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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 6 hours 58 min ago

Sanofi inaugure à Sidi Abdallah le plus important complexe industriel pharmaceutique d’Afrique

Thu, 10/11/2018 - 20:59

Sanofi Algérie annonce l’inauguration officielle de son complexe industriel pharmaceutique de Sidi Abdallah. Doté d’un investissement de plus de 85 millions d’euros (10,6 milliards de dinars), ce site est le plus important complexe de production et de distribution pharmaceutique en Afrique. Sanofi confirme à travers cet investissement ses 27 ans d’engagement auprès des patients algériens, et de tous les acteurs de santé en Algérie.

L’inauguration du complexe a eu lieu en présence de Monsieur Youcef Yousfi Ministre de l’Industrie et des Mines, au pôle pharmaceutique et biotechnologique de la ville nouvelle de Sidi Abdallah, à Alger.

Implanté sur un site de plus de six hectares, dont 3,5 ha consacrés à la production, à la distribution et au stockage, cet important complexe pharmaceutique offre une capacité de production de plus de 100 millions d’unités par an. À terme, une centaine de spécialités pharmaceutiques y seront produites, couvrant différentes aires thérapeutiques telles que le diabète, la cardiologie, la neurologie et la douleur.Leader du marché pharmaceutique en Algérie, Sanofi augmentera par ailleurs progressivement la production locale de ses produits pour la porter à 80%, contre 65% actuellement.

« Ce projet représente le plus important investissement du réseau industriel de Sanofi en Afrique. Il témoigne de notre excellence industrielle et de notre volonté de rendre nos innovations pharmaceutiques disponibles partout dans le monde », a indiqué Philippe Luscan, Vice-Président Exécutif, Affaires Industrielles Globales de Sanofi.

« Il s’agit d’un engagement majeur pour Sanofi. Nous renouvelons ainsi notre partenariat de longue date en Algérie et témoignons de notre détermination à placer ce pays au cœur de nos efforts pour accompagner les patients dans leur parcours de santé », a déclaré Olivier Charmeil, Vice-Président Exécutif, Médecine Générale et Marchés Émergents.

Ce complexe intégré est l’un des seuls sites industriels en Algérie à regrouper la production et la distribution sur une plateforme unique, permettant une optimisation des flux logistiques et répondant aux exigences de qualité et normes internationales les plus strictes.

« Le complexe industriel de Sanofi est le projet qui synthétise le mieux l’engagement à long terme de Sanofi en Algérie aux côtés des autorités et pouvoirs publics, des professionnels de la santé et en tant que partenaire des patients algériens », a ajouté Haissam Chraiteh, Directeur Général de Sanofi Algérie.

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L’Agence spatiale algérienne commercialise ses services aux pays africains

Thu, 10/11/2018 - 20:28

Dans une déclaration de presse au centre de développement des satellites M. Oussedik, le Directeur général de l’ASAL , a souligné que l’agence commercialise ses services vers les pays d’Afrique du nord et du Sahel,  indique l’APS.

« Nous avons un bureau régional de soutien au niveau du siège de la Direction générale de la protection civile d’Alger qui a pour mission de fournir, aux pays d’Afrique du nord et du Sahel en cas de catastrophes naturelles (inondations, feux de forêts, invasion acridienne, désertification, …), des photos prises par satellites »,  a-t-il souligné. Dans le domaine de commercialisation, l’Agence spatiale algérienne vend des photos prises par satellites aux pays du Sahel et autres pays du monde, l’agence spatiale algérienne tend à élargir ses services au niveau international précise l’APS.

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Source diplomatique française: “La France ne s’ingère pas dans les affaires algériennes”

Thu, 10/11/2018 - 20:05

Une source diplomatique française a indiqué qu’il n’y ait aucun rapport entre la présidence française et les déclarations de l’ancien ambassadeur et patron de la DGSE, Bernard Bajolet.

A une  question sur les élections présidentielles algériennes d’avril 2019, le diplomate français rencontré à Paris qui a requis l’anonymat a répondu: “Nous ne prenons pas de positions sur des élections qui se déroulent dans un pays étranger…Cela concerne les Algériens. Ce qui importe pour la France c’est la stabilité de l’Algérie. Paris a envie de poursuivre ce fort dialogue politique au très haut niveau”.

“Telle est notre attitude et je ne pense pas qu’elle changera prochainement…Nous n’intervenons pas dans les affaires internes de l’Algérie comme l’Algérie n’intervient pas de son côté dans les affaires internes de la France”, a-t-il renchéri.

Pour ce qui est des propos tenus par Bernard Bajolet, notre interlocuteur a affirmé qu’”il en avait eu connaissance à travers la presse (Le Figaro) à l’occasion de la publication de son livre ainsi que les réactions qui s’en étaient suivies”.

Selon lui, il y a deux points essentiels à retenir des déclarations de l’ancien patron de la DGSE: “primo, il n’existe aucun lien entre lui (Bajolet) et les autorités françaises, y compris l’Elysée”. “Secundo, il y a un sacro-saint principe en France, à savoir le devoir de réserve”.

De l’avis de ce diplomate français, il ne faut surtout pas faire de ces déclarations une affaire car les autorités françaises sont au courant de la réaction de l’ambassade de France à Alger aux propos de Bajolet, qui est une position officielle. De ce fait, Paris considère que l’affaire Bajolet est close”.

Nous présenterons des propositions à l’Algérie au sujet du retour des harkis

Sur un autre sujet qui fâche, à savoir celui des “harkis” dont l’Organisation des moudjahidine s’était révoltée contre la présidence française, il a insisté sur le fait que “Macron est déterminé d’aller de l’avant dans ce dossier”.

A ce propos, il a expliqué qu’un groupe de travail s’attèle actuellement à donner ,en décembre prochain, des propositions au gouvernement français sur la situation des harkis en France d’une part, et sur leur retour en Algérie (le pays où ils sont nés) d’une autre.

Il a ajouté également que les deux présidents Bouteflika et Macon ont abordé ce sujet lors de la visite du locataire de l’Elysée en Algérie en décembre dernier: “Le président algérien -compte tenu de la place qu’il occupe et son histoire- s’est prononcé sur ce sujet avec Macron. C’était un dialogue politique entre les deux hommes dans une démarche visant à écrire une nouvelle page et trouver une solution aux personnes qui ont quitté l’Algérie sans pouvoir y revenir”.

Dans le même sillage, il a révélé que des propositions sur cette question précise seront présentées aux autorités algériennes dans les prochains mois afin de connaître leur position.

Hassen Houicha / Traduit par: Moussa. K.

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Education nationale: Le CLA brandit la menace de grève, le Cnapeste temporise

Thu, 10/11/2018 - 17:04

Écrit par Wafia Sifouane

Après avoir laissé passer la rentrée sans grabuge, les syndicats du secteur de l’éducation comptent bientôt reprendre la voie de la protestation, à commencer par le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) qui a d’ores et déjà décrété la journée du 23 octobre prochain, journée de grève nationale.

Les œuvres sociales  au cœur des débats
Accusant la ministre de ne pas avoir honoré ses engagements vis-à-vis des travailleurs, le CLA a décidé de réunir ses troupes et initier un mouvement de protestation, qui risque d’être suivi par d’autres actions dans le cas où il n’obtiendrait pas de réponses à ses revendications. «La tutelle n’a pas respecté ses promesses en fermant définitivement le dossier de la révision du statut particulier sans prendre en considération nos remarques. Il y a aussi le problème de la commission nationale des œuvres sociales, dont l’activité a été prolongée d’une année, alors qu’il était question de geler l’activité de ladite commission en attendant la tenue du référendum sur le mode de gestion des œuvres sociales», a indiqué Idir Achour, secrétaire général du CLA. Rappelons qu’à la veille de la rentrée, la ministre avait demandé aux syndicats du secteur de procéder à l’élection d’une nouvelle commission de gestion des œuvres sociales. Mais, ces derniers n’ayant pu se fixer sur un choix, la ministre avait tranché en reconduisant l’ancienne commission qui avait pourtant épuisé un mandat de trois ans. Sur ce point, le syndicaliste a indiqué que la ministre a «eu tort de décider à la place des syndicalistes». Leur divergence d’opinion «ne fait que confirmer l’urgence de revoir le mode de gestion de cette commission qui gère l’argent des travailleurs», a-t-il estimé. En réponse au CLA et aux syndicats du secteur, la commission nationale de gestion des œuvres sociales présentera, le 15 octobre, le bilan de son mandat de trois ans. «L’ensemble des syndicats ont été conviés à découvrir le bilan de la commission en place, mais il est clair qu’il n’y aura rien à dire sur le bilan comptable, car cela passe avant», a déploré Idir Achour. Il a indiqué que ce bilan servira de «matière à analyser pour les syndicats». Le CLA, jusque-là premier syndicat à avoir brandi le spectre de la protestation, a affirmé être prêt à revenir à la charge dans le cas de non-satisfaction de ses revendications, tout en appelant les autres syndicats du secteur à se rallier à sa cause. Ce qui risque de se faire plus tôt qu’on le croit vu qu’il s’agit de deux points relevés à maintes reprises par les partenaires sociaux.

