L’Iran a confirmé mercredi avoir entamé des dialogues avec les talibans en Afghanistan pour aider à mettre fin à l’insécurité dans ce pays, a rapporté Press TV. « Une série de contacts et de dialogues avec le groupe taliban a été mise en oeuvre et portée à la connaissance du gouvernement afghan », a déclaré Ali Shamkhani, secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale d’Iran. « Le mouvement continuera », a-t-il ajouté.
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ALGER – Un nouveau quota de 370.000 doses de vaccin antigrippal a été remis aux établissements de santé de proximité, en plus des doses distribuées avant le début de la campagne de vaccination en octobre dernier, indique mercredi un communiqué du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
« En plus des doses distribuées avant le début de la campagne de vaccination le 14 octobre 2018, un nouveau quota de 370.000 doses est mis à la disposition des citoyens au niveau des établissements de santé de proximité », précise le ministère de la Santé.
Rappelant que la période de vaccination est toujours en cours, le ministère a souligné que le vaccin est actuellement disponible dans les structures de santé et en officines.
Le ministère a indiqué également qu’un total de 2,5 millions de doses de vaccin a été mobilisé pour la campagne de vaccination 2018-2019, au profit des établissements de santé publique, des officines et autres institutions, appelant les citoyens à « passer un hiver paisible grâce à la vaccination ».
La grippe saisonnière qui est une infection respiratoire due au virus grippal ou virus influenza, est caractérisée par sa haute contagiosité et par sa gravité chez les personnes fragilisées par une maladie chronique ou par l’âge chez lesquelles elle provoque des complications sévères pouvant entrainer le décès.
Selon le ministère de la santé, chaque hiver la grippe saisonnière affecte des milliers de personnes en Algérie, d’où la nécessité d’une meilleure protection individuelle et collective.
En ce sens, la même source rappelle que la vaccination reste gratuite dans les structures sanitaires publiques, et remboursable par la Sécurité sociale pour les malades chroniques et les personnes âgées lorsque le vaccin est acquis en officine pharmaceutique.
Par ailleurs, le ministère précise qu’il est possible de réduire ou de freiner la propagation de la grippe en prenant certaines précautions, à savoir se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, ou avec une solution hydro alcoolique, utiliser un papier mouchoir ou encore tousser ou éternuer contre le creux du coude et non dans la main.
Le ministère recommande aussi d’utiliser des papiers-mouchoirs jetables et les jeter dans une poubelle immédiatement après s’en être servi et se laver les mains après avoir toussé, éternué ou s’être mouché.
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ORAN – Les participants à une journée d’étude sur « L’autisme : l’école, un espace curatif « , organisée mercredi à Oran, ont insisté sur l’impératif de « réaliser de nouvelles structures pour assurer une meilleure prise en charge des enfants autistes ».
« La prise en charge des troubles autistiques nécessite de nouvelles structures, bien étudiées et adaptées, pour que la qualité soit meilleure pour ces enfants à besoins spécifiques », a souligné la cheffe de service de pédopsychiatrie au niveau de l’hôpital psychiatrique de Sidi Chahmi (Oran), Pr Sandra Mouffok, déplorant l’existence d’un seul centre d’accueil thérapeutique à Oran, pour toute la région ouest du pays.
La spécialiste a indiqué que le service de pédopsychiatrie de Sidi Chahmi évolue avec une équipe restreinte et connait une situation de saturation pour la prise en charge des autistes. « Plus de 2.890 enfants autistes ont été diagnostiqués au niveau de la région ouest en 2017 « , a-t-elle précisé.
Elle a également mis en exergue l’importance de la scolarisation des enfants autistes et la nécessité de former des personnels spécialisés dans le domaine de la pédopsychiatrie. De son côté, le directeur de wilaya chargé de l’action sociale, Mohamed Fedala, a avancé le chiffre de 287 enfants autistes recensés cette année dans la wilaya d’Oran.
209 d’entre eux sont pris en charge. Le responsable a rappelé que la wilaya compte 44 classes ouvertes, dont 29 classes par l’éducation nationale et 15 classes par quatre associations et ce, en plus du centre de transit pour autistes.
Pour sa part, la directrice du centre psychopédagogique de l’USTO, Zoubida Achouri, a insisté sur la nécessité de création d’un centre de ressources pour handicapés de référence afin d’assurer le dépistage précoce des enfants autistes, élément clef pour la réussite sociale et scolaire.
Lors des débats, plusieurs intervenants ont préconisé, entre autres, le renforcement des classes ouvertes en spécialistes pour une meilleure intégration de cette catégorie d’enfants, l’ouverture de postes budgétaires au niveau du secteur de l’éducation, la formation de pédagogues et l’implication des parents dans le suivi thérapeutique de leurs enfants.
Cette rencontre, initiée par l’APW, a vu la participation de représentants d’associations locales d’enfants handicapés, des représentants de la direction de la Santé, de chercheurs universitaires. Le wali et le président de l’APW ont, tous deux, réitéré, leur disponibilité pour prendre en charge ce dossier afin que l’action publique soit efficace selon une feuille de route.
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Social watch Bénin a initié ce mercredi 26 décembre 2018, un atelier de formation pour mieux outiller les cadres du Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesrs) sur le Code de l'information et de la communication. Cet atelier qui s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du Système national d'intégrité au plan national, s'est déroulé dans les locaux du ministère.
L'objectif de l'atelier est d'outiller le personnel du Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour faciliter l'accès à l'information pour les usagers dudit ministère. Il s'agit d'amener le personnel du Ministère à mieux maîtriser les conditions de mise à dispositions d'informations pour le public et de connaître les dispositions du code de l'information et de la communication relatives à l'accès à l'information des usagers de l'administration publique.
