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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 hours 55 min ago

Lutte contre l’immigration clandestine : L’Algérie au premier front

Sun, 12/02/2018 - 15:57

Un trentenaire récidiviste a été jugé et condamné pour avoir organisé un «voyage» à partir des côtes de la partie ouest du pays.

Les justiciers ne chôment plus ces dernières années en traitant, de manière fréquente, les dossiers liés à la harga ainsi qu’aux affaires citant les pourvoyeurs de la mort, les «prestataires» des services menant droit au trépas. Le fléau, prenant des allures phénoménales, est traité dans toutes ses facettes. Les gardes-côtes interceptent les candidats à l’Eldorado incertain, tandis que les justiciers prononcent des sentences dissuasives, aussi bien contre les harraga, que contre les organisateurs de ces voyages, très souvent déjoués par les anges gardiens mettant sous le viseur les eaux territoriales, les gardes-côtes. La dernière en date remonte à la fin de la semaine. Un trentenaire, récidiviste pour le même motif, a été jugé et condamné pour avoir organisé un «voyage» à partir des côtes de la partie ouest du pays. Ses démêlées avec la justice ont commencé au mois de septembre dernier, suite à l’interception, dans les sables fins de Bousfer Plage, d’un groupe de harraga s’apprêtant à rallier les côtes espagnoles.
L’enquête, ouverte par la gendarmerie a abouti à l’identification et l’arrestation de l’organisateur de ces voyages, monnayant ses «services» contre des sommes allant de 100.000 à 150.000 dinars. Pour les enquêteurs, une telle affaire suscite plusieurs points essentiels recoupés qui sont à exploiter dans le cadre de la lutte contre la harga ou encore l’immigration clandestine. Idem pour les justiciers ayant, eux aussi, pris conscience des allures phénoménales qu’a pris le fléau. Plusieurs affaires similaires ont été traitées et classées, après la prononciation des jugements, par les justiciers. En Algérie, la lutte contre ce phénomène est menée sans répit. Les deux dernières opérations, déclenchées dans la fin de journée de vendredi dernier, par les unités du groupement territorial des gardes-côtes d’Oran, ont abouti à la mise en échec, au large des côtes oranaises, d’une tentative d’émigration clandestine de 19 harraga. Le premier groupe, formé de sept personnes dont une femme, qui étaient à bord d’une embarcation pneumatique, a été intercepté, à 14 miles, au nord du cap de l’Aiguille. Le second groupe, formé de 12 harraga, également à bord d’une embarcation pneumatique, a été intercepté, vendredi à 12 miles au nord de Cap Falcon, localité rattachée à la commune de Aïn El Türck.
Ces candidats à l’émigration clandestine ont tenté de rallier les rivages espagnols, à partir des côtes oranaises Kristel dans la commune de Gdyel et Les Coralaises à l’ouest de Aïn El Türck. Les services des gardes-côtes ont remis ces 19 personnes, après les procédures d’usage, à la Gendarmerie nationale pour être présentées devant la justice. Tout le monde s’accorde à dire que le phénomène migratoire n’est pas l’apanage exclusif de l’Algérie. «Une solution globale» s’impose. Telle a été la proposition formulée en fin de semaine par le directeur du centre des opérations chargé du dossier de la migration au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, Hassan Kacimi s’exprimant à l’occasion de la conférence tenue à Alger sous le thème «Impliquer l’Afrique pour faire face à la crise migratoire».
Il s’agit là de la position officielle de l’Algérie refusant la proposition de l’Union européenne portant sur la création de plateformes migratoires. Pour l’Algérie, la politique devant être avalisée pour faire face au fléau migratoire repose essentiellement sur la mise en place des projets de «développements, de création d’emploi et de fixation des populations des pays africains. Il n’est un secret pour personne, y compris pour cette Union européenne, que l’Algérie déploie d’importants efforts dans ce cadre de la coopération avec les pays africains et de la région pour aider au règlement de cette crise en tenant compte des spécificités, du respect des droits de l’homme et des conventions internationales.

Par Wahib AïT OUAKLI

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Mostaganem: Nécessité d’économiser l’eau en irrigation

Sun, 12/02/2018 - 15:41

Les participants à un colloque national sur « La gestion durable de l’eau dans le secteur agricole », organisé jeudi à l’Ecole supérieure d’agronomie de Mostaganem, ont insisté sur la nécessité d’économiser l’eau en irrigation agricole et d’étudier l’impact de sa qualité et de ses composants sur les cultures. L’universitaire de Mostaganem Benkhelifa Mohamed a indiqué que 96 % de la superficie de l’Algérie se caractérise par un climat sec ou semi-aride avec seulement 9 millimètres de pluviométrie par an, ce qui limite les ressources en eau du pays. Le même conférencier a rappelé que les priorités sont accordées en Algérie actuellement à la diversification des ressources en eau (barrages, puits, dessalement de l’eau de mer, traitement des eaux usées, …), une répartition juste et équilibrée de ces ressources entre différentes régions, le développement des services de gestion de l’eau et l’utilisation de technologies d’économie de cet élément vital en agriculture qui consomme annuellement 70 pc des ressources nationales estimées à 18 milliards de mètres cubes.

Le directeur de la ferme de production de semences de l’Institut technologique de développement agricole saharien de Biskra, Samir Merdassi a estimé que l’utilisation de techniques d’économie d’eau dont celle de goutte-à-goutte est devenue plus que nécessaire, déclarant qu’il faut former les agriculteurs à utiliser ces techniques dans des champs d’expérimentation au Sud. L’universitaire de Annaba Benamar Abdelwahab a présenté une étude sur l’utilisation des eaux minérales chaudes dans l’irrigation agricole (modèle de Hammam El Meskhoutine), affirmant que la collecte de ces eaux déversées dans la nature et leur utilisation en irrigation favorisera un grand rendement. Au passage, il a appelé à l’ Intensification des études sur l’utilisation de l’eau minérale en irrigation agricole et leurs effets sur la rentabilité des cultures, notamment celles de la tomate et la pastèque.

Le directeur de la station d’expériences agricoles de Hmadna (Relizane) relevant de l’Institut national des recherches agricoles, Gourine Mohamed a indiqué que l’utilisation par certains agriculteurs des eaux souterraines à Relizane sans connaître leur qualité et leur composante affecte le sol et la qualité des produits agricoles. A ce sujet, il a exhorté les agriculteurs à éviter l’utilisation d’eau de mauvaise qualité dans l’irrigation et à contrôler le taux de salinité. Cette rencontre, organisée par le Laboratoire de biotechnologie appliquée en agriculture et en environnement et l’Ecole nationale supérieure d’agronomie de Mostaganem, a enregistré la participation de 12 universitaires et chercheurs de cinq universités et de quatre instituts nationaux, pour débattre des techniques d’utilisation durable et rationnelle de l’eau dans le secteur agricole et sensibiliser les producteurs sur l’importance de l’économie de l’eau.

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À l’approche de l’élection présidentielle: La gestion par la peur et la menace du chaos

Sun, 12/02/2018 - 15:35

Dans le message attribué au chef de l’État, il est clairement fait référence à la menace du chaos si Abdelaziz Bouteflika ou son régime ne sont pas reconduits.

En presque vingt ans de règne, jamais le chef de l’État n’a usé d’un langage aussi menaçant que celui employé dans le message lu en son nom par Habba El-Oqbi lors de la rencontre gouvernement-walis.
Le massage plein de violence et belliqueux  a été suivi le lendemain par une menace à peine voilée du Premier ministre envers les Algériens qui seraient tentés de manifester. Après le temps des promesses électorales et des réalisations tous azimuts, le pouvoir n’a plus rien à donner, sinon le bâton. C’est ainsi qu’en deux jours, les allusions et les attaques lancées dans le message attribué au chef de l’État, lu mercredi par le secrétaire général de la présidence de la République, ont été traduites par une instruction, plus claire, d’Ahmed Ouyahia. “L’État s’est (…) doté d’importantes forces de police et de gendarmerie parfaitement formées pour contenir toute tentative de semer le trouble dans les cités, dans les stades et sur la voie publique”, a lancé le Premier ministre aux walis auxquels il a demandé de “faire usage avec discernement de ces moyens préventifs et de maintien de l’ordre”.

