L’acteur américain Kevin Spacey, accusé par plusieurs hommes d’agressions, va être formellement inculpé pour la première fois début janvier, pour attentat à la pudeur contre un adolescent en juillet 2016 près de Boston.
Le procureur de l’île de Nantucket (nord-est), très prisée des célébrités l’été, enquêtait depuis novembre 2017 sur cette agression présumée. La mère de l’adolescent, la journaliste Heather Unruh, venait de révéler avoir porté plainte contre l’acteur. Selon le bureau du procureur Michael O’Keefe, l’ex-star de la série « House of Cards » sera formellement inculpée le 7 janvier à Nantucket d’ »attentat à la pudeur » et de « coups » après la validation d’une plainte au pénal contre lui le 20 décembre par un juge local. L’acteur de 59 ans a été accusé par plusieurs autres hommes d’agression depuis le début du mouvement #MeToo en octobre 2017 et est depuis persona non grata à Hollywood. L’annonce de cette inculpation intervient alors que l’acteur a mis en ligne lundi sur YouTube une vidéo de trois minutes intitulée « Let me be Frank » (Laissez-moi être Frank), jeu de mot entre « frank » qui se traduit par « franc » et le nom de son personnage de président criminel et glaçant dans « House of Cards », Frank Underwood. En reprenant la même élocution que cet homme politique cynique prêt à tout pour défaire ses adversaires, l’acteur évoque les actions et manigances du personnage tout en insinuations, au point qu’il semble évoquer les accusations contre lui-même dans la réalité. Il s’adresse directement au spectateur, comme dans un épisode de « House of Cards ».
Message sibyllin
Filmé dans une cuisine, vêtu d’un tablier imprimé de Pères Noël, Kevin Spacey –qui avait disparu de la circulation depuis les premières accusations contre lui il y a plus d’un an– laisse entendre dans cette vidéo qu’il ne faut pas croire tout ce qu’on dit sur lui. « Si je n’ai pas payé pour les choses dont nous savons tous les deux que j’ai faites, je ne vais certainement pas payer pour les choses que je n’ai pas faites », lance-t-il notamment en s’adressant au téléspectateur. Avant d’ajouter de façon sibylline que ses fans rêvant de le voir revenir à l’écran sauront bientôt « toute la vérité ». Contacté par l’AFP, Netflix s’est refusé à tout commentaire. Et des représentants de l’acteur n’ont pas réagi dans l’immédiat. Lors d’une conférence de presse en novembre 2017, la mère du jeune homme qui affirme avoir été agressé avait indiqué que son fils, alors âgé de 18 ans et fan de Kevin Spacey, avait rencontré l’acteur dans un bar-restaurant de la station balnéaire près de Boston. L’agression avait continué jusqu’à ce que l’acteur s’absente pour aller aux toilettes, avait raconté Mme Unruh. Une femme était alors venue à la rescousse du garçon, visiblement troublé, et lui avait dit de partir en courant, ce qu’il avait fait, selon la mère. Mme Unruh avait expliqué que son fils n’avait pas porté plainte sur le moment, « essentiellement par gêne et par peur ». C’est seulement lorsque d’autres plaintes contre l’acteur avaient émergé, dans le sillage des accusations contre le producteur de cinéma Harvey Weinstein, qu’il s’était décidé à parler.
Autres plaintes
Les médias britanniques ont fait état il y a plusieurs mois d’une enquête criminelle pour agressions sexuelles contre Kevin Spacey à Londres, où l’acteur a dirigé pendant onze ans le théâtre du Old Vic. Mais à ce jour, aucune inculpation n’a été rapportée. La police de Los Angeles a aussi indiqué enquêter sur une plainte déposée en août contre l’acteur, après avoir clos un autre dossier dont les faits présumés, qui remontaient à 1992, étaient prescrits. L’acteur fait aussi l’objet de plaintes au civil.
Après les premières accusations, celui qui a été récompensé à deux reprises aux Oscars pour ses rôles dans « Usual Suspects » (1995) et « American Beauty » (1999) –où il excellait dans le maniement d’une subtile ambiguïté– avait été débarqué par Netflix de « House of Cards » dont il tenait le premier rôle.
Dans la dernière saison et épilogue de la série, sortie en novembre, son personnage Frank Underwood a disparu: il est mort dans son sommeil. « Maintenant que j’y pense, vous ne m’avez en réalité pas vu mourir », dit Kevin Spacey dans sa vidéo, avant de conclure énigmatiquement après une légère pause: « Les conclusions peuvent être si trompeuses.
