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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 6 hours 23 min ago

Un bilan accablant de la protection civile : morts par noyade cet été

Sun, 09/09/2018 - 11:54

Plus de 48 381 personnes ont été sauvées de la noyade dont 19 233 ont été soignées sur place au niveau des postes de secours!

Les chiffres publiés par les services de la Protection civile, donnent des sueurs froides. Plus de 86 personnes ont trouvé la mort cet été. La saison estivale 2018 a été sanglante. «Un total de 86 décès par noyade a été enregistré durant la saison estivale de 2018 (du 1er juin au 30 septembre)», a indiqué, hier, un bilan de la direction générale de la Protection civile. La même source a précisé que 86 personnes sont décédées par noyade en mer durant la période allant du 1er juin au 31 août 2018, dont 48 au niveau des plages interdites à la baignade, selon un bilan diffusé par la Protection civile. «38 décès par noyade ont eu lieu dans des plages autorisées à la baignade, parmi lesquels 13 ont été enregistrés en dehors des horaires de surveillance», regrette la même source. Le bilan a rappelé, en outre, que durant la saison estivale précédente, le nombre de noyés était plus important, ce qui représente une baisse par rapport à la même période de l’année 2017. En ce qui concerne les victimes heurtées par les engins nautiques, les services de la Protection civile ont indiqué que quatre personnes ont succombé à leurs blessures, dont une à Mostaganem, une à Tipasa, une à Alger et une à Tizi Ouzou, ajoute la même source qui relève que 13 au-
tres personnes ont été blessées par ces engins. Le bilan a cité, dans ce sens, que 48 381 personnes ont été sauvées de la noyade, dont 19 233 ont été soignées sur place au niveau des postes de secours des plages pour différents types de blessures et 4 207 blessés ont été évacuées vers les structures sanitaires. Dans le même contexte, les éléments de la Protection civile ont effectué plus de 72 000 interventions, durant la période considérée, dans le cadre du dispositif de surveillance des plages, mis en place par la Protection civile au niveau des 401 plages autorisées à la baignade. La direction générale de la Protection civile a souligné qu’environ 105 millions de personnes ont fréquenté les plages d’Algérie depuis le début de la saison estivale de 2018 (du 1er juin au 31 août). Le bilan a fait savoir, en outre, que les wilayas qui ont enregistré la plus grande fréquentation, dont Oran figure en tête de liste avec 18 millions d’estivants, Boumerdès avec14 millions, suivie de de Aïn Témouchent avec 12 millions et enfin Mostaganem avec 11 millions d’estivants.

Par Ilhem TERKI

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BMS: Pluies orageuses à l’Ouest de l’Algérie

Sun, 09/09/2018 - 11:53

Des pluies orageuses affecteront l’Ouest de l’Algérie, durant toute la journée du dimanche.

Selon l’office national de météorologie les wilayas concernées sont : Tlemcen, Sidi Bel Abbes, Ain Temouchent, Oran, Saida, Mascara, Tiaret et Tissemsilt.

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Salon des vacances, des loisirs et du bien-être: Le printemps 2019 ne sera que plus beau

Sun, 09/09/2018 - 11:49

Par Slimane SEBA

Cette édition verra la participation de nombreux opérateurs nationaux, publics et privés.

Après une éclipse de quelques années, «le Salon des vacances, des loisirs et bien-être» reprend du service. Cette 3ème édition est prévue, selon les organisateurs, du 10 au 13 avril 2019 au Palais des expositions des Pins maritimes, à Alger.
Considéré comme un carrefour de rencontres et d’opportunités entre les professionnels nationaux et étrangers d’une part et ces derniers avec le grand public dans ses recherches de voyages, le Salon est organisé par l’agence de communication Interexpo depuis 2010.
Cette édition verra la participation de nombreux opérateurs nationaux, publics et privés, qu’ils soient de l’hôtellerie, voyagistes ainsi que de tous les métiers qui gravitent autour de l’activité touristique et qui concourent au bien-être de façon générale.
Quoique des exposants étrangers soient au programme, le thème central sera consacré au tourisme domestique. Les conférences et autres rencontres qui sont prévues dans ce cadre tenteront de répondre à la problématique du tourisme national ou comment hisser l’offre touristique nationale à la hauteur de la demande en matière de vacances, de loisirs et de bien-être.
Bien que des efforts notables aient été fournis par les institutions publiques pour le développement du tourisme, ce dernier peine à satisfaire les aspirations des Algériens pour des vacances décentes. Le tourisme balnéaire reste en deçà des besoins en qualité et en quantité. Quant au tourisme saharien, il reste difficilement accessible et il est plutôt d’une vocation d’excellence.
L’ultime alternative des Algériens sera le cap vers d’autres pays et en particulier la Tunisie, la destination phare. Le thermalisme aura la part du lion dans cette édition. Il fera valoir tous les acquis réalisés dans ce domaine et notamment les différentes actions engagées par le Groupe HTT pour la modernisation des stations thermales à travers le pays. Les loisirs des Algériens seront également au rendez-vous. Cette manifestation mettra en valeur, à coup sûr, toutes les initiatives prises en matière de réalisations de parcs d’attractions, à travers les différentes wilayas au profit des familles algériennes.
Le «Salon des vacances, des loisirs et du bien-être» permettra, par ailleurs et à coup sûr, un coup d’accélérateur à la préparation de la prochaine saison estivale. Celle de l’année en cours outre d’avoir confirmé la montée crescendo de la demande de séjours touristiques des Algériens, a été entachée par quelques événements malheureux dans quelques plages algériennes et des déboires auxquels ont été confrontés quelques groupes de touristes algériens dans certains hôtels balnéaires tunisiens.
Le mois d’avril, date du déroulement du «3ème Salon des vacances, des loisirs et du bien-être» sera le mois propice pour débattre des enjeux des vacances des Algériens et des offres de séjours de santé et de bien-être tout en tirant les enseignements de la saison 2018, afin d’en consolider les points forts et d’en éviter les aspects négatifs.
Il offrira une opportunité indéniable pour prendre connaissance de toutes les offres disponibles, autant en Algérie qu’à l’étranger.

