ALGER -Le Haut conseil islamique (HCI) a préparé un projet sur l’amendement des lois permettant d’accélérer le développement de la finance islamique en Algérie, a indiqué mardi à Alger le professeur Mohamed Boudjellal, membre de cette instance consultative auprès de la Présidence de la République.
« Le projet déposé auprès de la Présidence de la République depuis près d’une année propose des amendements de lois relatifs à différents segments de la finance islamique », a déclaré M. Boudjellal en précisant que celle-ci ne se limite pas aux produits bancaires » S’exprimant à l’occasion d’une conférence de presse sur le Symposium algérien de l’assurance et de la finance islamique prévu les 24 et 25 novembre 2018 à Alger, ce spécialiste de la finance islamique a expliqué que le projet concerne notamment la création d’une haute instance juridique nationale pour accompagner le développement et l’expansion de l’industrie de la finance islamique avec le HCI en concertation avec les partenaires de la place financière nationale.
Le projet concerne également des propositions pour l’amendement de la loi sur la monnaie et le crédit.
Sur ce point, il a rappelé que la Banque d’Algérie avait déclaré à maintes reprises qu’elle est en phase de préparer un règlement spécifique aux produits bancaires islamiques, ouvrant la possibilité aux banques publiques de commercialiser les produits financiers conformes à la Charia islamique.
Il a toutefois estimé que ce nouveau règlement a pris beaucoup de retard, ralentissant ainsi le développement de la finance islamique au sein des banques étatiques.
M. Boujellal a également évoqué des propositions relatives à la loi sur les assurances, émises par le HCI, en introduisant l’assurance islamique baptisée « Takaful ».
Parmi les suggestions contenues dans le projet du HCI, figurent aussi deux propositions de lois pour la création de deux institutions dont la mission est d’encadrer la gestion des financements et les dons caritatifs.
La première concerne le Fonds de la Zakat, qui n’a jusqu’à présent pas, d’encrage juridique tandis que la seconde concerne la création d’un complexe « wakf », une vision innovante qui devrait contribuer largement à la lutte contre la pauvreté et au développement de l’économie nationale, selon lui.
Par ailleurs, le projet du HCI suggère un « Comité Charia » pour valider la certification de ces produits conformes à la Charia.
« On a fait une conception typiquement algérienne en s’inspirant des différentes expériences des pays musulmans », a-t-il précisé.
Considérant que l’Algérie a pris un grand retard dans le développement de la finance islamique, il a estimé que le pays doit se rattraper en accélérant les réformes de son institution financière d’autant plus qu’il y a une demande pressante en ces produits de la part des opérateurs économiques et des particuliers.
« Nous avons fait notre travail en tant qu’institution consultative » et je n’ai aucun doute de la sincérité de l’institution de la présidence pour faire aboutir de telles propositions », a-t-il assuré.
La finance islamique, qui représente actuellement 2% du secteur financier mondial avec 2.200 milliards de dollars, sera largement abordé lors du Symposium algérien de la finance islamique, durant lequel un grand nombre de sociétés et d’acteurs institutionnels échangeront les meilleurs pratiques et solutions dans le domaine de la finance islamique, affirme les organisateurs de cette rencontre.
Ils considèrent par ailleurs que la finance islamique en Algérie doit permettre de mieux financer l’économie par utilisation des Sukuk et la création d’une offre au grand public.
Ainsi, ont-ils ajouté, l’utilisation des Sukuk doit permettre au pays de diversifier ses sources de financements externes et contribuer aussi au financement de ses entreprises nationales.
Quant à l’offre de produits bancaires grand public, il aura pour premier effet de soutenir le marché de l’immobilier et de la construction grâce à l’octroi de nouveau crédits, soutiennent les initiateurs de ce Symposium.
« Grace à la mise sur le marché d’une offre grand public de comptes d’épargne sans intérêts ou participatifs, les banques arriveront à drainer les ressources qui circulent actuellement sur le marché informel « , ont-ils soutenu.
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La force de l’espace voulue par le président américain Donald Trump sera dans un premier temps un « commandement unifié », un cran en-dessous d’une sixième branche des forces armées comme initialement envisagé, a annoncé le vice-président Mike Pence mardi. L’administration n’envisage pas de création d’une force de l’espace indépendante avant 2020, a-t-il déclaré lors d’une réunion du Conseil national de l’espace, une structure dépoussiérée et relancée par Donald Trump l’an dernier. Dans un premier temps, le président va demander au Congrès de rassembler l’ensemble des militaires et civils travaillant aujourd’hui sur la sécurité de l’espace sous un commandement unifié, sur un modèle similaire aux forces spéciales.
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Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont déploré mardi que « les explications fournies » sur le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi « laissent de nombreuses questions sans réponse », dans un communiqué. « La confirmation du meurtre » par les autorités saoudiennes « est un premier pas (…) mais les explications fournies laissent de nombreuses questions sans réponse », relève le texte, en appelant à une enquête « fouillée, crédible, transparente et rapide par l’Arabie saoudite, en collaboration avec les autorités turques ».
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Des échauffourées ont éclaté mardi à la frontière entre la Bosnie et la Croatie après que la police bosnienne a empêché environ 250 migrants de s’en approcher, a-t-on appris de source policière. « Ils ont essayé de franchir (la frontière) de force. La police les a refoulés. Il y a eu des échauffourées », a indiqué la porte-parole de la police bosnienne, Snezana Galic. L’incident s’est produit à proximité du poste-frontière de Maljevac, où une centaine de policiers ont été déployés.
