Des affrontements ont éclaté pour la première fois entre factions rebelles syriennes pro-turques dans la ville d’Afrine, dans le nord de la Syrie, faisant 25 morts et des dizaines de blessés dimanche, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une ONG basée à Londres et proche de l’opposition islamiste.
La région d’Afrine, située dans la province d’Alep et majoritairement kurde, est tombée en mars aux mains de l’armée turque et de ses supplétifs syriens, qui en ont chassé les forces kurdes au terme d’une offensive meurtrière.
Les affrontements, commencés samedi et qui se poursuivent dimanche, opposent la quasi-totalité des groupes rebelles à une seule faction s’appelant «Tajamo Chouhada al-Charkiya», accusée de ne pas respecter «les décisions des forces turques» et «de multiples abus», a expliqué le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Ils s’inscrivent dans le cadre général de la «lutte d’influence entre les groupes»rebelles pro-turcs à Afrine, a-t-il ajouté en précisant que l’objectif est d’«éliminer» «Tajamo Chouhada al-Charkiya».
Les combats dans plusieurs quartiers de la ville d’Afrine ont fait 25 morts et des dizaines de blessés dans les deux camps, selon M. Abdel Rahmane. «Ces combats violents continuent et ils sont sans précédents depuis que les rebelles ont pris Afrine», a précisé M. Abdel Rahmane. «Les civils sont terrifiés», a-t-il ajouté.
Face aux violences, les forces turques présentes dans la ville ont demandé aux habitants de rester chez eux, a précisé l’Observatoire, ajoutant que «des chars turcs patrouillent dans les rues».
La faction «réfractaire», qui compte près de 200 combattants majoritairement originaires de la province de Deir Ezzor (est), avait participé à l’offensive qui a abouti à la prise d’Afrine, selon l’OSDH.
Sur son compte twitter, l’«Armée nationale», qui regroupe la plupart des factions pro-Ankara, a expliqué qu’elle cherchait à en finir «avec les gangs hors-la-loi».
La ville d’Afrine a été le théâtre ces derniers mois de vols, pillages, expropriations et enlèvements, l’ONU dénonçant en août la saisie systématique de maisons abandonnées, alors que l’ONG Amnesty International décriait un «climat de terreur» dans la cité. La moitié des 320 000 habitants d’Afrine avaient fui l’avancée des troupes turques, selon un rapport de l’ONU en septembre sur la Syrie, pays ravagé par la guerre depuis 2011.
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La kamikaze ayant perpétré fin octobre un attentat à Tunis avait prêté allégeance au groupe terroriste Daesh, a affirmé hier le ministre de l’Intérieur.
26 personnes, dont 20 policiers, ont été blessées le 29 octobre dans le centre de Tunis lorsqu’une femme a actionné une charge explosive près de membres des forces de l’ordre, a indiqué Hichem Fourati lors d’une audition devant le Parlement.
Dans un précédent bilan, les autorités avaient fait état de 20 blessés dans cette attaque qui n’avait pas été revendiquée.
Le ministre a affirmé que l’auteur de l’attentat, identifiée comme Mna Guebla, avait prêté «allégeance à Daesh» et était entrée en contact, via «des canaux de communication secrets, avec des dirigeants terroristes à l’intérieur et à l’extérieur» du pays.
Selon l’enquête préliminaire, elle s’est aidée de publications diffusées sur des sites internet extrémistes pour s’entraîner à la fabrication d’explosifs, a dit le ministre.
Elle avait par ailleurs des «relations virtuelles avec des éléments terroristes retranchés dans les zones montagneuses de la Tunisie et qui lui ont montré avant l’attentat comment préparer un engin explosif», toujours selon l’enquête.
Selon M. Fourati, «des matières premières utilisées dans la fabrication des explosifs» ont été saisies dans la maison familiale de la kamikaze dans la région de Mahdia (est).
Il a encore indiqué qu’il n’y avait aucune confirmation sur la participation d’une autre personne à cette opération. Une source au ministère de l’Intérieur avait indiqué le 30 octobre que des complices présumés étaient recherchés.
L’attentat du 29 octobre était la première attaque à frapper la capitale tunisienne depuis novembre 2015, lorsqu’un Tunisien s’était fait exploser dans un bus transportant des membres de la sécurité présidentielle, tuant 12 d’entre eux. L’attentat avait été revendiqué par Daesh.
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Après une absence des salles d’exposition longue de plusieurs années, l’artiste-plasticien Arezki Larbi revient en force avec «Alter-Ego», visible à l’espace d’art contemporain d’El Achour jusqu’au 1er décembre.
Du cliché au fusain, en passant par l’acrylique et l’encre de Chine, Arezki Larbi traverse les matières, les visages et les souvenirs pour faire de la toile, le papier ou le bois le réceptacle ultime d’une mémoire errante.
«Alter-Ego» raconte des visages, des histoires et des rencontres tracés pudiquement sur des supports capables à la fois de porter l’œuvre et d’en faire partie. Comme dans beaucoup de ses travaux, la matière devient pour Arezki Larbi un partenaire de jeu et une entité vivante à malaxer, à interroger et à faire jaillir sur la forme naissante. Celle-ci se décline en plusieurs segments, arbore moult sémantiques et construit, dans ses nombreuses ramifications, une spirale narrative vacillant entre l’intime et l’universel.
A l’entrée de la galerie, le visiteur découvrira en effet des mosaïques lancinantes composées de centaines de visages photographiés en face-profil. Ce travail intitulé «Memo’art» s’est égrené au fil des années, rassemblant sur des planches carrées une multitude de minuscules photographies représentant des visages amis, allant des artistes aux gens lambda, en passant par des écrivains, intellectuels ou journalistes. Arezki Larbi décrit ainsi ce travail : «De prime abord, il s’agit de mémoire, cet œil dans la tête qui s’est nourri d’heures de règne et d’autres d’altérité (…) C’est un chemin du cœur, mélancolique parfois, éclairé par des envolées de poésie involontaire et, comme souvent dans la solitude, la candeur n’ayant pas de but, elle trébuche sur des souvenirs. La mémoire n’est pas un film qui se déroule en séquences organisées, c’est des replis dans l’ombre, des entassements d’oublis et d’écritures vaines (…) Des centaines de photographies, prises de face et de profil, de personnes côtoyées dans la vie ou dans le travail ne sont pas que des clichés figés mais des vies, des moments bleus. Des pans de vie qu’il m’est donné de manipuler ludiquement, pour déramer les empilements et redessiner autrement ceux qui me peuplent et me portent (…). Il est assez curieux de constater en faisant ce travail que la vie de mes amis, c’est aussi un peu la mienne. Le sel de ma vie.»