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Constantine: Il jette sa belle-mère du 4ème étage

Sun, 09/09/2018 - 11:39

Par Hasna YACOUB 

Ce drame familial s’est déroulé la semaine dernière à Ali Mendjeli, dans la daïra d’El Khroub. Un jeune d’une trentaine d’années et dont on ignore encore le mobile, a jeté de sang-froid sa belle-mère du 4ème étage. Le trentenaire serait passé à l’acte à la suite d’une violente dispute familiale l’opposant à sa victime, âgée d’une cinquantaine d’années. Le jeune homme, comme habité d’une folie meurtrière, va d’un geste regrettable, pousser la femme du haut de son balcon. La victime décédera quelques minutes plus tard, à la suite de ses graves blessures. Alertés par les voisins, les éléments de la police judiciaire vont, lors d’une enquête minutieuse sur les lieux du crime et grâce également aux témoignages des voisins, récolter de nombreux indices et preuves incriminant le mis en cause. Interpellé, le jeune meurtrier, en attendant sa prochaine comparution devant la justice pour répondre de ses actes, a été placé en garde à vue.

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Poursuite des opérations de relogement à Annaba: La bonne formule pour apaiser le front social

Sun, 09/09/2018 - 11:38

Par Wahida BAHRI 

Les opérations de relogement se suivent et se ressemblent à Annaba, dont l’amorce, le 28 août écoulé, a donné lieu à un apaisement sans précédent du front social.

Les efforts des responsables en charge du secteur de l’habitat à Annaba se conjuguent dans le temps et dans l’espace. Le constat renseigne sur la volonté de vouloir réussir la rentrée sociale dans cette wilaya où la contestation citoyenne était des années durant une préoccupation première. Cette année, la rentrée sociale s’annonce sous d’heureux auspices, notamment pour les demandeurs de logements sociaux. Le quota de 7 000 unités de ce segment d’habitations réservé au chef-lieu de la commune de Annaba, a permis à cette dernière de faire une rentrée sociale calme, voire satisfaisante.

Annoncé par les pouvoirs locaux de la wilaya de Annaba, ce quota conséquent et l’affichage des listes des ayants droit, ont été comme un remède pour les bénéficiaires, qui, depuis août 2017, ont pris leur mal en patience. Car, bien que la remise des clés ait mis beaucoup de temps, le fait de se savoir bénéficiaire, leur a donné plus d’aise dans leur patience. Cette dernière, a été bien récompensée avec la remise des clés d’un premier quota de 576 logements à la nouvelle ville de Draâ Errich. Une opération marquée par l’assistance de l’Office de promotion et de gestion immobilière (Opgi). L’installation des premiers habitants de ce pôle urbain intégré a freiné toute équivoque quant aux rumeurs sur l’inachèvement des habitations de ce nouveau pôle urbain. «Nous ne pouvions pas reloger les 7 000 bénéficiaires en même temps, a fait savoir Abdelkrim Benchadi, DG de l’Opgi de Annaba. «Nous travaillons selon un calendrier et un programme. La première opération, a touché 576 bénéficiaires des neuf quartiers de la ville de Annaba», devait préciser notre interlocuteur.

La deuxième opération a touché 3 340 familles occupant des habitations vétustes et menaçant ruine, les quartiers La Colonne, la Vieille ville, El Mahafeur et Sidi Brahim, entre autres. D’autres opérations suivront au fur et à mesure pour toucher l’ensemble des bénéficiaires, comme précisé par le DG de l’Opgi de Annaba, expliquant que toutes ces opérations s’inscrivent dans le cadre d’un programme global portant sur l’attribution de 7 000 unités sociales, dont l’objectif est d’améliorer les conditions de vie des citoyens évoluant sur des sites précaires», devait noter notre interlocuteur. Supervisant par lui-même les opérations de tirage au sort et de remise des clés, Abdelkrim Benchadi ne veut rien laisser au hasard, encore moins céder à l’anarchie. C’est pourquoi d’importants moyens humains ont été mobilisées sur le site de Draâ Errich où s’effectue la remise des clés aux bénéficiaires. Des moyens similaires ont également été mobilisés sur le site de Bouhdid, au chef-lieu de la commune de Annaba, au profit des bénéficiaires concernés par les procédures de destruction de leurs anciennes constructions illicites. Cette dernière, comme précisée par le wali de Annaba, lors de la réunion dédiée au dossier des 7 000 logements de la commune de Annaba: «Chaque bénéficiaire d’un logement social, parmi les occupants des constructions illicites, devra signer une décharge attestant la remise de son arrêté et des clés de son logement, puis devra assister à la démolition de sa construction anarchique». Une mesure, selon Mohamed Salamani qui devra freiner le phénomène de la réoccupation des mêmes taudis, par d’autres demandeurs fraudeurs.

Et c’est là un coup de filet dans les clans de la mafia de la construction illicite à Annaba et dans toute la wilaya. Car, faut-il noter, le premier responsable de la wilaya de Annaba, a laissé entendre que cette mesure sera généralisée à travers toutes les communes où prolifèrent les constructions illicites. La démolition de celles-ci et toutes les baraques, est synonyme, selon le DG de l’Opgi de Annaba, d’éradication des bidonvilles du tissu urbain de toute la wilaya.

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Tizi ouzou: La rentrée scolaire perturbée dans plusieurs écoles

Sat, 09/08/2018 - 19:13

La deuxième journée de la rentrée scolaire 2018-2019, dans la wilaya de Tizi Ouzou, a été marquée par plusieurs actions de protestation et d’actions de grève initiée notamment par des parents d’élèves.

