La situation de certains malades au niveau du CHUO risque de devenir très difficile dans les prochains jours, comme expliqué hier par l’«Association Rêve de Vivre Positive», une association agréée en 2018 et qui s’occupe des personnes vivant avec le VIH.
Dans une conférence de presse qui a été organisée au bureau de la LADDH d’Oran, qui a prêté ses locaux à l’association, la présidente de l’association a révélé que depuis deux mois, une pénurie de médicaments est enregistrée. «D’ici la fin de l’année, c’est sûr il y aura une rupture totale des médicaments pour les porteurs du virus du sida.»
Accompagnés d’une avocate qui les soutient et les aide pour les questions juridiques et du droit à la santé, les membres de l’association ont longuement témoigné de leur calvaire, rupture de médicaments, état délabré du service infectieux du CHUO, pas assez de moyens pour que les médecins auscultent et traitent dignement les malades, non-respect de l’anonymat. La pénurie de médicaments touche aussi le traitement pour les enfants et les bébés, dénoncent les membres de l’association.
Les pannes récurrentes des équipements du chu constituent un autre problème soulevé. «La charge virale, on ne peut plus la faire à l’hôpital, l’appareil est en panne, il n’y a pas de réactif. Dans le privé, c’est
14 000 DA et il faut faire cette analyse régulièrement, c’est vital pour nous afin de connaître quelle ligne du traitement de la trithérapie à prendre. Depuis des mois, les molécules de la première ligne ne sont plus disponibles, on nous met tous à la deuxième ligne et ce n’est pas forcément bon pour tout le monde.» Le transfert de certains pour leur prise en charge à Sidi-Bel-Abbès, comme souhaité par le CHUO, pose problème. Il nécessite un coût financier que les familles ne peuvent pas supporter. «On me demande à Bel-Abbès de refaire tout mon dossier médical, alors que je suis suivi depuis 10 ans au CHUO, c’est 40 000 DA au minimum, c’est trop !», témoigne un homme de Tiaret.
L’association souhaite que le ministre de la Santé puisse intervenir en urgence «car, début 2019, il n’y aura plus de médicaments pour nous et c’est une question de vie ou de mort», dira la présidente de l’association, appuyée par les autres membres.
Cette situation ramène tout le monde en arrière puisqu’en 2011 déjà, une pénurie de plusieurs mois avait eu lieu, et les familles avaient dû, pour se faire entendre, tenir un sit-in de protestation à l’époque. Cette action, qui avait fait grand bruit, avait poussé les responsables à réagir en urgence. Aujourd’hui, c’est à nouveau pareil et toujours au CHUO et à Oran.
M. Fayçal
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DAMAS – La Syrie et le Liban ont réclame au Conseil de sécurité d’ »assumer ses responsabilités dans la préservation de la paix et la sécurité internationales » et de prendre des mesures « immédiates afin d’interdire la répétition des agressions israéliennes » contre leurs territoires et d’obliger Israël à respecter le droit international et les résolutions de l’ONU.
Mardi, la défense antiaérienne de l’armée syrienne est entrée en action contre des missiles tirés par l’aviation israélienne sur des cibles près de Damas, a rapporté l’agence Sana, citant une source militaire qui a fait état de trois soldats blessés et des dégâts dans un entrepôt de munitions.
« La majorité de ces missiles ont été interceptés avant d’atteindre leurs cibles », a souligné l’agence, affirmant que les avions israéliens avaient tiré depuis l’espace aérien libanais.
Dans deux messages adressés au secrétaire général de l’ONU et au président du Conseil de sécurité sur les raids israéliens survenus mardi soir contre Damas et sa banlieue, le ministère syrien des Affaires étrangères a indiqué que « l’agression flagrante est une tentative de faire perdurer la crise en Syrie et la guerre terroriste déclenchée contre elle afin de rehausser le moral de ses agents des terroristes », a indiqué l’agence syrienne Sana.
La diplomatie syrienne a condamné vigoureusement dans ces messages « cette agression israélienne aux missiles contre les territoires syriens visant un certain nombre de positions dans la ville de Damas et dans sa banlieue au moment où des Syriens célébraient dans la joie la fête de Noël pour la première fois après la purification de Damas et de sa banlieue du terrorisme », a ajouté l’agence syrienne.Soulignant qu’elle constitue « une violation flagrante » de la résolution du Conseil de sécurité 350 de l’an 1974, le ministère syrien des Affaires étrangères a indiqué que « la tentative des autorités de l’occupant israélien de terrifier le peuple syrien pendant les fêtes confirme que les actes d’Israël ne sont pas différents de ceux perpétrés par les réseaux terroristes du Front Nosra et de Daech », a poursuivi la même source.
Considérant que « la poursuite de la ligne hostile suivie par Israël est irréalisable sans le soutien illimité et permanant apporté par l’administration américaine », la diplomatie syrienne a réclamé au Conseil de sécurité d’ »assumer ses responsabilités dans la préservation de la paix et la sécurité internationales, de prendre des mesures immédiates afin d’interdire la répétition des attaques israéliennes contre les territoires syriens ».
Beyrouth dénonce des « violations israéliennes dangereuses »
Dans ses deux lettres, la Syrie a appelé le Conseil de sécurité d’ »obliger Israël à respecter les résolutions de l’ONU relatives à l’accord sur le dégagement des forces et au rejet de l’annexion du Golan syrien occupé », exigeant des instances onusiennes de demander des « comptes à Israël pour ses actes commis à l’encontre des Syriens (…) qui constitue une transgression flagrante de la charte de l’ONU, des dispositions du droit international, des résolutions du Conseil de sécurité et de toutes les mesures relatives à la lutte contre le terrorisme ».
De son côté, le Liban a dénoncé vigoureusement l’agression israélienne et dénoncé la violation de son espace aérien par les avions militaires d’Israël, a indiqué l’agence de presse libanaise.
Le chef de la diplomatie libanaise, Gebrane Bassil, a demandé à l’ambassadrice du Liban à l’ONU, Amal Mudallali, de saisir le Conseil de sécurité concernant « les dangereuses violations israéliennes ayant mis en danger l’aviation civile et qui auraient pu causer un désastre majeur », a-t-il indiqué dans un communiqué repris par l’agence libanaise.En septembre dernier, des manoeuvres provocatrices similaires menées par l’armée israélienne dans l’espace aérien syrien ont provoqué le crash d’un avion militaire russe II-20 causant la mort de 17 officiers supérieurs russes qui étaient en mission en Syrie.
Cette tragédie avait provoqué consternation et condamnation internationale interpellant l’ONU à faire cesser ces actes meurtriers. Face à « l’irresponsabilité » et à « l’arrogance » d’Israël, la défense russe a décidé alors d’équiper la Syrie de batteries anti-aériennes (S.300) d’interception de missiles afin de protéger son territoire et sa population.
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A quelques jours de l’organisation des élections sénatoriales, pour le renouvellement du tiers élu à la Chambre haute du Parlement, prévu pour ce 29 décembre et qui verra le collège des grands électeurs (élus locaux des APC et APW) élire leur représentant au Sénat, en remplacement au parlementaire sortant après avoir rempli un mandat de six années, rien ne semble filtrer des services de l’administration locale (DAL) qui ont catégoriquement refusé de fournir la moindre information à ce sujet, prétextant que des instructions fermes leur ont été données dans ce sens et que seul le directeur de l’administration locale est habilité à le faire.
A Mila, donner le nombre de candidats et la composante des élus locaux par formation politique est frappé du sceau du secret. Et dire que le wali ne cesse de crier haut et fort que toutes les portes de ses services restent grandes ouvertes devant les administrés et les représentants des organes de presse, en particulier, une corporation qu’il considère comme étant un partenaire privilégié ! Voilà, monsieur le wali est informé que rien de tel n’est respecté par ses subalternes…
A. M’haimoud
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En vertu de l'article 72 de la constitution du 11 décembre 1990, le chef de l'Etat a livré son message sur l'Etat de la nation, ce jeudi 27 décembre 2018, devant l'Assemblée nationale, à Porto-Novo. Sur le plan socio économique, Patrice Talon a fait le bilan à mi-parcours de son programme d'actions.
