ALGER – L’ancien président du Conseil constitutionnel, le moudjahid, Abdemalek Benhabylès, est décédé dans la nuit du vendredi à Alger à l’âge de 98 ans, a-t-on appris auprès de son entourage.
Le défunt sera inhumé après la prière du Dohr au cimetière de Sid Naamane à Bouzaréah (Alger).
Né à Sétif, Abdelmalek Benhabylès avait occupé plusieurs postes de responsabilité après l’indépendance, notamment, ambassadeur en Tunisie et au Japon, avant d’être désigné secrétaire général du ministère des Affaires étrangères.
Il a aussi occupé le poste de ministre de la Justice, puis secrétaire général de la présidence sous le mandat du défunt président de la République, Chadli Bendjedid.
Le dernier poste occupé par le défunt était président du Conseil constitutionnel de 1989 à 1995.
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La salle de Fitheb, ex ciné Vog de Cotonou a abrité, ce vendredi 28 décembre 2018, la cérémonie de l'évènement culturel de Bénin Top 10. Au terme de cette 11ème édition, c'est Fanicko de Jésus qui est distingué meilleur artiste de l'année 2018, succédant ainsi à Nikanor.
C'est le morceau intitulé ''Avec Toi'' en featuring avec l'artiste camerounaise Daphné qui a permis à Fanicko de Jésus de décrocher le titre de meilleur artiste à l'issue de la finale de Bénin Top 10. De son vrai nom Franck Olivier Adjanohoun, alias Fanicko, il a concouru avec les artistes comme Ramou, Gildas Zinsou, Sèssimè, et autres.
Il repart avec un trophée et une enveloppe de un million de FCFA et succède ainsi à l'artiste Nikanor, vainqueur de l'année 2017.
Aussi, au cours de la cérémonie des trophées ont-ils été décernés dans plusieurs autres catégories avec des enveloppes financières.
Joël Houndolo, directeur général de l'ORTB a réaffirmé l'engagement de l'Office à accompagner les artistes qui produisent des œuvres musicales de qualité.
Il n'a pas manqué de remercier le réseau téléphonie mobile Moov Bénin, pour son accompagnement dans la réussite dudit évènement.
Akpédjé AYOSSO
Social watch Bénin poursuit sa veille citoyenne. Après les cadres du Ministère du cadre de vie et du développement durable (MCVDD), c'est ceux du Ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle (Mestfp) qui ont été outillés vendredi 28 décembre, sur le code des valeurs et d'éthique.
L'objectif de formation est d'outiller le personnel du Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle sur le code des valeurs et d'éthique. Il s'agit d'amener le personnel du Ministère à mieux connaître les principes fondamentaux du service public et les règles générales de déontologiques. En suite maîtriser les règles spécifiques d'éthique et de déontologie applicables aux acteurs publics et le contrôle hiérarchique de la mise en œuvre des valeurs de référence.
La dimension sociale de la mise en œuvre de la redevabilité fait référence aux dispositions innovantes nécessaires qu'il faut mettre en place pour faire participer les citoyens aux activités d'élaboration, de mise en œuvre et de suivi des politiques, plan, programmes et budgets de l'état.
« Le réseau Social Watch, a choisi d'appuyer le Ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle (Mestfp) dans la mise en œuvre du plan d'actions SNI, compte tenu du fait que la mise en œuvre effective de ce plan d'actions a comme principale difficulté l'insuffisance de ressources financières », a souligné Mme Emmanuela Hèkpazo, représentante du groupe thématique éducation de Social Watch.
Le secrétaire général adjoint du Ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle (Mestfp), Cyrille Aïnanon que « L'exercice de cette responsabilité relève d'une approche fondée sur l'engagement civique par lequel les populations et/ ou les groupes de la société civile constitue un maillon important pour l'amélioration du SNI, toute chose indispensable pour l'éradication de la pauvreté et le développement durable ».
« Cette formation devra contribuer à la l'atteinte de l'objectif du plan d'action national du SNI, relatif au renforcement des capacités du personnel à travers la mise en application du le code des valeurs et d'éthique », a-t-il souligné.
A l'issue de la première communication M. Cyrille Aïnanon a montré que la bonne gouvernance est une tâche de longue haleine. C'est pourquoi cette formation constitue une étape importante. Pour combattre la corruption, souligne-t-il « la seule volonté des gouvernants ne suffit pas toujours. En effet, elle laisse dans l'imaginaire collectif, l'idée de la chasse aux opposants et la police est très vite perçue d'être à la solde du pouvoir ».
« La lutte contre la corruption doit être l'affaire de tous les citoyens et s'articulera autour de trois types de pédagogie à savoir la pédagogie de l'exemple, la pédagogie du contrôle systématique et inopinée et la pédagogie de la vertu, de l'éthique et de la morale ».
Il faut préciser que Le financement de cet atelier est entièrement pris en compte par le réseau SOCIAL WATCH.
Marcel HOUETO
La France vit depuis plusieurs semaines une révolte sociale aux allures d'une guerre civile. Le mécontentement social massivement incarné par les Gilets jaunes, tantôt violemment exprimé, tantôt sévèrement réprimé, est le signe d'une France irrémédiablement fracturée : d'un côté les Riches et les Bobos ; de l'autre la classe moyenne et ceux qui domptent la queue du diable pour survivre. Les français issus de l'immigration font majoritairement partie de ce dernier bloc. Mais les jeunes des banlieues, parmi eux les Noirs et les Arabes, souvent stigmatisés comme des fauteurs de troubles et des ennemies de la République, se sont abstenus de participer aux manifestations des Gilets jaunes et aux violences qui vont avec. Leur inertie, peu abordée par les media, témoigne d'une double fracture sociale sur fond de discrimination systémique.