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Le président russe Vladimir Poutine s’est autorisé mardi une plaisanterie teintée de sarcasme lors de sa rencontre au Kremlin avec le conseiller de la Maison Blanche à la Sécurité nationale, John Bolton. « Si ma mémoire est bonne, l’emblème des Etats-Unis représente un pygargue », a affirmé M. Poutine, le sourire aux lèvres, en faisant référence au rapace à tête blanche présent sur l’emblème des Etats-Unis. « D’un côté, il tient 13 flèches et de l’autre un rameau d’olivier comme symbole d’une politique pacifique et sur lequel se trouvent 13 olives », a-t-il poursuivi en s’adressant à M. Bolton.
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Une opération de récupération des gyrophares auprès des hauts responsables de l’État vient d’être lancée par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, apprend-on de sources sûres. Sont concernés par cette opération de restitution des gyrophares aux services de la DGSN tous les PDG d’entreprises et de groupes publics, tous les responsables des ministères et d’institutions, etc. Exception faite des convois officiels et des véhicules affectés aux ministres. Tous les responsables concernés ont été contactés aux fins de remettre leurs gyrophares aux services de la police. Il y aurait un usage excessif des gyrophares à tel point que certains en font un moyen de pression et d’intimidation. C’est une opération qui s’accompagne d’une démarche visant à récupérer les véhicules blindés affectés à d’anciens responsables qui ne sont plus en poste. Cette action s’est soldée par la récupération de 142 véhicules blindés.
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Des individus suspects ont été interpellés dans plusieurs régions du pays par des brigades de la Gendarmerie nationale (GN) qui ont également saisi des quantités de substances prohibées, indique mardi un communiqué du commandement de ce corps de sécurité.
Ainsi, dans la wilaya de Sidi-Bel-Abbès et, lors d’un point de contrôle dressé sur l’autoroute Est-Ouest, dans la commune de Sidi-Ali-Ben-Youb, les gendarmes du peloton de sécurité routière d’Aïn-El-Berd ont interpellé trois individus en possession de trois (3) Kg de kif traité.
Dans la wilaya de Boumerdes, et agissant sur renseignements, les gendarmes des brigades de la compagnie territoriale de Dellys ont, lors d’un service de police de la route sur la RN25, reliant Boumerdes à Tizi-Ouzou, interpelé un individu, à bord d’un véhicule en possession d’un (1) Kg de kif traité.
En outre, agissant sur renseignements, les gendarmes de la brigade de Tiberguent, dans la wilaya de Mila, ont interpellé un individu en possession de trente-huit (38) comprimés de psychotropes.
Poursuivant les investigations et en vertu d’un mandat de perquisition, les gendarmes enquêteurs ont saisi dans son domicile, vingt-six (26) autres comprimés de psychotropes et un (1) sabre. APS
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Au moment où le prix du baril de pétrole Brent ne dépassait pas les 80 dollars dans les marchés mondiaux durant les semaines écoulées, l’Arabie Saoudite vient de faire une déclaration macabre !
Elle estime toutefois ne pas pouvoir garantir que les 100 dollars le baril ne seront pas dépassés. C’est ce qu’a dévoilé son ministre de l’Energie, Khaled Al Faleh, qui a tenu à clarifier également, que son pays n’a aucune intention de mettre en place un embargo sur le pétrole comme en 1973.
«Si les prix du pétrole montaient trop, cela ralentirait l’économie mondiale et déclencherait une récession mondiale. Et l’Arabie saoudite a été cohérente dans sa politique. Nous travaillons à stabiliser les marchés mondiaux et à faciliter la croissance économique mondiale », a dévoilé le ministre ce lundi.
Le ministre saoudien a par ailleurs déclaré «ne pas pouvoir garantir» que les prix du pétrole ne passent pas la barre des 100 dollars par baril.
«Nous avons des sanctions contre l’Iran et personne se sait ce qu’il adviendra des exportations iraniennes. De plus, il y a des déclins potentiels dans des pays tels que la Libye, le Nigeria, le Mexique et le Venezuela», a-t-il expliqué.
Alors que les relations avec l’Occident se sont refroidies après le meurtre du journaliste critique du prince héritier Mohammed ben Salmane et exilé aux États-Unis, Jamal Khashoggi, la relation entre les Etats-Unis et l’Arabie saoudite est vivement tourmentée, puisque Donald Trump avait évoqué un châtiment sévère contre l’Arabie saoudite.
Depuis, le président américain a changé et ménage son allié saoudien.
«Cet incident passera», a déclaré Khaled al-Faleh dans une interview accordée à l’agence de presse officielle russe Tass: «L’Arabie saoudite est un pays tout à fait responsable. Pendant des décennies, nous avons utilisé notre politique pétrolière comme un outil économique responsable et l’avons isolée de la politique», a-t-il ajouté.
Fateh.A/ version française: Rachel Hamdi
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Lors de sa prise de parole sur l’affaire Khashoggi tenue le 23 octobre, le Président turc Erdogan a déclaré que des responsables saoudiens avaient planifié l’assassinat du journaliste des jours avant sa mort.
L’assassinat de Jamal Khashoggi a été planifié des jours à l’avance par des responsables saoudiens, selon Recep Tayyip Erdogan.