Dans un tout autre registre, entourant ses deux tables de travail et un «autel» où trônent les souvenirs d’artistes récemment décédés (Djamel Allem, Salah Hioun et Abdelwahab Mokrani), se dressent d’autres visages, longilignes, terreux, énigmatiques. Leurs traits burinés, émaciés, semblent avoir être griffés sur le bois ou le papier kraft. Il s’agit sans doute ici d’une évocation, voire une convocation, du défunt artiste-peintre Abdelwahab Mokrani mort en 2015 par suicide. On y retrouve, non pas un hommage mimétique à l’immense œuvre de ce dernier mais plutôt un dialogue fraternel, complice et douloureux avec un être qui s’est donné corps et âme à l’art. Arezki Larbi y voit «un serment» car «au départ, ces dessins n’étaient pas destinés à une quelconque exposition mais comme une promesse faite à un mort. Le premier serment était de faire un millier de dessins comme pensée permanente et non comme un hommage d’un jour». Le plasticien Djaoudet Guessouma, commissaire de l’exposition, y voit «une démarche altière et altruiste» : «Le plasticien laisse souvent la couleur en deuxième roue de la charrette, son contact est direct avec la matière ; seule la main sait ! Entre des noirs qui ne sont point obscurs, des blancs pas aussi virginaux que cela, et des couleurs qui ne veulent plus rien dire par simple attitude iconoclaste, mais qui posent encore de nombreuses questions. Arezki Larbi se laisse aller à des voyages dans les profondeurs humaines, il évoque les souvenirs d’un ami parti trop tôt, lui offre un grand pan de sa mémoire… Il continue ses introspections sur quelque 80 pistes dessinées, peintes, entreprises dans l’art subtil, quasiment minimaliste.»
S. H.
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240 g de poulet, 2 gousses d’ail, 2 œufs, 2 c. à s. de semoule, 1 c. à s. d’huile d’olive, sel, poivre, cumin, gingembre, paprika, persil
Mélangez tous les ingrédients dans le robot. Mixez le tout, ensuite étalez une feuille de papier film, la badigeonner d’huile d’olive et versez le mélange. Roulez et fermez les extrémités, mettez ce boudin sur le papier d’aluminium et bien refermer de nouveau. Déposez-le dans un bain-marie et mettez au four chaud pendant 30 min.
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Beaucoup de gens croient que les régimes riches en protéines peuvent endommager les os. S’il est vrai que cela augmente la diminution de calcium sur les os à court terme, les études à long terme montrent exactement l’effet contraire. En réalité, manger plus de protéines améliore la densité osseuse et a une diminution du risque de fracture chez les personnes âgées.
Un autre mythe est que les protéines contribuent à une insuffisance rénale. La réalité est un peu plus compliquée que cela. S’il est vrai que les gens atteints de maladies rénales devraient réduire l’apport en protéines, des études montrent que les protéines ne font aucun mal aux personnes en bonne santé. Chez les individus sains, les protéines réduisent en effet deux des principaux facteurs de risque pour les maladies du rein : le diabète et l’hypertension artérielle. Une alimentation riche en protéines a de nombreux autres avantages : l’augmentation de la masse musculaire, la réduction de la graisse corporelle et une diminution du risque de maladies cardiovasculaires.
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4 pommes, 2 cuil. à soupe de jus de citron, 5 cuil. à soupe de sucre, 100 g de beurre froid, 100 g de sucre en poudre, 1 cuil. à café de cannelle, 175 g de farine, 100 g de raisins secs rincés à l’eau chaude
Mélangez le beurre, la farine, le sucre en poudre et 1/2 cuil à café de cannelle pour obtenir des grumeaux que vous réserverez au frais. Pelez et coupez les pommes en lamelles, ajoutez le sucre, le jus de citron, 1/2 cuil. à café de cannelle et les raisins égouttés. Mélangez cette préparation aux pommes et aux raisins, puis disposez-la dans un plat à gratin et répartissez les grumeaux de pâte dessus. Faites cuire votre crumble pommes et raisins secs durant 25 à 30 min à 200° C.
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À l’ère du numérique, notre quotidien n’est plus le même. Nos rapports à l’autre ont changé radicalement. Notre vécu intime se trouve, lui aussi, chamboulé. La ligne rouge séparant autrefois vie privée et vie publique disparaît peu à peu chez la quasi-totalité des citoyens du monde. Désormais, il faut se montrer pour exister. Pour se valoriser. Pour faire société.
Cette tendance à l’exposition de soi nous pousse parfois vers l’excès. La preuve en est que, quand on est totalement absent des réseaux sociaux, on est considéré comme ringard, voire bizarre. De rares récalcitrants résistent encore à la machine numérique. Lorsqu’ils sont interrogés sur leur position, ils avancent des raisons différentes. Beaucoup s’abstiennent par convictions personnelles. Certains par méfiance envers les nouvelles technologies. Il reste une petite minorité qui se tient à l’écart de l’internet par manque de connaissances informatiques.
La transformation
Après une longue période passée à rêver de célébrité en feuilletant les journaux et les magazines, en regardant des émissions de téléréalité, des feuilletons ou des films de cinéma, les spectateurs deviennent des acteurs. Ils campent leurs propres rôles sur le web. Ici, ils postent des vidéos d’eux en train de voyager, de réaliser des exploits ou d’immortaliser des moments simples. Là, ils publient leurs portraits photographiques. La mode est lancée. Rien ne peut l’arrêter. Tout le monde montre à voir. Tout le monde cherche à voir. On est d’ailleurs passés, en l’espace de quelques années, comme le soulignent certains observateurs, de «je pense, donc je suis» à «je vois, je suis vu, donc je suis».
La transformation est radicale. Notre rapport à l’image a connu un grand bouleversement. Notre ego y est, bien entendu, pour quelque chose. Selon certaines études, un individu consacre, en moyenne, plus de deux heures par jour aux réseaux sociaux. Il regarde ce que proposent les autres comme contenus. Il vérifie, en même temps, si ce qu’il vient de poster a été regardé, s’il a enregistré du succès. Il guette les «j’aime», les «j’adore» et autres notifications, comme s’il guettait une récompense pour obtenir une satisfaction de lui-même. Cette dépendance excessive du regard de l’autre ou de son avis affecte profondément notre construction psychique en tant qu’être humain.
