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Derbal: “Il n’y aura pas de révision du code électoral avant les présidentielles”

Mon, 10/08/2018 - 16:26

Le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), Abdelwahab Derbal a affirmé que toutes les lois régissant les opérations électorales resteront inchangées.

Dans une déclaration à Echorouk, le président de la HIISE a révélé dimanche que son instance ne dispose pas de prérogatives lui permettant de promulguer des lois, excluant  toute révision de la loi électorale et celle régissant l’instance de surveillance des élections en raison des  longues procédures que cela nécessite, estimant que cela ne puisse avoir lieu à quelques mois seulement de l’échéance présidentielle d’avril 2019.

En revanche, il a affirmé que les remarques faites à ces lois ne seront pas abandonnées, affirmant que la HIISE continue d’accomplir ses missions en faveur de l’amélioration du processus électoral tel qu’il est consacré par le législateur.

En outre, Abdelwahab Derbal a fait savoir que l’opinion publique aura droit à toutes les observations en ce qui concerne l’assiette électorale; qui a souvent fait l’objet de débat entre les partis et les candidats.

A la question de savoir si le travail de l’instance ne risque pas d’être entravé, il a affirmé que celle-ci collabore avec le ministère de l’Intérieur dans le sens d’aplanir l’ensemble des difficultés techniques et les problématiques juridiques par le biais des “commissions communes” créées pour ce but précis.

Selon lui, le programme des sessions de formation régionales, prévues du lundi au mercredi,  consiste à expliquer les procédures ayant trait aux élections présidentielles.

Il est utile de rappeler que la HIISE avait indiqué dimanche dans un communiqué que des sessions de formation vont avoir lieu dans nombre de wilayas, à savoir Constantine, Béjaïa, Ghardaïa et Tlemcen.

D’après la même source,  ce programme qui prévoit une série de rencontres régionales intervient en coïncidence avec la révision annuelle des listes électorales et à la veille des élections présidentielles.

Il sera axé sur trois points: “voies et moyens  de révision des listes électorales, les procédures relatives aux élections présidentielles et le rôle de la HISSE dans de contrôle de ces élections”.

Echorouk / Traduit par: Moussa. K.

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Le CELA revient à la charge: Grève des lycées le 23 octobre

Mon, 10/08/2018 - 16:23

Le secteur de l’éducation nationale risque d’être perturbé dans les prochains jours.

Une grève générale dans les lycées est décrétée par le CELA pour la journée du 23 octobre prochain. Le conseil des enseignants des lycées d’Algérie (CELA) n’a trouvé que la protestation comme ultime recours pour dénoncer la non-prise en charge de ses revendications. En effet, cette entité syndicale a décidé de reprendre la protestation, en observant « une journée de protestation le 23 octobre prochain », lit-on dans le communiqué de cette organisation syndicale.

Cette décision, faut-il le souligner, a été entérinée lors du son conseil national du CELA, tenu vendredi dernier à Boumerdès. Le CELA a dénoncé vigoureusement « les décisions aléatoires » prise par le ministère de l’Éducation nationale. Il s’agit, selon la même source, de «la modification du statut particulier des travailleurs du secteur sans aucune prise en charge des recommandations élaborés par la commission installée à cet effet».

Ce syndicat déplore également la prolongation du mandat de la commission de gestion des œuvres sociales. Le conseil national du CELA confirme en outre « la dégradation des conditions du travail dans plusieurs établissements scolaires et la situation socioprofessionnelle des travailleurs du secteur de l’éducation ».

Par ailleurs, ce syndicat a tenu, dans le même document, à alerter « sur le danger de la décision du ministre de l’Intérieur de procéder à la privatisation des cantines scolaires au niveau des écoles primaires et considère que cette décision est une première étape qui cache la volonté de procéder à la privatisation du secteur de l’éducation ».

Aussi, le CELA dénonce «le rejet de la tutelle au niveau central et local pour la signature des PV de rencontre avec les syndicats». En outre, le syndicat réaffirme son rejet des décisions prises par la tutelle concernant la fermeture du dossier du statut particulier et la prolongation du mandat de la commission des œuvres sociales.

Par ailleurs, «le CELA réaffirme son engagement et sa mobilisation dans le cadre de la confédération des syndicats algériens pour la défense du pouvoir d’achat, la retraite, le code du travail, ainsi que les libertés syndicales», peut-on lire dans le même communiqué.

De ce fait, le syndicat en question appelle l’ensemble des travailleurs du secteur à se mobiliser pour exiger le gel de la commission des œuvres sociales et l’organisation d’un référendum sur le mode de gestion, et dire non la négligence des recommandations de la commission du dossier du statut particulier.

L. O. Challal

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BOUIRA – Ils dénoncent les rafles de la Gendarmerie nationale: Les marchands informels ferment la RN5

Mon, 10/08/2018 - 16:20

Depuis quelques semaines, les marchands des fruits et légumes installés à proximité du carrefour entre la RN5 et le CW127, à la sortie Est de la ville de Bouira, jouent au chat et à la souris avec les éléments de la brigade de Gendarmerie.

À chaque descente des gendarmes, ces revendeurs fuient pour revenir après le départ des forces de l’ordre. Avant-hier samedi en fin de journée, les gendarmes sont intervenus une fois de plus en une opération éclaire, en saisissant marchandises et papiers des vendeurs.

La réaction de ces derniers ne s’est pas fait attendre. Car juste après, ils ont enflammé la chaussée en usant de pneus et autres objets hétéroclites, ce qui provoqué la fermeture de la RN5. Les mécontents ont justifié leur acte par l’obstination des gendarmes à les chasser de ces lieux. «On cherche à travailler honnêtement et d’ailleurs tous les autres commerçants ambulants activent en toute quiétude sur les autres axes routiers.

Sur la RN18 menant à Aïn Bessem, aucune autorité ne vient les déloger, nous par contre on ne nous laisse pas travailler tranquillement», fulminait un des protestataires devant les automobilistes qui attendaient que la chaussée soit dégagée.

Les éléments de la brigade de gendarmerie ont dû intervenir une fois de plus pour dégager la chaussée alors que les protestataires s’étaient regroupés pour prendre attache avec eux. À signaler que la sortie-Est de la ville de Bouira est devenue depuis plusieurs années l’un des points noirs du commerce informel que la direction du commerce avec les forces de l’ordre ont tenté à maintes reprises d’éradiquer, mais en vain. De même pour la sortie-Ouest menant vers Ain Bessem où la RN18 s’est littéralement transformée en marché à ciel ouvert.