Social Watch Benin s'est rendu à l'évidence que les cadres du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique sont réticents à donner information aux populations. La preuve c'est qu'il n'y a aucune ligne où sont mentionnées les activités déjà exécutées par le ministère dans le cadre de la mise en œuvre du Pta de la structure chargée de la mise en œuvre des plans d'actions du Sni. Selon Daton Médénou, Secrétaire général du Mesrs, la principale difficulté de la mise en œuvre effective de ce plan demeure l'insuffisance des ressources financières. Ce qui justifie l'initiation de l'atelier de formation du personnel du Mesrs sur le Code de l'information et de la communication par Social watch Bénin.
Pour Mme Sabine Médétadji, assistante technique éducation au sein du réseau Social watch Bénin, l'initiative a été prise pour accompagner la mise en œuvre du plan d'actions du Sni. La formation contribuera, entre autres, à outiller le personnel du Mesrs pour faciliter l'accès à l'information aux usagers dudit ministère, a ajouté la représentante de Social watch.
Le directeur adjoint de cabinet du ministère, Josué Azandegbey, avant de lancer les travaux remercié Social watch Bénin pour avoir initié la rencontre. Pour lui cet atelier vient combler un vide et vient donner d'autres capacités aux cadres du Mesrs.
Il faut préciser que la deuxième recommandation du Conseil des ministres en sa séance du mercredi 30 novembre 2016, demande aux membres du gouvernement de faire diffuser, au sein de leurs administrations respectives, les résultats de l'évaluation du Système national d'intégrité (Sni) du Bénin et d'appuyer la mise en œuvre du plan d'actions de promotion de l'intégrité et de lutte contre la corruption, l'accès à l'information au Mesrs demeure une problématique.
Marcel HOUÉTO
TIPASA – Les participants à une rencontre sur « L’usage des énergies alternatives dans l’agriculture » abritée, mercredi par l’Unité de développement des équipements solaires (UDES) de Bou Ismail (Tipasa), ont mis l’accent sur l’impératif de rapprocher les vues en proposant des solutions intelligentes pour l’adoption d’une technologie propre à moindre coût.
« Il est temps de passer à la pratique », ont soutenu les intervenants lors de cette rencontre, organisée à l’initiative du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) et de la Chambre d’agriculture de la wilaya, précisant qu’il est nécessaire de présenter aux agriculteurs des « modèles de projets concrets dans ce domaine, faire un diagnostic de leurs problèmes sur le terrain, avant de leur proposer des solutions pratiques et intelligentes basées sur une technologie propre de moindre coût ».
Des solutions doivent être particulièrement adaptées à la wilaya de Tipasa, ont estimé certains intervenants au cours de la rencontre, du fait qu’elle a été sélectionnée wilaya pilote pour le lancement de projets en économie verte.
Il s’agit en l’occurrence, selon Noureddine Yassaâ, directeur général du CDER, de « proposer aux investisseurs agricoles des applications technologiques en matière d’énergies renouvelables ayant prouvé leur efficacité sur le terrain », tout en les accompagnant dans leur exploitation, a-t-il précisé.
Il a fait cas, à ce titre, de l’exploitation actuellement de 400 pompes d’eau de puits fonctionnant à l’énergie renouvelable, dans les Hauts plateaux et dans l’extrême sud du pays.
Assurant, en outre, la disponibilité des chercheurs algériens du domaine à contribuer à la mise en œuvre du programme gouvernemental visant à atteindre deux millions d’hectares de terres agricoles irriguées à fin 2019 à travers de nombreux projets pilotes relatifs, entre autres, au séchage des légumes et aux pompes intelligentes, a-t-il indiqué.
L’inspecteur général auprès du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, a souligné l’impératif d’intégrer la recherche scientifique dans le secteur agricole, relevant que la priorité a été accordée par le Gouvernement à ces deux secteurs clés que sont les énergies renouvelables et l’agriculture.
La principale problématique posée pour le secteur est d’assurer « une énergie continue » et de « développer des équipements pour le séchage et la conservation du surplus de production à moindre coût », a estimé, pour sa part, le secrétaire général de la Chambre d’agriculture Hamid Bernaoui.
En tant que wilaya pilote de l’économie verte, Tipasa compte deux projets agricoles (en aviculture et élevage bovin) exploitant les énergies alternatives depuis 2016, a-t-il savoir, plaidant pour la proposition de modèles d’équipements énergétiques susceptibles d’accompagner la mise en œuvre du programme de la wilaya qui vise le relèvement de sa superficie agricoles utile (SAU) de 61.825 ha à prés de 68.000 ha, à l’horizon 2022.
Une superficie de 24.128 ha de cette SAU est irriguée, comptant 712 puits artésiens et 2.314 puits traditionnels, a-t-il dit, avant de souligner le besoin de la wilaya pour une énergie « continue » afin d’inciter les agriculteurs à exploiter les énergies alternatives.
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EL-OUED – Les expositions mises sur pied au titre de la 45ème édition de la fête de la ville aux milles coupoles qui se poursuit mercredi dans la wilaya d’El-Oued drainent grand nombre de visiteurs venus apprécier les divers produits du legs populaire.
L’exposition régionale des produits d’artisanat, regroupant une trentaine d’exposants venus de différentes régions du pays, suscite un intérêt particulier des visiteurs issus des wilayas du pays et des pays limitrophes venus découvrir le savoir-faire artisanal, dont des produits de tissage traditionnel, effets vestimentaires pour hommes et femmes, des moyens reflétant les anciens modes de vie de certaines régions du pays.
