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Mauritanie : l’opposition appelée à agir illico presto

CRIDEM (Mauritanie) - Fri, 12/28/2018 - 13:14
Kassataya - L’instrumentalisation du troisième mandat de Ould Aziz gagne du terrain au fur et à mesure que les présidentielles approchent. Ce...
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Mauritanie : forte mobilisation en faveur d’un troisième mandat pour Aziz

CRIDEM (Mauritanie) - Fri, 12/28/2018 - 13:12
Jeune Afrique - De nombreux cadres et militants de wilayas ont plaidé en faveur d'un troisième mandat pour le président Mohamed Ould Abdelaziz,...
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Les conditions d’exercice des opérations de la finance participative publiées au JO

Algérie 360 - Fri, 12/28/2018 - 11:39

ALGER – Les conditions d’exercice des opérations de banque relevant de la financeparticipative par les banques et les établissements financiers ont été fixées par un règlement publié au Journal officiel no 73.

Ce règlement, adopté par le Conseil de la monnaie et du crédit le 4 novembre dernier, a pour objet de définir les règles applicables aux produits dits « participatifs » ne donnant pas lieu à perception ou à versement d’intérêt et de définir les conditions d’autorisation préalable, par la Banque d’Algérie, des opérations de banque relevant de la finance participative, des banques et établissements financiers agréés.

Selon ce texte, sont considérées des opérations de banque relevant de la finance participative, les opérations de réception des fonds, de placement, de financement et d’investissement, qui ne donnent pas lieu à la perception ou au versement d’intérêts.

Ces opérations concernent notamment la Mourabaha, la Moucharaka, la Moudaraba, l’Ijara, l’Istisna’a, le Salam, ainsi que les dépôts en comptes d’investissement.

Pour mettre en place des produits de finance participative, la banque ou l’établissement financier doit obtenir une autorisation préalable de la Banque d’Algérie.

A ce titre, la banque ou l’établissement financier doit appuyer sa demande adressée à la Banque d’Algérie par l’avis du responsable du contrôle de la conformité de la banque ou l’établissement financier ainsi que la procédure à suivre pour assurer l’indépendance administrative et financière du « guichet finance participative » par rapport au reste des activités de la banque ou de l’établissement financier.

Après obtention de l’autorisation préalable de la Banque d’Algérie, les banques et établissements financiers agréés, désireux d’obtenir pour leurs produits, une certification de conformité aux préceptes de la charia, doivent soumettre lesdits produits à l’appréciation de l’organe national dûment habilité, selon le règlement.

Le  « guichet finance participative », doit être financièrement indépendant par rapport aux autres départements et branches de la banque et de l’établissement financier, souligne le même texte précisant que cette séparation comptable est concrétisée par l’indépendance des comptes clients du « guichet finance participative »par rapport au reste des comptes de leur clientèle.

L’existence d’une section comptable ou d’un département financier propre au « guichet finance participative » a pour principal objectif, l’établissement des états financiers dédiés, y compris l’établissement d’un bilan faisant apparaitre l’actif et le passif de ce guichet ainsi qu’un état détaillé des revenus et des dépenses y afférents.

L’indépendance du « guichet finance participative » au sein de la banque ou de l’établissement financier est assurée par une organisation et un personnel exclusivement dédiés, ajoute le règlement.

Les banques et les établissements financiers ayant reçu l’autorisation préalable pour commercialiser ces produits, doivent informer leur clientèle des barèmes et des conditions minimales et maximales qui leur sont applicables. Ils doivent également informer les déposants, en particulier ceux titulaires des comptes d’investissement, sur la nature de leurs comptes.

Les dépôts en compte d’investissement sont soumis à un accord écrit conclu avec le client, autorisant la banque à fructifier ses dépôts dans le portefeuille des projets et opérations du « guichet finance participative » que la banque accepte de financer.

Le déposant ouvre droit à une part des bénéfices dégagés par le  » guichet finance participative » et supporte une part des pertes éventuelles enregistrées dans les financements engagés par la banque, note encore le même texte.

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Plus de 300 personnes secourues par l’ONG Proactiva Open Arms en Méditerranée sont arrivées en Espagne

Algérie 360 - Fri, 12/28/2018 - 11:18

L’Italie et Malte avaient refusé de les accueillir. Plus de 300 migrants secourus il y a une semaine au large de la Libye par l’ONG espagnole Proactiva Open Arms sont arrivés vendredi 28 décembre en Espagne.

Le bateau de l’ONG est entré vers 8 h 30 dans la baie de Gibraltar, dans le sud de l’Espagne, avant d’accoster une demi-heure plus tard dans le port de Crinavis, sur la commune de San Roque. Après une semaine de mer, où ils ont célébré Noël à bord de l’Open Arms, les occupants du bateau ont crié et applaudi lors de leur arrivée dans le port.