D’ailleurs, auprès de la direction du commerce de la wilaya de Bouira on affirme que ces revendeurs de fruits et légumes ont été invités à maintes reprises à rejoindre le circuit formel en s’installant dans les box des différents marchés du chef-lieu, mais ces derniers ont toujours décliné les offres des autorités. M. Gamri, le directeur du Commerce, avait récemment affirmé qu’il subsistait six points noirs à travers la wilaya de Bouira et qu’il était difficile de les éradiquer car les forces de l’ordre qui interviennent chassent les commerçants qui reviennent aussitôt les gendarmes repartis.

Hafidh Bessaoudi

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Aïn-Bessem: Les commerçants protestent contre la concurrence déloyale

Mon, 10/08/2018 - 16:18

Pas moins de 200 commerçants exerçants au centre-ville d’Aïn-Bessem, à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, ont observé, hier, une journée de grève pour protester contre la prolifération du commerce informel en plein centre-ville.

Selon les grévistes, les commerçants de l’informel occupent chaque jour d’importants espaces publics, des placettes et des trottoirs pour exposer impunément leurs marchandises de tous genres. Les commerçants affirment que cette prolifération, affecte négativement leurs commerces et leurs chiffres d’affaires : «Face à l’absence de réaction des pouvoirs publics, ces commerçants de l’informel qui profitent de cette impunité sont allés même à créer tout un marché hebdomadaire chaque samedi, qu’ils appellent le marché des femmes. Ils occupent de grands espaces, et même devant les portes de nos magasins et ferment plusieurs routes publiques», s’est emporté un commerçant hier.

Les commerçants dénoncent par ailleurs, des mesures arbitraires appliquées par les services communaux de l’urbanisme ainsi que ceux de la direction du commerce à leur encontre. Selon-eux, ces mêmes services les interdit d’exposer leurs marchandises aux portes de leurs magasins et de réserver des espaces de stationnement pour la livraison : « Les commerçants de l’informel occupent tout ces espaces de stationnement, trottoirs, routes et même devant nos magasins, et font fuir la clientèle. Alors que nous, qui respectons la réglementation, assurons nos employés et payons nos impôts, sommes interdits de placer de la marchandise devant les portes de nos commerces ou même de réserver des places de stationnement pour la livraison. C’est tout simplement injuste et révoltant», ajoute un autre commerçant du quartier Zmala. D

ans la requête qu’ils ont adressée au wali de Bouira, ces commerçants grévistes menacent d’entreprendre des actions d’une autre envergure, si les pouvoirs publics ne réagissent pas, pour éradiquer ce phénomène, qui menace désormais leur activité, ont-ils précisés.

Oussama. K

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Béjaïa – Des programmes de développement sommeillent dans les tiroirs: Akbou, le tombeau des 989 projets !

Mon, 10/08/2018 - 16:16

Plusieurs projets inscrits et approuvés depuis des années par l’APC d’Akbou ne sont pas encore lancés.

Plus de 980 projets financés à coups de milliards de centimes sur la trésorerie communale peinent à voir le jour. Avec un budget primitif annuel qui flirte les 100 milliards de centimes grâce notamment à la rentabilité fiscale (TVA et TAP) de la ZAC de Taharacht et aussi le patrimoine communal, Akbou est malheureusement réputée être parmi les villes les plus riches et la moins servie du pays. Preuve en est, 44 programmes de grande envergure, de différents secteurs, inscrits sont en mode off. Chose qui s’est répercutée négativement sur le développement local de cette métropole régionale de plus de 100 000 habitants.

Parmi ces projets figurent ceux dont la première pierre a été posée par l’ancien wali Ahmed Hamou Touhami. C’est le cas de la salle omnisports de l’ex-voûte pour laquelle un montant de près de 7 milliards de centimes a été alloué. «Le projet en question est abandonné par l’entreprise à cause de résiliation du contrat pour diverses contraintes administratives», expliquera une source proche du dossier.

Le musée d’art et de l’histoire tant cher à l’ancien exécutif est, à son tour, remis au placard. «En 2014, le wali a posé la première pierre mais depuis, rien n’a été fait», s’étonnera-t-on. Ce projet aurait pu contribuer à combler le vide dont souffre la collectivité locale en termes d’infrastructures culturelles en injectant tout de même un montant initial de 7 milliards de centimes comme première tranche.

Le même sort est aussi réservé à une déchèterie inscrite, souligne-t-on, en 2015 pour un montant de 42 milliards de centimes au moment où la gestion et le ramassage de déchets ménagers constituent un énorme problème dans la capitale de la Soummam.

Par ailleurs, l’abattoir communal connait le même sort. Inscrit en 2013, le projet n’est pas encore réalisé malgré l’injection de six milliards de centimes. Sur le volet sportif, la rénovation et l’extension du stade des martyrs reflète le degré de «l’amateurisme et les laisser-aller» des responsables locaux. «C’est la montagne qui accouche d’une souris», commentera un citoyen d’Akbou.

Cinq milliard sont injectés en 2008 pour redorer le blason de ce complexe sportif régional mais la réalité en est une autre. Le stade qui date de la période coloniale est toujours à l’abandon ! C’est l’image aussi du projet de réalisation d’une salle omnisports à Guendouza ayant été inscrite en 2011 pour un montant de 4 milliards de centimes mais non réalisée à ce jour.

D’autres projets sont restés sans aucune réalisation, à l’image de l’extension de l’Oued Illoula. Ce méga projet permettra à la commune d’Akbou ainsi que celle d’Ighram de récupérer des dizaines d’hectares de terrains, hélas, le deal n’est pas encore atteint malgré les différentes tentatives, vue notamment la difficulté et la complexité de l’étude.

L’aménagement et la modernisation de plusieurs axes routiers, réalisation et installation des feux tricolores, des unités de soins et antennes administratives de proximité sont autant d’autres projets qui ont bénéficié de l’argent nécessaire mais demeurent en revanche des projets en souffrance. «Il s’agit notamment d’un montant global dépassant 150 milliards de centimes. Cet argent a été injecté dans les différents BP», affirme encore notre source.

La commune d’Akbou enregistre, faut-il le signaler, un excédent financier de 306 milliards de centimes arrêté en 2016. Néanmoins, l’origine de cette «stagnation» est imputée notamment à la non-maîtrise de la gestion des projets par les élus et au faible encadrement administratif et technique des services de l’APC.

Menad Chalal

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L’application « SIHA-DZ » pour localiser les pharmacies de garde et les hôpitaux

Mon, 10/08/2018 - 16:11

ALGER- Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a mis à la disposition des citoyens une application SIHA-DZ qui permet notamment de localiser au niveau national les officines pharmaceutiques ouvertes de jour et celles de garde, indique lundi un communiqué de ce département ministériel.

