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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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BM: l’année 2017 a battu de « funestes » records sur le front du changement climatique

Sat, 12/01/2018 - 19:42

 L’année 2017 a battu de « funestes » records sur le front du changement climatique, a alerté la Banque mondiale (BM) dans un nouveau rapport publié sur son site web.

Diffusé à quelques jours de la 24e  Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP24) qui se tiendra du 3 au 15 décembre à Katowice (Pologne), le rapport prévient contre les conséquences dramatiques des changements climatiques sur le développement.

Chiffres à l’appui, les auteurs du rapport affirment que pour la seule année 2017, les catastrophes d’origine météorologique et climatique ont amputé l’économie mondiale de 320 milliards de dollars.

« Ces pertes économiques sont appelées à augmenter, et ce sont les conditions de vie et les moyens de subsistance des populations les plus pauvres et vulnérables qui en pâtiront le plus », ont-ils averti.

Pire, « les effets des dérèglements climatiques pourraient faire plonger dans la pauvreté 100 millions de personnes supplémentaires d’ici à 2030, mettant en péril les acquis du développement », lit-on sur le rapport.

L’évolution du climat va également contraindre beaucoup d’individus, des familles voire des communautés entières à migrer vers des régions moins exposées aux changements climatiques, indique la même source qui prévoit que le nombre de ces migrants climatiques internes pourrait atteindre 143 millions à l’horizon 2050 (en ne tenant compte que de trois régions du monde (l’Afrique subsaharienne, l’Asie du Sud et l’Amérique latine).

La lutte contre le changement climatique est une source d’opportunités économiques

Le tableau est sombre, mais il y a des signes encourageants qui appellent à l’optimisme, ont toutefois assuré les auteurs du rapport.

« L’essor de l’économie climatique oriente de plus en plus la finance et les marchés vers le vivier que constituent les options sobres en carbone, tandis que le coût des énergies renouvelables et des batteries continue de chuter » ont-ils fait valoir.

Par ailleurs, « les arguments économiques plaident aujourd’hui, clairement en faveur d’un développement  climato-intelligent », ont-ils estimé.

Pour étayer ses propos, la BM cite le dernier rapport « New Climate Economy », selon lequel la lutte contre le changement climatique recèle un potentiel considérable sur le plan du développement et de l’économie, avec des gains chiffrés à 26.000 milliards de dollars et la création de 67 millions d’emplois d’ici à 2030.

 » Source de nouveaux emplois et débouchés, l’action climatique permet aussi de réduire la congestion du trafic routier et d’améliorer la qualité de l’air », a-t-elle encore souligné.

Concernant l’engagement financier de cette institution financière dans la lutte contre le changement climatique, le rapport rappelle qu’un montant de 20,5 milliards de dollars a été alloué à l’action climatique en 2018, en multipliant par deux le volume de financements pour le climat par rapport au montant engagé avant l’accord de Paris.

Par ailleurs, l’institution de Bretton woods a assuré avoir réalisé, avec deux ans d’avance, l’objectif qu’elle s’était fixé pour 2020 qui consiste à intégrer les enjeux climatiques dans l’ensemble de ses projets, conformément à son Plan d’action sur le changement climatique.

« En outre, la proportion des projets de développement qui engendrent des bénéfices climatiques en plus de leurs activités principales a presque doublé, pour passer de 37 % en 2016 à 70 % en 2018 », s’est-elle félicitée.

« Les financements du Groupe de la BM ont permis d’obtenir des avancées considérables, lit-on sans le rapport qui a cité à ce titre la production ou l’intégration de 18 gigawatts d’énergie renouvelable dans les réseaux électriques et la mobilisation de plus de 10 milliards de dollars de financements dans les énergies propres.

Egalement, l’élaboration de 22 plans d’investissement en faveur de l’agriculture climato-intelligente dans 20 pays.

Et enfin, l’accès de 38 millions d’habitants dans 18 pays à des informations météorologiques et des systèmes d’alerte rapide fiables afin de faire face à des catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes et violentes.

« Les choses bougent aussi du côté des marchés du carbone », ont encore assuré les auteurs du rapport, en affirmant que « les initiatives de tarification du carbone, essentielles pour donner le signal-prix qui incitera les acteurs du marché à investir dans la transition vers une économie décartonnée, ont triplé en dix ans.

Trois ans après la signature de l’accord de Paris, les représentants de plus de 200 pays se retrouveront à Katowice, en Pologne, pour la 24e conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP24).

« Le Groupe de la BM qui sera présent à la (COP24), annoncera de nouveaux objectifs pour 2025, dont notamment une intensification de ses efforts en matière d’adaptation, et présentera ses travaux de recherche dans les domaines de la mobilité, du transport, de l’énergie et des enjeux sociaux de la transition, avec en fil rouge la promotion de trajectoires de développement sobres en carbone », a conclu le rapport.

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Université : hommage au comédien Bachir Benmohamed à l’ouverture de Cirta Show

Sat, 12/01/2018 - 19:42

Un hommage appuyé a été rendu samedi au comédien Bachir Benmohamed, plus connu sous le sobriquet de « Ammi Bachir », lors de la cérémonie d’ouverture de la troisième édition des Journées nationales universitaires du One man-woman show, « Cirta show », tenues à la faculté des arts et de la culture de l’université Salah Boubnider, (Constantine 3)

L’hommage se veut une reconnaissance au parcours de cet homme de théâtre, connu par le grand public pour ses rôles dans les série télévisées « Rih tour » et « Mani Mani » où encore « Aâssab oua aoutar » .

Affaibli par la maladie et n’ayant pas pu faire le déplacement, Bachir Benmohamed ou  »Ammi Bachir » comme aiment à l’appeler ses fans, a été longuement applaudi au travers de ses œuvres au cours d’une cérémonie haute en couleurs, où plusieurs scènes de la série  »Aâssab oua aoutar » ont été présentées, mais également des témoignages apportés par ses compères de toujours Anter Hellal et Nouredine Bechkri.

Organisée par les œuvres universitaires de Constantine-Ain El Bey sous la tutelle de l’Office national des œuvres universitaires et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la 3ème édition de  »Cirta Show », ouverte en présence de plusieurs membres des assemblées élues de Constantine et figures connues du théâtre local et national, verra la participation de plus de 50 jeunes talents, venus de plusieurs universités du pays pour se disputer les cinq prix de cette compétition artistique.

Le président des œuvres universitaires de Constantine , Mohamed Laaiour a indiqué que les lauréats seront désignés par un jury composé de professionnels et présidé par le comédien Djamel Dekkar, ajoutant que tous les spectacles prévus pour cette édition auront pour thème « la citoyenneté ».

Devant se poursuivre jusqu’au 4 décembre prochain,  »Cirta show » donnera également lieu à des ateliers de dessin, de poésie, d’écriture scénique et de comédie.