Je vous manque ? ». L’acteur a également été effacé du dernier film de Ridley Scott, « Tout l’argent du monde », où ses scènes ont été re-tournées in extremis par Christopher Plummer.
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La société béninoise de l'énergie électrique (Sbee), dans sa course effrénée de l'amélioration de ses services, tient à la satisfaction de sa clientèle en ces périodes de fin d'année.
Dans l'après-midi du lundi 24 décembre 2018, le Directeur général et les responsables chargés de la clientèle et de la fourniture de l'énergie électrique ont visité les unités de production dans la ville de Cotonou et environs pour s'assurer que les fêtes de fin se dérouleront sans déficit énergétique.
Trois sites ont reçu la visite de l'équipe conduite par le Directeur de la SBEE Laurent Tossou. Il s'agit des centrales d'Akpakpa d'une capacité de production d'environ 35 mégawatts, de la haute tension de Gbégamey, d'une capacité de 15 Mégawatts et l'unité de production de Vèdoko. « Le but de cette descente sur le terrain s'inscrit dans une démarche de routine qui permet de prendre le pouls et d'être sûr que tout ce que nous avons demandé et mis en branle pendant toute l'année se concrétisent à la veille de cette fin d'année. »,a fait savoir Le Directeur général, Laurent Tossou. Pour lui, les périodes des fêtes sont des moments de forte consommation de courant, la Sbee le sait et s'y prépare. « La Sbee prend des dispositions depuis plus d'un an pour que les jours de fête, les clients puissent avoir la possibilité de s'approvisionner en énergie électrique. », a-t-il souligné
M. Tossou a précisé au terme de la visite que la SBEE et le gouvernement forme une équipe. « Les deux parties collaborent sur la base d'un contrat dans lequel, le gouvernement s'est engagé à aider la Sbee dans tous les secteurs de la production ».
M. Remond Okpè Icha, le directeur commercial et de la clientèle de la Sbee dit être sûr que les clients passeront de belles fêtes sans coupure. Il a invité les clients à être prompte à tenir informer la Sbee de toute panne qui surviendrait sur le réseau.
« Quel que soit le niveau de puissance que les gens vont consommer, nous sommes capables de supporter toutes les charges sur le réseau pendant cette période de fin d'année. », a rassuré le Directeur général de la Sbee, Laurent Tossou.
Marcel HOUETO
Coup de cœur, pour certains, signe d’attachement à l’identité nationale ou amour et passion, pour d’autres, autant de qualificatifs qui traduisent l’attrait qu’exerce la calligraphie sur ces artistes en herbe, venus partager cette passion de l’écriture avec d’autres personnes, à l’occasion de la 14e édition de l’atelier de calligraphie arabe, organisé du 22 au 25 décembre courant à Médéa.
Malgré l’écart de l’âge et leurs parcours différents, les calligraphes présents à cette édition ont pour point commun la passion du trait, des formes géométriques et des couleurs, à travers lesquels ils parviennent, chacun dans son style et approche, à transformer en une œuvre artistique d’où jaillit toute la beauté du « verbe arabe ». Sid-Ahmed Baba, jeune calligraphe d’Adrar, sud du pays, considère la calligraphie, qu’il a découverte, il y a trois ans de cela, comme « un moyen pour préserver le legs culturel ancestral, d’explorer les profondeurs du patrimoine local, de s’en inspirer pour le présenter sous une forme artistique accessible à tous », se disant fier de servir à la promotion et la sauvegarde, à la fois, de ce patrimoine, qui représente en somme un élément de notre identité culturelle ».
Pour Mohamed Es-Sadek Khemis, de la région de Ouargla, la calligraphie est «une sorte d’oxygène » qui lui donne cette vitalité qui lui a permis, depuis son enfance, de tracé sa voie et cumuler les participations, sans «fléchir ou douter » de ce qu’il fait. D’autres calligraphes, plus âgés, à l’instar de Mahboub Cheboub, natif de la même wilaya, qui continue inlassablement, depuis 1988, à « explorer les méandres » de cet art, à la recherche de la perfection qui le hisse à un niveau mondial, affirmant puiser cette force dans la magie du verbe arabe qui se laisse apprivoiser facilement et permet toutes les créations possibles et imaginables ». Lakhdar Hémistiche, enseignant retraité de la wilaya de Msila, ne rate aucun atelier, depuis plus de douze ans, et a profité de la présence de calligraphes de renom pour se former et s’initier aux différentes techniques d’écriture et de conception de toiles.
