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Updated: 3 hours 11 min ago

Demande de démission du président de l’APN: les groupes parlementaires de la majorité refusent toute médiation

Wed, 10/10/2018 - 15:39

ALGER – Les cinq groupes parlementaires représentant la majorité ont réitéré, mardi à Alger, le maintien de leur revendication de démission du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Said Bouhadja, refusant toute médiation en ce sens.

Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une réunion des présidents des cinq groupes parlementaires, le président du groupe parlementaire du FLN, Mouaad Bouchareb, a réitéré l’attachement de ces groupes à la revendication de démission du président de la chambre basse, Said Bouhadja, ajoutant « nous sommes déterminés à travailler de concert jusqu’à l’aboutissement de notre objectif, à savoir la démission, dans les jours à venir, du président de l’Assemblée ».

Le représentant des groupes parlementaires de partis de la majorité a démenti les informations faisant état d’un volte face de certains députés, affirmant que « tous les députés restent engagés par les décisions des groupes et aucun n’est allé à contre-courant ».

Par ailleurs, M. Mouad a exprimé, au non des groupes parlementaires de la majorité, « le rejet de toute médiation » avec le président de l’APN, qualifiant de « mort-nées » les initiatives émanant de certains partis.

En réponse à une question sur l’accusation des groupes parlementaires de +comploter+ contre le président de l’APN, il a déclaré « il n’est pas de nos principes de comploter contre les Hommes de l’Etat Pour rappel, les présidents des groupes parlementaires des partis du Front de Libération nationale (FLN), du Rassemblement national démocratique (RND), de Tajamoue Amel El Djazair (TAJ), du Mouvement populaire algérien (MPA) et des Indépendants avait remis il y’a 10 jours, au président de l’APN, une motion de retrait de confiance exigeant sa démission avant le gel de toutes les activités des structures de l’APN jusqu’à satisfaction de leur revendication.

Les députés avaient dénoncé des « dépassements et violations » enregistrés au sein de l’institution législative, à savoir « marginalisation éhontée, l’ajournement prémédité de l’adoption du Règlement intérieur de l’APN, marginalisation des membres de la Commission des affaires juridiques, mauvaise gestion, frais exagérées déboursées illicitement, la non répartition des missions à l’etranger sur la base de la représentation proportionnelle et recrutement aléatoire et douteux ».

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Categories: Afrique

L’ambassadeur de Palestine à Alger: « Nous sommes confrontés à un problème d’Etat »

Wed, 10/10/2018 - 15:36

ALGER – L’ambassadeur de Palestine à Alger, Louay Aissa, a estimé mardi que les Palestiniens sont confrontés, aujourd’hui, à « un problème d’Etat », au regard des enjeux majeurs résultant des décisions américaines concernant El-Qods et devant les empiétements d’Israël à imposer le fait accompli afin d’occulter toutes les questions centrales et nécessaires à l’établissement de l’Etat de Palestine.

« La Direction palestinienne est confrontée aujourd’hui à des défis inédits. Des défis qui constituent +une menace existentielle+ au vu des décisions des Etats-Unis au sujet d’El-Qods, qui sont passés de garant de la paix à partie prenante du conflit », a indiqué l’ambassadeur palestinien, lundi soir, à l’APS, en marge de la célébration du 56e anniversaire de la diplomatie algérienne.

Fustigeant « les empiètements d’Israël pour imposer le fait accompli et occulter toutes les questions centrales et nécessaires à l’établissement de l’Etat de Palestine, il a cité notamment la privation des palestiniens de tous leurs droits et la mise en échec de la solution des deux Etats en faveur de la mise en œuvre de ce qui est appelé +l’accord du siècle+, visant à faire de Ghaza un Etat au lieu de la Cisjordanie ».

Pour le diplomate palestinien, « le problème de la cause palestinienne, aujourd’hui, n’est pas d’ordre humanitaire, de même qu’il ne réside pas dans le blocus, mais plutôt politique ».

« Nous sommes confrontés à un problème d’Etat, d’où l’impératif d’oeuvrer, plus que jamais, à l’unification des rangs inter-palestiniens et à l’instauration d’une direction palestinienne, unifiée et forte, capable de résister aux pressions internes et externes à la lumière des mutations radicales qui secouent la région », a-t-il expliqué.

Appel au parrainage de la paix et à la dénonciation des pratiques israéliennes

L’ambassadeur de Palestine à Alger a mis en avant, dans ce sens, « l’importance » de la réunion du Conseil central palestinien, prévue le 26 octobre, considéré comme organe permanent issu du Conseil national comprenant la plus haute instance législative qui représente le peuple palestinien, relevant de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et qui regroupent plusieurs factions palestiniennes, Précisant que le Conseil examinera trois (03) axes principaux, à savoir les défis auxquels fait face l’organisation onusienne, qui doit afficher clairement sa position vis à vis du conflit, soit en tant que parrain de la paix et de la stabilité en imposant la justice internationale, comme cela a été le cas dans d’autres conflits, soit en tant que couverture aux pratiques israéliennes, M. Aissa a rappelé l’existence de 100 décisions non appliquées par l’Assemblée générale et de 86 résolutions non mises en œuvre par le Conseil de sécurité.

Le deuxième axe concernera « la position de l’administration américaine, qui a décidé d’être partie prenante de ce conflit et non médiateur », a-t-il ajouté, soulignant que « ni Al Quds, ni les droits du peuple palestinien ne sont vendables ou cessibles ».

La paix voulue par la partie palestinienne, « est une paix globale et juste basée sur les résolutions de l’ONU même si elles ne répondent pas à toutes nos attentes », a-t-il cependant affirmé.

En outre, le Conseil central se penchera sur la position à adopter face à l’Etat d’occupation israélienne, qui s’est désengagé, au vu et au su du Monde entier, du processus de paix et des Accords d’Oslo en imposant le fait accompli, a poursuit M. Aissa.

Déplorant le fait d’être « devenus une autorité sans autorité », il a mis l’accent sur la nécessité d’une révision des accords sécuritaires, politiques et économiques avec l’Etat d’occupation.

« Il faut mettre en place un mécanisme exécutif pour la mise en œuvre de cette décision dans le contexte des bouleversements géopolitiques, de la situation dans le monde arabe et des divisions inter palestiniennes », a préconisé le diplomate palestinien, affirmant que « cette mise en oeuvre est primordiale, car la question est existentielle ».

A ce titre, l’ambassadeur palestinien a souligné l’impératif de prendre « des décisions importantes » lors de la tenue du Conseil national et du Conseil central palestiniens relatives à la mise en œuvre des décisions des deux conseils palestiniens à travers le retrait de la reconnaissance de l’Etat occupant, qui avait reconnu l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

Pour rappel, le Conseil central palestinien avait chargé « le comité exécutif » relevant de l’OLP de suspendre la reconnaissance de l’entité israélienne, en réponse à la décision des Etats-Unis portant reconnaissance d’El Qods capitale d’Israël.

Le Conseil avait décidé, en outre, d’une interruption de la coordination sécuritaire et d’une suspension des relations économiques avec l’entité israélienne, sans pour autant fixer la date de leur entrée en vigueur.

Concernant les démarches des pays arabes pour la réconciliation palestinienne, l’ambassadeur a exprimé le souhait de voir les efforts égyptiens aboutir, et ce avant la tenue du Conseil central et conformément à ce qui a été convenu avec le mouvement Hamas le 12 octobre 2012 ou même en 2011.

Il a expliqué que 3 options s’offrent à la partie égyptienne, en l’occurrence convaincre les parties palestiniennes de signer ce qui a été convenu, ou constituer un Gouvernement d’union nationale ou permettre au Gouvernement de s’acquitter pleinement de son rôle à Gaza et de se diriger vers des élections.

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Avenue Madaoui Boudjemaa: Une réhabilitation qui tarde à venir !