Le stand dédié aux ouvrages et publications de la ville d’El-Oued constitue le fait saillant de cette manifestation qui accueille de nombreux visiteurs, chercheurs et de personnes concernées par les études archéologiques, en quête de connaissances sur les traditions et us des anciennes populations, notamment à travers les ouvrages historiques traitant la région de Souf.
Au niveau du stand des arts plastiques, les visiteurs se sont intéressés aux œuvres exposées en dessin et des dialogues échangés avec les plasticiens, mettant en exergue à travers leurs tableaux des pans du legs culturel, folklorique, des deux régions de Souf et Righ, dont notamment la Zorna, Bendir et Karkabou, intimement liés aux fêtes locales, en plus d’autres mettant en relief l’habit traditionnel de la Guendoura pour les hommes et El-Hawli pour les femmes.
Approchés par l’APS, de nombreux visiteurs se sont félicités des expositions des différents produits mis en exergue lors de la fête de la ville aux milles coupoles, montrant l’authenticité de l’histoire de la région de Oued-Souf et d’autres régions du pays.
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ORAN – La nouvelle faculté de médecine d’Oran, d’une capacité de plus de 10.000 places pédagogiques, « sera réceptionnée le 31 janvier 2019 », a annoncé le wali, Mouloud Cherifi, lors d’une visite sur site.
Le chantier a été totalement terminé et seuls les travaux d’aménagement de la voie d’accès à la faculté, notamment les trottoirs et l’éclairage public, sont en voie d’achèvement, ont assuré les responsables du projet, lancé en 2013 pour un coût global de près de 4 milliards DA.
La nouvelle faculté de médecine d’Oran s’étale sur une superficie de 20 hectares à Haï Sabah (Oran-est), non loin de l’EHU « 1er novembre ». D’une capacité de 10.000 places pédagogiques, le site comprend sept amphithéâtres et plus de 50 laboratoires des différentes spécialités médicales, ainsi qu’un auditorium de plus de 500 places.
La faculté de médecine, le nouveau centre pour les grands brûlés et l’Institut d’oncologie, ainsi que l’EHU, situés dans le même périmètre, constitueront le nouveau pôle médical d’Oran.
Concernant les préparatifs des jeux méditerranéens de 2021, le wali a donné le coup d’envoi de trois projets. Le premier projet, qui s’étale sur 15 km, concerne l’aménagement urbain du périmètre immédiat des sites dédiés aux Jeux Méditerranéens, au niveau de Belgaïd, notamment la réfection des routes et des différents réseaux, l’aménagement des carrefours et des espaces verts.
Le tracé comprendra une piste cyclable, la première du genre à l’échelle nationale, des aménagements au niveau des boulevards Millenium et Belgaïd, la réfection de la signalisation routière et lumineuse, ainsi que l’embellissement du périmètre par des espaces verts et la plantation d’arbres.
Le projet nécessitera 2,58 milliards DA, dont une première tranche d’un milliard DA a été déjà dégagée. Le chantier sera livré dans un délai de 18 mois.
Par ailleurs, trois autres projets ont été lancés au niveau de la pêcherie d’Oran. Le premier concerne l’aménagement de l’esplanade de la pêcherie, sur une superficie de 2.100 m2. Les travaux devront s’étaler sur quatre mois pour une enveloppe de 22 millions DA.
Non loin de l’esplanade, qui comprendra des promenades et d’autres commodités, une route menant au fort de Santa Cruz sera réalisée dans un délai de cinq mois pour un coût de 98 millions DA.
Sur le même site également, un projet d’aménagement du « Talus Pentu » a été lancé et comprendra des espaces verts et de détente ainsi qu’une promenade.
« Ces projets entrent dans le cadre des préparatifs des Jeux Méditerranéens de 2021 et concernent des travaux d’embellissement d’Oran afin de la rendre plus attractive », a indiqué le wali, lors d’un point de presse, ajoutant que ces projets ont pu être lancés avec plus de 3 milliards de DA dégagés à cet effet.
Le responsable a souligné que « le site de la pêcherie, à la fin des travaux et avec celui de la Marina d’Oran, deviendra une véritable attraction touristique intégrée ». Ces projets seront réalisés selon les normes de qualité supérieures et internationales, avec toutes les techniques modernes, « afin de donner à Oran le véritable visage qui lui sied, une ville méditerranéenne digne de ce nom », a-t-il indiqué, assurant que l’ouverture de tous ces projets se fera au début de la prochaine saison estivale.
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TIZI-OUZOU – La production animale dans la wilaya de Tizi Ouzou a enregistré une baisse durant la campagne 2017/2018 comparativement à la campagne précédente, selon un document de la direction locale des services agricoles (DSA).
La production laitière, a-t-on souligné à titre indicatif, qui constitue « une des premières préoccupations des services agricoles » et dont l’objectif fixé est d’atteindre « 165 000 000 litres », a enregistré un recul de 18% par rapport à la campagne précédente avec 145 755 900 de litres produits contre 179 960 000 en 2016.
Une situation qui s’explique, selon la même source, par la « diminution du cheptel ayant pour cause la cherté des aliments tels que le foin de vesce-avoine cédé à 750/800 DA la botte de 15 kilos et le son-gros entre 3000 à 3200 DA le quintal, par la sous-estimation de la part de production de lait non collectée destinée à l’autoconsommation, mais aussi à la quantité consommée par les veaux et qui n’est pas évaluée ».
Le même taux, soit 18%, est aussi enregistré concernant la production des viandes rouges qui ont périclité de 111 888 quintaux (qx) en 2016-2017 à 91 916 qx en 2018.
