D. B.
A l’issue du relogement de plus de 1.600 familles, l’un des sites d’habitat précaire a été éradiqué après une vaste opération de démolition lancée en début de semaine. Les 80 familles qui n’avaient pas été relogées au départ, ont finalement bénéficié de logements, ce qui a permis aux services de la commune de Bir El Djir de démolir tout le site. Sur place, seules trois familles qui n’ont pas bénéficié de logement ont érigé des tentes et attendent toujours une intervention du wali ou du chef de daïra.Concernant l’assiette récupérée, le wali d’Oran a ordonné le lancement des opérations de déblaiement et de terrassement, avant la pose d’une clôture. Le terrain sera consacré à la réalisation d’un programme de logements LPA. Le chef de l’exécutif a insisté pour l’achèvement des travaux de terrassement dans les plus brefs délais pour lancer le projet de réalisation des logements et éviter ainsi le squat de l’assiette. Il y a lieu de signaler qu’au lendemain de l’attribution de 1.600 logements sociaux au profit des familles du bidonville de Sidi El Bachir, les responsables de la wilaya d’Oran et de la daïra de Bir El Djir, ont entamé une vaste opération pour la démolition de plus de 600 constructions illicites érigées sur plus d’une dizaine d’hectares. Le wali d’Oran, a insisté auprès des responsables de la daïra et de la commune de Bir El Djir, pour l’éradication totale de ce bidonville avant la fin de l’année en cours. Ainsi, après l’éradication des trois grands bidonvilles de Ain El Beida, Cheklaoua et Haï NakhIl a l’entrée de Sidi Chahmi, les autorités locales semblent décidés a mettre un terme à la bidonvilisation de la ville.
Il s’agit de quatre des plus importants et anciens bidonvilles d’Oran qui ont été éradiqués à la faveur d’une grande opération de relogement lancée depuis 2015.
Cette opération sera suivie par la démolition d’autres constructions illicites au niveau du quartier des Planteurs. Plus de 2.000 familles ont été relogées au niveau de ce quartier ainsi qu’à Ras El Ain ou plus de 400 constructions illicites ont déjà été éradiquées. Le wali d’Oran avait affirmé la volonté des pouvoirs publics de débarrasser la deuxième ville du pays des taudis qui entraînent des commerces et un trafic profitable à certaines personnes aux dépens de la ville. Le plus grand nombre des constructions illicites a été recensé dans les communes d’Es-Senia et Bouâmama (ex-El Hassi).
La dynamique que connaît le secteur de l’habitat et la consistance des programmes confortent les autorités locales dans la volonté d’éradiquer totalement les constructions précaires. Pas moins de 155 bidonvilles ont été recensés à travers les différentes communes de la wilaya. Ces maisons de fortune sont réparties sur trente bidonvilles.
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K. Assia
Suite à une plainte déposée par un ressortissant chinois pour tentative de vol de matériaux de construction de l’intérieur d’un chantier de construction sis à Aïn El Beïda , les gendarmes d’Es Sénia ont ouvert une enquête. Celui-ci a déclaré que deux individus sont entrés dans le chantier avec l’intention de voler. Une patrouille a été dépêchée sur les lieux et après intensification du contrôle, ils ont appréhendé deux mineurs qui s’apprêtaient à commettre leur forfait. Les deux mis en cause ont été conduits au siège de la compagnie de la gendarmerie d’Es Sénia et une enquête a été ouverte.The post Tentative de vol de matériaux de constructions dans un chantier: Deux individus arrêtés à Aïn El Beïda appeared first on .