Wed, 10/10/2018 - 15:33

 A.El Abci

Les habitants de la partie supérieure de l’avenue Madaoui Boudjemaa, longue de plus de 500 mètres, se plaignent de l’état de la chaussée qui compte pas moins de six larges crevasses et trous béants, qu’ils essayent de colmater par eux-mêmes, malheureusement tout le travail est effacé à chaque tombée de grosses pluies.

Selon nos interlocuteurs, c’est toute la partie s’étendant depuis la cité des Castors jusqu’au lycée technique et le chemin forestier qui s’est retrouvée après des travaux de déplacement de lignes de téléphone, de réparation de conduites de gaz et d’eau potable, avec une chaussée défigurée. Et d’indiquer qu’il s’agit de pas moins de six endroits concernés par les dites dégradations et cette situation a poussé les habitants, surtout ceux qui ont des voitures et qui en pâtissent le plus, à essayer d’y pallier par leurs propres moyens. Mais, du fait des moyens limités dont ils disposent, utilisant de la terre et de la caillasse pour le colmatage des crevasses et trous, le résultat s’est révélé tout relatif.

En effet, si cela tient un tant soit peu lorsqu’il il fait beau temps, sitôt que des chutes de pluies surviennent, ce qui est le cas ces derniers temps, c’est le retour à la case départ. « Bien sûr, poursuivent-ils, nous avons fait plusieurs démarches auprès des autorités de l’APC, qui ont même été saisies par des correspondances écrites, mais c’est le silence radio jusqu’à présent. Dans ces conditions, nous continuons à procéder au colmatage en question pour en profiter ne serait ce que durant les périodes de beau temps, même si c’est loin d’être le cas actuellement et que cette situation risque de durer ». Questionné sur ce sujet, la déléguée du secteur urbain de Bab El Kantara, Mme Bouhouche, qui reconnaît l’état déplorable de ce tronçon de l’avenue Madaoui Boudjemaa, dira que celle-ci a fait l’objet d’un rapport détaillé adressé au P/APC et signalé aussi aux différents intervenants (Seaco, Algérie Télécom et la société de distribution d’électricité et de gaz de l’Est). En tout état de cause, la réhabilitation de cette avenue est inscrite pour des travaux qui seront lancés au début de l’année prochaine, 2019, fait-elle savoir.

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«Les avenants dans les marchés publics» en question

Wed, 10/10/2018 - 15:32

A. M.

La gestion financière des marchés publics sur le plan de l’efficacité, de l’efficience et d’économie sera au centre d’un séminaire sur les « avenants dans les marchés publics », qui sera organisé par la Chambre de commerce et d’industrie du Rhumel (CCIR) de Constantine ce jeudi 11 octobre dans un hôtel de la nouvelle ville Ali Mendjeli.

Le thème retenu pour cette journée de formation est «l’avenant entre instrument de gestion et risque juridique à la lumière du nouveau décret présidentiel n° 15-247 sur la réglementation des marchés publics», abordant notamment la mauvaise maturation de la commande publique en général, qui conduit fatalement aux avenants et aux dérives dans le volet financier des marchés publics.

Dans l’exposé des motifs accompagnant l’invitation adressée par la CCIR aux PDG, directeurs généraux, directeurs financiers, cadres supérieurs dirigeants et gérants d’entreprises pour participer à ce séminaire, diverses questions sont posées, entre autres celle portant sur les assurances permettant au gestionnaire d’être serein à l’occasion de la conclusion des avenants, ou encore la question demandant comment s’inscrire résolument dans le strict le respect des prescriptions réglementaires en la matière, à partir de quel moment l’avenant présente réellement un risque juridique, notamment en matière pénale, etc.

C’est pour élucider toutes ces questions, et mettre à l’abri des poursuites judiciaires les gestionnaires, que le séminaire, dédié exclusivement à l’avenant, se propose d’aborder, avec comme principal objectif, de faire le point sur le régime juridique applicable à l’avenant dans le cadre de la réglementation des marchés publics, nous a expliqué hier M. Mesbah El-Hadi, le directeur de la CCIR de Constantine. Il a ajouté qu’il importe aussi de savoir comment anticiper les modifications généralement prévisibles, de connaître

les marges de manœuvre que pourraient offrir les prescriptions réglementaires en termes de modification des contrats, d’identification des principaux aléas à l’origine des modifications contractuelles et enfin de connaître les limites de l’avenant et le risque juridique y afférent.

Le public concerné par ce séminaire, ce sont les directeurs de l’administration générale (DAG), les directeurs des affaires financières (DAF), les cadres en charge de la rédaction des marchés, des achats, commerciaux, auditeurs, juristes et membres des commissions des marchés. Le séminaire sera animé par un enseignant à l’Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP), formateur certifié en marchés publics.

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Université «2» Abdelhamid Mehri: Un «projet d’établissement» soumis à la tutelle

Wed, 10/10/2018 - 15:27

A. M.

Selon M. Latrèche Mohamed El Hadi, recteur de l’université ‘2′ Abdelhamid Mehri, la nouveauté cette année est constituée par le «projet d’établissement» étalé sur 5 ans qui va être lancé après l’aval de la tutelle. Et ce projet sociétal porte globalement sur l’utilité et l’efficacité de l’université au sein de sa société. En marge de la cérémonie organisée avant-hier pour la rentrée universitaire officielle à l’université ‘2′ Abdelhamid Mehri, qu’il a présidé, le recteur nous a parlé de ce projet innovant, en disant qu’à l’heure actuelle, la question se pose de savoir quel est le rôle socioéconomique de l’université.

«L’université ne doit pas être une «tour d’ivoire» renfermée sur elle-même et isolée de la société dans laquelle elle se meut». Alors, que doit-elle faire pour se rendre utile à sa société qui mise beaucoup sur elle en lui confiant la formation de ses enfants ? Il y aurait problème si l’université n’a

aucun impact positif sur la société, sur le développement économique et le développement humain et son existence est alors remise en cause. C’est dans cette optique qu’on a retenu pour cette rentrée le slogan «Pour une université citoyenne».

Et le cours inaugural fait par un enseignant a été orienté sur le thème générique de la responsabilité sociale et sociétale de l’université.

M. Bouchelaghem Amirouche, le vice-recteur chargé des relations extérieures et de la communication à la même université, nous expliquera que cette année verra le lancement de la concrétisation de ce projet institutionnel lequel porte sur le domaine de la gouvernance, de la recherche scientifique, de la formation, des relations extérieures, sur la vie universitaire et l’ouverture de l’université sur son environnement socioéconomique. Toutefois, comme il a été dit, ce projet doit recevoir l’aval du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) avant sa mise en oeuvre.

«Et s’il est approuvé, il sera lancé à partir de cette année, il constituera notre feuille de route dans le développement du rôle de l’université au sein de la société pour les cinq prochaines années», dira notre interlocuteur.

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APN: Tous les coups sont permis !

Wed, 10/10/2018 - 12:10

Ghania Oukazi

  Le président de l’Assemblée nationale populaire continue de travailler normalement sans se soucier de ceux qui ont décidé de le faire partir d’une manière illégale et en contradiction avec toutes les lois de la République.