Si le Premier ministre a déjà dénoncé, dans un discours prononcé en septembre dernier, les refus d’appliquer la loi et les actes de délinquance, son propos, ici, est dirigé plutôt contre ceux qui voudront s’opposer aux options du régime. La préparation du 5e mandat (ou d’une succession qui viendrait du régime) et la dégradation de la situation socioéconomique des citoyens sont des sujets de grande préoccupation pour le pouvoir. Ces problèmes sont tellement pris au sérieux que les autorités se mettent en alerte à la moindre rumeur.

Hier, la capitale était quadrillée par un dispositif policier dès qu’un groupe a diffusé sur les réseaux sociaux des rumeurs faisant état de l’organisation d’une manifestation aux alentours de Bab El-Oued, à Alger. Pis encore, depuis quelque temps, toutes les manifestations culturelles, politiques et même sportives sont interdites sans “autorisation” des autorités administratives. C’est dans ce cadre que les cafés littéraires, animés dans certaines villes, notamment en Kabylie, sont désormais “soumis” à d’étranges autorisations de l’administration sous peine d’être interdites. Alors qu’officiellement, seule Alger est soumise à l’interdiction de manifestations publiques, les marches sont désormais interdites dans les quatre coins du pays. La Kabylie, jusque-là épargnée, va probablement être concernée.
Cela a d’ailleurs commencé avec l’interdiction d’une manifestation qui devait avoir lieu, il y a quelques jours, pour réclamer la libération du blogueur Merzoug Touati.

En plus de la fermeture de tous les espaces d’expression, les autorités jouent sur les peurs. Dans le message attribué au Chef de l’État, il est clairement fait référence à la menace du chaos si Abdelaziz Bouteflika ou son régime ne sont pas reconduits. Ou c’est “la continuité” ou c’est “le chaos”.
Telle semble être la nouvelle devise du système politique.
Et les jours à venir s’annoncent encore plus noirs pour les Algériens qui voudront remettre en cause un ordre établi, désormais confondu avec “ordre public”.

Ali Boukhlef

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Handball : les Algériennes s’imposent face a la Cote d’Ivoire en CAN 2018

Sun, 12/02/2018 - 14:45

BRAZZAVILLE – La sélection algérienne féminine de handball a dominé, dimanche à Brazzaville, son homologue ivoirienne 27-25 (mi-temps: 14-12) lors de la première journée de la 23e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2018) qui se joue au Congo.

Les Algériennes, qui évoluent dans la poule A, affronteront lundi lors de la seconde journée le Cameroun, avant d’enchaîner face à la Tunisie (mardi) et au Sénégal (jeudi).

La poule B est composée de l’Angola (tenante), du Congo, de la RD Congo, de la Guinée et du Maroc.

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Tout en écartant l’éventualité d’un 5e mandat pour Bouteflika: Makri suggère le report de l’élection présidentielle

Sun, 12/02/2018 - 14:16

Dans un post publié, hier, sur sa page Facebook, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri, a réitéré sa conviction, qu’il avait déjà exprimée l’été dernier, que l’option d’un cinquième mandat pour le président Bouteflika n’aura pas lieu. D’où, suggère-t-il, désormais, aux décideurs le report, “s’il le faut”, de l’élection présidentielle — légalement prévue pour avril 2019 — à une date ultérieure. Cela, dit-il, à même d’éviter le pire au pays. De son avis, aller à ces élections, en l’absence d’un consensus, y compris entre les forces politiques loyales au pouvoir, c’est aller “vers l’inconnu”. Il appelle ainsi à temporiser jusqu’à trouver un consensus national, non sans mettre en avant sa propre initiative lancée dans ce sens, l’été dernier.

Cette initiative qui, du reste, n’avait pas trouvé preneur, y compris parmi les partis de l’opposition. “Jour après jour, il s’avère que l’horizon se ferme un peu plus sur l’élection présidentielle de 2019 : comme nous l’avions déjà signalé l’été dernier, l’option du cinquième mandat semble s’éloigner davantage. Les forces politiques loyales au pouvoir n’arrivent pas à s’entendre sur un candidat de consensus et l’opposition ne peut pas s’aventurer à participer dans la compétition pour la présidentielle dans le contexte actuel marqué par la confusion générale et en l’absence de garanties pour la tenue d’une élection transparente”, a expliqué le chef du parti islamiste, en regrettant que les conflits au sein même du système rendent l’élection présidentielle de 2019 “complètement fermée”. Il appréhende, de ce fait, de voir la scène politique atteinte de “paralysie générale” si la situation reste inchangée d’ici avril 2019.
C’est-à-dire dans le cas où les tenants du pouvoir s’entêteraient toujours à ne pas lâcher du lest. Pour lui, seul le consensus permettrait une sortie de la crise pour le pays.

D’où son insistance encore : “Décideurs, politiques et sages, soyez sages pour ne pas s’aventurer avec l’Algérie. Venez au dialogue ; venez au consensus national. S’il est nécessaire de prendre plus de temps pour trouver une solution et parvenir à un consensus, que l’élection présidentielle soit alors reportée à une autre date que nous définirons de manière consensuelle. Ne nous menez par cette élection vers l’inconnu.” L’appel de M. Makri s’adresse, néanmoins, exclusivement aux décideurs. Nos tentatives de contacter le chef du MSP pour davantage d’explications ont été vaines.

Farid Abdeladim

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Sur fond de lutte antiterroriste et de colère des “gilets jaunes”: Le film amazigh s’expose en France

Sun, 12/02/2018 - 14:14

Roissy Charles-de-Gaulle. On assiste à un bal d’atterrissage et de décollage incessant. Un avion nous vomit pour que l’on soit avalé par un serpent insatiable qui nous rejette au centre-ville. Paris, en cette fin de novembre, toute décorée en perspective des fêtes de fin d’année, vit sous le rythme d’une pluie fine qui ralentit la circulation, remplit les magasins et impose un stress visible chez les Parisiens. Les menaces de violence annoncées par les “Gilets jaunes” pour le week-end ne semblent pas déranger les foules. Pourtant, elles sont là.