« (...) je veux, avec vous et avec notre peuple, célébrer la République. Car, c'est elle qui nous unit et nous motive au-delà de nos divergences. (...) les fruits de nos efforts se révèlent de plus en plus dans maints domaines, signe que nous devons sommes dans la bonne direction et qu'à ce rythme, l'espoir est permis››, déclaré le président Patrice Talon, à l'entame de son message sur l'état de la nation
Les motifs de satisfaction relèvent de notre mérite à tous, a-t-il ajouté.
Sur les plans social, économique, éducatif, sanitaire, sécuritaire, administratif et bien d'autres, le chef de l'Etat a fait part des actions en cours et celles en projet. Ce qui donne un nouvel espoir au peuple. Pour le chef de l'Etat, sur le plan socio économique, « Partout à l'intérieur de nos frontières, nous nous sentons davantage en sécurité. Mieux, les tracasseries policières ont quasiment disparu de nos routes. Nos compatriotes s'en félicitent, les étrangers en visite chez nous le soulignent et d'autres pays nous envient ». Pour y arriver, des moyens ont été déployés.
La lutte contre la criminalité devient une lutte quotidienne. La sécurité est de tous les jours. Patrice Talon s'engage avec son gouvernement à mettre davantage de moyens pour la sécurité des populations . L'accès à l'eau potable est devenu une réalité puisque plus de trois millions de personnes sont impactés d'ici au 31 décembre 2018.
Le gouvernement a lancé 110 nouvelles adductions d'eau dans tout le pays pour desservir 20% de la population non encore impactés. 500 autres nouvelles adductions d'eau seront lancés au premier trimestre de 2019.
Dans le secteur énergétique, « l'amélioration notoire qui s'observe aujourd'hui nous donne l'impression que la crise économique aigüe qui sévissait jusqu'en 2016 est si lointaine », dira Patrice Talon. Plusieurs chantiers sont en cours pour mettre définitivement fin aux coupures continues. Plusieurs actions ont été posées dans le secteur de la santé, où la situation est préoccupante aussi bien dans le secteur public que privé. Pour le chef de l'Etat, la conscience professionnelle déficitaire, les plateaux techniques insuffisants, les détournements d'intrants, sont les maux qui minent ce secteur.
Dans le cadre des réformes, il a souligné la lutte contre les faux médicaments, la fermeture d'environ un millier de centres de santé illégaux, la réforme du service public de la santé.
En matière d'infrastructures, il a évoqué la mise en service de l'hôpital de zone d'Allada et le projet de construction de l'hôpital de zone des 3A (Avrankou-Adjarra-Akpro-Missérété) et la relance des travaux de l'hôpital de Savè. Dans oublier le projet de construction de l'hôpital de référence d'Abomey-Calavi. « Les programmes sociaux comme la prise en charge de la césarienne, du paludisme chez les enfants de moins de 5 ans, de la dialyse ont été maintenus. Plus encore, les soins palliatifs pour les personnes atteintes de maladies graves, sont désormais intégrés à ce paquet de gratuité ››, a annoncé Patrice Talon.
L'accent a été mis aussi sur le Projet Assurance pour le renforcement du capital humain (ARCH) dont la phase pilote démarre dans les prochaines semaines.
Au niveau du secteur éducatif, le chef de l'Etat souligne les différentes réformes. Pour lui, en dehors des grèves, le problème des infrastructures et la qualité des enseignants, l'école béninoise souffre toujours. C'est pour cela que le gouvernement a lancé l'évaluation des enseignants de la maternelle jusqu'au secondaire. Aussi met-il en exergue « Les cantines scolaires qui impactent désormais 537.400 enfants contre 351.000 l'année dernière, avec l'extension du programme à 1.600 nouvelles écoles pour compter de l'année scolaire en cours, soit un taux de couverture de 51% d'écoles ». Au niveau de l'enseignement supérieur, il noté que « Grâce à la réforme des allocations universitaires, le nombre de bénéficiaires a plus que doublé, passant de 14.000 à 30.000 étudiants environ ». Patrice Talon confirme que « en dehors de la construction d'infrastructures, l'Etat a respecté ses engagements en procédant à l'apurement des arriérés d'allocations universitaires des années de 2015 à 2017, à hauteur de 15 milliards de FCFA ».
Pour la protection de l'environnement le chef de l'Etat révèle que « pour préserver l'intégrité de notre territoire, nous avons sans tarder, initié les travaux de la deuxième phase du projet de protection de la côte à l'Est de Cotonou. En un an à peine, les résultats sont remarquables puisqu'en plus de protéger la côte, nous avons réussi à faire reculer la mer en draguant 1.500.000 m³ de sable pour recréer de la plage là où elle avait disparu ». Il aussi souligné lz nécessité d'améliorer le cadre de vie des populations. « Dans ce domaine où les travaux d'aménagement urbain ont jusqu'ici été faits par petits bouts, nous avons engagé un programme historique pour assainir notre environnement et améliorer le cadre de vie », souligne le chef de l'Etat. C'est le cas des travaux d'assainissement et de protection à Avlékété et environs. Il annonce que pour Grand-Popo qui subit les mêmes âffres de la mer, les travaux de protection des 23 km de la section ouest de notre côte, allant de Hillacondji à la Bouche du Roy seront lancés en 2019. Les financements sont déjà mobilisés à cet effet ».
Patrice Talon n'a pas occulté les grands chantiers routiers et le projet Asphaltage.
Il a fait cas aussi des performances dans le domaine agricole. « Nos efforts collectifs ont, en effet, permis de réaliser des performances agricoles inédites aussi bien pour les produits d'exportation que pour les vivriers, le maïs, le riz et le coton notamment », indique-t-il
En dehors des actions sur le plan socioéconomique, le chef de l'Etat a mentionné des actions dans la gouvernance, la politique et bien d'autres domaines
G.A.
Dans 10 jours, une deuxième opération d’exportation aura lieu et une troisième dans 15 jours, en direction de Dakar.
Une caravane transportant des produits nationaux, dans différentes filières, a été lancée hier depuis le Palais des expositions (Safex) en direction, de Nouakchott en Mauritanie. Supervisée par le ministère du Commerce et pilotée par l’entreprise nationale Logitrans, la caravane en question est composée de 20 semi-remorques transportant 400 tonnes de différents produits nationaux. La cargaison est composée de 220 tonnes de produits agricoles (pommes de terre, oignons, citrouilles), 40 tonnes de produits électroménagers, 120 tonnes de produits agroalimentaires et 20 tonnes de produits hygiéniques. Les produits acheminés représentent 5 opérateurs économiques. Il s’agit d’ECD Foods, les Moulins Amor Benamor, la Sarl Faderco, la Sarl Sobco et Concord SPA. Le voyage devrait durer 9 jours. La caravane doit parcourir 3 500 km dont 1 800 km en territoire algérien et 1 700 km en territoire mauritanien. S’exprimant en marge de l’événement, le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a indiqué que l’Algérie est entrée dans la bataille de l’exportation et que l’année prochaine sera pleine de bonnes surprises en matière d’exportation. Après cette caravane en direction de Nouakchott, le ministre a indiqué que dans 10 jours, une deuxième opération d’exportation aura lieu et une troisième dans 15 jours en direction de Dakar. Le ministre annoncera également que d’ici la fin de l’année, il y aura une grande opération d’exportation de matériaux de construction d’une société algérienne qui partira de Tamanrasset vers le Niger. Cette opération comprendra 150 semi-remorques de matériaux de construction. Tout porte à croire que la dynamique des exportations hors hydrocarbures en Algérie sera renforcée en 2019 par un accompagnement spécial des exportateurs sur les plans organisationnel, logistique et incitatif. Le marché africain est l’une des priorités majeures de la stratégie algérienne en matière d’exportation de produits finis. Un peu plus de 50 accords d’exportation dans divers domaines de production ont été signés avec des pays africains dont 25 contrats avec des opérateurs économiques mauritaniens. En effet, l’Algérie mise sur la Mauritanie en tant que rampe de lancement pour son déploiement économique sur le continent africain. Bien que très modeste, le marché mauritanien pourrait aider les entreprises algériennes à se lancer à la conquête des marchés de l’Afrique de l’Ouest, notamment du Sénégal. Il faut dire que l’inauguration du poste frontalier terrestre Chahid Mustapha-Ben Boulaïd entre l’Algérie et la Mauritanie a constitué la première pierre, posée pour promouvoir la coopération commerciale entre l’Algérie et la Mauritanie. Ce poste frontalier sera renforcé par la création d’une base logistique dans la wilaya de Tindouf en faveur des opérateurs économiques exportateurs. Pour rappel, le poste frontalier terrestre Chahid Mustapha-Ben Boulaïd a déjà servi pour le passage de la caravane qui avait acheminé les marchandises algériennes qui ont été exposées lors de l’exposition spécifiques des produits algériens à Nouakchott en Mauritanie, du 23 au 29 octobre 2018.