Du moins jusqu’à hier en fin de journée, Saïd Bouhadja ne donnait pas l’impression de se soucier de la fronde qui veut l’étouffer depuis plus d’une quinzaine de jours. Il aura ainsi défrayé la chronique en tenant la dragée haute à des partis politiques, soutiens de toujours du chef de l’Etat. Si le bras de fer entre le président de l’APN et les partis majoritaires avait été provoqué par les députés eux-mêmes sans «intrusion» d’aucune autre partie extérieure, l’on aurait pensé que la démocratie en Algérie a fait de grands pas. Loin s’en faut. Qui plus est, à l’origine de ce bras de fer, «des largesses financières» que Bouhadja aurait exigé de son secrétaire général. Le jeu n’en vaut vraiment pas la chandelle. Sauf s’il est ailleurs et non à l’Assemblée. Bouhadja et les patrons des partis politiques qui exigent son départ le savent parfaitement. La brouille à l’APN est, sans nul doute, fomentée par les détenteurs des pouvoirs -les Bouteflika-, en vue de repositionner le personnel politique. La conjoncture est bien marquée depuis le début de l’été par des changements au niveau des hautes fonctions des hiérarchies militaires et civiles. Il est très probable que le temps des politiques est arrivé. A six mois de l’élection présidentielle (avril 2019), il est important -comme d’accoutumée- pour le clan présidentiel de revisiter les chapelles des uns et des autres en vue de s’assurer la fidélité, la disponibilité et l’allégeance dans son sens le plus large, de tous ceux qui seront retenus. Il est vrai que les personnels politiques en place ont tous fait preuve d’allégeance aux Bouteflika à travers un opportunisme véreux, malhonnête et tricheur. Mais il reste que la réflexion sur les conditions à mettre en place pour assurer «la continuité» au président de la République sans forcément recourir à l’urne, oblige à changer certains d’entre eux pour mettre fin à des prétentions débordantes. De nouveaux changements au sein des services de sécurité pourraient survenir à tout moment.

Quand le 1er ministre défend l’Etat de non-droit

L’on se demande dans ce sens, si Ouyahia et Ould Abbès ne sont pas en train de se faire harakiri en poussant Bouhadja vers la porte de sortie de l’APN sur fond d’une transgression flagrante des lois. Censés présenter, défendre et voter «les règles» de la bonne gouvernance, les députés des partis du pouvoir font voler en éclats même celles en vigueur. Le 1er ministre en personne a applaudi cet Etat de non-droit sous prétexte que la Constitution ne traite pas ce genre de blocage parlementaire. «(…), la légalité des textes ou de la réalité ?» s’est-il interrogé en réponse à une question sur la manière de vouloir faire démissionner le président de l’Assemblée nationale. Ouyahia qualifie la situation de «blocage» qu’il faille régler en faisant appel au «poids et au passé» de Bouhadja qui doit, selon lui, accorder la primauté à «la sagesse et à l’intérêt du pays». A savoir si ceux qui ont demandé au SG du RND de convoquer la presse pour répondre à certaines questions de l’heure, lui permettent toutes les largesses y compris celle de commettre un déni à la loi et à l’Etat de droit. Pour l’heure, le président de l’APN semble très à l’aise vis-à-vis de ses «compagnons» improvisés en détracteurs. Ceci, même s’ils savent que le choix de Bouhadja pour occuper la présidence de l’APN a été bien calculé par Bouteflika. Il l’a placé au nom d’un équilibre régional qui répondait à une exigence politique devant s’opposer à «des clans agitateurs». Bouhadja a été retenu au nom du nord constantinois et non de l’est du pays. La différence est de taille, notamment si l’on revient aux événements de 2004… Son élection par ses pairs n’a été qu’une mise en scène. L’on avance qu’un ancien ministre proche de Bouteflika serait «envoyé» à la chambre basse pour une conciliation entre les députés et leur président.

Bien que le suspens perdure à l’APN, beaucoup d’observateurs misent sur la tête de Ouyahia et de Ould Abbès plutôt que celle de Bouhadja. «Leurs bureaux politiques respectifs pourraient leur jouer de sales tours, on aurait même besoin de congrès extraordinaires», soutiennent de hauts responsables. Les deux responsables se sont trop investis dans la tentative de destitution de Bouhadja. Un attrape-nigaud ? Il est connu que la présidence de la République recourt souvent à un jeu de quilles pour procéder à des permutations ou à des radiations. Pour cette fois, c’est l’APN qui est mise en jeu, tout en évitant de créer une crise institutionnelle.

Convaincre à l’externe…

Le 1er ministre a bien noté que si le bras de fer persiste entre les députés et Bouhadja, le président de la République peut, concernant la loi de finances, légiférer par ordonnance, conformément à l’article138 de la Constitution. Entre une action et une autre, Louisa Hanoun est comme par hasard revenue sur sa demande d’une Assemblée constituante quelques jours à peine avant la fronde parlementaire… Dans la foulée, le remaniement du gouvernement est toujours évoqué ici et là. Certaines sources avancent encore une fois qu’Ouyahia serait remplacé par Tayeb Belaïz (ancien ministre de la Justice, conseiller à la présidence), l’actuel gouverneur de la Banque d’Algérie, Loukal, prendrait la place de Raouia à la tête du ministère des Finances et le départ d’un grand nombre de ministres, qui ont failli à leurs missions en provoquant l’«absurde», revient aussi au-devant des supputations. Le retour officiel de Abdelaziz Belkhadem sur la scène politique n’a jamais été écarté. La donne «Chakib Khelil» reste la plus confuse, même s’il est présenté comme étant constamment aux côtés du PDG de Sonatrach…

Hors contexte de fronde nationale, l’on note que pour un 5e mandat, les choses se présentent différemment par rapport aux mandats passés, notamment le 4e. Si Bouteflika a été élu en étant malade et absent durant la campagne électorale, il ne pourrait convaincre «la communauté internationale» de son efficacité à préserver la région de dérives sécuritaires fatales quand on sait que les complots du (re)partage des «zones d’intérêts» entre les grandes puissances ont pris des dimensions guerrières dramatiques.

Ce n’est donc pas tant «à l’interne» que les Bouteflika tentent de convaincre mais plutôt «à l’externe» où les choses semblent se gâter. La bataille à fleurets mouchetés lancée par la France d’Emmanuel Macron contre l’Algérie n’a rien à voir avec le hasard. Lors de sa dernière conférence de presse, le secrétaire général du RND avait comme un besoin pressant de «juger» les récentes déclarations de Bernard Bageolet, l’ex-ambassadeur de France en Algérie. Ahmed Ouyahia a même poussé les journalistes à lui poser des questions sur ce qu’a dit cet ancien patron de la DST française.

Ces «intérêts» qui font parler les responsables français

«L’Assemblée vous a bouffé (klatkoum), vous avez oublié Bageolet…», avait dit le 1er ministre sous la bannière du SG du RND. Le plus important affirmé par Ouyahia à ce sujet est que «les relations entre l’Algérie et la France ne sont pas celles de donner des cadeaux mais la France gère ses intérêts et l’Algérie gère ses intérêts, beaucoup de pays veulent construire des relations avec l’Algérie (…)». Au-delà du fait que le 1er ministre n’a pas été diplomate dans ce qu’il avait dit sur Bageolet, ces propos sur «les intérêts» viennent démontrer, si besoin est, que l’Algérie fait, depuis quelque temps, face à des pressions françaises très gênantes voire malveillantes. L’approche de l’élection présidentielle de 2019 aiguise de grands appétits au-delà des mers. Si la France a toujours voulu accaparer les opportunités économiques algériennes en agitant quelques dossiers politiques comme celui des visas ou de la révision de l’accord de 68, aujourd’hui, Macron met en avant l’exigence d’une réconciliation de l’Algérie indépendante avec les harkis et les pieds-noirs. «Le troc» d’une reconnaissance d’un 5e mandat contre une autre de ceux qui ont trahi toute la nation dépasse tout entendement. Le prix est trop cher payé. Première réaction de «masse», l’appel des enfants de chouhada à une marche massive à travers l’ensemble des wilayas du pays pour dénoncer et rejeter la demande du président français. Il est attendu que de nombreuses organisations, associations et autres partis politiques répondent à l’appel. La France doit certainement proposer de plaider la cause d’un 5e mandat auprès des autres puissances, en premier les Etats-Unis dont le président est toujours prêt à créer le désordre là où il veut. L’on dit, au passage, que le rapport de la chancelière allemande, Angela Merkel, à ses collaborateurs sur sa rencontre avec Bouteflika, est «noir».

A ceux qui pensent que l’Algérie n’a rien à négocier avec ces dirigeants occidentaux, les observateurs leur rappellent l’état sécuritaire catastrophique au niveau des frontières, en raison d’interventions militaires étrangères au Mali et en Libye. Ceci, sans compter les provocations verbales commanditées à des esprits formatés pour mettre l’Algérie dans l’embarras.