Le carton rouge  du Cnapeste
Autre élément perturbateur, le Conseil national des professeurs du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste), syndicat qui avait paralysé les lycées l’an dernier avec près de trois mois de grève. Il a mis en garde la tutelle contre une quelconque forme d’atteinte aux acquis des travailleurs du secteur. En effet, lors de son conseil national, tenu le 6 octobre, le Cnapeste a déploré les problèmes qui empêchent les enseignants d’accomplir au mieux leur mission, dont la surcharge des classes, la fermeture de postes budgétaires dans certaines régions et l’absence de moyens pédagogiques.
Le syndicat a aussi appelé ses adhérents à dénoncer toutes les formes de pression exercées sur les syndicalistes.
Le Cnapeste n’a pas manqué de mettre la tutelle face à ses responsabilités en lui exigeant la concrétisation de l’ensemble des promesses faites aux syndicats au niveau local et national, sous peine de créer une impasse.
Visiblement très remonté contre le mode de gestion de la tutelle, le Cnapeste, tout comme le CLA, nous offre ainsi les prémices d’un nouveau bras de fer entre le syndicat et Benghebrit, nous éloignant ainsi de la sérénité tant espérée par la ministre.

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Migrants : Alger rejette les «assertions» du Rapporteur spécial de l’ONU

Thu, 10/11/2018 - 17:02

Écrit par Selma Allane

Le gouvernement algérien a rejeté, hier mercredi, «globalement et dans le détail les assertions» du Rapporteur spécial du Conseil des droits de l’Homme sur les droits des migrants, le Chilien Felipe Gonzalez Morales, exprimant son «étonnement» du contenu de sa conférence de presse au terme de sa visite à Niamey au Niger.

«Le gouvernement algérien a pris connaissance avec étonnement du contenu de la conférence de presse de M. Felipe Gonzalez Morales, Rapporteur spécial du Conseil des droits de l’Homme sur les droits des migrants au terme de sa visite au Niger», a indiqué le ministère des Affaires étrangères (MAE) dans un communiqué. Le ministère a souligné que le Rapporteur spécial de l’ONU «outrepasse les limites de son mandat» et «prend pour vérités les allégations des personnes reconduites à la frontière pour séjour illégal».
La réaction de l’Algérie est intervenue vingt-quatre heures après les déclarations de M. Morales. Après la diffusion d’un rapport de mission auprès des agences de presse dont l’AFP, ce dernier a appelé Alger «à cesser immédiatement les expulsions de migrants» africains vers le Niger. «J’appelle le gouvernement algérien à cesser immédiatement les expulsions collectives de migrants» africains «vers le Niger», a-t-il écrit, à l’issue de sa mission au Niger qui a duré du 1er au 8 octobre derniers. D’après lui, parmi les migrants reconduits aux frontières, nombre d’entre eux «vivaient et travaillaient depuis plusieurs années en Algérie, où leurs enfants étaient nés et scolarisés». M. Morales a également animé un point de presse.
Le Rapporteur a utilisé des mots très forts, qui expliquent en partie la réaction algérienne : «Les migrants sont raflés à leurs domiciles en pleine nuit», «sans même avoir le temps de s’habiller, de prendre leurs affaires et leurs économies», a-t-il affirmé. Ils sont emmenés dans des postes de police, «battus» puis déportés par bus vers la frontière du Niger, où ils doivent marcher pour rejoindre la ville la plus proche, accuse le rapport qu’il a rendu public. La passe d’armes entre Alger et les Nations unies sur la question des migrants confirme que ce dossier demeure un casse-tête pour la diplomatie algérienne, qui semble avoir cumulé un double handicap : celui d’une mauvaise communication (des responsables algériens de haut rang dont le Premier ministre Ahmed Ouyahia ont accusé les migrants subsahariens d’être des vecteurs d’insécurité et de maladie, celui d’avoir tardé à réagir face à des ONG qui ont surtout pris en compte les témoignages – Alger parle d’«allégations» – des migrants reconduits aux frontières, lesquels témoignages ont été relayés par les réseaux sociaux.

Dialogue de sourds ?
Felipe González Morales occupe le poste de Rapporteur spécial sur les droits de l’homme des migrants depuis juin 2017 et pour un mandat de trois ans. Ce professeur de droit international n’est pas le premier à avoir tenu un discours aussi critique sur l’Algérie et sa gestion sur la question migratoire. L’OIM a critiqué à plusieurs reprises le traitement des migrants africains par Alger, et notamment ces opérations de rapatriement forcé. Cette perception négative par l’ONU a d’ailleurs incité le chef de la diplomatie Abdelkader Messahel à réagir le 1er octobre dernier devant le comité exécutif du Haut-commissariat aux réfugiés, et plaider pour une meilleure prise en compte de la situation socioéconomique des pays d’accueil. «Il faut que cette réunion concrétise notre engagement à faire face à l’exil forcé tout en prenant en compte les préoccupations réelles et légitimes des pays hôtes», a enjoint le ministre face au HCR. «Cela implique un partage équitable au niveau international quant à l’accueil des réfugiés, leur protection, mais aussi la recherche de solutions durables en leur faveur.» Il semble que le Rapporteur spécial onusien sur les droits des migrants ne l’a pas bien entendu, ce qui a fait dire, hier, à des militants des droits de l’homme dans notre pays que l’Algérie souffre d’un handicap : l’inexistence d’un cadre législatif régissant le droit d’asile. A Genève, Abdelkader Messahel, le 1er octobre dernier, a souligné la tradition d’accueil de son pays. Il a rappelé la présence de 40 000 réfugiés syriens, ainsi que de dizaines de milliers de migrants venus d’Afrique subsaharienne.

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Tout en se disant non concerné par la crise: Pour le MSP, le « jeu politique se mène en dehors des institutions »

Thu, 10/11/2018 - 16:56

Écrit par Aghilas Sadi

La crise qui secoue, depuis quelques semaines, l’Assemblée populaire nationale (APN) ne concerne pas le Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui refuse, dans un communiqué rendu public hier, qu’on l’implique dans ce conflit qui risque de durer.

Pour ce parti, ce qui se passe à la chambre basse du Parlement est le symptôme du malaise profond qui ronge les institutions de l’Etat et d’une guerre d’intérêts et de positionnement. « La persistance de la crise à l’APN est le symptôme du malaise qui ronge l’Etat. Une maladie causée par la lutte au pouvoir et à l’argent sans prendre en compte les intérêts du pays et l’image de l’Algérie à l’étranger », lit-on dans le communiqué du MSP sanctionnant les travaux de son bureau exécutif national réuni mardi à Alger.
Toujours sur la crise de l’APN. Le parti estime que ce conflit témoigne de la guerre que se livrent les clans du pouvoir et confirme, encore une fois, que le véritable jeu politique se mène en dehors des institutions constitutionnelles de l’Etat algérien. Une réalité qui ne fait qu’aggraver le sous-développement dans lequel l’Algérie baigne.
S’adressant à toutes les parties en conflit, le MSP affirme qu’il reste neutre et ne prend pas part à cette crise. « Le MSP ne peut jamais être un acteur dans ce conflit ou être une source d’une crise quelconque», écrit le MSP dans son document, avant de rappeler que ses députés n’ont pas voté pour Saïd Bouhadja lors de l’élection du président de l’APN au début du mandat. « Ceux qui font dans l’aventurisme aujourd’hui, sont ceux qui ont fait de la stabilité un moyen pour s’attaquer à tous ceux qui critiquent l’ordre établi », dénonce le parti. Les fraudes électorales « à répétition » sont à l’origine de cette crise. Afin de lutter contre les fraudes électorales, la formation politique d’Abderzak Mokri plaide pour une mise en place d’une instance indépendante qui aura en charge l’organisation des élections. En d’autres termes, le parti appelle à décharger le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales de l’organisation des élections.
Pour finir, le Mouvement de la société pour la paix renouvelle son appel pour la construction d’un consensus national. « L’initiative du consensus constitue une issue pour sortir de la crise et un moyen d’éviter le pire », ajoute la même source, qui souhaite réunir toutes les forces vives de la nation, qu’elles soient de l’opposition ou du pouvoir, autour de la même table pour trouver ensemble des solutions aux problèmes posés et tracer le chemin à suivre pour le futur. En optant pour cette position, le MSP rejoint le FFS qui a choisi, dès le premier jour, de ne pas prendre part à la guerre qui vise à pousser Saïd Bouhadja à déposer sa démission de la présidence de l’Assemblée populaire nationale. Les députés du FFS avaient affiché dès le départ leur refus de soutenir telle ou telle partie