Le Président a également indiqué que les accusations portées par l’Arabie saoudite contre des membres de ses services de renseignement ne satisfaisaient pas la Turquie. M. Erdogan a néanmoins affirmé ne pas douter de la sincérité du roi d’Arabie saoudite.
Le Président a en outre mis en avant la volonté de la Turquie de juger les suspects à Istanbul.
«Puisqu’il s’agit d’un assassinat politique, il est indispensable d’élargir l’enquête à des suspects résidant dans d’autres pays, s’il y en a quelques-uns, conformément aux normes de la loi internationale. La Turquie s’engage à mener l’enquête jusqu’au bout. Je voudrais m’adresser au gouvernement saoudien et en premier lieu au roi Salmane. L’assassinat a eu lieu à Istanbul. Ainsi, je propose de juger les 18 suspects à Istanbul. Mais certes, c’est à l’Arabie saoudite de décider.»
M.Erdogan a par ailleurs confirmé que quinze Saoudiens étaient arrivés à Istanbul le jour même de la disparition de Khashoggi. Il a ajouté que les caméras de sécurité installées à l’intérieur du consulat avaient été démontées. Il a révélé que trois agents saoudiens étaient arrivés en Turquie la veille de la disparition du journaliste.
Le trio, a-t-il ajouté, s’est rendu dans une forêt proche d’Istanbul ainsi qu’à Yalova, une ville située sur la mer de Marmara, à 90 km au sud d’Istanbul, deux sites où la police turque, qui n’a toujours pas retrouvé le corps de Khashoggi, a procédé à des fouilles.
Il a assuré qu’il voulait savoir où se trouvait à présent le corps de Jamal Khashoggi. Cependant, selon le président du parti turc VATAN, Dogu Perinçek, le corps de Jamal Khashoggi aurait déjà été retrouvé dans un puits situé sur le territoire de la résidence du consul saoudien à Istanbul.
«La conscience internationale ne sera apaisée que lorsque toutes les personnes impliquées, des exécutants aux commanditaires, auront été punies», a conclu M.Erdogan.
Comment Erdogan et Merkel défendaient leur droit d’acheter du gaz russe devant Trump
L’Arabie saoudite a fini par reconnaître la mort du journaliste, disparu début octobre au consulat saoudien à Istanbul. Riyad assure que Jamal Khashoggi a été tué dans une rixe et dément avoir ordonné qu’il soit assassiné.
Dimanche 21 octobre, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Joubeir, a qualifié la mort du journaliste d’«énorme et grave erreur» et a dit «ne pas savoir où se trouve son corps».
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La production du ciment en Algérie, qui oscille actuellement entre 25 et 30 millions de tonnes, atteindra les « 40 millions de tonnes par an en 2020 » ce qui favorisera davantage son exportation, a affirmé mardi à Oum El Bouaghi le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi.
« Cette augmentation de la production nationale permettra l’exportation de 10 millions de tonnes de ciments », a souligné le ministre en marge de sa visite dans cette wilaya.
L’Algérie entamera « avant la fin de l’année en cours » la production d’un type de ciment utilisé par l’industrie pétrolière, de sorte, a-t-il dit, « à couvrir les besoins de l’industrie pétrolière et gazière en ce produit et de l’exporter à l’étranger ».
Lors de sa visite, dans la commune de Sigus, d’une cimenterie relevant du groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA) dont le taux de réalisation est de 79 % et devant avoir une capacité de production de 2,2 millions tonnes/an, le ministre a souligné que le groupe public GICA représente le premier producteur de ciment en Algérie.
« L’activité de ce groupe est révélatrice du développement de l’industrie en Algérie », a estimé Youcef Yousfi, précisant que la valeur financière des exportations du ciment du groupe industriel des ciments d’Algérie oscillera entre 3 et 5 millions de dollars cette année, alors que le pays en importait par le passé de grandes quantités.
Le ministre qui avait visité, au début de sa tournée de travail dans la wilaya, une briqueterie à Errehia, a exprimé sa satisfaction quant aux capacités de production de cette unité estimées à 210.000 tonnes/an, couvrant les besoins de la wilaya et de certaines wilayas voisines.
M. Yousfi s’est rendu ensuite à l’entreprise Grani-Est du groupe GICA, spécialisée dans la production du béton armée, gypse et granulats, où il a proposé à ses responsables d’étendre leur activité aux mines et marbre.
Le ministre devra également visiter une unité de production de gants médicaux à Ouled Gacem et deux autres de production de l’huile de table et des batteries automobile à Ain M’lila.
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Le 23e Salon international du livre d’Alger (Sila) débutera le 29 octobre jusqu’au 10 novembre 2018 au Palais des expositions des Pins maritimes (Safex).
Cette année c’est la Chine qui sera à l’honneur: « La Chine a été le premier pays à avoir reconnu, en 1958, le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Comme nous fêtons le 60e anniversaire de la création du GPRA, nous avons choisi la Chine. La relation entre les deux pays est excellente dans tous les domaines. Nous attendons de recevoir les détails du programme culturel que la Chine a préparé pour le Sila. Je suis sûr que le programme sera riche avec la présence d’écrivains connus et l’exposition de 3000 titres en arabe et en anglais. Des rencontres professionnelles sont prévues entre éditeurs algériens et éditeurs chinois », précise Hamidou Messaoudi, commissaire du Sila lors du forum du journal Echaâb.
