Oran s’apprête à l’organisation du grand rendez-vous des jeux Méditerranéens 2021, ce qui nécessite de revoir le transport dans la capitale de l’Ouest, vital pour chaque grande ville. Dans ce cadre, la direction des transports de la wilaya d’Oran
va réaliser une cinquième station urbaine à Belgaïd, à l’est de la ville. Cet endroit a enregistré une grande expansion urbanistique ces dernières années mais, également, la présence d’un pôle universitaire de plusieurs résidences. Belgaïd est également le point de liaison de la ville avec la Corniche, notamment Kristel et Aïn Franine, mais également la R11 qui mène à Gdyel, Arzew et la wilaya de Mostaganem. Cette cinquième station urbaine, selon le directeur des transports de la wilaya d’Oran Rezzoug Mokhtar, entre dans le cadre des efforts de la Direction pour restructurer le transport à Oran. L’objectif principal est de mettre en service les 5 stations urbaines et de les relier avec des lignes urbaines et suburbaines, en vue de mettre fin à l’anarchie, mais également fluidifier une circulation déjà difficile avec le grand nombre de bus, circulant quotidiennement dans le tissu urbain. Les stations d’El Bahia, hai Sabah, El Morchid, USTO et la future station de Belgaïd sont appelées à jouer un rôle primordial dans la future vision du transport à Oran dans le cadre du plan de transport. J. M
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La wâada de Sidi Abderahmane, organisée, depuis vendredi soir, dans la région de Mekhaldiya, dans la commune de Lardjam, dans la wilaya de Tissemsilt, est un rendez-vous incontournable pour les habitants de la région car, synonyme de traditions, de retrouvailles et d’élan de solidarité et de fraternité.
Cette manifestation, désignée par la population de la région, sous le nom de wâada Arch Mekhaldiya, se caractérise par une fantasia assurée par des cavaliers venus de différentes wilayas, de spectacles folkloriques et du jeu traditionnel du « matrag » (combats à l’aide de bâton), au grand plaisir des milliers de spectateurs et de convives. A son arrivée à Mekhaldiya, le visiteur sera agréablement surpris par le déploiement des tentes dressées par les descendants du saint patron Sidi Abderrahmane, venus de plusieurs wilayas pour veiller tard dans la nuit et préparer les plats de couscous à tous les invités et voyageurs de passage. Cette wâada est une occasion pour les retrouvailles et les rencontres des proches et des membres de ce arch comme elle constitue une opportunité pour régler les différends et conflits. Des «halqate» collectives de récitation du Saint Coran sont aussi organisées en présence des notables du arch de Mekhaldiya, des imams, des récitants et autres. Cette fête populaire est une autre occasion pour les artisans locaux et les marchands ambulants venus des wilayas de Relizane, Tiaret et Chlef pour écouler leurs produits. La wâada est également un lieu de rencontre pour les gouals et les poètes du melhoun, avec leur public qui les écoute avec ferveur, tout en sirotant un thé préparé sur la braise. Un descendant du saint patron Sidi Abderrahmane et natif de Mekhaldiya, Hamid Belais, a souligné que cette « fête populaire est un rendez-vous annuel que les membres du arch tentent de célébrer pour préserver les coutumes ancestrales et faire connaître la générosité des populations locales ». Cette manifestation, qui a été clôturée samedi soir, a drainé des foules de citoyens venus des wilayas de Tissemsilt, Relizane, Aïn Defla, Tiaret, Mascara, Mostaganem, Blida, Alger et Chlef, rappelle-t-on.
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Écrit par E. Ouail
Permettre aux enfants et aux femmes diabétiques d’améliorer leur quotidien et de mieux gérer leur maladie sont les objectifs escomptés d’une journée de sensibilisation, organisée samedi matin par l’association El Amel des diabétiques de la wilaya de Relizane, que préside Nour Eddine Boucetta depuis sa fondation.
Selon le même responsable, pour cette formation socio-sanitaire, pas moins de 30 séances de soutien psychologique et d’éducation nutritionnelle ont été dispensées durant les mois de novembre et décembre de l’année écoulée, en direction de plus de 350 enfants diabétiques scolarisés (type 1 et 2). Des cadeaux symboliques ont été offerts à ces chérubins, ne serait-ce que pour leur redonner le sourire et leur remonter le moral afin de pouvoir combattre ce mal, à la fois dangereux et silencieux. D’autres assises psychologiques ont été assurées par la psychologue de l’association, Madani Faoutih K. au profit d’une quinzaine de femmes diabétiques des deux types afin de leur permettre d’améliorer l’image de soi et de vivre le plus normalement du monde avec leur maladie. Le médicament à temps, la pratique du sport et le régime alimentaire équilibré sont les trois piliers d’une vie saine avec le diabète. Durant l’année écoulée, cette structure caritative de prise en charge des diabétiques et des autres malades chroniques démunis a assuré de nobles prestations de service, notamment l’octroi à ses adhérents de l’un des médicaments d’une valeur de plus de cent millions de centimes.
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Écrit par Fadila Djouder
Le collectif des producteurs algériens a dévoilé hier, lors d’une conférence qu’il a animée à Alger, le contenu d’un document envoyé au Premier ministre en décembre 2017, portant des idées pour assainir et relancer le cinéma algérien. Une correspondance qui n’a reçu aucune réponse. Le collectif a également exposé la situation alarmante du cinéma algérien et la dégradation qu’il subit de plein fouet, mais aussi les solutions qu’il propose pour une véritable relance de l’industrie cinématographique en Algérie.
Le collectif « Cinéma, vecteur de plaisir, de modernité et de développement », a réitéré son appel au gouvernement pour la mise en place de mesures, de mécanismes et de réglementations pour assurer l’existence industrielle, professionnelle et commerciale du 7e art. Le réalisateur et producteur Belkacem Hadjaj, membre de ce collectif qui compte une dizaine de producteurs, a insisté, lors de son invention, sur la formation, une priorité selon lui, appelant ainsi à un partenariat avec les grandes écoles étrangères pour un encadrement de haut niveau pour toutes les spécialités du cinéma. Et d’exprimer le vœu de voir un institut supérieur national pour la formation dans les métiers du cinéma créé. Il a ainsi abordé dans son intervention les points essentiels que contient le document envoyé au Premier ministre, en mettant en exergue l’importance capitale de la formation pour une véritable politique de la relance du cinéma en Algérie. «A l’heure actuelle, le secteur est complètement pollué par les gens qui n’y connaîssent rien. La dégradation du secteur fait que les personnes qui ne connaîssent rien au domaine se voient attribuer des projets sans qu’ils soient formés pour les mener à bien», a-t-il affirmé. Expliquant ainsi
qu’ «il reste encore des efforts à faire concernant les écoles de formation ». « Les jeunes ne trouvent pas où apprendre le métier, les formations à l’étranger ne sont pas évidentes. C’est pour cela qu’il est important de revoir la politique de la formation dans les métiers du cinéma», dit-il.