Là aussi, le document de la DSA invoque les mêmes raisons de baisse de cheptel, ainsi que « la sous-estimation des abattages non comptabilisés pouvant atteindre un taux de 25% de la production totale qui ont eu lieu durant les fêtes religieuses (Aid el Adha et Achoura) et les fêtes familiales (mariages, circoncisions et naissances) ».
Les viandes blanches ne sont pas en reste, et la production en la matière a régressé de 10% par rapport à la campagne précédente passant de 214 900 qx en 2017 à 193 358 qx 2018. Une chute qui s’explique « en partie par la cherté de l’aliment, la cherté du poussin (150 DA) et même sa rareté, ainsi que le crédit fournisseur qui est suspendu par les fabricants d’aliments pour les éleveurs », est-il indiqué.
Ceci a provoqué, selon le document de la DSA, « des baisses dans les mises en place auxquelles s’ajoute la diminution du poids d’un poulet moyen à 1,8 kilo engendré par le raccourcissement de la durée d’élevage à 45 jours, l’abattage clandestin d’un nombre important de poulets du circuit informel pouvant atteindre un taux de 30% de la production globale non comptabilisé ».
Le même constat est, par ailleurs, établi concernant la production apicole marquée par des « conditions climatiques défavorables, avec un retour des pluies et du froid durant la période de miellée, ce qui a engendré l’épuisement des stocks de provision dans les ruches provoquant la mort de certaines ».
Ces facteurs, a-t-on souligné dans le même document, « ont eu un impact négatif sur la production de miel qui a baissé de 16%, soit de 2640 qx durant la campagne 2016-2017 à 3130 qx pour celle de 2017-2018 ».
Ces facteurs climatiques ont, cependant, est-il relevé, « poussé les apiculteurs à nourrir leurs colonies et à s’orienter vers la production d’essaims, ce qui a généré un nombre d’essaims produit de 57 361 colonies ».
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ALGER, 26 déc 2018 (APS) – Les commerçants des Voûtes d’Alger ont appelé mercredi le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, à intervenir pour mettre fin à ce qu’ils considèrent comme des »dépassements » de la Régie foncière de la ville d’Alger (RFVA) qui a procédé à la fermeture de certains de leurs locaux.
« Nous demandons l’intervention du wali d’Alger contre les dépassements de cet établissement public (sous tutelle de la wilaya d’Alger), notamment en ce qui concerne la fermeture abusive des voûtes sans aucune ordonnance judiciaire », à indiqué le représentant de ces commerçants, Benaoudia Bouziane, lors d’une conférence de presse, tenue au siège de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) Il a appelé, par ailleurs, à l’ouverture des « portes du dialogue » entre cette Régie foncière et les 300 commerçants de ces voûtes lesquelles se trouvent en face du Port d’Alger.
Ces commerçants, qui exerçaient dans ces voûtes depuis une cinquantaine d’années, réclament l’annulation du contrat actuel les liant à l’agence foncière qu’ils ont qualifié de « précaire » et « non conforme » au code du Commerce, selon les propos de leur délégué. Ils demandent son replacement par un contrat de location en bonne et due forme et définissant les droits et devoirs des deux parties.
« Un éventuel nouveau contrat devrait être basé sur le code de Commerce et le code de Procédure civile ainsi que sur une tarification d’un loyer raisonnable similaire aux tarifs pratiqués au niveau des autres commerces de la capitale », ont-ils proposé.
D’après les protestataires ayant intervenu leur de cette rencontre, le différend qui oppose les deux parties est lié essentiellement au coût du loyer et au contrat « précaire » que la Régie foncière veut leur imposer.
Pour le premier point, ils considèrent que les tarifs appliqués actuellement sont « exagérés » par rapport à ceux définis par la loi de finances de 1999 qui régit toujours ces prix. « Les tarifs sont fixés par la loi de finances à 55 DA le m2/ trimestre. Or, la Régie foncière nous impose une tarification de 238 DA le m2/mois », a affirmé leur porte-parole.
Il a considéré à ce propos que cette augmentation ne repose sur aucun texte réglementaire, en arguant que les redevances d’occupation du domaine public sont calculées en principe sur la base d’un tarif fixé par un arrêté ou décret officiel publié au Journal officiel.
Il a ajouté dans ce contexte qu’aucune loi de finances n’a changé ou modifié les prix des loyers des Voûtes d’Alger depuis 1999. Pour le deuxième point, relatif à la convention les liant à la Régie foncière, M. Benaoudia a expliqué que « cette convention stipule que les commerçants sont obligés d’obtempérer en évacuant les lieux si jamais la Régie foncière demande la restitution des voûtes et ce, sans aucune justification ni aucune indemnisation ».
Pire, a-t-il ajouté, ce contrat comporte même un article qui stipule que « le commerçant s’abstient et s’interdit d’avoir recours à la justice pour demander ses droits ». Selon lui, « en clair, la Régie se positionne au-dessus de la loi ». Un autre commerçant a dénoncé, lors de cette rencontre, « l’opacité totale » sur le devenir des voûtes du port d’Alger et des projets concernant la zone.
« Il existe, semble-t-il, un cahier des charges qui définit la vocation de cette zone. On en parle depuis 20 ans mais on n’a rien vu », a-t-il relevé en demandant à ce que ce cahier des charges soit porté à la connaissance des commerçants des voutes.
« Nous demandons à ce qu’il y ait plus de transparence dans l’attribution des voutes et le respect des décisions de justice concernant les litiges opposant les commerçants des voûtes à l’Agence foncière de la ville d’Alger », a-t-il réclamé. Selon lui, les voûtes du port d’Alger représentent un « patrimoine architectural unique » en Algérie.