Il semble que tous les coups sont permis lorsqu’il s’agit de pouvoirs et d’intérêts. Les Bouteflika n’ont pas trop de temps pour sécuriser leur règne. Des changements de personnels, de discours et d’activités pourraient encore animer la scène nationale d’ici à la fin de l’année.

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Il avait écrit sur l’absence des services de Tartag de la crise à l’APN: Un journaliste d’Ennahar relâché deux heures après son interpellation

Wed, 10/10/2018 - 12:09

Moncef Wafi

Smail Djerbal, journaliste du groupe Ennahar, arrêté, hier, vers les coups de 8h, par «les services de renseignements» a été libéré après avoir été conduit à une destination inconnue. Sa libération intervient deux heures après son arrestation devant le siège de la rédaction. La chaîne Ennahar TV avait donné l’information estimant que cette arrestation intervient au lendemain de la publication par alg24.net, un site francophone du groupe Ennahar, d’un article sur le général Tartag et l’absence des services de renseignements dans le conflit au sein de l’Assemblée populaire nationale (APN). Le site employeur du journaliste a précisé que Smail Djerbal avait été interpellé, sans ordre judiciaire préalable. La même source rappelle que les services avaient menacé, lundi dernier, de l’arrêter pour cause d’un article qui a, semble-t-il, dérangé le patron des renseignements. Le groupe Ennahar avait appelé, hier, les Autorités judiciaires à intervenir pour mettre fin à la détention du journaliste, souffrant de diabète et dont l’état pourrait empirer en cas de grand stress, en rappelant que ce dernier «glorifie le président de la République dans ses articles». La libération de Djerbal a été possible après l’ordre du procureur de la République qui est intervenu, toujours selon alg24.net, après la diffusion des images de son arrestation par Ennahar TV. Rappelons que le sujet de l’article intitulé : «Crise à l’APN : où est passé le département de Tartag ?», reprenait l’actualité brûlante qui prévaut au sein de la Chambre basse du Parlement en s’interrogeant sur l’absence de médiation habituelle «des services du renseignement, l’ex-DRS et actuelle DAS (Direction des affaires de sécurité dirigée par Athmane Tartag, dit Bachir qui veillent au règlement des crises les plus profondes». L’article revient sur «les pertes de contrôle dans les institutions d’Etat», après le départ «d’un puissant général Toufik», ajoute la même source. L’article, rapportant le témoignage de députés «ayant accompli plusieurs mandats» reproduit leurs interrogations sur «où est passé le département de Bachir Tartag ?». «Avec le remplacement du DRS par la DAS, les prérogatives des Services de renseignement sont certes limitées, mais ils restent chargés de veiller au bon fonctionnement des institutions», précise l’article signé par Smail Djerbal qui, selon Ennahar, serait la cause de son arrestation.

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Zéro cas de vaccination dans quelques communes: Hazbellaoui accuse certaines parties de «sabotage»

Wed, 10/10/2018 - 12:09

M. Aziza

  Mokhtar Hazbellaoui, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a accusé certaines parties, parmi elles des personnes qui s’autoproclament experts en santé, d’avoir mené des campagnes de désinformation anti-vaccin, ce qui a entraîné, selon ses propos, un trou dans la couverture vaccinale entre 2014 et 2017.

Dans ses réponses, hier, devant des sénateurs, le ministre de la Santé a affirmé avec regret que des milliers d’enfants ont été privés de vaccin. Pis, précise-t-il, « nous avons enregistré zéro cas de vaccination dans certaines communes entre 2014 et 2017 » suite à des campagnes de désinformations et suite à « un sabotage orchestré par des pseudo-experts et par des parties qui ne veulent pas du bien pour les Algériens », accuse-t-il. Pourtant, précise le ministre, l’Etat a mis tous les moyens possibles pour assurer une meilleure couverture vaccinale, dont le taux a atteint les 90 %, pour tous les antigènes du Programme élargi de vaccination (PEV).

Le ministre plaide pour un taux de couverture vaccinale plus élevé pour assurer plus de protection sanitaire à nos enfants. Il a cité à titre d’exemple le cas de la rougeole, une maladie virale qui n’a aucun traitement antibiotique efficace, et où seule la vaccination est recommandée comme mesure de précaution et de prévention contre cette forme de maladie. Les autorités sanitaires avaient mis directement en cause l’absence de vaccination pour expliquer la flambée épidémique de la rougeole enregistrée au début de l’année dans le sud du pays. Sachant qu’au total, six patients ont trouvé la mort et plus de 4.000 cas atteints ont été enregistrés depuis la fin du mois de janvier.

Le ministre insiste sur la nécessité de la vaccination en précisant que cette dernière sauve chaque année la vie de millions d’enfants à travers le monde, y compris dans notre pays. Pour Hazbellaoui, « la vaccination est salvatrice et les programmes de vaccination assurent une meilleure protection individuelle et communautaire». Sinon, dit-il, comment on est arrivé en Algérie et à travers le monde à éradiquer certaines maladies telles que la diphtérie ou le tétanos. Et de préciser qu’on ne peut pas, en fait, priver des millions d’enfants de vaccin en raison de l’existence d’accidents vaccinaux et de réactions indésirables qui sont vraiment rares.

Le ministre a évoqué dans le sillage de son intervention, le nouveau calendrier vaccinal ou plutôt le nouvel ajustement de calendrier vaccinal. Ce nouveau calendrier comporte les mêmes vaccins existant déjà dans l’actuel Programme national élargi de vaccination (PEV) mais sous une autre forme. Le chef du département de la Santé a parlé d’un switch de vaccin coquelucheux à germes entiers, vaccin acellulaire qui entraîne moins d’effets indésirables, selon le ministre.

A noter que le ministre, dans ses réponses, a présenté des bilans détaillés sur l’envenimation scorpionique en indiquant que le taux de mortalité et de la morbidité avait connu une réduction. Mais en 2017, les services sanitaires ont enregistrés 58 cas de décès sur les 45 123 personnes piquées par les scorpions venimeux.

Hazbellaoui a évoqué la création prochaine d’un nouveau système de déclaration de piqûres et de cas de mortalité, ainsi que la création d’unité d’extraction de venins par l’Institut Pasteur et la mise en place d’un observatoire du scorpion. L’objectif étant de réduire la mortalité due à l’envenimation scorpionique à 50% d’ici 2023. Le ministre a beaucoup insisté sur le volet de la formation du personnel pour la prise en charge des personnes piquées par des scorpions venimeux.

Avec ses réponses académiques, le ministre vient de rectifier plus au moins le tir, après avoir expliqué maladroitement, récemment, le décès d’une patiente à Ouargla suite à une piqûre de scorpion.

Le ministre a également présenté le bilan relatif au choléra en affirmant qu’actuellement la situation est maîtrisée et aucun nouveau cas n’a été enregistré.

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Médecins résidents: Les recalés du DEMS interpellent Bouteflika

Wed, 10/10/2018 - 12:01

M. Aziza

Les médecins résidents et plus spécialement les 876 candidats ajournés de la session de juillet 2018 de l’examen du Diplôme d’études médicales spécialisées (DEMS) reviennent à la charge, avec cette fois-ci une série de rassemblements périodiques prévus au niveau du siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) et à travers l’ensemble des facultés de médecine du pays.

Les médecins résidents recalés ont décidé d’aller au bout de leur revendication jusqu’à la programmation d’une session de rattrapage au profit des candidats ajournés, comme le prévoit la réglementation. Dénonçant ainsi des « représailles contre les grévistes ». Les candidats ajournés ont exprimé leur déception quant à l’attitude du département de Tahar Hadjar dont les responsables n’ont même pas daigné les recevoir, après la tenue de leur rassemblement près du siège du ministère avant-hier. « Seule une quarantaine de médecins ont pu tromper la vigilance des services de sécurité pour arriver près du siège du ministère de l’Enseignement supérieur (…). On est arrivés à tenir notre rassemblement, mais personne n’est venu nous voir et le ministre a refusé de nous recevoir », nous dira le Dr Saïdi Fouad, membre du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra).