Appel à la transparence dans la gestion du Fdatic
Le deuxième point abordé par le réalisateur est le financement du Fonds de développement de l’art, de la technique et de l’industrie cinématographiques (Fdatic) en déclarant que «nous considérons qu’il doit exister une réelle refonte du Fdatic et une transparence dans sa gestion. Il est anormal qu’il n’y ait pas de professionnels parmi ses membres pour défendre les intérêts de la profession». Il confie dans ce sillage : « Par moments, j’ai honte d’être un producteur ou un réalisateur en Algérie, la situation du cinéma se dégrade d’année en année. C’est ce qui pousse notre collectif à agir. Il s’agit au moins de sauver l’honneur de la profession en se regroupant. Car nous avons constaté que dans ce pays, malheureusement, l’organisation de la société civile est extrêmement complexe et difficile». L’intervenant, qui parle au nom du collectif des producteurs, ajoute : «Nous avons décidé de nous mettre dans un petit groupe et de commencer à travailler ensemble sur notre position face à cette alarmante situation et fixer nos objectifs. Cela fait quelques mois qu’on se voit pour réfléchir ensemble. Très vite, nous avons senti le besoin d’élaborer une plateforme dans laquelle nous avons proposé au gouvernement un certain nombre de points comme pistes de réflexion pour faire bouger un peu les choses et surtout la situation du cinéma.»
Par ailleurs, M. Hadjadj est revenu sur «les problèmes profonds que vit le cinéma qui doivent être résolus dans un cadre interministériel ». Et d’expliquer : « Le ministère de la Culture, avec le peu de moyens qu’il a, ne nous mènera nulle part […] Nous avons alors envoyé notre plateforme au Premier ministre, malheureusement à ce jour, nous n’avons reçu aucune réponse ».
Un cri de détresse sans réponse du gouvernement
Pour sa part, Lotfi Bouchouchi a annoncé que «ce collectif a commencé à se réunir et à réfléchir depuis un an et demi ». « Notre initiative est en soi un cri de détresse, afin d’alerter sur le marasme de notre profession et la précarité dans laquelle se trouve le cinéaste algérien et c’est un cri d’espoir en même temps, car cette situation n’est pas irréversible parce que nous avons des capacités d’aller de l’avant et de faire de notre cinéma une économie, une industrie ou encore une parole de l’Algérie à l’étranger ».
«Notre initiative n’a pas la prétention de proposer des solutions clefs en main, le travail sera de très grande haleine. Il y aura des aboutissements que si le gouvernement pèse de tout son poids pour faire bouger les choses et que les professionnels jouent le jeu de la disponibilité et du don de soi sur plusieurs années, voire des décennies».
Ainsi, selon M. Bouchouchi, «le problème qui se pose dans le cinéma, c’est que tout est à refaire ». « Il faut un plan d’ensemble, nous ne pouvons pas attendre que les gens soient formés pour faire du cinéma. S’il y a une volonté politique, le travail peut commencer. Et on est conscient qu’il faut au moins une décennie pour commencer à voir les fruits de ce travail ».
Plateformes de solutions pour une démarche positive
De son côté, Ahmed Rachedi a déclaré que « notre démarche se veut positive ». « Nous voulons une véritable avancée et organisation du cinéma en dehors des conflits personnels. Nous voulons défendre notre droit d’exister et c’est notre devoir de le faire».
A propos du Fdatic, il ajoute que «ce qui se passe ailleurs dans les mécanismes d’aide sont des avances sur recettes et non des concours définitifs ».
En ce qui le concerne, le jeune réalisateur Jaber Debzi estime, à son tour, que «nous sommes dans l’esprit de collaboration constructive, nous ne sommes pas là pour dire que ce qui a été fait par le passé et ce qui est en train de se faire actuellement ne vont pas dans le bon sens.
Mais ce n’est pas assez, et nous pouvons faire mieux » ! Il a également fait savoir qu’avec «les capacités financières et les ressources humaines dont dispose notre pays, c’est tout à fait possible de se hisser au niveau des majors américaines ou européennes. Mais pour cela, il faut une réelle volonté politique et c’est au gouvernement de prendre cette décision. Nous, nous sommes là à leur service». Et de poursuivre : «L’Algérie a un parc de salles très important, alors que beaucoup d’autres pays n’ont pas cette chance. On doit savoir surfer sur ce que nous avons déjà et travailler pour améliorer nos acquis pour développer une réelle industrie du cinéma».
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Écrit par selma allane
Le président du mouvement tunisien Ennahdha, Rached Ghannouchi, a été chargé par le conseil de la Choura du mouvement de mener des consultations avec le président de la République et le chef du gouvernement ainsi qu’avec toutes les personnalités,
partis et organisations pour dégager un consensus à même de surmonter la crise actuelle, a annoncé le président du conseil, Abdelkarim Harouni. «Ennahdha n’est pas un protagoniste de la crise actuelle que vit le parti Nidaâ Tounes et qui a influé sur la relation entre la présidence de la République et la présidence du gouvernement ainsi que sur le Parlement», rapporte dimanche le site officiel du mouvement Ennahdha citant une déclaration de M. Harouni. Il a souligné le «souci» du mouvement Ennahdha «d’être un des éléments de la solution en rapprochant les points de vue et en parvenant par le biais des consensus à un règlement de la crise dans le respect de la Constitution». Ce responsable s’exprimait ainsi à l’issue de la 23e session du Conseil de la Choura du mouvement Ennahdha, tenue avant-hier samedi, dans les locaux du parti, à Tunis. Selon M. Harouni, le conseil de la Choura a réaffirmé «le souci de négocier et se concerter avec le chef du gouvernement pour préserver la stabilité gouvernementale et clarifier son programme pour le reste du mandat jusqu’à 2019». «Le conseil s’est prononcé également pour la nécessité de réunir les conditions de réussite du processus de transition démocratique, à commencer par l’Instance supérieure indépendante des élections, la Cour constitutionnelle, l’adoption de la loi de finances de l’année à venir et la bonne préparation des élections de 2019», ajoute le président du conseil de la Choura.
