ALGER – Le président de la Commission des Affaires étrangères et de la coopération à l’Assemblée populaire nationale (APN), Abdelhamid Si Afif a déclaré, lundi à Alger, que l’Algérie et la Turquie partageaient plusieurs objectifs dans leurs politiques extérieures, particulièrement la concrétisation de la sécurité et de la paix internationales et l’instauration d’un ordre mondial plus équilibré et plus équitable.
M. Si Afif, qui a coprésidé avec l’ambassadeur turc à Alger, Mehmet Poroy l’installation du groupe d’amitié parlementaire des deux pays, a indiqué que « les positions de l’Algérie et de la Turquie sont cohérentes à l’égard de plusieurs questions internationales », indiquant qu' »ils partagent plusieurs objectifs dans leurs politiques extérieures, particulièrement la concrétisation de la sécurité et de la paix internationales et l’instauration d’un système mondial plus équilibré et plus équitable ».
La politique des deux pays a pour objectif de « trouver une solution permanente et juste à la question palestinienne qui puisse répondre à la légalité internationale et concrétiser les revendications légitimes du peuple palestinien et des peuples de l’ensemble de la région », a-t-il ajouté.
Les groupes d’amitié parlementaire constituent des mécanismes et des supports essentiels de la diplomatie et un espace pour concrétiser davantage de rapprochement et de coopération, mettre en place un cadre d’échange de vues et approfondir le dialogue et la concertation entre les parlementaires.
« L’Algérie a accordé à la diplomatie parlementaire une place privilégiée dans sa Constitution qui a sanctionné les réformes politiques » initiées par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a rappelé le président de la commission.
Par ailleurs, M. Si Afif a salué le niveau exceptionnel des relations économiques bilatérales, rappelant que la Turquie constituait l’un des principaux partenaires économiques et commerciaux de l’Algérie. « Pas moins de 796 entreprises turques activent en Algérie », a-t-il fait savoir, précisant que « le nombre de projets investissement s’élève à 106 projets ».
Rappelant le traité d’amitié et de coopération signé en mai 2006 entre les deux pays, M. Si Afif a rappelé que le volume des échanges commerciaux « s’élève à près de 4 milliards de dollars entre la Turquie et l’Algérie qui constitue le premier partenaire commercial de la Turquie en Afrique ».
De son côté, l’ambassadeur turc à Alger a salué les relations exceptionnelles qui lient les deux pays sur tous les plans, affirmant que la Turquie accorde une grande importance à ces relations, notamment les relations économiques, précisant que plusieurs sociétés turques activent en Algérie, notamment dans le secteur du bâtiment. La Turquie veille à diversifier ce partenariat économique à d’autres secteurs, à l’instar de la santé, a-t-il dit.
Il a également rappelé les positions politiques communes entre les deux pays, à l’instar de la question palestinienne.
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ALGER- Deux casemates pour terroristes ont été détruites lundi par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) à Chlef et Boumerdès, indique mardi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l’Armée nationale populaire ont découvert et détruit, le 14 janvier 2019 lors d’opérations de fouille et de ratissage à Chlef et Boumerdès (1ère Région militaire), deux (02) casemates pour terroristes », précise lé même source.
Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement de l’ANP « a saisi, à Tamanrasset (6ème RM), un camion chargé de 25 tonnes de mélange de pierres et de l’or brut », alors qu’un autre détachement combiné de l’ANP « a intercepté, à Oran (2ème RM), un narcotrafiquant en possession de 58,3 kilogrammes de kif traité ».
Par ailleurs, des éléments de la Gendarmerie nationale « ont déjoué une tentative d’émigration clandestine de dix-huit (18) personnes à Oran (2ème RM) », ajoute le communiqué.
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NEW YORK (Nations Unies) – Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) et le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies ont signé un nouvel accord prévoyant de fournir de l’aide à 6.000 familles parmi les plus vulnérables de la bande de Ghaza.
L’initiative conjointe est conçue pour aider les familles les plus démunies, en particulier les enfants, les femmes et les personnes âgées, à faire face à l’hiver, à la suite d’une détérioration marquée des conditions de vie de nombreuses personnes vivant dans l’enclave, a précisé le PAM dans un communiqué de presse publié sur le site Internet de l’ONU.
En fonction de leurs besoins, les familles recevront un crédit compris entre 47 et 106 dollars sur leurs cartes d’assistance électroniques. Cette somme leur permettra d’acheter des couvertures, des vêtements, des uniformes scolaires et des articles d’hygiène auprès de détaillants locaux sous contrat. Les familles bénéficiaires de ce programme recevront également des séances de sensibilisation sur l’hygiène et sur la prévention et le contrôle des maladies transmissibles.
« Garantir que les populations les plus vulnérables de Ghaza, en particulier les enfants, puissent subvenir à leurs besoins humanitaires les plus pressants au cours de la saison hivernale est essentiel », a déclaré Geneviève Boutin, Représentante spéciale de l’UNICEF dans l’Etat de Palestine. « Notre partenariat avec le PAM pour fournir un ensemble intégré de biens, de services et d’appui essentiels vise à aider à remédier aux vulnérabilités de la population de manière efficace et rentable. »
Le nouvel accord définit également comment le PAM et l’UNICEF apporteraient leur aide en cas d’urgence à Ghaza, en fonction des fonds disponibles. Il s’inspire de la collaboration fructueuse établie entre les deux agences onusiennes pendant et après 2014 à Ghaza.
« Le PAM et l’UNICEF ont collaboré à plusieurs initiatives multisectorielles qui sont vitales pour les ménages pauvres, compte tenu de la pauvreté qui règne à Ghaza », a déclaré Stephen Kearney, Représentant du PAM.
« Notre plateforme de bons électroniques est idéale pour fournir une assistance variée aux communautés vulnérables tout en injectant des fonds indispensables dans une économie en déclin. »
Les difficultés économiques augmentent dans la bande de Ghaza, alors que le blocus et les restrictions de mouvement continuent de nuire au commerce et à l’accès aux ressources naturelles. Selon les derniers indicateurs humanitaires, plus de la moitié de la population est touchée par la
pauvreté (53%), le chômage (55%) et une insécurité alimentaire sans précédent (68,5%).
La plupart des familles vulnérables vivant dans une pauvreté extrême survivent avec moins de 1 dollar par personne et par jour, rendant l’aide humanitaire essentielle à leur survie.
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TIZI-OUZOU – Le président du Comité olympique et sportif algérien (COA) Mustapha Berraf, a donné ce lundi, à partir d’Ait Mesbah (20Km au Sud de Tizi-Ouzou), le coup d’envoi officiel pour le lancement l’académie nationale de Judo.
Cette nouvelle structure sportive, fruit d’un accord entre le COA et la Fédération internationale de Judo (FIJ), et qui a reçu l’aval des ministères de la Jeunesse et des Sports et celui de l’éducation nationale, sera implantée, dans un premier temps, à travers 5 wilayas pilotes : Alger, Tizi-Ouzou, Bejaia, Constantine et Oran, avec chacune 4 écoles primaires, auxquelles s’ajoutent 3 écoles dans le sud du pays, dont l’implantation reste à déterminer.
« La FIJ a choisi l’Algérie pour lancer ce type de projet, « le judo dans les écoles », au niveau continental et régional comme elle l’avait fait aux USA, en France, au Japon et en Hongrie pour ne citer que ces pays » a relevé, à l’occasion, Berraf, qui a souligné « l’impact de l’Algérie dans le rayonnement du judo à l’échelle mondiale ».
Le projet, qui sera coordonné par l’ancienne médaillée olympique, Soraya Haddad, désignée coordinatrice générale, permettra l’encadrement par un entraineur professionnel qualifié et la fourniture de tous les moyens logistiques nécessaires aux écoles choisies pour la pratique de cette discipline.
« Notre objectif est d’impliquer le maximum possible d’enfants chaque année, en leur enseignant des compétences pour la vie et en créant une société meilleure » a déclaré, pour sa part, l’ancienne médaillée olympique lors de la présentation du projet.