Saïd Smati
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Le Président de la République a adressé son message sur l'Etat de la Nation ce 27 décembre 2018 devant la Représentation Nationale. Votre journal publie ici en intégralité le message du Chef de l'Etat
• Monsieur le Président de l'Assemblée nationale, • Mesdames et Messieurs les Députés,
En venant m'acquitter, pour la troisième fois, de ce devoir que m'assigne la Constitution, je veux, avec vous et avec notre peuple, célébrer la République.
Car, c'est elle qui nous unit et nous motive au-delà de nos divergences.
C'est donc avec gravité et fierté que je me soumets à l'exercice.
Gravité au regard des efforts continus et soutenus que nous devons faire pour redresser durablement notre économie, améliorer les conditions de vie de nos populations et conférer grandeur et honneur à notre pays.
Fierté parce que je peux, comme vous et comme l'ensemble de nos concitoyens, observer que les fruits de nos efforts se révèlent de plus en plus dans maints domaines, signe que nous sommes dans la bonne direction et qu'à ce rythme, l'espoir est permis.
Mais pourquoi avons-nous raison de regarder l'horizon avec confiance ?
Est-il certain que nous avançons inexorablement vers le progrès ?
Et quand je dis nous, je parle du peuple et des dirigeants confondus car, à la vérité, c'est d'une tâche collective qu'il s'agit.
Les motifs de satisfaction qui apparaîtront dans ce message relèvent donc forcément de notre mérite à tous.
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Au plan socioéconomique, nous avons durant cette année qui s'achève, dans beaucoup de domaines, des raisons d'être satisfaits.
Partout à l'intérieur de nos frontières, nous nous sentons davantage en sécurité.
Mieux, les tracasseries policières ont quasiment disparu de nos routes.
Nos compatriotes s'en félicitent, les étrangers en visite chez nous le soulignent et d'autres pays nous envient.
Pour y arriver, Il a fallu prendre les mesures hardies, investir, bousculer les habitudes, redonner confiance et dignité à nos forces de sécurité et de défense.
Ce ne fut pas de tout repos.
D'importants moyens financiers ont été engagés ; des dotations en matériels ont été effectuées comme jamais auparavant en une seule fois.
La pertinence de la fusion de la Police et de la Gendarmerie en une seule entité, la Police Républicaine, se lit aisément à travers le meilleur maillage du territoire et la répartition plus rationnelle des ressources humaines, qui ont permis d'intensifier la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes.
Mais nous savons que la sécurité est une quête permanente, que les acquis doivent être renforcés.
C'est pourquoi, au cours des prochaines années, mon Gouvernement prêtera la même attention à la sécurité, matérialisée par des investissements plus importants encore, dans le renforcement de capacités des hommes et dans l'équipement de nos unités, Forces armées béninoises et Police républicaine confondues.
D'ailleurs, il convient ici de les saluer pour leur engagement républicain à veiller sur notre quiétude à tous.
Si la sécurité est un facteur fondamental du bien-être, celui-ci est davantage porté et matérialisé par d'autres intrants.
Ainsi en-est-il de l'eau potable par exemple.
Sur ce front, notre situation globale demeure inacceptable, mais les travaux entrepris au niveau de l'hydraulique urbaine et périurbaine permettent déjà de porter à plus de 3.000.000 de personnes, la population totale desservie au 31 décembre 2018, y compris dans le département des Collines réputé géologiquement difficile.
Par ailleurs, dans le domaine de l'approvisionnement en eau potable en milieu rural, le programme d'investissement à court terme démarré en octobre 2018 a permis de lancer les travaux pour 110 nouvelles adductions d'eau multi-village dans tout le pays pour desservir 821.700 personnes, soit environ 20% des populations non encore desservies.
Sur ce front également, les études sont finalisées pour le démarrage au cours du deuxième semestre 2019, des travaux de construction de 500 nouveaux systèmes d'approvisionnement en eau potable multi-village en vue de l'accès universel à l'eau potable à l'horizon 2021.
Sur un programme d'investissement prioritaire de 300 milliards de FCFA destiné à atteindre cet objectif, 200 milliards soit 66% sont déjà mobilisés, et les actions sont en cours pour le bouclage total du financement avant la fin du premier semestre 2019.
Dans le secteur de l'électricité, aussi vital que celui de l'eau, la situation s'améliore considérablement.
Ici aussi, nous venons de loin, de sorte que l'amélioration notoire qui s'observe aujourd'hui nous donne l'impression que la crise énergétique aigue qui sévissait jusqu'en 2016 est si lointaine.
Les groupes électrogènes ne tournent plus en effet à longueur de journée et de nuit car, l'énergie électrique est désormais plus disponible.
Cependant, nous poursuivons nos efforts en vue d'assurer la disponibilité totale de l'électricité pour tous.
A côté de l'eau et de l'électricité, la santé de nos compatriotes fait l'objet d'une attention particulière quand bien même l'année 2018 a été marquée par de sérieuses difficultés.
Dans ce secteur, la situation est très préoccupante aussi bien dans le public que dans le privé.
Les plateaux techniques insuffisants, la conscience professionnelle déficitaire, les intrants parfois détournés.
Aussi, les profondes réformes initiées, les actions hardies engagées ont-elles soulevé des incompréhensions.
Leur finalité est pourtant d'améliorer de façon significative le système sanitaire au profit du plus grand nombre de nos populations.
Nos actions ont particulièrement consisté en la lutte sans merci contre les faux médicaments, pour favoriser l'assainissement du sous-secteur pharmaceutique, en la fermeture d'environ un millier de centres de santé privés illégaux et surtout non qualifiés, en la réforme du service public de la santé, afin d'amener les agents de l'Etat à se consacrer exclusivement, et pour l'heure, à leur mission principale.
Au registre des infrastructures du secteur, la mise en service de l'hôpital de zone d'Allada, le redémarrage des travaux de celui de Savè, les démarches pour la construction de l'hôpital de zone des 3A (Adjarra, Avrankou, Akpro-Missérété), et les préalables déjà accomplis pour la construction de l'hôpital de référence d'Abomey-Calavi, témoignent de nos efforts.
Ceux-ci sont soutenus par un vaste programme de réhabilitation des plateaux techniques existants.
A cet égard, un diagnostic d'envergure est déjà en cours.
C'est dire qu'à terme, le secteur de la santé sera totalement mis aux normes pour combler nos attentes.
Pendant ce temps, les programmes sociaux comme la prise en charge de la césarienne, du paludisme chez les enfants de moins de 5 ans, de la dialyse ont été maintenus.
Plus encore, les soins palliatifs pour les personnes atteintes de maladies graves, sont désormais intégrés à ce paquet de gratuité.
Malgré ces acquis, les attentes restent grandes quant à l'universalité des soins de santé.
A ce propos, je peux vous assurer qu'après la phase préparatoire qui a été plus longue que prévue, la mise en œuvre imminente du Projet Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH), dans son volet Assurance maladie, apportera des réponses claires aux préoccupations des populations à partir de 2019.
Dans cette perspective, les pauvres extrêmes et les pauvres non extrêmes, premiers bénéficiaires, dont l'effectif est estimé à 4,2 millions de personnes, ont été identifiés. D'ores et déjà, 350.000 d'entre eux recevront gratuitement leur carte d'identité biométrique dans les prochaines semaines et bénéficieront de la phase pilote du projet dès le premier trimestre 2019, dans les zones sanitaires couvrant Abomey-Calavi et So-Ava, DassaZoumé et Glazoué, Djougou, Ouaké et Copargo.
Le projet sera ensuite généralisé à tous d'ici fin 2019.