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Mouaâd Bouchareb, président du groupe parlementaire du FLN: « Nous sommes déterminés à faire aboutir notre revendication »

Thu, 10/11/2018 - 16:56

Écrit par NADIA BELLIL

« La discussion est épuisée avec Saïd Bouhedja » C’est du moins ce qu’affirme le président du groupe parlementaire du FLN, Mouaad Bouchareb. C’est la raison pour laquelle il a opté pour « le rejet de toute médiation avec le président de l’APN ». Expliquant que « notre seule revendication consiste en la démission de Saïd Bouhadja »,

Mouaâd Bouchareb précisera que « nous ne voyons pas l’utilité d’une quelconque médiation à partir du moment où nous nous sommes longuement entretenus avec lui et avons beaucoup discuté et parlé avec lui. Nous n’allons pas reculer ou changer de position. Nous sommes déterminés à travailler ensemble avec les autres groupes parlementaires jusqu’à l’aboutissement de notre objectif principal qui se décline à travers la démission, dans les plus brefs délais, du président de l’Assemblée ». Sollicité à propos de certains partis ou personnalités, à l’instar du président de l’Alliance nationale républicaine (ANR) qui avait exprimé le souhait d’entreprendre une médiation avec le président de l’APN, Mouaâd a réfuté cette option de médiation. « Nous refusons toute médiation et qualifiant de mort-née toute démarche allant dans ce ses », a-t-il noté, faisant remarquer que la seule option plausible demeure « la démission de Bouhedja ». « Nous sommes tous solidaires et insistants pour qu’il démissionne et l’ensemble des députés restent engagés par les décisions des groupes et aucun n’a dévié de cette option », soutient-il.

Pour rappel, le limogeage du Secrétaire général de l’Assemblée populaire nationale par Saïd Bouhedja a été la goutte qui a fait déborder le vase, puisque les députés de la majorité étaient depuis plusieurs mois en froid avec lui. Et les raisons sont multiples. Selon nombre de députés, contactés par nos soins, la question du règlement intérieur ainsi que les mesures rédhibitoires contenues en son sein, à l’instar de la sanction financière contre l’absentéisme, est un exemple patent. « Les députés refusent d’être sanctionnés financièrement juste pour une absence alors qu’ils peuvent d’être sur le terrain à la rencontre des citoyens », note un député FLN selon lequel d’autres griefs sont retenus contre Bouhedja, à l’image de « la marginalisation des députés dans la prise de décision, surtout s’agissant des membres de la Commission des affaires juridiques ».

La « mauvaise gestion » de l’institution législative, « des recrutements abusifs », de même que des « frais excessifs déboursés par l’Assemblée de manière officieuse », sont également dénoncés par les députés. La problématique des missions à l’étranger pose également problème pour les députés, selon lesquels « la répartition des déplacements à l’étranger se fait sur la base de la représentation proportionnelle » et « le recrutement aléatoire et douteux ». Aux yeux des parlementaires de la majorité, « ce sont tous ces griefs qui font que la seule option de sortie de crise est le départ de Bouhedja de la tête de l’APN». Selon Mouaâd Bouchareb, « la seule option valable est sa démission et aucune médiation n’est possible pour nous ».

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La crise entre Saïd Bouhadja et ses adversaires s’éternise / APN : à quand le bout du tunnel ?

Thu, 10/11/2018 - 16:55

Écrit par Hichem Laloui

Plus de dix jours après l’ouverture des hostilités entre Saïd Bouhadja, président de l’Assemblée populaire nationale (APN), et les députés de la majorité parlementaire composée des élus du FLN, RND, MPA, TAJ et des Indépendants, rien n’est venu remettre de l’ordre à la Chambre basse du Parlement.

Ce bras de fer engagé par la majorité pour obtenir la capitulation du 3e personnage de l’Etat s’éternise et le concerné semble, de plus en plus, décidé à camper sur sa position et ne pas céder à la «pression».
Ainsi, le flou continue d’entourer cette affaire qui n’a pas livré tous ses secrets. Même les parlementaires engagés dans cette bataille ne savent plus où donner de la tête. Les plus résolus d’entre eux croient, dur comme fer, que Saïd Bouhadja finira par rendre le tablier. Quand ? Les élus du peuple n’y répondent pas ! Le flou est d’autant total à l’hémicycle Zighout-Youcef que certains élus ignorent jusqu’à l’objet de cette fronde contre celui qu’ils ont élu à la majorité en mai 2017. L’échec des tentatives des députés à mettre hors circuit Saïd Bouhadja n’a pas pour autant sonné la fin des hostilités. Ce sont, quelques jours après le déclenchement de l’affaire, les secrétaires généraux des partis de la majorité présidentielle qui se sont mis de la partie pour apporter de l’eau au moulin des députés anti-Bouhadja. Après Djamel Ould Abbès, secrétaire général du FLN, qui a ouvert les hostilités contre le président de l’APN en menaçant même, depuis Béchar, de lui ôter la couverture politique, c’est Ahmed Ouyahia qui a pris le relais au début de cette semaine. La sortie d’Ouyahia est venue après celle d’Amar Ghoul et d’Amara Benyounès.

Le secrétaire général du RND, et également Premier ministre, a appelé le président de l’APN à démissionner en le brocardant sciemment pour plus de pression, sans résultat. Mais rien n’y fait, Saïd Bouhadja est toujours dans son bureau pour gérer les affaires courantes, malgré le blocage et le gel de toutes les activités du Parlement. Parallèlement à la position des uns et des autres, c’est l’avenir immédiat de cette institution qui pose un véritable problème si le bras de fer venait à perdurer encore, d’autant qu’une loi de Finances complémentaire sommeille dans les tiroirs de l’Assemblée et que des activités importantes sont complètement gelées. Qu’adviendra-t-il de l’Assemblée, porte-voix du peuple ? Même si Ahmed Ouyahia a écarté l’option de la dissolution de l’Assemblée, celle-ci pourrait s’imposer si la crise perdure. Ainsi, l’institution ne peut rester en rade de la vie politique nationale malgré la loi qui permet au chef de l’Etat d’agir par ordonnance. Sans nul doute, le Président le fera quand l’urgence l’imposera.

En attendant, même les tentatives de médiations du MSP, de l’ANR et même des indépendants ont été vouées à l’échec, puisqu’elles n’intéressent ni le président de l’APN, puisqu’elles éludent, selon lui, le caractère illégal de la fronde, et encore moins les députés de la majorité qui pensent, tout bonnement, que l’opposition parlementaire ne pourra peser sur la balance du fait qu’elle est minoritaire. Mouaâd Bouchareb, chef du groupe parlementaire du FLN, a déclaré, à ce propos, qu’il «rejette toute médiation» avec le président de l’APN, qualifiant de «mort-nées» les initiatives émanant de certains partis. Devant ce dilemme, Saïd Bouhadja restera-t-il coller à son poste de président quitte à provoquer un long blocage de l’institution ? Ses adversaires resteront-ils sur leur position en persistant à exiger le départ de Saïd Bouhadja ? Difficile d’avancer le moindre pronostic sur une probable évolution des positions des uns ou des autres. Mais tout plaide pour la persistance du conflit et de la confusion à quelques mois seulement d’une consultation électorale importante pour le pays.

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Confédération nationale des syndicats de la fonction publique : L’opération de collecte des dossiers achevée

Thu, 10/11/2018 - 16:46

La Confédération nationale qui devra regrouper plusieurs formations syndicales représentant le secteur de la Fonction publique verra bientôt le jour. Après la fin de l’opération de collecte des dossiers des syndicats désirant faire partie de cette coalition, une demande sera déposée, prochainement, auprès du ministère du Travail.
C’est ce qu’a révélé le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF), Boualem Amoura. Contacté hier, il a précisé à ce propos que l’intersyndicale devra se rencontrer samedi prochain pour fixer la date de dépôt de la demande auprès du département de Mourad Zemali. Parmi les syndicats qui vont rejoindre la confédération, Amoura a évoqué entre autres le Conseil national des professionnels du secteur ternaire de l’éducation (CNAPESTE) qui a donné son aval après la tenue de son conseil national.

