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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Instance exécutive du FLN: Belayat et Goudjil parmi les recrues de Bouchareb

Sat, 12/01/2018 - 13:22

Une semaine après l’installation de l’instance dirigeante du FLN, la composante de la fameuse commission exécutive n’est toujours pas annoncée. Mouad Bouchareb prend son temps. Mais déjà, des figures qui ont longtemps combattu la défunte direction du parti ont été contactées.

Dans la discrétion, Mouad Bouchareb et ses proches multiplient les contacts. L’équipe du secrétariat qui dirige le FLN de manière provisoire, depuis la semaine dernière, a tenu plusieurs réunions qui ont duré des heures. À l’ordre du jour, le choix des militants, cadres et figures qui doivent orner la future instance exécutive qui aura notamment comme première tâche d’organiser un congrès extraordinaire. Qualifié de “rassembleur”, ce rendez-vous organique aura également pour mission de “remettre le FLN sur la ligne originale”, avait promis le coordinateur du parti, Mouad Bouchareb, lors de sa première sortie publique. Les nouveaux dirigeants du FLN ont pris langue avec des personnalités du parti, dont Abderrahmane Belayat, ancien coordinateur du bureau politique. Depuis le retrait de confiance à Abdelaziz Belkhadem en 2013, Belayat a, de tout temps, vilipendé les responsables désignés de son parti, d’Amar Saâdani à Djamel Ould Abbes. “Oui, j’ai été contacté par Mouad Bouchareb et j’ai dit oui”, a confirmé Belayat, contacté hier par téléphone. “Je suis content que le président de la République ait pris cette décision”, a-t-il indiqué tout en estimant que “ceux qui ont abusé du FLN depuis 2013 sont mis hors-jeu”. “Je suis content de ne pas avoir participé aux œuvres de déstabilisation du FLN”, s’est-il réjoui.
L’ancien coordinateur du mouvement de redressement du FLN, créé en 2007, Salah Goudjil, a confirmé, lui aussi, avoir été contacté par le nouveau patron du FLN, Mouad Bouchareb, pour faire partie de l’insistance exécutive. “Oui, Bouchareb, que je connais depuis 2007 à Sétif, m’a appelé. Je ne peux refuser l’invitation”, a indiqué l’ancien ministre des Transports de Chadli Bendjedid, contacté hier par téléphone. Salah Goudjil, qui fait partie avec Abdelkrim Abada et Mohamed-Seghir Kara des fervents opposants à l’ancien secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a disparu des radars depuis sa nomination, en 2012, au Conseil de la nation dans le tiers présidentiel. Le rappel de ces deux anciennes figures pour faire partie de la nouvelle instance est la preuve que les nouveaux dirigeants du FLN veulent brasser large. À défaut de conformité avec les règles internes au parti, la nouvelle direction veut “rassembler” tous les mécontents, anciens et nouveaux. Des opposants à Belkhadem, à Djamel Ould Abbes en passant par Amar Saâdani vont constituer le décor du nouvel FLN que Bouchareb et ses amis veulent “reconstituer”. Prévue jeudi, l’annonce de la nouvelle instance exécutive est reportée sine die. Abderrahmane Belayat prévoit la tenue d’une première réunion de cette commission dans la semaine d’après. Une source proche de Mouad Bouchareb a reconnu que la tâche est “difficile” et que pour former cette équipe dont le nombre dépassera les 30 personnes, il “faudra encore du temps”.

Ali Boukhlef

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Dépenses budgétaires: La Cour des comptes épingle le gouvernement

Sat, 12/01/2018 - 13:21

Le recours à la prorogation des dates de clôture des engagements et de paiement des dépenses, prévue à titre exceptionnel, “est devenu une pratique courante au cours de ces dernières années”.

Une fois de plus, la Cour des comptes n’est pas tendre avec le gouvernement concernant les dépenses budgétaires. Dans son rapport d’appréciation sur l’avant-projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2016, la Cour des compte souligne, notamment, le recours exagéré à la prorogation des dates de clôture des engagements et de paiement, le non-respect des principes de la spécialité budgétaire et d’autorisation, la sincérité budgétaire peu maîtrisée et la récurrence des dépassements de crédits. La Cour des comptes relève des écarts par rapport aux principes du droit budgétaire (l’annualité et la spécialité), mais aussi au regard de l’exécution des autorisations budgétaires et aux principes de bonne gestion. Le recours à la prorogation des dates de clôture des engagements et de paiement des dépenses, prévue à titre exceptionnel, “est devenu une pratique courante au cours de ces dernières années”, déplore la Cour des comptes. Ces pratiques, affirme-t-elle, “sont constatées à travers une forte concentration des dépenses en fin d’année et l’importance des consommations réalisées durant la période complémentaire”. L’analyse de l’exécution des dépenses par les différents ministères a fait apparaître un important volume de dépenses réalisé durant le dernier mois de l’exercice, avec des taux oscillant entre 45% et 75%. Concernant le non-respect des principes de la spécialité budgétaire, la Cour des comptes a constaté, à l’occasion du contrôle des dossiers afférents aux affaires judiciaires inscrites durant ces trois dernières années au niveau du ministère des Transports, que l’administration a pris en charge les frais de justice des établissements sous tutelle, à l’instar du Métro d’Alger et de l’Anesrif. Le rapport souligne que sur 26 affaires inscrites en 2016, 16 relèvent de l’Anesrif et 2 du Métro d’Alger. Le ministre de la Communication a payé diverses dépenses relatives à l’Autorité de régulation audiovisuelle, “y compris des frais de téléphone fixe et des billets d’avion, ce qui constitue une dépense étrangère au budget du ministère”. Évoquant les principes de bonne gestion budgétaire, la Cour des comptes estime que “les ajustements des crédits et les reliquats dégagés en fin d’exercice sur certains chapitres ou au niveau des établissements confortent une insuffisante maîtrise de la prévision”. Le rapport pointe, également, la récurrence des dépassements de crédits. En matière de dépenses d’équipement, le défaut de maturation des opérations d’équipement a été relevé au niveau des ministères de l’Industrie et des Mines, de la Jeunesse et des Sports, des Ressources en eau, de l’Habitat, de l’Agriculture ainsi qu’au niveau de la direction générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion relevant du ministère de la Justice. La Cour des comptes a constaté “qu’un nombre important de projets d’investissement accusent un retard considérable dans leur exécution et leur achèvement. Certains projets accusent un retard de 14 ans comme le stade de Douéra”.