Chaque année le salon international du livre d’Alger, reçoit de nombreux visiteurs, un rendez vous culturel à ne pas rater.
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Airbus participera au Salon International de l’Aéronautique et du Spatial, qui se tiendra du 24 au 27 octobre à Marrakech. Ce salon sera l’occasion pour Airbus de présenter ses dernières innovations technologiques, incluant le C295, le A330 MRTT, et les hélicoptères H125M et H145M.
Airbus exposera en statique l’avion de transport tactique moyen C295 des forces aériennes portugaises et, si les contraintes opérationnelles le permettent, un ravitailleur multi-rôles A330 MRTT (Multi Role Tanker Transport) Voyager de la Royal Air Force du Royaume-Uni.
Airbus est un fournisseur de longue date d’appareils de transport auprès des Forces royales du Royaume du Maroc, qui opèrent depuis 1991 une flotte de sept CN235. Les excellentes capacités tactiques et le faible coût opérationnel du C295 en font un appareil de choix pour le marché africain. Le C295 est utilisé quotidiennement par les forces aériennes égyptiennes, ghanéennes et maliennes, ainsi que par DAC Aviation du Kenya pour des opérations humanitaires.
L’A330 MRTT, connu sous le nom de code « Voyager » au sein de la RAF, domine le segment des transporteur-ravitailleurs hors États-Unis et a été commandé par douze pays. Quelques 32 appareils ont été livrés sur les 60 commandés. L’A330 MRTT a connu son baptême du feu dans le cadre des opérations de la coalition et a complété plus de 170.000 heures de vol, ravitaillant presque tous les types d’avions de chasse existants.
Airbus présentera sur son stand une maquette du H125M, un hélicoptère moyen-lourd multi-rôles de 9 tonnes. C’est une solution rentable qui allie long rayon d’action et performances exceptionnelles dans des environnements chauds, humides et en haute altitude, pour des missions réussies. Le H145M sera aussi exposé sur le stand Airbus. Il s’agit d’un hélicoptère léger bi-moteur multi-rôles capable de mener à bien un large spectre de missions militaires dans des conditions difficiles ; il peut également effectuer des missions d’attaque légère lorsqu’il est équipé du système d’armes intégrées HForce.
Airbus développe sa présence sur le marché africain et dispose d’une solide implantation industrielle au Maroc à travers sa filiale STELIA Aerospace. Cette dernière soutien des centaines d’emplois qualifiés et génère des revenus d’exportation importants, qui contribuent au développement de l’industrie et de l’économie marocaines. Airbus développe continuellement son réseau de sous-traitants au Maroc, preuve de l’investissement constant d’Airbus dans le développement du secteur aéronautique local.
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Écrit par Wafia Sifouane
En détention provisoire depuis plus de 500 jours, le cas du journaliste Saïd Chitour, arrêté le 5 juin 2017, et accusé d’avoir divulgué des documents secrets à des puissances étrangères, a été au cœur de la célébration de la Journée nationale de la presse.
Alors que ses confrères ont organisé un sit-in de solidarité avec le journaliste, dont l’état de santé s’est sérieusement détérioré en cellule, le premier responsable du secteur, le ministre de la Communication M. Djamel Kaouane, invité du forum d’«El Moudjahid», en réponse à un journaliste qui lui demandait s’il comptait intervenir dans cette affaire, a écarté cette possibilité : «Je vous invite à vous rapprocher de ses avocats», a lancé M. Kaouane pour clore le sujet. S’agissant des nombreux dépassements dont sont victimes les journalistes, le dernier en date l’agression verbale d’un journaliste d’«Echorouk» par un député de l’APN, le ministre n’a pas hésité à condamner «l’insulte et la violence» qu’il a jugées «inadmissibles», en indiquant que dans ce genre de situation «il est du rôle de la justice de trancher». Hier, plus tôt dans la matinée, de nombreux journalistes se sont rassemblés face à l’APN pour dénoncer l’agression de leur confrère quelques jours plus tôt.
Concernant la demande d’introduire le métier de journaliste dans la liste des métiers de haute pénibilité, le ministre s’est montré assez réservé, en indiquant qu’il est préférable «de confier cette affaire aux experts». Néanmoins, il a fait savoir que, selon ses recherches, «même dans les pays les plus développés, le métier de journaliste n’est pas considéré comme un métier de haute pénibilité». En ajoutant : «Il s’agit d’un métier que nous faisons par passion, et quand on est passionné on ne compte pas. Certes, il s’agit d’un métier prenant où les gens ne voient pas grandir leurs enfants, mais ce sont des choix.
Aujourd’hui, il est préférable de parler d’améliorer les conditions socioprofessionnelles des journalistes que de pénibilité du métier.». Dans ce sens, il n’a pas hésité à tacler une fois de plus les patrons de presse qui sont, selon lui, «responsables de la détérioration» des conditions de travail.
«Il est vraiment déplorable de constater de nos jours qu’il existe des patrons de presse qui n’offrent pas de couverture sociale à leurs employés. Il s’agit avant tout d’un devoir humain, nous ne pouvons faire le travail de la Cnas. Mais je vous assure que des inspections inopinées se font. Certes, il ne s’agit pas d’un délit mais d’une infraction à la loi», a fait savoir le ministre. Dans ce sillage, il a encore une fois appelé les journalistes à «s’organiser» et œuvrer pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
« Je n’ai aucun problème avec la presse électronique »
«Le métier de journaliste est un métier prenant mais, en contrepartie, le journaliste doit avoir un salaire décent, de bonnes conditions de travail et un accès aux formations. Ce sont des avantages qui n’existent hélas que dans le secteur public», a déploré le ministre.