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Mouvement des « gilets jaunes »: heurts à Paris, 65 blessés et plus de 158 interpellations

Sat, 12/01/2018 - 19:33

 Les abords de l’une des plus belles avenues du monde, les Champs-Elysées, sont le théâtre samedi des scènes de heurts violents entre les manifestants et les forces de l’ordre qui ont fait 65 blessés et plus de 158 personnes interpellées.

Dans les rues adjacentes à la place Etoile-Charles-de-Gaulle, plusieurs voitures de particuliers ont été renversées et brulées par des manifestants en colère, en marge de la manifestation des « gilets jaunes » qui contestent la hausse des prix du carburant et l’érosion du pouvoir d’achat des Français.

Le ministère de l’Intérieur a indiqué qu’environ 1500 casseurs se trouvent parmi les manifestants pacifiques, venus en famille, retraités, travailleurs, jeunes et moins jeunes, pour exprimer leur ras-le-bol fiscal qui se nourrit davantage du fossé entre les citoyens français et le pouvoir incarné par le président Emmanuel Macron qui refuse de changer le cap de sa politique décriée par les Français.

Paris donne l’image d’une « révolte en marche » : voitures incendiées, banques brûlées et vandalisées, barrières arrachées, chantiers démantelés, pavés enlevés de la chaussée et lancés contre les forces de l’ordre, alors que dans les autres villes les manifestations se déroulent généralement sans incidents, sauf à Toulouse où des échauffourées ont éclaté.

En dépit de cette situation chaotique à Paris, où l’emblématique Arc-de-Triomphe a été pris d’assaut et tagué, les « gilets jaunes » sont décidés à maintenir la pression sur le gouvernement, même si un nombre d’entre eux se disent contre les violences. Mais ils restent solidaires et dénoncent les tentatives de discréditer leur mouvement qui est d’essence pacifique, a-syndical et apolitique.

Ce qui n’a pas empêché des observateurs a pensé que, face à la sourde oreille du pouvoir, le mouvement « se radicalise ».

Le Premier ministre Edouard Philippe a dénoncé les scènes d’une « violence rarement atteinte », se disant « choqué » des images vues. « Au risque de paraître vieux jeu, je veux dire combien j’ai été choqué par la mise en cause de symboles qui sont les symboles de la France », a-t-il affirmé, avertissant que le gouvernement « va faire en sorte que rien ne soit excusé a ceux qui viennent pour casser, provoquer les forces de l’ordre ».

Il faut rappeler que le mouvement des « gilets jaunes », d’essence pacifique, est soutenu par plus de 70 % des Français, selon les sondages, et ne semblent pas abdiquer tant que le gouvernement n’abandonne pas sa politique de « surtaxation » qui a conduit à l’augmentation des prix du carburants que les Français, dans leur totalité, rejettent.

Une première tentative de dialogue entre les « gilets jaunes » et le gouvernement a connu vendredi un échec, ce qui laisse indiquer, selon des observateurs, que le mouvement des « gilets jaunes » est en train de prospérer sur le fossé qui s’est creusé davantage entre les citoyens et le pouvoir.

L’échec de la réunion de vendredi, initiée par le Premier ministre Edouard Philippe, montre bien que le premier concerné dans ce bras-de-fer, qui est loin de s’estomper, reste le président Emmanuel Macron qui a réitéré, mardi dans un discours, sa volonté de maintenir le cap dans sa politique tout en faisant un geste, jugé « irrecevable » par les manifestants, pour apaiser la tension.

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Volley: les clubs contestataires maintiennent leur boycott jusqu’au règlement de leurs problèmes

Sat, 12/01/2018 - 19:30

Les présidents des clubs de volley-ball qui animent le Championnat d’Algérie de Super-Division (messieurs) et de Nationale Une (dames), ont décidé, samedi à Blida, de poursuivre le boycott de la compétition, jusqu’au règlement de leurs problèmes, au plan financier notamment.

En effet, en dépit des appels du président de la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB), Mustapha Lemouchi, lancés à leur intention, pour reprendre les compétitions, les présidents des clubs ont maintenu le choix de boycott du championnat national, dont le début a été reporté à maintes reprises depuis le 1er novembre écoulé.

Dans leurs interventions à cette rencontre les ayant réunis avec le président de la FAVB, au Centre de loisirs scientifiques de Blida, les présidents de club ont soutenu que la décision d’entamer les compétitions était tributaire de l’examen des différents problèmes posés.

Ils ont notamment exigé du président de la FAVB de soumettre le problème de manque de finances, qui est, selon eux, « un problème commun à la majorité des clubs », au ministre de la Jeunesse et des Sports, tout en appelant ce dernier à la « prise de toutes les mesures susceptibles d’améliorer leur situation, qui impacte négativement sur les résultats de leurs clubs sur le terrain », estiment-ils.

Selon Djamel Kharissat, président du NR Bordj Bou Arréridj, multiple champion d’Algérie chez les messieurs, les « subventions étatiques accordées aux clubs ne couvrent pas tous les frais des clubs de volley-ball ».

Une vision corroborée par le président du WA Tlemcen, Hakim Ben Abdellah, qui a critiqué le « soutien considérable » accordé par l’Etat aux clubs de football et au développement de ce sport « aux dépens d’autres disciplines sportives, dont le volley-ball » qui est, selon lui, « insuffisamment soutenu  en dépit de ses bons résultats sur le terrain ».

Outre le manque de soutien financier, les intervenants ont, également, abordé le manque de formation et d’encadrement accusés par les clubs, tout en appelant au soutien des structures dédiées à ce sport.

Après avoir insisté auprès des présidents de club sur le fait que la décision de boycott n’est pas la « meilleure solution pour venir à bout de ce blocage préjudiciable pour l’avenir du volley-ball national », a-t-il dit, Mustapha Lemouchi s’est engagé à transmettre leurs doléances au ministère de tutelle, tout en les appelant à privilégier la « sagesse et le dialogue et à assumer leurs responsabilités ».

A noter que sur les 22 clubs animant le championnat national de volley-ball messieurs et dames, seul le GS Pétroliers, sous la coupe de Sonatrach, s’est présenté sur le terrain à l’occasion de la première  journée.

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La Marine algérienne se dote d’un nouveau sous-marin de fabrication russe !

Sat, 12/01/2018 - 19:30

La Russie a remis à l’Algérie un nouveau sous-marin à propulsion diesel-électrique de classe Kilo qui a été construit aux chantiers navals de Saint-Pétersbourg, a annoncé le groupe média russe Mil.Press.

Selon Sputnik,ce sous marin est conçu pour plonger à 300 mètres de profondeur. Il appartient à la 3e génération de Sous-marins, avec une vitesse de 17 à 20 nœuds, détaille Sputnik. ce submersible peut être doté de quatre missiles Kalibr, de 18 torpilles de 533 mm (six tubes) et de 24 mines. Son équipage comprend 52 Sous-mariniers.

ce sixième sous-marin commandé par l’Algérie a quitté le 25 novembre dernier les chantiers navals de Saint-Pétersbourg où il a été construit pour l’armée algérienne. Le navire algérien Al-Mounjid, stationné dans le port russe de Kronstadt depuis le 19 novembre s’est mis en route pour accompagner le submersible, ajoute la même source.