Cette situation a été enregistrée dans plusieurs écoles de quelques communes de la wilaya de Tizi Ouzou. C’est le cas de certaines écoles dans les communes de Draâ El Mizan, Makouda, Mkira, Aïn El Hammam, Ait Yahia Moussa, Ainsi, dans la commune de Mkira (daïra de Tizi Ghennif), ce sont les élèves de l’école primaire «Mohammed Fodhil» du village Taka qui n’ont pas renoué avec les bancs de l’école à l’occasion de la rentrée scolaire. La décision de boycotter la rentrée des classes a été prise par les parents d’élèves. Ces derniers, organisés sous la houlette du comité de village, se sont réunis la veille de la reprise des cours et ont fait un état des lieux de la situation qui prévaut dans l’école où sont scolarisés leurs enfants. L’état de l’école est tellement vétuste que la scolarité en devient impossible, déplorent les parents d’élèves. Ces derniers évoquent, entre autres anomalies, le fait qu’un nouveau bloc de classes promis par les autorités n’est pas encore totalement réalisé. Il s’agit, pour rappel, d’une école ayant été partiellement brûlée suite à un incendie qui s’est déclaré il y a deux années. Absence totale d’eau, manque d’hygiène, mobilier complètement vétuste, etc… C’est le décor désolant qu’offre cette école. Notons qu’au niveau de cet établissement scolaire, l’action du boycott des classes se poursuivra jusqu’à ce qu’une réponse concrète soit apportée aux préoccupations exprimées par les parents. C’est du moins ce que ces derniers ont laissé entendre. La situation n’est pas plus réjouissante à l’école Amar Benallel du village Tazrout de Draâ El Mizan. En effet, les parents ont également retenu leurs enfants à la maison. Les enfants de ce village n’ont donc pas goûté à la joie de la reprise des classes. Les parents ont même observé un sit-in devant l’école. Ici, l’un des problèmes dénoncés, c’est l’absence d’hygiène engendrée par l’indisponibilité de l’eau dans l’établissement scolaire. Des citernes, mal nettoyées, menacent la santé des enfants, expliquent les parents-protestataires. L’absence de ralentisseurs au niveau de la route qui longe l’école est une autre raison de cette colère. Les voitures y circulent à vive allure, ce qui menace la sécurité des élèves. De nombreux autres problèmes sont indexés par les parents comme l’absence de gaz, les conditions de restauration dans la cantine, l’absence de vitres des fenêtres dans les salles… Dans la commune de Makouda, ce sont les élèves de l’école primaire «Akli Babou» du village Attouche qui sont restés cloîtrés chez eux durant les deux premières journées de l’année scolaire 2018-2019 parce que leurs parents en ont décidé ainsi. En effet, ces derniers n’avaient pas d’autre choix que celui-ci pour tenter d’attirer l’attention des responsables concernés sur l’état peu reluisant dans lequel se trouvent les salles de classes de cette école. Les parents d’élèves du village Attouche mettent en avant, pour justifier leur action, plusieurs insuffisances dans l’école du village comme l’absence totale d’hygiène, le manque de matériel, l’état des murs, des fenêtres et des portes des salles de classes complètement détérioré mais aussi et surtout l’absence totale d’eau dans les toilettes de l’école, ce qui met en danger, inéluctablement, la santé des élèves. Notons que des réunions avaient eu lieu, avant la rentrée scolaire, entre les représentants des parents d’élèves d’une part et les autorités locales de l’APC d’autre part afin de dégager des solutions à temps. Ce qui n’a pas pu se concrétiser. Les parents d’élèves n’avaient donc pas d’autre choix que d’avoir recours au maintien de leurs enfants à la maison jusqu’à nouvel ordre. Enfin, au niveau de l’école des frères «Louni» du village Azib El Madjen (commune de Aït Yahia Moussa), les classes ont également été désertées par les élèves.
L’état de délabrement avancé dans lequel se trouvent les salles de classe de cet établissement scolaire est la principale motivation ayant poussé les parents d’élèves à empêcher leurs enfants d’aller à l’école. Notons qu’une enveloppe financière a été dégagée par l’Etat pour lancer les travaux de réfection de cette école, mais ces derniers ont été retardés car les autorités locales peinent à trouver une entreprise qui prendra en charge ces travaux. Et ce sont les élèves qui en payent le prix.

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Transfert illicite de capitaux: L’arbre qui cache la forêt

Sat, 09/08/2018 - 19:13

Les passeurs sont généralement de jeunes femmes ou jeunes hommes qui ne peuvent pas, par leurs professions justifier de telles sommes d’argent.

Les affaires liées aux transferts illicites de capitaux sont revenus au-devant de la scène ces derniers jours. Il ne se passe pas un jour, sans que l’on ne découvre dans les bagages de voyageurs à destination de Tunisie, Dubai ou Turquie d’importantes sommes en devises. Les sommes saisies par les services de la police des frontières et la douane, amènent à penser que ce ne sont pas de simples transferts «anodins», comme cela a toujours existé dans les ports et les aéroports du pays. Les services des douanes ont l’habitude de prendre des individus, la main dans le sac. La pratique est courante en soi. On retiendra, à titre d’illustration, que pour la seule année 2016 et dans la région de l’Oranie seulement, pas moins de 66 affaires liées aux fuites de capitaux, de devises et d’or, ont été traitées par les services de la direction régionale des douanes d’Oran.
A l’échelle nationale, il est clair que l’on peut multiplier ce chiffre par trois ou quatre. Mais si le phénomène n’est pas nouveau, il est d’une ampleur anormale, ces derniers jours. En plus de la multiplication des saisies dans tous les points de passage, l’importance des sommes objet du trafic tranche nettement avec un usage «personnel» pour un petit investissement à l’étranger ou encore une tentative de soustraire de l’argent au fisc. L’ampleur du trafic est quasi industriel, puisque la valeur des transferts illicites a dépassé, en une seule opération, le million d’euros. Ce n’est donc pas un «petit» trafic, comme il peut se produire n’importe où, mais il s’agit vraisemblablement d’une entreprise bien plus organisée qui semble miser gros pour faire sortir un maximum de devises du pays. Même si les enquêtes diligentées par les services de sécurité restent encore dans le secret des procédures, il reste que l’option d’une véritable maffia qui fonctionne comme les trafiquants de drogue est tout à fait de mise. Et pour cause, dans beaucoup de saisies, le premier constat qui saute aux yeux a trait au profil de la personne prise en flagrant délit de transfert illicite de devises. Ce sont généralement de jeunes femmes ou jeunes hommes qui ne peuvent pas, par leurs professions, justifier de telles sommes d’argent. C’est-à-dire que leurs activités dans la vie courante ne les mettent pas en situation de manipuler des dizaines, voire des centaines de millions de dinars. Il s’est même trouvé, parmi les «passeurs» des sans-emploi. L’autre facteur qui pousse à privilégier la thèse de l’action maffieuse, tient dans les destinations de ces «voyageurs». En effet, les pays sur lesquels est jeté le dévolu des trafiquants sont ceux qui n’exigent pas de visas d’entrée sur leur territoire. Cela revient à dire que l’objectif des «maffieux» est de faire faire à leurs «soldats» un maximum de voyages en un minimum de temps et, ainsi, réaliser des transferts volumineux de devises vers l’étranger. Le modus operandi de cette maffia consiste à mettre cinq, dix, voire plus, de jeunes dans différents aéroports du pays, avec la mission de passer les contrôles policiers et douaniers. Comme pour les trafiquants de drogue, ce qui importe pour les criminels en col blanc, c’est qu’au final, l’argent passe, même si au passage, «ils laissent des plumes», à l’occasion de saisies qu’opèrent régulièrement les services habilités.
Il reste que les «soldats» qui se font prendre peuvent constituer de précieuses sources d’information pour les enquêteurs. Mais ils peuvent aussi ne rien savoir sur l’identité de leurs commanditaires. La question qui se pose est de savoir, si réellement, une maffia spécialisée dans la fuite des capitaux opère en Algérie. Pour l’heure, seuls les indices et certains recoupements peuvent amener à le penser. Tant qu’on n’aura pas arrêté un «gros poisson», il serait imprudent d’avancer pareille assertion.

