ALGER – Un pôle pénal financier à compétence nationale chargé des affaires financières complexes sera créé en Algérie dans le cadre du projet de loi, adopté jeudi en Conseil des ministres, qui complète la loi de 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption.
Le projet de loi, qui prévoit ce pôle financier qui sera rattaché au tribunal d’Alger – Sidi M’Hamed, permettra ainsi de « mettre la législation en concordance avec la Constitution révisée en 2016 », tout en codifiant les missions de l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC), précise un communiqué rendu public à l’issue de la réunion du Conseil des ministres.
Ce projet de loi « explicite et conforte les missions et attributions de cet organe », et « prend également en charge les recommandations faites par l’instance spécialisée des Nations Unies » à la suite de l’évaluation qualifiée de « positive » de la politique algérienne de prévention et de lutte contre la corruption.
l porte, également, sur « la protection légale des dénonciateurs de faits de corruption y compris au niveau de leur environnement professionnel ».
Ce « moyen supplémentaire de lutte contre la corruption sera mis en œuvre en même temps que les cadres gestionnaires demeureront protégés par les dispositions du Code de procédure pénal qui subordonne l’ouverture de toute information judiciaire au dépôt d’une plainte par les organes sociaux de l’entreprise ou de l’administration ayant subi le dommage ».
Le texte prévoit, en outre, « la création d’une Agence nationale de gestion des avoirs issus des infractions de corruption. Ce mécanisme permettra la conservation des avoirs liés aux affaires de corruption qui sont placés sous séquestre judiciaire en attendant le jugement ou qui sont saisis par décision de justice ».
Le Président Bouteflika appelle tous les acteurs de la société à concourir à lutter contre la corruption
Intervenant à l’issue de l’adoption de ce projet de loi, le Président Bouteflika a invité « tous les acteurs de la société à concourir à la politique de prévention de la corruption en rapportant ces faits lorsqu’ils sont établis, de sorte à permettre à la justice d’intervenir avec les moyens efficaces mis à sa disposition, pour appliquer la loi qui réprime sévèrement ce fléau », souligne le communiqué.
Le Président Bouteflika a salué « ce renforcement de la législation de prévention et de lutte contre la corruption, un fléau universel qui n’épargne pas notre pays » et note « avec satisfaction que la revue consacrée par les instances compétentes des Nations Unies à la politique algérienne de lutte contre la corruption a débouché sur le constat que notre pays se situe parmi les Etats les plus engagés dans ce domaine ».
L’ONPLC, rappelle-t-on a initié depuis 2016 un programme national de sensibilisation et de formation contre la corruption qui a profité à 4.400 agents des administrations publiques et du secteur économique aussi bien public que privé, ainsi que des corps de la sécurité et des représentants du mouvement associatif.
Depuis début 2017, l’organe s’est attelé à dispenser cette formation dans les régions intérieures du pays, et dont ont bénéficié 700 agents publics au niveau de 10 wilayas.
Soulignant « l’intérêt particulier » qu’accorde l’ONPLC pour le volet coopération et coordination avec les différentes institutions administratives, le responsable avait fait état, également, de la mise en place d’un groupe de travail chargé d’élaborer « une cartographie des dangers de corruption » dans le secteur des finances.
Cette cartographie devrait inclure dans une première phase les secteurs de l’Habitat, la Santé et le Commerce, avant de s’élargir aux autres secteurs, avait-il affirmé, ajoutant dans le même cadre, qu’un atelier avait été ouvert en vue de l’élaboration d’un projet stratégique national de prévention contre la corruption qui sera déposé auprès des autorités spécialisées dès son parachèvement.
Dans le même sillage, le président de l’ONPLC a annoncé que ses services avaient reçu 54.000 déclarations de patrimoine d’élus locaux et près de 6.000 déclarations émanant de hauts fonctionnaires de l’Etat, ajoutant que son instance devrait recevoir près de 100.000 déclarations d’agents publics occupant des postes corruptibles, à partir de début 2019.
Le même responsable avait dénoncé, dans ce cadre, la non-coopération de certains fonctionnaires, obligés par loi de déclarer leur patrimoine, estimant qu’ils « ignorent la missions et prérogatives de l’organe en le considérant un simple appareil administratif ».
L’ONPLC est un appareil constitutionnel décrit par la Constitution de 2016 comme étant « une autorité administrative indépendante placée auprès du président de la République ».