« Mission accomplie », a lancé, juste avant l’amarrage, le fondateur de l’organisation, Oscar Camps, sur Twitter :

« Bonjour, l’Open Arms, déjà dans la baie, se dirige vers le lieu d’accostage de l’unique port sûr disponible dans la Méditerranée. Mission accomplie. »

Une fois sur la terre ferme, ces 311 migrants, originaires notamment de Somalie, du Nigeria ou du Mali, vont être accueillis par la Croix-Rouge, qui leur fournira vêtements, nourriture et assistance médicale si nécessaire. La police procédera ensuite à leur identification avant qu’ils puissent être dirigés vers des lieux d’accueil.

Secourus le 21 décembre alors qu’ils se trouvaient à bord de trois embarcations précaires en Méditerranée, ces migrants avaient été autorisés à débarquer en Espagne le lendemain par le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez, après avoir été refusés par l’Italie et Malte. Selon Madrid, la Libye, la France et la Tunisie n’avaient, quant à elles, pas répondu à la demande de l’ONG après la fin de non-recevoir opposée par l’Italie.

Si Malte a refusé l’accès de ses ports au navire, une femme et un bébé, né sur une plage libyenne quelques jours avant la traversée, ont en revanche pu être évacués samedi sur l’île en hélicoptère. Un mineur a, par ailleurs, été emmené vers l’île italienne de Lampedusa.

Traversée d’une semaine

Depuis le feu vert accordé par Madrid, ces migrants ont entrepris une traversée d’une semaine pour rejoindre l’Espagne. Un autre bateau de l’ONG espagnole, le voilier Astral, les a ravitaillés lundi en pleine mer, leur apportant nourriture, médicaments et couvertures.

Proactiva Open Arms avait repris fin novembre, avec deux autres bateaux d’ONG, ses missions de sauvetage au large de la Libye, après avoir décidé de les suspendre fin août. Elle dénonçait alors la « criminalisation des ONG », notamment par l’Italie, en particulier par son ministre de l’intérieur d’extrême droite, Matteo Salvini.

C’est la première fois depuis près de cinq mois que l’Espagne accepte de laisser débarquer des migrants d’un bateau d’une ONG. Arrivé au pouvoir au début de juin à Madrid, Pedro Sanchez avait frappé un grand coup quelques jours plus tard en accueillant le navire humanitaire Aquarius, lui aussi refusé par l’Italie et Malte et au centre de fortes tensions en Europe à propos de la politique migratoire.

Madrid avait ensuite accepté à trois reprises, en juillet et août, d’accueillir un bateau d’Open Arms avec des migrants à bord, avant de rechigner à laisser de nouveau débarquer les passagers de l’Aquarius. Le gouvernement préférait alors négocier avec d’autres Etats européens la répartition de ses migrants.

L’Espagne est devenue depuis cet été la première porte d’entrée des migrants illégaux en Europe, devant la Grèce et l’Italie. Plus de 56 000 migrants sont arrivés dans ce pays par la mer depuis le 1er janvier, tandis que 769 sont morts au cours de la traversée.

La route de la Méditerranée centrale est la plus meurtrière, avec 1 306 migrants morts lors de la traversée vers les côtes italiennes et maltaises depuis le début de l’année, selon les derniers chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), actualisés au 19 décembre.

L’Espagne est, en revanche, devenue depuis cet été la première porte d’entrée des migrants illégaux en Europe, devant la Grèce et l’Italie. Plus de 56 000 migrants sont arrivés dans ce pays par la mer depuis le 1er janvier, tandis que 769 sont morts lors de la traversée.

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5,5 milliards FCFA pour les législatives 2019

24 Heures au Bénin - Fri, 12/28/2018 - 10:43

Une conférence budgétaire a réuni, ce jeudi à Cotonou, le ministre de l'économie et des finances, Romulad Wadagni, les membres de la Commission électorale nationale autonome (Cena), et les institutions impliquées dans l'organisation des prochaines consultations électorales. L'objectif de cette rencontre est de statuer sur le montant des prochaines élections législatives.
Au terme des travaux de cette conférence, un budget de 5,5 milliards FCFA a été retenu pour l'organisation des législatives 2019.
Prenant acte du budget et conscient des ressources financières limitées du pays, le président de la CENA, Emmanuel Tiando a donné l'assurance de gérer au mieux, les ressources mises à sa disposition. « La démocratie a un coût et que l'organisation d'une élection est une opération très complexe comportant des situations imprévisibles entraînant parfois des coûts inattendus », a-t-il souligné. Pour Emmanuel Tiando, la CENA d'ores et déjà compte sur le ministère des finances pour répondre favorablement à d'éventuelles sollicitations.
Le ministre des finances, Romuald Wadagni a exhorté la CENA à faire preuve de beaucoup de rigueur dans sa gestion pour éviter de laisser des ardoises au lendemain de ces consultions comme le retrace l'histoire de différentes élections organisées au Bénin.
Pour le ministre, c'est la moitié du chemin qui vient d'être fait, l'autre moitié résulterait dans les efforts consentis pour une gestion efficiente du budget alloué. Il a donné l'assurance de mettre à disposition dès l'ouverture de l'exercice budgétaire en janvier, les ressources nécessaires à l'organisation d'une élection transparente et apaisée.
F. A. A.