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Le Prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane dimanche en Algérie

Sat, 12/01/2018 - 18:37

Le Prince héritier, vice-président du Conseil des ministres et ministre de la Défense d’Arabie Saoudite, Mohammed Ben Salmane, entamera, à partir de dimanche, une visite officielle de deux jours en Algérie, à la tête d’une délégation de haut niveau, indique samedi un communiqué de la Présidence de la République.

« Dans le cadre des relations fraternelles solides liant l’Algérie et le Royaume d’Arabie Saoudite, son Altesse royale, le prince héritier, vice-président du Conseil des ministres et ministre de la Défense d’Arabie Saoudite, Mohammed Ben Salmane Ben Abdelaziz Al-Saoud, entamera une visite officielle en Algérie, les 24 et 25 Rabie al Awal 1440 de l’Hégire correspondants aux 2 et 3 décembre 2018, à la tête d’une délégation de haut niveau qui compte des membres du gouvernement, des hommes d’affaires et des personnalités saoudiennes éminentes », précise le communiqué.

Cette visite s’inscrit, releve-t-on, dans le cadre de « la consolidation des relations privilégiées entre les deux pays et peuples frères et permettra de donner un nouvel élan à la coopération bilatérale et de concrétiser des projets de partenariat et d’investissement, en ouvrant de nouvelles perspectives aux hommes d’affaires, en vue d’augmenter le volume d’échange commercial et d’élargir le partenariat économique entre les deux pays ».

Elle permettra également de « relancer les différents ateliers bilatéraux issus de la 13ème session de la réunion de la commission mixte algéro-saoudienne, tenue à Riyad en avril dernier et qui a été sanctionnée par la signature de plusieurs accords de coopération », ajoute la même source.

« La visite de son Altesse royale, le Prince héritier saoudien sera l’opportunité d’examiner et d’échanger les points de vue sur les questions politiques et économiques arabes et internationales d’intérêt commun, et à leur tête la question palestinienne et les situations dans certains pays frères, outre les évolutions du marché pétrolier », conclut le communiqué.

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Produits alimentaires: légère hausse des importations sur les dix premiers mois 2018

Sat, 12/01/2018 - 16:58

La facture globale des importations des produits alimentaires a enregistré une légère hausse durant les dix premiers mois de 2018, tirée par les importations des groupes céréales, semoules et farines ainsi que des tourteaux et résidus de l’extraction de soja, a appris l’APS auprès des Douanes algériennes.

La facture globale du Groupe des produits alimentaires, qui a représenté près de 19% de la structure des importations algériennes, a atteint 7,25 milliards de dollars (mds usd) entre janvier et fin octobre 2018 contre 7,12 mds usd durant la même période de 2017, en hausse de 130 millions de dollars (+1,83%), précise le Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes (Cntsid).

Par catégories de produits, la facture des importations des céréales, semoules et farines, qui a représenté plus de 36% des importations alimentaires durant les dix premiers mois 2018, a grimpé à 2,61 mds usd contre 2,27 mds usd, soit une augmentation de 340 millions de dollars (+15%) entre les deux périodes de comparaison.

Quant aux importations des tourteaux et résidus de l’extraction de soja, elles se sont chiffrées à 583,84 millions usd contre 361 millions usd, en hausse de 222,84 millions usd (+61,73%).

En revanche, cinq principaux produits alimentaires (laits et produits laitiers, sucre et sucreries, café et thé, légumes secs et viandes) ont connu des baisses.

Ainsi, le lait et produits laitiers ont été importés pour 1,203 md usd contre 1,226 md usd, en baisse de 23 millions usd (-1,86%).

Concernant les sucres et sucreries, ils ont été importés pour 717,85 millions usd contre 913,38 millions usd, soit une diminution de 195,5 millions usd (-21,41%).

Les légumes secs ont également reculé à 247,71 millions usd contre 314,62 millions usd, en baisse de 67 millions usd (-21,3%).

De même, les importations du café et thé ont baissé à 303,33 millions usd contre 367,5 millions, en baisse de de 64 millions usd (-17,4%).

Les importations des viandes ont également reculé à 154,75 millions usd contre 174 millions usd, en baisse de 19 millions usd (-11,04%).

En dehors de ces sept (7) principaux produits, le reste du Groupe des produits alimentaires a été importé pour 1,42 mds usd de janvier à fin octobre 2018 contre 1,49 mds usd à la même période de 2017.

Concernant les huiles destinées à l’industrie alimentaire (classées dans le Groupe des biens destinés au fonctionnement de l’outil de production), leurs importations ont baissé à 698,89 millions usd contre 702,05 millions usd (-0,45%).

Ainsi, la facture globale du Groupe des produits alimentaires et des huiles destinées à l’industrie alimentaire s’est chiffrée à 7,95 mds usd entre janvier et fin octobre 2018 contre 7,82 mds usd sur la même période de 2017.

==Poursuite de la hausse des importations des médicaments==

Pour ce qui concerne la facture d’importation des médicaments durant les dix premiers mois de 2018, elle s’est établie à 1,796 md usd contre 1,593 md usd à la même période de 2017, en hausse de 203 millions usd (+12,76%).

Pour rappel, de nouveaux mécanismes d’encadrement des importations de marchandises, dont des produits alimentaires, avaient été mis en place dès le début de l’année dans le but de réduire le déficit commercial et de promouvoir la production nationale.

Il avait ainsi été décidé de la suspension provisoire d’importation de plus de 800 produits et l’instauration de mesures à caractère tarifaire prévues par les dispositions de la loi de finances pour 2018, et ce, à travers l’élargissement de la liste des marchandises soumises à la Taxe intérieure de consommation (TIC) au taux de 30% et le relèvement des droits de douane pour des produits alimentaires.

En outre, la Loi de finances complémentaire 2018 a institué un Droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS), non encore appliqué, pour les opérations d’importation de marchandises, qui est fixé entre 30% et 200%, qui sera perçu en sus des droits de douane.

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Les portes ouvertes sur l’activité spatiale nationale reportées pour mardi (ASAL)

Sat, 12/01/2018 - 15:28

Les journées portes ouvertes sur l’activité spatiale nationale dont l’ouverture était prévue initialement lundi a été reportée pour mardi, a annoncé samedi l’Agence spatiale algérienne (ASAL) dans un communiqué.

Cette manifestation de deux jours et qui se tiendra à la Bibliothèque nationale d’Alger, s’inscrit dans le cadre de la valorisation et de la vulgarisation des réalisations de l’Algérie dans le domaine des

technologies et des applications spatiales au service du développement durable, a-t-on appris auprès de cette institution.