Notre interlocuteur a expliqué, d’autre part, que la collecte des dossiers était la principale préoccupation de l’intersyndicale au cours des derniers mois ce qui explique, selon lui, les raisons de l’absence de mouvements. Une pause qui ne devra pas tarder à toucher à sa fin, a-t-il souligné, toutefois, puisque les activités vont reprendre à compter justement du samedi 13 octobre. En effet, une journée d’étude sur la Caisse nationale des retraites sera organisée avec la participation de plusieurs syndicats autonomes et animée par un expert. «L’objet de cette rencontre sera de démontrer que la CNR n’est pas déficitaire », a- affirmé Amoura qui accuse certaines parties d’utiliser l’argent de la caisse pour d’autres fins. Le SG du SATEF a souligné, dans le même contexte, l’attachement des travailleurs à leurs revendications concernant le maintien de la retraite anticipée, la protection du pouvoir d’achat qui est en permanente chute et enfin l’implication des syndicats autonomes dans les discussions de l’avant-projet du code de travail.

«L’année scolaire connaitra beaucoup de perturbations»
Évoquant les appels à la contestation qui se succèdent dans le secteur de l’Éducation nationale par les différentes formations syndicales, Boualem Amoura a affirmé que c’est une suite logique tenant compte des innombrables problèmes que connait le secteur. Selon lui, l’année scolaire 2018/2019 connaitra beaucoup de perturbations. Parmi les dossiers qui sont au centre de la discorde entre la tutelle et les travailleurs, il a évoqué celui des promotions aux grades n’ayant pas profité à tous les corps, et également la question des œuvres sociales. À ce propos Amoura a indiqué qu’une réunion est prévue le 15 octobre prochain devant réunir la commission des œuvres sociales et les syndicats autonomes au siège du ministère. Cette commission devra présenter son bilan moral et financier devant les partenaires sociaux sur instruction de la ministre, Nouria Benghebrit, a fait savoir notre interlocuteur avant de signaler que le SATEF compte boycotter la rencontre. Pour expliquer cette décision, Boualem Amoura estime que ce bilan devait être présenté à chaque fin d’année et non pas après 3 ans de mandat et après, notamment la prolongation de ce dernier. « Si nous assistons, cela signifierait que nous cautionnons la mauvaise gestion de cette commission», a-t-il conclu.
Ania Nait Chalal

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Vidéo: Temmar: « C’est une honte! « 

Thu, 10/11/2018 - 16:35

« Épargnez-moi les –Inchallah- et donnez moi les chiffres exacts et vos taux d’avancement ! »,  énonce le ministre de l’Habitat en s’adressant à une ingénieur en charge d’un bureau d’affaires, qui ne semblait pas maîtriser ses chiffres et qui a tenté de s’en sortir en se réfugiant derrière quelques petites phrases pratiques puisées du lexique religieux.

Aujourd’hui un autre ingénieur est passé sous le Pommeau de douche du ministre. Lors d’une visite de terrain portant sur l’inspection d’un projet de logement LPP. La présentation, pour le moins bâclée, n’est pas passée: « C’est une honte qu’un ingénieur présente un tel travail », lance-t-il au promoteur en charge de ce projet.

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Ligue 2 Mobilis (10e journée): L’ASO Chlef assurée de rester leader, les poursuivants en danger

Thu, 10/11/2018 - 16:34

Plusieurs affiches alléchantes sont au programme de la 10e journée du Championnat de Ligue 2 Mobilis de football, prévue samedi, avec notamment le derby de l’Ouest, entre l’ASM Oran (12e), qui reçoit le WA Tlemcen (Dauphin), au moment où le leader, l’ ASO Chlef est assuré de conserver sa première place, sans jouer et quel que soit le résultat de ses principaux concurrents directs, car disposant d’une confortable avance, qui le met à l’abri d’un éventuel détrônement. En effet, bien que l’ASO ait vu son match de la 10e journée contre la JSM Skikda reporté à une date ultérieure, car ayant plus de trois joueurs internationaux en sélection nationale des moins de 23 ans qui s’apprête à disputer deux matchs amicaux contre le Maroc, elle est assurée de conserver son fauteuil de leader à l’issue de cette 10e journée, car disposant de quatre points d’avance sur le WA Tlemcen et le MC El Eulma, les deux actuels deuxièmes, avec 15 points chacun. Il est donc d’ores et déjà assuré de rester en tête du classement, quel que soit le résultat de ses deux principaux concurrents, surtout que ces deux derniers sont appelés à évoluer en déplacement, et contre des adversaires face auxquels il ne semble pas évident de récolter la totalité des points qui seront mis en jeu. À ce propos, c’est le WA Tlemcen qui semble être confronté à la mission la plus difficile, car si le MCEE est appelé à se rendre chez le premier relégable le RC Kouba, le club Zianide, lui, devra disputer un grand derby de l’Ouest, contre l’ASM Oran. Un périlleux déplacement, chez une grande école de football, qui de surcroît reste sur une courte défaite (1-0) dans son précédent derby contre le RC Relizane et dont elle voudra probablement se racheter ce samedi en accueillant les Bleu et Blanc.
De son côté, le WAT de Fouad Bouali demeure lui aussi sur une défaite en déplacement face au promu Magra et devra sortir le grand jeu pour éviter une nouvelle déconvenue. Autres duels intéressants, les chocs entre clubs de milieu de tableau, qui probablement voudront profiter du repos forcé du leader Chélifien lors de cette 10e journée. Parmi ces chaudes empoignades, le match USM Annaba – RC Relizane, entre les deux actuels 8es, ainsi qu’Amel Boussaâda – ES Mostaganem, entre le 7e qui reçoit le 4e, sans oublier JSM Béjaïa – NC Magra, entre le 11e qui reçoit le 4e, puisque le NCM est ex aequo avec l’ESM avec 14 points pour chaque club. Les mal classés USM Blida et USM El Harrach, respectivement dernier et avant dernier du classement général auront la tâche difficile ce week-end, particulièrement les Harrachis, qui sont appelés à se rendre chez l’US Biskra (4e/14 pts). De leur côté, les Blidéens accueilleront au stade des frères Brakni le MC Saïda (8e/12 pts), avec l’obligation de gagner pour éviter de se voir condamnés au purgatoire dès la phase « aller », car accusant déjà un sérieux retard de cinq points sur le premier non relégable. Tous les matchs de cette 10e journée sont prévus en présence du public, sauf à Annaba et à Biskra, où l’USMAn et l’USB sont sanctionnées d’un huis clos.

Programme de la 10e journée
Samedi :
A Blida (Stade des frères Brakni) : USM Blida – MC Saïda (15h00)
A Boussaâda (Stade Mokhtar-Abdelatif) : Amel Boussaâda – ES Mostaganem (15h00)
A Alger (Stade Mohamed-Benhaddad de Kouba) : RC Kouba – MC El Eulma (15h00)
A Annaba (Stade du 19-Mai 1956) : USM Annaba – RC Relizane (16h00, à huis clos)
A Oran (Stade Ahmed-Zabana) : ASM Oran – WA Tlemcen (16h00)
A Béjaïa (Stade de l’Unité Maghrébine) : JSM Béjaïa – NC Magra (17h00)
A Biskra (Stade El Alia) : US Biskra – USM El Harrach (18h00, à huis clos) Reporté à une date ultérieure :
A Chlef (Stade Mohamed-Boumezrag) : ASO Chlef – JSM Skikda

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Parallèlement à la hausse des crédits à l’économie: La liquidité bancaire s’est nettement stabilisée au 1er semestre

Thu, 10/11/2018 - 16:30

S’établissant à 9.408,1 milliards de dinars (mds DA) à fin juin 2018, contre 8.880 mds DA à fin décembre 2017, les crédits à l’économie ont ainsi enregistré une hausse de 528 mds DA correspondant à une augmentation de 6% entre les deux périodes de comparaison, selon les estimations de la Banque d’Algérie.

La même institution a précisé que plus de la moitié de ces crédits a été accordée au secteur privé. Pour ce qui est de la structure des crédits par secteur juridique, il a été noté que la part des crédits au secteur public est passée à 49,3% à fin juin 2018, contre 48,55% à fin décembre 2017, tandis que celle des crédits au secteur privé (y compris les ménages) est passée à 50,67% à fin juin 2018 contre 51,44% à fin décembre 2017.
Les crédits bancaires accordés au secteur économique public ont enregistré une hausse de 7,64%, se situant en chiffre à 4.640,7 mds DA à fin juin 2018, contre 4.311,3 mds DA à fin décembre 2017. Quant aux crédits accordés au secteur privé (entreprises et ménages), ils se sont accrus de 4,35%, passant à 4.766,8 mds DA à fin juin 2018, contre 4.568,3 mds DA à fin décembre 2017.
Les crédits accordés aux ménages, essentiellement des crédits hypothécaires (achats de logements essentiellement), ont atteint 716,4 mds DA à fin juin 2018 contre 656,7 mds DA à fin décembre 2017 (+9,1%).
Globalement l’évolution de la structure des crédits indique la prédominance des crédits à long terme, principalement les crédits accordés aux entreprises publiques du secteur de l’énergie, de sorte que la part des crédits à court terme est passée à 26,87% à fin juin 2018, contre 25,88% à fin 2017, celle des crédits à moyen terme à 18,62 % contre 20,77% et celle des crédits à long terme à 54,51%, contre 53,35%.