Le président de l’Association des comités nationaux olympiques africains (ACNOA), Mustapha Berraf a visité à cette occasion trois des quatre établissements destinés à accueillir ce projet au niveau de la wilaya dont l’école Messaoudi Arab à Ait-Bouaddou, commune d’Ouadhia, (35 Km au Sud de Tizi-Ouzou), Hamroun Med Arezki à Ait Mesbah, dans la commune de Beni-Douala (20 Km au Sud de Tizi-Ouzou) et celle de Bounar Belkacem au village Redjaouna, dans la commune de Tizi-Ouzou.
Rappelant, par ailleurs, l’apport » important » de la famille du judo de la wilaya de Tizi-Ouzou à cette discipline au niveau national, le président du COA a concédé la création d’une cinquième école de judo dans un collège de la wilaya à charge pour les autorités locales de faire le choix de l’établissement.
La visite du premier responsable de l’ACNOA a été clôturée par une cérémonie de remise de prix aux élèves médaillés dans différentes manifestations sportives scolaires locales.
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ORAN- Le CS Bahia nautique d’Oran poursuit sa montée en puissance, ce qui lui a permis de remporter le titre national par équipes lors des Championnats d’Algérie de natation dans la catégorie juniors filles tenus il y a quelques jours à Alger.
Il s’agit, pour le directeur technique Sofiane Benchekor, du premier trophée national remporté par son club depuis sa création en 2006, ce qui renseigne des gros efforts consentis dans cette formation « malgré le manque flagrant en matière de moyens ».
« Depuis 2016 en particulier, nous sommes sur une courbe ascendante en parvenant à monter sur le podium dans les Championnats nationaux des jeunes. Le dur labeur qu’on est en train de réaliser a enfin donné ses fruits avec ce premier titre remporté par notre club dans la catégorie juniors filles », a indiqué à l’APS le premier responsable technique du club oranais.
Pourtant, ce club, tout comme les 29 autres formations oranaises affiliées à la ligue de wilaya de natation, éprouve d’énormes difficultés en matière d’outil de travail, déplore son directeur technique.
« Dans toute la Daïra d’Oran, il existe un seul bassin où les clubs de la ville effectuent leur préparation. Pis, ce bassin, à savoir la piscine olympique de M’dina J’dida, sera bientôt fermé pour des travaux de réhabilitation en prévision des Jeux méditerranéens qu’organisera Oran en 2021 », a expliqué cet ancien nageur international.
La prochaine fermeture de cette piscine augmentera naturellement les problèmes du CS Bahia nautique, dont les nageurs seront dans l’obligation de parcourir 25 km pour rejoindre la piscine de Gdyel (Oran-Est) pour s’y entraîner.
« On s’attend à d’énormes difficultés dans ce registre, d’autant que nos nageurs, au nombre de 70, sont tous scolarisés. Il leur sera très difficile donc de parvenir à concilier études et entraînements. On croise tout simplement les doigts », appréhende encore Sofiane Benchekor.
–Quand l’outil de travail fait « sensiblement défaut »–
Réputé pour être une école de formation par excellence, le CS Bahia nautique a été déjà contraint, il y a quelques années, à délocaliser les entraînements de certaines de ses catégories jeunes à la piscine de Gdyel.
Une opération qui a rendu encore compliquée la mission de ses nageurs, mais sans pour autant que ces derniers n’abdiquent.
« C’est très difficile pour de jeunes nageurs, qui habitent Oran-ville, de rentrer à la maison vers les coups de 22 heures, car étant obligés d’effectuer leurs entraînements à Gdyel qu’ils rejoignent en début de soirée après la fin de leurs études », regrette ce technicien, craignant au passage que son club, ainsi que les autres équipes oranaises qui sont sur une bonne dynamique, à l’image du CSF Oran et du RT Aïn Turck, ne soient freinés dans leur élan.
« Dans toute la wilaya d’Oran, l’on compte seulement cinq bassins exploités, à savoir la piscine de M’dina J’dida et celles de Gdyel, Aïn Turck, Arzew et Oued Tlelat, ce qui est très peu pour permettre aux 30 clubs de la ville de travailler dans des conditions adéquats », a-t-il fait remarquer, soulignant au passage qu’à cause du « manque flagrant » d’infrastructures, les nageurs de son club sont conviés à une seule séance d’entraînement par jour « alors que pour élever le niveau, ils ont besoin de biquotidien ».
L’outil de travail qui fait énormément défaut n’est pas le seul obstacle auquel fait face le CS Bahia nautique, étant donné que ce club, qui dispose de toutes les catégories (filles et garçons), de l’école jusqu’aux seniors, ne parvient à « survivre » que grâce aux dons de son président Bouras Lahouari et d’autres amoureux de la discipline qui contribuent à leur manière à la renaissance de la natation dans la capitale de l’Ouest du pays.
« La direction de la jeunesse et des sports nous accorde une subvention annuelle de l’ordre de 1 million DA dont 760.000 DA sont dépensés pour permettre à nos nageurs d’effectuer leurs entraînements au niveau des piscines de M’dina J’dida et Gdyel », a conclu Benchekor qui s’investit pleinement au CS Bahia nautique depuis 2010, soit une année après avoir arrêté sa carrière de nageur pour se reconvertir en entraîneur.
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ALGER – L’ancien international brésilien, Roberto Carlos, invité d’honneur de la cérémonie de remise du ballon d’or El Heddaf et le Buteur 2018, prévue lundi à Alger, a estimé que la sélection algérienne de football qui possède des joueurs évoluant dans les meilleurs championnats du monde, a beaucoup progressé, même si elle n’a pas remporté de titre majeur ces dernières années.
« Les Algériens pratiquent un football offensif avec beaucoup de technique comme les Brésiliens. L’équipe nationale algérienne possède des joueurs évoluant dans les meilleurs championnats du monde comme Mahrez à Manchester City, Ghoulam à Naples, ou encore Mandi et Boudebouz qui jouent en Espagne.
C’est très important d’avoir des grands joueurs comme ça pour le développement et la progression de la sélection nationale », a déclaré Carlos en conférence de presse organisée lundi à Alger.
« Les Algériens ont laissé un très bon souvenir lors de la Coupe du Monde 2014 au Brésil. C’est une équipe qui joue l’attaque et les Brésiliens aiment les équipes offensives. Maintenant, il faut s’appuyer sur les points forts et rester régulier pour décrocher un trophée », a ajouté l’ambassadeur du Real de Madrid avec qui il a remporté trois Ligues des Champions d’Europe (1998, 2000, 2002).
Cinq candidats ont été retenus pour le titre de meilleur footballeur algérien de l’année 2018, dont la cérémonie de remise du trophée est prévue lundi à l’Opéra Boualem-Bessaih (Alger). Il s’agit de Youcef Atal (OGC Nice), Baghdad Bounedjah (Al Sadd), Youcef Belaili (ES Tunis), Yacine Brahimi (FC Porto) et Ryad Mahrez (Manchester City).
« Les cinq nominés pour le ballon d’or sont des grands joueurs qui ont prouvé leur valeur lors de la saison écoulée. Il faudra attendre la cérémonie pour connaitre le vainqueur, mais les cinq joueurs méritent le trophée », a estimé le champion du monde 2002 avec le Brésil.
Appelé a donné un conseil à l’attaquant d’Al Sadd, Baghdad Bounedjah, grand favori pour la victoire finale avec ses 59 buts (toutes compétitions confondues) lors de l’année 2018 , Carlos n’a pas fait dans le détail.
« S’il veut progresser et atteindre le sommet du football mondial, il doit aller jouer en Europe, mais s’il préfère gagner de l’argent, il n’a qu’à rester dans les pays du Golfe », a-t-il souligné.
Carlos dont c’est la première visite en Algérie a tenu à remercier les organisateurs pour l’accueil et l’invitation à participer à la 18e édition du ballon d’or El Heddaf et le Buteur, espérant qu’il aura d’autres occasions pour venir visiter plus amplement le pays.
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ALGER- Un total de 59 personnes ont perdu la vie et 168 autres ont été blessées dans 79 accidents d’inhalation de monoxyde de carbone survenus en 2018, a indiqué mardi la Société Algérienne de Distribution de l’Electricité et du Gaz (SDC) dans un communiqué.