C’est cette passion pour la calligraphie qui l’incite à revenir chaque année et revivre cette atmosphère particulière qui le replonge, l’espace d’une édition, dans les profondeurs de la calligraphie et de profiter de chaque moment et rencontres pour se perfectionner et apprendre davantage sur un art qui continue de passionner, depuis des siècles, des hommes et des femmes de tout horizon.
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Le service de pneumologie de l’établissement hospitalo-universitaire «1er-Novembre» d’Oran a recensé plus d’une centaine de cas de syndrome d’apnée obstructive du sommeil, au cours des trois dernières années, a-t-on appris lundi du service de communication du même établissement.
Considérée comme grave et périlleuse, cette maladie se caractérise par l’arrêt momentané de la respiration au cours du sommeil, le plus souvent du fait de l’obstruction complète ou partielle des voies respiratoires supérieures, ce qui engendre une chute brutale du taux d’oxygène. La majorité des cas reçus au niveau du service de pneumologie de l’EHUO sont des hommes, affirme le Pr Bouhadda, spécialiste en pneumologie dans ce même service. «Ce syndrome est de 2 à 4 fois plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, avant 60 ans. Après cet âge, la fréquence est la même chez les deux sexes», explique-t-il encore. «60 % des cas enregistrés présentent un syndrome d’apnée modéré à sévère», précise le même spécialiste, expliquant que les formes modérées et sévères touchent notamment des personnes en surpoids.
Le principal facteur de risque noté est l’obésité avec près de 70%. Les 40% des cas enregistrés souffrent d’une apnée légère, ajoute-t-on encore. Le diagnostic du syndrome d’apnée du sommeil est posé dans sa forme légère, lorsqu’on comptabilise plus de cinq apnées de plus de dix secondes, par heure de sommeil, explique le Pr Bouhada, ajoutant que si les interruptions respiratoires varient entre 15 et 30 événements par heure, il s’agirait d’une forme modérée. Au-delà de 30 événements par heure de sommeil, le syndrome est considéré comme grave. Les arrêts répétitifs de la respiration durant la nuit peuvent altérer la qualité de vie et le bien-être quotidien du patient, notamment que ce syndrome entraîne une fatigue au réveil, des maux de tête, l’irritabilité et le manque de concentration. Par ailleurs, ce syndrome peut être à l’origine du déclenchement de plusieurs pathologies comme l’hypertension artérielle, le diabète type 2 et d’autres maladies cardiovasculaires.
Les symptômes de cette maladie sont le ronflement ainsi que la somnolence durant la journée. La somnolence diurne excessive et les troubles de la vigilance secondaires à cette maladie sont généralement considérés comme des facteurs de risque d’accidents de la route et d’accidents professionnels.
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Le déficit commercial de l’Algérie s’est chiffré à 4,13 milliards de dollars durant les onze (11) premiers mois de 2018, contre un déficit de 10,55 milliards de dollars durant la même période de 2017, soit un diminution de 6,42 milliards de dollars, correspondant à une baisse de 60,81%, a appris l’APS auprès des Douanes.
Entre janvier et fin novembre 2018, les exportations ont grimpé à 37,23 milliards de dollars (mds usd) contre 31,592 mds usd sur la même période de 2017, soit une hausse de 5,64 mds usd (+17,86%), précise le Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes (CNTSID).
Pour les importations, elles ont très légèrement reculé à 41,371 mds usd contre 42,147 mds usd à la même période de l’année 2017, soit une diminution de 776 millions de dollars (-1,84%).
Les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 90% contre 75% à la même période de l’année précédente.
Les hydrocarbures ont encore représenté l’essentiel des ventes algériennes à l’étranger (93,04% du montant global des exportations) en s’établissant à 34,642 mds usd contre 29,864 mds usd, en hausse de 4,78 mds usd (+16%).
Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles demeurent marginales en représentant 6,96% du montant global des exportations, soit une valeur de 2,59 mds usd, même si elles ont connu une hausse de 50,06% par rapport à la même période de 2017.