Elle augmente ou diminue, souvent de façon brutale, notre dose de dopamine, cette substance chimique que l’on nomme également «l’hormone du plaisir». Au-delà des événements naturels, le web influence donc, lui aussi, notre humeur. Il peut être source de bien-être ou de soucis et de dépression.
Par ailleurs, si les réseaux sociaux se veulent un moyen de sociabilité, un outil accessible pour garder ses connaissances ou en créer de nouveaux contacts, ils poussent aussi à la concurrence. C’est l’un de leurs nombreux paradoxes. En effet, les personnalités déjà connues et reconnues y cherchent davantage de reconnaissance. Les personnes «lambda» cherchent à être connues et reconnues par des inconnus, qui, à leur tour, leur demandent aussi de la reconnaissance.
Ainsi se développe ce que l’on pourrait appeler l’individualisme contemporain ou le narcissisme moderne. Les internautes s’engagent dans une multitude de relations fausses, puisque, par principe, le monde virtuel n’est pas réel. Cette fausseté déborde souvent sur leur vie personnelle, réelle celle-ci, et la déroute.
Leurs inconvénients
Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn, Snapchat, YouTube, Google+, Pinterest, WhatsApp, Viadeo, des réseaux sociaux, il en existe pour tous les goûts. Mais, avant d’y accéder et d’obtenir le droit de les utiliser, il faut d’abord s’inscrire. Décliner son identité. Fournir une photographie. Livrer ses centres d’intérêt. Préciser sa situation familiale, etc. L’internaute se crée, en quelques clics, une identité numérique. Le revers de la médaille, c’est que ces informations strictement personnelles se retrouvent soudain accessibles à tous. À notre insu, certains sites les monnayent contre des sommes faramineuses.
Il faut savoir que les réseaux sociaux sont largement utilisés par les États comme outils de surveillance collective. Des employeurs peu scrupuleux les utilisent aussi, de plus en plus, pour scruter, avant entretien d’embauche, les profils des candidats à recruter, mais aussi pour espionner leurs salariés déjà en poste. Les grandes entreprises s’en servent également pour déterminer nos goûts et nous présenter des publicités ciblées. Vous tapez, par exemple, une fois le mot «chaussures», sur un moteur de recherche, pour vérifier son orthographe. Eh bien, tout de suite après, votre réseau social vous propose une multitude de chaussures à acheter. Votre écran devient une boutique en ligne.
Les réseaux sociaux peuvent parfois transformer, en moins de rien, la vie des personnes fragiles psychologiquement en enfer. On y croise, en effet, beaucoup de propagande religieuse et politique. Des organisations terroristes dangereuses, comme Daesh, y recourent pour enrôler des djihadistes et promouvoir, auprès du grand public, leur doctrine fanatique.
L’autre face cachée du web, c’est qu’il offre le confort de l’anonymat pour permettre à certains internautes d’exprimer leur agressivité, de proférer des insultes de tous genres et, pire, de commettre des actes criminels. De nombreuses personnes se suicident à cause d’un harcèlement subi sur le net. Régulièrement, la presse se fait l’écho de nouveaux drames. Le phénomène touche essentiellement les adolescents. Plus le temps passe, plus on leur découvre de nouvelles facettes à ces sites communautaires. De nos jours, ils sont tellement performants qu’ils permettent à des hommes politiques d’accéder facilement au pouvoir. On l’a vu avec l’élection du président américain Donald Trump. La société d’analyse de données Cambridge Analytica l’aurait aidé à gagner, en 2016, en collectant sur Facebook des informations personnelles de millions d’usagers. Et bien sûr, sans leur consentement.
Le grand penseur Karl Marx comptait sur «l’intellect général» ou «la pensée dynamique universelle» pour renverser la donne et rétablir les équilibres sociaux. Il s’est trompé sur toute la ligne. Les algorithmes ont pris le dessus. Ils façonnent notre monde.
Enfin, les réseaux sociaux ne poussent pas toujours à la sociabilité. Bien au contraire. Leur utilisation excessive favorise l’isolement. Beaucoup d’internautes ne possèdent plus que des amis virtuels. Ils passent le plus clair de leur temps cloîtrés chez eux à surfer sur internet. Ils se retrouvent ainsi dans la solitude, coupés des vrais échanges humains, plus constructifs. Il faut dire que les moyens de communications n’ont jamais été aussi performants dans tous les pays du monde, mais, au même temps, les relations humaines ne se sont jamais autant détériorées. Cet isolement devient source de souffrance invisible. On devrait en parler davantage.
Leurs avantages
Des réseaux sociaux émanent donc le mal, mais aussi le bien, comme dans toute chose de la vie. Ils ressemblent parfois à des cours de récréation où l’on vient, pendant son temps libre, semer l’humour, partager ses coups de cœur, se détendre, découvrir et faire découvrir des connaissances. C’est aussi une nouvelle tribune d’expression et un nouvel espace de débat pour tous les citoyens. Sans distinction aucune.
En Algérie, à titre d’exemple, l’agora du village ou le petit coin du quartier où l’on aime se rassembler entre hommes tendent à disparaître.
Depuis quelques années, inutile de mettre le nez dehors pour retrouver ses voisins, pour échanger avec eux, des heures entières, autour de l’actualité ou sur les affaires communes du village ou de la cité. On peut maintenant le faire derrière son écran. Les lieux ont trouvé leur place dans l’immensité du monde virtuel. Des pages réservées à des villages se créent régulièrement. Des groupes dédiés à des cités urbaines s’y forment. Les femmes qui n’étaient pas admises autrefois dans ces espaces physiques trouvent leur place dans leur nouvelle forme virtuelle. Elles sont ou vont sur ces pages et ces groupes. Elles échangent avec les autres membres, femmes ou hommes. Elles proposent des projets, émettent des remarques, formulent leurs pensées, débattent des idées. Ce changement est nouveau pour notre société masculine. Il tend pourtant à devenir naturel aux yeux de tous.
D’un autre côté, les réseaux sociaux incitent leurs utilisateurs à apprendre les langues pour être pleinement avec les autres, les comprendre et mieux se faire comprendre. C’est comme ça que ceux qui se débrouillent déjà un peu en écriture entreprennent d’améliorer leur orthographe et ceux qui ont quitté très tôt les bancs de l’école se motivent pour réapprendre à lire et à écrire.