Ces inhalations au monoxyde de carbone sont dues essentiellement au manque d’aération, à la mauvaise étanchéité de l’installation intérieure et à la non conformité des appareils de chauffage, explique la même source.
Face aux risques liés à la mauvaise utilisation du gaz, la SDC, à travers ses Directions de distribution présentes dans toutes les wilayas du pays, mène depuis novembre 2018 une campagne de sensibilisation qui durera jusqu’à mars 2019, fait-elle savoir.
Cette campagne devra toucher plus de 1.200 établissements scolaires notamment dans les régions récemment raccordées au gaz.
Elle comporte aussi des opérations de porte-à-porte notamment dans les régions nouvellement raccordées au gaz, ainsi que des séances de sensibilisation dans les centres d’alphabétisation et les mosquées au profit des femmes au foyer, précise le communiqué.
Par ailleurs, la SDC indique qu’avec la réalisation de près de 3.000 km de réseaux de distribution gaz et la mise en service de 66 nouveaux postes de distribution publique du gaz en 2018, ce sont près de 320.000 nouveaux clients qui ont profité du raccordement à cette énergie devenue indispensable pour le confort des Algériens notamment en période hivernale, ce qui amène le taux de pénétration du gaz au niveau national à 60%, souligne le communiqué.
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ALGER- Vingt-sept personnes (27) ont trouvé la mort et 1.145 autres ont été blessées dans 1.105 accidents de la circulation enregistrés à travers le territoire national durant la période du 6 au 12 janvier, selon un bilan établi mardi par la Protection civile.
Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya Tizi-Ouzou où cinq personnes sont décédées et 40 autres ont été blessées dans 35 accidents, survenus sur différents axes routiers de la wilaya.
Par ailleurs, les éléments de la Protection civile ont effectué 1.007 interventions, durant la même période, pour procéder à l’extinction de 665 incendies urbains, industriels et autres.
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ALGER – Les services de la Sûreté d’Alger ont procédé à l’arrestation de 24 personnes impliquées dans des affaires de possession et trafic de drogues et ce dans différentes opérations menées à la capitale, outre la saisie de près de 790 comprimés psychotropes et 60g de cannabis, a indiqué, lundi, un communiqué de ce corps sécuritaire.
Selon la même source, les opérations menées au niveau de Chéraga, Bab El Oued, Bouzreah, Baraki et Draria ont abouti à l’arrestation de 24 suspects impliqués dans des affaires de possession et de trafic de psychotropes.
Ces opérations se sont soldées par la saisie de 794 comprimés psychotropes, 60 g de cannabis, 1.5 g de drogues dures (cocaïne et héroïne), outre un montant de 400.000 Da, ajoute le communiqué.
Après parachèvement des procédures légales en vigueur, les mis en cause ont été présentés devant les juridictions compétentes, a conclu la même source.
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L’instruction diffusée par la Direction de la santé de la wilaya de Djelfa quant au risque de vente de produits cancérigènes sur le marché algérien est une fausse alerte, selon la déclaration, ce mardi 15 janvier, du directeur chargé de la qualité et de la répression des fraudes au ministère algérien du Commerce.
Le ministère algérien du Commerce a réagi, ce mardi 15 janvier, à l’alerte diffusée par la Direction de la santé et de la population de la wilaya (région) de Djelfa, dans le sud du pays, mettant en garde les établissements hospitaliers et de santé de proximité contre une éventuelle importation de produits cancérigènes. Lors d’une intervention sur la chaîne de télévision privée Ennahar TV, Abderrahmane Benhazil, le directeur chargé de la qualité et de la répression des fraudes au ministère du Commerce a affirmé qu’aucun «produit cancérigène n’est signalé» dans le pays.
«Les produits cités [dans l’instruction de la Direction de la santé de la wilaya de Djelfa, ndlr] ne sont même pas importés», a-t-il déclaré. «Tous les composants qui entrent dans la fabrication de produits alimentaires sont contrôlés et ne constituent donc aucun danger pour la santé du citoyen», a-t-il encore soutenu.
Dans l’alerte diffusée le 6 janvier par la Direction de la santé et de la population de la wilaya de Djelfa et dont le site d’information ALG 24 a eu une copie, il est indiqué que «sur informations obtenues auprès des services de sûreté de la wilaya, un médecin tunisien […], conseiller à l’OMS, a mis en garde contre des produits alimentaires contenant des composants cancérigènes qui détruisent les cellules immunitaires […] que certains commerçants envisagent d’introduire dans les pays d’Afrique du Nord dont l’Algérie et la Tunisie».
Il s’agit de produits importés, notamment des jus, biscuits et laits, contenant les additifs F211, E330, E171, E102, E307, E339 et E325 considérés comme cancérigènes. Les produits signalés sont les jus des marques Delta, Maza, Moneech, SUN UP, Freshy et Super Squash. Les chips de la marque Batal, le biscuit Custard Cream et le lait de la marque Luna ont été également signalés.
La Direction de la santé de Djelfa a appelé l’ensemble des établissements de santé de la wilaya à mener une campagne de sensibilisation auprès de la population.
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Des étudiants ingénieurs de l’Ecole polytechnique d’Oran (ENPO) ont mis au point une poubelle intelligente, appelée à remplacer les poubelles ordinaires d’ici à cinq ans, a-t-on appris des concepteurs de ce produit.
Ce nouveau concept permet de faciliter aux services publics et aux entreprises concernées le nettoyage, la collecte et l’élimination des déchets, a expliqué à l’APS, Akkal Aghilas, étudiant en 4ème année ingéniorat en électronique et responsable de la Start-up « Clean Touch », créée par une quinzaine d’étudiants de l’ENPO.
Ce nouveau produit a suscité, selon M. Akkal, l’intérêt des autorités de la wilaya d’Oran et d’autres wilayas du pays ainsi que des organismes de gestion des déchets, de par sa capacité à réduire les coûts de transport de déchets, en limitant le nombre de rotations effectuées et ce, grâce à un système intelligent de détection.
« Un intérêt particulier a été exprimé par les autorités locales de la wilaya d’Oran, principalement l’APC d’Oran, pour notre produit, dans le but de remplacer les poubelles utilisées actuellement », a-t-il dit.
Les poubelles intelligentes, appelées « Probelle », sont équipées d’un panneau solaire permettant une autonomie du produit ainsi qu’un système de localisation et de commande à distance.
Elles sont dotées de plusieurs fonctionnalités de pointe, à savoir un système de compactage intégré qui permet de réduire jusqu’à huit (8) fois le volume des déchets, outre un procédé pour l’élimination des odeurs et un système d’affichage constitué de deux écrans offrant des espaces publicitaires dynamiques aux clients intéressés.
« Une seule +Probelle+ peut remplacer huit poubelles ordinaires », a-t-il souligné.
Une fois remplie, cette poubelle sera verrouillée automatiquement et un signal sera lancé à la plateforme dénommée « Clean network », un service en ligne pour le suivi en temps réel du produit puis un calcul d’itinéraire intelligent. Au lieu de parcourir la ville à plusieurs reprises durant la journée, les camions se rendront uniquement aux bacs dont le taux maximum de remplissage a été atteint.
« Clean Touch » est une start-up, fondée en 2017 par des étudiants de l’ENPO -« Maurice Audin ». Elle est spécialisée dans la gestion intelligente des déchets urbains.
Ces fondateurs ambitionnent d’offrir des solutions révolutionnaires et intelligentes pour l’amélioration de la gestion des déchets urbains, toute en réduisant le risque de développement de maladies, des odeurs et tout autre type de pollution pour de meilleures conditions sanitaires.
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Etre conscient du danger de l’engin et le maîtriser nécessite une formation qualifiante pour connaitre les dangers qu’on néglige. « La formation est plus que primordiale », fait savoir Rachid Djebar, directeur du centre de formation de conducteurs d’engins à Ryad Lahri, de la chaine 3, et ce pour initier les chauffeurs aux risques des chantiers et autres dangers qu’ils ignorent sur leurs parcours, notamment dans les chantiers et le transport des produits dangereux.
« C’est une formation (diplômante) de trois à quatre mois selon l’engin conduit », ajoute M. Djebar.