Nous avons en effet besoin de citoyens en bonne santé pour prendre en charge tous les autres secteurs et celui de l'éducation en est un.
Dans ce secteur aussi, la situation est apparue bien plus critique que perçue.
En dehors des grèves qui le paralysaient et plombaient les performances des apprenants, l'insuffisance des infrastructures, la nature et la qualité des enseignements dispensés, posaient et posent encore problème.
C'est pourquoi, le Gouvernement a initié l'évaluation des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire général avec pour objectif, l'identification et la satisfaction des besoins réels de formation, pour de meilleures performances au profit de l'école béninoise.
S'agissant de la maternelle et du primaire en particulier, le Gouvernement a relancé avec pertinence le programme des cantines scolaires.
Celles-ci impactent désormais 537.400 enfants contre 351.000 l'année dernière, avec l'extension du programme à 1.600 nouvelles écoles pour compter de l'année scolaire en cours, soit un taux de couverture de 51% d'écoles.
Par ailleurs, le Gouvernement a poursuivi et renforcé les mesures sociales à travers notamment l'exonération des frais de scolarité des élèves filles du 1er cycle de l'Enseignement secondaire général et celles inscrites dans la filière industrielle de l'Enseignement technique.
Au total, 245.118 filles ont été impactées en 2018 pour un coût global de 2.490.000.000 FCFA.
De façon spécifique, dans l'enseignement supérieur public, en dehors de la construction d'infrastructures, l'Etat a respecté ses engagements en procédant à l'apurement des arriérés d'allocations universitaires des années de 2015 à 2017, à hauteur de 15 milliards de FCFA.
Bien plus, grâce à la réforme des allocations universitaires, le nombre de bénéficiaires a plus que doublé, passant de 14.000 à 30.000 étudiants environ.
Dans le même ordre d'idée, le Gouvernement a assuré l'inscription des étudiants handicapés dans des écoles et centres de formation professionnelle.
Mais l'amélioration des réalités du secteur sera plus manifeste avec la création prochaine de l'Agence Béninoise pour l'Assurance Qualité de l'Enseignement Supérieur, l'ouverture progressive des Instituts Universitaires d'enseignement professionnel, et surtout l'installation imminente du Conseil National de l'Education (CNE) nouvelle génération, dont le processus de désignation des membres est en cours.
A côté des jeunes en formation, qu'en est-il de la catégorie de ceux qui ne sont plus dans le système éducatif, et qui ont besoin d'accompagnement financier pour s'émanciper ?
A leur profit, les divers programmes sociaux ont été poursuivis, notamment le financement de projets bancables, les microcrédits nouvelle génération et la finance digitale dont la phase pilote a été un succès, balisant ainsi le chemin à sa généralisation.
Toutes ces mesures ont été renforcées par diverses autres actions sectorielles ou transversales.
Ainsi, au chapitre des infrastructures routières, les statistiques s'améliorent de plus en plus, grâce aux nombreux chantiers ouverts à travers le pays.
Notre démarche exige des ouvrages de grande qualité pour en garantir la durabilité.
C'est le lieu de souligner que les grands travaux routiers se sont poursuivis au cours de l'année, à un rythme globalement appréciable.
Ces travaux portent sur un linéaire total de 1.262 km et nous pouvons nous féliciter des retombées économiques qu'ils génèrent déjà au profit des populations.
La même attention a été accordée aux pistes rurales dans nos communes, pour faciliter les déplacements des populations et surtout le convoyage de leurs productions vers les marchés.
Ainsi, les travaux d'entretien ont concerné plus de 11.000 km de pistes rurales au titre de l'année 2018.
Cette anticipation que nos compatriotes des campagnes apprécient à juste titre, sera rééditée au cours des années à venir, comme seront poursuivis, l'aménagement et le bitumage de grands axes routiers.
Ce sera par exemple le cas des axes Djougou – Péhunco – Kérou – Banikoara, dont l'appel d'offres sera lancé au cours des prochaines semaines ; Aplahoué-Dévè-Lokossa dont l'adjudication a déjà été prononcée ; et bien d'autres encore pour soulager les peines des usagers.
Améliorer le cadre de vie des populations a également été une préoccupation majeure du Gouvernement au cours de cette année.
Dans ce domaine où les travaux d'aménagement urbain ont jusqu'ici été faits par petits bouts, nous avons engagé un programme historique pour assainir notre environnement et améliorer le cadre de vie.
C'est ainsi que les travaux de la première phase du Projet Asphaltage ont effectivement démarré et ceux qui désespéraient de les voir peuvent maintenant apprécier leur réalité.
A ces chantiers qui vont embellir nos villes et faciliter la mobilité de leurs habitants, s'associe le Programme d'Assainissement pluvial de la ville de Cotonou dont les engagements financiers de 238 milliards de FCFA couvrent les besoins exprimés.
Grâce à ce programme, la crise des inondations dans la ville sera jugulée.
En outre, pour optimiser les retombées du projet Asphaltage, le Gouvernement a engagé le grand programme de ramassage et de traitement des ordures afin de sortir définitivement de la malpropreté, les villes du Grand Nokoué : Porto-Novo, SèmèPodji, Cotonou, Abomey-Calavi et Ouidah.
Ainsi, sur préfinancement de l'Etat, ce programme entrera en vigueur dès 2019.
Mais déjà, en vue de préserver l'intégrité de notre territoire, nous avons sans tarder, initié les travaux de la deuxième phase du projet de protection de la Côte à l'Est de Cotonou.
En un an à peine, les résultats sont remarquables puisqu'en plus de protéger la côte, nous avons réussi à faire reculer la mer en draguant 1.500.000 m3 de sable pour recréer de la plage là où elle avait disparu.
Cette prouesse a mis fin au désarroi des populations riveraines qui, il y a peu encore, ne savaient à quel saint se vouer.
Le désarroi, il est perceptible aussi à Avlékété et environs.
Mais depuis le 6 décembre 2018, il a fait place à l'espoir puisque nous y avons lancé les travaux de protection de la section centre de la côte.
Le désarroi, c'est encore ce sentiment qui anime nos compatriotes de Grand-Popo qui subissent les mêmes affres de la mer.
Je veux ici les rassurer.
Je veux leur dire que les travaux de protection des 23 km de la section ouest de notre côte, allant de Hillacondji à la Bouche du Roy seront lancés en 2019.
Les financements sont déjà mobilisés à cet effet.
Toutes ces actions, qui impactent nos communes, ont été réalisées ou engagées dans le respect des règles de la décentralisation.
Une décentralisation que nous voulons plus pertinente et productive de résultats au profit des populations.
Aussi avons-nous accompagné la signature d'une Convention de partenariat entre l'Association des Elu(e)s Français(es) d'origine béninoise et l'Association nationale des Communes du Bénin.
Ce partenariat vise à favoriser le partage d'expériences entre nos frères élus en France et les dirigeants de nos communes, afin d'améliorer leur gestion.
Ces communes sont essentiellement rurales.
Elles sont donc le théâtre par excellence de la mutation qualitative de notre agriculture dont les rendements sont en pleine croissance et dont la contribution au PIB s'améliore.
Nos efforts collectifs ont, en effet, permis de réaliser des performances agricoles inédites aussi bien pour les produits d'exportation que pour les vivriers, le maïs, le riz et le coton notamment.
Je veux aussi mettre en lumière ici, le retour de notre ananas sur le marché européen, parce que nous avons réussi à lever les contraintes pour le conformer désormais aux normes exigées.
Mais les agriculteurs ont besoin d'être mieux organisés et reconnus.
C'est la raison d'être du Programme National de Développement Agricole en cours de mise en œuvre.
La même logique vaut pour les artisans dont le recensement est déjà ordonné, et qui trouveront un cadre propice d'expression dans les Chambres des Métiers de l'Artisanat qui seront installées en 2019.
Au total, au plan socioéconomique, les réformes et actions ont déjà eu pour effet, la création d'environ 200.000 emplois directs et indirects.
Cependant, nous sommes encore loin du plein emploi et, de ce point de vue, les attentes des jeunes sont légitimes.
C'est pourquoi l'assainissement des finances publiques se poursuit pour dégager plus de ressources au profit des investissements productifs et des projets sociaux.
Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Venons-en justement à l'assainissement des finances publiques.