L’application permet aussi aux citoyens de localiser au niveau national de leurs téléphones mobiles les établissements hospitaliers et leurs activités médicales, chirurgicales et d’urgences et les structures de proximité (polycliniques et salles de soins), précise la même source.

L’application est téléchargeable depuis Google Play store et le site du ministère de la Santé www.sante.gov.dz/downloads/sihadz.php.

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Pétrole: le prix du panier de l’Opep à plus de 83 dollars

Mon, 10/08/2018 - 16:08

ALGER- Le prix du panier de référence du brut de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s’est établi à 83,24 dollars le baril vendredi, contre 84,09 dollars jeudi, a indiqué lundi l’Organisation sur son site web.

Introduit en 2005, le panier de référence des pétroles bruts de l’Opep comprend le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola),Djeno (Congo), Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale), Rabi light (Gabon), l’Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Qatar Marin(Qatar), Arab Light (Arabie Saoudite), Murban (UAE) et le Mery (Venezuela).

Pour rappel, le baril de Brent a terminé la semaine en cédant 42 cents pour finir à 84,16 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE), alors le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de novembre s’est apprécié de 1 cent pour clôturer à 74,34 dollars.

Pour la séance de lundi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 83,10 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,06 dollar par rapport à la clôture de vendredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de novembre cédait 79 cents à 73,55 dollars.

L’Opep et ses partenaires dont la Russie n’ont pas annoncé de hausse de leur production lors de la  réunion du  Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord de réduction de la production pétrolière des pays de l’Opep et non-Opep (JMMC), fin septembre à Alger.

Les ministres de l’Energie de la Russie et de l’Arabie saoudite, deux des trois plus grands producteurs mondiaux, ont affirmé mercredi dernier produire à des niveaux record.

Les pays participant à la Déclaration de coopération avaient atteint un niveau de conformité de 129% en août 2018 et de 109% en juillet 2018..

La prochaine réunion du  JMMC est prévue pour le 11 novembre 2018 à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis.

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Russie : Séries et films testent les limites de la liberté d’expression

Mon, 10/08/2018 - 16:03

Une série qui se moque des élites corrompues, un film plaidoyer contre une justice aveuglément cruelle… Plusieurs œuvres récentes testent les frontières de la liberté d’expression dans une Russie où la critique du pouvoir a disparu de médias grand public sous strict contrôle.

Lancée mi-août sur la populaire chaîne TNT, «Résidence surveillée» suit sur le ton de l’humour les pérégrinations d’un maire corrompu, rappelant les affaires qui éclatent régulièrement au niveau local. Quelques semaines plus tard, un biopic relatait sur les écrans le combat de l’écrivain Léon Tolstoï pour sauver de la peine de mort un jeune soldat à l’époque tsariste, résonant avec la dureté de la justice russe face à ceux qui remettent en cause le système.

Ces dernières années, plusieurs films se sont intéressés à la politique, à l’image des «Vacances du président», comédie dans laquelle un acteur ressemblant à Vladimir Poutine joue le rôle d’un président tentant de passer des vacances incognito en Crimée.

Mais pas question d’aller trop loin. Les médias ont été repris en main dès les premières années de pouvoir de Vladimir Poutine dans les années 2000, cantonnant à internet toute critique frontale du Kremlin. Au cinéma, des films abordant des sujets de société jugés trop sensibles sont privés d’aide publique, comme le très noir dernier long-métrage d’Andreï Zviaguintsev, voire interdits comme la comédie franco-britannique «La mort de Staline», dont le traitement burlesque des luttes de pouvoir suivant la mort de Staline en 1953 a été jugé offensant.

Serebrennikov, Vassilieva et les autres
La série hebdomadaire «Résidence surveillée» suit les aventures d’un maire d’une ville de province, assigné à résidence après avoir été pris en flagrant délit de corruption. Drôle, elle se veut aussi réaliste. Son créateur Semion Slepakov assure qu’un ami en résidence surveillée – qu’il refuse de nommer, lui a donné des conseils tandis que le service pénitentiaire a montré aux scénaristes comment, par exemple, attacher un bracelet électronique. «Les assignations à résidence sont sur toutes les lèvres en ce moment», explique à l’AFP Semion Slepakov, installé dans son bureau décoré d’affiches de séries américaines comme Seinfeld ou Californication.

Parmi les exemples récents figure le metteur en scène de théâtre et de cinéma Kirill Serebrennikov, assigné à résidence dans son appartement de Moscou depuis plus d’un an pour une controversée affaire de détournement de fonds. Semion Slepakov cite, lui, le cas d’une ancienne haute fonctionnaire du ministère de la Défense, Evguénia Vassilieva, dont les deux ans et demi d’assignation à résidence dans son très luxueux appartement moscovite, dans l’attente de son procès pour détournement de fonds, avaient suscité les moqueries. «Ce qui comptait pour moi, c’était l’ironie de ces assignations à résidence, que des gens détenus pour des crimes économiques soient maintenus dans de bonnes conditions», explique Semion Slepakov.

«Loin de la Corée du Nord»
Dans sa série, toutefois, le maire assigné à résidence doit quitter son grand appartement pour un logement communautaire, loin du confort qu’il connaissait. Si le site d’information indépendant Meduza a salué la série, «une charmante satire de la corruption des autorités», d’autres l’ont critiquée, estimant qu’elle donne une image positive des services de sécurité.

«Diffuser ‘Résidence surveillée’ est un signal évident de ce qui est permis et ce qui ne l’est pas, ce qu’on peut toucher et ce qu’on n’a pas le droit de toucher», dénonce par exemple le journal Novaïa Gazeta. La série se concentre sur la corruption des élites au niveau local, souvent au cœur de scandales mis en avant par des autorités soucieuses de montrer qu’elles luttent contre ce fléau. Ces affaires sont largement traitées par les médias publics, silencieux en revanche sur les enquêtes anti-corruption de l’opposant Alexeï Navalny qui s’intéressent aux plus hauts niveaux de l’Etat russe.

Semion Slepakov réfute avoir retenu ses coups pour éviter une censure. «Je pense que ces mises en garde venues d’Occident, selon lesquelles tu ne peux pas sortir du lot sans risquer une raclée, sont exagérées. Nous sommes loin d’être la Corée du Nord», explique-t-il.