Interrogé sur l’éventuelle ouverture de la bande FM, le ministre n’a pas caché que son secteur rencontre des difficultés en raison de la saturation de la bande FM, a-t-il expliqué.
Profitant de sa rencontre avec les médias, le ministre a tenu à affirmer son soutien à la presse électronique qui est, actuellement, en train de s’imposer.
«Contrairement à ce qui a été rapporté, je n’ai aucun problème avec la presse électronique. Il y a des sites que je respecte et qui se sont imposés par la qualité de leur contenu, cependant, il faut faire la différence entre les sites d’information, ceux qui font de la présence sur internet et les réseaux sociaux», a-t-il dit.
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Deuxièmes fournisseurs de la Mauritanie, les opérateurs algériens souhaitent renforcer leur présence sur le marché local. A l’occasion de la tenue de la Foire des produits algériens qui sera inaugurée mardi soir à Nouakchott, les producteurs algériens demandent l’application de taux préférentiel et l’amélioration du réseau routier pour les coûts de l’acheminement de leurs produits.
Lors de sa visite des stands dédiés aux entreprises algériennes, le ministre du Commerce Saïd Djellab, a précisé que les entreprises algériennes avaient tenu à élaborer plusieurs études concernant le marché mauritanien, lesquelles leur ont permis de déterminer les marchandises prisées par les opérateurs et consommateurs mauritaniens.
Pour M. Djellab, l’ouverture récente du passage frontalier Mustapha Ben Boulaid à Tindouf, a permis aux opérateurs algériens de se lancer directement dans les opérations d’exportation et de transport de marchandises avec des camions semi-remorque de transport des marchandises.
Le passage terrestre de Tindouf a permis de réduire la durée du transport de marchandises à 7 jours, une durée qi sera raccourcie à seulement 5 jours.
Pour ce faire, un soutien sera apporté à la Société Nationale de Transports Routiers « Logitrans », afin qu’elle accomplisse son rôle dans le domaine de transport des différents marchandises algériennes à destination de la Mauritanie.
Actuellement, des bases logistiques dans la wilaya de Tindouf sont en cours de réalisation en vue de permettre aux opérateurs de stocker les marchandises et de les acheminer vers la Mauritanie et l’Afrique de l’Ouest en général, en sus d’autres bases qui seront également créées dans la wilaya de Tamanrasset en 2019.
Ces mesures s’inscrivent, selon le ministre, en droite ligne avec les orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en vue d’ intensifier l’intégration économique africaine, concrétiser la coopération entre les peuples, développer les régions frontalières et accéder à de nouveaux marchés des pays de l’Afrique de Ouest depuis Nouakchott et Dakar.
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Écrit par Meriem Kaci
Les travaux de la première Conférence nationale sur la gestion des risques de catastrophes ont débuté, hier à Alger, sous le thème « Gestion de risques de catastrophes, pour une plus grande résilience ». Cette rencontre a pour objectif de réfléchir aux meilleurs moyens de « réduire les risques » car le pays est vulnérable à diverses catastrophes, notamment les séismes et les inondations qui ont détruit des villes entières et accusé des pertes humaines et matérielles importantes.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, qui a ouvert et présidé les travaux, a saisi l’occasion pour signifier qu’il était temps de revoir et d’améliorer les axes de la politique nationale de prévention des risques majeurs et de gérer les catastrophes dans le cadre du développement durable.
«Il faut, lors de cette conférence, rappeler que le renforcement et l’actualisation des programmes d’action dans ce domaine impliquent toutes les institutions nationales, les collectivités locales et toutes les parties concernées, car il s’agit là d’une question d’une extrême sensibilité ainsi que de la préparation morale, matérielle et opérationnelle d’un bon accompagnement lors de la survenue d’un grave incident aux conséquences désastreuses, en raison d’une négligence, d’un comportement inapproprié ou d’un manque de préparation », a-t-il ajouté. Il s’agit également « de réunir tous les responsables et toutes les parties concernées à cette conférence pour relever le niveau de prise de conscience et de mobilisation afin d’être au diapason, de définir les responsabilités et emprunter une voie claire afin de consolider les capacités de résilience de notre pays face aux catastrophes », a-t-il encore affirmé. Dans la foulée, le ministre de l’Intérieur a pointé du doigt la loi 04-20 relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable.
Cette loi, pour rappel, a pour objet d’édicter les règles de prévention des risques majeurs et de gestion des catastrophes et se focalise notamment sur le principe de la concomitance de l’action préventive et de la correction par priorité à la source, la participation et le principe d’intégration des techniques nouvelles. « Certes, certains textes d’application de la loi 04-20 ont été élaborés, mais on constate que les autorités compétentes accusent un retard dans les procédures et les aspects d’élaboration des textes d’application et réglementaires», poursuit M. Bedoui. Quatorze ans après la promulgation de cette loi, le ministre a appelé les autorités compétentes à la revoir et la mettre à jour car il faut consolider la réglementation en place, « manager » le territoire et définir les responsabilités sur les plans national et local en prenant en considération les caractéristiques de chaque région pour mieux agir.