Si les Gilets jaunes étaient des jeunes Noirs et Arabes des Banlieues, ils seraient probablement karchérisés sous le gouvernement de Nicolas Sarkozy.
Imaginons un instant ce que serait la réaction des français si, par un mouvement de jeunes français Noirs et Arabes, des autoroutes sont bloquées, des péages détruits, une préfecture incendiée, des commerces saccagés et pillés, l'Arc de triomphe dégradé, l'avenue des Champs Elysées et ses prestigieux commerces bloqués pendant les week-ends les plus rentables de l'année, le président Macron jugé et fictivement décapité par son effigie, des policiers agressés avant prendre la fuite en moto. Les racistes, xénophobes, négrophobes, arabophobes et autres sympathisants de l'extrême droite seraient ravis de pouvoir les diaboliser davantage, et de déverser leur bile sur eux. Ils sont certainement déçus de voir que ceux qui pillaient des magasins lors des manifestations des Gilets jaunes n'étaient pas ces jeunes Noirs et Arabes des banlieues. Si c'étaient eux, l'indulgence des autorités serait-elle pas la même ? Si les Gilets Jaunes étaient des Noirs et des Arabes, le président français aurait gagné des points d'opinions favorables s'il donnait l'ordre aux force de l'ordre briser farouchement leur mouvement.
Sarkozy aurait promis aux français de les débarrasser de cette « racaille », avec son fameux « karcher » qui n'a jamais fonctionné, sinon pour s'éclabousser lui-même. Xavier Lemoine, qui fut maire de Montfermeil en Seine-Saint-Denis lors du mouvement des jeunes des banlieues en 2005, aurait pris un arrêté municipal interdisant aux jeunes de cette banlieue de sortir le soir. Philippe de Villiers, icône aigrie de l'extrême droite non assumée, qui assimilait la révolte des jeunes des banlieues en 2005 à une « guerre civile ethnique » et exigeait le rétablissement de la double peine, aurait envoyé l'armée les bastonner jusqu'à leurs caves. Florent Philippot, arriviste opportuniste de l'extrême droite assumée, aurait encore fantasmé sur la question migratoire et culpabilisé l'extranéité afro-musulmane des jeunes Noirs et Arabes des banlieues, pour draguer l'électorat xénophobe. Tous les partisans d'un nationalisme exacerbé auraient constitué un front de guerre contre ces jeunes Noirs et Arabes.
Si les Gilets jaunes étaient des jeunes Noirs et Arabes des Banlieues, ils seraient probablement déchus de leur nationalité française sous le gouvernement de François Hollande.
A plusieurs reprises, Manuel Valls qui a été ministre de l'Intérieur et premier ministre français, a exprimé des idées xénophobes et islamophobes. C'est lui qui disait au marché d'Evry qu'il faut « blanchisser » la population car il y avait trop de Noirs et d'Arabes. Manuels Valls, français par naturalisation issu de l'immigration espagnole, moins français que tous les jeunes Noirs et Arabes nés en France, a voulu, avec une hargne déconcertante, déchoir de leur nationalité française les jeunes délinquants étrangers. C'est aussi lui qui proposait de fermer des mosquées en France au titre de la lutte contre l'Islam politique. C'est encore lui qui, obsédé par son désir de pouvoir et son envie de devenir maire de Barcelone après avoir été chassé du pouvoir par les français, défendait publiquement en Espagne que l'Islam était un problème en France.
Cette haine décomplexée est de plus en plus exprimée et incarnée par des néo-français comme Manuels Valls, prêts à manger à tous les râteliers, et à passer à la balustrade d'une autre étable politique, quand le foin se raréfie. Si le mouvement des Gilets jaunes était mené par des jeunes Noirs et Arabes des banlieues, et que Manuel Valls était le ministre de l'Intérieur, il aurait probablement envoyé l'armée les matraquer. Ensuite, il les aurait tous déchus de leur nationalité française. Mais aujourd'hui, qualifié de traitre par certains français pour avoir tutoyé la citoyenneté française, c'est la déchéance de sa propre nationalité française qui est en jeu.
Si les Gilets jaunes étaient des jeunes Noirs et Arabes des Banlieues, ils seraient probablement accusés d'antisémitisme sous le gouvernement d'Emmanuel Macron.
Les politiques et les media français sont désemparés face au mouvement de contestation des Gilets jaunes, dont l'ampleur et la durée ne pouvaient être prédites par aucun expert des questions sociales. Malgré les multiples tentatives pour discréditer et éteindre leur mouvement, les Gilets jaunes sont encore là. Désemparés, des politiques et des media se livrent alors à manipuler la prohibition de l'antisémitisme pour donner un coup fatal aux Gilets jaunes. Des media abrutisseurs comme BFTV, CNEWS, rebattent que le mouvement est infesté d'antisémites, afin de rabattre l'élan des Gilets jaunes. Ils vont jusqu'à se livrer à une induction ahurissante : à partir du moment où une dame juive a entendu des propos antisémites lors d'une manifestation des Gilets jaunes, ce mouvement est alors devenu antisémite. Or, dans tous les mouvements exprimant une colère sociale, on peut entendre des énergumènes marginaux proférer des propos haineux contre les Blancs, contre les Noirs, contre les Juifs, contre les Arabes, contre les chinois, contre les homosexuels, etc.
Sauf que, par les temps qui courent, brandir le rejet de l'antisémitisme est à la mode, et profitable. Ce raccourci politico-médiatique est insultant pour les honnêtes français qui réclament une justice sociale en portant des Gilets Jaunes. Il est aussi insultant pour les juifs de voir qu'on manipule les injustices dont ils ont été victimes, pour briser un mouvement social inédit. Si les Gilets jaunes étaient des Noirs et des Arabes, ce raccourci honteux aurait plus de répercussion médiatique, et serait récupéré par de piteux politiciens. La morale politique étant aux abois, ces politiciens seraient montés au créneau pour exiger, de l'assemblée nationale aux plateaux des media, des actions pénales contre les Noirs et Arabes qui seraient, selon eux, des antisémites en puissance. La théorie du complot ne peut plus servir de bouclier. Il s'agit d'une cynique pratique du complot !