Cette autorité garantit à l’ensemble de ses membres la protection contre toute forme de pression ou d’intimidation, de menaces, outrages, injures ou attaques dont ils peuvent être l’objet à l’occasion de leur mission. Elle est chargée, notamment, de « proposer et de contribuer à animer une politique globale de prévention de la corruption, consacrant les principes de l’Etat de droit et reflétant l’intégrité, la transparence ainsi que la responsabilité dans la gestion des biens et des deniers publics ».
Cette instance adresse, également, au président de la République un rapport annuel d’évaluation de ses activités liées à la prévention et à la lutte contre la corruption.
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ALGER – Plusieurs projets de loi et décrets présidentiels ont été adoptés jeudi par le Conseil des ministres qui s’est réuni sous la présidence du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Il s’agit notamment du projet de loi complétant la loi de 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, un projet de loi relatif aux activités spatiales, un domaine qui revêt une « importance stratégique » pour l’Algérie, et un autre projet de loi relatif aux activités nucléaires civiles, indique un communiqué rendu public à l’issue de la réunion du Conseil des ministres.
D’autre part, le Conseil des ministres a examiné et adopté un projet de loi portant amendement de la loi fixant les règles générales relatives à l’aviation civile, avec pour objectif d’instituer une Agence nationale de l’aviation civile conformément aux recommandations de l’Organisation de l’aviation civile internationale qui a invité les Etats membres à se doter d’une instance autonome pour la gestion de la sureté et de la sécurité de l’aviation civile.
Le Conseil des ministres a, par la suite, examiné et adopté un projet de loi amendant la législation en vigueur relative à l’activité de médecine vétérinaire et à la protection animale, qui énonce l’ancrage légal pour la création d’un Ordre national des vétérinaires.
Le Conseil des ministres a également validé, conformément à la loi, deux opérations de déclassement de terres agricoles, liées à la réalisation d’un important investissement d’exploitation et de transformation de phosphates dans l’Est du pays, dans le cadre d’un partenariat algéro-chinois.
Par ailleurs, une série de décrets présidentiels validant des contrats ou avenants à des contrats relatifs à l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures ont été adoptés par le Conseil des ministres.
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ALGER – La journée du mardi 1er janvier 2019 marquant le début du nouvel an sera chômée et payée, indique jeudi un communiqué conjoint de la Direction générale de la Fonction publique et de la Réforme administrative et du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.
Cette journée sera chômée et payée pour l’ensemble des personnels des institutions et administrations publiques, des établissements et offices publics et privés ainsi que pour les personnels des entreprises publiques et privées, tous secteurs confondus, y compris les personnels payés à l’heure ou à la journée, précise la même source.
Toutefois, les institutions, administrations, offices et entreprises précités sont tenus de prendre les mesures nécessaires pour assurer la continuité des services organisés en mode de travail posté, ajoute le communiqué.
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ALGER – La journée du mardi 1er janvier 2019 marquant le début du nouvel an sera chômée et payée, indique jeudi un communiqué conjoint de la Direction générale de la Fonction publique et de la Réforme administrative et du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.
Cette journée sera chômée et payée pour l’ensemble des personnels des institutions et administrations publiques, des établissements et offices publics et privés ainsi que pour les personnels des entreprises publiques et privées, tous secteurs confondus, y compris les personnels payés à l’heure ou à la journée, précise la même source.
Toutefois, les institutions, administrations, offices et entreprises précités sont tenus de prendre les mesures nécessaires pour assurer la continuité des services organisés en mode de travail posté, ajoute le communiqué.
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Dans son message sur l'état de la nation, ce jeudi 27 décembre 2018, le chef de l'Etat a expliqué aux Béninois les mesures prises par son gouvernement en matière de fourniture d'énergie électrique et d'eau potable.
Pour ce qui concerne l'eau potable, la situation globale du pays selon le chef de l'Etat, demeure inacceptable. Les travaux entrepris au niveau de l'hydraulique urbaine et périurbaine permettent déjà selon lui, de porter à plus de 3.000.000 de personnes, la population totale desservie au 31 décembre 2018, y compris le département des Collines réputé géologiquement difficile.