« Vous avez une période de six mois pour améliorer la stratégie de prévention des risques majeurs», a dit M. Bedoui en direction des walis et experts ayant pris part à l’événement. « Il faut revoir et améliorer la politique de prévention et de gestion de catastrophe pour mieux accompagner le citoyen et les institutions de l’Etat en cas de catastrophe », explique le ministre.
Ce faisant, il est revenu sur les intempéries qu’a connues le pays récemment et qui ont provoqué d’importantes inondations qui ont causé pertes humaines et matérielles. Selon M. Bedoui, le président de la République a instruit le gouvernement de prendre au plus vite les « mesures nécessaires » pour prendre en charge les sinistrés et anticiper et prévenir ces sinistres. Le pays, ajoute le ministre, est confronté à des tempêtes de neige, des pluies torrentielles, des feux de forêt. « Le monde est confronté à un changement météorologique qui nécessite une bonne gouvernance territoriale pour la gestion des risques naturels », soutient-il. Par exemple, dans le volet des ressources en eau, la stratégie de lutte contre les inondations a permis l´identification de près de 700 sites à risques à travers le territoire national. Mais il a été relevé un autre phénomène qui accentue les risques, celui des constructions dans les zones à risques. Le ministre de l´Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, présent à la rencontre, en a fait part, affirmant que « malgré les efforts consentis par l’Etat pour réduire le risque des catastrophes naturelles et technologiques, les constructions persistent au niveau des zones, identifiées par des études, comme zones à risques ». Ces espaces à risque sont les zones non constructibles inondables, sols instables ou glissants, sols gonflants au niveau du sud, aux abords des oueds notamment par des constructions précaires ou émergence de bidonvilles, à proximité de failles et d’installation industrielles et technologiques, a-t-il détaillé. Présent aux travaux lui aussi, le ministre des Transports et des Travaux publics, Abdelghani Zaâlane a, de son côté, fait savoir que son département est en train d’élaborer une
« cartographie des zones exposées aux mouvements de terrain ».
« Nous avons identifié comme première étape 17 wilayas, c’est une procédure anticipée notamment pour préserver le réseau routier », explique le ministre.
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Écrit par Rachid Juba
Figure historique de la résistance anticoloniale dans les Aurès, le moudjahid Ahmed Gadda (orthographié Guedda également) a été inhumé hier à Batna. Décédé dimanche dernier dans la soirée, au Centre hospitalo-universitaire de la ville, il a été accompagné à sa dernière demeure par une grande foule, constituée d’anciens compagnons de lutte
, des membres de sa famille ainsi que des Batnéens auprès desquels il était très respecté en tant que «maquisard» de la première heure, bien avant Novembre 1954.
Né en 1927 au douar Zelatou dans l’actuelle commune de T’kout, Ahmed Guedda a rejoint, à l’âge de 14 ans, le groupe des 16 «bandits d’honneur» des Aurès, sous la direction de Hocine Berrahaïl, et avait intégré les rangs du Mouvement nationaliste vers la fin des années 1940. Il a fait partie également des militants nationalistes qui ont été traqués par la police coloniale après la découverte, en 1950, de l’Organisation secrète (OS). Il a été membre du groupe auressien chargé, durant la nuit du 1er Novembre 1954, de mener des frappes contre des cibles coloniales dans la région de Biskra.
Condamné à mort par contumace avec les autres membres de son groupe, en 1950, Gadda avait pris part à la réunion historique, dite de Legrine, qu’il a qualifiée de «déterminante pour la Révolution de novembre 1954», dans un entretien ancien. Durant la guerre de libération, il a fait le coup de feu contre l’armée française. Il restera pour la mémoire et pour l’Histoire comme le dernier d’une génération de combattants à avoir connu et guerroyé avec Ben Boulaïd et les autres grands chefs de la Révolution dans la région des Aurès dès les premières heures des hostilités contre l’occupant. L’Histoire a voulu qu’il soit à son rendez-vous à la dechra d’Ouled Moussa durant cette nuit de la «Toussaint», quand le chef de la Wilaya I, Mostefa Ben Boulaïd, l’avait chargé, lui et Berrahaïl, d’attaquer des points stratégiques, dont une caserne dans la ville de Biskra qui était à plus de 100 km du lieu de la réunion.
A l’Indépendance, Ahmed Gadda a refusé toute responsabilité, selon ses proches. D’après un de ses fils, Fayçal, le moudjahid, patriarche d’une famille très nombreuse, père de onze garçons et deux filles, a bénéficié, après la dégradation de son état de santé, d’une prise en charge totale pour se soigner à l’étranger en novembre 2014, mais «il a préféré demeurer au pays». Ses dernières volontés, a-t-il ajouté, étaient de veiller toujours à la préservation de l’Algérie.