Aliou TALL,
Président du RADUCC
Email : raducc@hotmail.fr
Courant décembre, les experts du FMI qui n’ont rien de rois mages ont averti que «la situation est très inquiétante».
Pour tenter de calmer la colère et les manifestations, parties de Kasserine pour gagner plusieurs autres bourgades, le chef du gouvernement Youssef Chahed a rencontré jeudi soir, au palais de Dar Dhiafa, une délégation du bureau exécutif du syndicat national des journalistes tunisiens. Les parties se sont, à en croire certains sites, penchées sur la situation dans le secteur des médias et les revendications exprimées par les journalistes dont la situation a été reconnue «difficile». Il a également été question de mettre fin aux emplois précaires dans le milieu de la presse et, à l’issue de cette rencontre, une deuxième réunion est convenue dans les jours qui viennent pour tenter de cerner les solutions les plus rapides à apporter aux problèmes des journalistes.
Parallèlement à cette démarche, le ministre de l’Intérieur, Hichem Fourati, a indiqué qu’une «stratégie offensive exceptionnelle» va être incessamment appliquée pour combattre le terrorisme, et en premier lieu à Kasserine. Il a ainsi détaillé la méthode qui sera mise en oeuvre, parlant «d’anticipation, de prévention et de défense comme alternative au plan d’action en vigueur», tout en ajoutant que «cette stratégie tend à offrir les garanties d’accès aux lieux de retranchement des groupes terroristes». Très sommairement, l’objectif est de parvenir au renfort du contrôle à l’entrée et à la sortie des villes et d’appuyer les services de renseignement. Le plan stratégique devrait être ensuite étendu aux gouvernorats de Jendouba et du Kef.
Evoquant les mouvements de protestation qui sont partis de la ville de Kasserine où le journaliste Abderrezak Rezgui s’est immolé par le feu pour protester contre le chômage et l’absence de perspective pour toute la population et qui se sont ensuite propagés à plusieurs villes du pays, dont la capitale Tunis, Fourati a brandi l’enquête préliminaire selon laquelle «cinq individus à bord d’une voiture de location ont distribué de l’argent et des cartes de recharges téléphoniques aux manifestants pour attiser la situation dans la région et dans le pays en général».
Ces personnes, a-t-il dit, ont été interpellées comme ce fut le cas auparavant à Ben Guerdane. A Kasserine même, la situation est loin d’être stabilisée puisqu’hier, il y a eu de nouveaux heurts violents entre jeunes manifestants et forces de l’ordre, celles-ci faisant usage des gaz lacrymogènes pour riposter aux pierres et aux cocktails Molotov.
La Tunisie est plus que jamais à la croisée des chemins. Alors que le gouvernement jure la main sur le coeur qu’il y a de la manipulation et l’achat des contestataires, alors que le ministre de l’Intérieur n’hésite pas quant à lui à parler de bakchichs pour nourrir la division, ce que l’on appelle pudiquement les heurts traduisent, qu’on le veuille ou pas, la désespérance d’une Tunisie du sud extrêmement paupérisée. Courant décembre, les experts du FMI qui n’ont rien de rois mages ont averti que «la situation est très inquiétante».
Plus que Ben Guerdane, Jendouba ou d’autres contrées oubliées, Kasserine est devenue malgré elle le foyer des séismes et des coups de grisou qui menacent la société tunisienne. Ainsi, si le chômage est de 15,5% au plan national, il atteint les 25,5% dans les zones enclavées.
Aux députés, ministres et chefs de parti qui se jettent à la figue toute sorte de noms d’oiseaux, Youssef Chahed oppose vaille que vaille un taux de croissance qui a failli flirter avec les 3% en 2018. Mais c’est oublier un peu vite, que le taux de croissance n’a jamais suffi au bonheur des peuples!…
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(Par Roger Gbégnonvi)
Matthieu, l'unique narrateur de cette épopée, de cette épiphanie, est d'une sobriété divinement avaricieuse, une sobriété dont le cœur battant ne bat que de deux propositions : ‘‘Des mages venus d'Orient…virent l'enfant avec Marie sa mère… Ils lui offrirent en présents de l'or, de l'encens et de la myrrhe (2/1-11). Et nous de reprendre en chœur ce cœur battant, de le prolonger, de l'amplifier du point d'orgue de notre générosité humainement grande, de le rendre encore plus beau, de le porter au plus haut de nos désirs les plus beaux.
Si les mages ont offert à l'enfant trois présents, c'est parce qu'ils étaient trois, chacun d'eux portant amoureusement son présent. Et nous de les baptiser : Balthazar, Gaspard, Melchior. Et pour que soient présents tous les peuples autour du berceau de l'enfant, nous avons pris soin que soit parmi les trois mages un Nègre, un vrai, très noir, et qu'il soit entre les deux autres, pour leur permettre d'être vus, parce que le noir est la couleur primordiale, la couleur qui donne couleur aux autres couleurs. Avec Bernard Dadié aux grandes orgues : ‘‘Je te remercie mon Dieu, de m'avoir créé noir / Le blanc est une couleur de circonstance / Le noir la couleur de tous les jours / Et je porte le monde depuis le premier soir.''