La gare du Nord grouille de monde en ce vendredi de fin de semaine. La gare de l’Est l’est encore plus.  Au milieu d’une foule compacte et rivée sur le tableau des départs, un homme débonnaire, allure droite et pressé malgré son âge avancé, se fraie un chemin et rejoint le quai en direction de Metz. Le chef de gare lui fait signe de se presser.
Une fois devant lui, le fonctionnaire des chemins de fer esquisse un grand sourire et lui lance joyeusement en kabyle “C’est Kamel Hamadi en personne !” et le voyageur lui répond : “Oui”. Après un bref échange, l’artiste algérien s’est fait avaler par le train Ouigo.
À peine installé, il commence à penser au 4es Journées du film amazigh d’Ars-sur-Moselle dont il est le président d’honneur et qui se sont déroulées du 23 au 27 octobre au cinéma Union d’Ars-sur-Moselle. Il y verra le film Kamal Hamadi, Ger Yenzizen dont il est le protagoniste, réalisé par Abderazak Larbi Chérif. Noyé dans ses pensées et tentant de récupérer un peu d’énergie, suite la soirée qu’il venait d’animer la veille à Paris, un homme vient l’arracher à ses rêveries. Il s’agit de Nadir Dendoune, réalisateur du documentaire Des figues en avril, qui voyage avec sa mère, objet du film qu’il présentera aux JFA. Il l’informe que sa mère l’adore et l’invite à se joindre à eux. Il y découvre une femme kabyle de presque quatre-vingts ans qui a été élevée dans un quartier populaire parisien. Contrainte de se séparer de son mari, placé par force dans une maison de retraite, elle devient par un parcours de circonstances le personnage fort d’un film dont elle accompagne ses présentations à travers l’Hexagone.
À leur arrivée au cinéma Union, ils sont accueillis par une communauté kabyle et de cinéphiles mosellans avec chaleur. Ils y ont trouvé des invités de Tunisie, d’Algérie, de France et du Maroc. Le film Razzia de Nabil Ayouche, présenté en ouverture, a été bien suivi. Il dresse un tableau des maux d’un Maroc déchiré par ses contradictions : berbères, juifs, arabes, femmes, prostitution, fracture sociale, pauvreté, etc. Le festival sera clôturé par Certifié Halal de Mahmoud Zemmouri, à qui on rendra hommage. Après un couscous partagé avec convivialité, on s’offre une petite pause et on prend un journal du jour précédent, posé hasardeusement par un festivalier distrait. Les gros titres annoncent les manifestations des “Gilets jaunes” à travers la France et les manœuvres militaires engagées par la France au Mali.
En effet, ce samedi-là, pendant que les militaires français déploient de gros moyens au Mali pour éliminer Hamadou Kouffa, chef terroriste notoire, les Champs-Élysées, la plus romantique des rues, flambe, dès 11h du matin. Ils deviennent le théâtre de violents affrontements entre les forces de l’ordre et des manifestants. Des barricades sont montées, des voitures brûlées et des pavés sont arrachés et utilisés comme projectiles. Les forces de l’ordre répliquent par des bombes lacrymogènes. L’atmosphère rappelle fortement un certain mai 68. Les politiques agissent avec prudence. Tout le monde s’accorde à dire que ce mouvement inédit, même si des groupes extrémistes y ont mis leur grain de sel, est incontrôlable et imprévisible. C’est la colère de la France et la grogne des Français sur qui pèse le poids de la mondialisation. C’est dans ce climat de tension que le réalisateur italien Bertolucci a tiré sa révérence. Il a laissé quelques bijoux cinématographiques dont Un thé au Sahara qu’il a tourné, entre autres, à Beni Abbès qui se souvient toujours de cette “dune de la honte” où Debra Winger et John Malkovich se sont embrassés.
C’est les cris de René Parmentier, “chef de gare” comme il aime s’appeler, qui vient nous arracher à notre lecture, nous invitant à rejoindre sa belle salle où les présentations de films ont commencé. René est facilement repérable dans cette petite ville qui a commencé à accueillir des Bougiotes depuis le début du siècle pour travailler dans l’usine des Forges et boulonneries d’Ars-sur-Moselle, créées en 1840, et spécialisées dans la fabrication de boulons. C’est ainsi que les enfants de la Kabylie ont alimenté par leur travail les chemins de fer en France, mais également les économies du Brésil, du Congo et du Mexique. Aujourd’hui, leurs descendants ont fait des études et occupent des postes importants dans la région et au Luxembourg.
Hanine et Makhlouf, avec le soutien de plusieurs femmes bénévoles, en font partie. C’est eux qui sont derrière les JFA, accueillies aux débuts avec méfiance par René avant d’en devenir le fer de lance. Il avoue qu’il était un peu raciste et que ce festival l’a totalement aidé à éliminer les relents de ce sentiment provoqué par la méconnaissance de l’Autre.
René gère la salle l’Union, résistant encore aux géants et aux multiplex qui ont fini par s’installer dans la région. La menace est réelle. Pour y parer, il a inventé le concept de “Pétition vivante” qui invite les gens à venir payer leur place et voir des films afin que ce lieu qui date du début du siècle puisse continuer à vivre. Ils sont plusieurs bénévoles à lui donner vie. Une bande de copains qui s’engueulent, discutent, rigolent, collaborent et répandent la magie dans une ville oubliée par la métropole. Pour Gilette, conseillère municipale, les raisons de la contestation des “Gilets jaunes” sont à chercher surtout dans cet oubli, notamment avec le nouveau découpage administratif, mis en place sous la présidence de Hollande, qui a accentué l’indifférence de l’État central vis-à-vis de la démocratie de proximité. “Les maires perdent de plus en plus de pouvoir alors que les citoyens les interpellent quotidiennement au sujet de leurs soucis. Impuissants, ils sont nombreux à ne plus vouloir se représenter. Et cela est aussi inédit que grave en France”, explique-t-elle.
C’est encore le “chef de gare” qui vient nous interrompre. Le film commence.
La salle est pleine. D’abord, c’est Mme Dendoune qui expose son intimité, sa vie, ses anciens et futurs espoirs devant une salle composée essentiellement de femmes dont les parcours sont similaires. Le débat est émouvant. À la fin, à tout seigneur, tout honneur ! Place au maestro Kamal Hamadi. Le public le connaît pour être chanteur et surtout parolier de sa regrettée femme Noura. Et là, grâce à Abderazak Larbi Chérif, la salle découvre les multiples facettes de ce génie qui a propulsé beaucoup de stars sur scène tout en restant à l’aise dans l’ombre.
Le film révèle, entre autres, un artiste complet qui a pu émouvoir El-Anka avec Ami Azzizen, gagner la confiance de Slimane Azem, séduit la génération de Driassa, fait connaître Mami avec notamment Wech Tsalini et compose toujours pour de jeunes chanteuses comme la Parisienne Nabila Dali et la Montréalaise Zahia. La salle l’avait inondé de questions sur son passé, mais il ne cesse de se projeter dans l’avenir en rêvant de créations et d’innovations.
Après le débat, on fait une virée au bar du village. Dès notre arrivée, on a eu droit à un accueil chaleureux. On discute autour d’une tournée de bières qui facilite la libération de la parole. Nous sommes souvent interrompus par des salutations d’inconnus qui se montrent amicaux et chaleureux. Certains même nous invitent à boire quelque chose. Des comportements inimaginables dans les grandes villes. Sur les visages se lit le poids de la dureté et la simplicité d’une vie qui est quasiment absente du cinéma français.
Juste après, c’est un autre créateur, Mahmoud Zemmouri, qui est mis à l’honneur avec la projection de Certifié hallal. Un film humoristique qui a plu à l’auditoire. Des discussions se sont prolongées lors de l’apéritif de clôture avec la productrice, Marie-Laurence Attias. Malgré l’ambiance festive qui y régnait, quelques esprits ne pouvaient pas s’empêcher de parler des “Gilets jaunes”. D’ailleurs la réalisatrice Lydia Terki, qui est venue présenter son film Paris la blanche dont le rôle principal a été campé par Tassadit Mandi, s’est même déplacée pour rendre visite aux manifestants metziens.
Le lendemain, les Metziens reprennent leur quotidien et René à rêver de la continuité de sa “pétition vivante”. Notre train file à toute vitesse. À travers ses fenêtres se dévoile la campagne française avec ses vaches, ses verdures et ses petites gens.
Une pause à Paris nous a permis de revoir la réalisatrice tunisienne, Jihane Ayari et le réalisateur libyen, Azrou Magoura. Les deux ont présenté leurs films aux JFA et quitté leur pays pour continuer à rêver en films. La première, ayant estimé ses chances réduites dans une Tunisie post-révolutionnaire, s’est installée en Égypte, le second a obtenu l’asile en France après avoir été kidnappé par des groupes armés en Libye lors de l’exercice de son métier de journaliste. Aujourd’hui, Azrou vit au milieu des Français de la métropole qui se réjouissent de lire dans la presse l’élimination d’un groupe terroriste au Mali par l’opération Barkhane.
À Orly, un oiseau métallique nous prête ses ailes pour voler au-dessus des nuages. Delà, on peut voir les Gaulois en miniature se préparer à vivre les réjouissances de fin d’année dans un contexte d’incertitude et de craintes des nouvelles augmentations annoncées pour le début de l’année. Et on peut d’ores et déjà leur souhaiter un joyeux Noël et une bonne et heureuse année pleine de bons films !

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L’immigration serait négative selon les Français

Sun, 12/02/2018 - 14:13

Selon les Français l’immigration serait négative dans divers domaines tel que l’économie, la cohésion nationale, la sécurité, pour eux il est préférable de ne plus accueillir d’étrangers.