La liquidité bancaire s’est stabilisée depuis le lancement des opérations d’open market d’injections de liquidités
Abordant le chapitre de la liquidité bancaire, la Banque d’Algérie constate que celle-ci s’est relativement stabilisée après le lancement des opérations d’open market d’injections de liquidités à partir de mars 2017, pour ensuite croître fortement, dès novembre 2017, après la mise en œuvre du financement non conventionnel suite aux baisses enregistrées durant 2015 et 2016. Selon la BA et en prévision de l’accroissement de l’excès de liquidité avec les nouveaux achats directs de titres du Trésor au début de l’année 2018 (1.400 mds DA), la Banque d’Algérie a, pour prévenir toute poussée inflationniste, repris les opérations d’open market d’absorption de la liquidité à différentes échéances en janvier 2018 et a relevé le taux de réserves obligatoires de 4% à 8% au même mois.
La liquidité bancaire avait atteint 1.380,6 mds DA à fin 2017, soit une croissance de 68,2% par rapport à son niveau de fin 2016 qui était de 821 mds DA. La BA fait remarquer que la conduite de la politique monétaire a permis de stabiliser l’encours de la liquidité bancaire autour de 1.500 mds DA entre janvier et juin 2018, soulignant, par ailleurs, que dans un contexte de légère baisse des exportations d’hydrocarbures en volume, la hausse du prix moyen du pétrole au cours des 5 premiers mois de 2018, par rapport à la même période de 2017, s’est traduite par une augmentation des recettes fiscales pétrolières à 1.179 mds DA à fin mai 2018 contre 955,4 mds DA à fin mai 2017.
Cette hausse de la fiscalité pétrolière, conjuguée à l’augmentation des recettes non fiscales (dont notamment les dividendes versés par la Banque d’Algérie) qui sont passés de 919 mds DA à fin 2017 à 1.000 mds DA à fin mai 2018, a porté les recettes budgétaires totales à 3.426,6 mds DA à fin mai 2018 contre 3.171,3 mds DA à fin mai 2017.
La BA fait remarquer, cependant, que la hausse substantielle des dépenses totales, qui ont atteint 4.079 mds DA à fin mai 2018 (contre 3.222,5 mds DA à fin mai 2017), a abouti à un creusement du déficit budgétaire qui a atteint 652,4 mds DA à fin mai 2018 contre 151,2 mds DA à fin mai 2017.
En somme, l’encours du financement non conventionnel du Trésor par la Banque d’Algérie est demeuré, à fin juin 2018, identique à celui de fin mars 2018, soit 3.585 mds DA, selon la Banque d’Algérie qui précise que la « forte hausse » des dépenses budgétaires totales est liée, pour l’essentiel, à celle des opérations en capital (dotations des Comptes d’affectation spéciale, bonifications des taux d’intérêt, règlement des créances sur l’État et contribution du budget de l’État au profit de la CNAS) et beaucoup moins aux dépenses d’investissement de l’État.
Zacharie S Loutari

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Au prix actuel du pétrole : L’Algérie gaspillerait l’équivalent de 3 milliards de dollars de l’énergie qu’elle consomme

Thu, 10/11/2018 - 16:25

Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le professeur Chitour, enseignant à l’Ecole polytechnique d’Alger et expert en énergie, a déclaré que l’Algérie gaspillerait entre 10 à 15% de l’énergie qu’elle consomme. Expliquant qu’en équivalent pétrole, ces taux représentent 60 millions de tonnes de pétrole consommés par l’Algérie annuellement, dont pas moins de 6 millions de tonnes seraient gaspillées.
En termes de cours, cette quantités est l’équivalent de 3 milliards de dollars au prix actuel du pétrole. Abordant les raisons de ce gaspillage, le Professeur Chitour dira que la chose est due, entre autres, au prix dérisoires des carburants, notamment le diesel qui représente, selon lui, 70% du parc roulant.
Le Professeur Chitour a expliqué qu’il serait important de connaitre nos ressources et de savoir où nous voulons aller à l’avenir. « Globalement, nous avons 12 milliards de barils de pétrole ainsi que 2000 milliards de m3 de gaz conventionnel, ce qui veut dire qu’au rythme actuel de la consommation nous en avons encore pour 20 ans», dira-t-il en substance et d’ajouter qu’il serait urgent de régler le modèle énergétique de notre pays avant qu’il ne soit trop tard. S’étalant sur un autre chapitre, l’expert en énergie a estimé que l’Algérie doit prendre le train de la modernité qui est actuellement celui de la révolution électrique, argumentant que pour ce faire il faut mettre à disposition un bouquet énergétique complet composé du solaire, de l’éolien de la géothermie et aussi des gaz non conventionnels, mais accompagné surtout par la formation et de la veille technologique. Pour Chitour, le meilleur gisement de l’Algérie reste la valorisation de l’énergie et aussi des économies d’énergie.
Abordant le sujet du plan national d’énergie renouvelable, adopté par l’Algérie en 2011 et qui vise à produire 22 000 MW d’ici à 2030, M. Chitour a expliqué qu’à l’époque ce même plan avait étonné plus d’un spécialiste, argumentant qu’il devient nécessaire de mettre en place une stratégie ou un modèle économique clair et bien défini.
De l’avis de notre expert, la mise en place d’une centrale de 1000 MW solaire fera gagner à l’Algérie 2 milliards de m3 de gaz, soit 600 millions de dollars. Confirmant qu’avec le gaz que nous consommons on peut financer une partie du plan solaire.
Résumant sa vision globale quand à la stratégie énergétique à mettre à contribution, M. Chitour a fait savoir que l’Algérie gagnerait en s’appuyant sur des grands capitaux d’industries et de grandes locomotives du domaine notamment la Chine, qui est aujourd’hui le premier dans le monde en ce qui concerne le solaire et la locomotion électrique.
Zacharie S Loutari

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Métro d’Alger : suspension du service de métro vendredi entre Hai El Badr et Ain Naâdja

Thu, 10/11/2018 - 16:25

ALGER – Le service du métro d’Alger de transport des voyageurs sera suspendu vendredi entre les deux stations de Hai El Badr et de Ain Naâdja (Alger), en raison des préparatifs d’entrée en service de la station de Gué de Constantine, a indiqué jeudi un communiqué de l’Entreprise Métro d’Alger (EMA).

Selon la même source, le service du métro « sera suspendu » vendredi entre les stations de Hai El Badr et de Ain Naâdja, dans le cadre des travaux de mise en service de la station de Gué de Constantine.

A cet effet, l’Etablissement public de transport urbain et suburbain d’Alger (ETUSA) assurera des bus de transport des voyageurs entre ces deux stations, a conclu le communiqué.

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L’Assemblée populaire nationale (APN) navigue à vue : Toujours si difficile de prédire une fin du blocage

Thu, 10/11/2018 - 16:25

Avec une majorité à l’hémicycle qui hausse le ton et réclame son départ et une opposition parlementaire réduite (de 120 députés) le soutenant, il reste toujours difficile de parier sur l’avenir de Saïd Bouhadja, à la tête de l’Assemblée populaire nationale (APN).