K. Assia
Environ 5.600 foyers seront raccordés au réseau de gaz de ville dans la commune de Bousfer, a annoncé, hier, Mme Boudalia Nadera, présidente de l’APC de Bousfer. Les travaux ont été entamés et le projet sera réceptionné au courant du premier trimestre de l’année 2019, ce qui permettra d’en finir avec les tracasseries de la bouteille de gaz de butane. En effet, ce projet d’utilité publique va cibler le chef-lieu de Bousfer et également Bousfer-plage, de quoi répondre aux attentes de la population et contribuer au développement économique de la région. Les travaux de pose des canalisations ont été entamés en attendant l’installation du poste de détente prévu au courant de cette semaine ; indique-t-on. Tout en soulignant l’impact de cette opération dans l’amélioration du cadre de vie des habitants, notre interlocutrice a indiqué que l’aval pour l’installation du poste de détente sur une propriété privée a été donné avant-hier. Ceci permettra donc d’installer le poste au courant de cette semaine et d’entamer ainsi les travaux de raccordement entre Aïn El Turck et Bousfer. Le chantier devra cibler également la commune d’El Ançor puisque des travaux pour la pose de conduites ont été aussi entamés. Les autorités locales comptent donc alimenter toutes ces localités de la corniche oranaise en gaz de ville, Ce projet inscrit depuis plus de trois ans va nettement améliorer le quotidien des habitants qui ont toujours dénoncé leur calvaire, notamment en hiver où ils sont obligés de parcourir des kilomètres à la recherche de bonbonnes de gaz. Les prix de celles-ci peuvent atteindre les 400 dinars, parfois plus, au grand dam des riverains.Notons que la Sonelgaz a raccordé 14 groupements urbains au réseau du gaz de ville dans les communes d’Oran et de Bir El Djir. Il a été question de raccorder 3.438 foyers au réseau du gaz de ville. La concrétisation de ce projet a nécessité la réalisation de 41.6 kilomètres linéaires de canalisations. La société a investi plus de 214 millions de dinars pour ces travaux. Concernant le programme quinquennal, 1.051 foyers ont été raccordés au réseau de ville dans quatre groupements urbains. Ce programme sectoriel concerne toutes les communes ainsi que les nouveaux quartiers et lotissements du groupement d’Oran. Ce programme a notamment profité aux localités situées dans la zone Est et Sud de la wilaya à l’exemple de Haï Nedjma (ex Chteïbo), Sidi El Bachir, Bir El Djir et Douar Belgaïd. La localité de Haï Nedjma avait bénéficié, à titre d’exemple, d’une enveloppe de 37 milliards de centimes pour le raccordement au réseau du gaz de ville, rappelle-t-on. Les retards dans le raccordement de cette localité avaient été dus en grande partie à l’urbanisation anarchique qui a compliqué l’intervention des services concernés.
Le bourg de Haï Nedjma ne cesse de grossir depuis les années 90 au point d’abriter aujourd’hui, démesurément, plus de 100.000 âmes.
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Tahar Mansour
Les accidents de moto continuent de faucher des vies humaines malgré les différentes campagnes menées par les services de sécurité pour sensibiliser les conducteurs à mettre le casque et à conduire avec prudence.Ainsi, en moins de 24h et en plein centre-ville de Blida, deux accidents de la circulation impliquant des motos ont causé la mort d’un jeune homme âgé de 27 ans et des blessures à deux autres, tous passagers des motos. Le premier accident a eu lieu lundi dernier, à 21h25 à la rue Mustapha Benboulaïd quand une moto de grosse cylindrée, de marque Kawasaki, montée par deux passagers a dérapé et s’est renversée au milieu de la chaussée. Les sapeurs-pompiers de l’unité principale de la Protection civile de la wilaya de Blida sont intervenus et ont évacué les deux victimes vers les urgences du CHU Frantz-Fanon mais l’un des deux passagers, Z. Y., 27 ans a rendu l’âme à son arrivée alors que son compagnon, souffrant de nombreuses blessures, a été pris en charge par le service des urgences.
La matinée du mardi dernier, à 7h30, au niveau de la rue Kritli Mokhtar, une autre moto, de marque Vespa, à bord de laquelle se trouvait une seule personne, a aussi dérapé avant de heurter violemment un véhicule léger qui se trouvait à proximité. Le conducteur de la moto a subi diverses blessures au niveau du corps et de la tête, ce qui lui a causé une perte de connaissance. Il a été secouru par les sapeurs-pompiers de la même unité et évacué vers les urgences du CHU Frantz-Fanon pour y recevoir les soins nécessaires.The post Blida: Les motos, un autre danger appeared first on .
A. Z.
Un individu impliqué dans une affaire de «possession de psychotropes dans un but commercial et port d’arme blanche prohibée» a été neutralisé, avant-hier, par les éléments de la Brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ) d’El Khroub.Exploitant des renseignements faisant état de la présence d’un individu suspect dans l’un des quartiers des 1600 logements à El Khroub, les policiers mettront au point un plan qui permettra l’arrestation du mis en cause en possession d’une quantité de comprimés psychotropes, une somme d’argent et une arme blanche, indique un communiqué de la cellule des relations publiques de la sûreté de wilaya.
La perquisition de son domicile, sur autorisation des services judiciaires compétents, permettra de découvrir une autre quantité de comprimés psychotropes de différentes marques et des flacons d’un liquide à effet stupéfiant. Au total, signale-t-on, l’opération a donné lieu à une saisie de 148 comprimés psychotropes, des flacons d’un liquide à effet stupéfiant, une somme d’argent et une arme blanche prohibée.