Construites de 1860 à 1866 par une société britannique, ces voûtes « supportent deux principaux boulevards d’Alger et comportent 360 magasins et logements », a-t-il fait savoir. Actuellement, plus d’une cinquantaine de ces voûtes ont été fermées alors que d’autres ont été scellées après que leurs occupants en furent délogés, a-t-il ajouté.
Il a tenu à préciser que ces voûtes étaient sous la tutelle de l’Entreprise portuaire d’Alger puis confiées à la Régie foncière de la ville d’Alger en 2008. Le transfert de ce patrimoine du domaine public maritime vers la wilaya, c’est-à-dire vers le domaine privé de l’Etat, devrait, selon lui, permettre à ces voûtes d’être régies par le code de commerce.
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TLEMCEN – Le mouvement culturel de la wilaya de Tlemcen vient de se renforcer d’un nouvel espace culturel et littéraire baptisé « kahwate romana », en référence à un lieu historique et de mémoire de l’ancienne Tlemcen ayant inspiré de nombreux créateurs et écrivains à l’instar de Mohamed Dib.
La naissance de ce café littéraire a été célébrée dans la soirée de mardi au niveau de la maison de la culture « Abdelkader Alloula » avec l’organisation d’une série d’activités en présence d’écrivains, poètes, hommes de théâtre, comédiens, journalistes et artistes plasticiens.
Ainsi, le jeune comédien Amine Knadile a lu un texte de Mohamed Dib intitulé « Au café » alors que l’artiste peintre Habib Amri a présenté à l’assistance un style pictural, « la technique du collage », qu’il affectionne.
L’assistance a ensuite suivi un tour de chant d’un groupe dénommé « AS », composé de trois jeunes talents qui activent dans la musique, le chant et l’audiovisuel.
C’est dans une ambiance culturellement conviviale que le poète Mebkhouti Noureddine a présenté une de ses ْuvres avant de céder la scène au comédien-poète Abdelkader Mostfaoui qui a également lu un poème en dialecte populaire.
Les organisateurs de cette première rencontre du café culturel et littéraire ont réussi leur pari d’attirer un nombreux public qui a salué cette initiative offrant un espace convivial de rencontres et d’échanges comme il permettra aux jeunes talents de s’exprimer et de faire exploser leurs capacités artistiques.
Les membres de ce café littéraire comptent proposer un programme chargé d’activités et d’évènements à organiser à travers tous les espaces culturels de la wilaya et pas seulement au chef-lieu.
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ALGER – Trois milles quatre vingt et onze (3091) personnes ont trouvé et 30561 autres ont été blessées dans des accidents de la route enregistrés entre janvier et novembre 2018, d’après les statistiques rendues publique mercredi par le Centre national de prévention et de sécurité routière (CNPSR).
Les accidents de la route ont baissé de 8.35% par rapport à la même période de l’année précédente, a précisé le CNPSR, faisant état de 21568 accidents enregistrés entre janvier et novembre 2018.
Le nombre de morts a baissé de 8.33% et le nombre de blessés de 10.46% par rapport aux chiffres de 2017, conclut le communiqué du CNPSR.
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Les débats dans le cadre du procès ICC-Services ont repris, ce mercredi 26 décembre 2018, à la Cour de répression des infractions et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo.
A l'ouverture de l'audience, ce mercredi, le ministère public a fait des réquisitions à l'encontre d'un accusé, Justin Dimon, régulièrement convoqué depuis le début du procès mais absent. Le ministère public demande que la Cour joigne le cas de Justin Dimon puisqu'il est similaire à celui de Grégoire Ahizimé qui s'était présenté le 2ème jour du procès.
Après quelques minutes de suspension, la Cour a ordonné jonction du cas de Justin Dimon au cas des accusés comme les sieurs Tégbénou, Akplogan et autres et les débats se sont poursuivis.
L'ex DGPN, Anki-Dosso Maïga qui avait fourni des preuves avec des documents d'archive a réaffirmé que l'ancien ministre de l'intérieur Armand Zinzindohoué avait bien connaissance de l'existence de la structure ICC-Services avant mai 2010, contrairement à ce qu'il a avancé dans sa déposition. « C'est au cours de l'année 2009 que j'ai eu connaissance des problèmes que rencontrait ICC- Services et c'est suite à l'alerte de la BCEAO qui a demandé une enquête à la BEF. La BEF nous faisait le point de ses enquêtes et je faisais automatiquement point à mon ministre Armand Zinzindohoué », a-t-il indiqué.
L'un des rapports de l'ex-DGPN renseigne que la demande du port d'arme du sieur Emile Tégbénou datant du 20 décembre 2008 a été fait en qualité de directeur des agences ICC-Services de Porto-Novo.
Dans le cadre du traitement de cette demande, Anki-Dosso Maïga a confié qu'il a reçu des pressions de la part de Armand Zinzindohoué. « J'ai reçu pression de la part du ministre Armand Zinzindohoué pour l'octroi de l'autorisation du permis de port d'arme à Emile Tégbénou. Je le dis parce que le dossier a été transmis main à main par le ministre, ce qui est anormal », a-t-il affirmé.
Cette célérité dans le processus de traitement dudit dossier selon l'ex-DGPN montre que l'ex ministre de la sécurité publique connaissait Emile Tégbénou.
« J'avais la possibilité de rejeter le dossier, mais comme j'avais le casier judiciaire et le rapport de l'enquête de moralité favorables, cela a emporté sur ma conviction », a-t-il déclaré.
Contrairement à la déclaration de Emile Tégbénou, selon laquelle une somme de 27 milliards FCFA a été emportée de son domicile, Anki-Dosso Maïga, a révélé qu'il s'agissait d'une somme de 3 millions de FCFA.