Les exportations hors-hydrocarbures étaient composées des demi-produits avec 2,05 mds usd contre 1,24 md usd (+65,11%), des biens alimentaires avec 341 millions usd contre 331 millions usd (+3,02%), des produits bruts avec 88 millions usd contre 66 millions usd (+33,33%), des biens d’équipements industriels avec 84 millions usd contre 72 millions usd (+16,7%), des biens de consommation non alimentaires avec 31 millions usd contre 18 millions usd (+72,22%) et des biens d’équipements agricoles avec 0,30 million usd contre 0,27 million usd (+11,11%).
Pour ce qui est des importations, la facture des produits énergétiques et lubrifiants (dont les carburants notamment) s’est significativement réduite en passant à 921 millions usd sur les onze premiers mois de 2018 contre 1,86 md usd à la même période de 2017, en baisse de 938 millions usd (-50,46%), précisent les Douanes.
Les importations des biens d’équipements agricoles et industriels ainsi que les demi-produits ont aussi connu une tendance baissière durant la période de comparaison.
Ainsi, la facture d’importation des biens d’équipements agricoles s’est établie à 504 millions usd contre 545 millions usd (-7,52%).
Pour les biens d’équipements industriels, ils ont été importés pour 11,95 mds usd contre 12,76 mds usd (-6,33%).
Les importations des demi-produits ont reculé à 9,8 mds usd contre 10,02 mds usd (-2,14%).
Par contre, des hausses des importations ont été enregistrées pour les groupes des biens alimentaires, des produits bruts et des biens de consommation non alimentaires.
La facture des produits alimentaires s’est établie à 7,844 mds usd contre 7,767 mds usd (+0,99%).
Les importations des produits bruts ont atteint 1,75 mds usd contre 1,38 mds usd (+27,2%).
Concernant les biens de consommation non alimentaires, ils ont été importés pour 8,6 mds usd contre 7,81 mds usd (+9,9%).
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Algérie: les moutons sont menacés par la maladie de la peste, ce qui éveille l’inquiétude des consommateurs algériens.
Face aux interrogations, le Dr El Hachemi Kaddour Karim, directeur des services vétérinaires auprès du ministère de l’Agriculture a précisé sur Ennahar TV, que « la maladie des petits ruminants, ou « peste des moutons, n’est pas transmise à l’homme ».
En ajoutant: « Je tiens à assurer les citoyens quant à la qualité de la viande sur le marché qui est « propre à la consommation », « La peste des moutons ne représente aucun danger pour l’homme ».
Le Dr El Hachemi Kaddour Karim, précise qu’en cas de doute sur la qualité de la viande, il est possible de contacter ou de consulter le vétérinaire: « on ne peut pas prendre le risque de consommer une viande sans avoir des conseils d’un vétérinaire ». Il ajoute: « L’opération de vaccination contre la fièvre aphteuse entamée par le ministère a touché un million de moutons ».
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Saïd Mouas
L’amphithéâtre de l’APW a abrité dernièrement une réunion d’évaluation consacrée au secteur du logement à laquelle ont assisté les cadres locaux et les élus de la wilaya, sous la présidence du wali. A cette occasion, le directeur du logement a présenté un rapport de situation qui a passé en revue tous les programmes de construction finalisés, en voie d’achèvement ou en cours de lancement concernant toutes les formules connues. C’est ainsi qu’à cette date et depuis 2005, 16.490 unités LPL (logement public locatif) dont 5.490 réservées à l’habitat précaire, 7.410 logements relevant du LSP, 2.800 LPP (logement promotionnel public) dont 1.000 réalisés en 2018, 16.184 aides au logement rural, 2.725 logements vendus en copropriété, 1.104 initiés par la CNEP, 132 logements et 5.092 autres au titre respectivement de la promotion publique et privée et, enfin, 400 dans le cadre du FNPOS sont venus étoffer le parc existant. Ces quotas ont grandement contribué au développement social et suscité un élan économique certain, tout en incitant les pouvoirs publics à prendre en charge les besoins spécifiques des populations en matière d’équipements publics, de structures commerciales et d’aménagement du cadre de vie. D’ailleurs, la cheffe de l’exécutif dans son intervention n’a pas manqué de souligner la nécessité primordiale d’offrir au citoyen les services les meilleurs possibles à même de faciliter son insertion dans les nouveaux ensembles réceptionnés. Ecoles, transport, commerces, aires de repos et de jeux, antennes administratives et bancaires, etc. Elle a, en outre, appelé les commissions d’attribution de daïra à se conformer, pour la sélection des postulants, aux critères tels que définis par la loi. S’agissant du suivi des chantiers, des instructions fermes ont été données aux intéressés afin de procéder à des évaluations permanentes quant au rythme d’avancement des projets. Mme le wali a fait état des résiliations de contrats décidées à l’encontre de promoteurs récalcitrants qui ont été à l’origine de retards intolérables.Malgré l’incommensurable effort entrepris par l’Etat au profit de la localité d’Aïn Témouchent, au lendemain du séisme de décembre 1999, un parc de logements multiplié par quatre depuis, le constat ne semble pas aujourd’hui différer de l’ancien. Et pour cause, la wilaya, avant le séisme de 1999, commençait à résorber le déficit en logements. La demande n’atteignait pas les 8.000 car les logements sociaux et la formule LSP ont fortement contribué à la résorption du déficit.