Partis avec un bagage linguistique constitué seulement de quelques mots, certains construisent maintenant des phrases complètes dans plusieurs langues, grâce à leur présence sur internet. D’autres arrivent à rédiger des paragraphes entiers, tout en continuant d’apprendre. Ils enrichissent leurs styles quotidiennement. Ils lisent. S’instruisent. Ils cherchent à s’informer. Une nouvelle forme de journalisme a d’ailleurs émergé avec le développement des sites communautaires : c’est le journalisme citoyen. Au péril de leurs vies parfois, des personnes engagées et dévouées à leurs causes proposent aux internautes des informations gratuites et de qualité.
Fait nouveau également, le web vient s’ajouter aux canaux traditionnels pour nous faire découvrir des écrivains de notre temps ou oubliés, des poètes, des plasticiens, des comédiens, des scientifiques et autres créateurs talentueux.
Les réseaux sociaux sont, par ailleurs, devenus un nouveau terrain où démarrent, souvent avec succès, de nombreuses actions de solidarité, mais aussi des mobilisations citoyennes. En 2011, ils ont joué un rôle capital dans ce que la presse mondiale a appelé «les révolutions arabes». Ils ont donc, dans un passé récent, fait tomber des régimes autoritaires. De nos jours, ils font trembler certains gouvernements, qui, en représailles, cherchent à les contrôler, à les censurer. Les réseaux sociaux transforment, en somme, de façon radicale, autant les individus que nos sociétés. Dans le bon comme dans le mauvais sens. Qu’en sera-t-il de cette transformation ? Cessera-t-elle de s’opérer ou, au contraire, va-t-elle s’accentuer ? L’avenir nous le dira.
M. A.
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En ce mois d’août, le front de mer Kotama, dans la ville de Jijel, connaît une ambiance animée dès la tombée de la nuit.
Une simple virée dans cette partie de la ville nous renseigne sur le grand flux d’estivants, essentiellement des familles qui se dirigent vers cet endroit pour profiter de la brise charriée par la mer. Une dizaine de chapiteaux sont dressés tout le long de ce front de mer par des jeunes vendant des produits artisanaux et autres objets décoratifs.
Ce coin longeant la plage de Casino est pris d’assaut quotidiennement par une nuée de visiteurs à la tombée de la nuit.
Jouxtant ces chapiteaux, des villas dont les propriétaires ont transformé le rez-de-chaussé en restaurants et pizzerias avec terrasse pour rentabiliser leurs biens en ces temps où l’argent. De nombreux habitants de ce quartier ont tiré profit de la cession des biens vacants au début des années 1980 au prix symbolique. On doit faire tout une gymnastique pour se frayer un chemin au milieu de la foule déambulant le long de ce front de mer composée essentiellement de familles estivantes à la recherche de fraîcheur et de détente.
La nouveauté de cette saison estivale est que les services de la commune ont réglementé les parkings dans cette partie de la ville. Cependant, certains estivants ont déploré le prix exorbitant de droit de stationnement qui est de 100 da.
Lors de notre passage dans ces lieux, nous avons été désagréablement surpris par l’insalubrité des lieux : des bouteilles de tous genres et des sachets d’ordures éventrées jonchant le sol à chaque coin de cette partie de la ville dégageant des odeurs nauséabondes. Un peu plus loin en allant vers l’hôtel Kotama, du nom de la tribu berbère dont est issue la population de la région de Jijel, on trouve des jeunes marchands ambulants qui vendent du thé, des beignets et des jouets pour enfants.
Un fait intrigant : prendre une douche coûte 100 DA. Imaginez une famille composée de cinq personnes. Il y a lieu de souligner que de l’avis de nombreux estivants interrogés par nos soins concernant les services, ceux-ci demeurent en deçà de leurs attentes.
Pour ce qui est des prix, ils affirment qu’ils demeurent abordables contrairement aux années précédentes. Par exemple, une bouteille d’eau minérale coûte entre 40 et 50 DA dans les kiosques. Certains gérants de buvette et fast- food dressent des tables et des chaises à même le sable en vue d’offrir plus de plaisir aux clients, essentiellement des familles venues des quatre coins du pays, nous a confié Omar, serveur dans une buvette.
A proximité de la plage, on trouve toutes sortes de jeux pour enfants appartenant à un opérateur privé connu sur la place locale. Et les prix des billets demeurent à la portée des bourses moyennes.
Sur le sable, on croise des jeunes vendeurs à la sauvette dont certains sont des étudiants qui profitent de l’été pour se faire un peu d’argent. Ils dressent des étals de fortune pour vendre thé, beignets, mahdjebs dans des conditions d’hygiène qui laissent à désirer. La location chez l’habitant dans ce quartier très prisé reste chère vu sa proximité de cette splendide plage.
«J’ai loué un étage de villa à 9 000 DA la nuitée à un Algérois», nous a confié un gérant d’une agence immobilière sous couvert de l’anonymat.
La veillée nocturne sur le front de mer Kotama (ex-Casino du nom de l’hôtel durant l’époque coloniale) se poursuit jusqu’à une heure tardive de la nuit avec le va-et-vient incessant de estivants à la recherche d’un peu de fraîcheur et de farniente dans une ville hantée par le silence de la nuit et ses confessions intimes et tournée vers la mer.
Bouhali Mohammed-Cherif
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Le Croissant-Rouge algérien ne dispose toujours pas d’un espace de stockage répondant aux normes. Le CRA qui a signé une convention avec le FCE pour la création d’un dépôt de stockage a lancé un appel pour d’autres volontés afin de réaliser ce projet que le FCE a visiblement du mal à faire démarrer.
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Entre 45 000 et 50 000 nouveaux cas de cancer de la prostate sont enregistrés chaque année en Algérie. C’est le chiffre révélé par le professeur Bounedjar, chef de service au CHU de Blida.
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«Il ne faut pas se leurrer. C’est une bonne victoire et une qualification méritoire. Mais, il nous reste du travail à accomplir». La sentence est de Djamel Belmadi qui, à l’issue de l’éclatant succès des Algériens à Lomé face au Togo, semblait déjà tourné vers l’avenir. Celui qu’il espère «doré» pour les Verts à commencer par le tournoi final de Cameroun-2019.