Le sieur Emile Tégbénou a affirmé qu'il était cagoulé au moment de la perquisition, mais l'ex DGPN dit que c'est « archi faux ». « S'il avait été cagoulé, comment pouvait-il nous orienter », a-t-il ajouté
Aussi, a-t-il été retrouvé chez le sieur Tégbénou lors de la perquisition un rapport de procédure d'enquête diligentée par la BEF à son encontre et le rapport du procureur général.
Les avocats inquiets pour la sécurité des témoins
« Nous ne sommes plus sereins », a laissé entendre Me Olga Anassidé. Cette dernière comme ses confrères dit être inquiète pour la sécurité des personnes, en raison des menaces, actes de terrorisme et les intimidations faits aux acteurs du procès.
Le président de la Cour a interpellé le procureur spécial afin que tous ceux qui doivent participer à la manifestation de la vérité ne soient ébranlés.
« Tous ceux qui font toutes sortes de pressions sur les sachants, les témoins, les avocats dans le but de les intimider pour empêcher la manifestation de la vérité, seront extirpés de la société. Toutes les dispositions sont prises et vous aurez le temps de le constater les jours à venir », a rassuré Gilbert Togbonon.
Armand Zinzindohoué nie tous les faits
Selon l'ex DGPN, des fiches étaient transmis à l'ancien ministre de la sécurité publique, depuis 2009, ce qui prouve que ce dernier avait connaissance de la structure ICC-Services avant mai 2010.
Armand Zinzindohoué est resté sur sa déposition selon laquelle il n'a pas eu connaissance de ladite structure avant mai 2010.
Quand bien même l'ancien ministre de la sécurité publique a reconnu sa signature sur les documents de port d'arme et d'autorisation, il soutient qu'il n'a pas eu connaissance de l'existence de ICC-Services avant mai 2010.
Aux dires de Armand Zinzindohoué, ce n'est pas à lui d'examiner le contenu d'une demande. « Quand un dossier arrive, je l'affecte au service compétent », a expliqué le ministre.
Mais l'ex DGPN défend toujours sa position et précise même qu'il a reçu la demande de permis de port d'arme en urgence de la main d'un agent qui, malheureusement est décédé.
A la question de savoir pourquoi le permis de port d'arme signé par Armand Zinzindohoué a été paraphé par l'ex-DGPN, ce dernier a répondu qu'il avait une pression dans la procédure.
Anki-Dosso Maïga estime que le ministre fait économie de vérité et qu'il « refuse d'assumer la responsabilité des actes qu'il a signés ».
Revenant sur les 3 millions de FCFA emportés lors de la perquisition chez le sieur Emile Tégbénou, les avocats demandent à savoir si l'ex-DGPN ne trouve pas suspect le fait que c'est seulement un tel montant qui a été découvert dans un si grand coffre-fort. L'ancien DGPN dit aussi avoir été aussi surpris au moment des faits.
Anki-Dosso Maïga submergé de questions
Les débats suspendus pendant quelques minutes de pause ont repris avec la poursuite de la déposition de l'ex-DGPN. Les avocats ont cherché à savoir si d'autres perquisitions ont été opérées en dehors de celle effectuée au domicile de sieur Tégbénou. Anki-Dosso Maïga souligne qu'il n'a pas eu d'autres perquisitions en sa présence. « Nous avons fait les perquisitions sur ordre de la commission d'enquête », témoigne-t-il. L'ex-DGPN a précisé qu'il était membre du comité de suivi et que son devoir se résumait juste à accompagner l'équipe de perquisition.
S'agissant du coffre-fort qui a été ouvert, l'ex DGPN confie que la Police a fait appel à un serrurier puisque le sieur Tégbénou avait refusé de donner le code.
Anki-Dosso dit ne pas savoir qui était à la tête de la perquisition faite au domicile du sieur Tégbénou. Il se rappelle juste qu'une équipe était venue de Porto-Novo, laquelle dirigée par l'ancien directeur départemental de la Police nationale.
Soutenant être là en tant que membre du comité de suivi et non en qualité de DGPN, il réaffirme que la somme trouvée est bel et bien 3 millions et non 27 milliards FCFA.
Le domicile de sieur Tégbénou gardé pendant 02 ans
Me Gbaguidi a interrogé l'ex-DGPN afin de savoir pourquoi une telle décision a été prise. D'après Anki-Dosso Maïga, c'était pour sécuriser les lieux.
Dans le but de savoir si un compte rendu a été fait à l'ancien président Boni Yayi, l'ex-DGPN répond : « je ne peux pas avoir été envoyé en mission et ne pas rendre compte ». Il déclare l'avoir fait par téléphone.
Contradiction de Tégbénou sur l'ouverture du coffre-fort
La déclaration de Anki -Dosso Maïga selon laquelle le coffre-fort a été ouvert par un serrurier est fausse d'après Tégbénou. Ce dernier affirme que c'est son soudeur qui a effectué l'opération. Sur cet aspect du sujet, les résultats d'une enquête faite par un avocat montreraient que le coffre-fort a été éventré.
05 opérations de perquisition chez Tégbénou
Lissagbé Dieudonné, policier à la retraite une fois à la barre a signalé qu'il est celui qui a dirigé les opérations de perquisition à la résidence de Tégbénou. Il clarifie que c'est 05 opérations de perquisition qui ont été faites au total chez le sieur Tégbénou.
Lors des perquisitions précise Lissagbé Dieudonné, la Police a découvert 3 millions FCFA dans un coffre-fort moyen. Aucun sous n'a été trouvé dans le grand coffre-fort.
Le policier affirme que le sieur Tégbénou était présent et que le DGPN a marqué sa présence sur les lieux plus d'une fois. Un fait que l'ex-DGPN a nié.