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La DGSN annonce dans un communiqué que les services de la police des frontières de l’aéroport d’Alger ont déjoué une tentative de transfert illégal de 48.350 euros et 25.600 dollars qui étaient en possession d’un ressortissant étranger en partance pour Doha au Qatar.
L’argent était dissimulé dans la valise du ressortissant étranger. Ce dernier a été présenté devant le procureur de la République.
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Le Café littéraire et culturel Média-Plus a invité, samedi dernier pour sa séance inaugurale, la romancière et universitaire Lynda Chouiten, venue présenter son premier ouvrage «le Roman des Pôv cheveux», édité en 2018 aux éditions El Kalima.
Né de la collaboration entre les éditions Médias-Plus et l’Institut français (IF) de Constantine, le «Café littéraire et culturel Média-Plus» a été étrenné par la finaliste du prix Mohamed-Dib 2018, Lynda Chouiten, venue débattre de son premier ouvrage, le très drôle et non moins fascinant «le Roman des Pôv cheveux» et répondre aux questions des amoureux de littérature et de ses lecteurs. Touchant, drôle, satirique ou encore allégorique, les qualificatifs ne manquent pas, en effet, pour décrire ce roman qui est raconté par les cheveux des personnages principaux. Pour Lynda Chouiten, la trame de son œuvre commence lorsque «Pôv’cheveux» tombe dans la soupe d’une élégante dame. Il est chassé comme un moins que rien du restaurant chic où travaille son propriétaire. Débute alors pour lui un long chemin de croix dans la capitale française, où il fait la connaissance d’autres Cheveux déchus. Ainsi, à travers les récits de tous ces «personnages capillaires», le livre est une invitation à la réflexion sur des problématiques contemporaines telles que l’ascension sociale, le déracinement, le racisme et la condition féminine, a expliqué son auteure. Le roman arbore aussi «une dimension politique philosophique sur la condition humaine, cloîtrée entre le bien et le mal, espoir et désillusion», a souligné encore Lynda Chouiten. Cette première rencontre littéraire s’est achevée par une séance de dédicaces. Organisé un samedi par mois dans les locaux de l’IF, le Café littéraire et culturel Média-Plus recevra le mois prochain Ameziane Ferhani et Maïssa Bey, a annoncé le directeur des éditions Média-Plus, Saïd Yassine Hannachi.
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«Zokwezo», une comédie grinçante sur l’intolérance et le non-respect des différences, a été présentée, samedi dernier, sur les planches du Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi d’Alger. Représentant la Suisse au 9e Festival international du théâtre de Béjaïa (FITB,14-22 octobre)
, la pièce, produite en 2016 par la compagnie théâtrale Cie Aspara, raconte l’histoire d’une femme et d’un homme emmurés dans leurs appartements respectifs et assujettis aux pesanteurs sociales entravant leur amour naissant. Sur un texte du Congolais Julien Mabila Bissila, inspiré du film «Une journée particulière» de l’Italien Ettore Scola, le spectacle fait le procès de l’intolérance et du non-respect des différences à travers l’histoire d’un jeune informaticien africain et une mère célibataire suissesse, délaissée par un mari volage. Sur scène, Delphine (Silvea Barreiros) passe son temps à broyer du noir devant son ordinateur et la télé, qui fonctionnent au gré de la disponibilité du courant électrique dans la ville, et son voisin de palier (Roddy Molinet), un jeune informaticien renvoyé de son boulot en raison de ses orientations sexuelles jugées homophobes. Cloîtrés dans leurs appartements, le jeune noir et sa voisine blanche, finissent -au bout de quelques rencontres- par devenir amis et, affinité aidant, amoureux malgré les différences de race et de couleur. Outre l’Algérie, des troupes et compagnies théâtrales de Tunisie, d’Egypte, de France et d’Italie entre autres prennent part au 9e FITB qui se clôture aujourd’hui au Théâtre régional Abdelmalek-Bouguermouh de Béjaïa.
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ALGER- Huit (8) personnes ont perdu la vie et 6 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus au cours des dernières 24 heures dans plusieurs régions du pays, indique lundi un bilan établi par les services de la Protection civile.
La wilaya de Djelfa déplore le bilan le plus lourd avec le décès de 2 personnes suite au renversement d’un camion sur la R.N 46, dans la commune de Zaafrane.
Durant la même période, les secours de la Protection civile sont intervenus dans la wilaya de Constantine pour évacuer un enfant, mort par noyade dans une mare d’eau dans commune d’El Khroub.
Les unités de la Protection civile sont également intervenus dans la wilaya de Relizane pour évacuer 48 personnes victimes d’une intoxication alimentaire vers l’hôpital de la commune de Zemmoura.
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En marge de la célébration de la Journée nationale de la presse, ce lundi 22 octobre 2018, BOMARE COMPANY présente à cette occasion, ses vœux de réussite et de prospérité à l’ensemble de la corporation de la presse algérienne.
BOMARE COMPANY exprime sa reconnaissance envers la presse nationale pour son accompagnement et son soutien, saluant son dévouement et son professionnalisme.
Souhaitant conforter son partenariat avec les médias algériens, BOMARE COMPANY lance en cette occasion le « média club » de Stream System, qui sera le point de rencontre incontournable des parties prenantes de la presse nationale, tous supports confondus et l’endroit propice à la mise en débat et au partage d’expériences.
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ALGER – Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui a annoncé lundi, que le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, avait ordonné au gouvernement, la prise en charge « immédiate », des victimes des dernières intempéries ayant touché certaines wilayas.
« Le Président Bouteflika a instruit la prise de mesures urgentes en vue d’effacer les séquelles des dernières intempéries ayant touché nombre de wilayas et la prise en charge immédiate de leurs victimes, tout en anticipant ces risques, à travers une bonne préparation tout au long de l’année », a indiqué M. Bedoui dans son allocution d’ouverture des travaux de la rencontre nationale sur la gestion des risques de catastrophes, placée sous le thème « Pour une plus grande capacité de résilience ».
A ce propos, le ministre a affirmé que le président de la République avait accordé « une période de six (06) mois pour procéder à l’actualisation de la stratégie nationale de prévention contre les risques des catastrophes naturelles et à la définition de ses perspectives à l’horizon 2030, parallèlement aux stratégies locales spécifiques à chaque wilaya qui tiennent compte des caractéristiques de chaque région et aux plans d’action sectoriels pour la même période visant à mettre en oeuvre la stratégie nationale, conformément aux recommandations des Nations-Unies en la matière ».