Dans le domaine de l'approvisionnement en eau potable en milieu rural le programme d'investissement à court terme démarré en octobre 2018 a permis de lancer les travaux pour 110 nouvelles adductions d'eau multi-village dans tout le pays pour desservir 821.700 personnes, soit environ 20% des populations non encore desservies. « Sur ce front également, les études sont finalisées pour le démarrage au cours du deuxième semestre 2019, des travaux de construction de 500 nouveaux systèmes d'approvisionnement en eau potable multi-village en vue de l'accès universel à l'eau potable à l'horizon 2021 », a annoncé le président de la République. Pour atteindre cet objectif, sur un programme d'investissement prioritaire de 300 milliards de FCFA, 200 milliards, soit 66% sont déjà mobilisés, et les actions sont en cours pour le bouclage total du financement avant la fin du premier semestre 2019, a-t-il rassuré.
Pour le chef de l'Etat, dans le secteur de l'électricité, aussi vital que celui de l'eau, la situation s'améliore considérablement. « Ici aussi, nous venons de loin, de sorte que l'amélioration notoire qui s'observe aujourd'hui nous donne l'impression que la crise énergétique aiguë qui sévissait jusqu'en 2016 est si lointaine », s'est-il réjoui avant d'ajouter que les groupes électrogènes ne tournent plus à longueur de journée et de nuit, l'énergie électrique étant disponible.
Patrice Talon a réaffirmé l'engagement de la poursuite des efforts du gouvernement en vue d'assurer la disponibilité totale de l'électricité pour tous.
F. A. A.
ALGER – La loi de finances 2019, signée jeudi par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, été élaborée sur la base d’un cadrage macroéconomique prudent tout en étant adossé à des dépenses budgétaires en légère baisse mais avec le maintien de la politique sociale de l`Etat.
Le cadrage macroéconomique retenu pour l’exercice 2019 table sur un prix de pétrole à 50 dollars le baril, un taux de croissance de 2,6% et un taux d’inflation de 4,5%.
Sur le plan budgétaire, la loi prévoit des recettes de 6.508 milliards DA (mds DA), en légère hausse par rapport à celles de 2018, dont 2.714 mds DA de fiscalité pétrolière.
Quant aux dépenses budgétaires, elles s’élèveront à 8.557 mds DA, en légère baisse par rapport à celles de 2018.
Concernant le Budget de Fonctionnement, il est estimé à 4.954 mds DA avec une légère hausse découlant de la situation sécuritaire aux frontières ainsi que du relèvement des transferts sociaux.
C’est ainsi qu’une enveloppe budgétaire de 1.763 milliards de DA sera allouée aux transferts sociaux durant l’exercice 2019 (contre 1.760 milliards de DA en 2018), soit près de 21% de la totalité du budget de l’Etat de l’année 2019.
Les crédits budgétisés pour les transferts sociaux couvriront notamment plus de 445 mds DA destinés au soutien aux familles, tandis que près de 290 mds DA seront attribués aux retraites, et auxquels s’ajoutera une dotation d’appui de 500 mds DA à la Caisse Nationale des Retraites (CNR).
Ces transferts sociaux comportent également près de 336 mds DA pour la politique publique de santé et plus de 350 mds DA pour la politique publique de l’habitat auxquels s’ajouteront près de 300 mds DA mobilisés pour ce secteur par le Fonds National d’Investissement (FNI).
Pour le Budget d’Equipement, il est ventilé entre 3.602 mds DA de crédits de paiements et 2.600 milliards DA d’autorisations de programme destinées à de nouveaux projets ou à des réévaluations.
Selon les concepteurs de cette loi, la légère baisse nominale du Budget d’Equipement ne correspond pas à un recul de la politique publique d’investissement, mais elle découle notamment d’une baisse de près de 300 mds DA des crédits consacrés l’année dernière à l’assainissement des créances détenues sur l’Etat.
Par ailleurs, la consistance du Budget d’Equipement pour 2019 confirme la poursuite de l’engagement de l’Etat en faveur du développement économique et social avec notamment des dotations de 625 mds DA pour l’appui au développement humain, près de 1.000 mds DA de soutien multiforme au développement économique et 100 mds DA de concours au développement local.
Le solde global du Trésor pour l’exercice 2019 affichera un déficit de près de 2.200 mds DA.
Des mesures favorables au secteur industriel et de lutte contre la fraude fiscale
Dans son volet législatif, la LF 2019 prévoit des mesures destinées notamment à améliorer la gestion des finances publiques ainsi qu’à renforcer la lutte contre la fraude, ainsi que des mesures encourageant le secteur industriel.