D’après un sondage publié par le Journal du dimanche (JDD), « 58% des Français jugent négatif le rôle de l’immigration de manière générale, et la tendance se retrouve dans presque tous les thèmes déclinés: croissance (54%), avenir du pays (55%), identité du pays (58%), respect de la laïcité (61%), cohésion de la société (64%), ou encore sécurité (66%).

64% jugent qu’accueillir des immigrés supplémentaires n’est pas souhaitable, alors que de nombreux clandestins arrivent régulièrement en Europe, et que la question migratoire risque d’être importante dans le débat public avant les élections européennes de mai 2019″. 

A travers le sondage, on pourrait remarquer l’hostilité d’une population française qui a intégré nombreux immigrés depuis des décennies, un phénomène qui engendré une transformation au sein de la société, et ce dans un contexte économique national peu reluisant. Cependant, « 61% pensent que la France devrait accueillir les migrants fuyant la guerre et la misère, 71% considèrent qu’elle permet au patronat de tirer les salaires vers le bas; et 60% qu’il faut choisir ses immigrés en fonction des besoins économiques du pays, 63% d’entre eux sont pour la suppression des accords de Schengen instaurant la libre circulation des personnes au sein de l’UE, se prononçant ainsi de facto pour un rétablissement des frontières nationales ». D’après le même sondage: « 54%a préféré que l’accueil et la répartition des migrants en Europe soit décidée au niveau national. Mais ils ne sont pas opposés à ce que la France participe à une action concertée d’accueil, puisque 51% sont favorables à ce que la France accueille une partie des migrants qui arrivent sur les côtes grecques, italiennes ou espagnoles ».

Ainsi ce sondage a été réalisé par l’institut IFOP entre le 23 au 26 novembre, auprès d’un échantillon représentatif de 1.015 majeurs, selon la méthode des quotas.

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L’artiste peintre nous a quittés le 1er décembre 1985: Djaâfar Inal évoque M’hamed Issiakhem

Sun, 12/02/2018 - 14:09

Envoyé par le GPRA poursuivre des études à Moscou, Djaâfar Inal revient à l’indépendance pour rejoindre Kateb Yacine et M’hamed Issiakhem à Alger républicain. De cette épopée, l’ancien journaliste natif de Tlemcen tire des enseignements utiles et aborde ici la personnalité et les tendances esthétiques de l’artiste peintre Issiakhem dont nous avons commémoré, ce 1er décembre, le 33e anniversaire de sa disparition.

Liberté : Décédé le 1er décembre 1985 à l’âge de 57 ans, peut-on avancer qu’Issiakhem, artiste peintre flamboyant à la fois par son talent et par le travail acharné au service de son art, est en quelque sorte le fondateur de la peinture moderne algérienne ?
Djaâfar Inal : M’hamed Issiakhem meurt à Alger le 1er décembre 1985 au petit matin. Dans ses papiers un écrit de sa main sur une feuille : “La haine est sainte. Elle est l’indignation des cœurs forts et puissants. Le dédain militant de ceux qui fâchent la médiocratie et la sottise. Haïr c’est aimer, c’est sentir son âme chaude et généreuse, c’est vivre largement du mépris des choses honteuses et bâtes. La haine soulage, la haine fait justice, la haine grandit. Je me suis senti plus jeune et plus courageux après chacune de mes révoltes contre la platitude de mon âge. J’ai fait de la haine et de la fierté mes deux hôtesses ; je me suis plu à m’isoler, et, dans mon isolement, à haïr ce qui blessait le juste et le vrai. Si je vaux quelque chose aujourd’hui, c’est que je suis seul et que je hais.” En était-il l’auteur ?

Justement, dans quelles circonstances avez-vous rencontré Issiakhem ? Et comment appréhendez-vous le personnage ?
J’ai connu le même jour Kateb Yacine et M’hamed Issiakhem à Paris en juin 1962. Avec Boualem, dans l’appartement de Françoise Prévost, artiste française, nous avons tenu une réunion pour la reparution du journal Alger républicain. Puis je les revis à Alger en septembre ; ils venaient renforcer la rédaction, le journal avait déjà trois mois d’existence. M’hamed, dans son cagibi du 2, rue Berlioz, croquait les esquisses de dessins et illustrations qu’il reprenait ensuite à l’encre de Chine. Quotidiennement paraissait le dessin de M’hamed en une, pour commenter un événement, fustiger les bourgeois, appuyer une campagne de solidarité ou appeler à l’union. Il illustrait également les feuilletons et les pages spéciales des fêtes de Mai, de l’Indépendance. Interrogé quelques années plus tard sur son rôle de dessinateur à Alger républicain, il me répondit : “Je n’ai pas fait des dessins de presse pour être un dessinateur humoristique. J’étais constamment à la recherche de personnages, de situations pour mettre à la disposition du public le journal, pour lui permettre de participer à la lecture du journal.” Yacine, notre aîné dans le journalisme, outre son billet quotidien souvent au vitriol, comme celui de “La pucelle d’Orléans”, repiquait avec nous les dépêches d’agences, donnait un coup de main à “la régionale”, ou aidait “la sportive”, corrigeait les épreuves ou titrait les légendes des photos. Ce fut pour toute l’équipe de la rédaction, une dizaine de journalistes seulement, un travail dur, harassant, mais combien exaltant.

Le terrible drame qu’il a vécu à l’âge de 15 ans (explosion d’une grenade qui l’a laissé handicapé) a-t-il pesé dans sa vie et dans ses œuvres ?
Sans doute. Le 27 juillet 1943, M’hamed et quelques camarades de jeu volent du camp militaire américain installé dans l’école une caisse de grenades. Il en prend une qu’il cache chez lui. Le lendemain matin, il “joue” avec la grenade. Elle explose. Deux de ses sœurs (Saïda et Yasmine) et un neveu (Tarik) sont blessés mortellement. Trois autres membres de la famille sont blessés. De retour à la maison après une longue hospitalisation et en présence de toute la famille réunie pour la circonstance, sa mère, voyant son fils amputé, s’écrie : “Je ne t’ai pas mis au monde ainsi ! Sors de la maison !” “À l’hôpital, dit-il, j’ai été encouragé par une sœur religieuse, une infirmière, qui me ramenait des crayons de couleurs. Elle prenait ce que je faisais ; pour moi, ça n’avait pas beaucoup d’importance. Celle qui m’a encouragé, ce n’est pas ma mère, c’est une religieuse.”

On ne peut pas parler d’Issiakhem sans évoquer Kateb Yacine, Ali Zamoum et Younès Bouchek le psychiatre, tous marqués par leur tempérament indépendant et des convictions libertaires chevillées. Comment décrypter l’amitié et la complicité de cette “bande infernale” ?
En avril 1952, M’hamed est présenté à Kateb Yacine, alors journaliste à Alger républicain, par Mahmoud Choukri Mesli, son condisciple d’école. Kateb Yacine était accompagné de Arman Gatti, chroniqueur judiciaire au Parisien libéré, venu à Alger couvrir le procès des militants de l’OS (Organisation spéciale). “La première rencontre fut plutôt fraîche”, me dira Kateb Yacine. Mais très vite, une solide amitié les liera, qui dura plus de trois décennies.

Prise comme modèle récurrent de la mère, de la militante, de la guerrière dans le combat libérateur, la femme reste le personnage central qui irradie toute l’œuvre d’Issiakhem ; comment l’expliquez-vous ?
Je me réfère à ce qu’il avait dit sur le sujet. Dans une interview accordée à un cinéaste algérien, Issiakhem déclare : La femme, pour moi, c’est la source. Je suis fidèle à la condition de la femme qui vit intensément sa condition de femme d’abord… La femme… mais c’est un sujet très abstrait, c’est un sujet très abstrait qui me situe d’abord du point de vue plastique… La femme pour moi, c’est quoi ?
C’est la source. C’est un sujet immense, illimité. Tu constateras dans mon œuvre que c’est apparemment le même personnage qui revient, mais dis-moi s’il n’y a pas de différence entre une œuvre et l’autre.
On dirait peut-être que ce sont toutes nos femmes ! Non, c’est la même qui se transforme, qui évolue, qui dégénère, qui progresse et tout cela en même temps. C’est une espèce de jeu entre elle et moi. D’ailleurs, c’est elle qui m’aide à aller chaque fois plus loin. Je dis qu’il n’y a pas plus beau qu’une maternité… Ma mère était très riche en couleurs. Ce sont ces couleurs-là qui me reviennent…

Peintre prolifique et généreux, Issiakhem a été le créateur d’une œuvre aujourd’hui éparpillée un peu partout. Où se trouvent actuellement ses œuvres principales ?
Les œuvres se trouvent au MaMa (Musée d’art moderne contemporain) d’Alger. C’est un don d’un couple d’Algériens.