Ensuite, quand le tremblement de terre a frappé avec son lot de destructions, le mouvement de solidarité national et international ainsi que les programmes de l’Etat ont permis de reloger tous les sinistrés. Dans la foulée et jusqu’à l’année 2008, un nombre important de demandeurs de logements sociaux prirent possession des clés au niveau principalement de la nouvelle ville et d’autres cités dont certaines furent rachetées à la CNEP par l’Etat afin de faire face à l’urgence de la crise. Mais tout cela ne s’est pas fait sans provoquer des effets pernicieux sur le devenir du secteur de l’habitat.
Une multitude de projets, réalisés entre 1999 jusqu’à ce jour, ont essaimé à travers toute la wilaya. Le secteur du bâtiment connaît actuellement une ère florissante qui pourrait laisser penser que la crise du logement est en passe d’être réglée mais le chiffre des demandeurs en dépit de ces efforts gigantesques est revenu en cette année 2018 à son seuil de 2008, soit 8.000 rien que pour le chef-lieu de wilaya. Un retour à la case départ qui s’apparente au mythe du rocher de Sisyphe lequel d’ailleurs illustre toute la problématique du logement en Algérie. Peut-être qu’une enquête socioéconomique basée sur des données recueillies auprès des ménages ayant bénéficié de logements entre 2005 et 2017 pourrait éclairer sur la persistance du phénomène qui ne s’explique pas uniquement par la poussée démographique.
En tout état de cause, la nouvelle dynamique en cours au niveau de la wilaya de Témouchent a entraîné dans son sillage de notables changements et de réconfortantes perspectives. Et surtout une meilleure écoute des préoccupations citoyennes.The post Aïn Témouchent – Logement : retour à la case départ ? appeared first on .
Belkecir Mohamed
L’arrivée de l’eau du MAO dans la wilaya de Mascara est venue combler le déficit en matière d’alimentation en eau potable et faire face à la sécheresse qui sévissait dans certaines régions.Mais ceci n’a profité qu’aux habitants de la partie centrale du territoire qui comprend douze communes relevant des daïras de Mascara, Sig et Mohammadia. Si les habitants de ces localités sont comblés par l’apport du MAO, par contre, ceux situés à l’est de la wilaya ne sont pas logés à la même enseigne. Ne bénéficiant pas de cette eau, les habitants commencent à manifester leur inquiétude et ne voient pas le bout du tunnel puisque le tracé des conduites est éloigné.
Il s’agit de Oued El Abtal, Aïn Ferah, Sidi Abdeldjebbar, soit quelque 50.000 âmes. Selon le directeur zonal de l’ADE, qui était accompagné du chef de projet MAO de Mascara, les chantiers de raccordement de ces localités à partir du barrage Taht sont en cours. Tighennif sera branchée avec El Bordj, quant à Menaouer, Hachem, Zelamta Makda, Ferraguig, elles seront approvisionnées par Aïn Farès, le temps de recevoir les canalisations du MAO de Tiaret quand celle-ci bénéficiera de l’eau du mégaprojet à son tour.En ce qui concerne le côté ouest de la wilaya avec ses localités de Zahana, El Gaada et Chorfa, il est rappelé qu’elles seront raccordées à partir de Oued Tlélat avant l’été. Avec ce système, les barrages qui sont destinés à l’agriculture seront moins sollicités.
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Khaled Boumediene
L’artiste peintre et maître-assistante en mathématiques à l’université Aboubekr-Belkaïd de Tlemcen, Mme Mekkioui Amaria, a obtenu à New York le Certificat d’excellence à la galerie Saphira et Ventura, pour la qualité et l’originalité du travail de ses toiles exposées.