A l’issue des procédures pénales, le présumé coupable, âgé de 37 ans, a été présenté devant le parquet local sous le grief de possession et commercialisation de psychotropes, et port d’arme blanche prohibée.
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El-Houari Dilmi
C’est la période des vacances scolaires après la remise des bulletins d’évaluation des élèves. Tous les élèves n’obtiennent pas des bonnes notes, d’où le phénomène récurrent de la fugue de certains d’entre-deux.En effet, pas moins de six collégiens âgés entre 11 et 14 ans ont fugué après avoir obtenu de mauvais résultats scolaires, à l’issue du premier trimestre de l’année scolaire en cours. Un phénomène d’autant plus inquiétant que le nombre des élèves qui fuguent, une fois le bulletin scolaire envoyé à leurs parents, est en constante augmentation. A Sougueur, cinq collégiens scolarisés en 2ème et 3ème année scolaire ont fugué le week-end dernier après avoir obtenu de mauvais résultats scolaires, craignant de se faire admonester par leurs parents. Les cinq élèves, une fois sortis de leur établissement, ont embarqué à bord d’un autocar à destination d’Alger. Fort heureusement, l’un des 5 élèves changera d’avis au dernier moment pour redescendre du car, avant d’alerter ses parents qui à leur tour ont accouru pour informer la direction de l’établissement. Ils seront vite rattrapés et reconduits à leurs domiciles, au plus grand soulagement de leurs parents. Un autre collégien, en 4ème année scolaire, a également disparu pendant 24 heures à Tiaret, avant de rejoindre le domicile parental. Ses parents apprendront qu’il s’était «réfugié» chez sa tante pour fuir la colère de son père après avoir obtenu de mauvais résultats au premier trimestre.
La punition n’est pas la solution
Souvent, les parents n’ont pas le bon comportement à l’égard de leurs enfants en matière de résultats scolaires, alertent les spécialistes en pédagogie. La peur prend possession de l’élève à la fin de chaque trimestre quand vient le moment pour les parents de découvrir le bulletin des notes. Beaucoup d’entre eux affirment avoir peur, durant ce moment, le plus généralement parce qu’ils n’ont pas obtenu les bonnes notes qui puissent satisfaire leurs géniteurs.
De nombreux parents d’élèves avouent ne pas savoir gérer ce «moment critique» lorsque leurs enfants n’ont pas de bons résultats scolaires. Les pédagogues et autres pédo-psychologues dénoncent la punition en cas d’échec scolaire, et préconisent surtout le dialogue avec l’enfant pour comprendre les raisons à l’origine des difficultés scolaires de leur enfant. Sans trop surcharger l’élève en difficulté scolaire, l’autre solution recommandée est celle de profiter de la période des vacances pour réviser et rattraper son retard, avant l’arrivée de la date fatidique des examens en fin d’année scolaire.
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A. E. A.
Les services de la sûreté de wilaya ont mis en place un dispositif spécial pour préserver la sécurité des citoyens et de leurs biens et ce, à l’occasion des fêtes de cette fin d’année 2018 et des activités programmées pour ces vacances d’hiver. En effet, plusieurs mesures ont été prises et des dispositifs, particulièrement au niveau des points marqués par le regroupement des foules en pareille période, ou par d’importantes affluences, ont été mis en place, selon le chargé de la cellule de communication et des relations publiques de la sûreté de wilaya, le lieutenant Bilal Benkhalifa. Il s’agit surtout des places publiques, des centres commerciaux, des centres culturels et des hôtels où des activités sont programmées de tradition, dit-il. Et de noter que les dispositionsprévues en matière de sécurité concernent le déploiement de patrouilles de police mobiles et pédestres, en grand nombre, pour veiller à ce que tout se passe bien pour les personnes et leurs biens, lors de leurs déplacements. La célébration du jour de l’an étant réputée propice à d’importants mouvements de déplacement des citoyens, surtout la nuit, vers les établissements hôteliers et autres centres qui organisent des soirées agrémentées de coutume par des concerts de musique et de repas copieux, il est prévu un déploiement des patrouilles de forces de police en nocturne. Bien évidement, le plus gros des points à surveiller se trouve au chef-lieu de wilaya, Constantine, mais également la nouvelle ville de Ali Mendjeli et à El-Khroub. Et notre interlocuteur de souligner que la veille ou le dimanche 30 décembre, des cadres de la sûreté de wilaya vont sortir sur le terrain en direction de ces lieux, objet de contrôle et de surveillance, pour voir s’il y a lieu d’y apporter des améliorations.