C'est un domaine dans lequel l'action du Gouvernement a provoqué beaucoup de grincements de dents, de la part des agents publics comme de prestataires de l'Etat.
Et pour cause, avec la volonté du Gouvernement de mettre fin à la gestion approximative des finances publiques, de mener une lutte implacable contre la fraude et l'évasion fiscale, de dématérialiser les procédures, dans un contexte où le maîtremot était le laxisme et les compromissions de toutes sortes, il va sans dire que toute action visant à instaurer la rigueur et la transparence, est forcément perçue comme trop contraignante.
Cette même volonté d'assainissement s'est manifestée relativement aux entreprises publiques.
Généralement infestées depuis de longues années par une mauvaise gestion caractérisée, sans souci de rentabilité pour l'Etat, nombre de ces entreprises se trouvaient, de fait, dans un état de déliquescence avérée.
Logiquement, il ne restait qu'à les liquider ou à en changer le mode de gestion.
Ce ne fut donc pas de gaité de cœur que les décisions de liquidation de certaines d'entre elles ont été prises, mais par nécessité.
Nos compatriotes ne les ont pas souvent comprises.
Comme les agents de l'Etat et autres collaborateurs externes de l'Etat n'ont pas compris la politique de réduction du train de vie de l'Administration publique.
Tout ceci a eu pour effet de favoriser, en lien avec l'amélioration de la gouvernance, une meilleure mobilisation des ressources intérieures et de valoir à notre pays des appréciations positives de la part des bailleurs de fonds et des institutions internationales spécialisées.
Au plan de la gouvernance, après des années de pilotage à vue, la culture de la rigueur prônée par le Gouvernement permet d'entrevoir le rétablissement progressif du respect de la chose publique.
En effet, s'il est vrai que les niveaux de performance absolue ne sont pas encore atteints, il y a lieu de considérer, cependant, que des avancées louables ont été enregistrées.
Pour ce faire, il a fallu, entre autres, faire preuve de volonté et de détermination à toute épreuve pour ouvrir le front de la lutte contre la corruption et contre l'impunité.
Aucun secteur n'y a échappé.
Aucune catégorie de citoyens non plus : fonctionnaires de tous secteurs, acteurs politiques de toutes obédiences, opérateurs économiques, pauvres, riches, jeunes et vieux ont été amenés à répondre de leurs actes.
Comment ne pas évoquer sur ce registre, au titre des réformes législatives majeures, la création de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET), qui se révèle être un précieux instrument de lutte contre la corruption et dont le travail de salubrité que nous pouvons tous observer renseigne qu'elle manquait à l'édifice juridictionnel de notre pays ?
Oh ! j'entends bien que dans ce domaine, l'unanimité ne peut être faite tant nous cessons d'être d'accord dès que l'un des nôtres se trouve épinglé.
A fortiori, quand c'est soi-même.
En effet, chacun voudrait bien que cette action ne l'atteigne jamais, ni directement, ni indirectement.
Une telle logique, humainement compréhensible du reste, exige simplement de chacun de renoncer au vice pour épouser la vertu.
Dans tous les cas, nous le savons tous maintenant, le Gouvernement est décidé à garder le cap et à assainir définitivement la gouvernance.
L'une des preuves les plus éloquentes de ce que nous sommes sur la bonne voie, c'est le classement 2018 de l'Indice Mo Ibrahim de la Gouvernance en Afrique (IIAG), l'un des baromètres de l'état du continent, au terme duquel le Bénin se situe dans le top 3 des pays de la CEDEAO.
Autant de preuves s'il en fallait encore, que notre combat dans ce domaine est totalement justifié.
Notre détermination à réussir nous oblige davantage à accentuer notre marche vers la dématérialisation de l'administration publique pour l'arrimer au train de la modernité et favoriser des performances plus efficientes au profit de ses usagers.
Ainsi, les agents de l'Etat apprécient déjà hautement de pouvoir consulter leur situation administrative, de suivre leur carrière sans avoir à se déplacer.
On peut désormais donc, depuis n'importe quel endroit du pays, suivre le déroulement de sa carrière via une plateforme dédiée.
Cette politique de dématérialisation et de digitalisation est, ellemême, portée par notre ambition dans le domaine de l'économie numérique.
A ce propos, on retiendra surtout que la phase 2 du projet de déploiement de la fibre optique s'est poursuivie tout au long de l'année, pour la rapprocher des populations avec une meilleure offre d'internet haut débit.
On retiendra aussi que la Télévision Numérique Terrestre (TNT) est aujourd'hui une réalité car, quatre sites entièrement achevés permettent déjà à quelques-uns d'en bénéficier en attendant sa généralisation.
Enfin, le projet d'administration intelligente (SMART GOUV) se déploie progressivement, soutenu par les différentes agences dédiées au développement du numérique.
Mesdames et Messieurs les Députés,
L'assainissement ne s'est pas seulement limité aux finances publiques et à la gouvernance économique.
Il a également pris en compte le système politique jusqu'ici marqué par une multiplication à outrance des partis et, partant, leur inaptitude à animer réellement le débat politique.
Au plan législatif en effet, l'année 2018 a été marquée par des réformes majeures mises en œuvre et d'initiative partagée entre le Parlement et le Gouvernement, en vue de la mise en place progressive d'un cadre institutionnel et démocratique plus équilibré.
Je m'en voudrais donc, Mesdames et Messieurs les Députés, de ne pas saluer votre engagement et votre contribution hautement appréciables.
Au nombre de ces réformes, figure le vote des lois portant respectivement charte des partis politiques et code électoral en République du Bénin.
Si la première a déjà commencé à produire ses effets, avec la recomposition qualitative amorcée du paysage politique, ceux de la seconde seront mis en évidence à l'occasion des élections législatives de l'année prochaine, pour lesquelles mon Gouvernement jouera pleinement sa partition.
C'est le lieu de rappeler que les dysfonctionnements qui caractérisaient notre système politique avaient des impacts négatifs évidents sur l'ensemble de notre système sociopolitique voire économique.
Désormais donc, l'action politique sera plus homogène et plus prévisible.
Les partis politiques répondront, mieux que par le passé, à leurs obligations constitutionnelles et légales.
Notre pays avance ainsi inexorablement vers la rationalisation de son paysage politique.
Le tout, sans remettre en cause le multipartisme intégral que nous chérissons tant, mais juste en l'encadrant de conditions objectives de représentativité.
Ce faisant, nos populations désespéreront moins de la classe politique.
Elles savent dorénavant que la démocratie, c'est moins la prolifération des partis politiques que la promotion d'idéologies et de projets de société visant à améliorer leur quotidien.
Elles savent aussi qu'à l'avenir, nos institutions politiques fonctionneront de manière plus harmonieuse.
Tout ceci crédibilise davantage notre pays dont l'amélioration de l'environnement des affaires, déjà perceptible, s'en ressentira davantage.
Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Grâce aux réformes engagées, notre pays évolue à grand pas vers le respect des principaux standards internationaux à travers la mise en place d'outils appropriés.
Toute chose favorable au climat des affaires et à la promotion des investissements.
Plus concrètement, les réformes ont permis de relancer effectivement notre économie.
En témoigne l'évolution du taux de croissance, passé de 2,1% en 2015 à 6,5% au moins en 2018.
Cette tendance haussière irréversible permettra indubitablement à notre pays de franchir, en 2019, le seuil de 7%, nécessaire pour engager durablement une réduction de la pauvreté.
Cette performance est de plus en plus saluée par plusieurs partenaires internationaux ainsi que le soulignent :
les rapports de satisfecit du Fonds Monétaire International qui, tout en crédibilisant notre pays, lui ouvrent les portes pour la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre de son programme de développement ; et
la notation B+ stable de l'agence internationale de notation financière Standard & Poor's, qui permet à notre pays de se hisser dans le peloton de tête des pays les mieux notés et les plus stables en Afrique.
Par ailleurs, selon l'évaluation des politiques et des institutions nationales, faite par la Banque Mondiale, le Bénin obtient une note globale supérieure à la moyenne des pays d'Afrique Subsaharienne.
Dans tous les domaines de politique, notre pays fait mieux que la moyenne des pays dans cette zone.
Il en est de même pour l'indice de performance de la logistique (LPI), l'indicateur de la Banque Mondiale qui reflète les perceptions relatives à la logistique d'un pays.