Meziane Rabhi

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Réunion du secrétariat national du RCD : Forte charge contre le pouvoir !

Sat, 12/01/2018 - 12:02

“L’appareil judiciaire ne trouve rien à redire devant les emprisonnements arbitraires, la vassalisation des corps intermédiaires, les putschs dans les structures de l’État et les partis politiques”, dénonce le RCD.

Le secrétariat national du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), qui s’est réuni en session mensuelle ordinaire, hier vendredi,  à Alger, a considéré qu’“outre la dégradation de la situation économique, les deux dernières décennies, marquées par une absence de vision et de projet global pour le pays, ont fini par déstructurer l’ensemble de la vie sociale bouchant, du même coup, les perspectives et les aspirations d’une génération entière”.
Dans le communiqué qui a sanctionné la rencontre, le secrétariat national du RCD relève, en effet, que “les chiffres des organismes gouvernementaux sur l’emploi et l’inflation ne peuvent rien devant la réalité du chômage massif des jeunes, de la contraction drastique du pouvoir d’achat des couches moyennes et populaires, ainsi que l’étalage insultant de richesses trop vite acquises”.
Et d’ajouter : “Pendant que des jeunes fuient le pays par milliers, dans des conditions souvent dramatiques, vers des horizons où ils espèrent construire un projet de vie, les officiels s’acharnent à ôter le peu de crédit qui reste aux institutions de l’État et donc tout espoir dans l’avenir.”
Le parti de Mohcine Belabbas, qui dresse un état des lieux pas du tout reluisant sur la situation actuelle du pays, fait remarquer que “les opérateurs économiques et les investisseurs capables de créer des emplois et dynamiser le tissu économique sont aux prises avec une bureaucratie prédatrice quand ils ne subissent pas le fait du prince”.
Aussi, souligne-t-il, “l’appareil judiciaire ne trouve rien à redire devant les emprisonnements arbitraires, la vassalisation des corps intermédiaires, les putschs dans les structures de l’État et les partis politiques”. Le SN du RCD soutient, d’ailleurs, que “si beaucoup fuient le pays pour des raisons économiques, le climat délétère entretenu jusqu’à l’écœurement est un facteur aggravant pour ceux d’entre nos jeunes qui font le choix de la harga. Le parti dénonce “la déstabilisation d’un club de football pour disperser sa galerie, réputée hostile à la hogra du pouvoir et à ses kabyles de service, à commencer par le premier d’entre eux”.
Par ailleurs, le RCD a indiqué que “le pouvoir algérien qui, par la voix de sa diplomatie, dit avoir confiance en la justice saoudienne au sujet des accusations qui pèsent sur le prince héritier, Mohamed Ben Salmane, dans l’assassinat du journaliste Khashoggi, n’attend même pas les résultats de cette dernière pour l’absoudre”. Toujours s’agissant de la diplomatie algérienne, le SN du Rassemblement a également considéré qu’“indépendamment des motivations qui peuvent les sous-tendre, les récentes déclarations de la partie marocaine, pour la mise en place d’un mécanisme bilatéral pour tenter de sortir du statu quo, arrivent dans un contexte algérien particulier. Les hésitations et tentations polémistes qui les ont suivies sont, au-delà des traditionnelles guerres des tranchées qui caractérisent les relations entre nos deux pays, significatives de l’absence d’un chef d’orchestre légitime, audible et visible”.
Ce pourquoi, le RCD pense que cela “laisse raisonnablement peu de chance, dans l’immédiat, à la prise en charge d’un dossier aussi lourd”, précisant que “pour le reste, les voies multilatérale et bilatérale, même assorties de conditions ou réserves, pour traiter les problèmes, ne sont pas antinomiques ; toutes les deux sont des instruments complémentaires et essentiels de la diplomatie”. Le parti de Mohcine Belabbas conclut, à ce propos, que “le discrédit grandissant de la voix officielle du pays et le refus de dialogue sont le prolongement d’une politique interne autiste, quand elle n’est pas nihiliste”.

Synthèse Mehdi Mehenni

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George Bush senior, ancien président des Etats-Unis, est décédé !

Sat, 12/01/2018 - 11:20
George H.W. Bush, président des Etats-Unis entre 1989 et 1993, est décédé à l’âge de 94 ans, a anonncé sur Twitter un porte-parole de la famille Bush.

« Jeb, Neil, Marvin, Doro et moi avons la tristesse d’annoncer qu’après 94 années remarquables notre cher papa est mort », a déclaré George W. Bush, lui-même président de 2001 à 2009, dans un communiqué publié sur Twitter par un porte-parole de la famille qui n’a pas précisé la cause du décès.

Statement by the 43rd President of the United States, George W. Bush, on the passing of his father this evening at the age 94. pic.twitter.com/oTiDq1cE7h

— Jim McGrath (@jgm41) December 1, 2018

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Journée mondiale de la lutte contre le SIDA

Sat, 12/01/2018 - 10:00

La pandémie de SIDA a préoccupé l’Assemblée générale en 1988. De ce fait l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait choisi la date du 1er décembre comme Journée mondiale du sida.

Le 1er décembre est une occasion de se mobiliser pour le combat contre le virus du sida sur tous les fronts à savoir aider la recherche à améliorer les traitements, garantir l’accès aux droits et aux soins, combattre les discriminations et la précarité.

Connu sous son acronyme SIDA, la syndrome d’immunodéficience acquise est un ensemble de symptômes consécutifs à la destruction de cellules du système immunitaire par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Le sida est le dernier stade de l’infection au VIH, lorsque l’immunodépression est sévère. Il conduit à la mort des suites de maladies opportunistes. Une personne malade du sida est désignée par le terme « sidéen » ou plus rarement « sidatique ».

Cette maladie est transmissible par trois voies :

  • Voie sexuelle: principal moyen de contagion.
  • Voie sanguine : qui concerne particulièrement les utilisateurs de drogues injectables et les professionnels de la santé.
  • De la mère à l’enfant : qui peut survenir in utero dans les dernières semaines de la grossesse, au moment de l’accouchement et de l’allaitement.

Les divers modes de transmission du VIH sont désormais parfaitement connus. Il n’existe à ce jour, aucune vaccination efficace contre le sida, cependant le préservatif reste actuellement la meilleure prévention.

Le dépistage demeure très important, afin que les personnes atteintes de cette maladie, puissent bénéficier pleinement des traitements.