Par ailleurs, et toujours dans le même ordre de préoccupations, ayant trait à cette fin d’année, un plan spécial sera mis en place au niveau des entrées et sorties de toutes les villes de la wilaya. L’objectif est d’assurer la sécurité des déplacements des personnes ainsi que veiller à une bonne fluidité de la circulation. Et à cet effet, fait-il observer, des patrouilles renforcées seront mises à contribution au niveau des points de barrage pour les contrôles et la sécurisation nécessaires.
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Les habitants de la commune de Sidi-Ben-Adda distante de quatre bornes kilométriques du chef-lieu de wilaya constatent avec regret que les actes de vol de biens ont repris ces derniers temps d’une manière on ne peut plus inquiétante.
Pour preuve, un véhicule utilitaire de marque Mazda a été enlevé près du domicile de son propriétaire la semaine dernière par des individus qui se sont volatilisés dans la nature, un autre vol a été signalé dans une ferme agricole où un troupeau de 12 moutons a disparu de ladite ferme sans que personne s’en aperçoive. Malgré l’implantation d’une brigade de Gendarmerie nationale, les auteurs de ces vols n’ont pas encore été arrêtés ,ce qui inquiète quelque peu les citoyens de cette localité de trois marabouts. Les supputations vont bon train, selon certains dires, les auteurs de ces vols seraient des postulants à l’émigration clandestine, ils dérobent ce qu’ils trouvent pour se procurer l’argent en vue de payer le prix de la harga à bord d’une embarcation vers les côtes espagnoles.
Il est à signaler que cette commune côtière enregistre de plus en plus de candidats à la harga depuis que ce phénomène est apparu. Les habitants de Sidi-Ben-Adda s’impatientent pour l’ouverture d’une unité de Sûreté urbaine pour pouvoir juguler un tant soit peu les actes de vol et même pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.
S. B.
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800 g à un 1 kg de pommes de terre, 1 poivron rouge, 1 poivron vert, 75 cl de lait entier, 30 cl de crème fraîche épaisse, 1 gousse d’ail, 1 tige de sauge, sel, poivre
Lavez les poivrons. Plongez-les une minute dans l’eau bouillante. Egouttez-les, rafraîchissez-les et pelez-les. Epépinez-les et coupez-les en larges lanières. Pelez et coupez les pommes de terre en rondelles. Lavez, séchez, effeuillez et ciselez la sauge. Préchauffez le four th 5 (150°). Frottez l’intérieur d’un plat à gratin avec la gousse d’ail coupée en deux. Faites une couche de pommes de terre dans le fond du plat. Recouvrez-la d’une couche de crème fraîche puis d’une couche de poivron vert. Parsemez de sauge, salez et poivrez. Recommencez l’opération en recouvrant cette fois les pommes de terre de poivron rouge puis terminez par une couche de pommes de terre. Versez le lait pardessus et enfournez. Faites cuire 2 heures.
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4 pommes (petites), 10 g de beurre, le zeste d’un citron, un jaune d’œuf, une cuillère à soupe de sucre
Préchauffer le four à 180°. Eplucher 2 pommes, les évider avec un vide-pomme, les couper en deux dans le sens horizontal.Les enfourner 10 minutes à 180° sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Les laisser ensuite tiédir puis reformer les deux pommes en associant chaque moitié. Pendant ce temps, éplucher les deux autres pommes, les évider et les râper. Dans un récipient, mélanger le jaune d’œuf, le zeste de citron, le beurre et le sucre. Ajouter ensuite les pommes râpées et mélanger délicatement. Recouvrir les pommes précuites de ce mélange et les poser sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Enfourner 20 minutes à 180°, sortir du four et déguster tiède.
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Le maire de Parakou, Charles Toko, a ouvert dans la matinée de ce jeudi, une session extraordinaire à l'hôtel de ville de la cité des "Kobourou". Au total, 06 points sont inscrits à l'ordre du jour de cette session. Il s'agit entre autres de l'adoption du compte rendu de la session ordinaire du 23 novembre 2018 ; l'adoption du rapport d'activités du maire pour la période du 19 novembre au 19 décembre 2018 ; l'adoption du plan de développement communal 3ème génération ; l'adoption de la communication relative au dédommagement de deux personnes sinistrées par les travaux de contournement de la ville ; l'adoption de la communication relative à l'installation de la firme EREVAN BENIN dans la commune de Parakou et divers. Les travaux dirigés par le maire de la commune, se déroule en présence des 25 conseillers municipaux.