Destinée à un large public incluant les communautés scientifique et professionnelle, cet évènement vise, selon les organisateurs, à  sensibiliser les participants sur l’apport de l’outil spatial dans la  résolution des problématiques de développement économique durable national ». 

L’évènement permettra également de « dresser un état des lieux sur les principaux volets du programme spatial national-horizon 2020, technologique, applicatif et humain, réalisés par l’ASAL et ses entités opérationnelles durant les quinze dernières années ».

Outre l’allocution d’ouverture de cette manifestation par la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, plusieurs activités sont prévues dont la projection d’un documentaire sur les réalisations du programme spatial national et l’inauguration de l’exposition des produits, études et réalisations des entités opérationnelles de l’ASAL et des institutions partenaires.

Des communications sur les thèmes « Les systèmes spatiaux algériens », « Les satellites d’observation de la terre et de géo-localisation au service du développement durable: recherche et formation », « L’exploitation des satellites au service des secteurs nationaux » et « Alcomsat1 – Contrôle, exploitation optimale et perspectives » figurent au menu de cette rencontre.

Une table ronde sur les applications « Risques majeurs, ressources naturelles, infrastructures et télécommunications » est également inscrite au programme de cette manifestation qui sera marquée par la présentation des trois équipes algériennes lauréates du concours « NASA SPACE APPS  CHALLENGE » assistées par les chercheurs de l’ASAL.

Les programmes Educspace/Astronomie et Educspace/Télédétection seront au centre d’une conférence-débat. Ces journées seront également rehaussées par la réalisation d’une démonstration de liaison VSAT par Alcomsat-1 entre la Bibliothèque nationale et le Centre d’exploitation de Bouchaoui.

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CAN-2019 : « Le nouveau pays-hôte connu d’ici au 31 décembre »

Sat, 12/01/2018 - 15:24

 Le nouveau pays-hôte de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2019 (15 juin-13 juillet), en remplacement du Cameroun dont l’organisation lui a été retirée vendredi, sera connu d’ici au 31 décembre prochain, a affirmé le président de la Confédération africaine de football (CAF) le Malgache Ahmad Ahmad.

« Nous allons recruter un cabinet pour lancer un appel d’offres et déterminer un nouveau pays d’accueil pour la CAN-2019. On sait qu’il n’y en aura pas beaucoup mais on va laisser le choix à ce cabinet d’évaluer et de faire des visites et de faire sortir avant la fin de l’année le pays organisateur de la CAN. La CAF va s’assurer qu’un nouveau pays-hôte soit trouvé d’ici au 31 décembre », a indiqué le patron de la CAF lors d’une conférence de presse tenue à Accra (Ghana).

Le Comité exécutif de l’instance africaine réuni à Accra a estimé que le Cameroun ne sera pas en mesure d’organiser la CAN 2019, en raison du retard accusé dans les travaux de la construction des stades devant accueillir la compétition.

Le Comité exécutif a pris sa décision de retirer l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun sur la base d’un rapport dressé par sa Commission d’organisation de la CAN. Il s’agit d’une synthèse des deux dernières inspection faites au Cameroun en octobre/novembre.

Les conclusions ne sont pas bonnes pour le Cameroun, qui a pourtant mis les bouchées doubles ces derniers mois, dépensant des milliards de francs CFA pour être prêts dans les temps. Trois pays seraient positionnés pour reprendre l’organisation de l’événement continental : le Maroc, l’Afrique du Sud et l’Egypte.

C’est la quatrième fois que la CAF est confrontée à ce genre de situation, depuis notamment le passage du déroulement du tournoi aux années impaires.

La CAN 2013 devait avoir lieu en Libye mais avait été confiée pour des raisons de sécurité à l’Afrique du Sud censée abriter l’édition 2017. Le Maroc s’est retirée de l’organisation de l’édition 2015, invoquant comme motif le virus d’Ebola qui sévissait alors dans plusieurs pays de l’Afrique subsaharienne.

La Guinée équatoriale s’est chargée ensuite d’abriter la compétition. En 2017, la Libye avait renoncé à accueillir le tournoi pour des raisons de sécurité. Le Gabon a alors été désigné pays hôte lors à l’issue d’un vote aux dépens de l’Algérie.

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Oum El Bouaghi: 45.000 comprimés psychotropes saisis et 5 individus arrêtés

Sat, 12/01/2018 - 15:22

 Les services de la police relevant de la Sûreté de la wilaya d’Oum El Bouaghi ont saisi 45.000 comprimés psychotropes et arrêté cinq (05) suspects, a indiqué vendredi un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).

Lors de la même opération, un montant de 413 millions de centimes et 3 véhicules ont été saisis.

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Gaïd Salah en visite officielle aux Emirats Arabes Unis et au Qatar !

Sat, 12/01/2018 - 15:21

 Le Général de Corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, Vice-Ministre de la Défense Nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire effectuera, à partir de samedi, une visite officielle aux Emirats Arabes Unis et au Qatar, a indiqué un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« Conformément à l’approbation de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, ministre de la Défense nationale, le Général de Corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, Vice-Ministre de la Défense Nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire, effectuera, du 1er au 04 décembre 2018, une visite officielle aux Emirats Arabes Unis, sur invitation de Son Altesse Cheikh Mohamed Ben Zayed Al Nahyane, Commandant Suprême Adjoint des Forces Armées, Prince Héritier d’Abou Dhabi, pour assister à la célébration de la 47ème Journée Nationale des Emirats Arabes Unis, le 02 décembre 2018 », a précisé la même source.

Cette visite constituera « une opportunité pour discuter l’état de la coopération militaire bilatérale et les moyens de l’étendre à d’autres domaines d’activité servant les intérêts communs des deux pays », a ajouté la même source.

En outre, le Général de Corps d’Armée effectuera une visite officielle au Qatar, du 04 au 06 décembre 2018, sur invitation du Docteur Khaled Ben Mohamed Al Attiyah, Président Adjoint du Conseil des Ministres, Ministre d’Etat aux Affaires de Défense qatari, a indiqué le communiqué du MDN.

Cette visite sera une occasion pour étudier les voies et les moyens de coopération entre les deux armées.

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La CAF s’engage à soutenir le Cameroun pour organiser une prochaine CAN

Sat, 12/01/2018 - 15:13

La Confédération africaine de football (CAF) s’est engagée à soutenir le Cameroun pour accueillir une prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN), après la décision de retirer l’organisation de la CAN 2019 à ce pays, a affirmé, vendredi à Accra, le président de l’instance footballistique continentale, Ahmad Ahmad.

« La CAF s’engage à soutenir le Cameroun, eu égard aux efforts déployés par le gouvernement pour abriter la CAN 2019 », a affirmé M. Ahmad lors d’une conférence de presse, tenue à l’issue d’une réunion du comité exécutif de la CAF.