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L’Algérie déploie 1.600 km de barbelés à sa frontière avec le Maroc !

Sat, 12/01/2018 - 02:13

Au vu des dangers qui guettent le pays, l’armée a jugé indispensable une telle mesure.

Bien imprégné de la conjoncture actuelle et des menaces en provenance des pays voisins, le Haut Commandement de l’Armée nationale populaire s’est résolu à la construction d’une murailles de barbelés d’environ 6000 km le long de ses frontières est et ouest, rapporte un quotidien arabophone. Cette décision intervient malgré les résultats satisfaisants réalisés par les forces de sécurité tous corps confondus. Néanmoins, le trafic d’armes qui constitue le plus grand risque pour la stabilité de la bande frontalière a contraint le Haut Commandement à mieux sécuriser son territoire. S’ajoute à ça le renforcement des postes de contrôle déjà installés et la construction d’autres points de surveillance. Etant donné que le Sahel est devenu une région ou tous les trafics sont permis et un territoire acquis pour les groupes terroristes et les narcotrafiquants, l’Algérie a jugé indispensable une telle mesure, notamment en ce qui concerne les frontières algéro-maliennes avec pas moins de 1376 km, le Niger avec 1000 km au même titre que la Libye et la Tunisie, mais également avec le Maroc avec 1600 km. La construction de cette muraille sera également une stratégie pour décourager les groupes terroristes qui s’aventurent à traverser les frontières vers l’Algérie. Outre le renfoncement des postes de contrôle, l’Algérie tend à intensifier les patrouilles terrestres, mais également la surveillance héliportée en dotant les militaires de moyens sophistiqués dont l’observation à l’infrarouge. Depuis 2011, tout en avertissant sur l’émergence aussi bien du terrorisme, de la contrebande que du trafic d’armes et de drogue, suite aux guerres survenues au Mali, Libye et le terrorisme en Tunisie, l’Algérie a été forcée à conjuguer son dispositif sécuritaire avec l’instabilité au niveau des pays voisins. D’abord avec l’adoption d’une stratégie de prévention, ensuite par la composition d’un plan de contre-attaque. Des mesures qui répondent à la conjoncture qui prévaut au niveau de la région, mais appelées à maîtriser le terrain pour sauvegarder l’intégrité de son territoire et la souveraineté du pays. Elle ne manquera pas d’investir des moyens colossaux dans ce but, comptant sur le renseignement opérationnel pour mener à l’échec toutes tentatives venant des criminels. Ces mesures ne doivent certainement pas surprendre la communauté nationale et internationale puisqu’il s’agit de la stabilité et la sécurité du pays. Des mesures qui ont donné des résultats probants à plus d’un titre, sans lesquelles le pays aurait fait plusieurs pas en arrière. La plus grande preuve de la réussite du dispositif sécuritaire est, à ne pas en douter, la tentative de prise d’otages en 2013 par un groupe terroriste qui agissait au profit de Mokhtar Belmokhtar donné pour mort. Il s’agit de la plus grande attaque qui comptait réaliser l’une ou l’unique grande prise d’otages dans l’histoire. Fort heureusement avortée suite à un assaut d’une unité spéciale qui a libéré plus de 600 otages avec un minimum de victimes.

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Les États-Unis ont dépêché leur diplomate !

Sat, 12/01/2018 - 02:02

David Hale était au Maroc, lundi dernier, avant d’entamer sa visite en Algérie. Un déplacement effectué à une semaine de la «table ronde» de Genève des 5 et 6 décembre sur la question du Sahara occidental.

Le sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques, David Hale, a effectué une visite de travail de deux jours en Algérie où il a été reçu par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia et le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel. Lors de ces deux rencontres, les deux parties ont procédé à une évaluation des relations qui lient les deux pays, mais aussi à échanger sur la situation dans la sous-région, comme l’a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères. A ce propos, il y a lieu de préciser que le troisième homme de la diplomatie américaine chargé des questions politiques était au Maroc, lundi dernier. Un déplacement effectué à une semaine de la «table ronde» de Genève des 5 et 6 décembre sur la question du Sahara occidental. Le diplomate américain s’est entretenu avec le président de la Chambre des représentants et les responsables de la diplomatie marocaine. Qualifié de «Monsieur Sahara» au sein du Département d’Etat, David Hale, qui avait salué l’appel du roi Mohammed VI à l’Algérie pour l’ouverture d’un dialogue bilatéral, a dû sûrement plaider l’utilité des négociations directes du Maroc avec le Polisario qui devront s’ouvrir à Genève en présence de l’Algérie et de la Mauritanie, comme pays observateurs. Les Etats-Unis misent beaucoup sur cette rencontre pour la relance des négociations directes. Une position exprimée le 31 octobre au Conseil de sécurité, à la suite de l’adoption de la résolution 2414 par l’ambassadeur américain Jonathan R. Cohen, l’adjoint de Nikki Haley à l’ONU. «Nous saluons la décision de l’envoyé personnel Köhler de reprendre le processus des négociations directes à l’occasion de la table-ronde de Genève», avait-il déclaré. Et de considérer que la réunion de Genève «doit être le début du processus des négociations directes». Reste maintenant à savoir si David Hale a réussi à convaincre le Maroc? A-t-il été aussi porteur d’un message pour l’Algérie après avoir rencontré les responsables marocains? Est-il venu dans l’espoir de convaincre l’Algérie d’accepter l’offre royale? Sur cette question, la réponse de l’Algérie a été claire. Dans un communiqué rendu public par le ministère des Affaires étrangères, l’Algérie a appelé à une réunion, dans les plus brefs délais, du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Union tout en soulignant qu’elle a «toujours été confiante quant à la capacité de l’UMA de peser de tout son poids sur les rapports de force, tant au niveau régional qu’international (…)». Autrement dit, Alger explique à Rabat que le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UMA est objectivement le cadre idéal pour redynamiser un processus, gelé, rappelons-le, par le défunt roi du Maroc en 1995.
La relance du processus de l’UMA englobe tous les sujets évoqués par le roi Mohammed VI dans son dernier discours, à l’exception du Sahara occidental. En proposant des discussions bilatérales avec Alger sur le Sahara occidental, le roi du Maroc cherchait à faire croire que l’Algérie est partie prenante dans le conflit qui oppose le Royaume au Polisario.
Or l’Algérie est un pays voisin et observateur qui a toujours défendu le droit des peuples à l’autodétermination et appelé au respect des décisions onusiennes. Outre la question saharouie, le diplomate américain a dû sûrement évoquer avec l’Algérie un autre dossier, celui de l’Iran et les dernières sanctions décidées par les Etats-Unis contre ce pays. Ceci est d’autant probable que plusieurs médias ont fait état de la coïncidence de cette visite avec celle du ministre iranien des Affaires étrangères, chargé des Affaires politiques, M.Abbas Araghchi, à Alger. L’agence de presse iranienne «Mehr» a rapporté que la visite de Abbas Araghchi en Algérie avait pour objectif de mener des discussions conjointes sur les moyens de raffermir les relations entre les deux pays, ainsi que des consultations sur des questions régionales et internationales de l’heure. «De telles consultations ont eu lieu entre les deux pays dans le passé et sont maintenant toujours à l’ordre du jour», a précisé l’agence «Mehr» ajoutant que M. Araghchi a affirmé que «l’Algérie est un pays ami de la République islamique d’Iran».