«Pas ravie» Quelques semaines après sa série télé, c’est un film basé sur la vie de Léon Tolstoï qui a attiré l’attention. Dans «L’histoire d’une nomination», le jeune romancier tente de sauver “en vain” un jeune aide de camp d’une exécution, pour avoir frappé un officier supérieur, plaidant la clémence face au système judiciaire tsariste démesurément sévère. «Vous faites automatiquement le lien avec le procès d’Oleg Sentsov», a écrit le critique de cinéma Andreï Plakhov, faisant référence au cinéaste ukrainien condamné à 20 ans de prison pour «terrorisme».

Dans le film, le procureur affirme que la sécurité nationale exige des mesures sévères, assurant que la Russie est «entourée d’ennemis extérieurs» et déchirée par ses ennemis de l’intérieur, une rhétorique courante dans la Russie d’aujourd’hui.

La réalisatrice Avdotia Smirnova, dont le mari Anatoli Tchoubaïs est considéré comme le père des privatisations russes après la chute de l’Union soviétique, a exhorté les autorités à gracier Kirill Serebrennikov et d’autres personnalités de la culture en attente de procès. Mais elle précise aussi que son film n’a aucun rapport avec Oleg Sentsov, dont l’arrestation est intervenue après l’écriture du scénario. «Pour être honnête, je ne suis pas ravie que la situation actuelle fasse autant parler du film», a-t-elle déclaré. «J’espérais que nous avions passé un cap, mais c’était en vain».

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Astronomie : Séances de planétarium au profit des étudiants à Constantine

Mon, 10/08/2018 - 16:01

Des séances de planétarium ont été organisées samedi au profit des étudiants des universités de la wilaya de Constantine, à l’initiative de l’association Sirius d’astronomie, en marge d’une journée «portes ouvertes» sur l’Univers, tenue à la maison de la culture Malek Haddad.

Ces cours visent à promouvoir et à dispenser les rudiments de l’astronomie en milieu estudiantin, a précisé à l’APS, le président de cette association, Djamel Mimouni en marge de cette manifestation qui en est à sa troisième édition.

«L’objectif de cette action est de faire découvrir aux étudiants les astres et leurs mouvements ainsi que les différents phénomènes astronomiques», a indiqué le président de Sirius, soulignant qu’une centaine d’étudiants de différents établissements d’enseignement supérieur a été ciblée par ce programme à l’instar des universités des frères Mentouri et Rabah Bitat.

Cette formation a été initiée par la caravane cosmique constantinoise (CCC), relevant de l’association Sirius, qui a mobilisé un matériel didactique important devant permettre aux étudiants de découvrir également «la beauté et les secrets de l’univers», a-t-il encore fait savoir.

Une équipe d’astronomes amateurs a été désignée pour assurer le bon déroulement et la réussite de cette formation, destinée également au large public, notamment aux élèves des établissements scolaires, a affirmé le président de cette association, rappelant que des séances similaires ont été organisées l’année dernière en faveur des étudiants et des élèves d’autres wilayas du pays à l’instar de Batna, Mila et Ouargla.

La journée «portes ouvertes» sur l’Univers a été initiée à l’occasion de la célébration de la Semaine mondiale de l’espace, prévue entre les 4 et 10 octobre de chaque année, a révélé dans ce même contexte, M. Mimouni. «L’organisation de cette journée vise à expliquer et à introduire les sciences et en particulier celles de l’Univers dans ce qu’elles ont de beau et d’enchanteur dans un effort de vulgariser les sciences auprès du grand public notamment des élèves et des étudiants», a affirmé à ce propos l’étudiante en master 2, Chaima Ali Khoudja , présidente du club de physique de l’université Mentouri.

La cérémonie d’ouverture de cette journée a été marquée par l’inauguration d’un Salon dédié à l’univers auquel ont participé une dizaine d’associations et autres clubs scientifiques locaux, toutes filières confondues, dont celles de l’astronomie, physique et mathématiques.

A noter que des représentants du Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (Craag), de l’Association nationale du développement de l’enseignement des mathématiques (AADEMTI), de l’Office national de météorologie et différents clubs scientifiques universitaires et de lycées, ainsi que les lauréats du concours national « Race to space 2016’’ qui ont effectué des entrainements d’astronautes à la Space Academy de l’université d’Alabama (Etats-Unis) étaient présents à cette manifestation.

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Ouargla : Divers projets pour répondre aux aspirations de la population

Mon, 10/08/2018 - 15:59

Diverses opérations sont en chantier tandis que d’autres sont à engager pour booster la dynamique de développement dans la wilaya d’Ouargla et prendre en charge les attentes de sa population, a-t-on appris auprès des services de la wilaya.

Elles touchent la quasi-totalité des secteurs d’activités, surtout ceux ayant un lien direct avec le cadre de vie général du citoyen, dont les ressources en eau, la santé, les travaux publics et les transports, a-t-on signalé.

Parmi ces projets retenus à la faveur de financements colossaux, au titre de différents programmes et qui traduisent l’intérêt accordé par les pouvoirs publics au développement local, figure l’opération «d’urgence» inscrite dans le projet portant achèvement du système d’assainissement de la vallée d’Ouargla (3E tranche), dont les travaux sont réalisés à plus des deux tiers, a affirmé à l’APS le wali d’Ouargla, Abdelkader Djellaoui, en marge d’une récente visite d’inspection de projets de développement.

Totalisant une vingtaine de «points noirs» diagnostiqués au niveau de plusieurs concentrations d’habitants dans la vallée d’Ouargla, telles que Boughoufala, Sidi-Bensaci, Hay-Ennasr, Sokra, Sidi-Omrane, Bouaâmer, le vieux ksar et El-Gara, ce projet est une tranche «complémentaire» du mégaprojet d’assainissement de la vallée d’Ouargla (1ère et 2e tranche), a-t-il expliqué.

«Ce projet pourra connaître des extensions à l’avenir pour prendre en charge d’autres agglomérations limitrophes, à l’instar, Bour El-Haïcha, Oum-Raneb et Hassi-Miloud, dans le cadre de la lutte contre le phénomène de la remontée des eaux», a-t-il encore fait savoir.

Pour améliorer l’alimentation en eau potable (AEP), une «large» opération est en cours d’exécution dans le but de rénover le réseau principal, en prévision de la mise en exploitation «effective» avant la fin de 2018 de l’ensemble des neuf stations de déminéralisation de l’eau potable, réparties à travers les quartiers du grand Ouargla, a-t-il ajouté.

Sur le plan sanitaire, le wali a mis en relief l’importance que revêt la levée de gel sur le projet de Centre hospitalo-universitaire pour la population de la région Sud-est du pays. Ce projet structurant permettra de soulager les patients de la contrainte des déplacements vers les structures de santé éloignées et de satisfaire aussi les besoins de la faculté de médecine qui a ouvert ses portes à la rentrée universitaire 2014-2015, indique le wali.