Les médecins résidents se disent consternés par le mépris affiché par le ministère de l’Enseignement supérieur à leur égard. Ils estiment que l’organisation d’une session de rattrapage pour les étudiants ayant échoué à la session de l’examen du DEMS est un droit. Sollicitant, encore une fois, l’intervention du président de la République pour les protéger contre toutes les formes de représailles dont ils sont victimes. Le Dr Saïdi rappelle que les médecins résidents avaient déjà adressé des lettres au président de la République, sollicitant son intervention. « Monsieur le président de la République, les pouvoirs publics ont souvent affirmé qu’on doit lutter contre le désert médical et ils ont souvent évoqué les besoins des régions du Sud et des Hauts-Plateaux en médecins spécialistes, pourquoi aujourd’hui, ils sacrifient 876 médecins résidents et usent de représailles pour répondre à notre mouvement de grève légitime qui a pris fin ? », s’est interrogé notre interlocuteur en appelant, encore une fois, le président Bouteflika à intervenir pour désamorcer cette situation déplorable. Devant le mutisme des responsables concernés, les membres du Camra ont décidé de poursuivre leur mouvement de protestation en programmant des rassemblements à travers le pays, notamment dans les facultés de médecine. Faut-il le rappeler, le Camra avait déploré, à travers un communiqué rendu public, la situation à laquelle se trouvent confrontés les médecins résidents recalés. Les membres du Camra expliquent et dénoncent que les médecins résidents ajournés « n’ont pas le droit à une nouvelle inscription, à l’année universitaire 2018-2019 », sont victimes d’une «cessation de payement» et leur « présentation est obligatoire en tant que candidats libres au prochain examen du DEMS de la promotion 2019 ». Des mesures qualifiées par les médecins résidents d’«injustes et regrettables» de la part de la tutelle, accusée de prendre « en otage l’avenir de 876 médecins résidents ».

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4ème Commission de l’ONU: la décolonisation du Sahara Occidental au centre des débats

Wed, 10/10/2018 - 11:54

Le débat général de la quatrième commission de l’ONU en charge des politiques spéciales et de décolonisation, entamé lundi soir à New York, a été l’occasion pour de nombreuses délégations de réitérer le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

Alors que la troisième Décennie internationale de l’élimination du colonialisme doit toucher à sa fin dans deux ans, la grande majorité des  délégations a appelé, une fois de plus, à mettre fin aux situations coloniales qui persistent dans les 17 territoires inscrits à l’ordre du  jour de la Commission.

Le représentant du Salvador, Ruben Armando Escalante, qui s’exprimait au  nom la Communauté des Etats d’Amérique Latine et des Caraïbes (Celac), a  souligné que le processus de décolonisation est l’un des défis les plus importants des Nations Unies, regrettant que le processus de décolonisation  ne soit pas achevé, en témoigne, selon lui, les 17 territoires non autonomes actuels.

La Celac a réaffirmé son soutien à l’ensemble des résolutions adoptées par  l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité qui visent à atteindre une  solution politique durable qui pourvoit à l’autodétermination du peuple  sahraoui.

De son côté le représentant de l’Uruguay, Luis Homero Bermudez Alvarez, a  réaffirmé le droit du peuple sahraoui à disposer de lui même, et espéré que  le référendum sur l’avenir de ce territoire puisse enfin avoir lieu,  conformément au droit international.

Prenant la parole, lors de ce débat, le représentant de l’Equateur, Mario  Zambrano Ortiz, qui s’est félicité de la relance des négociations entre le  Front le Polisario et le Maroc, a réitéré le droit des peuples à  l’autodétermination.

« Le colonialisme qui existe toujours dans les 17 territoires occupés  empêche le développement des peuples, notamment économique « , a-t-il  déclaré.

Qualifiant la situation au Sahara Occidental de « douloureuse épine dans le  flanc de l’Afrique », Jerry Matthews Matijala, le représentant de l’Afrique  du Sud, a regretté qu’en 2018, il reste encore 17 territoires colonisés  dans lesquels les peuples se voient encore déniés leur droit à  l’autodétermination, enfreignant ainsi un droit humain fondamental aux  termes de la Chartes des Nations Unies.

« Combien d’enfants sahraouis devront  grandir dans ces conditions et se  battre pour leurs droits élémentaires? », s’est-il interrogé.

Saluant les jugements rendus par la Cour de justice de l’Union européenne  et la Cour suprême d’Afrique du Sud qui ont reconnu la souveraineté du  Sahara occidental, le représentant sud-africain a condamné l’exploitation  illégale des ressources naturelles appartenant au peuple sahraoui.

Intervenant lors de ce débat, le représentant du Mozambique, Antonio  Gumende, a déploré le peu de progrès effectués sur la question du Sahara  Occidental qui, a-t-il rappelé, aurait dû permettre au peuple Sahraoui  d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination.

Le délégué de Trinité-et-Tobago, Vladimir Kurt Sean Budhu, a rappelé lors  de sa prise de parole la résolution 1514 de l’Assemblée générale qui a  reconnu le droit inaliénable à l’autodétermination et permis l’indépendance  de nombreux territoires en Afrique, aux Caraïbes et dans le Pacifique.

C’est en vertu de ces succès passés que le délégué a critiqué l’inertie  dans laquelle se retrouve actuellement le processus de décolonisation,  soutenant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à  l’indépendance.

Dix-sept territoires non autonomes demeurent à l’agenda du Comité spécial  de la décolonisation et bien peu de progrès ont été faits quant à la  reconnaissance de la légitimité politique de leur processus d’indépendance,  a-t-il fait remarquer.

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Algérie Poste: plus de 2.800 recrutements effectués à travers le pays en 2018

Wed, 10/10/2018 - 11:53

Plus de 2.800 recrutements ont été effectués par l’entreprise Algérie Poste à travers le pays durant l’année  2018, a affirmé, mardi la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique.

Dans une conférence de presse animée au terme de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, Mme Houda-Imane Feraoun a précisé que la majorité des recrutements qui ont eu lieu, durant cette année, a porté sur les agents de guichet et les facteurs.

Elle a également indiqué que depuis juillet 2017 à ce jour, il a été procédé à la titularisation de 4.500 sur 5.500 travailleurs recrutés dans le cadre du dispositif du pré-emploi.

Elle a également fait état de la signature de contrats de régularisation des 927 travailleurs restants à l’occasion de la journée internationale de la poste, célébrée ce 9 octobre. La cérémonie a donné lieu à Oum El Bouaghi à la remise par la ministre de contrats à durée indéterminée à 33 travailleurs.

« La titularisation de ces travailleurs améliorera les conditions de travail au sein d’Algérie Poste et ouvrira la voie à d’autres  recrutements », a-t-elle souligné.

Distribution de 5 millions de carte magnétiques Edahabia

Concernant la modernisation de cette entreprise, la ministre qui a souligné l’importance d’Algérie Poste pour l’économie nationale a assuré  que des efforts sont accomplis dans le domaine, dont la distribution de 5 millions de carte magnétiques « Edahabia » et l’ouverture « fin octobre  courant » d’un nouveau centre de fabrication de cartes magnétiques qui  assurera la fourniture de ces cartes en un temps plus court au profit des clients d’Algérie Poste dont le nombre excède les 20 millions.

Mme Feraoun a pris part, au début de sa visite, à une cérémonie organisée à la maison de la culture Nouar Boubaker, à l’occasion de la journée  internationale de la poste, avant de visiter l’agence commerciale d’Algérie  Télécom, la recette principale de la poste et le bureau de poste Houari Boumediene ayant fait l’objet de travaux de réaménagement.

Dans la commune d’Ain Beida, la ministre a inauguré un bureau de poste à la cité El Kahina et s’est enquis du projet de raccordement au réseau de fibre optique à Khenchela.