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Le protocole d’accord ratifié par le président : Les Algériens autorisés à se soigner en France

Fri, 11/30/2018 - 20:04
Le Président de la République a ratifié, par Décret présidentiel du 17 novembre 2018, le protocole annexé à la convention générale entre le Gouvernement de la République algérienne et celui de la République française, relatif aux soins de santé programmés, dispensés en France aux ressortissants algériens. « Est ratifié et sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, le protocole annexe à la convention générale entre le Gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire et le Gouvernement de la République française sur la sécurité sociale du 1er octobre 1980 relatif aux soins de santé programmés, dispensés en France aux ressortissants algériens assurés sociaux et démunis non assurés sociaux résidant en Algérie, signé à Alger, le 10 avril 2016 », indique le Décret présidentiel paru au Journal officiel n°70. Ce protocole, auquel le Président de la République vient de donner son accord, a été établi le 10 avril 2016 à Alger et signé par Mohamed El-Ghazi, alors ministre algérien du travail, et Marisol Touraine, ministre française des affaires sociales. La partie française l’a, pour sa part, validée le 2 mars dernier par le biais d’une Loi signée par le Président Emmanuel Macron. Le protocole annexe à la convention générale vise à « permettre l’octroi en France de soins de santé ne pouvant être dispensés en Algérie aux ressortissants algériens assurés sociaux affiliés à la sécurité sociale algérienne ou démunis non assurés sociaux reconnus comme tels par la législation algérienne, tout en œuvrant pour la promotion de la coopération technique et le transfert de technologies entre les établissements de santé algériens et français ». Selon l’Article 1er, ce protocole s’applique aux ressortissants algériens résidant en Algérie ayant la qualité « d’assurés sociaux affiliés à un régime algérien de sécurité sociale ou d’ayants droits de ces assurés sociaux ». Il s’applique également aux Algériens « démunis non assurés sociaux » ou ayants droits de ces démunis. Ismain

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Tourisme : 40% des Algériens choisissent la Tunisie

Fri, 11/30/2018 - 19:36
Selon  le ministère tunisien du tourisme,  la saison touristique en Tunisie a été algérienne par excellence, où  le nombre de touristes algériens ayant séjourné pendant les dix premiers mois de l’année 2018 a dépassé, pour la première fois, le cap symbolique des deux millions.  «C’est un record si l’on se réfère à cette barre symbolique des deux millions. Mais en réalité, le flux n’a fait que poursuivre son évolution régulière et irréversible depuis 2011», relativise un spécialiste tunisien. «Le marché du tourisme algérien en Tunisie est en progression continue, avec une courbe ascendante depuis 2011. Aucune régression n’a été enregistrée depuis, ni même aucune stagnation. Mieux, alors que la Tunisie a été frappée, en 2015 et 2016, par une série d’attentats, les Algériens continuaient d’affluer de plus belle», ajoute-t-il.  Depuis 2010, les Algériens ont ainsi constitué une part substantielle du marché du tourisme tunisien. Avec des pics atteignant le cap des 45% pendant les années de crise 2015-2016, les Algériens confirment qu’ils «ont pris le dessus sur les marchés traditionnels européens», principalement constitués de Français, de Britanniques et d’Allemands. Si ce taux s’est stabilisé aux alentours de 36% en 2018, c’est bien parce que la progression continue de ce marché a également coïncidé avec le retour en masse des Européens, avec la levée de la plupart des restrictions de voyage. Ismain

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L’art contemporain italien s’invite à Alger

Fri, 11/30/2018 - 19:33

ALGER – Une exposition d’art pictural, inscrite dans le mouvement contemporain, de l’artiste italien Claudio Burei, qui explore dans ses œuvres des supports et des techniques atypiques en plus du digital painting, a été inaugurée jeudi à Alger.

Intitulée « Rien de personnel », cette exposition organisée par l’Institut culturel italien d’Alger, se tient à l’espace d’art « Les ateliers sauvage » dans le cadre de la 15e édition de la manifestation « La journée du contemporain » organisée dans plusieurs villes du monde par l’Association des musée d’art contemporain italiens.

Dans une première collection, l’artiste explore des technique comme les incisions, les griffure et la peinture pour réaliser des portraits du symbole de la révolution cubaine Ernesto Guevara et de l’ancien chef d’Etat chinois Mao Zedong sur des support en carton ondulés où la peinture ne sert qu’à définir les contours de ces visages, faits d’incisions, et où l’absence de matière remplace le trait.

Avec cette même technique l’artiste peintre expose également les œuvres « Discovery » qui évoque l’art rupestre sur un fond de nuances de bleu, et la collection « Once Upon Time » montrant le rapport entre les enfants et leurs animaux de compagnie dans une conception assez naïve.

Claudio Burei offre également aux visiteurs la possibilité de découvrir la collection « Ogle », qui s’inscrit dans un héritage culturel de Pop’Art italien, et où il explore le digital painting en déconstruisant l’image du géant d’Internet Google dans des œuvres comme « 1,2,3,… » arborant le drapeau algérien, « Usogle » dédiée aux USA ou encore « Bangala » célébrant l’alphabet et la langue Bengali.

Autre œuvre proposée à l’exposition « Rien de personnel », « Distance » inscrite dans l’art abstrait avec une conception contemporaine exploitant une infinité de nuances de vert avec une technique mixte d’email sur carton appuyant sur les craquelures de l’émaillage comme un trait de crayon libre.