Si les mages ont offert à l'enfant des présents de roi, c'est parce qu'ils étaient rois eux-mêmes. Rois de nulle part et de toute part. Venus honorer l'enfant roi par des présents de roi qui ne peuvent aller qu'à un roi. Et ils se sont mis à trois parce que l'enfant au berceau, don du ciel, est Roi de tous et de tout l'univers. Avec Bossuet aux grandes orgues : ‘‘Celui qui règne dans les cieux, et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l'indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois…''
Aux rois mages le Roi a fait la loi de venir rendre hommage à l'Enfant-Roi à la suite des anges au ciel et des bergers sur la terre. Il a fait à Abraham la loi de reconnaître la Trinité avant tous les saints conciles des empereurs et des papes : ‘‘Ayant levé les yeux, il vit trois hommes qui se tenaient debout près de lui… Il se prosterna à terre. Il dit : ‘Monseigneur, je t'en prie, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, veuille ne pas passer près de ton serviteur sans t'arrêter'''. Abraham dit Monseigneur aux trois. Unité de la Trinité. Le trois unitaire des rois mages. Le trois unitaire des tous premiers – anges, bergers, mages – penchés sur l'Enfant au berceau. Unité de la Trinité toujours déjà présente au cœur de l'Alliance primordiale (18/1-4).
A Porto-Novo le Roi a fait la loi, et la grâce, d'être le serviteur une fois l'an dans le sillage d'Abraham. Porto-Novo qui a fait de l'épiphanie reconnue par les rois mages sa ‘‘fête nationale''. Porto-Novo qui tient à son nom qu'il tient du Portugal. Et puisque Porto-Novo est ville capitale, tout le Bénin peut s'enorgueillir de cette fête nationale tout à fait locale. L'épiphanie reconnue par les rois mages se veut le lieu et le lien de tous les enfants de Porto-Novo, de ceux d'Abraham dans les églises et les mosquées, et mêmement de ceux qui ne se reconnaissent pas d'Abraham. Tous portés par la même joie dans les rues de leur cité endimanchée. Et l'on chante et danse à Porto-Novo au son du hungan, le tam-tam royal.
A Haïti où se trouve aussi Porto-Novo du fait du Portugal, ce hungan, tam-tam royal, désigne le prêtre Vaudou, dont les fidèles sont partie prenante de l'épiphanie à Porto-Novo. Tous ont trouvé grâce aux yeux du Seigneur. Dans l'unité trinitaire reconnue par Abraham au Chêne de Mambré. Dans l'unité primordiale de tous, hommes et femmes, attelés à la tâche trinitaire d'unité, de justice, de paix. Comme un conte de Noël. Auquel nous allons donner maintenant corps et vie. Au travers de ‘‘nos efforts épurés et sauvés''. Parce que tu nous auras fait, Seigneur, la grâce que tu fis à Abraham : ‘‘Ne pas passer près de ton serviteur sans t'arrêter''. T'arrêter pour épurer et sauver nos égarements… Comme un conte de Noël.
TAMANRASSET – Le coup d’envoi de la 4e édition de la manifestation « l’Algérie au cœur de son Sahara » a été donné vendredi depuis Tamanrasset par le ministre de la Jeunesse et des sports, Mohamed Hattab en présence du ministre du Tourisme et de l’artisanat, Abdelkader Benmessaoud.
Organisée sous le slogan « Vivre ensemble en paix » avec la participation de 600 jeunes venus de toutes les wilayas, cette manifestation a connu une ambiance festive animée par de jeunes au niveau de la place du 1er novembre au chef lieu de la wilaya de Tamanrasset où des présentations artistiques et folkloriques reflétant la richesse du patrimoine culturel algérien ont été organisées par les wilayas participantes.
Accompagné du président du Comité olympique et sportif algérien (COA) et de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA), Mustapha Berraf, le ministre de la Jeunesse et des sports a affirmé dans son allocution d’ouverture que « cette grande manifestation qui constitue une occasion pour la valorisation de l’héritage culturel de toute l’Algérie, contribue à la promotion de l’artisanat et des métiers des habitants de la région mais reflète également la richesse du patrimoine national et contribue à l’exploration des zones touristiques ».
A cette occasion, le ministre a appelé les jeunes à se solidariser dans le cadre de cette évènement qui « revête une grande importance d’autant qu’il a pu réunir tous les jeunes algériens ». « L’Algérie au cœur de son Sahara » vise, a-t-il ajouté, « l’approfondissement ainsi que la concrétisation des relations fraternelles entre les algériens ».
Il a exhorté les jeunes, également à « être à la hauteur des défis auxquels fait face l’Algérie » et à contribuer « à la préservation de la stabilité et des acquis réalisés tout en s’inspirant des sacrifices payés par les jeunes pendant la révolution nationale ».
De son côté, M. Benmessaoud s’est félicité du développement réalisé dans cette région grâce à la politique judicieuse du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, indiquant que cette manifestation juvénile qui constitue une tournée touristique et culturelle au profit des jeunes, contribue à la promotion du tourisme local.
Outre le renforcement des relations fraternelles et amicales entres les enfants de la patrie, cet évènement (28 décembre-2 janvier) constitue une occasion pour valoriser l’héritage culturel algérien.
Une variété d’activités sportives, culturelles, artistiques et éducatives a été programmée au profit des hôtes de la région de Hoggar. Cette manifestation sera également une occasion pour découvrir cette région à travers des excursions qui seront organisées à plusieurs régions, outre des soirées artistiques et culturelles, des expositions et des campagnes de boisement.
La délégation ministérielles a inauguré une piscine, un stade gazonné au complexe de proximité de Tafssit et un stade de proximité à la cité Serssouf. A cette occasion le ministre a appelé à l’utilisation des énergies renouvelables au niveau des structures sportives en vue préserver l’écosystème et rationnaliser les dépenses.
Après avoir inspecté le projet de réalisation d’un stade semi olympique à la cité Adriane et un parc de loisir au profit des enfants au square El-Istiklal, le ministre a exhorté les spécialistes à sélectionner les talents sportifs au niveau des régions du Sud qui constituent « un vivier en ces compétences dans les différentes disciplines ».