F. A. A.
Patrice Talon a livré son discours sur l'état de la nation ce jeudi 27 décembre 2018. Dans ce message, il a fait le point secteur par secteur des actions entreprises par son gouvernement pour le développement du pays.
Dans le secteur de l'éducation, le président de la République a souligné qu'en dehors des grèves qui paralysaient et plombaient les performances des apprenants, l'insuffisance des infrastructures, la nature et la qualité des enseignements dispensés posent encore problème. A cet effet, le gouvernement, rappelle-t-il, a initié l'évaluation des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire. L'objectif de ces évaluations selon le président de la République, est d'identifier et de satisfaire les besoins réels de formation, pour de meilleures performances au profit de l'école béninoise.
Au niveau de la maternelle et du primaire, le chef de l'Etat a précisé que le gouvernement a relancé avec pertinence le programme des cantines scolaires. Ce programme selon lui, impacte désormais 537.400 enfants contre 351.000 l'année dernière. Pour le compte de l'année scolaire en cours, il sera étendu à 1.600 nouvelles écoles soit un taux de couverture de 51% d'écoles.
Par ailleurs, le gouvernement selon le président de la République, a poursuivi et renforcé les mesures sociales à travers notamment l'exonération des frais de scolarité des élèves filles du 1er cycle de l'enseignement secondaire général et celles inscrites dans la filière industrielle de l'enseignement technique. Pour lui, 245.118 filles ont été impactées en 2018 pour un coût global de 2.490.000.000 FCFA.
Au niveau de l'enseignement supérieur public, le chef de l'Etat a expliqué qu'en dehors de la construction d'infrastructures, l'Etat a respecté ses engagements en procédant à l'apurement des arriérés d'allocations universitaires des années de 2015 à 2017, à hauteur de 15 milliards de FCFA. Grâce à la réforme des allocations universitaires, indique-t-il, le nombre de bénéficiaires a plus que doublé, passant de 14.000 à 30.000 étudiants environ. Dans même, le gouvernement a assuré l'inscription des étudiants handicapés dans des écoles et centres de formation professionnelle.
Pour le président de la République, l'amélioration des réalités du secteur sera plus manifeste avec la création prochaine de l'Agence Béninoise pour l'Assurance Qualité de l'Enseignement Supérieur, l'ouverture progressive des Instituts Universitaires d'enseignement professionnel, et surtout l'installation imminente du Conseil National de l'Education (CNE) nouvelle génération, dont le processus de désignation des membres est en cours.
Intéressé par la situation des jeunes qui ne sont plus dans le système éducatif, et qui ont besoin d'accompagnement financier pour s'émanciper, le chef de l'Etat précisé qu'à leur profit, divers programmes sociaux ont été poursuivis. Il s'agit notamment du financement de projets bancables, des microcrédits nouvelle génération et la finance digitale dont la phase pilote, selon lui, a été un succès, balisant ainsi le chemin à sa généralisation.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Pour la troisième fois, Patrice Talon a présenté ce jeudi 27 décembre 2018, l'état de la nation, conformément à la Constitution.
Le Chef de l'Etat au pouvoir depuis avril 2016, a fait dans son message, le bilan des actions menées dans les différents secteurs au cours de l'année dont celui de la santé.
Dans le domaine de la santé, le Chef de l'Etat, a mentionné les différentes réformes opérées malgré les difficultés enregistrées. Pour Patrice Talon, « Dans ce secteur, la situation est très préoccupante aussi bien dans le public que dans le privé. Les plateaux techniques insuffisants, la conscience professionnelle déficitaire, les intrants parfois détournés ».
Les réformes initiées selon lui, visent à améliorer de façon significative le système sanitaire au profit du plus grand nombre des populations.
Au nombre de ces réformes, le Chef de l'Etat a cité, la lutte conte les faux médicaments en vue de favoriser l'assainissement du sous-secteur pharmaceutique. Ce qui a consisté « en la fermeture d'environ un millier de centres de santé privés illégaux et surtout non qualifiés, en la réforme du service public de la santé, afin d'amener les agents de l'Etat à se consacrer exclusivement, et pour l'heure, à leur mission ».