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C’est reparti pour la Ligue des champions, avec un choc très attendu mardi entre Manchester United et la Juventus Turin, alors que le Real Madrid, en pleine crise, va chercher à se rassurer face à la modeste équipe tchèque du Viktoria Plzen, lors de la 3e journée. Manchester United
, malgré un début de saison difficile, peut s’emparer de la tête du groupe H en cas de victoire à domicile contre la Juve. Un ancien des Red Devils devrait être sur le terrain côté italien, la vedette portugaise Cristiano Ronaldo, en pleine tempête depuis une accusation de viol venue des Etats-Unis. Dans les autres rencontres, le Real, triple tenant du titre, aimerait profiter d’un match largement à sa portée contre Plzen pour retrouver ses esprits. Les Madrilènes restent sur quatre défaites en cinq matches toutes compétitions confondues, et l’entraîneur Julen Lopetegui est sur la sellette, alors que se profile dimanche prochain le clasico contre le grand rival du FC Barcelone… Demain, l’Atlético Madrid se rendra sur la pelouse d’un Borussia Dortmund très inspiré depuis le début de saison, comme en témoigne sa première place en Bundesliga. Le PSG accueillera Naples alors que le FC Barcelone de Lionel Messi, en tête du classement des buteurs de C1 avec cinq réalisations en deux matches, recevra l’Inter Milan. Les autres clubs français, Lyon et Monaco, affrontent respectivement Hoffenheim aujourd’hui et le FC Bruges demain.n
3e journée de Ligue
des champions prévue ce soir :
Groupe E :
(17h55) AEK Athènes (GRE) – Bayern Munich (GER)
(20h00) Ajax Amsterdam (NED) – Benfica Lisbone (POR)
Groupe F :
(20h00) Hoffenheim (GER) – Lyon (FRA)
Shakhtar Donetsk (UKR) – Manchester City (ENG)
Groupe G :
(20h00) AS Rome (ITA) – CSKA Moscou (RUS)
Real Madrid (ESP) – Viktoria Plzen (CZE)
Groupe H :
(20h00) Young Boys (SUI) – Valence (ESP)
Manchester United (ENG) – Juventus (ITA
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Écrit par Fadila Djouder
A l’occasion de la 23e édition du Sila, qui se déroulera du 29 octobre au 10 novembre prochain à Alger, le commissaire de la manifestation, Hamidou Messaoudi, a animée, hier, une conférence de presse à la Bibliothèque nationale, où il a présenté les grandes lignes de la nouvelle édition qui a pour thème «Le Livre ensemble». Il a d’emblée annoncé que cette année est marquée par «une hausse de participation globale, estimée à 6,18 %, par rapport à l’édition précédente, ce qui prouve que le Sila assure chaque année sa place à l’échelle internationale. Notre Salon est placé premier dans le Monde arabe et en Afrique, en ce qui concerne le nombre de participation», affirme-t-il. Poursuivant que plus de 20 000 m2 seront exploités cette année et divisés sur les trois pavillons de la Safex, à savoir le pavillon Central, El Ahgar ou encore la Casbah. « Cette année, nous avons déplacé la salle de conférence du pavillon central au pavillon G, car ce lieu n’était pas le plus approprié pour ce genre d’activité, qui demande du silence et de la concentration », avoue notre interlocuteur.
La Chine disposera de 500 m² et invitera 150 personnalités littéraires
Le commissaire de la manifestation a également annoncé que, pour la première fois, le Sila accueille un prix Nobel de littérature, le Chinois Mo Yan primé en 2012. «Il sera présent dans les stands dédiés à la Chine qui est l’invité d’honneur de cette édition» expliquant dans ce sillage que «nous avons choisi la Chine, car ce pays a été le premier à avoir admis et reconnu la création du GPRA, le 19 septembre 1958 ». Hamidou Messaoudi précisera également que le stand consacré aux invités chinois s’étend sur 500 m². Une superficie importante en comparaison des invités d’honneur des éditions précédentes, qui n’ont eu que 200 m². Il a également fait savoir que ce pays proposera un large panel d’ouvrages qui dépasseront les 2 000 titres en langues arabe et en anglais avec plus de 150 personnalités chinoises de la littérature qui seront présentes durant toute la durée du Sila.
Par ailleurs, il a été, également, annoncé à l’occasion de cette conférence que ce grand rendez-vous consacré au livre et à l’édition abritera plus de quarante rencontres et conférences qui seront animées par de grandes personnalités de la littérature. «Nous accueillerons aussi, le grand cinéaste français Costa Gavras qui présentera son dernier ouvrage, sous forme d’un mémoire, qui réunira ainsi 50 années de son parcours artistique », souligne le commissaire du Sila. Ajoutant à cela la programmation de la projection de son film Culte «Z» ainsi que d’autres réalisations de Costa Gavras qui seront projetées à la salle Ali-Maâchi et à la Cinémathèque d’Alger durant ce Salon. L’historien français Gilles Manceron sera également présent au Sila, où «il parlera de Maurice Audin ainsi que d’autres cas vécus de la Révolution algérienne», ajoute le responsable du Sila.