Sécurité oblige, des formations obligatoires sont dispensées désormais dans des centres spécialisés qui prodiguent des modules à des chauffeurs – engins de chantiers et poids lourds – pour les sensibiliser des risques encourus lors de son travail et comment agir en conséquence.
Un brevet professionnel est désormais obligatoire à partir de 2019.
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Les rues de la capitale du Zimbabwe, Harare, étaient désertes, mardi, au lendemain d’une journée de manifestations meurtrières contre la hausse des prix du carburant décrétée par le gouvernement.
Les médias signalent que les minibus de transport public ne circulaient pas sur les axes menant des banlieues de la capitale au centre ville où de nombreux magasins étaient fermés.
La police est violemment intervenue, lundi, à Harare et à Bulawayo (sud), la deuxième ville zimbabwéenne, pour disperser des centaines de personnes qui avaient érigé des barricades et pillé des commerces, au premier jour d’une grève générale décrétée par le principal syndicat du pays.
Les forces de l’ordre ont ouvert le feu à balle réelle pour disperser les manifestants, « provoquant des pertes en vies humaines » selon des ONG.
Les autorités, qui ont imputé la responsabilité des violences à l’opposition et à la société civile, n’ont pas précisé le nombre de victimes décédées ou blessées.
« L’ordre public a été restauré », a assuré le ministère de l’Information. « Nous présentons nos condoléances à ceux qui sont tombés, victimes du terrorisme, et qui ont perdu leurs proches » a-t-il déclaré.
La Confédération syndicale du Zimbabwe (ZCTU) a pour sa part réitéré, mardi, son appel à la grève.
« Nous demandons aux travailleurs et aux citoyens partout dans le pays de rester chez eux. Ne donnez pas aux violents l’opportunité de vous faire du mal », a tweeté le syndicat, ajoutant : « Notre combat est juste, il faut des réformes économiques pour que les pauvres puissent survivre ».
Samedi soir, le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, avait annoncé la multiplication par deux et demi des prix de l’essence, dans l’espoir de réduire la consommation et les trafics liés à la dévaluation de la monnaie locale. En tournée à l’étranger, il a répété que sa décision d’augmenter les prix des carburants était « nécessaire ».
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Pensée pour servir d’outil d’intégration et de développement des zones qu’elle est appelée à desservir, la route Transsaharienne tarde encore à être totalement opérationnelle, compte tenu des contextes politiques délicats auxquels sont confrontés certains Etats, à l’exemple de la Libye et du Mali.
Pour autant, et mêmes si les travaux sont ralentis sur certains de ses tronçons, dont celui reliant l’Algérie à Gao, au Mali, des raccordements continuent à y être effectués, à l’exemple de celui raccordant sur 140 km, Tanout au Niger, à Zinder, situé sur le tracé Alger – Lagos, la capitale du Nigéria.
S’exprimant, mardi, durant l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le Secrétaire général du Comité de liaison de la Route Transsaharienne signale que cette importante infrastructure routière, de 4.500 km de longueur, « est pratiquement terminée », la dernière section devant, annonce-t-il, être mise en service au mois de juillet prochain.
Soulignant l’intérêt que cette dernière représente pour l’Algérie et les zones Sahariennes traversées, M. Mohamed Ayadi fait part les liens forts et de toute nature qu’elle va contribuer à établir entre l’Algérie et les pays du Sahel (Niger, Mali, Tchad, Mauritanie et Nigéria) avec lesquels, relève-t-il, les liens commerciaux représentent actuellement moins d’1% des échanges globaux, en raison, explique-t-il, de la situation sécuritaire.
Pour mener à son terme ce projet inauguré dans les années 70, l’invité fait part d’une « empathie totale » entre l’Algérie et les autres pays qui y sont associés et avec lesquels, souligne-t-il, « les choses se passent très bien ».
Rappelant que la Transsaharienne est destinée à assurer des liaisons de l’Afrique vers l’Europe et celles à partir du Sahel vers les pays du Maghreb, il observe qu’en offrant des prix avantageux en matière de transport, celle-ci ouvre d’ambitieuses opportunités commerciales à l’ensemble des pays qui s’y trouveront reliés.
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L’Algérie possède encore d’importantes capacités de production de pétrole et de gaz, a affirmé, lundi, le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour.
Il a expliqué que s’il y a eu une baisse de la production d’hydrocarbures, c’est, dit-il, pour respecter les quotas retenus, par respect de l’accord entre les pays Opep et non Opep.
M. Ould Kaddour répondait à une question relative aux chiffres publiés récemment par l’Office national des statistiques (ONS) lequel a fait état d’une baisse de 7,8 % de la production d’hydrocarbures, au 3ème trimestre de 2018, par rapport à la même période de 2017.
Selon lui, même si l’Algérie possède des capacités importantes pour produire du pétrole, elle ne peut le faire aujourd’hui en raison des mesures de limitation induite par l’accord entre les pays pétroliers.
Du plastique à partir du gaz
M. Ould Kaddour a estimé que le pays devrait désormais multiplier sa production de gaz, pour lequel il n’existe aucune limitation de production afin, dit-il, de booster le secteur de la pétrochimie et de le transformer ainsi en plastique et diverses autres produits.A ce titre, il a annoncé la signature, ce mercredi, d’une Convention entre Sonatrach et le groupe Français Total portant création d’une joint-venture dans le domaine de la pétrochimie.
Il a également fait part de la signature d’une Convention avec un groupement Turc, pour le montage financier d’un complexe pétrochimique en Turquie pour produire du Polypropylène, une matière plastique utilisée notamment dans l’industrie automobile, celle des textiles et de la pharmacie.
Commentant la création d’une société de trading, en coopération avec la compagnie Américaine ExxonMobil, M. Ould Kaddour a déclaré que ce projet était en bonne voie.
Du choix d’un partenaire étranger chargé d’assurer la partie technologique du projet intégré d’exploitation et de transformation de phosphate dans la région de Bled El-Hadba (Tebessa), il a indiqué que celui-ci avait été M. Ould Kaddour a indiqué que celui-ci avait été fait.
A noter que ce projet d’exploitation et de transformation du phosphate et du gaz naturel, dont la partie Algérienne détient 51% et la partie Chinoise 49%, concerne le gisement de Bled El-Hadba à Tebessa, la plateforme de Oued Kebrit à Souk Ahras et celle Hadjar Essoud à Skikda.
Mobilisant un volume d’investissement de six (6) milliards de dollars, ce complexe, dont la mise en exploitation devrait intervenir en 2022, permettra la création de 3.000 postes d’emploi directs, alors que ses chantiers de réalisation répartis à travers quatre wilayas assureront 14.000 postes d’emploi.
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Même si la Fédération nationale des éleveurs (FNE) compte 16 000 adhérents parmi les 400 000 éleveurs exerçant cette activité, selon son vice-président, Mezroua Belkacem, au terme du Forum du Courrier d’Algérie, qu’il a animé, hier, l’intervenant a affirmé, toutefois, que « nul ne peut donner le nombre exact des éleveurs», car, explique-t-il, « ils sont en déplacements selon les saisons, à travers une vaste superficie ».
Un état des lieux qui, selon notre interlocuteur, compliquera «l’opération de la vaccination » contre la peste des ruminants, mais également celle de «l’indemnisation, en l’absence, à ce jour du mécanisme et de toute information à ce propos, de la tutelle» a-t-il affirmé. Avançant que la peste des ruminants touche un nombre important des régions du pays, à savoir : « 12 wilayas » à travers le territoire, l’invité du forum a fait savoir que «depuis l’apparition de cette peste chez les ruminants, à ce jour (hier :Ndlr), d’aucun, même pas la tutelle » a-t-il affirmé « ne peut avancer un chiffre exact sur le nombre des têtes perdues» par cette épidémie, qui continue a-t-il poursuivi, « de sévir ».
Cette branche d’activité dans le secteur agricole, n’échappant pas au parasite du marché informel, qui trouve une voie libre, avec la persistance des carences; voire l’absence même de l’organisation de cette activité. alors que la plupart des éleveurs, selon notre invité, connaissent, par la force des années de pratiques et d’expériences, les maladies habituelles auxquelles sont confrontées les différentes espèces de cheptel, telles du mouton, et des vaches. Le virus de la peste des ruminants « ils viennent de le découvrir pour la première fois» a-t-il affirmé.