Vers la concrétisation de nouvelles structures de santé
Parallèlement, des démarches ont été entreprises pour la mise en service de nouvelles installations de santé, notamment les urgences médicales à l’Établissement public hospitalier (EPH-Mohamed Boudiaf), surtout après la levée des réserves sur ce projet, en plus de l’hôpital psychiatrique implanté dans la commune de Rouissat et l’hôpital 60 lits d’El-Hedjira, qui auront prochainement leurs arrêtés de création, a-t-il annoncé.

M.Djellaoui a fait savoir aussi que l’opération qui concerne l’équipement de l’hôpital de 240 lits, dont la mise en service est prévue en 2019, a été déjà retenue, ajoutant que plusieurs propositions ont été émises dans le secteur de la santé, parmi lesquelles la transformation de l’actuelle EPH-Slimane Amirate de Touggourt en un hôpital spécialisée dans le traitement des brûlés.

Le secteur de la santé dans la wilaya sera renforcé prochainement par d’autres installations, notamment un hôpital de 60 lits à Témacine et un centre de transfusion sanguine au chef-lieu de wilaya, dont les travaux de construction sont en voie d’achèvement.

Concernant le secteur des travaux publics et des transports, le chef de l’exécutif de wilaya a mis l’accent sur l’achèvement de la réhabilitation de la RN-53A reliant Hassi-Messaoud à la daïra frontalière d’El-Borma sur plus de 300 km, ainsi que l’extension de la ligne de tramway, dans sa partie non lancée et menant vers Souk El-Hadjar jouxtant le vieux ksar d’Ouargla, après la levée du gel sur l’opération.

Considérée comme un partenaire indispensable, la société civile a un rôle «crucial» à jouer au titre de la démocratie participative, en vue de contribuer au développement socioéconomique dans cette wilaya, a indiqué le wali.

«Les portes demeurent ouvertes pour un dialogue responsable qui permette de débattre de toutes les préoccupations sociales et de proposer même des solutions, notamment celles liées au traitement du dossier de l’emploi qui nécessite un large débat avec tous les acteurs concernés afin de prendre des décisions efficientes et transparentes», a-t-il souligné.

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Irrigation agricole avec des eaux usées à Blida : Sept cas « isolés » depuis le début de l’année

Mon, 10/08/2018 - 15:58

Au total sept cas « isolés » d’irrigation de terres agricoles avec des eaux usées ont été enregistrés à Blida depuis le début de l’année, sur un total de 1 300 exploitations agricoles contrôlées, a-t-on appris dimanche auprès du directeur des services agricoles de la wilaya.

« Aucune des personnes impliquées dans ces dépassements ne dispose de carte D’agriculteur », a indiqué à l’APS Mohamed Mokhtar Belaïd, niant l’enregistrement de cas d’irrigation de produits agricoles destinés à la consommation avec des eaux usées. « La majorité des cas de dépassements constatés concernent l’irrigation de pelouses artificielles » a-t-il assuré.

M. Belaïd a également regretté des informations rapportées par voie de presse relatives à des cas d’irrigation de récoltes agricoles avec des eaux usées à Blida, estimant qu’elles ont « impacté négativement sur le volume des ventes de nombreux opérateurs économiques activant dans l’exportation de la pastèque et du melon, notamment ».

Le responsable a souligné, à cet effet, les efforts consentis par ses services en vue de restituer la réputation du produit agricole national, en veillant à faire participer « le plus grand nombre possible d’agriculteurs et d’opérateurs économiques du domaine dans différentes foires mondiales », dans le but, a-t-il dit, d’ »assurer la promotion du produit agricole national, dont particulièrement les agrumes, exportés vers nombre de pays arabes et européens ».

Deux affaires liées à l’irrigation avec des eaux usées ont été traitées, en août et septembre derniers, par la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale à Soumâa (Est de Blida). Les personnes impliquées ont été arrêtées et présentées devant la justice, selon un communiqué rendu public par la Gendarmerie nationale.
R. S.

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Des personnalités de poids, ex-ministres et parlementaires dans une large association pour soutenir Bouteflika : Les tractations menées discrètement

Mon, 10/08/2018 - 15:55

Des personnalités politiques, des députés et élus, anciens ou toujours en exercice, ont commencé à se rencontrer afin de lancer une grande association nationale, dans les prochains jours, dans le cadre du « Front populaire solide » pour assurer un large soutien au président Abdelaziz Bouteflika.

Malgré la polémique qui perdure actuellement au sein de l’Assemblée populaire nationale (APN) entre Bouhadja et les députés de la majorité, le camp de la Continuité s’apprête à enregistrer un précieux soutien, celui de personnalités de notoriété publique, des anciens ministres ainsi que des élus dans les Assemblées locale et nationale. Ces derniers ont commencé à se rencontrer pour lancer un large soutien au président Bouteflika.

Le ministre en charge des relations avec le Parlement Mahdjoub Bedda, a confié à des médias, que cette nouvelle initiative vise notamment à impulser « une nouvelle dynamique » sur la scène politique en créant un espace de concertation entre les acteurs et soutiens de la Continuité.

La semaine dernière, certains parlementaires FLN et ex-ministres ont eu des entretiens en vue de déblayer le terrain pour des rencontres constitutives nationales, alors que le congrès constitutif de cette large association de soutien à la Continuité est prévu dans les jours à venir. Cette large initiative de soutien au président Bouteflika est emmenée par Mahdjoub Bedda, membre influent au comité central du FLN, qui s’est affirmé, ces derniers temps, comme un fidèle soutien pour un nouveau mandat au Président.

Parmi les autres objectifs, on y trouve le souci de créer une « force de proposition » pour construire l’Algérie, réaliser le développement local et la sauvegarde des réalisations de ces deux dernières décennies. Ces rencontres se font dans le cadre du « Front populaire solide », auquel a appelé le président Bouteflika le 20 août dernier et qui bénéficie déjà du soutien d’une trentaine de partis politiques et d’organisations professionnelles et de masse.

Malgré ces nombreux soutiens, le FLN aspire encore à plus de rigueur et cela en attendant que le président annonce sa candidature officiellement. C’est la tâche sur laquelle semble s’affairer aujourd’hui Bedda. «Cette initiative qui renferme d’anciens ministres et députés et élus issus de tout le pays, constitue une valeur ajoutée à la vie politique en Algérie de sorte à lui donner plus de crédibilité aux yeux du citoyen », a-t-il martelé.