Quant à Tégbénou, il soutient toujours qui s'est rendu à son domicile qu'une seule fois lors des perquisitions contrairement à ce que Lissagbé Dieudonné avance.
Grégoire Akofodji, ex ministre appelé à la barre
Appelé à comparaître pour la première fois, dans le cadre du procès ICC-Services, l'ex ministre de la justice a déclaré qu'il n'a jamais connu Tégbénou alors que ce dernier avait soutenu être allé à son domicile.
« Je n'ai jamais rencontré monsieur Tégbénou. Je viens de le voir à cette Cour pour la première fois. Je ne l'ai jamais connu avant que la crise n'éclate, je ne l'ai pas connu après que la crise éclate, c'est la première fois que je le vois », a informé Grégoire Akofodji.
Le promoteur de ICC-Services a réaffirmé qu'il était bel bien au domicile de l'ex ministre de la justice accompagné de l'ancien régisseur de la prison civile de Cotonou, Gbèdan. Emile Tégbénou a même confié que la maison de l'ex-ministre est située à Védoko et que son salon est de couleur rouge au vin.
Le promoteur Guy Akplogan, interpellé par la Cour confie aussi qu'il s'est fait conduit également au domicile de l'ex-ministre de la Justice. Une déclaration que Grégoire Akofodji a confirmé.
Selon ce dernier, Guy Akplogan était chez lui à la suite d'une audience tenue avec l'avocat de l'accusé Me Kato Atita. Il était question pour l'avocat de convaincre l'ex-ministre pour que son client soit libéré, ainsi Guy Akplogan allait rembourser les spoliés une fois libre.
La rencontre tenue avec le promoteur Akplogan selon Grégoire Akofodji a eu lieu un samedi et n'a duré que 30 minutes. « Je n'ai pas été convaincu. Je suis resté sur ma faim car la seule chose qui intéressait Guy Akplogan, c'était sa liberté », renseigne l'ex ministre de la Justice.
« Je reconnais avoir reçu Guy Akplogan chez moi. J'en assume la responsabilité entièrement et seul », avoue M. Akofodji.
L'ex-ministre contredit par Guy Akplogan
Toutes ces déclarations de l'ex-ministre de la justice ont été contredites par Guy Akplogan. Il explique : « J'avais introduit un plan de remboursement à l'Agence judiciaire du trésor (Ajt). J'avais souhaité une audience auprès du président de la République. Lors de la rencontre, il m'a dit que le Chef de l'Etat lui avait demandé de me recevoir afin de lui rendre compte. Je lui ai répondu que je ne voulais pas lui parler ». Aux dires de Guy Akplogan c'est ainsi que la rencontre a pris fin.
Selon le procureur spécial Togbonon, l'ex ministre a mal agi en recevant un détenu à son domicile. « L'Etat béninois a failli dans sa conduite. Si c'était un magistrat qui reçoit un détenu à domicile, automatiquement il devrait être traduit devant le Conseil supérieur de la magistrature. Je regrette que le gouvernement ne vous aie pas demandé des comptes », a-t-il déploré.
Le procureur spécial Togbonon renvoie Grégoire Akofodji à la lecture de l'article 810 du code de procédure pénale.
Voulant savoir davantage sur la rencontre tenue avec Guy Akplogan, les avocats demandent si celle-ci était organisée en qualité de ministre ou à titre personnel. « Je l'ai fait dans l'intérêt supérieur de la nation. Nous n'avons abordé aucune question personnelle lors de la rencontre », a clarifié Grégoire Akofodji.
La Cour, malgré les questions des avocats qui jaillissaient a suspendu les débats et renvoie le procès au jeudi 27 décembre 2018 à 9 heures.
Akpédjé AYOSSO
BOUMERDES – Plus de 50 boxeurs nationaux et étrangers prennent part mercredi à Boudouaou (Est de Boumerdes), à un gala international de boxe en hommage au défunt pugiliste algérien Hocine Soltani , détenteur de deux médailles olympiques .
Ce gala, coïncidant avec le jour de naissance de Soltani (27 décembre 1972) sera animé par des boxeurs issus de 12 ligues de wilayas, outre des éléments de la sélection belge , de la sélection algérienne militaire et de l’équipe nationale de la Protection civile.
Les pugilistes s’affronteront dans trois catégories d’âge, les seniors (46kg, 50, 57, 64, et 69 kg), les juniors( 52,56,60,64 et 69 kg) , et les cadets( 46,50,57,64 et 69 kg) , outre la participation d’un nombre de boxeuses en catégorie seniors (69 kg).
D’une durée de deux jours, cette manifestation-hommage a été ouverte à la salle omnisports de Boudouaou, avec le déroulement de 14 combats (demi finales), dans différentes catégories d’âges et poids, alors que les finales auront lieu jeudi.
Outre des membres de la famille de Hocine Soltani, de nombreuses personnalités, et des boxeurs connus (anciens et nouveaux) de la scène sportive nationale ont été invités à ce gala organisé à l’initiative de la ligue de boxe de Boumerdes, en collaboration avec la direction locale de la jeunesse et de sports, la commune de Boudouaou et la Fédération algérienne de boxe (FAB).
» Cette manifestation se veut un hommage à l’un des pugilistes les plus titrés de la boxe algérienne « , a souligné Athmane Laàzizi, président de la Ligue de Boumerdes à l’APS.
Pour rappel, Soltani était un spécialiste de la catégorie plumes et légers. Il avait récolté plusieurs titres dans sa carrière: Champion olympique à Atlanta en 1996 (légers), médaillé de bronze aux Jeux de Barcelone en 1992 (plumes) et médaillé de bronze aux Mondiaux de Sydney en 1991 (plumes).