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Surcharge des classes : Des mesures pédagogiques et structurelles préconisées

Sat, 09/08/2018 - 18:59

Une série de mesures pédagogiques et structurelles ont été préconisées pour faire face au problème de la surcharge des classes dans les établissements scolaires, a indiqué samedi à Alger, la ministre de l’Education nationale, Mme Nouria Benghabrit.

Dans une déclaration à l’APS, Mme Benghabrit a expliqué que le taux de redoublement ou de l’échec scolaire « constitue un problème pour le secteur, car il est une des causes de la surcharge de classe », avec d’autres facteurs liés au retard accusé dans la réalisation de projets, après leur dégel.

Parmi ces mesures pédagogiques et structurelles, la ministre a cité, l’élargissement des examens de rattrapage aux élèves ayant obtenu, pour le cycle primaire, des moyennes entre 4 et 4.99 sur 10 et à ceux ayant obtenu, pour le cycle moyen, des moyenne entre 9 et 9.99 sur 20.

Partant du principe que l’élève qui a obtenu une moyenne légèrement en dessous de 5 sur 10 ou de 10 sur 20 mérite une deuxième chance, il a été décidé d’élargir les examens de rattrapage à toutes les classes, à l’exception de celles des examens nationaux (5ème année primaire, 4ème année moyenne et 3ème année secondaire), a-t-elle expliqué.

En outre, la ministre a fait savoir que parmi les solutions adoptées pour cette année scolaire, les classes en préfabriqué auxquelles le secteur a recouru dans les zones d’Alger Est et d’Alger Ouest entre autres en raison de la forte affluence de nouveaux élèves, notamment pour le cycle obligatoire, suite aux opérations de relogements dans ces régions.

Elle a expliqué que pour pallier à cette situation « exceptionnelle et temporaire », il a été procédé à l’installation de 2 à 4 classes « préfabriquées » dans des établissements scolaires ou au niveau d’espaces vacants contigus, soulignant toutefois que cette solution « ne règlera pas le problème de la surcharge des classes de manière définitive ».

Citant d’autres solutions, elle a fait état de l’adoption du système de la double vacation, notamment pour le cycle primaire, outre les classes mobiles au cycle moyen.

Par ailleurs, Mme Benghabrit a indiqué que les directeurs de l’Education ont été instruits, dans le cadre de la formation, d’accorder une attention particulière aux élèves de la 1ère et de la 2ème année primaire et ceux des classes d’examen de fin de cycle pour « ne pas être affectés par le problème de la surcharge des classes ».

« La surcharge des classe exige de l’enseignant un effort supplémentaire, particulièrement en matière pédagogique, d’où la nécessité d’un accompagnement et d’une formation continue, a-t-elle ajouté.

Evoquant l’aspect moral, la ministre a mis l’accent sur l’importance de l’accompagnement dans ce sens car, a-t-elle dit, « la relation de l’élève au savoir est tributaire de sa relation à l’enseignant, en ce sens où l’élève a besoin d’être encouragé pour avoir confiance en lui ».

Par ailleurs, la ministre a indiqué que l’objectif principal pour cette année scolaire est la concrétisation des trois leviers auxquels ont abouti les deux Conférences nationales, organisées en juillet 2014 et juillet 2015, sur l’évaluation et la mise en œuvre des réformes de l’école, initiées par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika en 2003.

Il s’agit, a-t-elle dit, de la refonte pédagogique, de la gouvernance et de la consolidation de la place et de l’importance de la formation.

Affirmant que « l’école de qualité requiert le professionnalisme en matière de pratiques d’enseignement et de gestion, notamment pour les enseignants qui suivent des perfectionnements de niveau à travers la formation continu », elle a estimé que « la professionnalisation par la formation passe par un système national de standardisation des normes, formalisé dans le référentiel national des apprentissages, de l’évaluation et la formation ».

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Habitat: le quota restant du programme AADL 2013 sera inscrit au titre de la Loi des finances 2019

Sat, 09/08/2018 - 18:58

Le quota restant du programme de logements de la formule location-vente de l’Agence de l’Amélioration et du Développement du Logement (AADL) 2013 sera inscrit au titre de la Loi des finances 2019, a indiqué samedi à l’APS une source responsable au ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville.

Pour rappel, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar avait annoncé « le lancement des travaux de réalisation de plus de 50% du programme de l’AADL inscrit pour l’exercice 2018, soit un quota de 120.000 unités », ajoutant que « le quota restant de ce programme se trouvait au stade de l’examen et du choix des futurs entrepreneurs chargés de sa réalisation ».

Concernant les opérations de livraison et de distribution des logements, la même source a affirmé qu’elles se déroulent selon une cadence « bonne et régulière ».

Selon la même source, le ministère de l’Habitat avait distribué près de 30.000 logements, toutes formules confondues, durant le mois d’août dernier et compte distribuer 30.000 autres unités durant le mois de septembre.