Les participants à cette initiative s’intéressent à « un principe ancré en eux, qui est le soutien au président Bouteflika et d’aller en avant avec des pas fermes envers le choix de la Continuité pour assurer le progrès et la prospérité », ajoute Bedda.
H. M.

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« 12 000 nouveaux cas de cancers digestifs sont enregistrés chaque année »

Mon, 10/08/2018 - 15:53

Le président de la société algérienne de formation et de recherche en oncologie (SAFRO), le Pr. Adda Bounedjar a affirmé, au « Courrier D’Algérie », que chaque année, 10 000 à 12 000 nouveaux cas de cancer digestifs sont diagnostiqués et détectés en Algérie. par ailleurs, le spécialiste nous a révélé, hier, que les cancers digestifs les plus prépondérants sont le cancer colorectal (CCR), ajoutant ainsi qu’il est plus fréquent pour les deux sexes.

Le Courrier D’Algérie : Est-ce que les cancers digestifs sont aujourd’hui fréquents en Algérie ?
Le Pr. Adda Bounedjar : Oui, ils sont très fréquents. Et c’est le cancer colorectal qui survient dans la majeure partie des cas de cancers digestifs . En Algérie, ce type de cancer est classé en deuxième position, après le cancer du poumon chez l’homme et le 3e chez la femme. Faut-il signaler, également que le cancer colorectal est en progression d’année en année en Algérie.

Quelles sont les principales causes de ces cancers ?
Les cancers de l’appareil digestif sont souvent liés à l’alimentation de la personne (une alimentation pauvre en fibres alimentaires et riche en graisses augmente le risque du cancer digestif ) s’ajoute à cela le risque de la sédentarité et le changement des habitudes alimentaires. à ce titre, l’OMS (l’organisation mondiale de la santé) recommande la consommation de 6 ou 7 fruits riches en fibres par jour ainsi que la pratique d’une activité sportive au moins 20 à 30 minutes par jour.

Les cancers de la vésicule biliaire occupent, également une place importante, que pensez-vous ?
Oui, pour ces cancers, le nombre de nouveaux cas enregistrés, annuellement en Algérie est de 100 nouveaux cas.

De même, pour les cancers de l’estomac…selon vous, quel est le nombre de nouveaux cas enregistrés en Algérie chaque année ?
L’Algérie enregistre aussi, environ, 2500 nouveaux cas de cancer d’estomac par an et je tiens à rappeler, sur ce sujet, qu’une forte consommation de viande augmente le risque des cancers digestifs.

Est-ce que le dépistage précoce est recommandé pour traiter les cancers digestifs ?
Absolument et afin d’améliorer l’issue de la maladie, l’OMS recommande le dépistage précoce contre les cancers digestifs selon l’âge et les antécédents familiaux (les normes recommandées sont au delà de 50 ans pour les personnes normales et au delà de 45 ans pour les personnes ayant des antécédents familiaux de cancers).

Quelles sont les mesures prises jusqu’à maintenant afin de réduire les mortalités des cancers digestifs ?
Justement, l’Algérie est en train de renforcer des campagnes de dépistage précoce contre le cancer colorectal. à ce registre, 3000 personnes ont été dépistées, récemment au niveau de la wilaya de Béjaïa dont 20 cas de cancer colorectal ont été détectés.

Est-ce qu’il existe, vraiment, des registres des cancers digestifs pour déterminer l’évolution épidémiologique des cancers digestifs en Algérie ?
Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a, en effet, créé trois réseaux nationaux sur le registre du cancer afin de disposer de données fiables relatives aux cancers.

Quels sont les traitements qui peuvent être utilisés pour traiter les malades atteints de cancers digestifs ?
La prise en charge de la thérapie par une meilleure qualité de soins suivie d’une prise en charge psychologique est très importante pour le malade.
Entretien réalisé par : Mehdi Isikioune

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Bordj Bou-Arréridj : Deux professeurs de Créteil pour une meilleure approche du traitement de l’AVC

Mon, 10/08/2018 - 15:47

Écrit par M. Allouache

Les deux professeurs Hassen Hossein et Arwah Kalsoum, respectivement neurologue et neuroradiologue au CHU de Créteil (Paris) sont à Bordj depuis deux jours, pour rencontrer des médecins, des malades et surtout débattre sur les nouvelles techniques de protection et les meilleurs moyens pour la prise en charge d’un malade atteint d’un AVC.

« C’est une journée de sensibilisation en prévision de la Journée mondiale de l’AVC, qui sera célébrée le 29 octobre. Il s’agit de faire le point et d’axer sur l’AVC, puisque l’OMS parle de 17 millions de personnes atteintes de maladies cardiovasculaires, dont 6,2 millions liées à l’AVC à travers le monde. Ce qui représente un fardeau pour le malade et pour la société, d’où l’urgence et la nécessité d’une prévention. Or, dans 80% des cas, on peut réduire le chiffre, en agissant sur les facteurs de risque, à savoir la sédentarité, l’obésité, le stress… », nous dit docteur Ouanoughane, neurologue installé en privé à Bordj.

Pour le professeur Hosseini, c’est une « injustice » que tout le monde n’ait pas les mêmes chances d’accès aux meilleurs soins dans le traitement d’un AVC. « Une personne atteinte d’un AVC à New York ou à Paris a plus de chance de s’en sortir qu’une personne ici, à Bordj, et encore moins dans une contrée reculée du monde », dira-t-il, avant de décortiquer les images en diapositives illustrant les différentes étapes de la maladie.

Selon le même orateur, l’occlusion d’une artère peut détruire 10 millions de neurones lors d’un AVC ischémique. Si le malade est pris en charge dans les premières quatre heures, il peut s’en sortir en gardant quelques séquelles. Et si il est pris en charge dans les 27 minutes qui suivent l’AVC, il peut tirer son épingle du jeu », explique-t-il.

Précisant que si le caillot est volumineux, un traitement médicamenteux et mécanique est impératif, autrement dit, la thrombolyse et l’introduction d’un cathéter dans une artère fémorale pour le briser. « Et plus le temps passe pour un patient atteint d’un AVC, c’est un nouveau diagnostic qui s’impose, et encore, faut-il qu’il le soit par un appareil d’imagerie fiable », enchaîne le professeur Arwah.

Et en fin d’exposé, le débat a été ouvert aux questionnements des médecins présents. Cette rencontre a été l’occasion pour certains malades atteints d’AVC au niveau de l’hôpital Lakhdar-Bouzidi de Bordj de se faire ausculter, hier dimanche, par les deux professeurs, qui donneront aussi quelques autres consultations.