Alors que la perte de ruminants « a été constatée en août dernier » a-t-il affirmé, sans que les éleveurs concernés, a-t-il poursuivi «n’ont en parlé autour d’eux », une démarche dictée, explique-t-il «par le poids des mentalités d’éleveurs, s’abstenant d’évoquer toute perte, notamment celle causée par une quelconque maladie » a fortement contribué, a-t-il affirmé, «à la propagation du virus». En l’absence d’une architecture d’organisation et de structuration de cette branche importante, notamment en matière de sécurité alimentaire, mission principale de l’activité de l’ensemble du secteur agricole, il dira même qu’ «après l’annonce par le ministre, le 3 janvier dernier, à partir de Djelfa, de l’engagement de l’État à indemniser les éleveurs victimes, les langues se sont délayées et les annonces des pertes chez tel ou tel ont commencé à pleuvoir, même de nos adhérents ».
Estimant, plus loin dans ses réponses aux médias présents, hier, à ce Forum, que le pays compte « 28 millions d’ovins à l’échelle nationale » le vice-président du FNE n’a pas caché ses craintes de voir, dans un avenir proche, l’impact gravissime sur cette richesse et les potentialités que recèle cette branche d’activité, indiquant, dans ce sens, « il y aura de sérieuses difficultés pour remonter la pente » a-t-il lancé. D’autant plus, poursuit-il, que « le rôle des intrus et de l’informel dans cette branche n’est pas moindre » et que celui qui subira le plus les conséquences de ces pertes, « c’est le simple éleveur » avant d’exprimer son pessimisme de voir « ces indemnisations arriver aux concernés» comme ce fut le cas, « pour la fièvre aphteuse ayant touché nos bovins» a-t-il affirmé.
Sur les mesures prises par la tutelle, pour freiner la contagion et identifier les foyers et d’éventuels nouveaux foyers outre la fermeture des marchés, l’invité du Forum a estimé que ces mesures «n’ont pas été efficaces» notamment du fait de la désorganisation prévalant dans cette branche d’activité, de la couverture limitée des contrôles et passages des vétérinaires.
Karima Bennour
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«La maladie épizootique des petits ruminants ne peut être distinguée par nos éleveurs, alors que les services vétérinaires ne peuvent pas faire grand-chose, en l’absence de vaccin» ce qui a contribué, selon Mezroua Belkacem, vice-président de la Fédération nationale des éleveurs (FNE), hier, au Forum du Courrier d’Algérie, avant d’affirmer que c’est «la première fois en Algérie, contrairement à la grippe aphteuse, qui a atteint notre cheptel bovin en 2014. »
Expliquant par la même occasion que : «les vétérinaires ont eu des connaissances théoriques de cette maladie mortelle» et aucun d’eux n’a traité un cas similaire, affirmant que «c’est la première fois que nos éleveurs et les vétérinaires sont confrontés à ce genre de maladie.» Ce qui a rendu, poursuit-il, la tâche «plus difficile pour contenir et endiguer l’épidémie» aux conséquences gravissimes sur le cheptel.
Interrogé sur les causes principales à l’origine des pertes considérables de ruminants chez les éleveurs, Mezroua Belkacem a avoué que «le marché informel de bétail a contribué fortement à la propagation du virus et très rapidement». Aussi, pour le vice-président de la FNE, «les échanges de bétail à travers la contrebande sur nos frontières». Déclarant que «je suis persuadé que des éleveurs commencent à s’intéresser à l’élevage de race de chèvres, qui n’existait pas auparavant, chez nous» et je vous dirais, poursuit-il que «ce genre de race provient de Syrie, se vend à des prix faramineux, après être arrivé en Algérie, via nos frontières avec la Tunisie et la Libye, après avoir traversé l’Égypte».
Ce qui l’amène à ne pas écarter la possibilité de la contamination de nos ruminants, via les réseaux de cette contrebande. Tout en disant que : «les services du ministère de l’Agriculture ont pris des mesures d’urgence avec la décision de la fermeture des marchés de bétail» il rappelle qu’il a été notamment question de «l’interdiction de tout déplacement du cheptel.» a-t-il précisé. Enchaînant, il dira que «le déplacement des éleveurs entre les Hauts-plateaux et les plaines» lors des saisons propres à cette activité, serait à l’origine, a-t-il estimé «à la contamination», avant d’affirmer que ce virus «n’était pas apparu dans les plaines, contrairement aux régions des Hauts-plateaux.»
Notre interlocuteur a signalé que : «même les mouwaline (éleveurs: ndlr) ont une part de responsabilité» puisque, explique-t-il, «le virus n’a pas été annoncé dès son apparition, en août 2018», a affirmé l’invité. Ces «éleveurs préféraient garder le silence, au lieu de tirer la sonnette d’alarme lorsque ils ont vu les ruminants mourir» sans manquer de dire plus loin, que l’absence de réaction, à temps, de ces éleveurs «trouvait peut-être son origine dans l’ignorance.» a lancé notre interlocuteur.
Med. Wali
MEZROUA DÉPLORE LE RETARD «INEXPLIQUÉ » DE L’ARRIVÉE DE VACCINS CONTRE LA PESTE OVINE ET DÉCLARE : La fermeture des marchés de bétail est une mesure préventive
Lors de son intervention au Forum du quotidien «Le Courrier D’Algérie», le S.G de la Fédération nationale des éleveurs (FNE), Mezroua Belkacem a estimé que la mesure mise en œuvre par le ministère de l’Agriculture concernant la fermeture des marchés de bétail à travers le pays est une mesure préventive de lutte contre la peste ovine et la fièvre aphteuse bovine. Dans ce sillage, il a précisé que cette mesure a été prise pour éviter la propagation du virus de ces deux maladies.
Évoquant les moyens de transmission de la peste des petits ruminants qui touche principalement les ovins, le même responsable considère, d’autre part, que l’épidémie s’est introduite en Algérie à travers les déplacements des éleveurs à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Il a en outre précisé que parmi les facteurs qui ont influencé la transmission et l’apparition de la peste des petits ruminants (PPR), la non déclaration des éleveurs de l’infection de leurs bétails : «Ce qui accentue les pertes résultant de cette épidémie», a-t-il indiqué.
Tout en soutenant également que : «la filière «ovins» est mise en danger par la peste des petits ruminants d’autant plus que les vaccins contre cette maladie ne sont pas encore arrivés.» À ce propos, il a affirmé que certains éleveurs s’inquiètent de la propagation de l’épidémie, le fait que leurs bêtes ne sont pas encore vaccinées. Plus que cela il a déploré le retard «inexpliqué» de l’arrivée de ces vaccins contre la peste ovine. Toutefois, il a souligné que ce retard a mis les éleveurs dans le désarroi.
Répondant aux questions qui lui ont été posées, lors du Forum, la même source a notamment rappelé la stratégie de contrôle de la peste des petits ruminants qui doit reposer, selon lui, sur des campagnes de sensibilisation sur cette maladie au profit des éleveurs du bétail pour leur fournir tous les conseils afin d’éviter les risques de propagation de l’épidémie. Et il n’a pas manqué de relever, au cours de son intervention, le rôle des médias dans la sensibilisation sur la maladie.
Le conférencier est revenu ensuite sur les foyers de peste ovine et de la maladie de la fièvre bovine, affirmant, dans ce sens, que 20 wilayas ont été touchées par les deux épidémies s’ajoutant à cela à d’autres maladies touchant le cheptel telle que la gale ovine,… Parallèlement à cela, le S.G de la Fédération nationale des éleveurs (FNE), Mezroua Belkacem a souligné, dans le même ordre d’idées, que c’est la première fois que la peste des petits ruminants a été officiellement reconnue et déclarée en Algérie. Mehdi Isikioune
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Dans son édition du mercredi 9 janvier courant, Le Courrier d’Algérie avait évoqué dans un long papier, premier d’une série d’articles, les nombreuses malversations commises au niveau des agences du PMU, couvertes et passées sous silence aussi bien par les différents responsables de cette entreprise publique que par le syndicat UGTA qui compte parmi les auteurs de ces méfaits de nombreux cadres.