Ici, notre pays a fait un bon de 39 positions entre 2016 et 2018, en passant de la 115ème à la 76èmeplace au plan mondial, devenant ainsi le 2ème de la CEDEAO.
Cette évolution remarquable montre bien la pertinence des actions et réformes engagées au niveau de notre chaîne logistique, notamment au Port Autonome de Cotonou, sur les corridors et au niveau de notre administration douanière.
Quant aux indicateurs socioéconomiques, les performances sont tout autant visibles pour le développement du capital humain, en lien avec les actions engagées pour réformer notre système de santé et d'éducation.
Selon l'indice du capital humain de la Banque Mondiale, le Bénin est classé 2ème dans l'espace CEDEAO.
Diverses autres actions de réforme ont été engagées pour l'amélioration du climat des affaires, parmi lesquelles le renforcement du cadre juridique et judiciaire pour sécuriser les investissements, la simplification des démarches en vue de l'agrément aux régimes privilégiés du Code des Investissements, l'opérationnalisation des tribunaux de commerce et la réforme du code des Investissements pour le rendre plus attractif, la réforme de l'Agence pour la Promotion des Importations et des Exportations (APIEX) pour en faire le guichet unique d'accueil des investisseurs au Bénin.
Les effets positifs de ces différentes réformes sont illustrés par plusieurs indicateurs et classements internationaux, notamment le classement de « Doing Business 2018 », qui a relevé que « le Bénin a amélioré sa réglementation des affaires », quoique des efforts doivent encore être faits.
Au soutien de ces performances et en vue de faire jouer pleinement aux entreprises nationales leur partition, le Gouvernement a transmis à votre auguste Assemblée un projet de loi sur la promotion et le développement des micro, petites et moyennes entreprises.
Plus encore, il travaille actuellement à la mise en place d'un mécanisme de financement propre à faciliter leur développement et à encourager l'innovation.
Mesdames et Messieurs les Députés,
Au chapitre de ses relations avec le reste du monde, le Bénin, mieux que par le passé, attire de plus en plus positivement l'attention sur lui.
Nos compatriotes retrouvent de la fierté quant à la qualité de la représentation de notre pays dans les rencontres internationales. La qualité de la gouvernance, la pertinence des prises de position du Bénin, lui valent ce regain d'intérêt.
La vitalité de notre diplomatie peut aujourd'hui s'apprécier à l'aune de son repositionnement sur la scène internationale.
Notre sélection parmi cinq pays dans le monde, pour bénéficier de l'Initiative de soutien aux Objectifs de Développement Durable (ODD), la réponse positive de la France, visant à nous restituer des œuvres d'art historiques, achèvent de convaincre de ce retour au premier plan.
Cette annonce de restitution d'œuvres d'art en particulier, l'on a pu se rendre compte à quel point elle a enthousiasmé le peuple béninois.
A terme, ces œuvres dont la valeur historique, spirituelle et culturelle est inestimable seront, à n'en point douter, de véritables attractions touristiques.
Mais d'ici à là, notre action dans ce domaine a permis de rénover totalement le parc Pendjari qui est redevenu une attraction et draine un nombre sans cesse croissant de touristes.
Les travaux de construction de musées modernes seront lancés en 2019.
Une fois achevés, ils contribueront à faire de notre pays, une destination prisée et vue.
En cela, nos sportifs ont un rôle non négligeable à jouer, tant leur rayonnement peut contribuer à la visibilité du pays.
Qu'il me soit donc permis ici, de me réjouir avec vous de leurs performances de plus en plus remarquables dans toutes les disciplines.
Notre pays sort enfin de la philosophie de la simple participation aux compétitions, pour commencer à exceller.
Les résultats positifs s'inscrivent dans une perspective durable et non plus conjoncturelle.
Notre subvention accrue aux fédérations sportives, la politique que nous déployons pour le financement du sport par les grandes sociétés, l'institution des classes sportives et des classes culturelles, l'institution des associations sportives communales, la construction des stades omnisports communaux dont 22 ont été déjà lancés cette année, sont de nature à soutenir cette dynamique positive.
Dynamique qui sous-tend aussi notre quête de lendemains meilleurs.
Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Comme nous le constatons, les fondations pour un développement économique et social harmonieux de notre pays se consolident, grâce aux efforts et sacrifices consentis par nous tous.
Mais nous devons redoubler d'ardeur pour accélérer le processus.
Aussi voudrais-je compter davantage sur les talents et le dynamisme de notre peuple pour nourrir l'espoir d'un Bénin qui se métamorphose positivement pour le bonheur de tous.
En effet, au regard du niveau d'assainissement atteint en moins de trois ans, avec les nouveaux réflexes vertueux qui font leur retour, fort des programmes sociaux en cours de mise en œuvre, notre pays offrira de plus en plus les meilleures conditions de vie à ses filles et ses fils.
Ce sera déjà le cas pour les 20% de notre population, soit plus de 2 millions de personnes, qui n'ont pas d'acte de naissance.
Grâce au projet d'enregistrement dérogatoire à l'état civil, ils cesseront d'être des citoyens entièrement à part, pour devenir des citoyens à part entière.
Ils pourront alors envisager l'avenir avec moins d'anxiété et plus d'assurance.
Citoyens, c'est à ce titre que nous serons appelés aux urnes dans quelques semaines, pour désigner nos députés, ceux de la 8ème législature.
Je voudrais d'ores et déjà nous inviter à transcender, le moment venu, nos passions pour faire de ces consultations, un moment de convivialité.
C'est ainsi que nous continuerons à perpétuer la bonne réputation de notre processus démocratique.
Car, ce que la République attend de nous, ce n'est pas d'avoir raison individuellement.
C'est d'avoir raison collectivement, historiquement, en tant que peuple, en tant que nation.
Mais la République, c'est aussi l'enfant qui vient de naître pendant que je vous parle, c'est l'artisan, c'est l'agriculteur, c'est la vendeuse du marché, c'est l'artiste, c'est le riche, c'est le pauvre, c'est le travailleur comme c'est celui qui est en quête d'emploi ; c'est vous et moi.
Pour nous tous, le meilleur est toujours possible.
Il est au bout de nos efforts conjugués.
C'est pourquoi, nous ne devons pas nous contenter des bonnes appréciations de la communauté internationale, pas plus que des effets de plus en plus visibles de notre action.
Ce sont simplement autant de signes que nous tenons le bon bout, que nous devons poursuivre nos efforts pour qu'à terme, les investissements de survie cèdent la place investissements de confort.
Car, quand on se retrouve dans une situation où tout est prioritaire, les premières priorités sont celles de survie.
Ce n'est qu'après que les secondes permettent d'améliorer le quotidien.
Pour ma part, je reste convaincu que notre effort commun nous permettra de passer des premières priorités aux secondes en peu de temps.
Je poursuivrai donc avec cette conviction et le soutien de chacun, cette œuvre exaltante au service de notre pays et au bénéfice de tous.
Enfin, je ne saurais terminer mon propos sans vous remercier, Mesdames et Messieurs les Députés toutes tendances confondues, pour l'accompagnement dont mon Gouvernement a bénéficié, attesté une fois encore par le vote, la semaine dernière, du budget général de l'Etat exercice 2019.
Écrit par Samir Mouloud et NADIA BELLIL
Les imams d’Algérie vont consacrer demain leur prêche au thème de la « harga » et tenter de dissuader les candidats à l’immigration clandestine et de leur projet de quitter le pays par tous les moyens. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs les a appelé
, en effet, à consacrer le prêche à la sensibilisation aux risques et aux périls de la « harga ». Mohamed Aïssa a expliqué son initiative par le fait que la prière du vendredi, par son côté rassembleur, permet aux imams de diffuser la bonne parole et de « soulever la question sensible de l’immigration irrégulière afin de convaincre de son caractère potentiellement meurtrier. Pour le ministre, la « Méditerranée, ce cimetière à ciel ouvert, comme les bateaux de la mort, sont devenus un cauchemar pour les familles algériennes ». « Exposer sa vie au danger est contraire aux préceptes, valeurs et principes de l’Islam. C’est un péché », ajoute le ministre dans son message posté sur sa page Facebook. Dans une déclaration à « Reporters », le président du Syndicat national des imams, Djelloul Hadjimi, indique que les responsables des mosquées et lieux de culte musulman ont été invités à consacrer une partie de leur prêche du vendredi aux dangers de la « harga ». Il a ajouté que la corporation des imams n’a pas attendu les instructions de Mohamed Aïssa pour aborder ce sujet d’actualité brûlante et appeler les fidèles à la sensibilisation contre « l’infortune » de la migration irrégulière. « Recourir à la voie irrégulière pour gagner un autre pays n’est pas une solution.