M. Hattab poursuivra sa visite à Tamanrasset samedi où il posera la première pierre d’un projet de réalisation d’un complexe sportif.
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MADRID – L’Espagne a condamné, vendredi, la décision du haut comité de planification israélien d’approuver des plans de construction de plus de 2.000 nouveaux logements dans des colonies en Cisjordanie, appelant à cesser l’expansion des colonies.
Suite à l’adoption récemment par les autorités israéliennes de la décision de construire plus de 2.000 nouveaux logements dans des colonies en Cisjordanie, « le gouvernement d’Espagne réitère sa condamnation d’une politique qui porte gravement atteinte à la viabilité d’un futur Etat palestinien ».
Un communiqué du ministère espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération ajoute que cette politique « met en péril la solution à deux Etats ».
Le gouvernement espagnol a lancé, dans le même contexte, un appel à cesser la construction de nouvelles colonies, « une action illégale du point de vue du droit international ».
Des plans de construction d’environ 2.200 logements dans des colonies de Cisjordanie occupée avaient été approuvés récemment par une commission du ministère israélien de la Défense.
Plus de 1.150 logements ont obtenu un accord définitif en attendant que les permis de construire soient publiés, tandis que 1.032 ne sont qu’au premier stade des autorisations.
Les colonies, considérées comme illégales par la communauté internationale, constituent l’un des obstacles majeurs à la paix entre Palestiniens et Israéliens.
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ADRAR – Le coup d’envoi des festivités de la 12ème édition du festival national culturel d’Ahellil a été donné vendredi à Timimoun (220 km au nord d’Adrar) en hommage au défunt Moulay Slimane Seddik, connu sous le nom de « Moulay Timi ».
Cette initiative traduit une reconnaissance aux efforts déployés durant toute sa vie par le défunt au service du patrimoine de la région et son accompagnement de chercheurs dans leurs travaux, à l’instar de l’académicien Mouloud Mammeri et autres chercheurs et gens des médias.
Présidée par les autorités locales, la cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée en présence du Secrétaire général du Haut commissariat à l’Amazighité (HCA), Si El-Hachemi Assad et de la présidente de la déléguée nationale de la promotion et de la protection de l’enfance (ONPPE), Meriem Chorfi, a été marquée par un défilé folklorique, haut en couleurs et sonorité, des troupes participantes à la satisfaction d’un public nombreux venu se délecter des exécutions de bonne facture artistique.
Ce rendez-vous culturel annuel (28-30 décembre) s’assigne, entre-autres objectifs, la préservation de ce legs culturel séculaire, classé patrimoine immatériel mondial par l’UNESO, sa promotion et l’encouragement des associations culturelles émergentes en ce genre au niveau de la région du Gourara, a indiqué le commissaire du festival.
Selon M. Djouli, cette manifestation culturelle verra l’organisation des soirées artistiques animées par 24 groupes activant dans des association d’Ahellil, outre des conférences intellectuelles qui seront encadrées par des enseignants intéressés par ce patrimoine.
Aussi, une autre conférence intellectuelle sera programmée en marge de ce festival qui sera animé par des académiciens et des chercheurs.
Cette conférence qui sera organisée au niveau de la bibliothèque publique à Timimoune évoquera plusieurs questions relatives aux différents aspects de ce patrimoine amazigh
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ALGER – La Banque africaine de développement (BAD) mobilisera plus de 7 milliards de dollars sur les marchés financiers pour investir dans les économies africaines en 2019, a indiqué la BAD, dans un communiqué publié sur son site web.
Le Conseil d’administration de la BAD a approuvé le programme d’emprunt de l’institution, pour 2019, à hauteur de 7,24 milliards de dollars sur les marchés financiers, a expliqué la banque panafricaine, en affirmant qu’elle continue de consolider son profil sur les marchés des capitaux afin de disposer de ressources rentables pour financer les projets et programmes dans ses pays membres.
« La Banque a accès à un large éventail de marchés financiers avec une majorité de ses emprunts en dollars américains et en euros, ainsi que des émissions sur d’autres marchés publics tels que le dollar australien et la Livre sterling », a-t-elle fait savoir.
« Première institution financière africaine de développement, la Banque maintient une présence active dans le domaine de l’investissement social, et continue d’être leader dans l’émission d’obligations vertes et sociales », a assuré la BAD.
Ces produits répondent, selon elle, à un besoin croissant d’investissements à impact, lui permettent également de mettre en avant son mandat de développement et de promouvoir une croissance « durable » et « inclusive ».
« La BAD continuera de promouvoir le développement des marchés de capitaux africains en émettant des titres de créance libellés en monnaie locale afin de faciliter le financement de ses opérations en monnaie locale, parallèlement à d’autres initiatives », lit-on dans le communiqué.
« Nous continuons d’améliorer notre visibilité sur les marchés des capitaux afin de fournir des ressources rentables pour financer des projets et des programmes sur le continent africain », a déclaré la trésorière de la Banque, Mme Hassatou N’Sele, assurant que la BAD disposait de solides antécédents, un profil de financement diversifié, des investisseurs à travers le monde, ainsi que les avantages d’une notation AAA pour soutenir fermement le mandat de la Banque.
« La Banque africaine de développement est notée triple-A par toutes les grandes agences de notation internationales et bénéficie de plusieurs solides notations en matière environnementale, sociale et de gouvernance », a affirmé le communiqué, rappelant qu’en 2017, l’institution a déboursé 7,51 milliards de dollars pour financer des projets et programmes dans ses pays membres régionaux, dépassant de 56% l’objectif qu’elle s’était fixée pour les opérations non souverainesarge
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En instituant une taxe sur les grandes entreprises pour le financement du sport et de sa professionnalisation, dans le budget de l'Etat exercice 2019, le gouvernement du Président Talon a pris une décision historique attendue depuis plusieurs décennies et de haute portée pour la promotion du sport, de l'emploi des jeunes et de l'image de notre pays.