Temmar avait affirmé récemment que l’Etat « poursuivra la distribution des logements de différentes formules, à travers toutes les wilayas du pays. », rappelle-t-on.

Il s’est déterminé à suivre et à contrôler les travaux réalisés par les entreprises en charge de la réalisation de projets de logements, affirmant  que son secteur prendra des sanctions à l’encontre de toutes les entreprises qui ne respectent les délais de livraison des projets qui leur sont confiés ».

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Une cache d’armes et de munitions découverte à In Guezzam

Sat, 09/08/2018 - 18:41

 Une cache d’armes et de munitions contenant notamment un fusil mitrailleur et un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov a été découverte vendredi lors d’une opération menée par un détachement de l’Armée nationale populaire à In Gezzam, indique samedi le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, et de la sécurisation des frontières, grâce à l’exploitation de renseignements et lors d’une patrouille menée près de la bande frontalière à In Guezzam (6ème Région militaire), un détachement de l’Armée nationale populaire a découvert, le 7 septembre 2018, une cache d’armes et de munitions contenant un (1) fusil mitrailleur, un (1) pistolet mitrailleur de type Kalachnikov, ainsi que six (6) chargeurs et une importante quantité de munitions s’élevant à 1.023 balles de différents calibres », précise la même source.

« Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement de l’ANP a arrêté, à Bordj Badji Mokhtar (6ème Région militaire), quatre (4) orpailleurs et saisi (4) groupes électrogènes et (3) marteaux piqueurs, tandis que des éléments de la Gendarmerie nationale ont appréhendé, lors de deux opérations distinctes menées à Biskra (4ème Région militaire) et Batna (5 Région militaire), trois (3) individus en possession d’un (1) fusil à pompe et de (3) armes à feu de confection artisanale », relève le communiqué.

D’autre part, des Garde-côtes ont déjoué, à Annaba (5ème Région militaire), « des tentatives d’émigration clandestine de 29 personnes à bord d’embarcations de construction artisanale, alors que 14 immigrants clandestins de différentes nationalités ont été interceptés à Naâma, Tlemcen et Bechar », conclut le MDN.

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Effondrement d’un mur à Tipasa : une femme décédée et sa fille blessée !

Sat, 09/08/2018 - 18:41

Une femme est décédée et sa fille atteinte de fractures suite à l’effondrement vendredi soir d’un mur de clôture d’une maison précaire à Oued Sebt, dans la localité de Gouraya à l’Ouest de Tipasa, a-t-on appris samedi auprès de sources médicales.

La victime, âgée de 68 ans, a rendu l’âme à l’hôpital de Gouraya des suites de ses blessures graves à la tête, alors que sa fille (23 ans) est toujours sous contrôle dans le même établissement sanitaire, où elle a été admise pour diverses fractures et traumatismes, est-il signalé.

L’incident est survenu suite à l’effondrent d’un mur de clôture, récemment érigé autour d’une maison précaire du bidonville de la cité Merbout à Oued Sebt, à l’Est de la ville de Gouraya, causant une blessure mortelle à la victime.

Selon une source de la commune de Gouraya, la cité Merbout compte une quarantaine de maisons précaires et constructions anarchiques, érigées entre 2012 et 2013.

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Aéroport d’Alger: Saisie de 130.000 euros non déclarés

Sat, 09/08/2018 - 18:34

Les services de la Police des frontières de l’aéroport international Houari Boumediene d’Alger ont interpellé, ce week-end, deux personnes en possession de 100.000 euros et de 30.000 euros non déclarés, indique samedi un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).

« Les services de la Police des frontières de l’aéroport international Houari Boumediene ont interpellé, durant ce week-end dans deux opérations distinctes, deux personnes en possession de 100.000 euros et de 30.000 euros non déclarés à l’administration compétente, en infraction à la législation et à la réglementation des changes et des mouvement de capitaux de et vers l’étranger », lit-on dans le communiqué.

Lors de la première opération, « les forces de police ont interpellé une quadragénaire se rendant à Malaga (Espagne) en possession de la somme de 100.000 euros, dissimulée dans un sac à main », précise la même source.

Le DGSN ajoute, dans son communiqué, que pour la deuxième opération, il s’agit d’un ressortissant africain d’une vingtaine d’année se rendant à Bamako (Mali) en possession d’une somme de 30.000 euros, non déclarée.

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EN: Belmadi dévoile son onze pour le match face à la Gambie

Sat, 09/08/2018 - 18:33

Algérie: M’bolhi, Mandi, Fares, Tahrat, Bensebaini, Taider, Bentaleb, Brahimi, Mahrez, Ghezzal, Bounedjah.

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Accidents de la circulation: 12 morts et 62 blessés en 48 heures

Sat, 09/08/2018 - 15:15

 Douze (12) personnes ont perdu la vie et 62 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus au cours des dernières 48 heures dans plusieurs régions du pays, indique samedi un bilan établi par les services de la Protection civile.

La wilaya de Boumerdès déplore le bilan le plus lourd avec le décès de 3 personnes, alors que 2 autres ont été blessées, suite à 3 accidents de la circulation.

Durant la même période, les secours de la Protection civile sont intervenus pour évacuer les corps sans vie de 3 personnes décédées dans un accident provoqué par l’éclatement de la roue de leur camion.

Les éléments de la Protection civile, sont par ailleurs intervenus, pour évacuer les dépouilles de 2 personnes, mortes par noyade dans une mare d’eau et un barrage, dans les wilayas de Guelma et de Batna.

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Une adolescente égorge ses deux frères !

Sat, 09/08/2018 - 15:14

La commune de Sebdou, dans la wilaya de Tlemcen, a été secouée mardi dernier, par une horrible nouvelle.

Une fille de 19 ans a égorgé ses deux frères âgés de 14 et 7 ans. Selon le journal on-line Observealgerie, citant des sources locales, la suspecte souffrirait de troubles mentaux, qui auraient pu la pousser à commettre son acte. L’une des victimes, l’adolescent âgé de 17 ans en l’occurrence, est décédé des suites de ses blessures. La deuxième victime âgée de 14 ans est quant à elle toujours hospitalisée et souffre de graves blessures au niveau du cou, a-t-on appris des mêmes sources.
La fille a été interpellée par les services de la sûreté de la wilaya de Tlemcen, qui ont ouvert une enquête sur cette affaire, a-t-on par ailleurs indiqué.