Dans le cadre de la lutte contre la fraude fiscale de sociétés, le texte introduit un dispositif anti-abus qui permettra de limiter de la déduction de certaines charges (financières ou autres) effectuées par les sociétés soumises à l’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS).
Il s’agit de la limitation des frais d’assistance technique et financière, de la limitation de la déduction des intérêts financiers servis aux associés ou entre entreprises apparentées.
Parmi les mesures phares contenues dans cette loi figure aussi l’encouragement de la fabrication locale d’intrants dans l’industrie des énergies renouvelables, afin d’encourager l’intégration nationale.
La mesure en question révise les taux des droits de douane et de la TVA pour juguler l’importation des composants intermédiaires (le module photovoltaïque) et le produit fini (le générateur photovoltaïque).
Concernant le développement local, la loi opte pour le renforcement du système de solidarité inter-collectivités locales pour réduire les inégalités entre les collectivités locales et assurer ainsi l’équilibre des budgets de celles défavorisées.
La concrétisation de cette solidarité financière intercommunale consiste à permettre aux collectivités locales, qui ont des excédents de recettes par rapport à leurs besoins, d’octroyer des subventions au profit des collectivités locales ayant des difficultés financières.
Pour ce qui est du secteur de l’industrie, la loi exige des entreprises de production de biens de communiquer les données relatives à leur production physique et aux intrants utilisés, et d’établir un rapport semestriel sur leurs activités, adressé aux directions de wilaya chargées de l’industrie.
Selon les auteurs de ce texte, cela s’inscrit dans le cadre des efforts du ministère de l’Industrie et des mines de réaliser une base de données fiable sur la production du secteur industriel national, sachant qu’actuellement, aucune base de données fiable n’est disponible, ce qui entrave la mise en place d’une stratégie industrielle de l’Etat.
Concernant le logement, la loi instaure deux mesures: la première autorise le Trésor à prendre en charge la bonification à 100% du taux d’intérêt des prêts accordés par les banques publiques dans le cadre de la réalisation de la 5ème tranche de 90.000 logements AADL.
Quant à la seconde mesure, elle concerne le logement locatif promotionnel (LLP) qui bénéficie, au titre du projet de de loi de finances 2019, de l’aide de l’Etat notamment les abattements sur la cession de terrain et les bonifications dans le cadre des crédits accordés par les banques aux promoteurs immobiliers en charge de la réalisation des programmes publics des logements.
Par ailleurs, la LF 2019 institue l’exonération des compagnies de transport aérien de passagers et de fret de droit algérien, ainsi que leurs filiales exerçant les activités liées au transport aériens, des droits et taxes exigibles lors de l’achat et de la réparation à l’étranger de moteurs, d’équipements et de pièces de rechange ainsi que les équipements au sol nécessaires au traitement de ces aéronefs durant l’exploitation.
D’autre part, elle autorise le Fonds national d’investissement (FNI) à accorder des prêts à long terme (jusqu’à 40 ans) à taux bonifiés à la Caisse nationale des retraites (CNR) afin de renforcer les capacités de cette caisse pour la liquidation de retraites.
Recettes budgétaires prévues par la Loi de finances 2019
La Loi de finances 2019, signée jeudi par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, prévoit des recettes budgétaires de 6.507,9 milliards DA (contre 6.496,58 milliards DA en 2018), composées de 3.793,43 milliards DA de ressources ordinaires (contre 3.688,68 milliards DA en 2018) et de 2.714,47 milliards DA de fiscalité pétrolière (contre 2.807,91 milliards DA en 2018). Les chiffres entre parenthèses sont ceux de la loi de finances 2018.
1- RESSOURCES ORDINAIRES :
1.1. Recettes fiscales:
-Produit de contributions directes: 1.453,91 milliards DA (contre 1.352,71 milliards DA).
-Produits de l’enregistrement et du timbre: 108,54 milliards DA (contre 131,63 milliards DA).
-Produits des impôts divers sur les affaires: 1.120,08 milliards DA (contre 1.091,91 milliards DA).
-Produits des contributions indirectes: 10 milliards DA (contre 10 milliards DA).
-Produits des douanes: 348,87 milliards DA (contre 397,4 milliards DA).
-SOUS-TOTAL: 3.041,42 milliards DA (contre 2.983,7 milliards DA).
