencontres d’affaires, des différents secteurs d’activité.
L’accent sera mis cette année sur l’innovation et la numérisation en Méditerranée, selon les organisateurs de l’événement, qui rappellent que 60% de la population des pays méditerranéens, qui souffrent d’un taux de chômage élevé, est âgée de moins de 30 ans. La technologie peut donc jouer un rôle inclusif, souligne la même source.
La Meda-Week 2018 accueillera ainsi des forums sur l’économie bleue, le secteur hôtelier, l’industrie halal, ainsi que les ressources humaines et la mobilité, et abordera, dans cet espace de réflexion, les défis ouverts dans le secteur gazier en Méditerranée orientale et les opportunités qu’il offre pour la région.
De plus, cette année, ce rendez-vous économique élargit ses horizons vers l’Afrique et l’Asie pour créer des passerelles pour le commerce et l’investissement avec les régions et les pays voisins de la mer Méditerranée.
Durant les éditions précédentes, l’événement a accueilli plus de 35 forums thématiques, 600 sessions de travail, 1.710 conférenciers de premier niveau, plus de 18.200 participants du monde entier.
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Les éléments de la brigade navigante des Douanes du Port de Bejaia ont déjoué mardi une tentative de transfert illégal d’une somme d’argent en devise, a indiqué la Direction régionale des douanes de la wilaya de Sétif.
Les éléments de la brigade navigante du Port de Bejaia ont saisi une somme d’argent en devise s’élevant à 16.000 USD, trouvée en possession de trois marins étrangers qui étaient sur le point de la transférer illégalement et en contravention des dispositions de la législation relative aux mouvements des capitaux, précise la Direction régionale des douanes.
L’amende infligée par les services des douanes aux contrevenants s’élève à 3.729.600 DA, a conclu la même source.
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La Secrétaire générale de l’Union nationale des Femmes sahraouies (UNFS), vice-présidente du Conseil économique, social et culturel de l’Union africaine (ECOSOCC), Fatma El Mehdi, a affirmé mardi à Alger que le peuple marocain ignorait la réalité du conflit sahraoui en raison de la propagande pratiquée par le régime marocain à ce sujet et la teneur des différents discours prononcés par le Roi Mohamed VI, notamment à l’occasion de la prétendue marche verte.
Participant à la 2eme Conférence internationale des ONG africaines membres du Conseil économique et social onusien (ECOSOC), organisée sous le thème « Impliquer l’Afrique pour faire face à la crise migratoire », Mme El Mehdi s’est dite convaincue qu’une « prise de conscience du peuple marocain sur la réalité de ce conflit, pourra opérer un changement dans le développement de la cause sahraouie ».
Le peuple sahraoui « ne vas pas se taire et ne renoncera jamais à sa cause, d’autant que les tentatives menées par le régime marocain pour effacer l’identité des sahraouis ont échouées », a déclaré Fatma El Mehdi à l’APS, dénonçant, par la même occasion, les pratiques du régime marocain qui tente de couvrir l’instabilité interne que vit le Royaume en « essayant de convaincre son peuple de l’existance de menaces sur l’unité territoriale du Maroc ».
Concernant cette conférence, la même responsable a indiqué que le peuple sahraoui a subi « le déplacement forcé » après avoir été spolié de ses terres mais il lutte toujours pour retourner à son pays occupé et aspire à ce que la communauté internationale, à sa tête l’ONU, puisse agir pour lui permettre d’exercer son droit à l’autodétermination.
La cause sahraouie aujourd’hui « n’est pas uniquement celle des sahraouis ou des nations solidaires avec elle à l’image de l’Algérie et plus de 80 Etats reconnaissant la République sahraouie et son représentant légitime le front Polisario, mais elle est plutôt internationale pour être à l’origine de l’instabilité qui menace le monde entier et l’échec de la concrétisation de l’union du Maghreb arabe », a-t-elle soutenu.
Dans le même contexte, elle a indiqué que les puissances internationales « sentent désormais le danger et voient leurs intérêts menacés », ce qui les amenés à s’intéresser à la cause sahraouie et à réduire le mandat de la Minurso à 6 mois.
La même intervenante a relevé l’existence de « prémices d’un dénouement proche », notamment avec la désignation de Host Kohler qui est animé d’une forte volonté à aller de l’avant, en dépit des tentatives marocaines visant à le dissuader de son agenda, ce qui s’est manifestement concrétisé, à travers les manœuvres du régime marocain à entraver, sans succès, ses concertations avec les pays africains.