Entre les injonctions fermes de leurs chefs de partis mais en l’absence d’outils juridiques, le retrait de confiance étant non prévu dans la Constitution, les députés à l’hémicycle Zighout Youcef restent perplexes et ne savent plus où donner de la tête.
Les options d’un dissolution de la chambre basse du Parlement ou l’intervention de la Présidence dans ce conflit écartés samedi dernier par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, désormais, il est difficile de conceptualiser des scénarios probables pour dénouer la crise. Mardi dernier dans l’après-midi, les cinq groupes parlementaires de l’allégeance (FLN, RND, TAJ, MPA + indépendants) ont radicalisé leur action de contestation en refusant toutes les médiations partisanes pour forcer ce bras de fer inédit dans l’histoire de l’Algérie indépendante et obtenir une démission de Bouhadja. Avec les épisodes de la rentrée en lice de deux organisations révolutionnaires – l’Organisation nationale des moudjahidine et l’Organisation des condamnés à mort – qui ont exprimé leur soutien à Bouhadja, les évènements se précipitent et risquent de perdurer comme un long feuilleton brésilien. « Tous les scénarios sont faussés. Les jours à venir sont les seuls à nous dire ce qu’il en adviendra », a indiqué au Courrier d’Algérie, mardi dernier, Lakhdar Benkhelaf, député de l’alliance Adala, opposition, et proche du président de l’APN. L’opposition qui a adopté au début une attitude « négative » de cette crise, en se disant « pas concernée par une affaire interne au FLN », a fini par exprimer son mécontentement et ce alors que le blocage de l’institution législative entame sa troisième semaine. Le leader du MSP a qualifié cette situation d’ « humiliation et d’aberration » alors que l’ANR, un parti de l’allégeance mais qui tient ses distances du conflit à l’APN, a estimé que le blocage a véhiculé aux citoyens « une image négative des représentants du peuple». Dans la foulée, des députés de l’opposition ont confié même au Courrier d’Algérie qu’ils ne sont pas contre la dissolution du Parlement, car la situation actuelle donne « vraiment une piètre image » de l’institution législative, générée par une « majorité factice ».
De l’autre côté, les partis de l’allégeance n’ont pas hésité eux aussi à attaquer l’opposition, l’accusant de tenter d’influencer Bouhadja et son refus de démissionner. Abdelhamid Si Affif, député FLN, a estimé, dans des déclarations à la presse hier, que l’opposition « pend en otage » Bouhadja, renouvelant son appel à ce dernier de déposer sa démission sans condition. Il considère également qu’il est du droit du groupe parlementaire du FLN de demander le retrait de confiance à Bouhadja, car il est élu président sur instruction de la direction du FLN, ajoutant « au niveau des députés, nous avons atteint le point de non retour », pointant du doigt Bouhadja comme « la source de blocage à l’APN ».
Hamid Mecheri

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Des députés FLN entrent subrepticement dans le bureau de Bouhadja : Le bal des retournements de veste a commencé

Thu, 10/11/2018 - 16:22

Sentant le président de l’Assemblée nationale plus puissant qu’on l’avait pressenti, et bien vivant et plus droit dans ses bottes que jamais, des députés FLN entrent depuis mardi après-midi dans le bureau de Bouhadja pour lui témoigner leur soutien et l’assurer de leur zèle. Donné pour mort, Bouhadja n’en est pas moins vivant, et mieux portant que de mesure, avec des soutiens aussi lourds que l’Organisation nationale des moudjahidine, l’Association des anciens condamnés à mort, les députés de l’opposition, et même, maintenant certains députés FLN. C’est Bouhadja lui-même qui donne à certains députés de l’opposition cette information, pour démontrer que les choses sont en train de se retourner en sa faveur.

Au moment où les groupes parlementaires donnaient l’image d’un bloc monolithique décidé à faire chuter de son perchoir Saïd Bouhadja, celui-ci les faisait tourner en dérision en contant à qui veut l’entendre que beaucoup d’entre eux se tiennent en file indienne pour venir lui présenter leurs « hommages du matin ». Maintenant, allez savoir de quoi cela retourne ! Chacun campe sur sa position et égrène les mérites et le bien-fondé de sa position, bloquant momentanément l’institution législative pour la troisième semaine de suite. Assistons-nous à une vague, dans l’un ou dans l’autre camp, de retournement de veste ? Il est trop tôt pour le dire. Mais une chose est certaine : personne ne maîtrise les cartes du jeu politique et tout le monde commence à douter de l’issue de ce curieux bras-de-fer, pratiquement inédit dans les annales parlementaires. Cette situation de « ni guerre, ni paix » ouvre les portes de la rumeur et aux supputations, déclenchant les mécanismes irréversibles du chahut parlementaire, où chaque député sera plus occupé à bouger en permanence pour préserver ses acquis et garder son siège à l’hémicycle qu’à se concentrer sur une position fixe et constante.
I.M. Amine

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Elle se montre impuissante à endiguer le mal : La FAF face à la mafia de l’arbitrage

Thu, 10/11/2018 - 16:21

Les saisons se suivent et se ressemblent pour un football, non seulement incapable de répondre aux normes internationalement admises en matière de formation et de «production» de talents exportables, mais alignant, avant tout, surtout, les scandales. à l’instar des précédents exercices où les différents acteurs ont mis un point d’honneur (déshonneur serait plus indiqué) à s’échanger les politesses et jouer, médiatiquement, du muscle sur un sujet récurrent rendant impossible toute lecture objective sur les forces en présence, beaucoup de formations s’adonnant, bon an mal an, à la spécialité en vogue qui est celle d’acheter et de vendre les matches dans un drôle de souk à ciel ouvert où l’acheteur d’hier se transforme en vendeur de … points dans une bourse des valeurs à faire pâlir d’envie «Wall Street» et autres prestigieuses places mondiales condamnées à faire le détour d’Alger et autres escales du pays pour se mettre à jour.

Parti-pris ?
On reprend les mêmes travers et on recommence. La preuve par une contestation quasi-quotidienne que le pire est peut-être devant. Un dossier difficile (impossible ?) à traiter et tendant à s’internationaliser, le dernier documentaire de la BBC, s’il a été diversement commenté, a eu cet effet (bénéfique ?) de faire sortir les plus hautes instances dirigeantes de notre sport (la tutelle, par la voix autorisée de son 1er responsable, le ministre Hattab, s’étant emmêlé les pinceaux avec une réaction maintenant le statuquo plus qu’autre chose) et de cette discipline causant bien des soucis, le président de la Faf qui a promis (sans conviction ou presque), dans la foulée que la structure qu’il dirige «ne restera pas les bras croisés» face à un phénomène prenant de l’ampleur et face auquel on n’y peut pratiquement rien à lire les accusations pleuvant à n’en plus finir sur un corps (l’arbitrage) dans l’œil du cyclone depuis maintenant plusieurs saisons ternies par les rumeurs insistantes de corruption et de combine, les deux «arguments» faisant office de «réalités» à l’heure des grandes cérémonies de remise des «prix» et de «sanctions» toujours contestables et contestées.

Tout récemment encore (lors de la précédente étape de Ligue 2 «Mobilis» justement), le patron de l’USM Annaba, digérant mal (alors là très mal) la défaite de son team, sortira à son tour de son mutisme avec des déclarations fracassantes. Et cette sentence (rien de ce qu’on savait déjà) qu’il assènera sans sourciller, sûr de ce qu’il avancera, que «le football algérien est pourri.» Merci M. Zaim (c’est le nom de celui qui dirige actuellement le onze phare du Seybouse) de nous le rappeler aussi crûment en inventant néanmoins, ni plus ni moins, le fil à couper le beurre. Du réchauffé et donc point de scoop. Un air connu dans une sorte de litanie qui a le don de fatiguer une opinion loin d’être dupe. Il soulignera, un peu plus loin (sa manière à lui, peut-être, de commenter la fameuse liste des 23 «Verts» concernés par la double confrontation contre le Benin en moins d’une semaine, puisque personne ne le lui a demandé et il vient de trouver le bon moment et une occasion inespérée de dire ce qu’il pense en enfonçant un peu plus le clou) que le sélectionneur national, Belmadi (il lui tire même chapeau bas), mérite même les «félicitations» pour n’avoir convoqué «aucun joueur local» non sans s’expliquer, à l’arrivée de la petite défaite concédée samedi à El Eulma face au MCEE local, le geste de ses joueurs qui ne se sont pas privé d’applaudir, au coup de sifflet final, l’homme en noir de la rencontre dont ils estiment (à l’unisson) l’arbitrage plus que partial après avoir accordé à la demi-heure de jeu un penalty longtemps contesté par les Bônois et qui scellera à l’arrivée l’issue de la partie. Non content de dénoncer le parti-pris du directeur de jeu, Zaim aura des mots durs quant au respect des règles du jeu et de l’éthique dans des compétitions nationales chaque jour un peu plus discréditées et placées (on ne cessera jamais de le répéter et ça fait partie des décors) sous le sceau de la suspicion généralisée. On cite en ouvrant bien sûr les guillemets : «Je voudrais juste savoir si le football se joue avec l’argent. Dans ce cas, on n’a qu’à sortir nos chéquiers. Sur le terrain, on est largement supérieurs à l’adversaire et si j’étais joueur je demanderai à mon président de corrompre l’arbitre pour gagner.»