Dans cette livraison, nous allons décortiquer les dettes de la SCHPM et mettre en lumière les pratiques malsaines dans la gestion du fonds des œuvres sociales et par conséquent, descendre en flèche les mensonges éhontés que propage le syndicat auprès des travailleurs et de certains « cadres » nouvellement promus dans le but d’apporter un soutien à l’actuel directeur général, perdu dans sa gestion hasardeuse et quasiment hypnotisé par le secrétaire général de la section syndicale d’entreprise.
Une dette de 10 milliards à combler
Au 31 décembre 2018, le montant de la dette de cet exercice s’élève, à minima, à 53 millions de DA. Sachant que le bilan précédent présentait déjà un solde négatif de plus de 51millions de DA, il s’avère que la nouvelle Direction est dans l’obligation de combler un trou de plus de 10 milliards de centimes afin d’assurer une balance des paiements. Ce qui n’est pas une sinécure au regard des capacités managériales dont est dépourvues Othmane Benslimane qui a étalé, en l’espace de quelques mois, toute son ignorance de la gestion, distribuant à tire-larigot les promotions et les rétrogradations selon les convenances et les désiratas de ses mentors, laissant le sort de cette entreprise publique agonisante aux mains d’un syndicat malfaisant comme nous allons le montrer dans les lignes qui suivent, documents à l’appui.
Ainsi donc, en examinant la structure de la dette de l’exercice 2018, il en ressort que la recette des impôts de Hussein-Dey n’a pas été acquittée. Son dû avoisine les 12 millions de dinars tandis que celui de la CNAS était, au mois de novembre 2018, de plus de 180 millions de centimes. À côté de cela, les différents fournisseurs et autres prestataires n’ont pas encore été payés, à l’image de la Sonelgaz, de l’imprimerie Simpral et de l’entreprise postale EMS. Le montant global de leur dette tourne autour de 140 millions de centimes. Deux autres fournisseurs importants de la SCHPM, qui attendent toujours d’être rémunérés, ne sont autres que les imprimeurs qui fournissent les carnets indispensables aux paris sur les courses.
Sans carnets, pas d’enjeux, donc pas de courses. Ils réclament, ainsi, la somme de 6 318 000,00 DA. Idem pour la fédération équestre algérienne qui n’a pas touché un centime depuis le mois de juin 2018, ce qui la laisse en attente de la bagatelle de près de 1 milliard de centimes. Même les récents retraités de la SCHPM n’ont pas échappé à cette disette maudite. Le montant de leur STC (Solde de tout compte) s’élève à environ 2,2 millions de dinars. Dans ce lot de victimes, figurent également certains parieurs qui ont obtenu la combinaison gagnante mais qui, malheureusement, n’ont pas encore eu le plaisir de goûter au fruit de leur réussite: 3,7 millions de dinars.
Ahurissant! On continue de plumer le parieur et même lorsqu’il trouve le sésame, il doit subir les affres de la mauvaise gestion des responsables de la SCHPM. Ce cas est similaire à celui des propriétaires de chevaux de course de la région d’El Eulma qui a servi comme budget de fonctionnement à l’hippodrome. Plus de 120 millions de centimes, tel est le montant de ces primes des propriétaires utilisé abusivement par la SCHPM à des fins inutiles( réparation du véhicule du directeur de l’hippodrome, paiement des quittances de l’électricité, etc…), au mépris de la loi et même des règles de bienséance. Et, the last but not the least, l’argent prélevé indûment par les responsables de la SCHPM de ce qui est appelé communément le compte dotations et qui avoisine 1,5 milliards de centimes.
En fait, ce compte a été ouvert suite à un accord passé, début 2015, par les propriétaires de chevaux de courses et des responsables du ministère de l’agriculture, du développement rural et de la pêche et consistant à défalquer la somme de 40 000,00 DA des dotations allouées aux courses en les reversant dans ce compte aux fins exclusives de prise en charge de la réfection des pistes sur les différents hippodromes du pays. Ce compte a été totalement vidé, aujourd’hui. Il se trouve que, présentement, les propriétaires sont rémunérés à la tire boulette avec un mois de retard pour les hippodromes les plus nantis et le sort de la paie des travailleurs est laissé au petit bonheur la chance, une situation inédite depuis l’arrivée de Othmane Benslimane à la tête de la SCHPM.
Le syndicat des affaires … à refaire
Les chiffres sont implacables. Les tournées à l’intérieur du pays orchestrées par le secrétaire général du syndicat d’entreprise, Djamel Oudafel, afin de susciter la sympathie et le soutien des travailleurs au directeur général de la SCHPM ne sont que de la poudre aux yeux. Les travailleurs ne sont pas dupes et connaissent parfaitement les agissements de ce responsable syndical. Un simple coup d’oeil à sa fiche de synthèse ou de carrière laisse sans voix les plus téméraires: à trois reprises, Djamel Oudafel a été rayé des listes de la SCHPM et autant de fois réintégré.
Du jamais vu dans les annales du monde du travail ou de l’univers syndical! Détaillons: Recruté comme agent administratif le 21 juillet 1990, il est suspendu de ses fonctions de chef de section sociale et traduit devant la commission de discipline le 21 octobre 2001 pour se voir réintégré à son poste sur intervention de la Fédération nationale des travailleurs du secteur agricole en date du 20 novembre 2001. Le 16 avril 2002, il récidive une première fois et se voit simplement rayé des effectifs de la SCHPM, puis … réintégré.
Une seconde récidive lui vaudra une suspension de ses fonctions pour se voir encore une fois rayé des effectifs de la SCHPM en date du 15 mai 2005. Sur intervention de Mohamed Lalioui, le patron de l’UNPA, il récupérera son poste de travail le 11 septembre 2006. Sa troisième incartade survenue le 24 février 2015 est également sans appel: rayé des effectifs de la société. Toutes les sanctions citées plus haut ont été énoncées suite à la réunion de la commission de discipline conformément à la réglementation en vigueur. Et toutes étaient motivées pareillement: absences répétées et abandon de poste.
Et on appelle cela du syndicalisme! Néanmoins, il sera réintégré en date du 28 mars 2015. Et en juin de la même année, il touchera son solde de tout compte d’un montant de 81 948,36 payé par chèque BADR N° 3488260. Allez comprendre quelque chose! C’est grâce à la connivence du DG de cette époque que ce tour de passe-passe a pu avoir lieu. Et les connivences sont nombreuses comme cela apparaît clairement dans la gestion du fonds des œuvres sociales de la SCHPM.
Là, c’est le summum de l’opacité, des magouilles et des passe-droit les plus condamnables. à la lecture d’un état de rapprochement du compte des œuvres sociales pour l’année 2017, une anomalie gravissime saute aux yeux: le 28 août 2017, Djamel Oudafel, secrétaire général du syndicat d’entreprise UGTA, empoche le montant d’un chèque établi en son nom d’un montant de 130 millions de centimes! Une somme astronomique quand on sait que ce compte est crédité mensuellement d’une quote-part ne dépassant pas les 50 millions de centimes.
De quel droit peut-il se prévaloir dans ce cas de figure pour user et abuser de sa position? Une société à l’agonie peut-elle se permettre ce genre d’écart même si la perception de cette somme collossale coincide avec la période du mariage du secrétaire général du syndicat d’entreprise? Est-ce un prêt social? Non, au vu de la proportion de la somme, d’autant qu’à fortiori, aucun remboursement n’a été effectué à l’heure où ces lignes sont rédigées. Vol, détournement ou dilapidation, c’est à la justice, qui sera destinataire d’un dossier complet, de qualifier la nature exacte de l’acte dénoncé dans ces colonnes. Othmane Benslimane, l’actuel DG de la SCHPM, n’est pas sans connaître cette affaire dans ses plus pointus détails.
Pour preuve, en novembre dernier, lors d’une réunion des cadres dirigeants et pour calmer les ardeurs du directeur des finances et de la comptabilité qui s’est montré intransigeant quant à la presentation du bilan du compte des œuvres sociales, il demanda au secrétaire général du syndicat d’entreprise UGTA de soumettre le bilan en question pour l’exercice 2017 comme gage de garantie afin de pouvoir continuer d’alimenter le compte en question. Un véritable numéro de cirque. Cela n’empêcha pas Benslimane de verser la quote-part du mois de novembre comme si de rien n’était alors qu’aucun brin de bilan ne se profila à l’horizon.