L’Algérie honorera sa dix-huitième présence en phase finale d’une CAN dont le lieu de déroulement officiel devrait être confirmé le 30 novembre prochain par la CAF qui tranchera les résolutions que lui présenteront ses différentes équipes d’inspection missionnées dernièrement au Cameroun. Une qualification qui a mis du temps à se dessiner mais qui a la particularité d’avoir été conquise le jour où les Algériens se remémoraient l’épopée d’Omdourman. Un souvenir que les protégés de Belmadi ont vaillamment honoré en arrachant un succès à Lomé, le premier après 29 mois loin de leurs bases. C’est vrai que les Eperviers de ce 18 novembre n’étaient pas cet adversaire que l’Algérie doit redouter mais il faut bien se rappeler pire : des équipes encore moins huppées ont, par la force des choses, fini par donner du tournis aux Algériens. Rappelons-nous des «gifles» reçues face au Cap Vert à Alger, la Zambie à Lusaka puis Constantine, l’Iran et l’Arabie Saoudite.
Un «drame national» qui a provoqué une profonde colère du peuple du football et a poussé les décideurs, pas que la FAF, à «liquider» cinq sélectionneurs en l’espace de deux ans et demi. L’avènement de Djamel Belmadi a généré un espoir certain au sein de la population footballistique nationale qui voyait en l’ex-driver d’Al-Duhail le profil idéal pour dompter la malédiction et redonner aux Verts l’envie de reconquérir les stades du continent, à l’aide d’un groupe affecté mais qui avait les qualités pour se redéployer. Belmadi a fixé, dès son intronisation, les règles. Celui qui pense qu’il est indispensable à la sélection doit le prouver. «C’est les meilleurs sinon rien… Par rapport au championnat d’Algérie, je vois bien que la question taraude certains. Arrêtez l’hypocrisie tous autant que vous êtes ! Vous savez que dans ce championnat là, il y a des problèmes…. Je compte voir les joueurs locaux mais pas forcément ceux que vous citez… Les résultats parleront (…) On a dans les clubs algériens des joueurs qui ont des qualités mais qui ne sont pas prêts pour le niveau international. Vous le savez, vous le voyez. On va essayer de les faire progresser», assurait le natif de Champigny-sur-Marne à l’occasion de sa première conférence de presse. Depuis, malgré quelques couacs, son projet avance. Et avance assez bien.
Locaux-émigrés n’est plus son affaire
Le jeune technicien qui a appris le métier à la bonne école, avait compris que les clivages entretenus autour de la sélection ont fait mal à cette dernière. Comme celui relatif à la place qu’ont les émigrés et les joueurs du crû dans ses plans à venir. Certain qu’il ne pouvait faire pire, encore moins à «patiner» sur cette question qui rendait la vie dure aux sélectionneurs qui se sont succédé à la barre technique des Verts, Belmadi a fait le serment d’accorder la chance à tout le monde. En ayant le courage de dire aux uns et aux autres qu’il ne fera pas de concession quand le rendement sur le terrain n’est pas conforme au statut du footballeur de rang international. C’est comme ça qu’il a dû chambouler ses effectifs lors des quatre regroupements qui précédaient les sorties officielles de l’EN. Avec au finish une radicalisation de ses options lors du dernier stage auquel il fera l’impasse sur sept éléments titulaires lors du match perdu à Cotonou face au Bénin, en l’occurrence Bentaleb, Guedioura, Belfodil et Ghezzal (non convoqués), Mandi (suspendu), Brahimi et Farès (blessés).
Une défaite qui a fait mal au néo-sélectionneur. Ses propos en fin de partie face aux Ecureuils trahissaient mal sa pensée. «Des internationaux doivent mieux jouer et exploiter les situations. Il y a du déchet technique, il y a un manque de clairvoyance, des joueurs libres mal servis. On exploite mal les failles de l’adversaire. Les défaites, je les prends pour moi. D’un match à un autre en trois jours, on change de joueurs, c’est normal. Il faut faire tourner. Vous dites, on ne change pas une équipe qui gagne, moi je change, je n’ai pas de problème», affirmait-il ce soir là. Depuis son discours, il n’a pas changé d’un iota. A Lomé, il a mis à exécution ses «menaces». Et a promis, malgré le large succès devant le Togo, d’autres bouleversements au sein de l’équipe lors des prochaines échéances. D’une voix cassée, Belmadi a d’abord mis en avant ses choix offensifs. «Le choix offensif est assumé, on a annoncé être venus pour gagner et on l’a fait». Il évoquera ensuite son chantier pour la prochaine étape : «Il s’agit pour moi de voir l’équipe progresser de match en match, évidemment le fait de se qualifier nous amène à préparer le match de la Gambie avec un peu plus de confiance et de sécurité. On va essayer de confirmer le bon résultat décroché à l’extérieur, à progresser», dira-t-il notamment.
Mettre l’Afrique à ses pieds !
Un gros chantier qui repose sur un projet technique ambitieux. «Ma philosophie consiste à permettre à mon équipe de contrôler le jeu et d’éviter de subir le match. Là où je suis passé, on avait jusqu’à 65% de possession. En procédant de cette manière, nous avons plus de chances de gagner que de perdre la rencontre. J’ai envie de voir Brahimi, Mahrez, Ounas… avec un ballon en permanence, je ne veux pas voir un Mahrez courir derrière la balle pour la récupérer. Je veux composer une équipe capable de briser l’organisation adverse, mais tout ça nécessite du temps, tout en ayant l’équilibre, autrement dit une bonne assise défensive», laissait-il entendre lors de son premier point de presse. Belmadi qui avouait qu’il n’a pas peur des challenges avait fait alors de la CAN-2019 un objectif capital. «Il faut d’abord se qualifier pour la CAN-2019 avant de parler d’objectifs. Je vais dire à mes joueurs qu’on va gagner la Coupe d’Afrique, peut être que vous allez me prendre pour un fou. Moi, je ne m’interdis rien, je crois au travail de tous les jours, au dépassement. Je crois aux Islandais qui font des choses que personne n’attendait», disait-il au lendemain de son installation, en août dernier.
Le billet pour Cameroun (ou Maroc)-2019 en poche, Belmadi a encore des défis à relever avant d’aller conquérir l’Afrique. Peut-être pas l’été prochain. Sa volonté, et celle de ses troupes, ses ambitions et les moyens que la FAF mettra à sa disposition sont suffisants pour donner du crédit à son projet.
M. B.
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La JS Saoura est en pleine préparation de sa prochaine participation au tour préliminaire de la Ligue des champions d’Afrique de football où elle sera opposée au Sporting Club de Gagnoa (Côte d’Ivoire), le 27 novembre au stade du 20-Août-1955 à Béchar pour le compte de la manche aller.