En ce qui concerne les infrastructures sanitaires, il a énuméré, la mise en service de l'hôpital de zone d'Allada, le redémarrage des travaux de celui de Savè, les démarches pour la construction de l'hôpital de zone des 3A (Adjarra, Avrankou, Akpro-Missérété).
Aussi, les préalables déjà accomplis pour la construction de l'hôpital de référence d'Abomey-Calavi, témoignent-ils des efforts du gouvernement Talon.
« Ceux-ci sont soutenus par un vaste programme de réhabilitation des plateaux techniques existants », a-t-il mentionné tout en indiquant qu'à ce propos un diagnostic d'envergure est déjà en cours.
« C'est dire qu'à terme, le secteur de la santé sera totalement mis aux normes pour combler nos attentes », a-t-il ajouté.
Prise charge de certaines maladies
Le président de la République n'a pas manqué d'évoquer les programmes sociaux. La prise en charge de la césarienne, du paludisme chez les enfants de moins de 5 ans, de la dialyse ont été maintenus.
De plus souligne-t-il « les soins palliatifs pour les personnes atteintes de maladies graves, sont désormais intégrés à ce paquet de gratuité ».
« Malgré ces acquis, les attentes restent grandes quant à l'universalité des soins de santé », a-t-il reconnu.
Patrice Talon a également annoncé la mise en œuvre imminente du Projet Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH), dans son volet Assurance maladie. Ce projet selon lui apportera des réponses claires aux préoccupations des populations à partir de 2019.
Dans cette perspective, explique-t-il les pauvres extrêmes et les pauvres non extrêmes, premiers bénéficiaires, dont l'effectif est estimé à 4,2 millions de personnes, ont été identifiés. Aussi, 350.000 d'entre eux recevront-ils gratuitement leur carte d'identité biométrique dans les prochaines semaines.
Ils bénéficieront également de la phase pilote du projet dès le premier trimestre 2019, dans les zones sanitaires couvrant Abomey-Calavi et So-Ava, Dassa Zoumé et Glazoué, Djougou, Ouaké et Copargo. Ledit projet sera généralisé à tous d'ici fin 2019.
Le Chef de l'Etat a aussi abordé les réformes entreprises dans le secteur de l'enseignement, de l'électricité, et les nombreux projets en cours visant l'aménagement du territoire et l'amélioration du cadre de vie des populations.
Akpédjé AYOSSO
Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a décidé ce jeudi de la dissolution de l’Office central de la répression de la corruption (OCRC), pour le remplacé par un Pôle pénal financier.
L’Agence officielle avait annoncé que le projet de loi relative à la prévention et à la lutte contre la corruption aller être examiné lors du Conseil des ministres qui s’est tenu aujourd’hui.
Ce projet prévoit la dissolution de l’Office central de la répression de la corruption. Celui-ci, créé en août 2010, n’aurait pas répondu aux attentes des autorités qui ont fini par découvrir une « complexité de sa composition et un manque de coordination entre les différents services représentés à son niveau ».
Le projet de loi prévoit la création d’un pôle pénal financier, doté d’une compétence nationale, pour remplacer l’OCRC. Il sera créé au niveau de la Cour de justice d’Alger et principalement chargé de traiter les affaires financières les plus complexes.
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Opérations tous azimuts que celles qu’entreprend le ministre du Tourisme et de l’Artisanat pour faire retrouver à ce secteur son lustre d’antan.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Dernière en date, la signature, hier, d’une convention-cadre entre le Groupe touristique hôtellerie, tourisme et thermalisme (HTT) et l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Une convention, la seconde de rang après celle de juin dernier qui, selon Abdelkader Benmessaoud, a pour objet d’«encourager l’activité touristique pendant la période hivernale, que ce soit au Sahara ou dans les thermes». Pas que cela puisque cette démarche vise également à promouvoir le «tourisme écologique dans les régions montagneuses» dont raffolent nombre de gens en cette périodes de grand froid.