1.2. Recettes ordinaires:
-Produits et revenus des domaines: 29 milliards DA (contre 27 milliards DA)
-Produits divers du budget: 123 milliards DA (contre 78 milliards DA)
-Recettes d’ordre: 20 millions DA (contre 20 millions DA)
-SOUS-TOTAL: 152 milliards DA (contre 105,02 milliards DA)
1.3. Autres recettes: 600 milliards DA (contre 600 milliards DA)
-TOTAL des ressources ordinaires: 3.793, 44 milliards DA (contre 3.688,68 milliards DA).
2- FISCALITE PETROLIERE: 2.714,47 milliards DA (contre 2.807,91 milliards DA)
TOTAL GENERAL: 6.507,9 milliards DA (contre 6.496,58 milliards DA).
Répartition du budget d’équipement
La Loi de finances 2019, signée jeudi par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, prévoit un budget d’équipement comprenant 2.601,66 milliards DA pour les Autorisations de programmes et 3.602,68 milliards DA pour les Crédits de paiements. Voici la répartition du budget par secteur des Autorisations de programmes (les chiffres entre parenthèses sont ceux des Crédits de paiements) :
– Industrie: 1,33 milliard DA (61,24 milliards DA)
– Agriculture et hydraulique: 160,78 milliards DA (235,6 milliards DA)
– Soutien aux services productifs: 55,8 milliards DA (72,75 milliards DA)
– Infrastructures économiques et administratives: 485,5 milliards DA (635,78 milliards DA)
– Education-Formation: 127,8 milliards DA (162,9 milliards DA)
– Infrastructures socio-culturelles: 70,67 milliards DA (146,5 milliards DA)
– Soutien à l’accès à l’habitat: 99,7 milliards DA (423,43 milliards DA)
– Divers: 800 milliards DA (600 milliards DA)
– Plans communaux de développement: 100 milliards DA (100 milliards DA)
-SOUS-TOTAL investissements: 1.901,57 milliards DA (2.438,25 milliards DA)
– Soutien à l’activité économique: Comptes d’affectation spéciaux et bonification du taux d’intérêt (crédit de paiement de 672 milliards DA)
– Provision pour dépenses imprévues: 700,1 milliards DA (362,47 milliards DA)
– Règlement des créances détenues sur l’Etat: (crédit de paiement de 100 milliards DA)
– Recapitalisation des banques: (crédit de paiement de 30 milliards DA)
– SOUS-TOTAL opérations en capital: 700,1 milliards DA (1.164,42 milliards DA)
TOTAL Budget d’Equipement: 2.601,66 milliards DA (3.602,68 milliards DA).
Répartition du budget de fonctionnement
La Loi de finances 2019, signée jeudi par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, prévoit des dépenses de fonctionnement de 4.954,47 milliards DA (contre 4.584,46 milliards DA en 2018). Voici la répartition de ce budget par département ministériel (les chiffres entre parenthèses sont ceux de la Loi de finances 2018).
Unité: milliards DA:
– Présidence de la République: 8,22 (7,86)
– Services du Premier ministre: 4,49 (4,45)
– Défense nationale: 1.230 (1.118,3)
– Intérieur et Collectivités locales: 418,4 (425,57)
– Affaires étrangères: 38,06 (35,21)
– Justice: 75,86 (74,54)
– Finances: 86,98 (86,82)
– Energie: 50,8 (50,8)
– Industrie et Mines: 4,72 (4,61)
– Agriculture, dév. rural et pêche: 235,29 (211,81)
– Moudjahidine: 224,96 (225,17)
– Affaires religieuses et Wakfs: 25,28 (25,24)
– Commerce: 18,38 (19,98)
– Ressources en eau: 14,14 (14,01)
– Environnement et énergies renouvelables : 2,13 (2,13)
-Travaux publics et transports: 49,96 (25,98)
– Habitat, urbanisme et ville: 16,28 (16,62)
– Education nationale: 709,55 (709,55)
– Enseignement sup. et recherche sc. : 317,33 (313,33)
– Formation et Ens. Professionnel: 47,84 (46,84)
– Travail, emploi et séc. sociale: 153,7 (154,01)
– Tourisme-artisanat: 3,2 (3,15)
– Culture: 15,28 (15,27)
– Solidarité nationale: 67,38 (67,38)
– Relations avec le Parlement: 0,23 (0,23)
– Santé, population et réforme hospitalière: 398,97 (392,16)
– Jeunesse et sports: 35,46 (35,23)
– Communication: 21 (20,7)
– Poste et TIC: 2,31 (2,34)
– Sous/Total: 4.276,3 (4.109,48)
– Charges communes: 678,18 (474,98)
– TOTAL: 4.954,47 (4.584,46).