Issiakhem était connu pour son anticonformisme proverbial. On raconte qu’en 1973, lors de la Foire nationale d’Alger, chargé de décorer le stand du ministère du Travail, dirigé alors par Mohand Saïd Mazouzi, le célèbre peintre n’avait rien trouvé de mieux que de ramener une chèvre pour conférer aux lieux un certain parfum de campagne, voire une certaine authenticité pastorale, embarrassant bien des officiels, à la veille de l’inauguration de la Foire par Boumediene. Souvenez-vous de cette anecdote ?
Oui tout à fait, il y en a d’autres aussi, comme celle se rapportant à son fameux vélo ou aux fuseaux horaires d’Alger à Baïnem…

Les années 60-70 ont constitué une période faste de la peinture algérienne : Issiakhem, Mohamed Khadda, Baya, Omar et Mohamed Racim. Qu’en est-il aujourd’hui de la relève ?
Précédée talentueusement par Abdelwahab Mokrani, une bonne moisson de jeunes talents, en pensant particulièrement à Arezki Larbi, Yahia Abdelmalek, Amar Bouras, Mounia Lazali, Maya Bencheikh-Lefgoun, Mehdi Djelil. Il faut peut-être préciser qu’Issiakhem a réalisé aussi les maquettes de billets de banque algériens et étrangers, de timbres-poste, de tapisserie et nombre de portraits, dont ceux du Cardinal Duval et du «Cardinal» El Anka.

Y. A.

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Alger: Le Prix Miriam Makeba décerné à la Fondation éponyme et au Fespaco

Sun, 12/02/2018 - 14:06

Le Prix international «Miriam Makeba de la créativité artistique» a été décerné, pour la première fois vendredi à Alger, au Fespaco, le plus vieux festival de cinéma en Afrique et à la Fondation sud-africaine portant le nom de la voix légendaire du continent et symbole de la lutte anti-apartheid. Le jury, présidé par l’égyptien Mohamed Salamaoui, a remis lors d’une cérémonie à l’auditorium du Palais de la culture Moufdi- Zakaria, une récompense pécuniaire d’une valeur de 80.000 dollars au Fespaco (Festival panafricain du cinéma et de la télévision d’ Ouagadougou), pour son «apport à la promotion du cinéma et à la culture africains».

Créé en 1969, le Fespaco continue d’exister en dépit de difficultés de financement qui n’ont pas dissuadé ses organisateurs à œuvrer pour la «préservation de l’unité africaine» dans sa diversité linguistique, culturelle et identitaire, a expliqué le jury. La Fondation Miriam Makeba de Johannesburg, quant à elle, a été récompensée de 20.000 dollars, pour sa contribution à préserver la mémoire de cette artiste plurielle, engagée dans le combat contre le racisme et la ségrégation. Plus d’une centaine de candidatures provenant d’auteurs de 40 pays d’Afrique ont été reçues par l’Office national des droits d’auteur et droits voisins (Onda) qui finance ce prix. Doté de 100.000 dollars, le Prix Miriam Makeba a été ouvert, pour sa première édition, aux artistes résidant en Afrique et ceux justifiant d’un statut de réfugié hors du continent. Le prix récompense les meilleures œuvres artistiques, toutes disciplines confondues provenant d’artistes et créateurs ou d’organisations et institutions œuvrant pour la promotion de la culture dans le continent.

Présent à la cérémonie, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a affirmé dans son allocution d’ouverture que le Prix Miriam Makeba était une reconnaissance de l’Algérie à cette artiste militante et porte-voix de la culture du continent. Le ministre de la Communication Djamel Kaouane, des personnalités culturelles et politiques ainsi que membres du corps diplomatique accrédité à Alger ont assisté à la cérémonie, clôturée par un concert animé par la chanteuse Cap-Verdienne Solange Cesarovna. Née en Afrique du Sud en 1932, Miriam Makeba était l’une des voix les plus connues dans son pays comme à l’étranger, où elle accède à la célébrité grâce à ses prises de position contre l’apartheid. Naturalisée algérienne, l’artiste avait participé à plusieurs manifestations en Algérie, notamment le premier Festival panafricain en 1969 à Alger et les célébrations du 10e anniversaire de l’indépendance en 1972. A l’écran, l’artiste est connue pour son rôle dans le film anti-apartheid «Come-Back Africa» du cinéaste américain Lionel Rogosin, sorti en 1960. Myriam Makeba s’est éteinte en Italie en 2008, trois ans après avoir mis fin à sa carrière artistique.

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Livres de Michelle Obama : Plus de deux millions d’exmplaires vendus en Amérique du Nord

Sun, 12/02/2018 - 14:04

Les mémoires de Michelle Obama se sont déjà vendues à plus de deux millions d’exemplaires aux Etats-Unis et au Canada, en deux semaines seulement, a annoncé vendredi l’éditeur Penguin Random House dans un communiqué.

Selon la maison d’édition, qui cite la société spécialisée NPD BookScan, « Becoming » (« Devenir » dans sa version française) est d’ores et déjà le livre le plus vendu aux Etats-Unis en 2018. Le jour de la sortie de l’ouvrage, le 13 novembre, l’ancienne Première dame a entamé une tournée de promotion qui l’a notamment vue se produire dans des salles de plusieurs milliers de personnes, qui affichaient systématiquement complet malgré des billets à plusieurs centaines de dollars. La semaine prochaine, elle sera en Europe, où elle doit notamment passer par Paris. Selon Penguin Random House (PRH), maison mère de Crown Publishing, l’éditeur du livre, « Becoming » a déjà été tiré à 3,4 millions d’exemplaires pour le marché nord-américain. Déjà traduit dans 31 langues, il est, par ailleurs, en tête des ventes au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Espagne et en France, selon PRH. Michelle Obama, 54 ans, y confie notamment ses difficultés à tomber enceinte, son désintérêt de la politique et l’impossibilité de pardonner à Donald Trump la polémique sur la citoyenneté de son mari Barack Obama. Au classement 2018, la native de Chicago a détrôné, aux Etats-Unis, « Le Feu et la fureur », livre de Michael Wolff qui brosse un tableau apocalyptique de la vie à la Maison Blanche sous l’ère Trump.
Publié en janvier, l’ouvrage s’est également écoulé à plus de deux millions de copies. L’année littéraire aux Etats-Unis aura été marquée comme rarement auparavant par les livres politiques, « Mensonges et vérités » de l’ancien directeur du FBI James Comey et « Peur » de Bob Woodward ayant chacun dépassé le million de livres vendus. Les ouvrages autobiographiques de Barack Obama, « Les Rêves de mon père » et « L’Audace d’espérer », se sont vendus, au total, à 4,6 millions d’exemplaires et constituaient jusqu’ici la référence du genre.