« Les décisions du Président Bouteflika et son appui important à cette rencontre se veulent une feuille de route pour les participants, appelés à s’enquérir de la réalité sur le terrain lors de la formulation de leurs recommandations relatives à la stratégie, tout en plaçant la prévention et la gestion des risques des catastrophes au coeur de l’approche de gestion centrale ou locale et en mettant l’accent sur le rôle de la société civile et du citoyen, en tant qu’acteur essentiel dans cette équation complexe, en ayant un comportement civilisé envers son environnement », a-t-il ajout
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Le MC Alger a frappé un gros coup lors de la 11e journée du Championnat de Ligue 1 Mobilis de football, disputée vendredi et samedi, en ramenant une victoire (1-0) de son déplacement chez le CA Bordj Bou-Arréridj, au moment où le MO Béjaïa et l’AS Aïn M’lila se sont neutralisés (0-0) tout comme le CS Constantine et l’O.Médéa.
Sur sa lancée, le Mouloudia qui restait sur deux victoires consécutives, a fait la différence grâce au défenseur Ayoub Azzi, ayant trompé son ancien coéquipier, Fawzi Chaouchi, d’une tête plongeante, après un centre tendu du capitaine Abderrahmane Hachoud. Un précieux succès en déplacement qui propulse «Le Doyen» à la 3e place du classement général, ex aequo avec l’Entente de Sétif, avec 18 points pour chaque club, au moment où le CABBA reste scotché à la 12e place, avec 11 points. De son côté, le MO Béjaïa s’est neutralisé avec l’AS Aïn M’lila (0-0). Un résultat qui n’arrange aucune des deux équipes, même si celles-ci ne sont pas vraiment en danger, puisque le MOB est 7e, ex aequo avec le CS Constantine (14 points), alors que l’ASAM est 10e avec 12 unités. Un peu plus tôt dans l’après-midi, le CS Constantine s’était neutralisé à domicile avec l’Olympique de Médéa, sur le score de zéro partout.
Un résultat qui arrange beaucoup plus l’équipe visiteuse, car elle lui permet de réaliser une petite avancée au classement général, au moment où le CSC, Champion d’Algérie en titre, reste dans le ventre mou du classement. Le bal de cette 11e journée a été ouvert vendredi, avec le déroulement de trois gros matchs, et le suspense était dès lors au rendez-vous, puisque chacune de ces rencontres a connu des faits marquants, à commencer par le derby NAHD-CRB, où le Chabab, actuellement lanterne rouge, a réussi à terrasser sa « traditionnelle bête noire» (2-0). Une issue qui était loin d’être évidente, car outre son statut de bête noire, le Nasria se porte bien en ce début de saison. Le CRB l’a emporté grâce à Djerrar (33′) et Chettal, qui avait transformé un penalty à la 86′, mais reste bon dernier au classement général, avec six unités au compteur, alors que le NAHD, malgré la défaite reste solidement accroché à la 4e place, avec 16 points. Autre match à rebondissements, celui qui a mis aux prises la JS Saoura et le Paradou AC, puisqu’après avoir ouvert le score par Bouladouidet (43′), l’équipe locale a concédé l’égalisation devant Bouabta (55e), avant de se retrouver menée, sur un but de Zorgane (82e). Il a fallu attendre les cinq dernières minutes du temps réglementaire pour voir le renard des surfaces, Mustapha Djallit sauver les meubles (2-2) et éviter à son équipe une défaite amère à domicile.
Les débats de cette 11e journée se poursuivront mardi, avec le déroulement du match DRB Tadjenanet – USM Bel-Abbès (17h30), et s’achèveront le 29 novembre, avec le choc USM Alger – ES Sétif. Un match entre clubs de haut de tableau, prévu à partir de 17h45 au stade Omar-Hamadi de Bologhine.
Résultats partiels
Vendredi :
NA Husseïn Dey – CR Belouizdad 0-2
MC Oran – JS Kabylie 0-0
JS Saoura – Paradou AC 2-2
Samedi :
CS Constantine – Olympique Médéa 0-0
MO Béjaïa – AS Aïn M’lila 0-0
CABB Arréridj – MC Alger 0-1
Mardi, 23 octobre
A Tadjenanet : DRB Tadjenanet – USM Bel-Abbès (15h00)
Jeudi, 29 novembre
USM Alger – ES Sétif (17h45)
Classement
Pts J
1). USM Alger 23 10
–). JS Kabylie 23 11
3). ES Sétif 18 10
–). MC Alger 18 11
5). NA Husseïn Dey 16 11
6). JS Saoura 15 11
7). CS Constantine 14 11
–). MO Béjaïa 14 11
9). MC Oran 13 11
10). O. Médéa 12 11
–). AS Aïn M’lila 12 11
12). CABB Arreridj 11 10
13). Paradou AC 10 10
14). DRB Tadjenanet 8 10
15). USM Bel-Abbès 7 10
16). CR Belouizdad 6 11
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La consommation de drogue et de psychotropes prend une ampleur périlleuse en Algérie. Le nombre de toxicomanes augmente chaque année et touche toutes les couches sociales et tous les âges. D’après les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la consommation de drogue dans chaque société à travers le monde représente près de 6% de la population. Pour se mettre à l’abri de ce fléau mortel, tout le monde doit s’impliquer, à commencer par la cellule familiale, l’environnement social et l’action effective de tous les acteurs sociaux.
Pour faire état sur la gravité de cette situation, nous vous proposons à lire le dernier bilan établi, dressé par l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie, où les chiffres rendus publics dernièrement par ce service sont sans doute alarmants. Durant les huit premiers mois de l’année 2018, la quantité de cocaïne saisie a très fortement augmenté, passant de 3.951,4 grammes durant les huit mois de l’année 2017 à 670.225,3 grammes à la même période de 2018. Pour ce qui est de la quantité d`héroïne saisie, elle a également augmenté (+13,27%) passant de 985,7 grammes à 1.116,5 grammes durant la même période de référence. Quant aux psychotropes, le bilan relève aussi une hausse de 28,2% des quantités saisies, passant de 746.424 à 957.403 comprimés durant cette même période.