L’exposition « Rien de personnel » est ouverte aux visiteurs jusqu’au 15 décembre à l’espace d’art « Les ateliers sauvages ».

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Une campagne pour encourager le passage au registre de commerce électronique

Fri, 11/30/2018 - 19:31

ALGER – Le Centre national du registre de commerce (CNRC) a lancé une campagne pour encourager les commerçants à se doter d’un registre électronique au lieu du registre classique, en vigueur.

Dans une vidéo de vulgarisation, réalisée dans les trois langues : arabe, tamazight et française, dont l’APS détient une copie, le CNRC explique la procédure d’obtention du registre de commerce électronique, qui s’inscrit dans le cadre de la modernisation du secteur.

Le modèle de l’extrait du registre de commerce délivré sous format électronique a été fixé par un décret exécutif n  18-112 publié au Journal officiel n  21.

A cet effet, le texte précise « qu’il est inséré sur les extraits du registre de commerce des commerçants, personnes physiques ou morales, un code électronique, dénommé registre de commerce électronique (RCE) », ajoutant que le code électronique « RCE » est un « symbole graphique comportant des données et des informations cryptées se rapportant au commerçant ».

Ainsi, note le décret exécutif, le RCE, est imprimé sur les extraits du registre de commerce, selon des caractéristiques précises, à savoir : face recto, à droite de la partie supérieure de l’extrait du registre de commerce, en noir sur fond blanc, entouré d’un cadre noir.

La lecture du code électronique RCE, est selon ce texte législatif, effectuée par tout périphérique doté d’un dispositif de capture d’images, au moyen d’une application téléchargeable gratuitement sur le portail électronique du Centre national du registre de commerce (CNRC), alors que la mise à jour des informations contenues dans le code RCE est régulièrement effectuée par les services du CNRC.

Par ailleurs, il est souligné que toute détérioration du code RCE rend l’extrait du registre du commerce caduc. Dans ce cas, le titulaire du registre de commerce est tenu de demander un duplicata de l’extrait du registre de commerce, doté du code électronique RCE.

Dans ce sillage, les commerçants ne détenant pas l’extrait du registre de commerce, doté du code électronique RCE, sont appelés à demander la modification de leurs extraits de registre de commerce, auprès des antennes du CNRC territorialement compétentes pour l’obtention de ce code.

Le décret exécutif, précisant que les extraits du registre de commerce non revêtus du code électronique, demeurent valides durant une période d’une (1) année, à compter de la publication de ce décret exécutif au Journal officiel.

Pour rappel, l’Algérie compte plus de 1,95 million d’opérateurs économiques inscrits au registre de commerce, recensés jusqu’à fin 2017.

Sur l’ensemble de ces opérateurs économiques, 1,77 million d’opérateurs exercent sous le statut de personnes physiques (91%), alors que près de 184.000 autres possèdent le statut de personnes morales (entreprises).

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Loi sur les collectivités territoriales bientôt devant le conseil du gouvernement

Fri, 11/30/2018 - 19:24

ALGER – Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Territoire, Noureddine Bedoui a affirmé, jeudi à Alger, que le projet de loi sur les collectivités territoriales « a connu un progrès et se trouve actuellement au niveau du Secrétariat général du gouvernement (SGG) en attendant de le soumettre prochainement au Conseil du gouvernement, puis au Conseil des ministres ».

S’exprimant lors d’une conférence de presse au terme de la réunion gouvernement-walis, M. Bedoui a indiqué que « le projet de loi sur les collectivités territoriales soumis au SGG, a connu un progrès et sera présenté prochainement au conseil du gouvernement, puis au conseil des ministres et au Parlement en cas d’approbation ».

Il a mis en exergue également que « les élus locaux ont une responsabilité énorme dans la concrétisation de la nouvelle vision » contenue dans ce projet de loi.

Le ministre a estimé que le message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aux participants à cette conférence se veut une « feuille de route pour promouvoir le développement local », soulignant le souci du gouvernement à concrétiser le contenu du message du Président Bouteflika et ses orientations au service du citoyen en vue d’améliorer ses conditions de vie ».

Après avoir précisé que la « création des wilayas déléguées » ne signifie pas un nouveau découpage administratif », M. Bedoui a fait savoir que « l’expérience sur le terrain a imposé le travail dans un cadre qui fait des wilayas déléguées des wilayas autonomes », ajoutant que le « renforcement des prérogatives des walis délégués, sur décision du Chef de l’Etat, a pour objectif de servir les intérêts des citoyens en insufflant une dynamique de développement soutenue à ces wilayas ».

La prise de décisions décentralisées vise à alléger et à accélérer les mesures pour répondre aux préoccupations des citoyens », a-t-il soutenu.

Répondant à une question sur le phénomène de l’immigration clandestine, M. Bedoui a affirmé, par ailleurs, que « l’Algérie était une pays de principes et de valeurs et qui respectait les droits de l’homme. Aucun pays n’est en mesure de lui apprendre la manière de gérer ce phénomène », a-t-il dit, ajoutant que l’Algérie « œuvrait en coordination avec les pays limitrophes et les instances internationales ».

Soulignant que « l’Algérie faisait face à des phénomènes inexpliqués en raison de l’exploitation de femmes et d’enfants des migrants clandestins », le ministre a affirmé que « l’Algérie avait le droit de préserver la sécurité, la stabilité et la quiétude de sa population ».

Les travaux de la réunion gouvernement-walis ont été sanctionnés précédemment par l’adoption d’une série de recommandations visant à renforcer le rôle des collectivités locales dans le processus du développement du pays.

Des experts et des spécialistes ont débattu, au niveau de cinq ateliers de travail, des thèmes relatifs à la gestion des collectivités locales en vue de parvenir à la concrétisation du développement local générateur de richesse et facteur de la croissance économique nationale à travers l’adoption de la démarche de décentralisation.

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a appelé les walis, dans un message adressé aux participants à cette rencontre, à adopter un nouveau mode de gouvernance « basé sur l’initiative, l’anticipation, la gestion par objectif et l’approche par résultats », exhortant les collectivités locales à s’acquitter « pleinement » de leur rôle dans le développement national.

Dans ce sens, M. Bedoui a fait savoir qu' »il sera procédé au renforcement du développement local par des programmes spéciaux de rattrapage décidés par le président de la République au profit des régions du Sud et des Hauts Plateaux », annonçant, à ce propos, « la finalisation des études relatives à ces programmes avec la contribution de tous les secteurs ». « Lesdits programmes seront mis en œuvre à partir de l’année 2019 selon un programme de réalisation défini ce qui permettra de remédier aux dysfonctionnements », a-t-il indiqué.