Une démarche en droite ligne de la philosophie de la tutelle du tourisme et de l’artisanat de réhabiliter le tourisme local avec «plus d’opportunités d’évasion». Et au ministre du Tourisme et de l’Artisanat d’annoncer d’autres contrats avec la Fédération nationale des hôtels pour, notamment, des baisses dans les tarifs «entre 20 et 30% sur les réservations dans des hôtels». Toujours dans la même démarche encourageant le tourisme dans le sud du pays, Benmessaoud annonce des rabais dans les réservations des billets d’avion d’Air Algérie à hauteur de 50% pour les familles des travailleurs. Ceci pour le tourisme local alors que pour le segment des touristes étrangers, le ministre a réitéré les facilités d’octroi de visas par nos ambassades pour les étrangers désirant se rendre dans notre pays. Puisque, a-t-il annoncé, ces délais «ne dépassent pas 72 heures» avec un «meilleur accueil possible» accordé à ces touristes étrangers. S’exprimant à son tour, à l’occasion, le patron de la centrale syndicale a conféré à cette convention une dimension «sociétale et culturelle» puisque, selon Abdelmadjid Sidi-Saïd, «elle va permettre aux familles de travailleurs algériens de se déplacer aisément à travers leur pays» avec les corollaires positifs de «construire le tissu sociétal au sein d’un espace touristique qui réunira toutes les catégories» et de «renforcer notre diversité culturelle et créer des liens entre les Algériens des quatre coins du pays».
M. K.
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Inquiétudes chez l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA). L’avenir des entreprises du BTPH est en péril, déclare-t-elle. Ses membres estiment que la survie des entreprises dépendra des décisions que prendra le gouvernement. Dans une lettre adressée à Ouyahia, il lui est demandé de revenir aux codes du marché et d’annuler le gré à gré.
Nawal Imès – Alger(Le Soir) – Ce n’est ni plus ni moins que l’asphyxie financière que risquent les entreprises du domaine du bâtiment et des travaux publics. C’est ce qui ressort de la lettre adressée par le bureau national de l’AGEA au Premier ministre.
Dans cette dernière, l’association écrit que «confrontées à des difficultés de plan de charge, les entreprises du secteur du BTPH risquent actuellement de faire faillite, et ces difficultés ne concernent pas uniquement les entreprises affiliées à I’AGEA, mais touchent l’ensemble des entreprises du BTPH implantées à travers le territoire national», ajoutant que «par conséquent, un grand risque pèse actuellement sur la préservation de l’emploi et la survie même des entreprises. Les entreprises activant dans le domaine du BTPH sont confrontées à des problèmes de baisse drastique de leur activité, due à un manque flagrant de plan de charge».
Dans son cri de détresse, l’AGEA note que «le contexte actuel est caractérisé par une détérioration sans précédent du climat des affaires de nos entreprises, qu’elles soient publiques ou privées». Que faire face à cette situation ? L’AGEA estime qu’il est «impératif» de procéder à l’annulation «pure et simple» de la short-list des entreprises accédant aux projets via le gré à gré et de revenir au code des marchés publics avec la préférence de 25% au profit des entreprises locales publiques et privées. Même si cette mesure a ses limites, assure l’association, cela permettrait aux entreprises algériennes de bénéficier des marchés publics, et, par conséquent, assurer leur survie.
S’adressant au Premier ministre, l’AGEA rappelle que «l’entreprise algérienne est un patrimoine de l’Etat, ce dernier doit la préserver et veiller à sa pérennité, en solutionnant ses problèmes et en lui assurant un plan de charge» et de lui réunir les meilleures conditions en lui assurant un plan de charge lui permettant de sauvegarder des emplois et d’en créer de nouveaux.
Elle rappelle, également, que le secteur du BTPH «constitue le moteur principal de la croissance. Il est le premier générateur d’emplois dans le pays, ajoutant que la petite et moyenne entreprise tendait à devenir de plus en plus la cheville ouvrière de l’économie et qu’il était, à ce titre, «vital que les pouvoirs publics apportent réellement et concrètement leurs contributions et facilitent I’émergence irréversible de ce stratégique tissu d’entreprises».
N. I.
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D’après la chaine Ennahar TV, le président de la république algérienne a décidé de créer quatorze nouvelles wilayas déléguées. Ces dernières seront créées sous l’autorité de 5 wilayas du Nord du pays. Il s’agit des wilayas de Annaba, Blida, Alger, Constantine et Oran.
Un décret Présidentiel paru dans le Journal officiel n°72e modifie et complète celui portant création de circonscriptions administratives dans certaines wilayas et fixant les règles particulières qui leur sont liées.
Par ce même décret présidentiel, de nouvelles prérogatives ont été octroyées aux walis délégués. Ces mesures mèneraient vers une décentralisation de l’administration.