De la toxicomanie à la pharmacodépendance
Les experts livrent des diagnostics sans complaisance sur la situation des toxicomanes en Algérie. Ils affirment que la prise en charge de ces personnes droguées est très coûteuse, tout en avouant que le pays compte deux centres de cure seulement, un à Blida et l’autre à Oran. Pour une population de près de 40 millions d’habitants c’est insuffisant. D’après un médecin généraliste, Dr Fahima B. nous a fait savoir que : «la stratégie nationale de lutte contre la drogue est basée sur deux volets ; la répression et la sensibilisation. Dans ce cadre, il faut savoir que tous les soins sont répartis sur le territoire national pour prendre en charge les personnes toxicomanes qui sont très nombreuses en Algérie.» Avant de parler sur la toxicomanie, notre interlocutrice a bien voulu prendre le soin pour bien déterminer la situation, elle s’est expliqué sur les drogues en disant : «Il faut savoir qu’à l’heure actuelle nous ne parlons plus de toxicomanie mais de pharmacodépendance. Et il faut quand même définir ce qu’est une drogue.
La drogue est une substance naturelle ou synthétique licite ou illicite qui modifie la conception de la réalité en agissant sur le système nerveux central.» Concernant les nouvelles drogues qui envahissent notre pays, Dr Fahima indique que : «De nouvelles drogues de synthèse existent dans le monde et non seulement en Algérie avec des produits qu’on ne connaissait pas, il y a parfois des symptômes qu’on ignore, donc au bout d’un cas ou deux cas on apprend sur le tas avec ces nouvelles drogues de synthèse. Je vous donne un exemple, un jour j’ai traité une patiente qui a pris le G.H.B. sans savoir la dose qu’elle peut supporter. Vous savez, en petites quantités le G.H.B. est un euphorisant, mais à haute dose il crée des trous de mémoires, il est connu sous le nom du drogue de violeur. Ces risques se répercutent sur la perte de connaissance et le faite que le malade ne soit pas conscient de ce qui se passe autour de lui c’est très vulnérable, et c’est ce qui est arrivé à cette fille que je l’ai soignée, elle a eu des attaquescardiaques, tensionnelle et respiratoires.»
Lorsque les conditions socio-environnementales poussent les jeunes à sniffer
Par ailleurs, nous avons interrogé un autre toubib sur les raisons qui poussent les jeunes à consommer la drogue. Notre interlocuteur explique. «Les jeunes sont très curieux, ils veulent essayer absolument tout ! Expérimenter un produit dont il a entendu parler à plus forte raison si c’est interdit, un peu comme la première cigarette. Vient ensuite la pression du groupe et l’effet de mode pour ne pas être exclu et marginalisé. Il y a aussi les conduites à risque, le plaisir, car la drogue procure du plaisir qui est malheureusement éphémère. D’autres aspects entrent en considération, tels que la convivialité, notamment le cannabis consommé lors de fêtes et soirées privées. Et pour finir, les conditions socio-environnementales. Il faut savoir que la drogue touche tous les milieux. Elle ne fait pas de différence sociale, mais quand on survit dans la misère, la précarité, sans emploi et parfois même sans logement, on peut facilement fuir dans la drogue. Ajouter à cela la pauvreté du paysage culturel et l’injustice sociale, la drogue reste la seule échappatoire. On consomme pour fuir une réalité insupportable et mettre à distance tout ce qui pose problème. »
Ces substances pharmaceutiques fortement prisées
Dans ce récit, nous avons fait appel aux témoignages de spécialistes en pharmacie, car à partir des officines pharmaceutiques, toutes sortes de médicaments et autres substances médicalement certifiées y sont disponibles. Ainsi avec B. Mustapha, pharmacien de son état, nous avons évoqué avec lui ce sujet, sans pour autant qu’il sache l’objet de notre mission. Il dira à ce propos qu’«aujourd’hui, il y a plusieurs variétés de substances utilisées. Il y a les stimulantes telles que les antiparkinsoniens de synthèse, l’artane, parkidol. Il y a également la cocaïne, amphétamines, ecstasy, solvants, diluants. Il y a les excitants, comme la caféine, la nicotine, l’alcool à faible dose. Il y a aussi la famille des sédatifs comme les hypnotiques, tranquillisants essentiellement les benzodiazépines, comme le rivotril, diazépam et maintenant bromozépam (kiétyl). Il y a les opiacées et dérivés d’opium, la codéine, la morphine, tramgésic et l’héroïne. » Il souligne que la loi interdise la commercialisation de ce genre de médicament, seulement les malades qui ont des ordonnances qui peuvent s’approvisionner. Par contre, il n’a pas exclu l’idée que ces médicaments se vendent illégalement chez les trafiquants de drogue…
600 000 toxicomanes en 2016 Près de 100 000 EN PLUS aujourd’hui
Le recensement de 600 000 toxicomanes en 2016 en Algérie interpelle davantage et appelle à la vigilance et à la lutte contre le fléau de la drogue, selon le président de l’Instance nationale de promotion de la santé et de développement de la recherche, Mustapha Khiati, qui a indiqué que l’étude menée dernièrement par l’Office national de lutte contre la toxicomanie et la drogue fait état de 600 000 toxicomanes à travers le pays recensés en 2016.
«Il faut intensifier les efforts à tous les niveaux pour lutter contre le danger de la toxicomanie », a-t-il insisté, soulignant que la lutte contre la drogue est devenue l’affaire de tous.
« La violence en milieux scolaire et familial a une relation directe avec l’addiction », a soutenu le professeur Khiati, ajoutant qu’une stratégie doit être mise au point par tous les acteurs de la société civile, parents d’élèves, afin de faire face à ce fléau.
« La drogue conventionnelle n’est pas le seul danger pour les jeunes », a-t-il souligné, ajoutant qu’ »il faut mettre en place une stratégie de lutte contre la cybercriminalité, d’où la vigilance des parents. »
B.M. Wali
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L’international algérien Ryad Mahrez a contribué au large succès de Manchester City contre Burnley (5-0) en inscrivant le quatrième but de son équipe et son 3e en championnat d’Angleterre cette saison. Aligné pour la deuxième fois de suite dans le onze de départ par l’entraîneur Pep Guardiola, Mahrez a marqué le quatrième but de Manchester City à la 83e minute. L’ailier algérien a nettoyé la lucarne gauche d’un tir enveloppé des 25 mètres, un véritable bijou. A la faveur d’une bonne prestation durant les 90 minutes, le joueur algérien a été élu «Homme du match». C’est le troisième but en Premier League cette saison de l’ancien joueur de Leicester sous les couleurs des Citizens, après avoir réussi un doublé contre Cardiff City. Mahrez avait également marqué un but en Coupe de la Ligue. A la faveur de ce succès, Manchester City s’empare de la tête du classement provisoirement avec 23 points en attendant le match de Liverpool contre Huddersfield.
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La parenthèse Bouhadja à la tête de l’Assemblée populaire nationale est en cours d’être définitivement fermée, si l’on croît les dires des membres de la Commission juridique de l’APN.