Répartition du budget des législatives 2019 :
CENA : 3.910.470.510 FCFA
Cour Constitutionnelle : 334.223.240 FCFA
Cour Suprême : 120.000.000 FCFA
HAAC : 200.000.000 FCFA
Ministère de la Justice et de la Législation : 30.000.000 FCFA Ministère de l'Economie Numérique et de la Communication : 173.371.250 FCFA
MISP : 350.000.000 FCFA
MDN : 307.000.000 FCFA
MDGL : 75.000.000 FCFA.

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Le gouvernement offre des équipements aux producteurs agricoles

24 Heures au Bénin - Fri, 12/28/2018 - 10:41

Le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche Gaston Dossouhoui a procédé ce jeudi à la remise d'équipements et de matériels en vue de booster les productions agricoles.
La cérémonie s'est déroulée à l'Hôtel JECO à Dassa-Zoumè.
Les équipements ont été remis à une douzaine de promoteurs privés agricoles et aux commissions de gestion foncière des six communes du département des Collines.
Le montant de ces équipements et matériels acquis pour la promotion des filières agricoles, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d'Actions du Gouvernement est chiffré à environ 41 millions de FCFA.
Le Coordonnateur du Projet d'Appui au Développement Agricole des Collines (PADAC), a mis l'accent sur l'objectif qui sous-tend cette remise de matériels. Il a souligné que ces équipements sont acquis dans le cadre de la promotion des filières agricoles.
« La première raison, qui est essentielle, c'est l'approche d'intervention de ce projet. La manière dont le projet s'exécute et la manière dont les besoins ont été exprimés et seront satisfaits. C'est différent de ce que nous avions l'habitude de faire », a expliqué le ministre Gaston Dossouhoui.
Le maire de la commune de Dassa-Zoumè, Nicaise Fagnon, le président du Groupement Intercommunal des Collines et le représentant du préfet du département ont tous salué les actions que mène le projet PADAC et ce, en étroite collaborateurs avec eux.
Au nombre des équipements remis aux bénéficiaires, il y a 2 batteuses-vanneuses mobiles et multifonctionnelles pouvant traiter aussi bien le soja que le riz, 1 décortiqueuse d'arachide de capacité 1,5 tonne, 1 moulin à moteur gasoil de capacité 500 Kg/h. Il y a aussi 08 pulvérisateurs à dos de capacité 20 litres, 08 tronçonneuses pour accompagner les planteurs dans la réhabilitation des vieilles plantations d'anacardiers et 16 scies égoïnes. Il y a aussi 16 machettes et 10 motos tricycles avec une charge utile d'une tonne. Dans le cadre de l'appui aux Commissions de Gestion Foncière (CoGeF), il y a entre autres dans le lot, 48 tables de conférence, 12 armoires de rangement, 24 bancs, 36 chaises,12 tableaux d'affichage, 6 GPS et 900 formulaires d'Attestation de Détention Coutumière (ADC).

G.A.

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CLASSEMENT DU COUSCOUS AU PATRIMOINE MONDIAL : Le dossier sera déposé fin mars

Algérie 360 - Fri, 12/28/2018 - 10:41

Ça pourrait faire sourire, mais c’est du sérieux et pour cause! Quand on voit comment nos pays voisins se disputent notre couscous après l’avoir fait avec le raï! En effet l’Algérie s’est résolue à déposer son dossier pour le classement du couscous au patrimoine de l’humanité et ce, avant la fin mars 2019. Et pour clore les polémiques, ce dernier qui saisira le Comité d’évaluation de l’Unesco le fera au nom de quatre pays maghrébins, fait savoir Slimane Hachi, le directeur du Centre national de recherche préhistorique, anthropologique et historique (Cnrpah). Les quatre pays en question sont donc l’Algérie, la Tunisie, le Maroc et enfin la Mauritanie. Les travaux qui se poursuivent actuellement et qui consistent en la rédaction d’un texte solide ainsi qu’un reportage vidéo permettra de déposer cette demande de classement du couscous comme élément commun aux quatre pays.
Aussi, des réunions se tiennent actuellement pour assurer la meilleure démarche possible afin d’assurer la préservation de ce patrimoine culinaire. «L’instance onusienne encourage les pays à se mettre en synergie pour présenter des dossiers communs transfrontaliers» nous apprend-on. Voila qui est un premier pas assez positif pour le symbole de l’Union du Maghreb. Une belle initiative en tout cas, visant à faire connaître une des spécificités gastronomiques de la population du Maghreb, qui est à saluer.