La décision de retirer l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun aura un impact sur les autres CAN, surtout que l’édition 2021 a déjà été attribuée à la Côte d’Ivoire, a-t-il dit, soulignant que le comité de la CAF examinera plus tard cette situation à la lumière des rapports des visites de terrains qui seront effectuées dans les deux pays.

Au sujet de la CAN 2019, M. Ahmad a fait savoir que « la CAF chargera un cabinet spécialisé pour préparer le cahier de charge afin de déterminer le pays hôte de la manifestation », notant que certains pays ont déjà fait part de leur volonté d’accueillir la compétition.

Et de conclure que la CAF s’engage à annoncer le nom du pays hôte de la CAN 2019 avant la fin de l’année 2018.

Après l’examen du compte rendu des deux dernières visites d’inspection, lors de la réunion du comité exécutif de l’organisation africaine, la CAF a décidé de retirer l’organisation de la compétition au Cameroun et d’ouvrir la porte aux candidatures des pays souhaitant l’organiser.

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Le protocole de la convention algéro-française sur la sécurité sociale ratifié au JO

Sat, 12/01/2018 - 15:11

 Le décret présidentiel portant ratification du protocole annexé à la convention générale algéro-française sur la sécurité sociale de 1980 relatif aux soins de santé dispensés en France aux ressortissants algériens, signé à Alger en avril 2016, a été publié dans le dernier numéro du Journal officiel.

Le protocole s’applique aux ressortissants algériens résidents en Algérie et ayant la qualité d’assurés sociaux affiliés à un régime algérien de sécurité sociale ou d’ayants droits de ces assurés sociaux, aux démunis non-assurés sociaux tels que définis par la législation algérienne ou ayants droits de ces démunis.

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Le Prix Miriam Makeba décerné à Alger à la Fondation éponyme et au Fespaco

Sat, 12/01/2018 - 15:03

Le Prix international « Miriam Makeba de la créativité artistique » a été décerné pour la première fois vendredi à Alger au Fespaco, le plus vieux festival de cinéma en Afrique et à la Fondation sud-africaine portant le nom de la voix légendaire du continent et symbole de la lutte anti-apartheid.

Le jury, présidé par l’égyptien Mohamed Salamaoui, a remis lors d’une cérémonie à l’auditorium du Palais de la culture Moufdi- Zakaria, une récompense pécuniaire d’une valeur de  80.000 dollars au Fespaco (Festival panafricain du cinéma et de la télévision d’ Ouagadougou), pour son « apport à la promotion du cinéma et à la culture africains ».

Créé en 1969, le Fespaco continue d’exister en dépit de difficultés de financement qui n’ont pas dissuadé ses organisateurs à oeuvrer pour la « préservation de l’unité africaine » dans sa diversité linguistique, culturelle et identitaire, a expliqué le jury.

La Fondation Miriam Makeba de Johannesburg, quant à elle, a été récompensée de 20.000 dollars, pour sa contribution à préserver la mémoire de cette artiste plurielle, engagée dans le combat contre le racisme et la ségrégation.

Plus d’une centaine de candidatures provenant d’auteurs de 40 pays d’Afrique ont été reçues par  l’Office  national des droits d’auteur et droits voisins (Onda) qui finance ce prix.

Doté de 100.000 dollars,  le Prix Miriam Makeba a été ouvert, pour sa première édition, aux artistes résidant en Afrique et ceux justifiant d’un statut de réfugié hors du continent.

Le prix récompense les meilleures oeuvres artistiques, toutes disciplines confondues provenant d’artistes et créateurs ou d’organisations et institutions oeuvrant  pour la promotion de la culture dans le continent. 

Présent à la cérémonie, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a affirmé dans son allocution d’ouverture que le Prix Miriam Makeba était une reconnaissance de l’Algérie à cette artiste militante et porte-voix de la culture du continent.

Le ministre de la Communication Djamel Kaouane, des personnalités culturelles et politiques ainsi que membres du corps diplomatique accrédité à Alger ont assisté à la cérémonie, close par un concert animé par la chanteuse  Cap-Verdienne Solange Cesarovna.

Née en Afrique du Sud en 1932, Miriam Makeba était l’une des voix les plus connues dans son pays comme à l’étranger, où elle accède à la célébrité grâce à ses prises de position  contre l’apartheid.

Naturalisée algérienne, l’artiste avait participé à plusieurs manifestations en Algérie notamment le premier Festival panafricain en 1969 à Alger et les célébrations du 10e anniversaire de l’indépendance en 1972.

A l’écran, l’artiste est connue pour son rôle dans le film anti-apartheid « Come-Back Africa » du cinéaste américain Lionel Rogosin, sorti en 1960.

Myriam Makeba s’est éteinte en Italie en 2008, trois ans après avoir mis fin à sa carrière artistique.

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Les modalités d’élection des membres du Conseil de la Nation publiées au JO

Sat, 12/01/2018 - 15:02

Le décret exécutif 18-293 portant sur les modalités d’élection des membres élus du Conseil de la Nation pour lesquelles le collège électoral est convoqué pour le 29 décembre prochain a été publié dans le dernier numéro du journal officiel.

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait signé, mi novembre, un décret présidentiel portant convocation du collège électoral en vue du renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la Nation, qui aura lieu le samedi 29 décembre.

La convocation du collège électoral se fait conformément à la Constitution, notamment ses articles 91-6 et 119 (alinéa 3) et à la loi organique 16-10 du 25 août 2016 relative au régime électoral, notamment ses articles 107, 108 et 109.

Le collège électoral est composé de l’ensemble des membres de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) et des membres des Assemblées populaires communales (APC) de chaque wilaya.

La dernière élection pour le renouvellement partiel des membres de la chambre haute du parlement algérien s’est déroulée le 29 décembre 2015.

Elle a été marquée par la victoire du parti du Front de libération nationale (FLN) qui a gagné 23 sièges, suivi du Rassemblement national démocratique (RND) avec 18 sièges, les Indépendants avec 4 sièges, du Front des forces socialistes (FFS) avec 2 sièges et de Fadjr El Jadid avec un siège.

Le Conseil de la nation a été créé lors de la révision de la Constitution en 1996. Il est composé de 144 membres, dont 96 élus au scrutin indirect et secret (2 tiers) et 48 désignés par le président de le République dans le cadre du tiers présidentiel.

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Enquête-Témoignages Diabète chez les enfants : le sucre, un amour interdit

Sat, 12/01/2018 - 14:28

«Pourquoi je ne peux pas manger comme mes amis ?»  C’est l’éternelle question à laquelle doit répondre tout parent d’un enfant diabétique. Devant une petite frimousse toute larmoyante, les papas et mamans tentent d’expliquer une maladie reconnue comme étant chronique et à laquelle tous les membres de la famille doivent s’habituer. Soirmagazine vous propose dans ce numéro les témoignage d’enfants diabétiques avec leurs propres mots.