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Tizi-Ouzou : Santé de proximité, beaucoup reste à faire

Mon, 10/08/2018 - 15:45

Malgré les efforts consentis par les autorités locales de Tizi-Ouzou pour le développement du secteur de la santé, beaucoup reste à faire pour améliorer la qualité du service public des soins.

Plusieurs établissements publics de santé de proximité (EPSP) et de polycliniques, répartis à travers le territoire de la capitale du Djurdjura, font face non seulement au manque du personnel médical, mais aussi à la dégradation de la qualité des soins effectués.

C’est le cas de l’établissement hospitalier spécialisé dans la gynécologie et obstétrique (EHS) Sbihi-Tassadit, qui n’arrive pas à faire face au nombre important de parturientes acheminées des autres établissements de santé de différentes localités, alors que sa capacité d’accueil ne dépasse pas les 80 lits. Ce qui incite les responsables de cet EHS de mettre deux parturientes par lit. Pis encore, selon les témoignages recueillis, certaines femmes nous ont révélé qu’elles ont accouché par terre. Ce qui dégrade inévitablement la qualité de la prise en charge des parturientes.

De leur côté, le personnel médical exerçant au niveau de cet EHS ont saisi les autorités locales pour mettre fin à cette pression qu’ils subissent quotidiennement, tout en plaidant à doter chaque localité d’une maternité dans l’objectif d’assurer une meilleure prise en charge des femmes. A souligner que cette surcharge que subit l’EHS Sbihi a coûté la vie à plusieurs parturientes qui ont été « maltraitées » lors de leur accouchement, selon les mêmes témoignages.

Déficit de médecins spécialistes à la polyclinique de Bouzeguène

Pour sa part, la polyclinique de Bouzeguène fait face au manque de médecins spécialistes et d’unités de transfusion sanguine. Le même constat a été fait au niveau de différentes unités de soins implantées au niveau des villages de la localité de Bouzeguène qui nécessitent, quant à elles, des travaux de réhabilitation pour répondre aux besoins de la population.

A titre d’exemple, l’unité de soins du village Aït Yekhlef et Taourit qui, faute de lancement de travaux de réhabilitation, les malades sont contraints de se déplacer dans les localités limitrophes pour bénéficier de soins. Cette structure de santé est dépourvue d’unités de transfusion sanguine, ce qui pousse les malades à parcourir des kilomètres pour être examinés dans d’autres établissements de santé des localités limitrophes. Devant une telle situation, la population locale de Bouzeguène appelle les autorités locales à accélérer la cadence des travaux de la réalisation de l’hôpital de 60 lits inscrit à l’indicatif de leur localité.

La couverture sanitaire dans la commune de Tizi Tletta, daïra de Ouadhia, au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, reste insuffisante pour répondre à la demande locale. Malgré la mise en place de structures de santé au niveau du village d’Aït Abdelmoumène, Cherfa et Ighil Imoula, mais cela reste insignifiant pour améliorer la qualité du service public de la santé en faveur de la population locale.

D’ailleurs, la structure de santé implantée au niveau du village Aït Abdelmoumène est dans l’incapacité de répondre aux besoins de 7 361 citoyens que compte ce village. Idem pour la localité de Ifigha (45 km à l’est de Tizi-Ouzou) qui est dépourvue de maternité et d’un hôpital pour la prise en charge des malades. Ces derniers sont contraints d’effectuer leurs soins médicaux au niveau de l’EPH d’Azazga.

Pour sa part, la localité d’Aïn El-Hammam (à une soixantaine de kilomètres au sud de Tizi-Ouzou) fait face au manque de maternité pour éviter le déplacement de leurs parturientes au niveau des établissements de santé du Centre-ville de Tizi-Ouzou. Mise en place en 2016, la nouvelle maternité dont a bénéficié cette commune ne dispose pas de moyens médicaux pour une meilleure prise en charge des futures mamans de cette localité perchée sur le mont de Djurdjura. Pis encore, aucun radiologue n’a été mobilisé pour la lecture des résultats du scanner installé depuis cinq ans au niveau de l’hôpital d’Aïn el-Hammam.

Ce scanner, rappelle-t-on, a coûté des millions de dinars. C’est le cri de détresse lancé par la population locale au profit du directeur de la santé et de la population (DSP), Pr. Abbes Ziri. Il est interpellé pour désigner un médecin compétent chargé de la lecture des résultats du scanner.

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Relizane : Des phytothérapeutes autoproclamés écument les marchés

Mon, 10/08/2018 - 15:42

Des docteurs, autoproclamés spécialistes en phytothérapie, écument le marché hebdomadaire de Sidi Khettab chaque vendredi. Munis d’un porte-voix, ces imposteurs itinérants provoquent des attroupements de badauds. Ils arrivent, tant bien que mal, à fourguer leurs potions à des patients en quête désespérée d’un improbable sédatif. Ils prétendent traiter une kyrielle de maladies face auxquelles la médecine moderne s’avère souvent inefficace, voire même impuissante.

Du rhumatisme à la sclérose en plaques, en passant par la crise d’angoisse, nos charlatans proposent, donc, une thérapeutique par les plantes. «Cela ne fait pas sérieux», remarque un homme. «Il faut vraiment être naïf pour se laisser duper», lance un autre citoyen au milieu de la foule. Un homme d’un certain âge déclare souffrir de lombalgies persistantes, d’origines sciatiques.

Le «docteur» conseille, ainsi, «de la graisse d’autruche pour se frictionner le dos. Le résultat est garanti». Des crises d’angoisse ? Un breuvage à base de décoction de rhubarbe et de millepertuis vous remettra d’aplomb. Du hachis de romarin, appliqué en cataplasme sur les genoux, vous dénouera les articulations. Maîtrisant à la perfection l’art du boniment, le «phytothérapeute » n’arrête pas de s’infatuer sur ces prétendues capacités à soigner telle ou telle pathologie, en puisant dans le registre des plantes qui guérissent. Le tout, «avec la bénédiction de Dieu», lance-t-il.

Comme pour prouver sa bonne foi et la rigueur scientifique de son approche, des planches anatomiques du corps humain sont exposées à côté des «médicaments » en tout genre. Un amoncellement de sachets, de boîtes et de flacons remplis de mystérieuses mixtures.

Comme pour ajouter une touche d’extravagance à ce décor insolite, de petites dépouilles de reptiles trônent au milieu de cet étrange étal. Exploitant la crédulité et la détresse des petites gens, ces charlatans ne s’embarrassent point de scrupules pour les dépouiller de leur pécule, leur promettant une illusoire guérison.