Selon son président, une séance plénière sera bientôt organisée pour élire le nouveau président de l’Assemblée nationale, qui mènera à terme ce qui reste du mandat du président sortant. En termes clairs, la parenthèse Bouhadja sera définitivement fermée et il n’y aura alors plus aucun recours à faire de la part de celui-ci, «qui fait désormais partie du passé». Pourtant, Bouhadja continue à dire, à qui veut l’entendre, qu’il demeure le président légal de l’Assemblée nationale, et que tout ce qui a été fait est illégitime, illégal et frappé de nullité. Bouhadja prévoit même demain une « descente » à son bureau à l’Assemblée nationale, « si les conditions de sécurité le permettent », estimant que ceux qui ont cadenassé les portes du Parlement « peuvent porter atteinte à son intégrité physique ».
Bouhadja, indémontable, affirme qu’il va reprendre ses activités en se rendant à son bureau. S’il le fait, des soucis sont à craindre : soit on lui porte atteinte, et là, il fera figure de victime et s’entourera d’une nouvelle légitimité, soit en le laisse faire et on élit un nouveau président, et là, on va avoir un scénario inédit avec la perspective de voir deux présidents à la tête de la Chambre basse du Parlement.
Les partis de la majorité qui ont déclaré « vacant » le poste de président sont conscients de la fragilité des choses et tentent maintenant de ne pas faire l’erreur de trop. Car il faut bien penser à tous les scénarios et penser que si Bouhadja s’avise de regagner son bureau, comme il le proclame, il y a de fortes chances de voir sa décision de demeurer «président de l’APN » prendre des virages vaudevillesques et aboutir à des résultats aux conséquences lourdes sur l’image de l’Algérie et de ses institutions aux yeux de la communauté internationale.
I.M. Amine
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Entamé par des lycéens des Ath Zemenzar à Tizi-Ouzou, dimanche dernier, le boycott des cours de langue arabe est en train de gagner du terrain et de prendre des proportions alarmantes. Hier, une dizaine d’établissements scolaires des trois paliers éducatifs ont été paralysés dans de nombreuses régions de Kabylie.
à Ath Douala, Fréha, Aïn Zaouia, M’kira, comme à Bouzeguene, les élèves ont répondu à un appel anonyme véhiculé sur les réseaux sociaux pour le boycott des cours d’arabe en réponse au groupe de parents d’élèves de la wilaya de Jijel ayant contesté l’obligation de l’enseignement de Tamazight à leurs enfants, en septembre dernier. Alors qu’aucune réaction de la part de la tutelle n’a eu lieu depuis le début, cette action est en train de gagner du terrain et toucher tous les établissements scolaires des communes relevant de la wilaya de Tizi-Ouzou. Sur les réseaux sociaux, les internautes ont été nombreux à s’indigner contre la manipulation des élèves et l’instrumentalisation de Tamazight à des fins politiques. Selon eux, des pages sur facebook ont influencé «l’esprit juvénile», et les parents d’élèves doivent agir vite pour empêcher que la situation ne s’aggrave. Du côté des syndicats du secteur, le secrétaire général du Conseil des lycées d’Algérie (CLA), Idir Achour, a réagi en qualifiant la situation de «désolante» pour les deux parties. Selon lui, ces comportements mèneront à un conflit qui risque de prendre des ampleurs graves. à propos de la réaction des lycéens de Tizi- Ouzou, il a estimé qu’«elle n’est pas correcte» bien qu’elle soit légitime. Pour le secrétaire général du Syndicat des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF), les élèves ne devraient pas tomber dans ce genre de piège bien que leur réaction soit «naturelle».
«On ne doit pas réponde à quelque chose de négatif par de l’ultra négatif», a déclaré Boualem Amoura, allusion faite à l’action initiée par les parents d’élèves «intégristes» de la wilaya de Jijel qui, selon lui, refusent le savoir. Appelant les élèves à la sagesse, et à ne pas entrer dans ce genre de provocations «inutiles», le SG du SATEF estime qu’il faut élever le niveau et surtout de s’ouvrir à tous les savoirs. Sur la question de Tamazight, notre interlocuteur a affirmé qu’elle doit être obligatoire dans tous les établissements scolaires au niveau national, et à ce que le caractère facultatif ne lui soit pas attribué. Pour finir, Amoura rejette toute instrumentalisation de Tamazight à d’autres fins tout en espérant que la grève des élèves soit très vite gelée et qu’elle n’atteigne pas les autres villes du pays.
Ania Nait Chalal
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Une production de 7 560 quintaux d’arachide ‘’Bio’’ dont les grains appelés communément «cacahuètes» est attendue au titre de la campagne de cueillette 2018 qui a débutée le mois d’octobre courant dans la wilaya de Ghardaïa, a-t-on appris auprès de la Direction des services agricoles (DSA). Une superficie cumulée de près de 420 hectares a été consacrée à la culture d’arachide, principalement dans les localités de Seb Seb, Mansourah et Metlili , au sud de la wilaya, précise la même source, ajoutant que la campagne de cueillette pour cette saison est «prometteuse» . Les premières récoltes d’arachide sont cédées ce week-end, sur les étals du souk de Ghardaïa avec un prix oscillant entre 500 et 550 DA le Kilogramme, selon la taille de la gousse. De tous les produits qui s’offrent aux touristes et autres visiteurs de l’incontournable souk de Ghardaïa, ce sont les différentes variétés de dattes et l’arachide de qualité supérieure de la région de Seb Seb qui retiennent l’attention. Car bien que la production arachidière n’ait pas encore atteint sa vitesse de croisière, les cacahuètes de «Seb Seb» ont gagné une notoriété qui a dépassée les frontières de la région de Ghardaïa, a-t-on indiqué. De nombreux vendeurs professionnels achètent en gros la production arachidière de Seb Seb avant de la griller dans les fourneaux des torréfacteurs très répandus à Ghardaïa et la redistribuent ensuite en détail.
Le produit est très prisé, notamment par les touristes et autres vacanciers de passage à Ghardaïa, a fait savoir Hadj Boumediene vendeur au quartier de Theiniet El Makhzen .