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LANCEMENT DE «GOLDEN EYE» : Premier concours de court métrage

Algérie 360 - Fri, 12/28/2018 - 10:38

Le coup d’envoi de la première édition du Concours national des courts métrages «Golden Eye» (OEil d’or) a été donné mardi à Alger avec la participation de 12 films de plusieurs wilayas. Initié par l’Union nationale des arts culturels (Unac) et organisé à la salle «Al-Khiyam» relevant de la commune d’Alger-Centre, cet évènement, qui prendra fin aujourd’hui comprend outre les projections, plusieurs activités culturelles et scientifiques dont des ateliers de formation. La cérémonie d’ouverture a été marquée par la projection d’un court métrage Harb Oukhra (Une autre guerre) du réalisateur irakien, Ahmed Chawki Hanoun, qui traduit la réalité de la guerre menée contre la société irakienne.
De son côté, la directrice de l’Unac, Amel Arossi, a souligné dans son allocution d’ouverture, l’intérêt qu’accorde cette institution aux innovations des jeunes en oeuvrant, notamment à les encourager et à les aider pour développer leurs compétences à travers ces manifestations.
Pour sa part, le secrétaire général de l’Office de promotion culturelle et artistique (Opca) d’Alger-Centre, Amine Zemam, a fait savoir que la mobilisation de ces espaces avait pour but de faire passer les oeuvres de ces jeunes, notamment en matière de production cinématographique, rappelant, à cette occasion, le projet de réhabilitation des salles de cinéma relevant de sa commune à l’image de la salle «Djazairia» qui est en cours de dotation d’un système de projection numérique (DCP).

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ALI GHANEM, RÉALISATEUR ALGÉRIEN, À L’EXPRESSION « Pourquoi faire des films qui ne sortent pas en salles? »

Algérie 360 - Fri, 12/28/2018 - 10:37

Polyvalent, Ali Ghanem a plusieurs cordes à son arc. En tant que cinéaste déjà il a réalisé de nombreux films que ce soit dans le court métrage, documentaire ou long métrage. On citera d’abord Mektoub, son premier film qui a attiré en France l’attention sur la situation des immigrés contraints de vivre dans des bidonvilles et qui a été distribué un peu partout en Europe (ce film figure aujourd’hui au catalogue du Musée national de l’immigration),mais aussi Une femme pour mon fils, qui a obtenu le Prix de la critique internationale au festival de Venise en1983 et est resté trois mois à l’affiche à Alger. Ali Ghanem est aussi romancier et prépare même un nouveau livre. En attendant, il nous parle ici de ses projets cinéma et nous fait part de son sentiment bien négatif à propos de la situation du 7 ème art en Algérie..

L’Expression: Vous prenez le temps pour faire un film, un docu-fiction qui devrait s’appeler Retour au douar. Pourriez-vous nous en parler?
Ali Ghanem:
 Je tarde à terminer ce film car j’en suis le producteur principal et je peine à réunir les financements nécessaires pour le mener à terme.
Ce genre de film, n’est pas rentable. Par ailleurs, je ne suis pas seulement cinéaste je suis aussi romancier et occasionnellement journaliste. Je m’occupe de la distribution de films, je collabore dans des journaux algériens et français. Je prépare un livre qui rassemble les interviews d’une quarantaine d’écrivains, maghrébins, africains et européens que j’ai faites au fil du temps. J’ai également en chantier un roman, en partie autobiographique. Sinon, je travaille sur ce film, «Le retour au douar» (le titre n’est pas définitif) depuis pas mal de temps effectivement.
C’est un film sur la mémoire, l’histoire d’un Algérien qui, devenu âgé revisite son passé. Ce genre de film n’intéresse ni les distributeurs ni les exploitants de salles français, et je ne suis pas sûr non plus qu’il ait beaucoup d’amateurs en Algérie. Ce n’est pas un film fait avec des vedettes. Au surplus, ici en Algérie, il faut passer devant une commission du ministère de la Culture, le Fdatic pour pouvoir obtenir des subventions.

Vous en avez obtenu?
J’ai pris le risque de ne pas encore en solliciter. Je compte déposer un dossier plus tard, pour la post-production. Le sujet est complexe et j’écris et je tourne au fur et à mesure de mes idées et de mes rencontres. La question mémorielle est très importante pour toute une génération d’immigrés qui sont restés en France par l’effet des circonstances, sans trop bien savoir pourquoi et comment et qui s’y retrouvent malades, isolés et un peu perdus. Ces derniers appartiennent à une génération qui est en train de s’éteindre dans l’indifférence, certains mêmes sont arrivés en France avant l’indépendance et tous ont connu le déchirement de la vie entre deux cultures.