«Nous avons entamé depuis plusieurs jours les préparatifs administratifs et techniques liés à notre deuxième participation à cette compétition africaine et ce, dans la perspective de réaliser un bon résultat», ont affirmé à l’APS des dirigeants de ce club du Sud. Les dossiers d’une quarantaine de personnes entre joueurs, staff technique, dirigeants et supporters ont été déposés dimanche à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Alger pour l’obtention des visas en vue du déplacement à Abidjan à l’occasion du match retour, selon les mêmes sources. «Sur le plan technique, des séances d’entraînement sont organisées matin et soir au stade du 20-Août-1955, sous la conduite de l’entraîneur Nabil Neghiz et son staff technique, en prévision de la prochaine sortie en championnat contre l’O Médéa et en Ligue des champions», a-t-on souligné.
La JS Saoura, vice-championne d’Algérie 2017-2018, affrontera en cas de qualification en Ligue des champions le vainqueur de la double confrontation entre l’IR Tanger (Maroc) et Select Sport (Tchad). Le Sporting Club de Gagnoa, sociétaire de la Ligue 1 ivoirienne, abordera cette compétition africaine avec un effectif totalement remanié. «Je veux mettre en place une équipe jeune et compétitive en vue de l’année 2019», a expliqué son président Youssouf Diabaté, sur l’un des sites ivoiriens spécialisés dans l’information sportive. Le club, créé en 1965, a remporté le championnat de Côte d’Ivoire en 1976 et a été finaliste de la Coupe de Côte d’Ivoire sept fois (1971, 1975, 1978, 1979, 1984, 1985 et 1990), de même qu’il a remporté deux fois la Coupe Houphouët-Boigny (1976 et 1978). «Pour notre deuxième participation à cette compétition, nous comptons être de dignes représentants du football algérien», ont espéré les dirigeants de la JS Saoura.
Le stade du 20-Août-1955, d’une capacité de plus de 20.000 places, a connu cette année le renouvellement de son terrain qui a été doté d’un gazon synthétique de cinquième génération, et dispose de plusieurs infrastructures répondant aux standards internationaux pour accueillir de grandes compétitions, a-t-on fait savoir au niveau de la commune qui gère cette structure sportive située au centre de Béchar.
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Le miracle de Lucerne : la Suisse, pourtant menée très tôt après un superbe cadeau à ses hôtes, est revenue puis s’est imposée (5-2) dimanche au terme d’un scénario incroyable et disputera le Final Four de la Ligue des nations.
La Suisse rejoint l’Angleterre et le Portugal, déjà qualifiés pour le Final Four. La dernière place se joue lundi à distance entre la France et les Pays-Bas, qui ne doivent pas perdre en Allemagne. «C’est une victoire qui fait très plaisir», a réagi le sélectionneur suisse Vladimir Petkovic, tout en réfutant le terme de match «référence». «On a déjà gagné des matchs importants, on est dans un processus», a ajouté Petkovic qui a salué la «grosse réaction mentale» de ses joueurs qui n’ont «jamais abandonné».
En tête du groupe avec trois points d’avance avant la rencontre, la Belgique, 3e du dernier Mondial, se présentait en favorite. Mais, pénalisée par de nombreuses absences, dont celles de Romelo Lukaku, Kevin De Bruyne ou Marouane Fellaïni, elle n’a pas pu profiter d’un scénario pourtant idéal alors qu’elle menait 2 à 0 après 17 minutes et un doublé de Thorgan Hazard. «Il est très difficile d’apporter une explication», a commenté Roberto Martinez, le sélectionneur de la Belgique. «Nous avons bien commencé. Puis à un certain moment, la Suisse n’avait plus rien à perdre. Nous avons alors oublié de bien défendre». C’est donc la Suisse, huitième de finaliste en Russie, qui disputera le Final Four en juin au Portugal, grâce à une performance qui restera dans les mémoires et à un triplé de l’attaquant du Benfica Haris Seferovic.
L’entame de la rencontre n’a pourtant pas contribué à réchauffer une atmosphère déjà bien fraîche (0° au coup d’envoi) et le sort de la Nati s’est compliqué d’entrée: les Diables Rouges héritaient dès la 2e minute d’une véritable offrande quand Elvedi, à l’entrée de la surface, remettait involontairement le ballon à Thorgan Hazard, qui trompait Sommer de près. Le frère cadet d’Eden doublait la mise à la 17e minute et on ne donnait alors pas cher des chances des Helvètes. Pourtant l’équipe de Petkovic allait chercher des ressources insoupçonnées. Elle, qui restait sur une défaite inattendue en amical (0-1) mercredi contre le Qatar, retrouvait un peu l’espoir quand l’arbitre lui accordait un penalty pour une faute de Courtois sur Mbabu, converti par Rodriguez (1-2, 22e).
Seferovic redonne l’espoir
On sentait alors que ce match pouvait devenir fou. Et l’improbable se produisait. D’abord par Seferovic qui égalisait à la 31e minute, après une très belle remise de la tête de Shaqiri. Et juste avant la pause, la Nati repassait devant grâce à un doublé du même Seferovic (3-2, 44), qui reprenait superbement un centre en retrait. A la reprise, l’attaquant de Benfica, bien lancé par Shaqiri, ratait ce que l’on pensait être la balle de match (44): il fallait en effet aux Suisses inscrire à tout prix un quatrième but pour arracher aux Belges la première place du groupe et la qualification. Le miracle se produisait à l’heure de jeu: Elvedi, coupable sur le premier but de Hazard, se faisait justice lui-même et trompait de la tête Courtois (4-2, 62). Le triomphe suisse était complet quand Seferovic mettait son équipe à l’abri (5-2, 84) devant les 15.000 spectateurs en transe du Swissporarena de Lucerne. Après le Miracle de Berne en 1954, il y aura désormais aussi le Miracle de Lucerne, en novembre 2018.
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Appelé à la rescousse pour mettre sur pied, en un laps de temps, une sélection nationale de basket-ball pour prendre part au Championnat arabe des nations, qui s’est achevé vendredi 16 novembre au Caire, avec la consécration de l’Arabie Saoudite champion arabe devant le Cinq national, l’entraîneur national Mohamed Yahya, après avoir coaché la sélection U18 au dernier championnat d’Afrique (Afro-basket U18) au Mali, affirme qu’il a le sentiment du devoir accompli.