Ghizlaine, 12 ans : «j’ai une méchante maladie, mais je ne vais pas mourir»
«Moi, je suis un sucre ambulant !» C’est en ces termes que Ghizlaine a entamé la discussion autour de sa maladie. Et d’enchaîner : «C’est ma maman qui me l’a dit.»  A la question de savoir ce que cela veut dire, Ghizlaine, comme une grande, explique : «Cela veut dire que j’ai trop de sucre dans mon sang. Et c’est pour cela que je ne dois pas manger trop de sucre pour que je ne me transforme pas en miel !»
Des mots d’une douceur inouïe qui sortent d’une bouche innocente. Ghizlaine, depuis son examen de 5e, a un diabète qui s’est déclaré d’une façon très subite. «Je pense que c’est héréditaire car ma mère est diabétique. En plus, il faut dire que je lui ai infligé un stress durant l’année d’examen de 5e année. Le sentiment de culpabilité parce que je travaille et la pression sociale de réussite m’avaient poussée à lui mettre beaucoup de pression. Chose que je regrette amèrement, mais bon c’était écrit. Aujourd’hui, je dis que c’est une méchante maladie mais elle ne va pas mourir. L’essentiel est qu’elle puisse vivre», explique sa maman avec un petit sourire. Ghizlaine pour sa part renchérit : «Oui, c’est vrai, j’ai une méchante maladie parce qu’elle m’oblige à faire des piqûres que je n’aime pas mais je ne vais pas mourir et je peux continuer à jouer, à faire du sport et aller à l’école. Quand je serai grande, je voudrais être médecin des enfants pour qu’ils guérissent.»

Salah, 9 ans : «Maman a beaucoup d’espions pour me surveiller»
Des yeux pétillants de vie, un sourire un tantinet moqueur, une énergie débordante et transcendante, c’est tout Salah qui, de haut de ses neuf ans, enjoue tout son entourage. «Je sais pourquoi vous êtes là, c’est pour faire un reportage sur moi. Je suis une star ! C’est ma maman qui me l’a dit. Elle m’a expliqué que c’est bien de parler de ce bobo que j’ai pour que les gens puissent comprendre et m’aider. Par la suite, je ne vais plus avoir beaucoup de piqures et je pourrais même des fois manger ce que je veux. C’est bien cela tata !» C’est par ces phrases que le futur pompier a reçu l’équipe de Soirmagazine. Et à sa maman de reprendre : «Salah est très curieux et je lui ai bien expliqué pourquoi nous allions discuter avec des journalistes. Vous savez, à un certain moment, il pensait que tout le monde était diabétique et que son rythme de vie était le même pour toutes les personnes. Ce n’est qu’en entrant à l’école qu’il a découvert que ce n’est pas forcément tous les enfants qui doivent faire attention à ce qu’ils mangent. Les vraies tentations ont débuté avec les crises de pleurs et le début d’un certain refus de la maladie. Vous imaginez, j’ai dû informer tout le personnel administratif, la maîtresse et les élèves que mon fils est diabétique pour qu’il soit soutenu, aidé et accompagné. Heureusement, en trois ans, c’est le cas. Au départ, il pleurait pour dire pourquoi tout le monde savait pour son diabète et que tout le monde le surveillait. Maintenant, cette étape est dépassée.»
Salah, plein de malice, reprend : «Oui, maman a des espions partout ! Ils me surveillent mais un jour je deviendrais un Spiderman et je pourrais voler et faire tout ce que je veux !» Pour l’instant, le souhait de  Salah et sa maman est de pouvoir faire rembourser la pompe à insuline. «Grâce à la pompe à insuline, surtout pour les enfants, ils deviendront plus autonomes. Le problème ne réside pas seulement dans la procuration de la  pompe, mais aussi dans le consommable qui coûte cher et dont le prix s’élève à 40 000 DA/mois. Nous espérons que cette demande aboutisse.»

Souhil, papa d’Ilyes, 3 ans :
«Nous suivons toute l’actualité nécessaire  sur le diabète»

«Le diagnostic de son diabète est tout récent. Je dois dire que nous sommes passés tout près de perdre notre fils, n’était la vigilance du personnel de la crèche», relève, de prime abord, Souhil, qui tient à travers ce témoignage à mettre en avant, non pas le fait de comment vivre avec un enfant diabétique, mais plutôt reconnaître ses symptômes. «Dans notre entourage, nous n’avons pas connu de personnes diabétiques ou plus précisément nous n’y sommes jamais vraiment intéressés. On disait un tel est diabétique, sans plus. Je pense que c’est pour cela que nous n’avons pas pris au sérieux au départ les recommandations de la crèche. Sa tata nous avait fait remarquer qu’il maigrissait à vue d’œil, qu’il réclamait beaucoup de sucre, buvait énormément et faisait beaucoup pipi. Mais, pour nous, pris dans notre routine, nos obligations professionnelles et personnelles, nous n’y avions pas prêté attention. Nous disions, c’est les dents, ou c’est juste un caprice ou encore il faisait très froid. Mais pour nous, un diabétique ne réclame pas de sucre, ce qui est faux en fin de compte. Maintenant, avec du recul, j’ai un sentiment de culpabilité parce que c’est moi qui le déposais à la crèche et le récupérais», regrette le papa d’Ilyes. «Il faut que les parents prennent le temps de parler et d’écouter leurs enfants. Par la suite, je me disais que sa maman, qui faisait très attention aux sucreries et ne lui donnait que rarement, exagérait. Mais c’est faux, cela n’a rien à voir. Mais  un jour, à la maison, Ilyes disait qu’il était fatigué, et commençait à vomir.
Ce n’est qu’en se rendant aux urgences que les médecins ont découvert qu’il a un diabète et que chez les enfants il se développe beaucoup plus rapidement.
Maintenant, Ilyes fait des piqures cinq fois par jour. Mon épouse a pris un congé sans solde et de mon côté je me documente au maximum pour prendre les bonnes décisions et savoir quoi faire.» Et Souhil de conclure : «Pour l’instant, nous ne voulons pas avoir d’autres enfants pour ne nous concentrer que sur Ilyes et lui donner le maximum de commodités. Incha Allah il pourra bien vivre avec cette maladie et peut-être, pourquoi pas, en guérir !»

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Sonelgaz: Bientôt des compteurs «intelligents» !

Sat, 12/01/2018 - 13:35

Sonelgaz se prépare à se doter d’une nouvelle technologie. Un prototype d’un module digital a déjà été mis au point. Il permet de relever la consommation de gaz à distance. Il faudra attendre que des entreprises locales soient en mesure d’en produire assez pour voir ces modules installés.