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Eclairage: Reprise des études, un nouveau projet de vie

Sat, 09/08/2018 - 14:40

Dans son enquête, Martine Desoutter, maître de conférences en sciences de l’éducation à l’Université de Bretagne, analyse les déclencheurs de la reprise des études chez les adultes. Elle explique aussi  comment ces femmes ou ces hommes  sont motivés, après plusieurs années,  à changer leur vie.

L’enquête a été menée auprès des adultes en reprise d’études, inscrits à l’université. Comment se sont opérés les éléments déclencheurs ?
Après un passage en revue des résultats de recherches effectuées sur le même sujet et une présentation du public de cette enquête, l’initiatrice de l’enquête  abordera les résultats déclinés en deux grandes parties ; la première met en avant les motifs de reprise d’études liés au contexte professionnel,  la seconde s’attache aux motivations d’ordre personnel.  C’est cette dernière qui nous interesse et que nous allons tenter de vous exposer.
Reprenant les travaux de C. Houle (1961), Ph. Carré (2002), lors d’une étude menée sur les motifs d’engagement en formation, elle dresse un tableau à double entrée concernant la motivation, qui repose sur les orientations intrinsèques ou extrinsèques.
• Orientation intrinsèque
– Motif épistémique (acquisition de savoirs comme finalité) ;
– motif socioaffectif (recherche de contacts sociaux) ;
– motif hédonique (plaisir lié aux conditions pratiques de déroulement et à l’environnement de la formation).
• Orientation extrinsèque
– Motif économique ;
– motif prescrit (après injonction d’autrui) ;
– motif dérivatif (stratégie d’évitement) ;
– motif opératoire professionnel ou personnel (acquisition de compétences).

Résultats de l’enquête : A la lecture des entretiens menés auprès de 23 adultes en reprise d’études et en analysant les 193 questionnaires retournés, force est de constater que les motifs de retour en formation sont souvent multifactoriels.
Dans le questionnaire, interrogés sur le besoin auquel répondait prioritairement la formation, les individus se positionnent majoritairement sur les aspects professionnels (64 %) si l’on inclut la recherche d’un emploi. Seul 1/3 de notre échantillon déclare reprendre des études pour des motifs qui relèvent de la vie personnelle.
On retrouve cette proportion au niveau national, à travers une enquête du Centre d’études  et de recherches sur les qualifications  (Cereq) menée en 2000 auprès du public de la formation professionnelle continue. Les résultats y sont plus contrastés, puisque 79% de leur échantillon déclarent avoir suivi une formation pour s’adapter à l’emploi ou pour obtenir un emploi ou en changer, alors qu’ils sont 13 % à s’être engagés en formation pour des raisons extra-professionnelles. Les 8% restants cherchaient à obtenir un diplôme ou une qualification reconnus.
A travers les entretiens, trois objectifs sont liés au domaine professionnel ; la préparation à une mobilité professionnelle, la nécessité ou le besoin d’acquérir de nouvelles compétences et le besoin d’un diplôme comme «sésame».
Tous ces motifs ne répondent pas à une injonction extérieure, par ailleurs, ils sont relativement liés entre eux, si l’on considère que l’acquisition de compétences permet de préparer une mobilité professionnelle ou de retrouver une certaine légitimité. Le retour en formation vise aussi l’acquisition, sinon le maintien, de compétences indispensables pour pouvoir exercer. Cette situation est particulièrement sensible dans les domaines en forte évolution qui ne touchent pas exclusivement les emplois liés aux nouvelles technologies.
D’autres utilisent explicitement la notion d’outils pour expliquer ce qu’ils recherchent à travers leur formation universitaire. Outiller son activité professionnelle pour élargir le champ des possibles ou optimiser ses compétences professionnelles constitue ici le principal moteur de reprise d’études. Au-delà de la fonction professionnalisante de ces reprises d’études, intervient également la recherche d’un cursus balisé et rassurant qui permettra de faire valoir son parcours pour de plus hautes ambitions.

Le diplôme comme «sésame» pour être légitimé
Bien que certains  défendent de reprendre des études pour obtenir un diplôme qu’ils ne jugent pas indispensable à leur carrière, il n’en demeure pas moins qu’il constitue un réel sésame pour réaliser leur projet et se donner les moyens d’une ouverture professionnelle.
Dans ce cas de figure, le retour en formation répond à une nécessité de se mettre en conformité avec sa situation socioprofessionnelle, car il s’agit de mieux corréler sa situation à une formation légitimée
C’est avec un raisonnement similaire que d’autres retournent en formation, non pour son contenu, mais bien pour le parchemin pour ce qu’elle permet de sanctionner.
Ici c’est le diplôme attestant d’un niveau de connaissances qui est recherché par opposition au diplôme professionnel.

Agrégation des formations et goût d’apprendre
Outre la légitimité du diplôme universitaire, le déclencheur d’un retour aux études, selon l’enquêtrice, peut aussi s’opérer à partir de l’offre de formation universitaire. L’acquisition de connaissances préalablement repérées constitue alors une finalité, «l’activité professionnelle est avant tout économique, on travaille pour un salaire et on vient avec son savoir. Le patron n’est pas là pour vous apprendre, vous apprenez sans doute des choses. Mais à la fac on vient pour apprendre, moi j’aime bien apprendre». Mais le besoin de «consommer» du savoir se conjugue aussi avec la nécessité de se constituer un capital connaissance suffisant pour pouvoir rebondir professionnellement.
Etroitement lié à la quête de sens, ce motif de retour en formation concerne deux femmes, qui souhaitent ainsi retrouver une valeur sociale aux yeux des autres, souvent ceux de leur conjoint. Toutes deux, proches de la quarantaine, ont déjà eu une formation supérieure de niveau bac + 2. Aussi, même si elles ont fait le choix d’interrompre leurs activités professionnelles, elles ressentent au-jourd’hui le poids du jugement social. Au fil du temps, leur nouveau statut de femmes au foyer devient lourd à porter. Car il les renvoie à une image d’assujetties, voire de mineures sociales
Dans ce cas de figure, l’inscription à l’université devient un mode de légitimation sociale pour ce type de femme, qui après avoir connu une activité professionnelle  éprouve quelques difficultés à porter l’étiquette de femme inactive.