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Règlement du conflit du Sahara occidental: Trump exhorté à faire pression sur le Maroc

Sun, 12/02/2018 - 14:00

Des électeurs américains et des défenseurs internationaux des droits de l’Homme ont appelé le Président américain, Donald Trump, à faire pression sur le Maroc pour mettre fin à l’occupation illégale du Sahara Occidental et l’organisation du référendum d’autodétermination avant la fin de l’année en cours.
«Nous vous sollicitons pour œuvrer en vue de la tenue du référendum (longtemps promis au peuple sahraoui), pour le règlement du conflit au Sahara Occidental, se tiendra en 2018. Et si cela échoue, vous appelez le Maroc à mettre fin à son occupation brutale et illégale du Sahara Occidental (depuis 1975)», ont écrit les signataires dans une lettre remise par la fondation américaine pour le Sahara Occidental à la Maison Blanche.
La lettre cite le lien étroit qui existe entre la question du Sahara Occidental et les thèmes sur lesquels M. Trump a fait campagne pour l’élection présidentielle lorsqu’il a parlé des «hommes et des femmes oubliés» et comment la corruption au sein du gouvernement peut entraîner des injustices, précisant que «les Sahraouis sont les hommes et les femmes oubliés qui souffrent (…) des promesses non tenues». «Nous vous appelons à mettre fin à l’occupation illégale dans la dernière colonie en Afrique, le Sahara Occidental.
Bien que nous représentions de nombreuses opinions politiques différentes, nous sommes tous consternés par le fait que le Maroc occupe le Sahara Occidental pendant plus de 40 ans, alors que toutes les administrations précédentes des Etats-Unis, ainsi que les Nations-Unies et la majorité des pays ont convenu que le peuple du Sahara Occidental exerce son droit à déterminer l’avenir de son pays», ont rappelé les initiateurs de la lettre. A ce titre, les signataires, américains, australiens, géorgiens, britanniques… ont également demandé à ce que «toute aide internationale des Etats-Unis soit refusée au Maroc jusqu’à ce que tous les prisonniers politiques sahraouis soient libérés de leur détention illégale», appelant, à la même occasion, à mettre fin aux tentatives répétées du Maroc visant à exploiter les ressources naturelles du Sahara Occidental occupé. «La situation au Sahara Occidental est une illustration frappante des sentiments que vous avez exprimés au cours de votre campagne pour la présidentielle. En exploitant ses richesses et ressources, le Maroc a réussi à faire obstacle au référendum sur l’autodétermination promis depuis longtemps par les Nations-Unies au peuple sahraoui en 1991», ont-ils regretté.

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Un haut responsable de l’ONU prévient: Le Yémen en guerre au bord d’une «catastrophe majeure»

Sun, 12/02/2018 - 14:00

Un haut responsable de l’ONU a averti samedi que le Yémen en guerre était au bord d’une «catastrophe majeure», au moment où de nouveaux combats meurtriers ont eu lieu à Hodeida, ville stratégique de l’ouest de ce pays pauvre de la péninsule arabique.
Ravagé par un conflit dévastateur depuis près de quatre ans entre le pouvoir aidé militairement par les alliés saoudiens et émiratis, et les rebelles Houthis soutenus par l’Iran, le Yémen est menacé par la famine selon l’ONU qui tente d’organiser des consultations pour trouver un règlement politique. Mark Lowcock, secrétaire général adjoint pour les affaires humanitaires de l’ONU, achève samedi une visite au Yémen où il s’est rendu à Sanaa, la capitale yéménite aux mains des rebelles, et à Aden, la grande ville du sud du pays où siège pour le moment le gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi.
«Le Yémen est au bord d’une catastrophe majeure», a prévenu M. Lowcock dans un communiqué publié au terme de sa mission, ajoutant que la situation humanitaire s’était détériorée depuis son dernier séjour dans le pays en octobre 2017. «Mais il n’est pas trop tard», a-t-il tenu à souligner en réclamant de nouvelles aides humanitaires pour l’année 2019.
Selon lui, «le Yémen est le théâtre de la plus large opération humanitaire au monde, mais en 2019 celle-ci doit encore être plus importante». Les donateurs ont fourni en 2018 2,3 milliards de dollars pour le plan d’aide, soit 80
Il y a davantage de cas de malnutrition en raison du conflit et de la crise économique. «A Aden, j’ai vu des enfants émaciés si mal nourris qu’ils parvenaient à peine à ouvrir leurs yeux. L’aide humanitaire aide beaucoup de ces enfants à se remettre», a poursuivi le responsable de l’ONU. Mais, selon lui, il y a aussi des enfants, qui font «une rechute car leurs familles n’ont tout simplement pas les moyens d’acheter à manger ou à leur fournir un traitement médical adéquat».
D’après l’ONU, au moins 14 millions de déplacés sont en situation de pré-famine dans le pays où quelque 10 000 personnes ont péri dans le conflit depuis 2015.
Mettant en avant la dépendance du Yémen des aides humanitaires et des importations, M. Lowcock a répété la disposition de l’ONU à jouer un rôle clé dans le port de Hodeida (ouest), pour qu’il reste ouvert. C’est par cette ville sur la mer Rouge, enjeu principal du conflit, que transitent 70% des importations yéménites et les aides humanitaires.
Hodeida, aux mains des rebelles, est la cible depuis des mois d’une offensive du pouvoir qui cherche à la reprendre avec l’aide de l’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis, piliers d’une coalition militaire dirigée par Ryad et intervenue depuis 2015 au Yémen pour aider le pouvoir à stopper une offensive rebelle.
Ces dernières 24 heures, des combats ont de nouveau opposé les forces loyalistes aux rebelles à Hodeida faisant 10 morts — 8 rebelles et deux loyalistes —, ont indiqué des responsables et des sources médicales. Selon des habitants, interrogés par l’AFP, des affrontements se sont poursuivis par intermittence samedi.
Une trêve fragile a été instaurée le 13 novembre dernier à Hodeida mais des affrontements sporadiques ont continué.
En Arabie saoudite, pays voisin du Yémen, un projectile tiré par les Houthis a touché vendredi une habitation à Jazane (ouest) faisant deux blessés civils, selon l’agence SPA, le premier tir rebelle confirmé par Ryad depuis septembre. L’émissaire de l’ONU, Martin Griffiths, s’est rendu la semaine dernière au Yémen pour persuader les belligérants de participer à des consultations pour lesquelles il n’a fixé aucune date. Les Etats-Unis avaient évoqué début décembre et des diplomates onusiens la date du 3 décembre.
Jeudi, les rebelles ont dit qu’ils s’y rendraient «si les garanties pour une sortie et un retour (des rebelles) en sécurité au pays sont maintenues». Le pouvoir avait lui aussi annoncé qu’il irait en Suède.
Les derniers pourparlers, organisés sous l’égide de l’ONU à Genève en septembre, avaient échoué, les rebelles n’ayant pas fait le déplacement, disant craindre pour leur sécurité.
Le Yémen est aujourd’hui quasiment divisé en deux, les loyalistes contrôlant le sud et une bonne partie du centre tandis que les rebelles tiennent Sanaa ainsi que le nord et une grande partie de l’ouest.

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«Biens mal acquis»: L’entourage du Président djiboutien visé par une enquête en France