«Avec du recul, je dirai que nous avons accompli notre mission. Nous avons rassemblé une équipe en un temps record, car nous n’avions pas assez de temps pour effectuer une bonne préparation hormis un mini-stage à Alger et un autre en Egypte la veille du championnat arabe, d’autant plus que le championnat national a connu un mois de retard ; ce qui aurait permis aux joueurs d’avoir plusieurs matchs dans les jambes. Dans l’urgence, avec la Fédération algérienne de basket-ball, que je remercie au passage pour sa confiance, nous avions décidé de mettre sur pied une sélection composée de joueurs expérimentés d’un certain âge (30 et 31 ans) ménagé à d’autres éléments plus jeunes (22, 23 et 25 ans) pour former un groupe compétitif issu du championnat national. Nous n’avons pas pu convoquer les professionnels évoluant en Europe à cause de l’absence d’une fenêtre Fiba, hormis Touhami, un ancien du GSP, qui joue actuellement en Arabie Saoudite qui nous a rejoints, malheureusement, il n’a pas terminé la compétition à cause du décès de son frère. Je profite de cette occasion pour lui présenter mes sincères condoléances.
Dans l’ensemble nous avions réussi un bon championnat devant des sélections d’un bon niveau telles que l’Egypte, l’Arabie Saoudite ou encore le Bahreïn», nous dira Mohamed Yahya, contacté par nos soins, qui devrait retrouver son poste au sein de la barre technique du NB Staouéli et qui explique que son objectif était surtout de remettre la sélection nationale sur rails après plusieurs mois d’inactivité. «Nous avons réussi à atteindre la finale du championnat arabe que nous avions perdue, hélas, devant l’Arabie Saoudite. C’est déjà un acquis. Il ne faut pas oublier que la sélection était à l’arrêt depuis presque 20 mois. Maintenant, nous devons continuer sur ce rythme pour réactiver notre équipe nationale et préparer les prochaines échéances internationales.
Certes, ce sera pour fin 2019 et 2020, le prochain championnat d’Afrique des nations qualificatif pour le Mondial 2023. Avec la Fédération et la DTN, nous allons tracer une feuille de route qui va permettre à notre discipline de relever la tête avec l’intégration des jeunes joueurs issus des U18 notamment. Nous suivons quelques jeunes éléments évoluant en Europe qui pourraient à l’avenir apporter un plus à la sélection», ajoute Mohamed Yahya qui précise, toutefois, qu’il n’a encore rien signé avec la Fédération algérienne de basket-ball quant à son avenir à la barre technique du Cinq national. A ce propos, M. Ali Slimani, président de la FABB nous a affirmé que Mohamed Yahya est bel et bien l’entraîneur de la sélection nationale.
«Certes, nous n’avons pas encore signé avec lui, mais je le dis Mohamed Yahya est notre entraîneur national. Il a fait du bon travail aussi bien avec les U18 qu’avec les séniors. Nous n’avons pas d’échéances dans l’immédiat, mais notre objectif est de relancer la sélection nationale. Nous n’allons pas nous arrêter en Coupe arabe, nous allons organiser des stages périodiques pour ne pas laisser la sélection inactive», nous a-t-il assuré.
Ahmed Ammour
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Lors d’un conseil de l’exécutif, la première responsable de la wilaya a demandé aux présidents des APC de la wilaya de Aïn-Témouchent de veiller rigoureusement et d’une façon continue aux différents programmes de développement qui se réalisent sur le territoire de la wilaya, de même qu’elle leur a demandé de consommer dans le cadre de la loi, les subventions de l’Etat destinées à la réalisation des programmes et plans communaux de développement (PCD) et plans sectoriels de développement.
Madame le wali et en marge de l’étude du degré de consommation de ces subventions relatives aux 28 communes de la wilaya ,elle dira que le taux de consommation devra être revu à la hausse en vue d’améliorer le cadre de vie des citoyens, par contre, les communes qui ont consommé toutes les subventions étatiques sont appelées à bénéficier de nouveaux projets dans le cadre de l’encouragement du processus de développement.Il faut organiser des sessions ordinaires locales pour les commissions techniques des daïras en vue des études des projets à travers toutes leurs phases de réalisation jusqu’à leur réception, et ce, une fois par semaine, et d’organiser des sorties fréquentes sur le terrain en vue d’avoir une idée très précise sur le taux d’avancement de ces projets.
Concernant le club du CRTémouchent, madame le wali a ordonné de préparer une fiche technique du projet de réalisation de vestiaires, et un projet de réalisation de tribunes au stade Embarek-Boucif conformément aux normes pour que ce stade soit hissé au niveau d’un petit complexe sportif. Pour le deuxième volet de ce conseil exécutif, des orientations relatives à l’environnement et l’aménagement urbain ont été données aux chefs de daïra et présidents des APC pour qu’elles soient appliquées dans toutes les communes de la wilaya, et ce, suite aux instructions du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales qui a insisté sur cela, de même sur les espaces verts pour réunir les meilleures conditions de cadre de vie aux citoyens, la sécurité, le divertissement et aussi la réalisation des manifestations et activités fréquentes visant la protection de l’environnement, l’éclairage public au niveau des agglomérations, et la généralisation de l’utilisation de l’énergie solaire dans les différents lieux publics, l’ouverture des accès vers les plages de la wilaya et la réalisation d’un réseau routier dans les milieux urbains, des toilettes publiques dans le tissu urbain et plusieurs autres réalisations qui garantissent la sécurité et le bien-être des citoyens.
S. B.
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Hier à l’occasion du lancement des travaux de viabilisation de la zone d’activité au niveau de Tafraoui, avec l’ouverture des voies, assainissement et AEP, le wali d’Oran dira qu’il sera intransigeant envers ceux qui n’entament pas les travaux dans le cadre de leurs investissements. A défaut, les affectations de terrains leur seront retirées.
Amel Bentolba – Oran (Le Soir) – Le chef de l’exécutif a rappelé que «toutes les facilitations en matière de bureaucratie et de viabilisation sont prises en compte, les investisseurs n’ont plus d’excuse afin d’honorer leurs engagements».
La zone d’activité de Tafraoui, qui s’étend sur 87 ha, a bénéficié d’un investissement de 60 milliards de centimes pour la viabilisation. Suivra celle de Bethioua pour laquelle la wilaya a consacré une enveloppe financière de plus de 5 milliards de DA, pour la viabilisation de cette zone, l’étude étant terminée, la prochaine étape consiste en la désignation des entrepreneurs.