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Palestine occupée: multiplication des arrestations, notamment celles d’enfants

Wed, 10/10/2018 - 11:33

Au total, 378 Palestiniens issus de diverses régions du territoire Palestinien ont été arrêtés par les forces de l’occupation israélienne durant le mois de septembre écoulé. Parmi eux figurent 10 femmes et 52 enfants. 

Ces chiffres ont été rendus publics dans un rapport commun du Club des prisonniers Palestiniens, l’institution de soutien aux prisonniers et des droits de l’Homme « Addameer » ainsi que la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers.

Parmi les Palestiniens arrêtés, 104 l’ont été à Al-Qods, 56 autres à Ramallah, 73 à Al-Khalil, 19 à Jénine, 29 à Beitlehem, 30 à Naplouse,13 à Toulkaram, 23 à Qalqilya, 5 à Tubas, 7 à Salfit, 3 à Areha et 16 dans la bande de Gaza.

Le nombre de détenus Palestiniens dans les prisons de l’occupant, a atteints 6000, au 31septembre dernier, dont 52 femmes et 200 enfants. Parmi eux figurent également 430 détenus administratifs, selon le rapport.

Depuis le début de 2018, les instituions des prisonniers ont fait état de la mort de deux jeunes Palestiniens lors de leur arrestation. Il s’agit de Yassin Al-Saradih d’Ariha, et de Mohammad Al-Rimawi de Ramallah.

Un précédent rapport des mêmes institutions, établis le 31 août dernier, faisait état de 484 Palestiniens arrêtés par les israélienne, parmio lesquels figurent 62 enfants et 18 femmes.

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Définir « les besoins de l’agriculture nationale et pallier à ses insuffisances »

Wed, 10/10/2018 - 11:29

Plusieurs experts ont souligné, mardi à Alger, la nécessité d’introduire l’innovation et les aspects technologiques modernes à travers de nouveaux projets pour plus productivité dans le secteur de l’agriculture, permettant d’assurer la sécurité alimentaire nationale et la conquête des marchés extérieurs par le biais des exportations.

« Les agriculteurs doivent initier de nouvelles méthodes fondées sur l’innovation et les techniques modernes pour plus de modernisation et de productivité dans le secteur de l’agriculture », a indiqué l’ex ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, lors d’une conférence-débat intitulée « politique agricole, innovation et développement rural », organisée en marge du 18ème Salon de l’élevage et de l’agroéquipement (SIPSA-SIMA), tenu du 8 au 11 octobre au palais des expositions à Alger.

M. Ferroukhi a également expliqué que l’introduction de l’innovation permet « d’accompagner les changements survenus dans le mode de consommation des citoyens, devenus plus sélectifs et exigeants », appelant les agriculteurs à « initier eux mêmes des stratégies d’innovation dans leurs méthodes de travail et ne pas compter uniquement sur les autorités publiques ».

Pour y parvenir, le partenariat entre « les agriculteurs classiques » et les nouvelles générations d’agriculteurs (jeunes diplômés, porteurs de projets), serait « la meilleure façon » pour arriver à assurer la transition vers une agriculture moderne et plus productive, permettant « non seulement de répondre quantitativement et qualitativement à la demande du marché  local, mais également la conquête des marchés extérieurs », souligne M. Ferroukhi.

Intervenant lors de cette conférence, Dr Djamila Halliche, professeur  universitaire, a constaté que « les agriculteurs algériens ne sont pas trop portés sur l’innovation », appelant, dans ce sens à l’élaboration d’une stratégie de transition agricole et agro-écologique basée sur la connaissance, la recherche et l’innovation afin d’arriver à un système d’innovation dédié à l’agriculture.

Parmi les outils impératifs pour l’innovation, Mme Halliche a cité, à titre d’exemple, la nécessité de mécaniser l’activité de l’agriculteur afin  d’augmenter « considérablement » la productivité, économiser le temps et l’effort, réduire la main úuvre, travailler efficacement et durablement sur des périmètres plus importants, préserver la qualité du sol et des produits, ainsi que l’amélioration des conditions de vie des agriculteurs.

Pour Mme Halliche « il faut dès maintenant commencer à réunir les  conditions pour réussir l’agriculture de demain », portant sur les besoins et préférences du consommateur pour aller vers des produits localisés, certifiés et normalisés.

Elle a préconisé, dans ce sillage, de renoncer aux habitudes et pratiques bureaucratiques qui rendent « difficiles » l’adaptation et l’adoption des  innovations, à consacrer plus de financement à l’innovation, ainsi que la création de plus d’espaces destinés à la promotion de la recherche appliquée.

Pour sa part, Mme Rachida Kecita, chercheuse universitaire, a appelé à  faire une évaluation des différentes politiques publiques et les actions de l’Etat dans le domaine de l’agriculture (Schéma national d’aménagement du  territoire, politique du renouveau rural, stratégie nationale du développement rural…etc), afin de définir « les besoins de l’agriculture nationale et pallier à ses insuffisances ».

Estimant que l’Algérie n’a aucune institution chargée de l’évaluation des politiques publiques dans le domaine de l’agriculture, hormis le Conseil national économique et social (CNES) « qui a souvent joué ce rôle », Mme  Kecita a appelé à « plus d’implication de l’analyse développée dans l’agriculture qui combine l’étude des forces, faiblesses, opportunités et menaces, pour mieux élaborer une stratégie de développement de ce secteur ».

Par ailleurs, le directeur central chargé des ressources hydriques auprès du ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Mohamed Kessira, a souligné le rôle de l’innovation en matière d’irrigation des terres agricoles, notamment face à la croissance de la demande du citoyen en termes de produits agricoles, confrontés, parallèlement, à la régression de la pluviométrie.

Il a insisté, dans ce sens, sur la nécessité d’introduire l’innovation dans les différentes manières d’irrigation afin d’assurer « la productivité et pérenniser les ressources hydriques », appelant ainsi à plus d’investissements dans ce domaine à travers les forages albiens qui recourent aux aspects technologiques modernes initiés par des jeunes diplômés et porteurs de projets qui maîtrisent l’innovation.

Pour rappel, le salon SIPSA-SIMA organisé sous le thème « pour une agriculture intelligente, face au défi d’une sécurité alimentaire et sanitaire durable », accueille plusieurs conférences liées aux recommandations issues des assises nationales de l’agriculture d’avril  dernier, priorité nationale du Gouvernement et de l’organisation interprofessionnelle des filières agricoles.

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RC Relizane: Le Rapid sur une courbe ascendante

Wed, 10/10/2018 - 11:15

Mahi Ahmed

Après les résultats en dents de scie enregistrés dernièrement, le Rapid de Relizane a repris du poil de la bête en allant grignoter un point à Tlemcen face au WAT lors de la huitième journée, avant d’empocher les trois points de la victoire à domicile la journée suivante, en venant à bout de l’ASMO par la plus petite des marges, une réalisation signée Saïd Abderrazak. Une victoire très précieuse qui remet sur rails le Rapid et lui permet d’espérer encore de jouer les premiers rôles dans ce challenge de la Ligue 2 professionnelle. Avec ces deux bons résultats, les poulains de Chérif Hadjar ont surmonté ainsi la période de doute qui avait poussé le coach à démissionner avant de revenir à de meilleurs sentiments. A l’heure actuelle, les coéquipiers de Zidane accusent sept points de retard sur le leader l’ASO Chlef, un retard qui pourrait être en partie comblé avec plus de sérénité et de rigueur à domicile et surtout en déplacement. Le team de la Mina est tenu de ramener des points de l’extérieur afin de prétendre monter sur le podium. Dans cette optique, une belle opportunité se présente pour les Relizanais afin de confirmer le renouveau dès la prochaine journée où ils effectueront un déplacement pour affronter l’USM Annaba au stade du 19-Mai 1956 à huis clos. Une occasion de réaliser un bon résultat et rester sur cette courbe ascendante. Une victoire à l’extérieur à Annaba relancerait les chances du Rapid dans la course à l’accession.