Cet évènement d’œuvres abstraites s’est déroulé en partenariat avec la galerie Artitude de Paris, du 29 novembre au 10 décembre 2018. C’est le directeur de la galerie Artitude de Paris et expert en art contemporain, Jean-Pierre Lorriaux, qui a remis cette distinction à cette artiste plasticienne algérienne spécialisée dans la géométrie sacrée et qui détient plus de 70 formes géométriques en toiles conçues selon des règles mathématiques, allant de la poésie jusqu’aux confins de la sphère métaphysique et en particulier les mystères infinis de la foi. «Je travaille beaucoup les formes géométriques, notamment les triangles et les losanges, qui constituent la base des signes traditionnels berbères.
Ce sont des motifs prépondérants dans les genres amazighs, surtout la ligne droite qui est le chemin le plus court entre deux points. Le message sera plus direct pour toucher le maximum de personnes avec ces symboles, car l’être humain peut en comprendre les lois d’organisation géométrique et s’en inspirer pour ses propres créations, et concilier les hommes au-delà des clivages habituels. Le nombre d’or que je travaille est considéré comme le langage mathématique de la beauté. La section dorée apporte un aspect, une dimension esthétique à mes œuvres d’art. Ainsi, le nombre d’or est présent dans toutes mes nombreuses œuvres picturales.
Le nombre d’or permet donc de créer une certaine harmonisation dans l’œuvre. Ces formes reflètent aussi une sensation de beauté. Ma démarche picturale et la perception de mes desseins, c’est d’aborder l’art sous l’angle de la géométrie, ou aborder la géométrie à travers les œuvres d’art, ce qui me permet d’obtenir des réalisations solidement construites, sobres, rigoureuses et pleines de cohérence et d’harmonie.
Dans mes tableaux, je donne à mes objets une forme géométrique et un ensemble de proportions, de manipulations géométriques et de dimensions, telles qu’elles ont pu être observées dans la nature qui est considérée comme une perfection, surtout les cristaux, les fleurs, les fruits, les animaux, etc. Les formes géométriques sont très nombreuses dans la nature, que ce soit dans des structures infiniment petites jusqu’aux plus grandes. Mes outils de création ne laissent rien au hasard, ils justifient tout par les proportions et génèrent de l’ordre, chaque élément, aussi petit soit-il, est toujours en rapport avec le tout», expliquera Mme Mekkioui Amaria, qui déploie par sa gymnastique d’esprit, plus d’ordre, plus d’énergie, plus de potentiel et plus de conscience dans la création de ses œuvres pour que «l’invisible devienne visible».
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Bencherki Otsmane
Les vidéos postées récemment sur les réseaux sociaux concernant les conditions de prise en charge des patients au niveau de certaines structures sanitaires de la wilaya n’ont pas laissé le wali de Chlef, M. Saddek Mostefa, indifférent. Ainsi, pour vérifier la véracité des écrits de presse et de telles vidéos, le chef de l’exécutif a effectué dans la soirée du lundi une visite d’inspection à l’hôpital des «Frères Khatib» d’Ouled Mohammed de Chlef. Il a entamé sa visite par le service des urgences puis à l’ensemble des structures de l’hôpital. Le wali n’a pas hésité à faire des remarques sur le fonctionnement des services ou sur la propreté chaque fois que cela était nécessaire. A ce sujet, le wali a déclaré que «mis à part les problèmes de moyens, qui relèvent des compétences des pouvoirs publics, les praticiens et travailleurs du secteur sont tenus d’assurer un bon accueil et l’hygiène aux malades. Je continuerai d’effectuer des visites inopinées, et des sanctions tomberont devant toute négligence», a-t-il averti. Il faut souligner que cette visite intervient après celles effectuées dernièrement dans le même contexte au niveau de l’hôpital de Chorfa (mère/enfant) et le nouvel hôpital de 240 lits des Sœurs Beldj, tous deux situés au chef-lieu de wilaya. Par ailleurs, nous avons appris de M. Kouadri, chargé de la cellule de communication, que «ces visites inopinées vont s’étendre à tous les établissements sanitaires de la wilaya». Quant aux patients que nous avons rencontrés au niveau de l’hôpital d’Ouled Mohammed, tous approuvent cette nouvelle démarche loin des protocoles et qui permet surtout au premier responsable de la wilaya de s’enquérir réellement de la situation en matière de prise en charge qui prévaut au niveau des hôpitaux.The post Chlef: Visites inopinées dans les structures de santé appeared first on .