Il fut assassiné le 1er mars 2002 à Marseille(France). Deux ans plus tard, son corps a été trouvé par la police française, avant qu’il ne soit rapatrié en 2004 pour être enterré à Boudouaou, sa ville natale.
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RABAT – Huit pays dont l’Algérie ont confirmé leur participation à la 3è édition du championnat d’Afrique de vovinam viet vo dao du 27 au 29 décembre à la salle Zaouia-Saknia de Kénitra, a annoncé l’Union marocaine de vovinam viet vo dao.
Outre l’Algérie (25 athlètes) et le Maroc (pays hôte/26 athlètes), la compétition verra la participation de la Côte d’Ivoire (18 athlètes), du Burkina Faso (12), de la Tunisie (8), de l’Egypte (4), du Niger et de la Centrafrique avec trois athlètes chacun ainsi que de la Mauritanie avec 1 athlète.
L’Algérie (tenante du titre) participe au rendez-vous de Kénitra avec l’objectif de glaner le maximum de médailles d’or et préserver son titre continental, a indiqué l’entraîneur national, Kamel Lounes.
« Nous allons participer à ces joutes africaines avec l’objectif de rééditer l’exploit de 2012 à Alger et 2016 en Côte d’Ivoire pour décrocher notre 3e titre africain consécutif, mais cela passe d’abord par la consécration dans les 29 spécialités inscrites au programme de cette 3e édition », a déclaré à l’APS Kamel Lounes.
Le vovinam viet vo dao est un sport d’origine vietnamienne. Il repose sur une série de techniques et un travail d’équipe. On y utilise à la fois les poings et les pieds comme dans le karaté, avec des techniques inspirées de divers arts martiaux comme le judo, le muay-thaï, le kung-fu et l’aïkido.
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Le ministre de la santé, professeur Benjamin Hounkpatin a fait le point ce mercredi de la situation épidémiologique de la fièvre hémorragique à virus Lassa. Cette crise qui a resurgit le 7 novembre 2018, fait aujourd'hui cinq cas dont un à Cotonou.
En dehors de ceux enregistrés dans le septentrion, un cas a été confirmé à Cotonou. Il s'agit d'un jeune homme de 28 ans détecté positif par les structures compétentes.
Les analyses des prélèvements faits sur lui dans l'après-midi d'hier, ont confirmé ce mercredi qu'il s'agit d'un cas de fièvre hémorragique à virus Lassa, selon le ministre de la santé. « Il est actuellement en isolement et sous traitement », a-t-il indiqué. Selon Benjamin Hounkpatin, « Du début de l'épidémie, c'est-à-dire, du vendredi 7 décembre 2018 à ce jour, mercredi 26 décembre 2018, au total sept (07) malades ont été enregistrés dont 06 au centre de traitement des fièvres hémorragiques du Centre hospitalier universitaire départemental de Parakou et un (01) en isolement à Cotonou. Cinq (05) sur les sept (07) ont été confirmés positifs au virus Lassa par le laboratoire. Ils vont tous bien, à ce jour ».
Outre ces cas, trois (03) alertes sont enregistrées à Allada, Lokossa, et Aplahoué. Ces cas ont été décelés négatifs après les résultats du laboratoire de référence.
Dans le plan de riposte, le ministre rassure des dispositions en cours et invite les populations à adopter des attitudes idoines. Pour le ministre de la santé, il faut « se laver régulièrement les mains à l'eau et au savon ; éviter tout contact avec les selles, le sperme, l'urine, la salive, les vomissures et objets contaminés d'une personne suspecte, malade ou morte de Lassa ; bien protéger ses aliments et les conserver en lieu sûr et hors de portée des rats ». Il n'a manqué d'assurer que les mesures sont prises par l'Etat pour riposter à cette épidémie qui fait paniquer les populations.
G.A.
L'Agent judiciaire du trésor (Ajt) à travers un communiqué a lancé un dernier appel aux débiteurs de Papme pour qu'ils se rapprochent de ladite institution pour payer leurs dettes avant la phase de recouvrement forcé qui démarre le 1er avril 2019. Cette phase consistera à réaliser les immeubles mis en garantie.
Selon le communiqué de l'Agent judiciaire du trésor, des conditions d'allègement sont réservées aux débiteurs afin de les aider à solder leurs dettes. Passé ce délai, ceux qui ne se manifesteront pas, seront seuls responsables des déconvenues qui découleraient de leur attitude.
Cette décision fait suite à l'ultimatum du 30 avril 2018 que l'Ajt a donné aux débiteurs de Papme pour rembourser leurs dettes et auquel certains débiteurs ont dérobé.
F. Aubin AHEHEHINNOU
AL-QODS occupée – Au moins 253 Palestiniens, dont 45 enfants, ont été tués par les forces de l’occupation israéliennes depuis le début des manifestations de la « Grande marche de retour » en mars 2018, indique mercredi le centre « Abdallah Al-Horani pour les études et la documentation » de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Dans un rapport, le Centre relève que depuis le lancement de ces marches pacifiques qui se déroulent chaque vendredi le long de la frontière de la bande de Ghaza, 72 Palestiniens ont été tués par des tirs de l’armée d’occupation israélienne à Ghaza, 70 autres à Khan Younis, 41 à Deir Al-Balah, 33 à Rafah et 37 dans le gouvernorat de Ghaza-Nord.
Lors de ces marches qui se poursuivent depuis huit mois, 25.477 Palestiniens ont été blessés dont 13.750 par des balles réelles, ajoute la même source. Parmi les blessés figurent 4.379 enfants, 2.050 femmes, 460 membres des équipes de secours et 263 journalistes.
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