Comment travaillez-vous pour réaliser ce scénario?
J’essaie de traduire en images ce qui se passe dans la tête de mes personnages. J’observe d’abord l’un d’entre eux, puis je le quitte pour m’intéresser à ses amis… Je les fais parler de leurs souvenirs, de leurs émotions partagées, de leur amitié…

Vous les mettez en situation ces personnages? Pourquoi ce sujet?
Le problème de l’immigration est un sujet d’actualité douloureux. Mais on met rarement le projecteur sur la génération en train de s’éteindre, on parle beaucoup des immigrés de la seconde génération, des problèmes de la jeunesse des banlieues, de l’islamisme, etc.
Mais ces gens qui ont vécu en France pendant 30 ans, 40 ans, 20 ans, ils sont mal à l’aise en France, mais aussi dans leur pays d’origine, ils sont aussi parfois en décalage ou même en conflit avec leurs enfants qui ne partagent plus ni leurs valeurs ni leur mode de vie et qui ne retrouvent plus leurs repères, qui en parlent.
L’immigration a changé. Avec l’Europe, les frontières sont ouvertes, on voit maintenant des immigrés polonais, tchèques, bulgares, russes, mais celui qui reste l’immigré, c’est l’homme de couleur, ce sont le Maghrébin et le noir. On parle toujours de la fausse intégration. Le Portugais ou le Polonais est catholique, et européen, le Maghrébin, lui, est musulman et on le renvoie toujours à sa religion. Moi personnellement, je suis plus parisien qu’un parisien parce que j’ai grandi en France. Cela fait 53 ans que j’y vis. Je m’intéresse à la culture française, je peux même dire que je la connais souvent plus que ma culture d’origine, puisque j’ai tout appris en France. Mais, j’y suis toujours considéré comme un étranger, pourquoi? Parce que je m’appelle Ali et que je suis basané. Et le dernier Polonais analphabète est blanc et catholique, il mange du porc alors que moi je n’en mange pas! On ne lui parle pas d’intégration, mais moi on m’en parle sans cesse.
En plus, cela ne s’arrange pas depuis la montée du terrorisme. De plus en plus d’homme, arborent la barbe, des femmes portent le nikab avec ostentation; ces gens, immigrés ou fils d’immigrés veulent s’imposer dans l’espace public en tant que musulmans alors qu’une des valeurs de la France c’est la laïcité.
Ils se revendiquent français tout en refusant la culture française. Les jeunes qui sont nés français sont souvent plus démonstratifs par rapport à la religion musulmane que leurs parents.

Vous faites en quelque sorte un travail sur la mémoire?
Ce qui m’intéresse par rapport à la mémoire, c’est que beaucoup d’immigrés de ma génération ont perdu leurs repères, leur mémoire. Ils ont oublié comment on vit en Algérie et en même temps, ils ne se sentent pas chez eux en France. Ils vivent toujours de manière marginale. J’essaye d’analyser cela. Ce qui m’intéresse en suivant le personnage central c’est de brosser le portrait de quelqu’un qui se pose des questions sur son identité parce qu’il s’aperçoit que les codes ont changé dans les deux pays…

Cela va mettre du temps avant que votre film voie le jour, alors?
Je ne sais pas, je ne me pose pas la question. Comme je vous l’ai dit, j’en suis le producteur et je tourne en fonction des moyens dont je dispose…Je me passionne pour la création. J’ai la chance de faire plusieurs choses à la fois. Dans le passé, j’ai déjà sorti chez Flammarion deux livres qui s’appellent «Le serpent à sept têtes» et «Une femme pour mon fils» qui ont été traduits en sept langues, aux USA et en Chine, notamment, et dans les pays européens..

En parlant de cinéma en Algérie, vous semblez porter un regard assez acerbe sur la situation du 7ème art en Algérie…
C’est malheureusement vrai. Je dis cela parce que je ne comprends pas qu’aujourd’hui on n’y tourne plus que des films qui restent des films locaux, réalisés avec beaucoup d’argent, et qui ne seront vus par personne. A quoi ça sert de faire des films s’ils ne sortent pas en salle? D’ailleurs, il n’y a pas de salles! Quand je dis des films locaux, je veux dire des films qui se cantonnent à des problématiques locales.
Même s’il y a des festivals cinématographiques en Algérie, il est significatif de relever qu’ils font surtout la promotion de films étrangers.. Il faudrait diversifier les sujets pour intéresser le public, tourner aussi des films d’action, d’aventure, d’amour etc.
Le spectateur voudrait avoir peur, pleurer, passer un moment de détente, rire, bref avoir des émotions quand il regarde un film, et c’est rarement le cas avec les films algériens…