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Social watch Bénin a initié ce jeudi 27 décembre 2018, une séance de sensibilisation du personnel du Ministère du cadre de vie et du développement durable (MCVDD) sur les dispositions du code des valeurs et d'éthique de la fonction publique au Bénin. La séance qui s'est déroulée au MCVDD a été présidée par le secrétaire général du ministère, Godjo Constant.
Cette séance de sensibilisation s'inscrit dans le processus d'amélioration du Système national d'intégrité (SNI). Elle vise à appuyer cet important ministère sectoriel à réaliser les activités prévues dans la mise en œuvre de son plan d'action SNI au titre de l'année 2018. « (…) cette activité vient renforcer l'engagement de tous les acteurs pour améliorer le système national d'intégrité de notre pays. » a souligné Mme Emma Mongbo, trésorière générale de Social watch Bénin représentante de la présidente du conseil d'administration de la même institution Mme Blanche Sonon.
La dimension sociale de la mise en œuvre de la redevabilité fait référence aux dispositions innovantes nécessaires qu'il faut mettre en place pour faire participer les citoyens aux activités d'élaboration, de mise en œuvre et de suivi des politiques, plan, programmes et budgets de l'état. A en croire Mme Mongbo, « L'exercice de cette responsabilité relève d'une approche fondée sur l'engagement civique par lequel les populations et/ ou les groupes de la société civile constitue un maillon important pour l'amélioration du SNI, toute chose indispensable pour l'éradication de la pauvreté et le développement durable ».
« (…) Notre ministère a été invité au ministère des finances courant septembre pour faire le point de la mise en œuvre de son plan d'action du système national d'intégrité. A l'occasion, les résultats ne sont pas très reluisants », a déploré M. Godjo Constant, secrétaire général du Ministère du cadre de vie et du développement durable.
« C'est pourquoi il s'avère impérieux que chaque agent des services publics s'approprie à nouveau, les règles, principes et valeurs exigibles de l'administration publique, afin de se prémunir contre les situations malencontreuses qui pourraient survenir pour mettre en mal son emploi voire sa situation sociale », a-t-il prévenu.
Il faut rappeler que la dynamisation à la modernisation de l'administration publique est une action prioritaire du programme d'action du gouvernement (2016-2021) notamment en son axe 2 du premier pilier qui prévoit de consolider la démocratie l'état de droit et la bonne gouvernance.
Social Watch dans sa démarche de veille citoyenne s'associe pleinement à la mise en œuvre des recommandations issues de l'évaluation en 2016 du SNI au niveau des 13 piliers. « Cette séance de sensibilisation du personnel du Ministère du cadre de vie et du développement durable est un exemple parmi tant d'autres », a souligné Mme Emma Mongbo.
Marcel HOUETO
ALGER – Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a signé un décret présidentiel portant création de 14 nouvelles circonscriptions administratives dans les wilayas suivantes: Alger, Blida, Constantine, Annaba et Oran, a-t-on appris jeudi auprès du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire.
« Dans le cadre de la politique judicieuse du président de la République, Abdelaziz Bouteflika en matière d’aménagement du territoire et de réalisation d’un développement équilibré et global, et convaincu que l’avenir de notre pays repose sur une vision stratégique prospective globale pour un aménagement du territoire qui réponde aux aspirations des citoyens à un véritable développement de leurs villes et wilayas, le décret présidentiel n 18-337 du 25 décembre 2018 portant création de circonscriptions administratives dans les grandes villes et certaines nouvelles villes a été signé », lit-on dans le communiqué qui fait état de « l’entrée en vigueur de ce décret suite à sa publication dans le journal officiel ».
Les nouvelles circonscriptions administratives incluent « les grandes agglomérations ayant connu, récemment, un développement urbanistique considérable, à savoir Bouinan (Blida), Sidi Abdellah (Alger), Draa Errich (Annaba) et Ali Mendjeli (Constantine) », ajoute la même source.