Elle est largement prohibée parce que des vies humaines sont mises en danger », ajoute l’imam, en s’appuyant sur des versets coraniques.
Les députés indépendants demandent une allocation chômage de 18 000 DA
Par ailleurs, le groupe parlementaire des indépendants à l’Assemblée populaire nationale (APN) interpelle le Premier ministre Ahmed Ouyahia à propos du phénomène de la harga. « Nous, en tant que groupe parlementaire des indépendants, avons interpellé via une question orale le gouvernement, à travers la saisine du Premier ministre en sa qualité de premier responsable exécutif, pour qu’il prenne en charge l’épineuse question de la harga », a confié, hier à «Reporters», Lamine Osmane, président du groupe parlementaire des indépendants à l’APN. Aussi, et tout en expliquant que « le peuple vit une situation sociale critique à travers cette harga », Osmane notera qu’« il est de notre devoir de tirer la sonnette d’alarme et d’alerter les pouvoirs publics sur cette problématique des plus préoccupantes».
Le groupe parlementaire des indépendants ne se limite pas à la saisine du Premier ministre mais formule tout autant des propositions pour mettre fin à ce fléau « qui ne cesse de prendre de l’ampleur », tient-il à préciser. C’est ainsi qu’il réclame une allocation chômage de l’ordre de 18 000 DA aux jeunes chômeurs
« jusqu’à ce qu’on leur trouve des emplois, et ne s’aventurent plus dans la harga », précise-t-il.
« Pour les jeunes de plus de 26 ans et qui sont toujours à la recherche d’un emploi, l’Etat doit mettre la main à la caisse pour les aider et leur permettre de vivre décemment dans l’honneur et de ne pas risquer leur vie dans la harga », a-t-il expliqué à cet égard. Le gouvernement accédera-t-il à cette demande intervenant dans une situation économique et financière difficile ? Rien n’est moins sûr au regard des récentes mises en garde du Gouverneur de la Banque d’Algérie (BA) Mohamed Loukal, lors de sa présentation du rapport annuel sur l’évolution économique et monétaire de l’Algérie en 2016 et 2017. C’est cette même situation financière délicate qui a été, également, à l’origine du refus de la révision de l’allocation des handicapés. En effet, la ministre de la Solidarité nationale Ghania Eddalia avait été saisie récemment par des députés, lors d’une question orale à propos de la situation de « pauvreté » dans laquelle évolue la catégorie des handicapés. La ministre, qui avait reconnu la légitimité de la revendication, compte tenu des conditions « de vie actuelles de cette frange de la société et des difficultés auxquelles elle se heurte », avait déploré une situation financière qui « ne peut pour l’heure répondre à cette exigence ». Les personnes handicapées dont le taux d’invalidité est de 100%, ne pouvant pas travailler, âgés de plus de 18 ans et sans aucune source de revenu, bénéficient d’une allocation financière de 4 000 DA/mois et les handicapés dont le taux d’invalidité est inférieur à 100% bénéficient d’une allocation de 3 000 DA/mois. Des observateurs estiment que si le gouvernement n’a pas répondu favorablement à l’exigence de revoir l’allocation des handicapés, il est peu probable qu’il alloue une allocation chômage de 18 000 DA. Peut-être que le gouvernement à défaut de mettre la main à la poche pourrait trouver d’autres solutions au phénomène de la harga.
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Le sponsor officiel des championnats nationaux, Vitalor va remettre, ce jeudi 27 décembre 2018, un chèque au comité exécutif présidé par Mathurin de Chacus, au siège de la Fédération béninoise de Football (FBF), à Porto-Novo.
Ce fonds qui vise à soutenir les clubs de ligue 1 permettra de redonner vie aux championnats nationaux.
Il y a quelques semaines, Ofmas international avait posé cet acte en sponsorisant les clubs de Ligue 1 avec un chèque de 100 millions de FCFA.
Grâce à la volonté sportive du gouvernement Talon et la vision du nouveau président de la FBF, Mathurin de Chacus, le football béninois prend un nouvel élan.
Aussi, d'autres mécènes et sponsors pourraient-ils entrer en jeu dans les prochains jours.
Akpédjé AYOSSO
A quelques semaines des élections législatives, les formations politiques de l'opposition peinent toujours à se constituer en blocs conformément aux dispositions de la nouvelle charte des partis politiques et de la réforme du système partisan.
Invité dimanche dernier sur l'émission ‘'Sans langue de bois'' de la radio Soleil Fm, Stanislas Houngbédji, coordonnateur de l'Union sociale libérale (Usl) de Cotonou a expliqué de long en large les raisons qui entravent la constitution des partis politiques de l'opposition en bloc. Selon lui, le complexe de supériorité des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et l'isolement du parti Restaurer l'espoir (R.E) en sont les principales causes.
La difficulté majeure souligne-t-il, réside dans le refus des Fcbe à renoncer à leurs attributs, pour ceux consensuels. « Vous voyez, tout le monde s'accroche à son identité, tout le monde veut que ça soit sous sa bannière qu'on aille aux élections. Or, pour mettre tout le monde à l'aise, il faut revoir les choses et travailler pour avoir à la fin, des attributs consensuels, dans lesquels chaque force retrouvera ses marques. Pourtant, les Fcbe veulent que tout le monde s'aligne derrière eux. Donc, c'est une affaire de logo qui fait que les choses continuent de traîner », a regretté Stanislas Houngbédji.
Outre cette position tranchée des Fcbe, l'autre difficulté des partis de l'opposition reste l'isolement de ‘'Restaurer l'espoir'' de Candide Azannaï. Se fiant aux déclarations et aux prises de position de ce parti, l'invité de Soleil Fm estime que ‘'Restaurer l'espoir'' est toujours de l'opposition. Selon lui, il y a un creuset de travail qui regroupe toutes les forces de l'opposition appelé Cdd (Coalition pour la défense de la démocratie).
Au départ, précise Stanislas Houngbédji, il n'y avait pas ‘'Restaurer l'espoir'' ; mais chemin faisant, on a commencé par les voir dans le creuset.
Le coordonnateur de l'Usl a ensuite précisé qu'avec le temps, ils ont cessé d'être là mais que le Cdd a gardé de bons rapports avec eux et échangeait avec eux. « Je sais que la volonté de rester avec les forces de l'opposition est toujours affichée au niveau de ‘'Restaurer l'espoir », a rassuré Stanislas Houngbédji convaincu de la fusion du parti avec ceux de l'opposition.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La sélection nationale des joueurs locaux, renforcée par deux joueurs évoluant à l’étranger, rencontrera cet après-midi (13h00 heure algérienne), l’Equipe nationale du Qatar, à Doha, en match amical à huis clos.