Il a ajouté que le Président Bouteflika et le gouvernement accordaient un intérêt majeur aux zones frontalières traduis par la mise en place de plans d’action spéciaux pour leur développement et la création de nouveaux postes de travail à travers le financement par la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales de nombreux programmes communaux relevant de 12 wilayas frontalières d’une enveloppe financière de 4.4 milliards DA outre des plans communaux de développement (PCD) ».

Pour leur part, les ministres participant à la rencontre Gouvernement-walis ont salué l’option de la gestion décentralisée qui sera concrétisée une fois la loi sur les Collectivités locales amendée, affirmant leur disponibilité à concrétiser ce modèle de gestion.

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54 orpailleurs arrêtés à Bordj Badji Mokhtar et In Guezzam (MDN)

Fri, 11/30/2018 - 19:23

ALGER – Des détachements de l’Armée Nationale Populaire ont arrêté, jeudi à Bordj Badji Mokhtar et In Guezzam, 54 orpailleurs et saisi du matériel de détection de métaux, indique vendredi un communiqué du ministère de la Défense Nationale.

« Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, des détachements de l’Armée Nationale Populaire ont arrêté, le 29 Novembre 2018 à Bordj Badji Mokhtar et In Guezzam/6eRM, cinquante-quatre (54) orpailleurs et saisi deux (02) véhicules tout-terrain, des outils de détonation, deux (02) paires de jumelles, (21) groupes électrogènes, (20) marteaux piqueurs et un détecteur de métaux », précise le communiqué.

Par ailleurs, des Garde-côtes ont mis en échec, à Oran et Aïn Témouchent /2eRM, des tentatives d’émigration clandestine de (94) personnes à bord d’embarcations de construction artisanale, tandis que des Garde-frontières ont déjoué, à Souk-Ahras, Tébessa et El-Tarf /5eRM, des tentatives de contrebande d’une importante quantité de carburant s’élevant à (9.212) litres, ajoute la même source.

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Algériens victimes de la torture par l’armée française : 87 victimes identifiées

Fri, 11/30/2018 - 19:10

L’appel à témoin, lancé en septembre dernier par le site 1000autres.org, pour connaître les Algériens victimes de la torture par l’armée français durant la guerre de libération, a enregistré 87 identifications, dont 77 disparitions, a-t-on appris vendredi des initiateurs, rapporte l’APS.

« En deux mois, bien que le site s’adresse en français à une population très majoritairement non-francophone et à des groupes d’âge n’ayant pas toujours un accès aisé à internet, 87 identifications ont été réalisées, dont 77 disparitions définitives après arrestation, les autres personnes identifiées ayant survécu à leur arrestation et à la torture », ont indiqué les historiens Malika Rahal et Fabrice Riceputi dans leur blog.

Dans ce premier bilan, depuis le lancement de ce site par l’Association Maurice-Audin et Histoirecoloniale.net au lendemain de la déclaration du président Emmanuel Macron sur la responsabilité de l’armée française dans la torture, l’assassinat et la disparition de Maurice Audin, les deux historiens indiquent que rares sont les signalements de cas d’enlèvement et de torture sans disparition, soulignant que les nombreuses identifications d’un père ou d’un grand-père disparu s’accompagnent bien de témoignages « forts », parfois « très précis » et assortis de photographies et d’autres documents.

« On réalise, en lisant les témoignages, combien la méthode de l’enlèvement, de la torture et de l’assassinat a atteint son but : diffuser l’effroi par capillarité dans l’entourage familial et, au-delà, dans le quartier et dans la ville », ont affirmé Malika Rahal et Fabrice Riceputi.

Ils expliquent que les témoignages montrent une frustration « explicite », parfois « mêlée d’amertume et de ressentiment », de ne pas voir l’histoire tragique du disparu et de sa famille connue et reconnue à l’égal de certaines autres.

Pour les deux historiens, les réactions diverses recueillies les mettent en contact avec un grand nombre de témoins dont beaucoup n’ont jamais été interrogés, pour constituer par le croisement des sources, un savoir scientifique sur cette « grande répression ».

Le site 1000autres.org a été lancé pour contribuer à faire connaître la vérité sur le sort des nombreuses victimes de disparitions forcées durant la guerre de libération nationale.

Soutenu par L’Humanité, Mediapart, Politis, Témoignage chrétien et El Watan, et des associations Mrap, LDH, Acca, Sortir du colonialisme, 1000autres.org compte également à rendre justice à ces victimes et à mieux faire connaître un pan d’histoire « trop longtemps occulté ».

Intitulé « Enlevés, détenus clandestinement, torturés et parfois assassinés par l’armée française, Alger 1957 – des Maurice Audin par milliers », il publie plus de mille notices individuelles sur des personnes enlevées et séquestrées à Alger en 1957, dont les proches ont cherché à avoir des nouvelles et dont certaines ne sont jamais réapparues.

APS

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Conséquences de la « décennie noire » sur les écrivains algériens

Fri, 11/30/2018 - 18:28

PARIS – Un nouvel ouvrage « Algérie, les écrivains de la décennie noire » tente d’apporter une autre lecture littéraire et sociologique sur les années 1990 où l’Algérie était confrontée à la barbarie terroriste qui n’a épargné aucune frange de la société et encore moins les intellectuels.

L’auteur de cet ouvrage (2018, CNRS Editions, 344 pages) Tristan Leperlier, chercheur au Centre européen de sociologie et de science politique (EHESS) essaie de faire comprendre, à travers son étude, la guerre des écrivains algériens dans les années 1990 en mettant la lumière sur leur place dans les sociétés algérienne et française.

S’adressant à des lecteurs curieux qui veulent découvrir une littérature algérienne « proche et lointaine de langue française ou arabe ».

Tristan Leperlier, normalien et docteur en sociologie et littérature, dont sa thèse de doctorat soutenue en 2015 avait pour thème « Une guerre des langues ?: le champ littéraire algérien pendant la +décennie noire+ (1988-2003) : crise politique et consécrations transnationales », estime que face à une telle tragédie, le poète et journaliste, se référant à Tahar Djaout, « réveille le sens héroïque de la littérature ».