''La professionnalisation du sport, des milliers d'emploi pour les jeunes, d'accord. Mais alors, faudrait-il créer le corps des cadres sportifs et élaborer les curricula de formation''.Cette taxe d'un pour mille (1/1000) versée au trésor ou en déduction des frais de création et de gestion d'un club sportif professionnel dotera le sport en général et le sport professionnel en particulier de moyens financiers conséquents pour son développement.
Pour atteindre cet objectif, deux mesures essentielles méritent d'être prises :
1- la création d'un corps spécifique de cadres sportifs ;
2- l'élaboration et l'adoption de curricula de formation aux métiers du sport.
L'inexistence d'un corps spécifique de cadres sportifs depuis des lustres dans notre pays fait que le sport dispose de peu de cadres qualifiés pour sa conception, sa gestion, son animation et son marketing.
La création d'un tel corps induira la création de filières d'étude pour l'obtention par les jeunes de diplômes dans les métiers du sport tant au secondaire qu'au supérieur.
En somme, un élargissement de l'offre de formation dans notre pays.
Les besoins en personnel qualifié dans les métiers du sport sont immenses pendant que les jeunes sont victimes de chômage et le sport national brille par sa médiocrité.
Actuellement, il n'existe dans notre pays aucune formation au métier d'animateur, d'encadreur d'entraineur sportif, encore moins des métiers de de manager du sport, de spécialiste en suivi sanitaire du sportif, etc., chose indispensable pour l'atteinte des objectifs de la mesure gouvernementale.
L'élaboration et l'adoption de curricula de formation aux métiers du sport permettra l'autorisation d'ouverture de structures de formation et donnera aux apprenants desdites structures un statut adapté à leur formation.
Il est impossible d'obtenir qualitativement et durablement des résultats sportifs avec l'actuel système scolaire où il n'existe pas de statut d'élève-sportif.
Des écoles et centres de formation dédiés au sport reconnus comme tel, seul gage pour réussir la professionnalisation du sport.
La prise de ces décisions et la mise en œuvre intelligente de la mesure gouvernementale, permettra à des milliers de jeunes cadres sportifs de divers niveaux d'occuper au plan national des emplois sportifs valorisants déjà disponibles.
Le Bénin notre pays, se retrouvera en pol position en ce qui concerne ces formations dans la sous-région et exportera à moyen terme ces compétences aux delà de nos frontières.
Simon SOVISSI
Entraîneur d'Athlétisme, Manager du sport, PC/EPS.
Ancien étudiant de l'Académie des sports de Sofia (Bulgarie)
Le ministre des affaires sociales et de la microfinance, dans un communiqué met en garde la population contre les pratiques répréhensibles attentatoires au bien-être des enfants et des personnes âgées en cette fin d'année.
" Nous voici en pleine période des fêtes de fin d'année. Cette période donne souvent lieu à des pratiques répréhensibles attentatoires au bien-être des enfants et des personnes âgées", indique le communiqué.
Le ministère des affaires sociales et de la microfinance invite ainsi " les parents d'enfants mineurs à prendre toutes les dispositions afin d'offrir à ceux-ci la garantie d'une sécurité et d'une protection sans faille". Aussi précise-t-elle que " les sorties nocturnes, la fréquentation de personnes inconnues et les voyages en compagnie d'un tiers inconnu sont à éviter en cette période".
Le ministère des affaires sociales et de la microfinance " met en garde toute personne qui poserait des actes de violation des Droits des enfants et des personnes âgées".
Mettant en exergue les dispositions de la loi qui punient les contrevenants, Adam Bintou Chabi Taro lance : " J'en appelle donc à la vigilance et à la prudence des uns et des autres, et rassure la population béninoise des dispositions prises par le Gouvernement pour poursuivre et sanctionner conformément à la loi, tout contrevenant".
G.A.
Le Bénin prend désormais place aux côtés des Seychelles au rang des premiers pays dans l'indice d'ouverture sur les visas en Afrique (Visa Openness Index). C'est ce qu'a révélé le rapport 2018, relatif à l'ouverture sur les visas en Afrique.
Dans ledit rapport, la Banque Africaine de Développement a salué la performance du Bénin. Ce dernier a pu perfectionner son score en occupant la première place grâce aux mesures mises en place depuis 2017.
Le Bénin avait occupé la 27ème et 31ème place respectivement en 2017 et en 2016. Ainsi, la République du Bénin devient le 2ème pays africain accessible sans visa à tous les Africains et le premier pays francophone s'inscrivant dans la démarche de libre circulation des personnes.
En janvier 2017, le président Patrice Talon a supprimé le visa pour les Africains désirant se rendre au Bénin pour un séjour n'excédant pas 90 jours.
« C'est une décision qui donne du poids à l'objectif de passer d'une CEDEAO d'Etats à une CEDEAO des peuples d'ici 2020 », a déclaré Moustapha Cisse Lo, Président du Parlement de la CEDEAO, cité dans le rapport 2018 de la Banque Africaine de Développement.
Au cours de l'année 2018, de nouvelles mesures ont été mises en place au Bénin notamment l'instauration en mars du visa touristique une fois sur le territoire. Ce visa est à prix fixe pour les non Africains voulant séjourner au Bénin pour une durée de moins d'une semaine et détenteurs d'un passeport valide et d'une attestation de vaccination contre la fièvre jaune.