Résultats de l’enquête : On notera selon les  résultats de l’enquête  l’âge relativement avancé de notre échantillon (moyenne 44 ans), comme dans le questionnaire où, par ailleurs, 65% des personnes interrogées avaient interrompu leurs études depuis plus de 10 ans. Un paramètre important entre en ligne de compte, notamment pour les femmes, il concerne l’âge de leurs enfants. Ainsi, certaines ont choisi de  différer la reprise d’études jusqu’à ce que l’âge de leurs  enfants le permette. 11 ans est l’âge auquel ils sont en mesure de faire les trajets scolaires en autonomie et prendre en charge l’organisation de leurs activités extrascolaires, selon les cas.
Si l’âge des enfants semble être un facteur important dans la décision de reprise d’études, celui de leurs parents l’est tout autant. Beaucoup ne désirent pas passer leur vie à faire des études avec la crainte de ne pas   retrouver du travail.
L’approche de la quarantaine préoccupe nombre d’adultes en formation, notamment pour ceux qui souhaitent entreprendre une reconversion. Passé ce cap, il semble que la présence d’un sablier soit davantage omniprésente dans l’élaboration des projets, le champ des possibles n’étant plus aussi vaste. De fait, les employeurs recrutent plus difficilement des salariés de plus de 45 ans.
Ces motifs de reprise d’études sont autant d’indicateurs des préoccupations qui accompagnent ces adultes, au milieu du gué pour la plupart, dans leur parcours personnel et professionnel. Si comme on le relève la prise en compte des aspects professionnels dans leur évolution est au cœur des stratégies de la plupart des personnes interviewées, il n’en reste pas moins que le retour en formation pour retrouver un emploi n’est pas explicitement avancé. Ainsi, bien que l’on compte 12 demandeurs d’emploi dans notre échantillon de personnes interviewées, seules deux d’entre elles, des femmes, révèlent clairement l’objectif d’un retour à l’emploi après leur reprise d’études. Cependant, il ne s’agit pas pour autant d’un objectif exclusif, car leurs propos laissent à penser qu’elles profitent de ce retour aux études pour réactiver des centres d’intérêts quelque peu délaissés au profit d’une approche plus pragmatique. Ainsi, les liens établis entre études universitaires et emploi reposent sur une démarche à plus long terme. La reprise d’études s’apparente alors à une capitalisation des compétences en prévision de temps moins cléments ou pour mieux articuler son activité professionnelle à son projet de vie.
Cependant, l’université est loin d’avoir développé toutes les formes de réponses possibles aux adultes, a fortiori en cours d’emploi, qui souhaitent accéder à ses diplômes.
De gros efforts restent à fournir, que ce soit pour proposer et développer son enseignement à distance, ou simplement pour rendre plus lisible son offre de formation.

Source internet

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Enquête-Témoignages Etudes et mariage font-ils bon ménage ?

Sat, 09/08/2018 - 14:39

Elles ont convolé en justes noces avant d’avoir terminé leurs études. Un jour, elles ont regretté de ne pas avoir été plus loin. Armées d’une volonté de fer, ces épouses ont repris le chemin des études. Jongler entre obligations familiales et révisions n’a pas toujours été facile, surtout lorsque bébé s’est invité dans leur ménage.  Comment ont-elles réussi à s’en sortir ?  Reprendre leurs études a-t-il été épanouissant pour elles ?

 Souad, 38 ans
«Quand j’ai décroché mon bac, mon père a estimé que j’avais assez étudié. A ses yeux, une femme n’avait pas besoin d’avoir beaucoup d’instruction pour fonder un foyer. Le plus important est de savoir cuisiner et tenir une maison. Un an plus tard, je me suis mariée. J’ai  toujours voulu exercer le métier de notaire, mais mon père avait stoppé mon élan.  Après quelques mois de vie conjugale, j’ai remis le sujet sur la table. Contre toute attente, mon conjoint m’a assuré qu’il n’était pas contre le fait que je reprenne mes études.  Je me suis donc inscrite à la Faculté de droit. Ce n’était pas évident de concilier ma vie d’étudiante et celle d’épouse. Cependant j’étais animée par une si grande volonté, que j’y suis parvenue. Le maître-mot c’était l’organisation.  Puis, je suis tombée enceinte, et cela est devenu plus compliqué. A la naissance de mon fils, j’ai bloqué mon année universitaire. A la rentrée suivante, j’ai confié mon bébé à ma belle-mère et pu reprendre le chemin de la faculté. Mes camarades de promo étaient admiratives. Mariée et étudier n’était pas évident.  Je me suis battue pour décrocher ma licence, mais cela n’aurait pas été possible sans le soutien de mon époux. Ses encouragements et son aide à la maison m’ont donné des ailes. Il n’a jamais rechigné à faire le ménage, à préparer à manger ou à s’occuper du bébé. Voilà comment j’ai réussi à m’en sortir. Aujourd’hui, j’ai ouvert mon cabinet de notaire. Je suis fière de mon parcours. Ce n’était pas gagné d’avance, mais j’y suis parvenue !»

Sihem, 28 ans
«J’ai arrêté les études en terminale. J’étais fiancée et pensais que le mariage allait m’offrir une autre vie. Très vite, la  déception fut au rendez-vous. Habitant avec ma belle-famille, ma vie devint monotone : ménage, popote, enfermement. J’ai eu l’idée de reprendre mes cours pour passer mon bac en candidate libre. Mon mari n’y voyait aucun inconvénient tant que je faisais cela à la maison. J’ai travaillé comme une folle. J’ai passé mon bac et je l’ai décroché. Il n’était pas question pour moi d’arrêter en si bon chemin. Il fallait convaincre mon conjoint.  Cela n’a pas été facile. Je voulais enseigner. J’ai fait valoir mes arguments : des horaires flexibles et une paye qui améliorerait notre qualité de vie. Il a fini par accepter en dépit de l’opposition de mes beaux-parents. Finalement, j’ai réussi à prendre le chemin de la fac. Ma licence de français en poche, j’ai trouvé un job comme prof au lycée. Concilier entre les obligations en tant qu’épouse et les études n’est pas un jeu  d’enfant, mais à force de ténacité, on y arrive pour peu que votre compagnon soit de votre côté. J’ai rencontré pas mal de cas similaires et je peux témoigner que les Algériennes sont très combatives lorsqu’elles veulent atteindre un objectif.»