Pensez-vous que votre film intéressera les Français?
Ce n’est pas ce qui me préoccupe. Pourquoi me parle-t-on, toujours de la France? Mon film s’il sort uniquement en France, ce n’est pas intéressant. S’il sort uniquement en Algérie, non plus, ce n’est pas intéressant. Un film, il faut qu’il ait un regard universel. Pourquoi un film américain est-il compris à New York, à Tombouctou et à Alger? Parce qu’il traite d’un sujet universel.
C’est pareil pour la littérature. On fait souvent le procès à Kamel Daoud, Bouelam Sansal et Yasmina Khadra, par exemple, d’avoir écrit des ouvrages pour la France et de faire preuve de servilité à l’égard de l’ancienne puissance coloniale. C’est totalement faux. Leurs livres sont vendus dans toute l’Europe et sont traduits dans 35 langues. On dit qu’ils traitent de problèmes en rapport avec le quotidien en Algérie. Oui, c’est vrai, mais leur succès tient avant tout à ce que, en traitant de problèmes algériens, ils sont parvenus à atteindre l’universel, ce qui est le propre de tous les grands écrivains; Et peu importe la langue dans laquelle ils s’expriment… Reproche-t-on à Dostoievsky ou à Tolstoï d’avoir traité de problèmes de la Russie? ou à Victor Hugo d’avoir situé l’action de ses personnages en France? On a ce complexe de vouloir toujours expliquer ou critiquer par rapport au passé colonial de la France. Moi ce qui m’intéresse c’est que mon film sorte en Europe. Mon but est que mon oeuvre sorte dans les pays maghrébins, européens et africains. Si je fais un film pour qu’il sorte uniquement en France ce n’est pas intéressant car il faut savoir qu’en France, nos films sortent dans le ghetto. Ils sortent dans des salles d’art et d’essai. On appelle cela le ghetto. Ce sont des salles qui sont destinées aux amoureux de films méditerranéens, des pays de l’Est etc. Ils ne font pas le grand circuit des salles de cinéma. Gaumont n’a sorti aucun film algérien, pas même les films de Allouache,. UGC non plus. Ce sont des petits distributeurs indépendants qui s’occupent de la sortie des films dans le quartier Saint-Michel, Saint-Germain des Prés et dans les salles d’art et d’essai. Mes films sont passés par là aussi. Mais ils sont aussi passés sur France 2 et Canal +. Même le film de Sofia Djama, qui est passé dans les circuits des petites salles MK, n’est pas passé sur les boulevards, dans les grandes salles Gaumont et UGC. Moi, je ne voudrais pas seulement projeter mon film à la Cinémathèque algérienne, où le public, de qualité certes, est toujours le même.
C’est pour cela que j’insiste sur le rôle de la télévision parce que même un film médiocre y sera vu par un large public.L’objectif d’un cinéaste c’est que son film soit vu. Quand mon film Mektoub était passé dans l’émission Dossier de l’écran, avec un débat, sur France 2, en 1970, il y avait 11 millions de téléspectateurs qui étaient devant leur petit écran. selon les chiffres officiels. C’est énorme (il est vrai qu’il n’y avait que quelques chaînes!).
Désormais, au cinéma, ce qui est intéressant c’est qu’un film puisse être diffusé à travers l’Europe et pas dans un seul pays. C’est ca le point sur lequel j’insiste. Demain mon film, s’il sort dans le quartier latin, il fera à peine 15000 entrées, ce n’est pas avec ça que je vais gagner de l’argent. Le distributeur va prendre sa part, la pub et les salles aussi etc..: il ne me restera pas grand-chose. Ce qui est intéressant, c’ est que le film soit diffusé à travers l’Europe!

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Plaider pour une presse plus professionnelle

24 Heures au Bénin - Fri, 12/28/2018 - 10:35

La 2e édition de l'atelier ‘'Médialogues'' initié par le ministère de l'Economie numérique et de la Communication s'est tenue à Cotonou, ce jeudi 27 décembre 2018. Il s'agit d'une rencontre d'échanges et de partage d'expériences entre les professionnels de la presse traditionnelle et des nouveaux médias.
« Avènement du tout numérique au Bénin, quels enjeux et défis pour les médias traditionnels et les nouveaux médias ? ». Tel est le thème choisi pour la deuxième édition de l'atelier ‘'Médialogues''. Une occasion pour les acteurs de l'information d'échanger pour bâtir un monde plus professionnel.
La directrice de la presse et de la publicité, Brigitte Tchibozo a fait part du diagnostic ayant conduit à cette initiative. Elle a souligné que l'avènement des technologies numériques a bouleversé les médias traditionnels dans leur mode d'organisation et leurs contenus.
« La presse traditionnelle a perdu, face au tout numérique, le monopole de la diffusion de l'information », a souligné Mme Tchibozo. Confiant que les médias traditionnels continuent leur combat, elle précise que la plupart dispose de sites de relais qui consolident leurs audiences. Malgré cette avancée, Brigitte Tchibozo signale que le chemin de la perfection est encore long.
La directrice de la presse et de la publicité estime que les deux types de médias ont à apprendre l'un de l'autre.
Le président du Conseil national du patronat de la presse et de l'audiovisuel (Cnpa), Basile Tchibozo, déclare que le débat doit se faire au niveau de la déontologie. Il déplore que les normes déontologiques sont foulées au pied avec bon nombre de nouveaux médias tels que les blogs.
Le président de l'Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb), Franck Kpotchémè, pense à l'appropriation des normes déontologiques par tous les médias. Il souhaite que l'initiative soit pérennisée et élargie aux autres localités du pays.
G.A.

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Burkina: 10 gendarmes tués dans une attaque dans le nord-ouest (officiel)

CRIDEM (Mauritanie) - Fri, 12/28/2018 - 10:35
Romandie News - Dix gendarmes burkinabè ont été tués jeudi dans une embuscade à Toeni, localité située au nord-ouest de Ouagadougou, a...
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CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONU : En 2019, cinq nouveaux pays entrent en piste

Algérie 360 - Fri, 12/28/2018 - 10:33

Parmi eux, l’Allemagne, l’Indonésie, l’Afrique du Sud, trois puissances régionales.