Sun, 12/02/2018 - 13:55

Nouvel épisode dans la saga des «biens mal acquis» : la justice française a ouvert une enquête visant l’entourage du Président de Djibouti Ismaïl Omar Guelleh à la suite d’une plainte de l’ONG Sherpa sur l’acquisition de propriétés immobilières à Paris.
Cette plainte a été déposée le 16 octobre par Sherpa et le Collectif européen de la diaspora djiboutienne (CEDD) pour «abus de biens sociaux, détournement de fonds publics, abus de confiance et corruption d’agents publics étrangers» et vise des «membres de l’entourage du Président de Djibouti», a indiqué vendredi l’ONG dans un communiqué.
Après analyse, une enquête préliminaire a été confiée à l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), a confirmé une source policière à l’AFP.
Sollicité, le parquet national financier s’est abstenu de tout commentaire. La plainte se concentre sur des biens immobiliers situés dans trois arrondissements huppés de Paris (8e, 16e et 17e) et appartenant à des membres de la famille du chef de l’Etat djiboutien, au pouvoir depuis dix-neuf ans dans ce petit pays hautement stratégique de la Corne de l’Afrique où la France compte une forte présence militaire.
«Personne ne peut croire sérieusement que ces biens immobiliers, dont la valeur est aujourd’hui pour certains d’entre eux de l’ordre de plusieurs millions d’euros, ont pu être acquis par le seul fruit du salaire des membres de la famille d’Ismaïl Omar Guelleh et de ses proches», est-il écrit dans la plainte, que l’AFP a pu consulter.
Or, selon les plaignants, qui s’appuient sur des indices de perception de la corruption et plusieurs rapports internationaux, «il est acquis que, de façon endémique, la République de Djibouti est un pays très largement corrompu, cette corruption étant mise en œuvre à l’initiative et au bénéfice du président de la République, de ses proches et de son clan». En particulier, les rôles de l’épouse du Président, Kadra Haïd, et de son gendre, Tommy Tayoro Nyckoss, à la tête de sociétés civiles immobilières en France, soulèvent des interrogations.
M. Nyckoss, époux de la fille aînée du Président, «semble être une personnalité-pivot, centrale, dans la mise en œuvre des opérations effectuées depuis des années par la famille d’Ismaïl Omar Guelleh aux fins de détournement d’avoirs publics», affirme la plainte.
Autre point à éclaircir : le rôle de la Banque pour le commerce et l’industrie-mer Rouge (BCI-MR), une filiale de la banque française Bred, dans la mise à disposition de prêts immobiliers. Plusieurs procédures sont déjà en cours en France dans des dossiers dits de «biens mal acquis».
En 2017, le vice-président de Guinée équatoriale, Teodorin Obiang, avait été condamné à Paris à trois ans de prison avec sursis et 30 millions d’euros d’amende, également avec sursis, pour s’être bâti frauduleusement un patrimoine en France.
L’enquête avait mis au jour l’ampleur du patrimoine de Teodorin Obiang, qui a fait appel du jugement: objets d’art, voitures de luxe, ou hôtel particulier de 101 pièces, avec hammam et discothèque…
Il était le premier dignitaire à être jugé dans le cadre de ces procédures lancées en 2010 en France.
La justice française enquête également sur les patrimoines amassés en France par les proches de Denis Sassou Nguesso (Congo), du défunt Omar Bongo (Gabon) ou encore du Président centrafricain déchu François Bozizé.
Selon le communiqué de Sherpa, «des développements sont attendus» dans les informations judiciaires ouvertes contre le clan de M. Sassou-Nguesso, celui d’Ali Bongo, héritier d’Omar Bongo, ainsi que dans l’affaire qui vise Rifaat Al-Assad, l’oncle du Président syrien Bachar Al-Assad.

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ONU: Adoption de cinq projets de résolutions sur la Palestine

Sun, 12/02/2018 - 13:53

La présidente de l’Assemblée générale des Nations-Unies Maria Fernanda Espinosa a annoncé vendredi soir l’adoption de cinq projets de résolutions sur la Palestine et d’un sixième sur le Golan syrien occupé. «Les six résolutions ont été adoptées à la majorité absolue», a déclaré Espinosa lors d’une session de l’Assemblée générale, citée par l’agence de presse Anadolu. Parmi les résolutions sur la Palestine, celle concernant El-Qods occupée appelle les Etats membres de l’Assemblée générale à ne reconnaître aucune mesure prise par Israël dans la ville sainte.

La résolution sur El-Qods occupée, présentée vendredi matin par des pays arabes, asiatiques et d’Amérique Latine, a été adoptée à une écrasante majorité, remportant «l’approbation» de 148 pays contre onze objections (dont Israël et les Etats-Unis), tandis que «14 autres Etats se sont abstenus». La résolution sur le Golan syrien appelle, quant à elle, au retrait d’Israël de toutes les hauteurs du Golan et réaffirme la souveraineté de la Syrie sur la région, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations-Unies.

Au moins 235 Palestiniens ont été tués par l’armée de l’occupation israélienne depuis le début de la mobilisation appelée «Marche du retour» le 30 mars dernier. Outre la fin du blocus de Ghaza, ce mouvement réclame le retour des réfugiés palestiniens sur les terres qu’ils ont fuies ou dont ils ont été chassés en 1948.
APS

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2e édition des journées des théâtres régionaux de Annaba: Macbeth en ouverture

Sun, 12/02/2018 - 13:49

La 2e édition des journées des théâtres régionaux de Annaba devait démarer officiellement hier samedi  à Annaba. Cette édition verra la participation de comédiens, acteurs, réalisateurs du 4e art algérien et autres animateurs algériens ou étrangers en prise directe avec le monde du théâtre.
îDans le domaine de la communication, la faiblesse et criante. Jusqu’à l’après-midi de vendredi, rien en termes d’informations n’est venu secouer la léthargie culturelle dans laquelle baignait  ces dernières années la wilaya de Annaba.
Situation que met bien en relief  la seule banderole placée en orpheline devant le portail d’entrée du théâtre Azzedine-Medjoubi. Elle taquine le regard des passants, comme pour les alerter sur la situation de cet art qui se meurt à tous les niveaux. N’était cette banderole, rien n’annonçait cet événement.  C’est comme si ce rendez-vous culturel d’importance, limité dans le temps et l’espace, était aussi limité au plan de la qualité organisationnelle.
Dans l’organisation de ces 2es Journées des théâtres régionaux de Annaba, rien ne dit que l’on travaille pour la résurrection du 4e art comme on s’était plu à le répéter à l’issue de la 1re édition. Rien ne dit, également, que l’on a invité des hommes et femmes comédiens et réalisateurs de renom pour animer du 1er au 4 décembre 2018 des débats et des prises de contact direct avec les spectateurs.
Loin de servir à relancer cet art, ces journées régionales, de par l’absence de communication, confirment beaucoup plus le laisser-aller dans lequel il se débat depuis des mois à Annaba. Tout semble y être figé, malgré la disponibilité des infrastructures, des équipements et des bonnes volontés à même de lui donner le coup de fouet nécessaire pour sa relance.
A Annaba, le 4e art est loin d’être un stimulant civique et social pour un développement durable local et national. Jusqu’à la veille de son lancement, les organisateurs se sont limités à la programmation de quatre pièces des wilayas de Annaba, Alger, El-Eulma (Sétif) et de France. Cette dernière, sous la forme d’un one man show du comédien réalisateur Karim Belhadj,  ponctuera la manifestation sous la forme d’un engagement des organisateurs à mieux faire lors de la 3e édition de 2019. Il faut dire que durant cette 2e édition, la lecture du programme laisse apparaître une tendance des organisateurs à aller vers le mieux. C’est le cas de le dire au vu du programme tracé avec pour ouverture la pièce Macbeth de Shakespeare, suivie dimanche de La nuit de l’exécution, le lundi de Printemps des femmes  et le mardi, quatrième et dernier jour du spectacle one man show de Karim Belhadj. Rien ne dit que le public sera convié à des séances-débats ou à une exposition photos.
Rien ne l’interdirait d’autant que les organisateurs disposent de tout le temps voulu pour organiser pareils rendez-vous. Il reste, cependant, que cette manifestation culturelle est très attendue par le public. C’est le cas de le dire dans une wilaya où l’activité culturelle est de plus en plus absente malgré la disponibilité des infrastructures, d’un public assoiffé de culture, pour peu que les initiatives soient libérées.
A. Bouacha

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Les Verts pourraient se contenter d’un seul match

Sun, 12/02/2018 - 13:48

Dans une de nos précédentes éditions, nous avons annoncé que les Verts allaient disputer deux rencontres amicales au mois de décembre à l’occasion du stage de Doha, qui sera consacré aux joueurs locaux. Le but de ce stage est de superviser un certain nombre de joueurs locaux en vue de la phase finale de la coupe d’Afrique des nations 2019. La FAF et à la demande du sélectionneur national, a donc prévu deux rencontres amicales. Seulement, un seul match est désormais confirmé pour le moment. Il s’agit de celui qui aura lieu face au Qatar, le 27 décembre. Le second match n’est toujours pas confirmé. Aux dernières nouvelles, la FAF pourrait se contenter d’un seul match amical, faute d’un bon sparring-partner car durant cette période, il sera très difficile de trouver des adversaires à cause des fêtes de fin d’année. La décision sera prise dans les tout prochains jours après concertation entre le sélectionneur national, Djamel Belmadi, et le manager général des équipes nationales, Hakim Medane. Il est à signaler qu’il était prévu que la sélection nationale affronte la Chine avant que ce match soit annulé pour des raisons non communiquées.