Pour le premier match officiel de la sélection des locaux sous la houlette du sélectionneur Djamel Belmadi, il faut dire que ce sera un match «historique» dans la mesure où c’est la première fois qu’un match amical officiel de l’équipe algérienne est annoncé à huis clos, sans la présence du public et surtout également, de la presse. L’explication à cette option est simple: c’est le sélectionneur du Qatar, l’Espagnol Félix Sanchez, qui a exigé que cette rencontre se joue sans la présence du public et de la presse. Il s’agit de l’avant-dernier test pour le Qatar qui doit affronter l’Iran le 31 décembre, avant la coupe d’Asie des nations prévue du 5 janvier au 1er février. En d’autres termes, le coach espagnol du Qatar veut cacher ses options tactiques et techniques aux différents concurrents à la phase finale de la coupe d’Asie, des nations qui débutera le 5 janvier prochain aux Emirats arabes unis. Le Qatar se trouve en effet d’une part, dans le groupe «E» en compagnie de l’Arabie saoudite, du Liban, et de la Corée du Nord, d’autre part, il est important de signaler qu’à l’issue de ce match amical, on ne pourrait faire d’analyse et on se contentera uniquement des déclarations des sélectionneurs et des joueurs. Ça serait donc un match important pour les sélectionneurs des deux équipes ainsi que pour les joueurs qui tenteront d’arracher une place avec la sélection nationale fanion. D’ailleurs, le sélectionneur des Verts et ex-sélectionneur du Qatar, retrouvera ses mêmes joueurs qataris qu’il a drivés, avant de rejoindre l’équipe d’Algérie. Il connaît bien donc, cette formation qatarie et il sait très bien qu’elle est supérieure à celle qu’il mène aujourd’hui. Encore faut-il bien préciser que le Qatar de ces dernières années est bien différent de celui des années 70 où l’Algérie pouvait le battre sur des scores lourds. Le football qatari a beaucoup progressé, contrairement au nôtre. En tout cas, ce match amical est important pour le choix des joueurs et des tactiques qu’ils pourront adopter. Pour les joueurs de Belmadi, il s’agit de montrer ce dont ils sont capables pour avoir la confiance du sélectionneur en vue d’une éventuelle convocation chez les A. «Le Qatar est en train de préparer la Coupe d’Asie des nations, ils sont sur une série de très bons matchs. C’est une équipe de qualité. Ça va être un très bon test pour nos joueurs, une bonne opportunité de pouvoir démontrer leurs qualités et une opportunité pour moi aussi de voir à ce niveau ce qu’ils sont capables de faire», a indiqué Belmadi dans un entretien vidéo diffusé samedi en fin de soirée sur le site officiel de la EAF.
De 2015 à 2018
Au passage, il est utile de rappeler que, l’Algérie et le Qatar se sont déjà rencontrés le 26 mars 2015 où le Qatar était alors dirigé par le même Djamel Belmadi qui a battu sur le même stade de cet après-midi, Abdellah Bin Khalifa, la sélection algérienne drivée par le Français Christian Gourcuff (1-0). L’unique but de la partie a été marqué par Ali Saâd à la demi-heure du jeu. La sélection «A» algérienne avec les Mahrez, Taïder, Bentaleb, R. Ghezzal, Belfodil, Brahimi, Slimani et autres ont bien raté leur match face aux Qataris. Aujourd’hui, seul Belaïli était présent lors du match de 2015. A ce moment-là, il n’était que remplaçant: aujourd’hui, c’est un «cadre» qui aide les jeunes à se familiariser avec la sélection algérienne. Côté qatari, on citera le nom de ce joueur né et formé en France alors qu’il est d’origine algéro-marocaine. Il s’agit du milieu de terrain Karim Boudiaf. En 2010 lorsque Yebda, Ziani, Belhadj et Matmour faisaient des merveilles chez les Verts, Saâdane ne s’intéressait pas à Boudiaf qui avait même joué avec le fils de Rabah Madjer au Qatar. Voyant le Mondial qatari à l’horizon, Boudiaf ne réfléchit pas à deux fois pour une naturalisation et le voilà qatari. Il est en sélection du Qatar depuis 2013.
Les Qataris, c’est du solide
Et justement, question préparation, le Qatar est entré en stage, il y a une semaine environ avec pas moins de 27 joueurs. Ce qui explique pourquoi le sélectionneur espagnol de cette équipe qatari multiplie les matchs amicaux pour faire un choix le plus juste et le plus judicieux afin de bien aborder la coupe d’Asie. C’est pourquoi depuis le début de ce dernier stage, le Qatar a déjà battu en amical, dimanche dernier la Jordanie (2-0) à Doha avant de jouer, hier, son deuxième match amical toujours à Doha face au Kirghistan. Aujourd’hui, c’est au tour de la sélection algérienne des locaux renforcée par l’attaquant Baghdad Bounedjah (Al-Sadd/Qatar) et le milieu offensif Youcef Belaïli (ES Tunis/ Tunisie) d’être le sparring-partner de l’équipe du Qatar. Ensuite, les Qataris joueront leur dernier match amical le 2 janvier prochain face à l’Iran, avant de s’envoler en direction des Emirats pour disputer la phase finale de la coupe d’Asie. Avec ce nombre de matchs amicaux juste pour cette semaine, il est certain que le sélectionneur du Qatar va procéder à des changements dans son «onze» rentrant, pour «simuler» les matchs dans la même tranche de jours (48 heures) chaque match en phase de poules. Un turn over est donc obligatoire pour permettre à des joueurs de récupérer entre les matchs. Le tout pour bien préparer l’équipe à la phase finale de la coupe d’Asie. Quant à Belmadi, c’est surtout pour voir les «jeunes» Algériens à l’oeuvre pour une éventuelle convocation chez les A.
Par Saïd MEKKI
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Le ministre du tourisme, Abdelkader Benmessaoud, a évoqué hier sa feuille de route pour cette saison du Tourisme Hivernal. Et principalement la problématique que pose l’obtention du visa pour les touristes. Il a ainsi, promis les délais pour son obtention ne sauraient dépasser 3 jours.
Le ministre a évoqué également les coûts exorbitants du séjour. En affirmant que la majorité des hôtels afficheront des réductions qui oscilleront autour de 30% .
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Abane Ramdane est né le 10 juin 1920 à Azouza dans la commune de Larbaâ Nath Irathen dans la wilaya de Tizi Ouzou(Algérie), et assassiné le 27 décembre 1957 au Maroc. C’était un homme politique algérien qui a joué un rôle essentiel dans l’histoire de la révolution algérienne, il est considéré aujourd’hui encore comme le dirigeant « le plus politique » du FLN, surnommé « l’architecte de la révolution ».
Afin de lutter contre la domination française, Abane Ramdane a su regrouper et unir au sein du FLN l’ensemble des courants politiques. Il est le principal organisateur du congrès du Soummam, et a opté pour le pluralisme politique et linguistique en Algérie.
C’est lui même qui a décidé avec Larbi Ben M’Hidi et Yacef Saadi de déclencher la bataille d’Alger, durant laquelle, il est chargé avec Ben M’hidi de superviser l’action militaire, et coordonner l’action et la propagande politiques en direction de la population algérienne.
Il est assassiné le 27 décembre 1957, à l’age de 37 ans, dans une ferme proche de la ville marocaine de Tétouan. Son corps, disparu, est symboliquement rapatrié en Algérie en 1984, pour être « inhumé » au carré des martyrs du cimetière d’El Alia, à Alger.
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Houari Boumédiène de son vrai nom Mohamed Ben Brahim Boukharouba est né le 23 août 1932 à Guelma, et décédé le 27 décembre 1978 à Alger. Houari Boumédiène était un militaire promu colonel et un homme politique. Très jeune il est connu à travers les événements sanglants du 8 mai 1945 à Sétif et à Guelma, dont il précise plus tard : « Ce jour-là, j’ai vieilli prématurément. L’adolescent que j’étais est devenu un homme. Ce jour-là, le monde a basculé. Même les ancêtres ont bougé sous terre. Et les enfants ont compris qu’il faudrait se battre les armes à la main pour devenir des hommes libres. Personne ne peut oublier ce jour-là».
Houari Boumédiène a entreprit des études coraniques dans divers institut à savoir: l’institut Kettania de Constantine, puis l’institut Zitouna de Tunis ; et enfin l’institut al-Azhar du Caire.
En 1955 il retourne en Algérie où il rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale, après l’indépendance il devient vice-président et ministre de la Défense du Conseil de la Révolution.
En 1975 il accueille le premier sommet de l’OPEP par le biais duquel les membres du cartel ont pu définir une politique pétrolière concertée. Dans le sillage de cette même réunion, il parvient à sceller la paix entre l’Iran du Chah et l’Irak de Saddam Hussein. Sur le plan intérieur, il fit voter en 1976 une charte en vertu de laquelle il promulgue la constitution d’une Assemblée législative ainsi que la création du poste de président de la République, soumis au suffrage universel.
À partir de l’année 1978, les apparitions publiques du président Houari Boumédiène diminuent, souffrant d’une maladie du sang, il décède le 27 décembre 1978.
En son honneur l’aéroport d’Alger porte son nom : « Aéroport d’Alger Houari Boumédiène », ainsi que sa commune de naissance qui se situe à l’ouest de Guelma.
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