A compter du 1er janvier, cinq nouveaux pays entrent au Conseil de sécurité de l’ONU pour deux ans. Parmi eux, l’Allemagne, l’Indonésie, l’Afrique du Sud, trois puissances régionales. Reste à savoir si les consensus seront plus faciles avec des Etats-Unis de plus en plus imprévisibles. La «star» du Conseil de sécurité (Nikki Haley) partie, la Maison-Blanche entend la remplacer par une ex-journaliste, Heather Nauert, porte-parole du Département d’Etat. «Un grand nombre de diplomates sont focalisés sur le changement d’ambassadrice américaine», indique Richard Gowan de l’université de l’ONU. Plusieurs craignent que Heather Nauert «n’adopte une ligne ‘America First » plus dure que celle de Nikki Haley».
«Unilatéraliste» et «isolationniste», «l’Amérique a largué les amarres», note un diplomate. Ce «durcissement américain» va faire «de l’ONU une cible privilégiée», craint-il. En échec récurrent sur la Syrie, le Conseil de sécurité avait fait preuve d’unité en 2017 avec une triple série de sanctions contre la Corée du Nord. En 2018, la désunion a prédominé. «Les échanges ont souvent été brutaux, on ne cherche même plus des consensus, plus personne ne s’écoute, les votes de procédure se multiplient, les positions sont polarisées», résume un autre diplomate. Fin 2018, à propos du Yémen, le Conseil a vu les Etats-Unis menacer d’un veto un texte de son plus proche allié en principe, le Royaume-Uni, un évènement inouï, traumatisant pour Londres, rapporte un ambassadeur du Conseil sous anonymat. En public, le ton est parfois acerbe. «Il n’y a pas de recherche de compromis», «ce n’est pas la première fois qu’on nous dit ‘c’est à prendre ou à laisser »», a ainsi dénoncé le Russe Vassily Nebenzia lors d’une session sur la Centrafrique. Le 21 décembre, la Bolivie, membre non-permanent sortant, a aussi laissé éclater sa colère.»Nous exigeons d’être pris en considération», a lancé ce pays, critiquant un «manque de transparence et de respect» lors de négociations chaotiques sur l’envoi d’observateurs sur le sol yéménite. Pour Moscou, les maux du Conseil sont à imputer «aux plumes, monopolisées par la troïka», autrement dit les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France à qui revient par tradition et intérêt nombre de résolutions à rédiger sur les conflits dans le monde. Qu’en sera-t-il de l’harmonie avec l’Allemagne, l’Afrique du Sud – deux candidats à très long terme à un siège de membre permanent – ou l’Indonésie, accompagnées de la Belgique et de la République dominicaine? Ces pays succéderont à la Suède, au Kazakhstan, à l’Ethiopie, aux Pays-Bas et à la Bolivie.
Avec quelque 100.000 Casques bleus sur le terrain, l’ONU reste confrontée à des défis majeurs. Comment pousser à la paix avec un Conseil que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, trouve «plus divisé que jamais»? Réunions publiques ou à huis clos, c’est du pareil au même pour les divisions, déplore, dépité, un diplomate suédois sur le départ. Pour la première fois, les cinq nouveaux arrivants se sont entendus avec les cinq autres membres non-permanents du Conseil (Pologne, Pérou, Koweït, Guinée équatoriale et Côte d’Ivoire) pour se partager des présidences de comités et en présenter la liste au «P5», le groupe des cinq permanents (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Royaume Uni). «Accepté sans problème», se réjouit un diplomate d’un petit pays, en rappelant que la pratique jusqu’alors consistait à batailler en coulisses de manière bilatérale. Les dix non-permanents «ne vont pas contrebalancer le P5 mais peuvent jouer un rôle», veut croire cette source. Illustration symbolique du rejet d’une structure héritée de l’après-guerre et qui ne correspond plus au monde d’aujourd’hui, les cinq nouveaux ne veulent pas être appelés «membres non permanents» mais «membres élus». Le moteur franco-allemand pourrait aider à gommer l’impression d’un Conseil à deux vitesses. «Les Allemands et les Français vont travailler en étroite coopération pour montrer que l’Europe pèse toujours en multilatéral en dépit du retrait du Royaume-Uni» de l’Union européenne, prédit Richard Gowan. De son côté, l’Indonésie pourrait gêner la Chine. «Les Indonésiens ont une équipe solide et pourraient organiser des débats du Conseil sur la persécution des musulmans en Birmanie», note cet expert de l’ONU.

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Grève générale des journalistes tunisiens le 14 janvier

Algérie 360 - Fri, 12/28/2018 - 10:32

Parmi les principales revendications de cette grève générale figurent l’approbation d’un quota de 5% sur les recettes issues de la publicité publique au profit des journalistes, la création d’un «projet résidentiel» favorisant des logements pour les journalistes à des tarifs préférentiels ainsi que le lancement d’un «Fonds pour la presse écrite».