En analysant cette période douloureuse vécue par les Algériens, l’auteur ambitionne de comprendre « ce que le politique fait à la littérature et ce que fait la littérature au politique », tout en soulignant que l’écrivain algérien est « l’objet de luttes permanentes » entre les acteurs du champ littéraire qui est multilingue et transnational.

Son étude, très riche en références bibliographiques, s’appuie sur des méthodes littéraires et sociologiques formant ainsi un corpus littéraire élargi qui a été constitué à partir de la littérature critique et des entretiens avec plus de 70 écrivains.

L’auteur montre que les engagements littéraires et politiques des écrivains algériens pendant la « décennie noire » sont liés à leurs positions dans leur champ littéraire qui a une « triple caractéristique » : bilingue, transnational et politisé.

A cet effet, les premiers chapitres de l’étude, qui s’ébranle des événements du 5 octobre 1988, rendent compte des prises de position politique des écrivains et montrent que les violences de cette période illustrent une « véritable crise » pour le champ littéraire.

C’est ainsi que cette analyse poussée, ayant une base documentaire solide, tente de « montrer la nécessité, pour comprendre les prises de position des écrivains algériens dans la +décennie noire+, de les restituer dans leur champ d’exercice, un champ littéraire surpolitisé, bilingue et transnational ».

Pour le sociologue, qui fait également un travail de critique littéraire, la tragédie nationale n’a pas « révolutionné » le champ littéraire, « mais en a modifié les contours ».

Pour mettre en valeur la diversité du champ littéraire algérien, Tristan Leperlier revient sur les romans des écrivains qui ont marqué l’Algérie d’avant et d’après l’indépendance comme Mohammed Dib, Assia Djebar, Maïssa Bey, Rachid Boudjedra, Rachid Mimouni et Yasmina Khadra pour ne citer que ceux-là.

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Plus de 12.000 cas de VIH/SIDA enregistrés en Algérie depuis 1985

Fri, 11/30/2018 - 16:47

L’Algérie a enregistré plus de 12.000 cas de VIH/SIDA depuis l’apparition de la maladie dans le pays en 1985 jusqu’au 30 septembre 2018, a révélé vendredi à Alger une responsable du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.

« Nous avons enregistré depuis 1985 au 30 septembre 2018 un chiffre cumulé de 12.083 cas de VIH/SIDA, avec une moyenne de 700 à 800 cas annuellement », a précisé dans une déclaration à l’APS, la sous-directrice des maladies prévalantes et de l’alerte sanitaire au ministère de la Santé, Dr Samia Hammadi, en marge d’une journée de sensibilisation « Yed fel Yed » (main dans la main), organisée par la Chaîne III de la Radio nationale, à la veille de la journée mondiale de lutte contre le SIDA.

Elle a ajouté que 1.880 des personnes sur les 12.083 concernaient des cas de SIDA (les autres sont séropositives), expliquant que ce chiffre (1.880) représente des personnes qui se sont faites dépister tardivement.

La maladie est autant répandue chez les hommes que les femmes, même si elle est légèrement élevée chez l’homme, alors qu’auparavant elle touchait trois hommes contre une femme, a fait savoir Dr Hammadi, relevant que la catégorie la plus touchée est les jeunes âgés de 20-35 ans.

Pour Dr Hammadi, ces actions de sensibilisation en faveur de la jeunesse notamment « est très importante pour permettre de découvrir les moyens de prévention contre cette maladie », ajoutant que le dépistage est assuré gratuitement à travers les 15 centres de prise en charge de l’infection au VIH/SIDA.

« Le médicament est gratuit et dès que le séropositif est détecté, il est pris en charge », a-t-elle fait savoir.

Adel Zeddam, représentant du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA en Algérie (ONUSIDA), a constaté « une mobilisation et un engagement extraordinaires » pour lutter contre cette maladie, relevant des avancées « considérables dans la couverture du traitement ».

« Le chemin est encore très long. Il faut axer sur le volet préventif et le dépistage pour lutter efficacement contre cette maladie », a-t-il dit.

Pour sa part, Djamel Senhadri de la chaine III, initiatrice de cet évènement « Yed fe Yed », a indiqué que la mobilisation des jeunes pour participer à ces campagnes de sensibilisation s’accroît considérablement pour lutter contre la maladie du SIDA à travers la territoire national.

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La photo de Vincent van Gogh à l’âge de 13 ans est en réalité un portrait de son frère

Fri, 11/30/2018 - 16:10

Une analyse scientifique a révélé qu’une photographie de Vincent van Gogh à l’âge de 13 ans est en réalité un portrait de son frère Théo qui avait 15 ans, a indiqué jeudi Van Gogh Museum.

« Cette découverte est le résultat de nouvelles recherches approfondies conjointement menées – une première dans l’histoire – par le musée Van Gogh et Yves Vasseur (commissaire général de Mons 2015, capitale européenne de la culture), et ensuite confirmées par une enquête de police scientifique.

Willem van Gogh (conseiller auprès du musée Van Gogh et arrière-petit-fils de Théo van Gogh) », a expliqué un communiqué du musée parvenu à l’APS, soulignant que Vincent van Gogh n’était pas amateur de portraits photographiques.

La photographie en question a été pour la première fois rendue publique lors de l’exposition organisée en 1957 par Mark Edo Tralbaut (1902-1976), chercheur belge spécialiste de Van Gogh, qui avait reconnu Vincent dans le visage du garçon de 13 ans.

Depuis, la photo a fait le tour du monde et illustré de nombreuses biographies.

« La question de savoir si la photographie pouvait représenter quelqu’un d’autre n’avait jamais été posée. Les ressemblances physionomiques entre le garçon sur la photo et le portrait de Vincent à 19 ans n’incitant pas à revoir ce jugement », a déclaré Teio Meedendorp, chercheur en chef au Van Gogh Museum.

Ce n’est en 2014 qu’au cours de l’émission « Fotostudio De Jong » de la chaîne néerlandaise VPRO, que les deux portraits ont été utilisés comme données comparatives pour l’identification d’une troisième photographie, puis comparés au moyen d’une technologie expérimentale.

Cette étude comparative a constaté que le garçon âgé de 13 ans et le jeune homme de 19 ans pouvaient très bien représenter deux individus différents. Ce qui a conduit le musée Van Gogh à entreprendre une première série de recherches.

Yves Vasseur qui a, lui aussi, mis en doute récemment l’identité du garçon portraituré a indiqué qu’après de nombreuses recherches personnelles, il a décidé avec le musée Van Gogh « d’unir (les) efforts pour résoudre une fois pour toutes cette +crise d’identité+ ».