Plus de passage des agents de Sonelgaz pour relever la consommation de gaz, la possibilité de suivre à distance la consommation mais également de détecter d’éventuels fraudes. Ce sont là autant de services que rendra à l’avenir le module digital mis au point grâce à une collaboration datant déjà de 2014 entre le Centre de recherche et de développement de l’électricité et du gaz (Credeg) et le Centre de développement des technologies avancées (CDTA) pour la réalisation.
Le projet intitulé «Modules communicants adaptables aux compteurs gaz équipés d’impulsion magnétique» a permis la réalisation de trois prototypes industriels testés avec succès en laboratoire. Une fois la réalisation lancée à grande échelle, cette technologie permettra non pas de remplacer les compteurs mais d’ajouter ces modules à ceux déjà existants, ce qui constitue une économie certaine.
Au plan national, il existe cinq millions de compteurs à gaz. L’intérêt de ces modules est de permettre l’affichage au niveau des agences de Sonelgaz des volumes consommés de manière quotidienne, hebdomadaire ou mensuels. La facture sera établie en temps réel mais il sera également possible de détecter tout changement dans les habitudes de consommation pouvant être liés à de la fraude.
La première responsable du Credeg affirmait jeudi à l’occasion de la cérémonie de présentation du projet que cette collaboration avec le CDTA avait permis d’acquérir une riche expérience de travail avec le monde scientifique. Mme Salhi a mis l’accent sur la nécessité de passer de la phase de montage à celle de la conception des équipements liés à la distribution d’électricité et de gaz avec le concours des compétences nationales. Il s’agira surtout de prospecter les moyens nationaux pour la fabrication de ces modules et leur exploitation avant de passer à l’étape de développement d’un compteur digital intelligent muni d’un système de communication et de comptage d’électricité et de gaz.
Le premier responsable du groupe Sonelgaz a, pour sa part, affirmé que le module développé permettra la réalisation d’économies considérables en évitant l’importation d’équipements ou leur fabrication sous licence. Il permettra également de faire des économies liées à la baisse du coût de facturation et induira des économies d’énergie grâce à la possibilité de suivi de la consommation par le client.
Pour Mohamed Arkab, il est important de valoriser les travaux liés à l’innovation et à la modernisation des équipements pour maintenir la dynamique que connaît le secteur qui a démarré de rien pour atteindre le nombre de 120 entreprises de fabrication d’équipements de distribution, couvrant actuellement 15% des besoins nationaux.

N. I.

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Economie nationale : les réformes ou l’agonie !

Sat, 12/01/2018 - 13:29

La trajectoire de la dette interne qui repose sur le concours de la planche à billets s’avérera insoutenable à moyen terme, alors que la fonte accélérée des réserves de change conduira inévitablement à l’endettement extérieur.

Les cours du brut ont signé cette semaine
la pire dégringolade mensuelle sur les dix dernières années. Le Brent et la référence américaine, le WTI, ont perdu plus de 20% de leur valeur en un laps de temps d’à peine un mois ; le pire repli mensuel depuis octobre 2008. Une chute qui fait ressurgir les vieux démons et qui met nombre d’économies à rude épreuve. Le déséquilibre du marché est tel que les perspectives s’assombrissent rapidement pour l’économie algérienne dont l’état de santé risque de se détériorer dans le sillage de la rechute des prix du pétrole. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a laissé entendre, jeudi, lors de la réunion gouvernement-walis, que l’année 2019 sera “difficile” au plan des finances et que le pays “vit à crédit”, une situation qui serait insoutenable à terme.
La tension était palpable, jeudi, lors du conclave regroupant les membres du gouvernement et les walis. Face aux risques d’une rechute durable des prix du pétrole, l’Exécutif sait que sa marge de manœuvre est très réduite, voire insuffisante, pour contrôler un navire qui fonce droit vers l’iceberg. Il y a de quoi s’inquiéter lorsqu’on sait que l’équilibre du marché pétrolier est désormais rompu avec, au compteur, une production de pétrole qui carbure à plein régime ; les trois poids lourds du marché signent des records inégalés ; l’Arabie saoudite à 11,2 millions de barils par jour, la Russie à 11,6 mbj et les États-Unis à 11,7 mbj, à l’heure où la demande ne s’est jamais montrée aussi capricieuse sous l’effet d’une croissance léthargique. Face au scénario pessimiste d’un retour à la situation d’avant-juin 2014, qui a précipité les cours du brut dans un engrenage baissier ininterrompu, le gouvernement n’a de choix que de remettre sur les rails, dès 2019, le train des réformes budgétaires et économiques en vue de réduire les déficits responsables de la forte contraction des réserves de change et la forte hausse de la dette interne.
La trajectoire de la dette interne, qui repose sur le concours de la planche à billets, s’avérera insoutenable à moyen terme, alors que la fonte accélérée des réserves de change conduira inévitablement à l’endettement extérieur qui, à ce stade, ne servira qu’à soutenir les dépenses de consommation. Le besoin de réforme n’a jamais semblé aussi pressant. Le contexte est, quant à lui, propice aux ajustements en profondeur. Et pour l’instant, le moins que l’on puisse dire est que l’attitude du gouvernement en la matière est mollassonne. La reprise sans délai de l’assainissement des finances publiques, l’amélioration de l’efficience et la gestion des dépenses publiques, la réforme des subventions, le recours à d’autres options de financement autres que ceux permis par la planche à billets, l’amélioration du climat des affaires et la refondation de l’actuel modèle de croissance basé sur l’investissement budgétaires… sont autant de réformes qui s’imposent, désormais, comme une porte de salut face à des tensions financières qui menacent de s’intensifier si les perspectives venaient à s’assombrir sur le marché pétrolier. L’Exécutif choisissait jusqu’ici des corrections de conjoncture en matière de réformes plutôt que d’initier des ajustements structurels à effets positifs tant sur la croissance que sur la soutenabilité du budget. Faute d’avoir investi suffisamment dans les réformes structurelles, le gouvernement pourrait être amené à appuyer davantage sur le champignon de l’assainissement budgétaire si la situation venait à se détériorer sur le marché pétrolier.
La pilule risquerait de se révéler amère, voire difficile à avaler. Ahmed Ouyahia a annoncé, jeudi, l’intention de son Exécutif de reprendre la réforme des subventions après l’avoir abandonnée en 2017, exception faite de la hausse des prix d’accès aux produits énergétiques. Les subventions pèsent pour environ 27 milliards de dollars annuellement dans le budget de l’État. Le soutien aux produits énergétiques accapare près de la moitié de ces subventions, alors que le soutien aux familles et aux produits de base coûtent à peine 4 milliards de dollars contrairement aux idées reçues. Ce qui signifie que des coups de rabot sont possibles sans pour autant rompre l’équilibre politico-social, et tout en améliorant durablement les perspectives budgétaires. Le soutien à l’habitat, qui mobilise annuellement plus de 4 milliards de dollars, peut être repensé et réorienté de sorte à ce qu’il y ait un retour sur investissement, plutôt que d’alimenter le marché spéculatif en distribuant des logements gratuitement et en autorisant leur revente sur un marché échappant complètement au contrôle de l’État. C’est maintenant qu’il faut agir en matière de réformes, pour ainsi dire, en arrêtant de se bercer d’illusions sur un probable retour à l’équilibre du marché pétrolier.