Karima, 37 ans
«Le fait de ne pas avoir pu achever mes études avant mon mariage m’est resté en travers de la gorge. Après une année d’études en pharmacie, j’ai tout arrêté pour convoler en justes noces. A l’époque, mon époux m’a convaincu  de tout lâcher. Certes j’avais une situation confortable, mais il manquait quelque chose à ma vie : mes études. Rester gentiment à la maison, à attendre le retour de mon mari, en parfaite maîtresse de maison, est très vite devenu ennuyeux. Après de longues discussions avec mon compagnon, j’ai repris mes études. Deux ans plus tard, j’ai eu un bébé. Je me suis accrochée. Grace à l’aide de ma mère, j’ai pu mener de front études et maternité.  J’ai eu à refaire des modules, mais petit à petit, j’ai fini par décrocher mon diplôme. Ce jour-là fut l’un des plus beaux de mon existence. Je prévois d’ouvrir prochainement ma propre officine. J’existe par moi. Je ne suis pas dans l’ombre de mon époux. Je me suis accomplie et je ne regrette pas du tout d’avoir eu le courage de reprendre mes études, même après le mariage.» Elles ont eu la force et la volonté de poursuivre leurs études même après des années d’interruption.  Frustrées de ne pas avoir été au bout de leurs rêves, ces épouses ont réussi à franchir tous les écueils et à décrocher leurs diplômes.  Comblées, elles mènent désormais une vie professionnelle épanouissante.

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Vidéo: Une sortie de proximité du mouvement Mouwatana empêchée à Constantine

Sat, 09/08/2018 - 14:31

Une manifestation du mouvement Mouwatana a été empêchée aujourd’hui, samedi 8 septembre, dans la wilaya de Constantine et Plusieurs militants ont été interceptés tandis que des membres locaux ont été arrêtés par les forces de l’ordre, annoncent les coordinateurs du mouvement.

Dans une serie de tweets, Soufiane Djilali le president de jil djadid a annoncé par la suite les arrestations de plusieurs des ses membres, à commencer par Zoubida Assoul, porte parole du mouvement et présidente de l’UCP et Anis Hamidi, membre du Conseil Politique de Jil Jadid.

L’hôtel Ibis Constantine où je loge est totalement cerné depuis 6h du matin. Toutes les issues gardées. A 1h30, cette nuit, un homme en civil m’avait réveillé. Probablement pour s’assurer de mon identité.

— Soufiane Djilali (@SoufianeDjilali) 8 septembre 2018

Le président de jil jadid annonce également deux autres arrestations parmi les leaders de ce groupe.il s’agit de saad bouakba, chroniqueur à el khabar, et ali benouari, ex ministre dans le gouvernement de sid ahmed ghozali.

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La colère des étudiants monte à l’université Hassiba-Ben-Bouali !

Sat, 09/08/2018 - 13:57

Le mécontentement a commencé à sourdre au sein de la population estudiantine de l’université Hassiba-Ben-bouali de Chlef, l’UHBC, et la rentrée universitaire s’annonce houleuse si l’administration ne fait rien pour améliorer les conditions d’accueil et ne se départit pas de sa bureaucratie ; c’est ce qui ressort des déclarations d’un grand nombre d’étudiants.
L’UHBC est une entité universitaire qui compte plus de 25 000 étudiants inscrits dans 31 filières, avec 25 000 places pédagogiques, 8 Facultés et 2 instituts. Elle emploie 784 enseignants dont 152 chercheurs qui travaillent sur 37 projets. Un nombre important d’étudiants adhérents à plusieurs organisations estudiantines dénoncent «les entraves, les difficultés et les pratiques bureaucratiques que rencontrent les étudiants au cours de cette rentrée 2018, pratiques imposées par l’administration en place», indique-t-on.
Entre autres pratiques, on dénonce l’obligation de s’acquitter des droits d’inscription au niveau des bureaux de poste de la ville déjà submergés par des files interminables, ce qui génère des pertes de temps considérables.
En outre, ils dénoncent l’anarchie qui sévit dans l’établissement des P-V des délibérations de l’année universitaire 2017-2018, anarchie qu’ils considèrent comme l’une des «préoccupations majeures».
A ce sujet, ils déclarent que «ce sont toujours les erreurs du passé et les vieux réflexes que nous rencontrons à chaque rentrée universitaires», et ajoutent que «la plupart des directives émanant du MES ne sont pas appliquées ou prises en considération par l’administration de l’université».
Aussi, à ce sujet, les contestataires interpellent le ministère de tutelle et demandent l’envoi d’une commission d’enquête pour faire toute la lumière sur ces pratiques et prendre les mesures qui s’imposent pour éradiquer l’anarchie qu’impose l’administration en place.
Signalons au passage que pour en savoir plus, toutes nos démarches pour contacter les responsables ont rencontré portes closes et des réponses telles que «revenez plus tard ou une autre fois».
K. O.

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Mostaganem: Des arbres fruitiers irrigués par des eaux usées

Sat, 09/08/2018 - 13:57

Les services de la Direction de l’hygiène publique et de l’APC en collaboration avec la Gendarmerie nationale ont procédé mercredi dernier, à la destruction de plusieurs arbres fruitiers irrigués avec des eaux usées dans une exploitation agricole à Aïn-Tédelès. Les mêmes sources affirment que l’agriculteur, malhonnête  incriminé âgé de 42 ans, sera poursuivi en justice pour avoir enfreint le code de la santé du consommateur.
Le fellah indélicat avait utilisé un subterfuge pour tromper la vigilance des services de sécurité en creusant sous terre des canalisations pour acheminer dans sa récolte les eaux charriées pour irriguer une centaine de grenadiers et 43 amandiers.
Les services de la gendarmerie ont également procédé à la saisie de motopompes tandis que le président de l’APC et les responsables de l’hydraulique et de l’hygiène publique ont participé à la destruction de ces arbres fruitiers irrigués avec des eaux usées, ce qui est préjudiciable à la santé du consommateur.
A. B.

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