Déjà le 02 juillet 2018, le DFC d’alors, M.Yahou, rappela à son DG, Ahmed Rayane, d’ intervenir auprès du président de la commission des œuvres sociales afin de transmettre à la direction des finances et de la comptabilitéle le bilan 2017 des oeuvres sociales ». À ce jour le statu quo persiste.
21 millions de centimes offerts en matériel d’équitation
Il est plus qu’intéressant de savoir la position de la Fédération UGTA et même de la centrale syndicale dans ce cas d’espèce, et ces royalties empochées par le secrétaire général du syndicat d’entreprise, Djamel Oudafel. Complices ou complaisantes? Ou tout simplement, pas au courant de la chose ? L’avenir le dira.
Comme il nous éclairera sur une autre affaire, celle relative à l’achat de deux lots de matériel d’équitation d’une valeur de 21 millions de centimes et sur le nom des récipiendaires. Le matériel en question consiste notamment en 2 selles, 2 casques pour jockey et cavalier, 2 bridons en cuir, 2 cravaches, 2 mors, 2 paires de gants et 2 paires de bottes. Qui a ordonné l’achat de ce matériel? Il est clair que la connivence entre l’ex-DG Ahmed Rayane et le syndicat d’entreprise UGTA n’est pas étrangère à cet abus de biens sociaux.
Un autre regard sur l’état de rapprochement du compte des oeuvres sociales pour l’exercice 2017 laisse apparaître la réponse à la question précédente. Le 4 juin 2017, ce compte est crédité bizarrement de la somme de 21 millions de centimes le même jour où la quote- part des oeuvres sociales y est versée. La direction, ayant probablement voulu dégager sa responsabilité au sujet de cet achat de matériel, a tenté de manipuler les responsables syndicaux en leur attribuant l’opération en question sur le fonds social. Grossière manipulation puisque la lecture de l’état de rapprochement fait apparaître, à la lumière du jour, cette faille immense. Quelqu’un peut-il nous éclairer sur la destination de ce matériel? Les travailleurs sont-ils au courant de cette offrande ignominieuse?
Pour dire que la philosophie de ce syndicat d’entreprise est aux antipodes des valeurs syndicales et de la défense des intérêts des travailleurs puisqu’il s’en met plein les poches en faisant dans le clientélisme primaire sans se soucier du devenir de cette entreprise qui n’arrive même plus à payer le solde de tout compte de ses retraités. L’état de catastrophe financière de la SCHPM doit être immédiatement déclaré par les plus hautes instances du pays à commencer par le ministère de tutelle qui semble dépassé par la situation au point de laisser à son poste un directeur général, juste bon à tenir une conciergerie, qui bafoue la réglementation en vigueur comme bon lui semble, encourageant les dilapidations (Voir encadré) dans une impunité totale.
Ali Douib (À suivre)
Benslimane dissout la commission de reconstitution des recettes
Dans notre édition du mercredi 9 janvier, nous avions donné de larges détails sur les malversations et les détournements dont se rendent coupables des agents et des cadres du Pari mutuel urbain, une structure sensible de la SCHPM, sans que personne, au niveau de la direction, ne lève le petit doigt. Ces agissements, étayés par des rapports dûment établis par le responsable de la reconstitution des recettes, ont mis en lumière la collusion entre les différents responsables de la SCHPM et ceux du syndicat d’entreprise.
À peine 24 heures après la publication de ces révélations, Othmane Benslimane n’a rien trouvé de mieux, pour protéger les malfaisants, que de limoger le responsable de la cellule de reconstitution des recettes et en l’affectant à la Direction des infrastructures de la SCHPM pour ensuite dissoudre purement et simplement la structure en question. Peut-on se targuer de lutter contre le vol et la dilapidation en dissolvant une structure qui était le vigile de la SCHPM au niveau du PMU?
La question reste posée qui indique tout l’encouragement dont bénéfice la gabégie au sein de cette entreprise publique depuis l’avènement de Othmane Benslimane à sa tête. Aucun directeur général n’avait auparavant touché à cette structure qui, bon gré mal gré, dissuadait un tant soit peu certains agents indélicats de piquer dans les caisses du PMU.
A. D.
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Alors que la ministre de l’Éducation nationale devra rencontrer, au cours de cette semaine, l’ensemble des syndicats de son secteur, afin de tenter de les dissuader de recourir à la grève prévue pour le 21 janvier prochain, ses propos à l’égard des syndicats attisent les tensions. Nouria Benghebrit, qui avait évoqué des divergences parmi les entités syndicales, tout en accusant l’une d’entre elles d’exercer des pressions sur l’État, a affirmé que le dialogue est toujours ouvert.
Une déclaration qui a fait réagir les concernés qui dénoncent des propos graves portant atteinte à l’État algérien. Pour eux, ce genre de discours n’est pas sans conséquences sur le dialogue, notamment, la relation avec la tutelle. C’est le cas du Cnapest, dont le porte-parole a qualifié ces déclarations de «dangereuses», «portant atteinte à l’image de l’État». «Cette déclaration en elle-même porte atteinte à l’image de l’État, et non pas l’acte syndical exercé conformément aux lois de la République», nous a affirmé Messaoud Boudiba. Selon lui, «le Cnapest est un syndicat de dialogue et de concertation», tout en reconnaissant que la ministre a visé le Cnapest dans ses propos.
En ce qui concerne les divergences entre les syndicats, Boudiba a considéré qu’il est «tout à fait naturel de ne pas avoir les mêmes idées». «Chaque syndicat représente une catégorie bien déterminée et le ministère doit faire avec», a-t-il soutenu. «Si nous divergeons sur des points, la solution est dans le dialogue et la négociation et c’est la loi qui va trancher. Mais nous avons toujours respecté les lois de la République», a encore précisé Boudiba. Plus loin, il a indiqué que le dialogue vise à mettre à jour la liste des revendications, tout en réinstaurant la confiance au sein du secteur. Autrement, «ce ne sont pas des divergences ou un changement de revendications, mais plutôt une mise à jour de la liste des revendications».
Pour sa part, Boualem Amoura, secrétaire général du Satef, a regretté, d’emblée, que la ministre n’ait pas cité le nom du syndicat qui exerce des pressions sur l’État, avant de noter que ceci est un aveu de faiblesse. «C’est une déclaration très grave», a-t-il dit, en précisant que «reconnaître qu’un syndicat puisse exercer des pressions sur l’État est un aveu de faiblesse, voire un aveu d’échec». «Cela veut dire que l’État algérien a perdu de son autorité», a-t-il simplement argué. En ce qui concerne les différends entre les syndicats, le SG du Satef a démenti ce constat en précisant que «les syndicats se sont constitués en intersyndicale ce qui prouve qu’il n’y aucun différend entre nous».
S’agissant des dossiers des œuvres sociales et celui du statut particulier, qualifiés de points de discorde, selon la ministre, Amoura a tenu à rappeler que c’est «la ministre qui a pris des décisions unilatérales». «Lorsque la commission mixte, installée pour l’examen du statut particulier, a rendu les résultats de son travail au mois de juin dernier, nous n’avons pas trouvé beaucoup de divergences, bien au contraire, nous sommes arrivés à un consensus», a-t-il expliqué, en regrettant la décision de Nouria Benghebrit de «classer ce dossier, alors que les syndicats s’attendaient à passer à la finalisation».
Pour le dossier des œuvres sociales, Amoura a affirmé, là encore, qu’il n’y a pas de divergences entre les syndicats. «C’est encore la ministre qui a décidé unilatéralement de prolonger le mandat de la commission des œuvres sociales, alors que tous les syndicats étaient unanimes à s’opposer à la décision». Dans tous les cas de figures, Amoura a regretté la déclaration de Benghebrit. «Au lieu d’appeler au calme, la ministre est en train de mettre de l’huile sur le feu», a-t-il déclaré en soulignant que «c’est la politique de diviser pour régner». À noter, les dit syndicats devront se réunir, après la fin des rencontres avec Benghebrit, pour décider du sort de la grève annoncée pour le 21 janvier.