« Dans le souci de placer les grandes villes classiques au cœur de cette approche, il a été convenu de classer les villes d’El Khroub, Zighoud Youcef, Hamma Bouziane, Constantine ville (Constantine), et Aïn El Turk, Arzew, Bir El Djir, Es-Senia, Oued Tlélat et Oran ville (Oran) sous forme de circonscriptions administratives territorialement compétentes, ce qui leur permettrade surmonter les problèmes soulevés dans l’encadrement et la gestion des grandes agglomérations », a indiqué la même source.
« L’organisation de ces sites devant prendre en charge les préoccupations de la population de façon plus efficiente sera installée en amenant les villes en question vers la modernité et le véritable développement durable », selon la même source.
Cette réalisation coïncide avec « la décision du chef de l’Etat à classer les deux communes de Debdeb et de Bordj Omar (Illizi) en tant que daïras, ce qui constitue une promotion du rôle stratégique de ces deux agglomérations dans le développement de cette région frontalière importante ». Cette mesure s’inscrit dans la complémentarité de « la stratégie homogène décidée par le président de la République en Conseil des ministres restreint en 2015, un point de départ pour la création de 10 wilayas déléguées dans le Sud qui avancent assurément vers le développement soutenues par ses habitants ».
« Le président de la République a donné des instructions précises pour renforcer l’effort de développement des circonscriptions et daïras créées, les accompagner pour être au même niveau que les autres institutions régionales de l’Etat et leur permettre d’assurer leurs missions de façon ordinaire, selon un plan bien ficelé et coordonné qu’il avait lui-même mis en place », a précisé la même source avant d’ajouter que « le chef de l’Etat est déterminé à parachever cette action en passant vers les étapes suivantes ciblant les wilayas des hauts plateaux et du Nord conformément aux orientations contenues dans le plan nation d’aménagement du territoire ».
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ALGER – La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit a publié, jeudi, le calendrier des examens professionnels de promotion aux grades de professeur principal et professeur formateur dans les trois cycles d’enseignement devant avoir lieu le 15 janvier prochain.
La première responsable du secteur a publié sur sa page Facebook, le tableau de déroulement des épreuves de cet examen professionnel, précisant que les candidats aux grades de professeur principal passeront deux épreuves à savoir « didactique de spécialité » et « sciences de l’éducation », outre « didactique » et « génie de la formation » auxquelles seront examinés les candidats aux grades de professeur principal.
Les sujets des épreuves seront élaborés en fonction de chaque cycle d’enseignement et selon chaque grade.
Le ministère de l’Education nationale avait défini les dispositifs et les mesures préparatoires et réglementaires pour garantir l’égalité des chances entre les candidats.
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Le chef de l'Etat dans son message à la nation, ce jeudi, n'a pas occulté le chantier de l'assainissement des finances publiques.
Selon le président Patrice Talon, « C'est un domaine dans lequel l'action du Gouvernement a provoqué beaucoup de grincements de dents, de la part des agents publics comme de prestataires de l'Etat ».
« Avec la volonté du Gouvernement de mettre fin à la gestion approximative des finances publiques, de mener une lutte implacable contre la fraude et l'évasion fiscale, de dématérialiser les procédures, dans un contexte où le maître-mot était le laxisme et les compromissions de toutes sortes, il va sans dire que toute action visant à instaurer la rigueur et la transparence, est forcément perçue comme trop contraignante », a-t-il déclaré. Le chef de l'État souligne entre autres que « Cette même volonté d'assainissement s'est manifestée relativement aux entreprises publiques ». Patrice Talon déplore que « généralement infestées depuis de longues années par une mauvaise gestion caractérisée, sans souci de rentabilité pour l'Etat, nombre de ces entreprises se trouvaient, de fait, dans un état de déliquescence avérée. ''Logiquement, il ne restait qu'à les liquider ou à en changer le mode de gestion'', avoue-t-il. Pour le chef de l'Etat, « Ce ne fut donc pas de gaité de cœur que les décisions de liquidation de certaines d'entre elles ont été prises, mais par nécessité ». Malheureusement, pour lui, « nos compatriotes ne les ont pas souvent comprises. Comme les agents de l'Etat et autres collaborateurs externes de l'Etat n'ont pas compris la politique de réduction du train de vie de l'Administration publique ».
Il indique que « Tout ceci a eu pour effet de favoriser, en lien avec l'amélioration de la gouvernance, une meilleure mobilisation des ressources intérieures et de valoir à notre pays des appréciations positives de la part des bailleurs de fonds et des institutions internationales spécialisées ».
G.A.