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ES Sétif: L’Entente justifie ses ambitions

Wed, 10/10/2018 - 11:04

M. Zeggai

Oublier le cauchemar de la saison écoulée et récolter le maximum de titres : tel est l’objectif assigné par Hassan Hamar, le président de l’ESS. C’est légitime comme ambition pour une formation de l’Entente, vainqueur de plusieurs consécrations nationales, champion d’Afrique et vainqueur de la super coupe d’Afrique. C’est dire que l’ESS veut perpétuer la tradition. D’ailleurs, les recrutements ont été effectués dans ce sens. Le premier responsable de la formation des hauts plateaux a fortement remanié l’effectif pour donner une autre allure à son équipe. Plus d’une dizaine de nouveaux éléments ont été engagés, entre autres Ferhani (ex-JSK), Draoui ((ex-CRB), Lakroum (ex-CRB), Redouani (ex-JSK), Ghacha (ex-USMB), Bouguelmouna (ex-USMBA), Boultif (ex-JSK), Debih (ex-ASAM), Nemdil (ex-USMH), Karaoui (ex-MCA), Isla Daoudi (Ivoirien) et Boumaiza (ex-RCK). Quant à la barre technique, elle a été confiée au Marocain Rachid Taoussi, ex-driver du CRB. Avec une bonne préparation, entamée très tôt, l’ESS s’est quelque peu donné les moyens pour jouer ses chances à fond. Les Sétifiens aspirent à une meilleure représentativité en Ligue des champions africaine, le trophée de la Coupe arabe et les titres du championnat de Ligue 1 et de la Coupe d’Algérie. L’entraîneur Rachid Taoussi semble être sur la même longueur d’ondes que son président. Déjà, il a réussi un véritable exploit en Ligue des champions d’Afrique, où l’ESS est aux portes de la finale si elle parvient à sauter l’obstacle d’Ahly lors du prochain match à Sétif. Il faut convenir que le coach marocain a donné une âme à équipe en insistant sur la rigueur, le travail et la discipline.

En championnat, les Ententistes se sont bien replacés après leur précieux succès acquis à Oran face au MCO. Par cette victoire, l’Entente s’est d’abord rachetée de sa défaite à domicile devant la JSK et évité le doute à la veille du prochain match retour des demi-finales de la compétition continentale. Face au Mouloudia d’Oran, les gars des hauts plateaux ont bien négocié leur match, en surclassant leurs adversaires sur tous les plans. Pour sa part, Rachid Taoussi estime que ses joueurs ont eu une bonne réaction. « Je pense que mes joueurs ont bien réagi après notre dernière défaite face au Ahly. Je suis pleinement satisfait de ce résultat et encore plus par la manière. C’est une bonne victoire avant notre prochain match. Il est vrai que nous avions eu affaire à une équipe en infériorité numérique après l’expulsion de l’un de ses joueurs, mais il ne faut pas oublier que nous avons été présents dans ce match et que plusieurs titulaires étaient absents. Je suis content aussi pour ce succès qui nous relance en championnat », a affirmé le coach de l’ESS. A noter qu’après Zorgane Malik, c’est au tour de Réda Bendris de quitter le staff technique de l’ESS. On ignore les raisons de ce départ. A cet effet, on a appris que Hassan Hamar a programmé une rencontre avec le concerné pour connaître les raisons l’ayant poussé à prendre une telle décision pour le moins inattendue.

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AB Chelghoum Laïd: Le coach Zemamta démissionne

Wed, 10/10/2018 - 11:03

 A. Mallem

Un autre entraîneur vient de jeter l’éponge à l’issue de la 5e journée du championnat de division nationale Amateur du groupe Est, à cause du manque d’efficacité de son équipe. Il s’agit de Rabah Zemamta, de l’Amel Baladiet Chelghoum Laïd. « L’équipe joue bien, mais les résultats ne suivent pas. J’ai alors décidé de démissionner afin de permettre à l’administration d’engager un autre entraîneur qui pourrait provoquer le déclic et permettre à l’équipe de se relancer », nous a-t-il expliqué lundi, en précisant que, désormais, la balle est dans le camp de l’administration. « J’ai insisté pour qu’ils me libèrent car je n’arrive pas à chasser cette malchance qui nous poursuit. Nous dominons, nous jouons convenablement, surtout à l’extérieur. Nous nous montrons meilleurs que nos adversaire, mais nous ne marquons pas. Pire, nous encaissons bêtement des buts suite à des erreurs individuelles des défenseurs. Il y a donc un problème psychologique qui bloque les joueurs. Peut-être que ce problème c’est moi. Alors je pars ! », a-t-il dit. Toutefois, Zemamta a indiqué que les dirigeants du club de Boukarana se sont montrés dans leur majorité hostile à son départ. C’est pourquoi l’administration n’a pas répondu, ne se prononçant pas encore sur sa démission. « Ils m’ont appelé et m’ont demandé de revenir sur ma décision, mais je leur ai demandé de bien réfléchir à propos de ma reprise, de patienter aussi dans l’espoir que ce déclic arrive lors des prochaines rencontres, sinon ils doivent chercher un autre technicien. Ce qui fait que la reprise des entraînements a été assuré par mon adjoint Belfatmi. Je prendrai bientôt une décision ».

Pourtant, au vu des cinq matchs qu’elle a disputé, tout le monde à Chelghoum Laïd atteste du bon niveau de cette équipe de l’ABCL à qui on promet un avenir brillant. D’ailleurs, des supporters nous ont avoué que Rabah Zemamta a monté une équipe bien meilleure que toutes celles qui l’ont précédée. C’est pourquoi, ils ont été surpris par la démission de l’entraîneur.

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USM Khenchela: L’art de gérer les matches difficiles

Wed, 10/10/2018 - 11:03

 A. Mallem

L’entraîneur de l’USM Khenchela, Houhou Samir, estime, à juste titre, que son équipe est en train de s’améliorer en ce début de championnat de division Amateur groupe Est. « Mes joueurs ont de l’expérience, beaucoup d’expérience, et ils ont su gérer les moments forts de la rencontre contre le MOC qui était pourtant très difficile à manier. Quand il fallait marquer, nous avons marqué pour assurer l’essentiel, et nous avons su gérer notre avantage malgré la pression du MOC. C’est ce qui nous a permis de remporter cette rencontre dont le résultat est très important pour nous ». L’entraîneur de la formation des Bâbords s’est félicité que le programme fixé ce début de saison fonctionne bien pour lui. Après cette belle performance, l’USMK a repris dimanche les entraînements pour préparer le match choc contre le CA Batna, qui se déroulera dans la capitale des Aurès. Ce sera l’affiche de la 6éme journée du championnat de ce groupe Est. Jugeant ensuite son adversaire du jour, le MOC, qu’il a battu difficilement par 2 à 1, notre interlocuteur a considéré que « c’est la meilleure équipe que nous avons accueillie en ce début de saison dans les matchs joués à domicile. C’est une équipe dont les joueurs manquent encore d’expérience, mais ils étaient bien organisés et volontaires. Ils jouent bien et se créent des occasions de but qui, malheureusement pour eux, ils n’arrivent pas à concrétiser justement à cause de ce manque d’expérience », a-t-il dit.

Evoquant par la suite la démission de l’entraîneur Mechehoud, il dira « qu’il lui a manqué seulement de la chance, car il a fait du bon travail avec l’équipe, mais cette dernière a manqué de réussite, à l’image de ses attaquants qui se sont trouvés souvent face à face avec notre gardien, mais au lieu de placer les ballons, ils tirent directement sur le gardien. Dans ce cas, que pouvait faire Mechehoud ? Rien ! », a rétorqué Houhou, qui avait conduit cette formation du MOC la saison passée. Et de poursuivre en disant que « s’il y a du jeu et des occasions, cela montre le bon travail effectué par l’entraîneur, mais les ratages sont imputables aux joueurs qui manquent d’expérience. Or, quand on joue à l’extérieur et qu’on n’arrive pas à concrétiser les occasions, on perd fatalement. Objectivement, je peux témoigner que Mechehoud a fait du bon travail à la tête du MOC », a dit Houhou en conclusion.