M. Horst Kohler, poursuit la même responsable, a réussi, tout de même, à rencontrer la président de l’Union africaine (UA) et les présidents d’Ethiopie et de Rwanda, deux pays qui collaborent beaucoup plus avec le Maroc sur le plan commercial et qui ont affiché, a-t-elle ajouté, leur disposition à soutenir les efforts onusiens, ainsi que leur rejet du statu quo prévalant au Sahara Occidental.
La vice-présidente du Conseil économique et social de l’UA, a indiqué que l’envoyé onusien a multiplié ses contacts et ses concertations, ajoutant que son influence en tant qu’ancien président d’Allemagne, lui a permis de donner un nouveau souffle à la cause sahraouie, d’inclure les territoires sahraouies occupés dans le programme de ses visites, d’imposer la logique des négociations et de déterminer les parties au conflit, d’une manière « expresse ».
Mêmes les dernières résolutions du Conseil de sécurité relatives au mandat de la Minurso était un message clair au Maroc, en ce sens qu’il devient nécessaire de trouver une solution au conflit », a-t-elle encore soutenu.
Concernant la position africaine envers la cause sahraouie, Mme Fatima Mehdi a mis en avant l’existence « d’un consensus chez les pays qui ont vécu les guerres et la colonisation et qui sont passés par les circonstances similaires, tandis qu’une divergence de positions existent chez d’autres pays ». Néanmoins, affirme la même responsable, la position de l’UA est » claire », et ce, depuis la reconnaissance par l’OUA de la RASD en tant que membre fondateur, un fait réitéré à plusieurs occasions, poussant ainsi, le Maroc à se retirer de l’Organisation et à » adhérer récemment à l’UA, avec comme objectif, la dispersion des africains », a-t-elle déploré.
Pour ce qui est de l’influence de la lutte de la société civile sur les gouvernements, Mme Fatima Mehdi a affirmé qu’elle est tributaire du respect par ces gouvernements de la démocratie, citant à titre d’exemple, » l’Espagne qui cède encore aux pressions marocaines sur plusieurs dossiers, essentiellement ceux liés à la drogue, la migration et aux enclaves de Ceuta et Mellila ».
De ce fait, ajoute Mme Fatima Mehdi, » nous n’attendons pas grand-chose de l’Espagne qui a une grande responsabilité dans le conflit ». En revanche, souligne l’intervenante, une solidarité émanant des territoires et de la société civile en Espagne existe envers la cause sahraouie.
Pour rappel, l’Algérie abrite, depuis lundi, la 2ème édition de la Conférence internationale des Organisations africaines membres du Conseil économique et social « Ecosoc » des Nations unies, sous le thème « Impliquer l’Afrique pour faire face à la crise migratoire ».
Cette conférence est organisée par le Parlement africain, en collaboration avec l’Association nationale des échanges entre jeunes (Anej) et le Collectif des étudiants africains en Algérie « Initiative Agenda 2063 ».
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Dans la rue, dans les domiciles, les stades ou à l’école, « laquelle forme mais n’éduque pas », les situations de violences sont présentes au quotidien dans le pays.
Ce constat est celui relevé, dimanche, par le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement de la recherche, selon lequel la violence n’a jamais été prise en charge « de façon rationnelle et étudiée ».
Accueilli à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le professeur Mustapha Khiati estime que la priorité consiste, d’abord, à connaitre les raisons à l’origine d’un phénomène dont il considère qu’il est lié à de multiples facteurs.
Des lointaines causes historiques de la violence liées à la colonisation, qui, dit-il, n’ont cessés de croitre, il explique cette dernière par le vécu quotidien des Algériens liés étroitement à la dégradation de leur milieu.
« Si la violence, commente-t-il, a pris un visage aussi hideux et aussi dur », c’est en raison, explique-t-il, d’une superposition de diverses situations qui ont contribué à l’aggraver. Parmi ces dernieres, il cite, pêle-mêle la violence terroriste, l’exode rural, que cette dernière a amplifié, mais également la « dislocation » des familles et les « meurtres au quotidien ».
Pour le professeur Khiati, la survenue de tous ces problèmes a pris les responsables de l’époque de court, qui n’ont pas su y riposter, parce que « la sécurité était prioritaire ».
Des mesures à mobiliser pour tenter de trouver des solutions, l’intervenant met en avant l’intérêt du soutien psychologique, la création de points d’écoute et autres infrastructures sociales dans les zones fortement habitées, dont il relève cependant « qu’ils n’existent pas ».
Parmi les origines de la prolifération de la violence, il pointe également du doigt la construction de grands ensembles d’habitations, « démunies d’infrastructures sociales », l’amenant à s’interroger sur le vécu quotidien de leurs habitants.
Citant à titre illustratif le nombre d’enfants auteurs violence, « des maillons faibles de la société » le président de la Forem fait état de d’environ 16.000 à avoir été présentés devant la justice, entre 1991 et 1999.
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