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par Djamel Labidi
En 2011, les révoltes arabes avaient posé, avec des destins divers, la question de la démocratie comme une question historique urgente. L’Occident avait voulu alors donner en modèle sa démocratie aux Arabes. Mais ces révoltes arabes étaient revenues comme un boomerang sur les pays occidentaux pour montrer les limites de la démocratie occidentale.Le 15 mai 2011, à Madrid, la place de «la Puerta del sol», avait les mêmes accents que la place Tahrir en Égypte et le mouvement des «Indignés» s’était répandu comme une traînée de poudre en Grèce, à Londres, à New York, à Montréal, et jusqu’à Tokyo. L’Histoire dira peut-être que tout cela a commencé un 17 décembre 2010 à Sidi Bouzid, en Tunisie. Des mots d’ordre comme «le dégagisme» de la révolution tunisienne ou «le peuple veut» de la révolution égyptienne vont gagner l’Europe pour influencer désormais les mouvements de masse, tel celui aujourd’hui des «Gilets jaunes». Emmanuel Macron avait repris le mot d’ordre de «dégagisme» à son compte. Accusé aujourd’hui d’abus de confiance, il en fait lui-même les frais.
En France, divers évènements avaient d’ailleurs annoncé la crise actuelle de la démocratie française. Citons parmi eux l’affaire Strauss-Kahn. Elle éclate le 14 mai 2011, c’est à dire, par un de ces étranges rendez-vous dont l’Histoire a le secret, la veille du «15 de Mayo» à Madrid.
Elle montrait aux yeux d’une opinion publique littéralement sidérée, le côté obscur de la personnalité du directeur général du FMI, celui-là même qui allait être vraisemblablement le président de la République française avec le soutien intense des médias(1). Elle révélait aussi la crise profonde des élites dominantes, dont une bonne part s’était portée au secours de Dominique Strauss-Kahn.
En janvier 2014, une campagne médiatique d’une grande violence était déclenchée contre l’humoriste français Dieudonné, accusé de masquer un antisémitisme derrière sa dénonciation d’Israël. Dieudonné dénonce aussi régulièrement ce qu’il appelle «le système». L’acharnement dont va faire preuve contre lui la quasi-totalité des médias et des partis politiques de droite comme de gauche, qui se sont succédé au pouvoir en France, fournira, par là même, la preuve de l’existence écrasante de ce système médiatico-politique. Le large soutien dont Dieudonné va bénéficier auprès de l’opinion publique, notamment à travers l’Internet, révèle fortement, à cette occasion, l’existence actuelle de deux grands systèmes de communication, les médias traditionnels et les réseaux sociaux, voire leur opposition. L’un nécessitant des capitaux, l’autre étant à la portée de chacun, ce conflit entre ces deux grands systèmes va lui-même exprimer et amplifier, ici comme ailleurs, les aspirations à la justice sociale ainsi que cette crise de la démocratie.
La crise de la démocratie française, apparaît clairement aux élections présidentielles françaises de 2017. Plus personne ne se réclame désormais du «système» et chacun le dénonce ou fait mine de le faire. La situation est inédite. Le bipartisme droite-gauche s’écroule. Emmanuel Macron reprend le mot d’ordre du «dégagisme» à son compte. Il est élu à la suite d’élections «introuvables», marquées par une suite de rebondissements et de coïncidences étonnantes. Il bénéficie d’un large appui des médias mais son score, au premier tour, dépasse à peine celui de ses principaux concurrents. De plus, le nombre de bulletins blancs et le taux d’abstention sont si considérables qu’ils marquent aujourd’hui son élection d’un déficit de représentativité.
Aux États Unis, où on a toujours une longueur d’avance, le système médiatico-politique suscite depuis longtemps la défiance dans la population. Comme en Europe et en France, les chaînes de télé ont eu à faire face à une crise de confiance grandissante, voire à de l’hostilité. Les journalistes sont même parfois agressés. Mais Donald Thrump a su utiliser cette situation, en concentrant cette défiance sur les médias et journaux proches du parti démocrate, notamment la chaîne CNN et les élites, gravitant autour d’elle, politiciens, artistes, journalistes, intellectuels. Il a réussi ainsi à orienter, pour le moment, la colère grandissante de la population, au profit d’un projet de domination nationaliste, facilité par l’avantage économique et militaire que conservent les États-Unis sur le monde.
Cette situation, soit celle d’une sortie «par le bas», nationaliste chauvine, autoritaire, voire xénophobe, soit d’une sortie «par le haut», lutte contre les inégalités sociales, démocratie plus avancée, humanisme, caractérise d’ailleurs, partout où elle se manifeste, la crise actuelle de la démocratie occidentale.
(1) Djamel Labidi, «Affaire Strauss-Kahn, FMI et Démocratie», le Quotidien d’Oran», 2 juin 2011.
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