Présent durant cette première journée de lancement des travaux de viabilisation, le directeur de l’industrie et des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l’investissement de la wilaya, M. Abderrahim Khaldoun, dira que «cette zone de Tafraoui est constituée de 87 ha, répartis sur près de 153 lots, affectés en totalité pour des projets liés avec une dominance pour l’agroalimentaire, les industries métalliques, les matériaux de construction, et, bien évidemment, tout ce qui est industrie plastique, caoutchouc, etc.».
La particularité de cette zone, c’est la mise à disposition du foncier au profit des jeunes entrepreneurs relevant de l’Ansej, et ce, suivant la directive du ministère du Travail, dira M. Khaldoune, qui précise que «le ministère du Travail insiste sur le fait que cela concerne les jeunes relevant du système Ansej et Cnac qui ont réussi et se sont acquittés de leurs prêts et créé des postes d’emploi».
Au total, ce sont 7 jeunes ayant bénéficié de terrains au niveau de la zone d’activité de Tafraoui. Au départ, ils étaient une quinzaine à postuler.
Une zone qui comprend près de 71 investisseurs avec une prévision d’emploi de 6 000 personnes, d’où la mise en œuvre de tous les moyens pour faciliter et encourager les investissements. Toutefois, la wilaya a mis en place depuis une quinzaine de jours une commission chargée du suivi et de l’évaluation du taux de réalisation des projets d’investissement. La commission est chargée d’enquêter sur le démarrage effectif des projets dont les promoteurs ont bénéficié de terrains industriels.
A. B.
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Depuis ce dimanche, et ce pour une durée de deux jours, l’Université Oran 1 Ahmed-Ben-Bella, en partenariat avec la firme de gestion conseil publique SAJE Montréal Centre, a procédé au lancement de la première session de formation en gestion-conseil et le transfert d’expertise en management entrepreneurial.
L’introduction au programme de formation en gestion-conseil en abordant des thèmes comme les principes fondamentaux de la gestion-conseil appliquée à la création et au développement d’entreprise ainsi que la pédagogie entrepreneuriale dans le cadre d’une démarche contractuelle par objectifs constituent un préambule à cette première session de formation. L’on saura que «la session de novembre (la première d’une série de 7 sessions sur l’année universitaire 2018-2019) réunit trente enseignants-chercheurs des différentes familles de disciplines présentes à l’Université Oran 1 : les sciences médicales, les sciences exactes, les sciences et techniques, les sciences de la nature et de la vie mais également les lettres, les arts et les sciences humaines».
La session est animée par le docteur Abderrahmane Bénariba, directeur général du développement et de la gestion des projets auprès de la firme de gestion conseil publique SAJE Montréal Centre, conseiller senior et expert international en développement d’entreprise.
L’université fait savoir qu’une séance d’information sur des programmes de formation mini-MBA en gestion d’entreprise, toujours en partenariat avec la firme SAJE, sera organisée le jeudi 22 novembre à partir de 9h dans la salle de réunions du rectorat de l’Université Oran1 (ex-IAP).
Une journée à laquelle sont conviés les responsables des ressources humaines des entreprises.
A. B.
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En marge de la désignation des nouveaux chefs de daïra de la wilaya de Tipasa récemment installés dans le cadre du mouvement partiel décidé récemment au sein des structures de l’administration locale, par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, le wali de Tipasa, M. Bouchemma Mohamed vient de présider à une cérémonie d’installation en l’honneur de la nouvelle chef de la daïra de Hadjout. Ce fut au sein de la salle officielle de la ville de Hadjout qu’a été organisée la cérémonie d’installation de la nouvelle chef de daïra de Hadjout , en l’occurrence Mme Hibet Allah Mekka qui a été désignée recemment à la tête de la daïra de Hadjout (Tipasa), en remplacement du précédent chef de la daïra de Hadjout.
H. L.
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Les résidents universitaires affiliés à la Ligue nationale des étudiants algériens se sont massés dimanche devant le siège de la Direction des œuvres universitaires, situé au centre de l’université Djilali-Liabès de Sidi-Bel-Abbès, pour décrier, selon eux, leurs conditions et porter leurs revendications. Ils demandent l’amélioration des conditions d’hébergement, le renforcement des moyens de transport au profit des résidents vers leurs facultés respectives, ajoutant qu’ils se seraient acquittés à la rentrée des frais d’abonnement dans ce but. Ils demandent la dotation d’internet au niveau de leur résidence, l’amélioration de leurs repas en qualité et quantité. Ils dénoncent aussi le comportement des agents de sécurité des cités envers la gent féminine. Et pour clore leur plateforme de revendications, ils indiquent que la cité Attar-Belabbès garçons, accuse une surcharge de résidents alors que cinq autres résidences pour filles sont presque inoccupées.
Un autre point aussi demandé, l’accélération des travaux de la nouvelle résidence dont la livraison de son projet était prévue pour septembre dernier. Le nouveau directeur installé il y a 5 mois, est allé au-devant des résidents protestataires et a écouté leurs doléances, leur promettant de pallier cette situation dans les meilleurs délais.
A. M.
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Les habitants de la daïra de Boussemghoun interpellent les autorités locales de la wilaya d’El-Bayadh pour un éventuel réaménagement de la route menant de Chellala à Boussemghoun sur une distance d’une vingtaine de kilomètres. En effet, ce chemin vicinal (CV) à grand trafic routier est en piteux état. Très étroit et plein de nids-de-poule, il est loin d’accueillir les camions de grands tonnages.
Devenu une RN de transit reliant le nord au sud du pays, très fréquenté par les usagers de la route, ce tronçon ne répond plus aux normes de la circulation et ne permet plus aux conducteurs de circuler dans de bonnes conditions. D’ailleurs, plusieurs accidents mortels se sont produits sur cet itinéraire considéré comme le tronçon de la mort, nous dit-on. Un projet très ambitieux, plus que nécessaire d’ailleurs, pour un avenir plus exigeant et pour les usagers de la route en transit en provenance ou en partance du ou vers le Nord et pour le développement du tourisme dans la région, puisque la ville de Boussemghoun a toujours été un lieu de prédilection et d’attraction pour les visiteurs et les touristes qui s’y rendent, même de l’étranger.
Pour rappel, cette localité relève de la chaîne des monts des Ksour, mais administrativement, elle relève de la wilaya d’El-Bayadh et dispose d’un ksar datant de plus de 6 siècles, d’une palmeraie, de gravures rupestres, mais abrite aussi le mausolée de la zaouïa de Sid-Ahmed Tidjani, visitée souvent par la confrérie Tidjania opérant dans plusieurs pays.
B. Henine
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