Un «souk» et des sous
Pas grave. Du tout. Encore une fois dans l’air du temps dans un championnat (dans ses deux présumés paliers «pros») qui, plus tôt que d’habitude cette saison, les langues commencent à se délier pour fustiger des pratiques connues de tous. Mais (c’est malheureux) que tout le monde condamne unanimement et à laquelle tout le monde ou presque a recours quand il «faut.» Une foire à laquelle tout le monde participe, nous ajouterions. Le boss annabi (mauvais perdant comme l’écrasante majorité de ses pairs si prompts à monter au créneau pour crier au loup et au «vol» lorsque ça va mal pour leur sigle, la plus belle parade avec le fonctionnement, à fond, du siège éjectable, au passage plus de la moitié des entraîneurs a déjà pris, avant même la fin du 1er tiers de l’exercice, la porte de sortie, pour calmer la rue) s’il dit (peut-être vrai) sans pouvoir fournir les preuves, sans que personne ne s’offusque, sans que la justice ne s’autosaisisse (il est plus qu’urgent que les tribunaux remettent, dans le cadre des lois de la République, tout ce beau monde à sa véritable place), a poussé à son tour un gros coup de gueule dans la continuité d’un débat toujours ouvert et si difficile finalement à refermer.

Des coups de colère et des réquisitoires comme s’il en pleuvait. Toujours dans la même direction. Celle de l’homme en noir qui a pourtant pris des couleurs en troquant le légendaire… noir de circonstance contre des couleurs plus gaies. Bonne idée. Peut-être mais dans un autre contexte où les règles du jeu sont respectées. En jaune, en rouge, vert fluo, le 23e homme a toujours (dans notre si agité «jeu à onze» où l’on n’a pas encore assimilé le sens de la dignité dans la défaite) ce poids, cette position de force (à tort ou à raison, que les intentions soient bonnes ou mauvaises) lui conférant le rôle majeur : celui de peser sur le cours ou le résultat d’une rencontre. Comprendra qui voudra? Connus pour ne pas peser lourd devant cette rue bien envahissante mais maniable ou manipulable à souhait, que font nos présidents quand ils n’achètent pas un officier de jeu? Ruer évidemment dans les brancards avec, et plus souvent que toléré, des colonnes de presse complaisantes. «Clubardes» tout simplement.

Le loup est dans la bergerie depuis assez longtemps pour ne pas craindre le pire pour une discipline déjà gravement mis à mal par une gestion catastrophique ajoutée au bricolage ambiant dont on mesure, saison après saison lamentablement ratée, les conséquences. Fâcheuses à tous les coups. Dans l’obligation impérieuse de remettre un peu d’ordre dans une maison- Faf mal servie par une instabilité chronique (la dernière sortie en date du DTN Saâdane suivie d’une démission publique rendant compte de graves dissensions du côté de la bâtisse de Dely Brahim où les voix dissonantes ne manquent pas et visant indirectement son N°1 qui, sitôt la période de grâce bouclée (que ce fut fastidieux, pénible même pour la nouveau équipe de faire oublier le règne de Raouraoua) mesurera la difficulté de la mission en s’embourbant, à l’image de nombreux bras de fer (des feuilletons toujours en cours et apparemment destinés à perdurer, les parties en présence, lavant leur linge en public et sans retenue, se promettant les pires révélations) engagés dans des affaires discréditant une structure condamnée à la déstabilisation permanente.

Pattes blanches !
Le week-end footballesque, qui vient de s’écouler, encore une fois et sûrement pas la dernière (une tradition bien ancrée), sur fonds de levée de boucliers visant «celui par qui tous les malheurs arrivent» s’il reste dans les normes (un spectacle à la limite de l’affligeant et une violence en sourdine dont le feu est attisé par des déclarations aussi tendancieuses qu’ouvertes sur le pire), n’en délivre pas moins un message claire que «tout le monde triche, tout le monde dénonce la tricherie.» Conclusion, une confirmation plutôt quand on sait que bien souvent, plutôt aussi souvent que possible, les coulisses restant l’argument massue pour nos formations, «tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.» Le tableau (pas beau à voir), planté depuis déjà assez longtemps pour ne pas étonner grand monde, l’homme en noir (certains nourrissant de noirs desseins et se mouillant jusqu’au coup face au poids du bakchich), en homme «orchestre» volant, plus que de raison, la vedette à des «stars» en carton incapables d’assumer leur statut ou de s’assumer lors de la défaite, estimant, avec fracas, être «volées», du moins «lésées», dans les deux cas le sens demeurant le même.

Quel est le président de club, l’entraîneur ou les joueurs à rejoindre les vestiaires sans un mot, sans montrer du pouce, d’un doigt accusateur l’accusé N°1, cet acteur principal et à l’origine de tous les maux? Bien avant d’ouvrir les «hostilités» (c’est le terme qui va le mieux avec les interminables parties de pousse-ballon, une véritable punition pour le public payée au prix fort, entre 300 et 500 da, ce qui n’est pas à la portée de nos jeunes), avec des propos incendiaires, pour ne pas dire des menaces claires relayées par une presse spécialisée appelée urgemment à revoir également sa copie, que nos joueurs, avec la bénédiction de leurs dirigeants, s’en vont hebdomadairement en guerre contre tout le monde, les 1ers visés, dans de sales draps, demeurant ces souffre-douleurs tous désignés dont beaucoup jouent le jeu en participant, contre dinars sonnants et trébuchants, à une mascarade qui n’a que trop duré. Un championnat tenu en otage (en laisse ?) par une mafia de l’arbitrage difficile désormais à débusquer et que la Faf (dans toutes ses versions et cela dure depuis des lustres), n’a pu endiguer.

La suite ? On la connaît et on commence, dès à présent, deux tiers avant le baisser de rideau (dans sept mois, fin mai prochain) à sortir l’artillerie lourde (le fameux chéquier au moment où toutes les clubs sont en situation de faillite et sans liquidités pour terminer la saison) en investissant le «souk» à la recherche d’un arbitre à convaincre et se donner les moyens de crier au complot quand la partie d’en face se montre plus «généreuse.» La baisse inexorable du niveau d’ensemble, les déculottées à l’international, la difficulté manifeste à «vendre» le «made in Algéria» sur lequel et à juste titre, les sélectionneurs qui se sont succédé à la tête de la barre technique des «Verts» ont mis une croix ? Merci. C’est même trop demander à de mauvais génies portés sur la magouille et les coups bas. Le résultat immédiat et les gros dégâts portés à un édifice jamais aussi ébranlé. En passe de s’écrouler sur la tête de responsables surpris éternellement en flagrant délit de bricolage. Y’a-t-il vraiment quelqu’un pour remettre un peu d’ordre dans ce m…rdier ? A la Faf, on en fait la promesse. Avec quels outils et quels moyens ? Tournez manège. Rien à voir apparemment…
Azzouaou Aghilas

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Journaliste saoudien disparu à Istanbul : Une télévision diffuse des images de vidéosurveillance

Thu, 10/11/2018 - 16:17

Des éléments accréditant la thèse de la disparition forcée ou de l’assassinat d’un journaliste saoudien à Istanbul, par des agents de son pays ont été révélés par les médias turcs mercredi, alors que sa fiancée demande l’aide de Donald Trump.

Des télévisions turques ont diffusé des images de vidéosurveillance montrant, notamment l’entrée au consulat saoudien d’Istanbul du journaliste Jamal Khashoggi et de l’équipe soupçonnée d’être responsable de sa disparition. M. Khashoggi, un journaliste critique du pouvoir de Ryad qui écrivait notamment pour le Washington Post, s’est rendu au consulat le 2 octobre, sur rendez-vous, pour des démarches administratives. Selon la police turque, il n’en est jamais ressorti, mais Ryad affirme le contraire. Sur les images, M. Khashoggi apparaît, entrant dans le consulat à 13h14. Un van noir est visible, garé à proximité. D’autres images montrent un van entrer dans le consulat puis en ressortir et se rendre à 15h08, selon la chaîne 24 TV, à la résidence du consul toute proche. Des sources turques, citant l’enquête en cours, ont affirmé durant le weekend que M. Khashoggi avait été assassiné dans le consulat. Mais certains médias ont évoqué mardi la possibilité qu’il ait été enlevé et emmené en Arabie saoudite. Ryad a fermement démenti la thèse de l’assassinat. Le Washington Post a affirmé, citant une source informée, que les services de renseignement américains avaient intercepté avant la disparition de M. Khashoggi des communications entre responsables saoudiens évoquant son enlèvement.