L’arachide de Seb Seb est l’une des meilleures au monde, a souligné fièrement Hadj Boumediène indiquant que pour obtenir un produit d’une telle qualité, les agriculteurs de Seb Seb suivent tous la même recette : une culture biologique. Des cultivateurs des localités Seb Seb , Mansourah et Metlili accordent un grand intérêt à l’intensification de l’arachide qui constitue «une culture lucrative dénommé d’«Or brun» et qui rapporte beaucoup, notamment avec l’abondance de l’eau, l’ensoleillement et un sol sablonneux, a expliqué Khaled Djebrit , ingénieur à la DSA. Introduite dans les années trente par un agriculteur à Seb Seb, localité désenclavée située à 50 km au sud du chef-lieu de wilaya, la culture d’arachide fut généralisée dans les localités de Mansourah et Metlili dans les années soixante dix avec l’importation des semences de deux variétés d’origine égyptienne et espagnol, souligne le même technicien, ajoutant que cette culture reste au stade traditionnel dans ces régions désertiques.
Les travaux de semis sont réalisés manuellement par une centaine d’agriculteurs qui sont confrontés à de nombreux problèmes en particulier leur ignorance de l’itinéraire technique de cette culture et aux nombreux ravageurs de ce type de culture, notamment les moineaux, les rongeurs et autres prédateurs.
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Fraîchement couronné du Prix «Rabah Aissat du village le plus propre», Azemour Oumeriem (commune de Tirmitine, 10 km au Sud de Tizi-Ouzou) doit sa consécration à son engagement écologique, affirment des membres du comité du village. Celui-ci vit, depuis cette consécration, au rythme des visiteurs venus, pour la plupart, satisfaire une «curiosité».
«Une situation à laquelle nous ne sommes pas préparés, mais sommes heureux d’accueillir tous ces visiteurs et partager notre joie avec eux», confie Madjid Moufredj, membre du comité du village, Tidukla (L’union). Le village, constitué de deux hameaux peuplés de quelques 2500 âmes abritant le chef lieu de la commune en bordure du chemin de wilaya 228, était à l’origine une dense forêt d’oléastre (olive sauvage), d’où d’ailleurs son nom original, Azemour Oumerien, devenu Azemour-Oumeriem, suite à une déformation de l’administration coloniale française, selon Moufredj. Pour ce village, l’aventure a commencé à l’occasion de la célébration de Yennayer, jour de l’an amazigh, le 12 janvier 2018, et l’organisation d’une première action de volontariat après le renouvellement des membres du comité du village qui a rassemblé près de 300 personnes «munis de simples équipements rudimentaires mais animés d’une grande volonté», relève Madjid.
«L’adhésion croissante des habitants aux actions de nettoyage et d’implantation de quelque 500 arbres ornementaux nous a encouragé à s’engager davantage dans notre action qui prenait une allure de plus en plus écologique et l’idée de créer un centre de tri et de compostage a fait son chemin», a-t-il poursuivi. Installé avec des moyens de fortune sur un terrain cédé par un habitant à la lisière Nord du village, sur une surface de 120 mètres carrés, le petit «laboratoire» de fortune est devenu le moteur de «l’engagement écologique» du village. Partout, des niches et des bacs à ordures sont installés pour chaque type de déchets, et deux à trois fois par semaine la collecte est transportée au centre où «les déchets combustibles sont compostés sur place et les autres, plastique, verre, carton, aluminium, sont vendus à des récupérateurs et l’argent versé à la caisse du comité du village», assure notre interlocuteur.
Entre scepticisme et volonté
«La participation au concours du village le plus propre a fait débat entre enthousiasme des uns et scepticisme des autres, et nous avions décidé d’y participer, pas forcément pour être primés mais pour nous stimuler nous-mêmes» souligne, Madjid Moufredj. L’idée a beaucoup séduit, notamment les jeunes, et la cadence du travail s’est accélérée avec un système de cotisation mensuelle de 500 DA le mois pour tout salarié et retraité à quoi se sont ajoutés d’autres aides et dons. En 28 jours, une cascade longue de 36 mètres, longeant l’artère principale du village et soutenant la cour de la moquée, qui sert aussi de place du village, a été réalisée par un artisan de Bouzguène, aidé par les jeunes du village qui travaillaient de 6h jusqu’à… 22h. Des anciennes bâtisses, à l’exemple de l’huilerie du village qui date de 1915 et la fontaine publique (Assaridj) et les deux Tajemaat, ont été rénovées et repeintes mais en gardant leur aspect original qui constitue l’identité du village, son patrimoine. Entre autres innovations, des objets ont été récupérés pour l’embellissement.
Et c’est ainsi que des pneus usagés ont servi à fabriquer une digue de soutènement et des escaliers en contrebas de la placette du village. Des palettes utilisées dans le transport de marchandises ont servi de haies tout au long des trottoirs. Après la distinction de leur village, les habitants d’Azemmour Oumeriem ont conscience qu’ils doivent maintenir la cadence pour servir d’exemple aux autres villages. Le comité du village ambitionne d’ancrer définitivement la culture environnementale dans les esprits et les mœurs du village. Ses membres réfléchissent déjà aux moyens et actions à mettre en œuvre pour réaliser ce objectif. Et c’est ainsi que cinq minutes d’éducation écologique et environnementale ont été dispensées aux élèves du village. Et, en vertu du règlement du concours qui fait obligation aux villages lauréats d’investir 20% du montant de la subvention allouée à un projet écologique, il est prévu l’organisation d’un festival éco-citoyen au printemps 2019 et l’agrandissement du centre de tri et de compostage en le dotant de plus de moyens.
Madjid affirme qu’au-delà de la consécration, cette dynamique a «servi à renforcer le sentiment d’appartenance au village qui, à son tour, nous a fait prendre conscience de la nécessité de s’offrir un meilleur cadre de vie et de prendre soins de notre environnement».
Smail Mohamed, un autre membre du comité de village, raconte, à cet égard, que pour les besoins de réfection et d’extension d’une piste, cette dynamique a permis de résoudre un vieux conflit foncier entre deux voisins qui se trainent devant la justice depuis plus de 20 ans.
Les membres du comité ont rendu «un grand hommage» aux femmes du village qui se sont faites «ambassadrices de l’écologie» et se sont aussi portées volontaires dans les actions de nettoyage et d’embellissement.
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Prés de 1 150 logements publics locatifs (LPL) seront «prochainement» attribués dans la daïra de Cherchell (Tipasa), a annoncé samedi, le wali Mohamed Bouchema. M. Bouchema a fait part, à l’issue de sa visite au niveau de quatre communes de la daïra de Cherchell (Cherchell, Sidi Ghiles, Hedjret Ennos, et Sidi Semiane), de la décision de levée des contraintes ayant retardé les travaux d’aménagement du projet des 648 unités LPL à Sidi Belghith, sur les hauteurs de Cherchell, «afin qu’elles soient prêtes à la distribution avant la fin de l’année en cours». Il s’agit principalement d’intervenir auprès de la Sonelgaz en vue d’accélérer l’installation d’un centre transformateur au profit de cette cité des 648 logements de Cherchell, et d’un projet de 500 autres logements à Sidi Ghilès, parallèlement à la mise au point d’un plan d’intervention permettant à la cellule technique du cabinet du wali de suivre les projets en cours de réalisation, a-t-il expliqué.