Les journalistes tunisiens observeront une grève générale le 14 janvier prochain en signe de protestations contre leur situation socio-économique et ce, suite au décès de leur collègue, Abderrzak Rezgui, un caméraman qui s’est immolé par le feu lundi à Kasserine (centre-ouest de la Tunisie), a annoncé mercredi le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).
«Avec l’approche de la célébration du 8ème anniversaire de la révolution de la liberté et de la dignité, les journalistes tunisiens souffrent encore de difficultés majeures sur le double plan social et
financier», s’est exprimé le bureau exécutif du SNJT.»Bien que la liberté d’expression se veut l’une des acquis post-révolution, cet atout est menacé par la corruption, la marginalisation et la violation de l’éthique journalistique», a ajouté le SNJT dans un communiqué.
Parmi les principales revendications devant être scandées le jour même de cette grève générale figurent l’approbation d’un quota de 5% sur les recettes issues de la publicité publique au profit des journalistes, la création d’un «projet résidentiel» favorisant des logements pour les journalistes à des tarifs préférentiels ainsi que le lancement d’un «Fonds pour la presse écrite» qui gère ce secteur dans le respect de l’étique en vigueur et du code de travail tunisien. Le journaliste-caméraman, Abderrazak Rezgui, avait mis fin à sa vie en s’immolant par le feu en pleine «Place des martyrs» de la province de Kasserine. Ce journaliste avait mis en ligne, quelque heures avant de passer en action, une vidéo dans laquelle il manifestait son dénigrement quant à la détérioration de la situation socio-économique de toute sa région. Les autorités tunisiennes ont déjà ouvert une enquête d’investigation sur les circonstances de cet incident puisque, d’après certains médias locaux, cette tentative de suicide n’était pas volontaire et que des soupçons ont été avancés pour dire qu’il s’agit d’un meurtre avec préméditation.

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Les 11 membres de la CBDH prêtent serment ce vendredi

24 Heures au Bénin - Fri, 12/28/2018 - 10:27

La cérémonie de prestation de serment et d'installation des 11 nouveaux membres de la CBDH aura lieu ce vendredi 28 décembre 2018 à la Cour constitutionnelle. Elle sera présidée par le président de la Haute juridiction, le Professeur Joseph F. Djogbénou.
C'est en application des dispositions de l'article 10 de la loi N°2012-36 du 15 février 2013 portant création de la Commission Béninoise des Droits de l'Homme ( CBDH) que ces membres vont entrer dans leur fonction. Instituée dans le cadre de la suite logique du processus ayant conduit à la libéralisation politique du Bénin au début des années 90, la Commission joue un rôle spécifique. Elle veille à la mise en œuvre et au respect des engagements internationaux pris par le Bénin en matière des droits de l'Homme. La CBDH peut se saisir des cas d'atteinte aux droits de l'Homme constatés ou portés à sa connaissance. Aussi pourra-t-elle entreprendre toutes les actions appropriées en la matière. Entre autres, aider les victimes à ester en justice sur toutes les violations avérées des droits de l'Homme, orienter les plaignants et offrir l'assistance à ceux qui la demandent devant les tribunaux compétents, effectuer des visites régulières, inopinées ou notifiées, dans les lieux de détention et de rétention aux fins de prévenir toute violation des droits de l'Homme.
Cette commission est composée de personnalités politiques comme civiles pour répondre favorablement aux exigences des textes en matière de droit de l'Homme.
La Commission Béninoise des Droits de l'Homme est composée de 11 membres. Ces derniers sont issus de différents corps de métier : neuf (09) proviennent du corps des magistrats, de l'ordre des avocats, de l'ordre des médecins, des Organisation non gouvernementale de promotion et de protection des droits de l'Homme, des associations féminines de défense des droits de la femme, des Organisations non gouvernementales de promotion des droits de l'enfant, des centrales syndicales, du patronat, du corps des journalistes, et deux (02) des députés de l'Assemblée nationale.

G.A.

Liste des 11 membres

• Au titre des Magistrats : Pierre AHIFFON
• Au titre des Avocats : Me Hippolyte YÈDÉ
• Au titre des Médecins : Dr Éric KIKI MIGAN
• Au titre des députés : He Rosine DAGNIHO et l'He Jean-Marie ALLAGBÉ
• Au titre des ONG des Droits de l'Homme : Isidore Clément CAPO-CHICHI
• Au titre des Associations féminines des Droits de la femme : Sidikatou ADAMON épse HOUÉLÉTÉ
• Au titre des ONG des Droits de l'enfant : Me Alexandrine SAÏZONOU épse BÈDIÈ
• Au titre des Centrales syndicales : Christophe HOUESSIONON
• Au titre du Patronat : Serge PRINCE-AGBODJAN
• Au titre des Journalistes : Emérico Pichy Sonagnon A. ADJOVI

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