A Doha du 24 au 28 décembre
Pour ce qui est du stage, la FAF et en collaboration avec la fédération qatarie, a pris toutes ses dispositions. Le départ pour Doha a été fixé officiellement pour le 24 décembre en milieu de journée, tandis que le retour a été programmé pour le lendemain du match, soit le 28 décembre dans la matinée. Le voyage se fera à bord de la compagnie  Qatar Airways. Concernant l’hébergement de l’EN à Doha, il pourrait se faire à l’hôtel Torche, le plus luxueux établissement hôtelier de Doha et qui avait déjà abrité l’EN en 2015 lors de sa tournée après la phase finale de la CAN.

La FAF ne déboursera aucun centime
Ce qui est positif cette fois-ci, c’est que la FAF ne déboursera aucun centime à l’occasion de ce stage à Doha. Les Verts seront pris totalement en charge en matière de voyage et d’hébergement à Doha. Ils auront même tous les moyens de travail à leur disposition à titre gracieux, selon la convention signée entre les deux fédérations.

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Le reggae Patrimoine culturel immatériel de l’humanité: Alpha Blondy «fier et heureux» !

Sun, 12/02/2018 - 13:46

La star ivoirienne de reggae, Alpha Blondy, s’est réjouie de voir la musique jamaïcaine inscrite sur la liste du patrimoine  culturel immatériel mondial par l’Unesco, soulignant que ce style musical, avec des paroles souvent engagées, n’est pas un «phénomène de mode».
«Nous sommes fiers et heureux. Les amoureux du reggae n’auront pas à raser les murs ! Les gens ont compris que le reggae n’est pas un phénomène de mode parce l’injustice, la pauvreté ne sont pas des modes, Dieu n’est pas une mode,  la misère, la guerre, l’espoir, la faim  ne sont pas des modes. Voilà pourquoi  le reggae est encore là et sera toujours là», a affirmé à l’AFP Alpha Blondy,  65 ans, auteur notamment de Brigadier Sabari, Black Samurai ou Sweet Fanta Diallo.
«C’est une très grande fierté et en même temps une grande humilité de  savoir que le travail que nous faisons, que les messages que nous envoyons ne  sont pas tombés dans les oreilles de sourds», a poursuivi le chanteur qui  souligne que les textes sont autant à l’honneur que la musique. «ça va ensemble. L’inspiration du reggae, comme toutes les inspirations  musicales, est divine. Mais les reggaemen ont mis l’engagement en avant», a assuré Alpha Blondy, qui vient d’accomplir un pèlerinage à la Mecque et cite régulièrement Dieu. Il se félicite qu’«une structure comme l’Unesco déclare patrimoine de l’humanité cette musique des marginaux, des marginalisés, des proscrits, des  laissés-pour-compte, des anti-establishment».
Le reggae a émergé en Jamaïque à la fin des années 1960. Style musical issu  du ska et du rocksteady, il a aussi intégré des influences du jazz et du blues.
Le reggae est indissociable du rastafarisme, mouvement spirituel qui sacralise l’empereur éthiopien Haïlé Sélassié et promeut l’usage de la ganja, ou  marijuana. Par ailleurs, la star ivoirienne souligne l’apport de tous les artistes non jamaïcains, refusant de tirer la couverture à lui : «Tiken Jah Fakoly, Ismael  Isaac, Fadal Dey (chanteurs ivoiriens), UB40 et même Serge Gainsbourg. Tous  sont des bâtisseurs de la chose reggae…
Les couronnes, on n’en veut pas!»  affirme Alpha Blondy, dont le dernier album, Human Race, comprend notamment une reprise de Je suis venu te dire que je m’en vais, une chanson de l’artiste français.

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Art contemporain: Claudio Burei expose aux Ateliers Sauvages d’Alger

Sun, 12/02/2018 - 13:42

Une exposition d’art pictural, inscrite dans le mouvement contemporain, de l’artiste italien Claudio Burei, qui explore  dans ses œuvres des supports et des techniques atypiques en plus du digital  painting, se tient depuis jeudi à Alger.
Intitulée «Rien de personnel», cette exposition organisée par l’Institut culturel italien d’Alger se tient à l’espace d’art, Les Ateliers Sauvages, dans le cadre de la 15e édition de la manifestation, La journée du contemporain, organisée dans plusieurs villes du monde par l’Association des musées d’art contemporain italiens.
Dans une première collection, l’artiste explore des technique comme les incisions, les griffures et la peinture pour réaliser des portraits du symbole de la révolution cubaine, Ernesto Guevara, et de l’ancien chef d’Etat chinois Mao Zedong sur des supports en carton ondulé où la peinture ne sert qu’à définir les contours de ces visages, faits d’incisions, et où l’absence de matière remplace le trait.
Avec cette même technique, l’artiste peintre expose également les œuvres  Discovery qui évoquent l’art rupestre sur un fond de nuances de bleu, et la collection Once Upon Time montrant le rapport entre les enfants et leurs animaux de compagnie dans une conception assez naïve.
Claudio Burei offre également aux visiteurs la possibilité de découvrir la collection Ogle, qui s’inscrit dans un héritage culturel de pop’art  italien, et où il explore le digital painting en déconstruisant l’image du géant d’internet Google dans des œuvres comme 1,2,3,… arborant le  drapeau algérien, Usogle dédiée aux USA ou encore Bangala célébrant  l’alphabet et la langue bengalis.
Autre œuvres proposées à l’exposition  «Rien de personnel», «Distance»  inscrites dans l’art abstrait avec une conception contemporaine exploitant une infinité de nuances de vert avec une technique mixte d’émail sur carton appuyant sur les craquelures de l’émaillage comme un trait de crayon libre. L’exposition «Rien de personnel» est ouverte aux visiteurs jusqu’au 15 décembre à l’espace d’art, Les ateliers sauvages.

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Recette: Crémeux de tomates au poivre noir

Sun, 12/02/2018 - 13:40

6 tomates, 1 pomme de terre, 4 oignons nouveaux (petits), 2 gousses d’ail, 1 branche de thym, 10 cl de  bouillon de volaille, 10 grains de poivre noir, 1 l d’eau froide, 10 gouttes de tabasco (sauce piquante ), 2 c. à soupe de crème fraîche épaisse, 2 c. à soupe d’huile d’olive, sel 

Emincez les gousses d’ail. Découpez en petits morceaux la pomme de terre. Faites deux tas de grains de poivre et concassez-les séparément. Plongez les tomates 30 secondes dans de l’eau bouillante. Retirez la peau et les pépins puis hachez la chair. Dans une casserole, faites fondre sans coloration dans l’huile d’olive les oignons et l’ail. Ajoutez la chair des tomates, la pomme de terre et 5 grains de poivre concassés. Versez le bouillon de volaille, puis ajoutez le tabasco et la branche de thym. Salez et versez l’eau froide.
Portez à ébullition, baissez le feu, puis laissez cuire 20 min à feu doux. Fouettez la crème fraîche épaisse. Mixez le crémeux. Rectifiez l’assaisonnement.  Servez le crémeux bien chaud dans des bols. Parsemez le dessus avec le restant de poivre.

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Recette: Gâteau aux yaourt et chocolat

Sun, 12/02/2018 - 13:30

1 yaourt (dont le pot servira ensuite de doseur), 2 pots de farine, 1 et 1/2 pot de sucre, 3/4 de pot d’huile, 3 œufs, 1 sachet de levure, 200 g de chocolat 

Préchauffer le four à thermostat 6 (180°C). Mettre le chocolat à fondre au bain-marie. Pendant ce temps, mélanger tous les autres ingrédients (en mélangeant d’abord la levure et la farine). Ajouter le chocolat fondu. Beurrer un moule à manqué et verser la pâte. Mettre au four 15 min à 180°C (thermostat 6), puis 15 min à 150°C (thermostat 5). Il doit être cuit sur le dessus et humide à l’intérieur.

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