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Chlef: Plus de 34.000 doses de vaccin antigrippal pour la wilaya

Wed, 10/10/2018 - 10:59

Bencherki Otsmane

Un quota de plus de 34.000 doses de vaccin contre la grippe saisonnière a été réceptionné ce lundi, a-t-on appris du directeur de la santé et de la population. Une fois réceptionné, ce quota a été distribué et réparti entre les 06 EPSP que compte le secteur de la santé de Chlef. Le début de la vaccination contre la grippe saisonnière est fixé au lundi 15 octobre. Selon le directeur de la santé, «le vaccin antigrippal constitue le meilleur moyen de protéger les catégories de personnes vulnérables contre les complications et permet de réduire le taux de mortalité lié à cette pathologie».

Selon notre interlocuteur, «cette vaccination est recommandée aux personnes fragiles : les sujets de plus de 60 ans, les personnes souffrant de maladies chroniques (diabète, hypertension, insuffisants rénaux…), les femmes enceintes à partir du deuxième trimestre de la grossesse et aussi les enfants ». Le personnel paramédical est aussi concerné par la vaccination du fait qu’il est exposé constamment au virus de la grippe. La direction de la santé rappelle que «la grippe est une maladie infectieuse et surtout contagieuse qui fait, chaque année, de nombreuses victimes.

A titre de rappel, la grippe saisonnière se caractérise par les symptômes suivants : toux, nez coulant, mal de gorge, mal de tête, douleurs musculaires, fièvre. La pneumonie peut en être une complication grave. Les personnes vaccinées peuvent encore faire la grippe, mais sous une forme moins grave», précise notre source.

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Migrants: Alger sommée par l’ONU d’arrêter les expulsions

Wed, 10/10/2018 - 10:54

Yazid Alilat

L’Algérie a été, de nouveau, sommée, hier mardi, par un responsable des droits de l’Homme, à l’ONU, de cesser «immédiatement les expulsions» de migrants subsahariens vers le Niger. Le Rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’Homme des migrants, Felipe Gonzales Morales, a appelé dans un rapport, à l’issue d’une mission, au Niger, du 1er au 8 octobre «le gouvernement algérien à cesser, immédiatement, les expulsions collectives de migrants africains vers le Niger». Selon lui, de nombreux migrants expulsés «vivaient et travaillaient depuis plusieurs années, en Algérie, où leurs enfants étaient nés et scolarisés», avant de préciser que ces migrants «sont raflés à leurs domiciles, en pleine nuit, sans même avoir le temps de s’habiller, de prendre leurs affaires et leurs économies». Il a ajouté, dans son rapport, qu’ils sont «emmenés dans des postes de police, battus puis déportés par bus vers la frontière du Niger, où ils doivent marcher pour rejoindre la ville la plus proche.» L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), avait indiqué, dans un rapport, que l’Algérie a expulsé vers le Niger 35.600 Nigériens, depuis 2014 – dont plus de 12.000 depuis le début 2018 – ainsi que plus de 8.000 migrants d’Afrique de l’Ouest, depuis septembre 2017. M. Morales a, par ailleurs, appelé, dans son rapport, le Niger à réformer sa loi, votée en 2015 contre le trafic de migrants, estimant qu’elle pénalisait autant les migrants que les trafiquants.

En outre, l’OIM a critiqué, à plusieurs reprises, le traitement des migrants africains par l’Algérie, et notamment les opérations de rapatriement forcé. Ce n’est, pourtant pas, l’avis des Autorités algériennes, qui ont annoncé depuis l’été 2017, plusieurs opérations de rapatriement de migrants africains, dont des Nigériens, en situation illégale. Au mois d’août 2017, rappelle-t-on, c’était la présidente du Croissant-Rouge algérien, Saida Benhabyles, qui avait confirmé la reprise, dès mardi, 1er août 2017, des opérations de rapatriement des ressortissants nigériens, en situation irrégulière. Elle a, dans la foulée, souligné que l’opération de rapatriement de décembre 2016 avait coûté à l’Etat algérien quelque 800 milliards de DA.

En trois ans (2014-2017), au moins 18.640 Subsahariens avaient été rapatriés dans leurs pays, dont des Nigériens et des Maliens. L’annonce de la reprise des opérations de rapatriement des Subsahariens, en situation irrégulière, avait été, officiellement, annoncée par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif, qui a précisé que cette décision des Autorités algériennes avait été prise, «en étroite collaboration avec leurs homologues nigériennes. Dans l’objectif de mieux faire face au phénomène de l’immigration irrégulière et lutter contre les réseaux de la traite des personnes, les Autorités algériennes ont décidé, en étroite coordination avec leurs homologues nigériennes de la reprise à compter du 1er août 2017, des opérations de rapatriement de ressortissants nigériens, en situation irrégulière, en Algérie», a souligné le diplomate algérien, précisant que ces opérations font partie «d’une série de mesures prises par le gouvernement algérien, en vue de renforcer la coopération avec les pays d’Afrique subsaharienne, notamment le Niger et le Mali, à l’effet de juguler les flux migratoires irréguliers auxquels notre pays se trouve confronté. De son côté, le ministre algérien des Affaires étrangères Abdelkader Messahel, devant la polémique suscitée, en Algérie et à l’étranger, et par les ONG des droits de l’Homme, par les opérations de rapatriement de migrants subsahariens, a répondu que «l’Algérie suit de près le phénomène de l’immigration clandestine des Africains, pour qui l’Algérie est devenue une destination». Il a expliqué en juillet 2017, que le gouvernement est «en phase de prendre des mesures urgentes pour faire face à ce flux important de migrants clandestins, derrière lequel se cachent des réseaux organisés», des réseaux de trafic de personnes qui constituent désormais, «une menace pour la Sécurité nationale.»

Le ministre algérien a, encore, rappelé que l’Algérie a «des lois qui interdisent l’immigration clandestine sur son territoire.» Pour autant, ce n’est pas le point de vue d’Amnesty International, dont la directrice ‘Algérie’, Hassina Oussedik, qui avait, au mois de juin dernier, rappelé les recommandations formulées par le Comité des travailleurs migrants à l’Algérie, en avril dernier. Ces recommandations consistent, a-t-elle déclaré à la presse, «d’une part, à établir des mécanismes de surveillance pour que les expulsions des travailleurs migrants respectent les normes internationales en la matière, et d’autre part à assurer le respect du droit de demande d’asile et le principe de non-refoulement.»

«La Convention des Travailleurs Migrants (CTM) et des membres de leurs familles, dont l’Algérie est signataire, interdit les arrestations arbitraires individuelles et collectives et les expulsions collectives, même quand il s’agit d’une personne en situation irrégulière», rappelle la représentante d’Amnesty Algérie, selon laquelle «l’Algérie ne dispose pas d’un cadre légal clair, concernant les travailleurs migrants». La Loi n° 08-11 de 2008 considère «l’entrée illégale sur le territoire comme une infraction pénale passible d’une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement», expliquant qu’ «il est grand temps que l’Algérie transpose les normes internationales dans sa législation nationale.»

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45 morts sur les routes en une semaine

Wed, 10/10/2018 - 10:54

R.N.

Quarante-cinq personnes ont trouvé la mort et 1.097 autres ont été blessées dans 981 accidents de la circulation, survenus durant la période du 30 septembre au 6 octobre au niveau national, selon un bilan hebdomadaire rendu public hier par les services de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya de Boumerdes avec 6 morts et 39 blessés dans 32 accidents de la route, note la même source.

Par ailleurs, les éléments de la Protection civile ont mené, durant la même période, 1.383 interventions pour l’extinction de 1.034 incendies urbains, industriels et autres.

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