Aussi, grâce à la plateforme internet : https://evisa.gouv.bj., les visiteurs de la destination Bénin peuvent-ils se procurer un e-Visa (visa électronique). Ladite plateforme a été lancée depuis le 23 avril 2018, et plus de 34.000 Evisa ont été déjà délivrés par les autorités béninoises.
Cette innovation s'inscrit dans le cadre du programme de Smart Gouvernance adopté par le gouvernement béninois. Elle a pour but de simplifier l'entrée et de raccourcir les procédés d'obtention du visa.
Par ses mesures, le Bénin figure dans le classement mondial des pays d'accueil 2018 sur l'indice des passeports.
Les ressortissants du Bénin peuvent voyager à travers l'Afrique sans visa à destination de 20 pays et de 12 pays avec un visa délivré à l'arrivée, ce qui représente 60% d'accès libre sur le continent.
« Les pays et régions d'Afrique ont beaucoup à gagner de l'assouplissement des politiques de visas à l'égard des autres ressortissants africains, qu'il s'agisse de combler un déficit de compétences sur le marché du travail, de promouvoir l'entreprenariat, de diversifier l'économie, d'ajouter de la valeur aux services ou d'attirer les investissements et de renforcer la compétitivité », a précisé la Banque Africaine de Développement, dans le rapport 2018 de l'indice d'ouverture sur les visas en Afrique.
Akpédjé AYOSSO
Les débats dans le cadre du procès ICC-Services ont repris, ce vendredi 28 décembre 2018, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo.
La Cour s'étant installée, le président Cyriaque Dossa a ordonné la poursuite de l'audience. Cette dernière marquant le 8ème jour a commencé par des questions de de la part du procureur spécial Togbonon à l'endroit de Guy Akplogan.
Les interrogations sont relatives à une audience tenue au Palais de la République avec l'ex président Boni-Yayi et des partenaires israéliens en présence de l'ex-ministre de la santé Issifou Takpara. Cette audience qui a porté sur des sujets d'investissements BTP a été confirmée par Guy Akplogan. Il a affirmé que l'audience a été diffusée dans le journal du 26 janvier 2010 à la télévision nationale.
Les sachants font ‘'économie de vérité'' selon les avocats
Avant la poursuite des débats, les avocats à l'unanimité ont fait savoir à la Cour qu'ils ont l'impression que les sachants invités dans le cadre du procès ne participent pas à la manifestation de la vérité. « Que les sachants qui défilent aient à cœur de venir dire la vérité dans la sincérité », a souhaité Me Anassidé.
A ces plaintes, le président Cyriaque Dossa a rassuré les uns et autres que toute la vérité sur cette affaire sera connue. Il a rappelé le respect des droits de l'Homme. Pour lui, les déposants ont le ‘'droit de mentir''. Il revient à la Cour explique-t-il, de faire la part des choses car selon le président « la vérité n'est pas que dans le verbe », mais également dans les gestes, les larmes de l'individu qui passe à la barre.
Retour sur l'audience tenue au Palais
Guy Akplogan est appelé a expliqué les conditions dans lesquelles, cette audience a eu lieu au Palais. Guy Akplogan explique qu'il était invité par l'ex président Boni Yayi en qualité de PDG de ICC- Services pour une audience avec un consortium d'investisseurs israéliens. A cette audience, les échanges ont tourné autour des investissements dans les BTP et le secteur de la santé avec des partenaires d'une structure dénommée Paloma international.
De plus, il a été aussi question du volet sécurité des élections de 2011. « J'ai compris une fois à l'audience que mon partenaire qui devrait s'occuper du volet sécurité avait déjà des contacts avec la Présidence. Je ne peux pas dire avec précision tout le contenu de la question liée au volet sécurité ».
Après cette séance, Guy Akplogan a notifié qu'il a été invité à participer à d'autres séances de travail avec le ministre de la Santé Takpara et celui des Travaux Publics Nicaise Fagnon.
A la suite de cette audience, le promoteur ICC-Services a obtenu un visa pour l'Israël et devrait s'y rendre en Avril. « Je me préparais à aller en Israël quand j'ai eu l'information qu'il y a de troubles au niveau de ma société ICC-Services et aussitôt, je suis revenu au Bénin pour savoir de quoi il s'agit. À l'époque les gens ont dit que je voulais fuir, ce qui n'est pas le cas », a-t-il martelé.
De ce fait, la Cour demande à savoir si l'ex-président avait connaissance de la structure, Guy Akplogan répond : « Le Chef de l'Etat connaissait la présence de ICC-Services parce que j'ai appris que mon frère Tégbénou allait le voir ».
Une déclaration que le patron de SNAB et co-promoteur de ICC-Services confirme : « Il savait déjà vers fin 2008 (...), je partais là-bas avec son frère Salomon Abou Yayi », faisant référence à l'ex président Boni-Yayi.
Selon Emile Tégbénou, c'est l'ex-président même qui a cherché à comprendre le fonctionnement de ICC-Services à l'époque où il avait des problèmes d'agrément. « Un jour, il nous a invités et j'étais allé là-bas avec le PDG et le DG dans son cabinet. Il nous a dit de lui expliquer ce qui s'est passé », a-t-il notifié.
C'est lors de cette rencontre que les promoteurs de ICC-Services ont expliqué les problèmes par rapport à l'agrément. « (...) séance tenante le président a fait appel au Professeur Géro Amoussouga et à Monsieur Aguessi pour qu'on nous aide à régler le problème. (...) C'était le 10 février 2010 », a précisé Emile Tégbénou.