120 000 élèves attendus
Le commissaire du Sila a, également, annoncé que les visites organisées au profit des établissements scolaires, tous cycles confondus et issus de plusieurs wilayas, avaient attiré près de 120 000 élèves. « Le précédent Sila a enregistré plus d’un million et demi de visiteurs. Nous espérons que cette nouvelle édition atteindra deux millions. Nous avons choisi ces dates, car du 30 octobre au 4 novembre, les écoliers seront en vacances et auront l’opportunité de visiter le Salon », ajoutant : « L’année précédente, nous avons, en collaboration avec le ministère de l’Education nationale, enregistré plus 120 000 élèves qui sont venus de toutes les willayas du pays. Ces derniers ont été pris en charge par le ministère. »
20 maisons d’édition et 54 titres rejetés
Dans un autre registre, Hamidou Messaoudi affirme que «19 maisons algériennes d’édition ne feront pas partie du Sila à cause de quelques soucis financiers». Il a ensuite annoncé le rejet de la demande de participation de 20 maisons arabes d’éditions, en déclarant : «Nous avons été obligés de censurer 20 maisons d’éditions, cette année, car au Sila passé, ces dernières n’ont pas respecté la loi du Salon. Nous les avons, pourtant, prévenus à de multiples reprises. Cette décision sera un exemple pour les autres maisons d’édition qui ne respecteront pas la loi intérieur du Salon». Il précise que « tous les livres qui font l’apologie du terrorisme ou touchent à la dignité ou à l’identité de l’Algérie ou, encore, ceux qui ne sont pas déclarés par les éditeurs, seront exclus». Dans cette démarche, il indique que «le comité de lecture a refusé 54 titres qui ne répondent pas aux normes des lois du Salon, donc ces derniers ne feront pas partie du Sila. Ce comité surveillera et inspectera de près les expositions de tous les stands, durant toute la durée du Sila».
Kamel Daoud est le bienvenu
Le commissaire du Sila a ensuite fait savoir que personne n’a été exclu ou interdit au Sila. « Je n’ai aucun pouvoir pour interdire à quiconque de participer à cet évènement. J’ai entendu récemment que j’avais déclaré que «Kamel Daoud n’est pas autorisé à venir au Salon », alors que ce n’est pas vrai, il est le bienvenu et les portes sont grandes ouvertes pour lui et ses livres qui sont édités dans des maisons d’éditions algériennes » a-t-il dit. Expliquant : « Ces propos infondés ont été propagés lors du forum abrité dernièrement par le journal «Ech Chaâb». Je n’ai jamais dit cela car je respecte cet auteur.»
M. Messaoudi a ensuite nié le boycottage de Waciny Laredj au Sila. « Je suis en contact avec lui. Il n’a jamais boycotté le salon et il sera d’ailleurs présent à cette édition. Il exposera peut-être le deuxième tome de son livre « l’Emir Abdelkader ». Avouant : « Ce dernier ouvrage de Waciny était prévu pour un salon du livre à Beyrouth, je l’ai convaincu de donner la priorité à son pays et d’exposer ce livre au Sila pour en faire profiter ses fans».
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Alors qu’officiellement la confrontation USM Alger-JS Kabylie, comptant pour la 13e journée de la Ligue 1 Mobilis, est domiciliée par la Ligue de football professionnel (LFP) au stade Omar-Hamadi de Bologhine samedi 3 novembre, les responsables des deux clubs, co-leaders, s’adonnent, chacun, à des déclarations contradictoires.
Le directeur général des Rouge et Noir affirme qu’il préfère évoluer au stade Mustapha-Tchaker de Blida à cause de l’état qu’il juge catastrophique de la pelouse du stade du 5-Juillet. «Nous pensons avant tout au spectacle et aux galeries des deux clubs.
Ce match face à la JSK est une très belle affiche et elle doit être à la hauteur de son importance. Mais en raison de l’état catastrophique de la pelouse du 5-Juillet, on songe sérieusement à délocaliser cette rencontre pour qu’elle se joue à Tchaker qui possède une très bonne pelouse. Je pense que nos frères de la JSK vont être d’accord, a déclaré Abdelhakim Serrar, directeur général de l’USMA sur les colonnes du quotidien Compétition qui précise «attendre le retour de Froger de France pour inspecter le stade du 5-Juillet avant de savoir si on va maintenir le match là-bas ou s’il vaudrait mieux le faire jouer à Blida». Pour sa part, Chérif Mellal, président de la JSK, explique que Serrar lui a donné «son accord verbal, et on attend juste la signature du protocole d’accord.
Mais en attendant, on va saisir le président de la Ligue de football professionnel Abdelkrim Medaouar et le directeur du stade de 5-Juillet dans ce sens». Mellal explique son choix pour le 5-Juillet : «Il faut qu’on cesse de faire de petits calculs pour tout.
On veut jouer au 5-Juillet, car c’est un grand stade et le spectacle sera certainement assuré. Il y aura certainement une grande foule et que le meilleur gagne ! On souhaite que le fair-play soit au rendez-vous.
On défendra crânement nos chances et que le meilleur l’emporte».
Avant de se donner la réplique, l’USMA et la JSK disputeront d’abord les rencontres de la 12e journée samedi 27 octobre. Si les Rouge et Noir se rendent à Médéa pour jouer l’Olympique local, les Canaris accueilleront le CS Constantine au stade du 1er-Novembre.
Après 11 journées, l’USMA et la JSK partagent la première place du classement avec 23 points chacun, avec toutefois une rencontre en moins, face à l’ES Sétif, renvoyée au 29 novembre.
Ahmed Ammour
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1/2 avocat bien mûr, 150 g de fromage blanc, 1 yaourt nature, 1 jaune d’œuf, 1 c-à-s de moutarde, sel, poivre, persil haché
Réduire en purée la chair de l’avocat et y mélanger le jaune d’œuf et la moutarde. Battre le yaourt et le fromage blanc. Mélanger les deux préparations. Ajouter le persil haché et vérifier l’assaisonnement.
Pour accompagner : crudités, poissons froids, crustacés.
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