C’est grâce à une analyse forensique (méthode d’analyse fondées sur les sciences afin de servir au travail d’investigation de manière large) qu’il a été établi que le garçon portraituré représentait bien Théo van Gogh à l’âge de 15 ans, et non pas Vincent.

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51/49 : Chakib Khelil critique la politique du gouvernement

Fri, 11/30/2018 - 16:01

Selon l’ex-ministre de l’énergie Chakib Khelil, la politique du gouvernement 49/51, limite la part de l’ investisseur étranger à un capital qui ne dépasse pas les 49%, « Je ne peux pas être d’accord avec une règle, quelqu’elle soit, décidée par un bureaucrate dans son bureau», précise M. Khelil. « Certains disent » que plusieurs investisseurs étrangers « ne sont pas du tout gênés par cette règle. Ils sont même présents ici en Algérie, Oui, mais combien sont-elles, les entreprises étrangères, à ne pas être venues ! », a-t-il ajouté.

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Faire de la numérisation « le moteur » de la modernisation du service public

Fri, 11/30/2018 - 15:03
ALGER – Les participants à la rencontre Gouvernement-walis, dont les travaux ont pris fin jeudi après-midi au Palais des Nations (Club des Pins) à Alger, ont mis l’accent sur la nécessité de faire de la numérisation « le moteur » de la modernisation du service public tout en l’accompagnant d’un système « efficace » pour alléger et faciliter les procédures.

Les participants à l’atelier « Pour un écosystème numérique territorial moderne et simplifié » ont mis en avant, dans leurs recommandations l’importance de mettre en place un mécanisme de valorisation des idées et des projets innovants en vue de les généraliser sur toutes les collectivités locales pour garantir un service public « de qualité » ainsi que l’accélération de l’opération d’utilisation du numéro d’identification national tout en incitant à adopter un numéro d’identification national unifié pour les personnes morales et la mise en place d’un mécanisme de coordination entre les secteurs concernés pour généraliser son utilisation dans le secteur économique.

Ils ont également appelé à l’accélération de l’interconnexion entre les bases de données et les systèmes d’informatiques dans le cadre d’une stratégie « cohérente » placée sous l’autorité d’un organe habilité et la mise en place d’un cadre juridique régissant les mesures de l’appui technique dans le domaine de la mise en place des fondements de coordination commune entre les secteurs et les mécanismes institutionnels et fonctionnels susceptibles de promouvoir les services publics innovants au niveau local.

Les participants ont mis l’accent sur l’impératif d’accélérer la vulgarisation des infrastructures numériques et de leur développement de manière « cohérente » au niveau régional et ce pour une exploitation « efficace et effective » des différentes données fournies par les bases de données, tout en tenant compte de la rationalisation et la motivation de leur rendement, soulignant également la nécessité d’exploiter les opportunités offertes par la numérisation afin de renforcer l’exécution de la politique sociale en mettant en place « un portail numérique » au titre de cet espace et ce en vue de prendre en charge les différentes catégories notamment vulnérables de la société.

Ils ont souligné, en outre, la nécessité d’accélérer le développement des services publics via internet en proposant des services « simples et optimaux » pouvant être accessibles via supports multimédias, mettant l’accent sur l’impératif de moderniser la gestion des services sectoriels qui continue d’attirer « un nombre important » d’usagers notamment le système fiscale, le cadastre et la conservation foncière et ce afin d’atténuer la pression et « de mieux contrôler ».

Il a été également recommandé « le développement de services numériques au profit des habitants, notamment celles ayant trait aux différents risques qui les guettent à l’image des accidents de la route, de la météo, des inondations, des incendies, des épidémies et des différents autres dangers ».

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Numérisation de l’administration: l’année 2019 connaitra une interconnexion « approfondie »

Fri, 11/30/2018 - 14:59

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a exprimé jeudi à Alger la volonté du gouvernement de poursuivre en 2019 la numérisation de l’administration, à travers une interconnexion « approfondie » entre le niveau central et le niveau local.

« S’agissant de l’efficacité de l’administration, elle continuera à progresser grâce à la numérisation qui fait l’objet d’une véritable mobilisation du gouvernement », a indiqué M. Ouyahia à l’issue des travaux de la rencontre gouvernement-walis.

« En effet, l’année 2019 connaîtra une interconnexion approfondie entre le niveau central et le niveau local de nombreuses administrations ainsi qu’une interconnexion élargie entre secteurs, avec tous les moyens que cela exige », a-t-il précisé.

Il a estimé qu’à l’horizon 2021, « l’Algérie aura parachevé sa profonde mutation en matière de numérisation et d’administration électronique comme l’a décidé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika ».

S’agissant de l’amélioration de la sécurité publique, il a indiqué que le pays « soutient un nombre incalculable d’associations locales qui doivent être mises à contribution dans la prévention des incidents et dérapages sur le terrain ».

« L’Etat s’est également doté d’importantes forces de police et de gendarmerie parfaitement formées pour contenir toutes tentatives de semer le trouble dans les cités, dans les stades et sur la voie publique », a-t-il fait valoir, ajoutant que « le Gouvernement compte donc sur les walis pour faire usage avec discernement de ces moyens préventifs et de maintien de l’ordre ».

Sur un autre plan, le Premier ministre a appelé à « tout faire pour garantir des conditions de scolarisation correcte à nos enfants », affirmant que « le gel des constructions scolaires a été largement résorbé, avec plus de 1700 projets libérés, et ce processus sera finalisé en 2019 ».

« Nous avons aussi interdit la livraison de cités nouvelles sans établissements scolaires et vous devrez veiller au strict respect de cette instruction », a-t-il ajouté à l’adresse des walis.

Relevant que l’augmentation de la demande demeurera « forte » pour les années à venir, M. Ouyahia a instruit les walis à l’effet d’accorder une « grande priorité » aux constructions et aux extensions d’établissements scolaires jusqu’à la « maitrise totale » de cette question.

M. Ouyahia a fait remarquer que les walis demeurent « l’incarnation directe » de l’Etat pour conduire les programmes de développement et faire face aux doléances des citoyens, mais aussi pour « canaliser et maitriser les situations de crises découlant de catastrophes naturelles ou provoquées par les perturbations sociales ».

A la fin des travaux, les participants ont adressé une lettre de remerciement au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour avoir parrainé cette rencontre et pour tous les efforts qu’il a consentis en faveur du développement du pays.

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