Le chef de l’exécutif local a également annoncé la mise en service «fin novembre prochain» d’un tronçon de 14 km du projet de la rocade de Cherchell, d’une longueur de 17 km, et englobant sept viaducs, 14 ouvrages d’art et trois déviations. Selon la direction des Travaux publics de la wilaya, le projet, affecté d’une enveloppe de prés de 34 milliards de Da, sera contribuera au désengorgement du trafic sur cet axe routier, notamment en saison estivale. Cette visite de travail a, également, mené le wali sur le chantier de réalisation de 452 logements à la cité «Bakora El Djadid», mitoyenne au site du projet du Port commercial du centre d’El Hamdania. Interpellé par le comité de quartier pour la réalisation de projets relatifs à un siège sécuritaire, une salle de soin, une salle de prière et un stade de proximité, le M. Bouchema a recommandé l’impératif d’une «réflexion rationnelle dans l’exploitation des assiettes foncières disponibles, suivant les priorités et en coordination avec l’Assemblée communale». Dans la commune montagneuse de Sidi Semiane, où il inspectait un chantier de 26 unités LPL, le chef de l’exécutif a instruit les services de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) sur la nécessité du respect du caractère rural de cette localité, au profit de laquelle il a, également, décidé l’inscription d’une opération pour améliorer son réseau d’alimentation en eau potable (AEP).
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La «vague démocrate» peut-elle faire «pschitt» ? Le suspense demeure aux États-Unis, où le républicain Donald Trump pourrait encore éviter le vote sanction lors des élections de mi-mandat, ses opposants n’ayant pas pris d’avantage décisif à près de deux semaines du scrutin.
Les républicains règnent sur la politique à Washington depuis 2016: en plus de l’homme d’affaires à la Maison Blanche, ils disposent d’une confortable majorité à la Chambre des représentants et d’une courte avance au Sénat (51 sièges contre 49). Tout pourrait changer le 6 novembre, lorsque les 435 sièges de la Chambre et un tiers de ceux du Sénat (35 sur 100) seront en jeu, en plus de nombreuses élections locales. Après la multitude de manifestations et discours outrés depuis la victoire surprise de Donald Trump, ce sera la première occasion de voter pour les Américains indignés par la politique du milliardaire. Mais aussi pour tous ceux qui s’en réjouissent, satisfaits de la bonne marche de l’économie et du plein emploi. «Il semble de moins en moins probable que les démocrates gagnent le Sénat», souligne David Lublin, professeur à l’American University de Washington. Or, si les républicains conservent la chambre haute, une procédure de destitution («impeachment») contre Donald Trump sera –sauf scandale majeur– vouée à l’échec, car c’est cette assemblée qui a le dernier mot. Le président pourra aussi continuer à faire approuver ses nominations, notamment pour la toute-puissante Cour suprême, qui tranche dans les plus grandes questions de société aux États-Unis. «Les démocrates comptent sur de nombreuses opportunités pour reprendre la Chambre, mais moins le Sénat», renchérit Kyle Kondik, expert en politique américaine à l’université de Virginie. Depuis le démarrage de la campagne, «la Chambre et le Sénat semblent aller vers des résultats différents, ce qui complique l’idée d’une vague bleue», selon lui. S’ils parviennent à prendre la Chambre, les démocrates pourront lancer des enquêtes parlementaires à tout-va contre l’administration Trump, bloquer les lois et le vote du budget. De quoi paralyser Washington.
Électeurs démocrates plus urbains
Avec une avalanche de candidats démocrates, dont un nombre historique de femmes, des prévisions de participation au plus haut et des millions de dollars de financement, l’enthousiasme laissait penser depuis des mois que l’opposition avait un boulevard pour, au moins, reprendre la Chambre. Cet été, les démocrates s’étaient même pris à rêver que leur candidat charismatique Beto O’Rourke pourrait ravir le siège de sénateur à Ted Cruz dans un Texas très républicain. Mais la dynamique s’est grippée ces dernières semaines, notamment depuis le processus acrimonieux de confirmation du juge conservateur Brett Kavanaugh à la Cour suprême. L’Histoire joue pourtant bien en faveur des démocrates. Première occasion d’un vote sanction, ces élections de mi-mandat sont traditionnellement défavorables au parti du président américain. Et Donald Trump est particulièrement impopulaire dans les sondages d’opinion. À la Chambre, les démocrates doivent gagner 23 sièges s’ils veulent reprendre la majorité. Et cela reste fort probable. Le site FiveThirtyEight, référence dans les prédictions électorales, leur donne ainsi cinq chances sur six, à deux semaines et demi du scrutin. Mais une trentaine d’élections sont encore trop serrées pour qu’un vainqueur n’émerge avec certitude. Pour le Sénat, les démocrates font, par un hasard du calendrier électoral, face à une conjoncture beaucoup plus difficile: ils doivent défendre 26 des 35 sièges en jeu, dont plusieurs dans des États qui ont voté pour Donald Trump en 2016. FiveThirtyEight ne leur donne là qu’une chance sur cinq. Et les républicains pourraient même renforcer leur majorité. Même si les démocrates sont bien partis pour gagner des voix, particulièrement dans les banlieues résidentielles où les électeurs plus centristes peuvent être écoeurés par les excès de la Maison Blanche, ils souffrent d’un désavantage. Les électeurs démocrates «sont très concentrés dans les villes et zones urbaines», tandis que «les républicains sont répartis plus équitablement», explique David Lublin. Or, les courses sénatoriales serrées se jouent surtout dans des États plutôt ruraux.
Républicains revigorés
Signe de l’enjeu, Donald Trump enchaîne les meetings dans des États clés. Mise en garde contre les «démocrates radicaux», immigration, économie: le président américain martèle son message de campagne devant des supporters galvanisés. Pas de doute: même si son nom ne figure pas sur les bulletins de vote, il sera au coeur du scrutin le 6 novembre. «Et lorsque le jour de l’élection arrivera, les Américains se souviendront de Kavanaugh», lançait-il jeudi dans le Montana, alors que la mobilisation des républicains a été revigorée par la confirmation à la Cour suprême du juge conservateur début octobre, malgré des accusations d’agressions sexuelles.
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