Ali Titouche

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Revendication d’un statut pour les victimes du terrorisme !

Sat, 12/01/2018 - 13:25

L’Organisation nationale des victimes du terrorisme (ONVT) a tenu, jeudi et vendredi derniers, une rencontre organique régionale à Oran, regroupant les représentants de 13 wilayas de l’Ouest, ainsi que les congressistes d’Oran. Ce rendez-vous précède ceux de Laghouat, pour le Centre, et Constantine, pour l’Est, prévus respectivement les 6 et 8 décembre, en vue de préparer le 4e congrès de l’ONVT qui se tiendra les 25 et 26 décembre. Au menu de la rencontre d’Oran, l’installation de 4 commissions dont celle consacrée à l’étude de la révision de certains articles du statut particulier et du règlement intérieur. Un statut des martyrs du devoir, revendiqué depuis 1996, nous rappelle Fatma-Zohra Flici, la présidente de l’ONVT, pour qui ce point reste l’une des revendications essentielles de l’organisation, qui n’a jamais été satisfait. “En 2004, quand j’étais à l’APN, j’ai présenté un projet de loi sur le statut des victimes du devoir national et des victimes du terrorisme, mais on n’a pas eu de réponse”, explique-t-elle. À combien s’élève le nombre des victimes du terrorisme ? Mme Flici indique que l’ONVT a enregistré jusqu’à 100 000 adhérents, mais qu’aujourd’hui, ils sont entre 60 et 65 000, précisant qu’“en tant qu’organisation, on est là pour défendre la mémoire des gens qui ont été assassinés pour l’Algérie. Les gens s’en vont une fois qu’ils règlent leurs problèmes sociaux, ne restent que ceux qui sont conscients qu’il faut défendre la mémoire de ceux qui ne sont plus là”. Dans une interview accordée, l’an dernier, à la presse, la présidente de l’ONVT, et à propos du statut particulier, a affirmé que “son application sur le terrain s’avère très difficile (…). Ce qui est réclamé aujourd’hui par l’association, ce n’est plus un statut pour des questions matérielles, c’est la reconnaissance morale des victimes. Qu’on puisse les honorer en donnant le nom d’un des leurs à une rue, une école…” Parmi les autres commissions à installer, celle chargée d’exposer les problèmes des victimes du terrorisme rencontrés dont la pension des veuves des civils “qui perçoivent une retraite entre 10 et 12 000 DA” et les indemnités des blessés civils. À ce titre, Mme Flici précise que “parmi les blessés, certains ne perçoivent plus d’indemnités parce qu’ils sont arrivés à 0% d’incapacité permanente, ce qui est anormal parce qu’une victime reste une victime”. Pour rappel, tous les trois ans, les blessés sont soumis à des visites médicales, et le taux d’IPP diminue. Interrogé sur la réaction des pouvoirs publics face à leurs doléances, notre interlocutrice estime que contrairement à la question du statut où il n’y a aucune garantie pour la satisfaire, les autres dossiers ont été pris en charge. “Pour les autres revendications, on a toujours du répondant lorsqu’on soulève les problèmes.” Ainsi, les indemnités pour les blessés civils ont été plafonnées à 27 000 DA. Parmi les autres points discutés lors de la rencontre d’Oran, on note la préparation du programme d’action de l’ONVT pour la période de 2019 à 2023, ainsi que la mise en place d’une commission organique pour discuter du 4e congrès de l’organisation.

Saïd OUSSAD

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Élection présidentielle de 2019: L’ex-FIS s’invite dans le débat !

Sat, 12/01/2018 - 13:24

Vicieusement “modéré”, le lexique du communiqué daté de mardi dernier, signé par Abdelkader Boukhamkham ne déroge pas au langage des résidus du parti islamiste dissous.

Le flou qui plane sur l’échéance électorale d’avril 2019 aidant, il n’en fallait pas plus d’une autre brèche à l’ancien membre dirigeant de l’ex-FIS pour s’incruster aux conciliabules douteux, répandant un décryptage hasardeux de la situation qui prévaut dans le pays.
Et en rendant compte de son exposé de la situation du pays à l’orée d’un rendez-vous électoral crucial pour son devenir, Abdelkader Boukhamkham prodigue un ton sentencieux qui contraste avec le penchant conciliateur de son discours. Il en arrive, en effet, à la conclusion que le pays serait face à deux options inéluctables : l’une périlleuse et l’autre salvatrice pour sa pérennité. “Le choix de la rue que nous récusons et dont nous prévenons des conséquences quand bien même tous les indicateurs prédisent ce cas de figure si les choses restent en l’état”, note l’ex-dirigeant du FIS dissous, avant de proposer l’issue qui réside, selon lui, dans “une convergence autour de l’idée d’une conférence nationale regroupant les acteurs au sein des institutions et les personnalités nationales actives, à l’effet de dégager un candidat éclairé, juste, droit, compétent et probe pour le poste de premier magistrat… qui saura faire éviter au pays tous les dangers qui le guettent et le débarrasser des cercles qui courent derrière leurs propres intérêts et privilèges et qui effacera les séquelles de la crise”. Vicieusement “modéré”, le lexique du communiqué, daté de mardi dernier, ne déroge pas au langage des résidus du parti islamiste dissous. Abdelkader Boukhamkham y arbore même une signature ostentatoire en paraphant sa diatribe : “Dirigeant du Front islamique du salut, le moudjahid Abdelkader Boulhamkham.” Estimant que les développements intervenus dans la tourmente depuis la fin des années 1980 ont contribué à l’aggravation des crises et catastrophes qui ont frappé le pays, Boukhamkham décèle des lézardes dans les fondements de l’État, lesquels ont rompu toute confiance du peuple dans ses dirigeants, institutions et systèmes politiques en vigueur. De même, il estime que la situation générale aux niveaux national, régional et international invite le peuple, le pouvoir, les institutions et les partis de l’opposition et de l’allégeance à dépasser leurs différends et règlements de compte qui ont déjà engendré à ses dires “près d’un quart de million de morts et environ 20 000 disparus”. Aussi, il estimera qu’il était du devoir des élites et des bonnes volontés dans et en dehors des institutions de l’État, indépendamment de leurs convictions doctrinales et culturelles, d’assumer leurs responsabilités en appelant au rapprochement, au travail et à la réflexion autour des crises grandissantes et des changements effrénés que connaît le pays. L’ex-dirigeant de l’ex-FIS apporte, néanmoins, dans son communiqué, une contradiction fondamentale aux promoteurs de la continuité et défenseurs d’un cinquième mandat pour le président Bouteflika, puisqu’il consigne dans ses “directives” le respect du choix du peuple pour accéder au pouvoir et le divorce d’avec la logique du maintien au pouvoir par tous les moyens. Autant dire qu’il se met en porte-à-faux avec une partie non moins importante de la mouvance islamiste, particulièrement ciblée par son appel du pied.

Kamel Ghimouze

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