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Médéa : Les bureaux d’hygiène appelés à s’impliquer davantage dans le contrôle cantines scolaires

Mon, 10/08/2018 - 15:39

Le contrôle des cantines scolaires doit être inclus «impérativement» dans le programme d’action annuel des bureaux d’hygiène communaux (BHC) de la wilaya de Médéa, afin de «réduire les risques d’intoxication et garantir des prestations de qualité», a indiqué, samedi, le directeur local du commerce.

L’hygiène au sein des cantines scolaires constitue, au même titre que les autres établissements de restauration, une «priorité» pour l’ensemble des intervenants dans ce secteur, en particulier les bureaux d’hygiène communaux qui sont appelés à accorder davantage d’intérêt aux aspect liés à l’hygiène et la salubrité au niveau de ces structures qui accueillent des milliers d’élèves, a soutenu, Haroune Daoudi, lors d’une réunion consacrée à la gestion des cantines scolaires.

Selon ce responsable, un contrôle «rigoureux et permanent» doit être appliqué au niveau des cantines scolaires de la région, eu égard à l’importance du nombre d’élèves qui en bénéficient et le «risque potentiel» d’intoxication, en cas de manquement aux règles d’hygiène, expliquant qu’un contrôle «régulier et strict» de la qualité des approvisionnements en produits et denrées alimentaires peut contribuer à réduire les risques d’intoxication et à préserver ainsi la santé des élèves.

Outre l’implication directe des BHC dans le contrôle et le suivi du fonctionnement des cantines scolaires, les participants à cette rencontre, en l’occurrence les représentants de la direction de la santé, des services agricoles et de l’Union générale des commerçants et des artisans algériens, ont estimé nécessaire d’appliquer un contrôle drastique des produits et des denrées alimentaires, notamment les produits sensibles et périssables, tels que la viande et les laitages.

Les participants ont préconisé le lancement de la campagne de sensibilisation en direction, aussi bien des fournisseurs que des élus locaux et des responsables des bureaux d’hygiène, en les invitant à s’impliquer dans cette démarche et veiller au respect des normes de qualité et d’hygiène qui doivent primers au sein de ce type de structure.

La wilaya de Médéa dispose, pour rappel, d’un parc constitué de plus de six cents cantines scolaires, ventilées à travers les 64 communes, pour un nombre de bénéficiaires estimé à 107 600 élèves, d’après les statistiques de la direction locale de l’éducation. Une dotation financière d’un montant de 726 millions de Dinars a été débloquée, au titre de l’exercice 2018, pour l’approvisionnement de ces cantines en denrées et produits alimentaires, outre le recrutement de pas moins de 864 agents pour renforcer l’encadrement de ces cantines.

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Le député français M’jid El Guerrab en visite en Algérie du 11 au 16 octobre

Mon, 10/08/2018 - 15:36

M’jid EL GUERRAB, député de la 9e circonscription des Français établis hors de France, se rendra en Algérie du 11 au 16 octobre prochain.

Il sera tout d’abord à Alger, où il rencontrera Monsieur Xavier DRIENCOURT, Ambassadeur de France en Algérie et Monsieur Marc SEDILLE, Consul général de France à Alger. Particulièrement mobilisé sur les questions de scolarité à l’étranger, il visitera ensuite le Lycée international Alexandre Dumas.

Membre de la Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi relatif à la croissance et la transformation des entreprises (PACTE), il travaille activement pour soutenir les entrepreneurs français à l’étranger et faciliter le développement de leurs entreprises. Afin de nourrir sa réflexion et son travail parlementaire, il visitera des entreprises françaises établies en Algérie et rencontrera des acteurs économiques de premier plan.

Il tiendra par ailleurs une permanence parlementaire et recevra, à cette occasion, ses compatriotes français qui résident en Algérie. Puis, il se rendra à Timimoun pour visiter la Micro-Ferme Ecologique et Innovante ‘’ la Clé des Oasis’’. Il souhaite mettre en valeur les travaux remarquables de cet établissement.

Dans les semaines qui viennent, Monsieur EL GUERRAB envisage de se rendre à Oran, Constantine et Annaba.

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Algérie : Projet Ford bloqué

Mon, 10/08/2018 - 15:31

Le dossier de l’usine de montage des véhicules de la marque américaine Ford, rencontre un blocage inédit au niveau du CNI. Au mois d’avril le dossier de Ford devait être soumis au CNI, après une mise au point de Youcef Yousfi, ministre de l’Industrie, ouvrant la voie à de nouvelles usines.

Selon les informations d’Alg24, « ce blocage qui dure depuis six mois est orchestré, par le pouvoir de la « Chkara » des hommes d’affaires, ayant investi dans l’industrie automobile, usent de leur influence pour faire capoter ce projet « .

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Aïn Lahdjar : Des manifestants réclament l’amélioration de leurs conditions de vie

Mon, 10/08/2018 - 15:29

Des dizaines de citoyens du village Rouiba relevant de la commune d’Aïn Lahdjar (Ouest de Bouira) ont publiquement manifesté dimanche pour réclamer «l’amélioration de leurs conditions de vie», a-t-on constaté.

Les protestataires, des jeunes pour la plupart, ont bloqué l’accès au siège de la commune en cadenassant le portail principal et empêché les employés de rejoindre leurs postes de travail. Les manifestants réclament notamment le raccordement de leur village au réseau d’alimentation en eau potable (AEP) et la réfection de la route les reliant avec le chef-lieu de la commune ainsi que la réalisation du réseau d’assainissement pour la localité de Rouiba. «Nous sommes marginalisés et voulons des projets pour notre village. Nous n’avons rien : il n y a ni eau potable, ni assainissement ni route», s’est plaint Abdelkader, un des citoyens protestataires.

Contacté par l’APS, le président de l’Assemblée populaire communale (APC) d’Ain Lahdjar, Abdelli Abdelli, a indiqué que les services communaux avaient engagé les travaux d’une route reliant le chef-lieu communal à cette localité sur 7 km, dont un montant de 70 millions de dinars a été consacré pour cette opération» laquelle, a-t-il regretté, «est à l’arrêt à cause d’une opposition de certains propriétaires terriens». «L’affaire est actuellement en justice, nous attendons la décision du tribunal d’Aïn Nessa pour pouvoir continuer les travaux», a encore rassuré le même responsable.

Quant au problème d’eau potable, le président d’APC a assuré que des travaux de réparation de la conduite principale alimentant le village seront lancés «très bientôt». «Les citoyens doivent nous comprendre et nous donner du temps pour aller de l’avant et améliorer les choses dans leur village», a dit M. Abdelli.

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