Lamia Boufassa
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L’expansion des épizooties observée ces derniers jours dans plusieurs régions du pays, dont les virus de la fièvre aphteuse et de la peste des petits ruminants ont gravement affecté le cheptel bovin et ovin, voudrait que le Forum du Courrier d’Algérie, dans son édition d’hier, reçoive un représentant des éleveurs, en la personne de Belkacem Mezroua, Vice-président de la Fédération nationale des éleveurs (FNE).
Il était question de répercuter l’état d’esprit mais aussi l’inquiétude qui a gagné les éleveurs et de faire le point sur le développement de ces épidémies animales qui ont décimé «des milliers de têtes de bétail et non pas deux milliers», affirme d’emblée notre invité sans toutefois avancer un chiffre exact.
Ce qui serait de l’ordre de l’impossible selon lui. «Aucune partie ne pourrait donner le nombre exact de bêtes touchées par la fièvre aphteuse et la peste des petits ruminants. Ni le ministère de la tutelle, ni encore moins nous à la FNE», justifie Mezroua qui tente d’expliquer.
«Absence de prise de conscience chez les éleveurs»
«Prenez le cas de la steppe algérienne. Elle s’étend sur plusieurs dizaines de milliers de kilomètres carrés pour pouvoir recenser le nombre des têtes touchées.
Ceci d’un part. De l’autre, vous avez des éleveurs qui se refusent de déclarer les bêtes touchées de peur que les autorités procèdent à l’abattage après constatation. Du coup les éleveurs craignent qu’ils ne soient dédommagés en contrepartie par l’État», a-t-il argumenté sur l’approximation dans l’établissement des chiffres en matière du nombre des bêtes décimées depuis l’apparition de ces deux épidémies animales.
Même pas du côté des 16 000 adhérents de la FNE, on arrive à peine à récolter les données et encore moins de déclaration des propriétaires de bétail victime de cette épidémie. «Pour nous, à la FNE, nous sommes certains que des milliers de bêtes sont mortes à travers le pays. Qu’on parle officiellement par exemple de 2 000 têtes tombées, ce chiffre est recensé dans la seule région de Djelfa. Pareil à Ouled Djellal dans la wilaya de Biskra quelque 2 000 autres têtes ont été tuées par le virus épidémique», le responsable de l’association des éleveurs, qui qualifie la propagation de l’épidémie de «calamiteuse», déplore un chiffre hallucinant. Passons la logique des chiffres, mais donnons quand même les dernières estimations en date du ministère de l’Agriculture. Jusqu’à hier après-midi en tout cas, Kaddour Hachemi, directeur des services vétérinaires parle de 2 800 têtes mortes à travers 17 wilayas touchées.
«Arrivée, le 24 janvier prochain, des premiers lots de vaccins»
Pendant ce temps, et si la menace de la fièvre aphteuse reste moindre puisqu’il y a peu ou prou de «disponibilité du vaccin», celle de la peste des petits ruminants plane au dessus des têtes de bétail et accentue l’inquiétude des éleveurs. Et pour cause, les vaccins se font toujours attendre.
Le ministère de l’Agriculture a promis de mettre à disposition des services vétérinaires du vaccin anti-peste vers la fin du mois en cours.
De son côté, Mezroua, qui s’en tient au dernier engagement fait par la tutelle, les premiers lots de l’antidote devront être reçus au pays le 24 janvier prochain. Toutefois, la campagne de vaccination, «je parle en connaissance de cause et de par mon expérience, l’opération ne devra pas avoir lieu avant le mois de mars prochain», fait savoir le responsable de la FNE, allusion à des retards qui pourraient mettre en danger un cheptel de bétail national riche de 28 millions de têtes ovines auquel s’ajoute quelque 2 millions autres bovins.
Au plan économique, l’orateur évoque une incidence considérable sur 12 wilayas dont les ressources reposent essentiellement sur la richesse animale. «Tout ce monde là sera touché, l’économie nationale et les préjudices aux éleveurs avec. Donc le ministère doit mettre le vaccin à disposition des éleveurs dans les meilleurs délais», avertit et alerte au même temps Mezroua.
«Réunion d’urgence ce jeudi au ministère de l’Agriculture»
Il y a quelques jours, le ministre du secteur, Abdelkader Bouazghi, s’est montré «rassurant quant à la maîtrise de la situation», dans les wilayas les plus affectées par ces deux épidémies animales, à savoir Djelfa, Nâama, El Bayedh, Laghouat, Tiaret, Biskra, M’sila, Tébessa, Sidi Bel Abbès… etc. Mais, la tutelle ministérielle a fini par appréhender le niveau de la menace tant ses services locaux ne cessent de communiquer des bilans quotidiens faisant état de décimation de dizaines de bêtes dans plusieurs régions du pays.
Il est temps, avant que la situation n’échappe à la maîtrise des pouvoirs publics. Si maintenant, comme nous l’a fait savoir la FNE, la peste des petits ruminants apparait pour la première fois en Algérie, il demeure que le virus de la fièvre aphteuse n’est pas étranger pour les éleveurs. A-t-on toutefois retenu des leçons ? Rien ne semble être le cas. Il a fallu bien prévenir au lieu de gérer les conséquences. Aux dernières nouvelles, et selon l’information qui nous a été communiquée, tard dans la journée d’hier, la FNE sera reçue, jeudi prochain, par le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture. Une réunion d’urgence lors de laquelle les deux parties vont faire le point autour de cette épidémie : les vaccins, la procédure d’indemnisation des victimes et autres sujets en lien avec les préoccupations du monde de l’élevage.
«La Tunisie et le Maroc doivent aussi prendre des mesures»
Pour démontrer le niveau de menace de la peste des petits ruminants sur le cheptel ovin, le représentant de la FNE met en garde contre une propagation massive du virus épizootique qui pourrait déborder jusqu’aux pays voisins. Preuve en est, il pose des doutes et emprunte des pistes pour remonter à la source de cette épidémie. Quoique, et dans un premier lieu, il évoque la libre-circulation du cheptel à travers les marchés à bestiaux du pays qui est à l’origine de la propagation de ce virus qui touche pratiquement une vingtaine de wilayas.
«Les déplacements tous azimuts des éleveurs entres les marchés du pays est une cause à la propagation de ces deux épidémies. Il faut savoir que les maquignons issus de 20 wilayas se rencontrent dans les plus grands marchés à bestiaux tel que celui de Ouled Djellal (Biskra), Bougteb (El Bayadh)… etc. Vous imaginez un peu la situation ? Des éleveurs se déplacent sur un rayon de 10 kilomètres à la ronde», a-t-il averti comme pour justifier la décision de fermeture de ces lieux de commerce pendant une période fixée à un mois et demi environ. Il accuse aussi des parties qui seraient derrière les pratiques de contrebande du bétail.
Pis encore, Mezroua n’écarte pas la thèse d’un «complot ou d’une guerre virale» venu d’ailleurs et opéré par delà les frontières pour menacer l’ensemble des pays mitoyens à l’Algérie. Une raison pour laquelle et à l’effet justement de freiner la propagation du virus, il juge nécessaire que la Tunisie et le Maroc décident de mesures qui seraient à même d’arranger toute la région. Outre donc ces mesures qu’il suggère à tous les acteurs intervenants dans cette filière, Mezroua appelle ses compères éleveurs à prendre conscience du danger de telles épidémies.
Le dilemme des indemnisations
Il va sans dire que la question d’indemnisation a fait déjà beaucoup de bruit parmi les éleveurs de bétail. Le responsable de la FNE a lui-même reconnu cet état de fait qui ne passerait pas sans laisser des plûmes. L’opération fera des heureux comme des malheureux. D’ores et déjà, Mezroua a révélé que les conditions éligibles à l’indemnisation des victimes ainsi que la procédure de faire ont été arrêtées par les services du ministère de l’Agriculture. Toutefois, malheur à celui, parmi les éleveurs, qui n’a pas souscrit à une assurance et plus encore ceux qui n’ont pas voulu déclarer les bêtes, à tort ou à raison, décimées par le virus de peste animale et de la fièvre aphteuse.
Farid Guellil
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