«Equipe d’assassinat»
La police turque avait révélé samedi qu’un groupe de quinze Saoudiens avait fait l’aller et retour à Istanbul et au consulat le jour de la disparition du journaliste. 24 TV et d’autres chaînes ont aussi diffusé des images qu’elles affirment être celles des membres de ce groupe arrivant à l’aéroport d’Istanbul puis à leur hôtel. Selon ces sources, ils ont quitté l’hôtel dans la matinée pour se rendre au consulat puis sont repartis dans la soirée. Le quotidien progouvernemental Sabah avait révélé mardi, que deux avions privés étaient arrivés d’Arabie saoudite à Istanbul ce jour-là et que les personnes à leur bord avaient des chambres réservées dans des hôtels proches du consulat mais qu’ils n’y avaient pas passé la nuit. Mercredi, le même journal a publié les noms, l’âge et les photographies de quinze hommes présentés comme l’»équipe d’assassinat» dépêchée par Ryad. Le nom de l’une de ces personnes, Salah Muhammed Al-Tubaigy, correspond à celui d’un lieutenant-colonel du département de la médecine légale saoudien. Les autorités turques ont obtenu mardi l’autorisation de fouiller le consulat saoudien, mais cette fouille n’a pas encore eu lieu. La fiancée du journaliste a demandé mardi dans le Washington Post l’aide du président américain Donald Trump pour «faire la lumière» sur cette affaire. «J’implore le président Trump et la Première dame Melania Trump d’aider à faire la lumière sur la disparition de Jamal», a écrit Hatice Cengiz dans une tribune publiée par le quotidien auquel collabore M. Khashoggi.

«Moi, je parle»
Le Saoudien s’était exilé en 2017 aux États-Unis, après être tombé en disgrâce à la cour du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, surnommé «MBS». Dans une interview réalisée par la BBC trois jours avant sa disparition, M. Khashoggi a affirmé qu’il n’avait pas l’intention de revenir dans son pays. «Lorsque j’entends parler de l’arrestation d’un ami qui n’a rien fait qui mérite une arrestation, cela me fait penser que je ne dois pas y aller. Moi, je parle, cet ami à moi ne parlait même pas», a-t-il dit pour expliquer sa décision. Au moment où la pression monte sur l’administration américaine pour intervenir sur ce dossier auprès de son allié saoudien, le ministre américain de la Défense Jim Mattis a assuré mardi que les Etats-Unis «suivent de très près la situation». M. Trump s’était dit «préoccupé» lundi par le sort de M. Khashoggi en relevant que «de mauvaises histoires circulent» à son sujet. Déplorant une réaction américaine tardive et timorée, Sarah Margon, de l’organisation Human Rights Watch, estime que Washington «dispose des outils pour répondre rapidement, c’est une question de volonté politique».

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Projet CAPDEL à Ouled Ben Abdelkader (Chlef) : Début d’installation des membres du Conseil consultatif

Thu, 10/11/2018 - 16:13

Des membres du Conseil consultatif pour le développement de la commune d’Ouled Ben Abdelkader à Chlef ont été installés dans le cadre de la première opération du genre inscrite, au profit de dix communes pilotes du pays, au titre du programme de renforcement des capacités des acteurs du développement local (CapDel).

D’une durée de trois jours, cette opération prévoit des assemblées générales avec huit catégories représentatives de la société, au terme desquelles seront sélectionnés une soixantaine de membres pour constituer le Conseil consultatif pour le développement, issu de la Charte de la citoyenneté participative. Des cadres du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire étaient présents à l’assemblée d’aujourd’hui ayant vue la sélection des représentants des femmes et des jeunes. Sachant que la 2e journée de l’opération verra la sélection des représentants des organisations professionnelles, des dispositifs de soutien, des opérateurs économiques, de l’université et du secteur de la formation professionnelle, tandis que la 3e journée sera consacrée à l’installation des représentants de la société civile, des personnes aux besoins spécifiques, et autres comités de quartiers. Dans son intervention à l’occasion, le président de l’Assemblée populaire communale d’Ouled Ben Abdelkader, Djilali Cherifi, a souligné la contribution de programme dans la consécration d’une démocratie participative au niveau des dix communes ciblées par le CAPDEL. Il a, également, loué les objectifs de ce programme, visant, a- t-il informé, la «mise en place d’un programme de développement local global, sur une durée de cinq années».

«Il s’agit véritablement d’une valeur ajoutée pour la commune, notamment au plan de la consécration d’une démocratie participative, basée sur la concurrence loyale et la recherche des meilleurs plans de développement», -a-t-il, en outre, estimé. Le responsable, qui a souligné l’écho positif réservé à ce programme par tous les acteurs concernés, a également axé sur son rôle dans le financement de certains programmes relevant d’associations, «et non de projets, comme certains l’ont cru», a- t-il expliqué. «Le CapDel vise à consacrer une approche de développement locale susceptible d’appuyer l’APC, dans la mise en place d’une stratégie de développement concertée, attentive aux attentes des citoyens», a estimé, pour sa part Mohamed, un acteur local ayant pris part à la séance d’aujourd’hui. À noter que le CapDel est un programme de renforcement des capacités des acteurs du développement local, dont les jeunes et les femmes notamment, au niveau de dix communes pilotes retenues au niveau national, pour sa mise en œuvre. Son financement est assuré par trois partenaires, à savoir le ministère de l’Intérieur (trois millions de dollars), l’Union européenne (prés de 8,5 millions de dollars) et le PNUD (prés de 200 000 dollars).

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Alger : Près de 60 agréments de crèches octroyés en 2018

Thu, 10/11/2018 - 16:11

La Direction de l’action sociale (DAS) de la wilaya d’Alger a octroyé, depuis début 2018, près de 60 agréments pour la création de centres d’accueil de la petite enfance (jardins d’enfants et crèches) qui répondent à un cahier de charges ayant pour but d’améliorer la performance de ces établissements et couvrir les besoins croissants en la matière, a indiqué la responsable du service de l’enfance et de la jeunesse auprès de la DAS.

Les services de la DAS de la wilaya d’Alger ont délivré 56 agréments pour l’ouverture de crèches et de jardins d’enfants, entre janvier et septembre 2018, tandis que 47 autres dossiers sont actuellement en attente de signature au niveau de la wilaya», a déclaré à l’APS Mme. Ghouilem Hayat, en marge d’une visite des membres de la Commission des affaires sociales et culturelles de l’APW d’Alger au niveau des crèches dans les communes de Bouchaoui, Draria et Hydra. Les établissements d’accueil de la petite enfance existent en trois catégories selon les tranches d’âge. Ainsi, la crèche accueille des enfants de trois mois à trois ans et leur assure un contrôle sanitaire et des activités d’éveil, tandis que le jardin d’enfants accueille des enfants de trois années à moins de six ans et leur assure le développement psychomoteur et les préparent à l’intégration sociale et scolaire.

Après avoir démenti l’existence d’obstacles ou de conditions imposées à l’ouverture de tels espaces destinés aux enfants, la responsable a rappelé «le souci des responsables du secteur à s’assurer que les personnes désireuses d’ouvrir des crèches réunissent toutes les conditions professionnelles et les compétences requises, notamment dans les domaines de la psychologie, de la sociologie et de l’éducation spécialisée». Elle a précisé, à ce titre, que les établissements et centres d’accueil de la petite enfance sont des établissements d’éducation à caractère social visant l’accompagnement des enfants de moins de 5 ans pour les préparer à l’entrée scolaire à travers un suivi psychologique dans le cadre d’un programme pédagogique et éducatif.

S’exprimant en marge de cette visite, la vice-présidente de l’APW d’Alger, chargée des affaires sociales, culturelles, et des affaires religieuses et wakfs, Mme Djebali Farida, s’est félicitée de «l’amélioration notable» enregistrée dans le niveau de prestations fournies, la qualité de prise en charge et l’encadrement au niveau des crèches et jardins d’enfants à Alger. Elle a relevé, en outre, certaines insuffisances se rapportant notamment aux coûts élevés des inscriptions aux crèches et jardins d’enfants qui varient de 10.000 à 30.000 DA, l’hygiène, le stockage de denrées alimentaires avec des produits détergents, l’absence d’espaces verts et l’utilisation d’ustensiles en plastiques ayant un impact sur la santé des enfants, appelant, à ce titre, les directeurs de crèches à mettre à la disposition des enfants des ustensiles de bonne qualité, et à éviter l’utilisation du réchaud à gaz «tabouna» qui constitue un danger pour les enfants.

Rappelant l’interdiction d’ouvrir des jardins d’enfants au niveau des appartements, Mme. Djebali a mis en avant la nécessité, pour les crèches, d’adopter un programme unifié pour cours dispensés dans la phase préparatoire, afin de préserver la personnalité et l’identité de l’enfant, tout en prévoyant l’enseignement des langues. Elle a appelé, en outre, à la nécessité de mettre les établissements d’accueil de la petite enfance sous la tutelle de la Direction de l’action sociale (DAS) de la wilaya d’Alger afin de pouvoir les contrôler avec les autres membres de la commission de la wilaya, composée de représentants des secteurs de l’Action sociale, de la Solidarité, du Commerce, de la Réglementation et des affaires générales, de la Protection civile, de la Santé et de la Sûreté nationale.

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