Une photo de Yayi et Tégbénou soulève la curiosité des avocats
Emile Tégébenou est appelé à répondre des motifs l'ayant amené a placé dans son bureau une photo, où il est en compagnie du chef de l'Etat Boni Yayi. « La photo que j'ai dans mon bureau à la direction de la SNAB est une photo prise lors d'une séance que les associations des rois ont eue avec le Chef de l'Etat. Je rappelle que ce rendez-vous a été pris par moi et j'ai pris cette photo dans le bureau du Chef de l'Etat », explique-t-il. Emile Tégbénou ajoute : « La photo à la direction de SNAB, pour moi c'était une fierté (...) Comme c'est mon ami, c'est pourquoi j'ai mis ça dans mon bureau. Ce n'est pas à ICC-Services ».
Aux dires de Emile Tégbénou la photo n'a pas un rapport avec ICC-Services. A cela s'ajoute des calendriers confectionnés à l'effigie du Chef de l'Etat sur demande de son frère Abou Salomon Yayi.
Toutefois, Emile Tégébénou ignore si ladite photo qu'il a déplacée de son salon pour son bureau a pu contribuer à la promotion de ICC-Services. « Ma proximité avec le Chef de l'Etat est connue puisque je ne me cachais pas pour lui rendre visite. Je ne peux pas dire que c'est la photo que j'ai mise dans mon bureau de SNAB qui a servi de baromètre pour que les clients viennent déposer leurs sous chez nous », a-t-il soutenu.
Recommandation de la BCEAO-Bénin, réduction des taux d'intérêts
Après une suspension de 03 minutes, la Cour s'est penchée sur l'alerte donnée en août 2009 par la BCEAO-Bénin sur les activités de ICC-Services. Selon Guy Akpolgan, lors d'un entretien à la BCEAO-Bénin en août 2009, la banque leur a recommandé de réduire les taux d'intérêts élevés. Une recommandation à laquelle Guy Akplogan dit vouloir honorer. Le promoteur de ICC-Services informe qu'il a fait le rapport de ladite rencontre à l'ex-président Boni Yayi au cours de l'audience au palais de la présidence le 25 janvier 2010.
« J'ai expliqué au Chef de l'Etat Boni Yayi ce qu'on faisait et les recommandations de la BCEAO », a déclaré Guy Akplogan.
Me Gbaguidi ayant pris part à cette rencontre entre la BCEAO et les promoteurs de ICC-Services a précisé que la banque a conseillé une réduction progressive des taux de la structure jusqu'à 3% conformément aux normes de l'espace CEDEAO.
Pépin Adjovi et Mohamed Saké à la barre
Deux sachants sont appelés à la barre pour faire leurs dépositions. Il s'agit des sieurs Pépin Adjovi, ancien commissaire central de Porto-Novo et du directeur par intérim de la direction départementale de la police de l'Ouémé et Mohamed Saké Saliou, contrôleur général de la police, et en service à la direction générale de la police.
S'agissant des perquisitions faites chez Emile Tégbénou, Pépin Adjovi a déclaré : « J'ai participé à une seule perquisition au domicile de Emile Tégbénou en qualité de commissaire central de la ville de Porto-Novo, pas en qualité de membre de la commission. Puisque mon directeur était sur les lieux, j'étais tenu de me rendre sur les lieux ». Il a confié qu'ils ont trouvé deux coffres forts dehors et qu'un soudeur a été appelé pour les éventrer.
« Après l'ouverture de ces deux coffres forts, on y a rien trouvé. À l'intérieur, ils ont découvert d'autres coffres forts et on y a trouvé quelques billets. Je ne peux pas dire exactement combien y étaient », a-t-il ajouté.
En ce qui concerne le garde du corps affecté à Emile Tégbénou, le contrôleur général de la police à la retraite Pépin Adjovi renseigne qu'il l'a fait sur instruction du ministre Armand Zinzindohoué. Ce dernier lui aurait dit que Emile Tégbénou « a de problème de sécurité de veiller à lui régler cela en lui affectant un garde du corps ce que je fis ».
« Je ne savais pas l'activité qu'il menait avant de lui affecter un garde du corps. J'ai estimé qu'une instruction venant du ministre de l'intérieur ne peut pas être illégale »,
À l'éclatement de l'affaire, poursuit Pépin Adjovi, « nous avons été reçu à la présidence de la République par le chef de l'Etat et je lui ai dit que tout ce que j'ai fait c'est sur instructions du ministre de l'intérieur. Au cours d'une confrontation faite avec le ministre, il n'a pas nié m'avoir donné des instructions ».
« À entendre les déclarations faites par le ministre Armand Zinzindohoué à la Cour, j'ai regretté avoir servi sous lui », se désole-t-il.
Lors des perquisitions au domicile du sieur Emile Tégbénou, il a été retrouvé une arme de la police. « Je ne suis pas associé à l'enquête ouverte sur le dossier Icc Services. À la suite de la perquisition, je n'ai pas eu l'information qu'une arme a été trouvée chez Émile Tégbénou », a-t-il répondu.
Emile Tégbénou lui-même a confié avoir reçu l'arme à pompe auprès d'un autre commissaire Gnaho qui la lui a cédée à une somme de 3.5 millions FCFA.
Le sieur Emile Tégbénou a contredit la déclaration de Pépin Adjovi selon laquelle, il a dit qu'il veut un garde-corps la première fois qu'il s'est rendu à son bureau.
La seconde visite selon le promoteur c'est Pépin Adjovi qui l'a appelé sous instruction du ministre. Il a notifié avoir choisir Akondé Victorin mais que le commissaire même lui a proposé Kora Prosper.
Pépin Adjovi, client de ICC-Services
A la barre, le contrôleur général de la police à la retraite Pépin Adjovi a avoué être déposant à ICC-Services d'une somme de 4 millions FCFA compte tenu des taux élevés de cette structure illégale. « Quand tu vois une maison on dit ICC-Services. Quelqu'un était à moto, après il a voiture, on dit c'est ICC-Services », soutient-il.
Dans les dépositions, Emile Tégbénon, avait dit qu'il avait donné 4 millions de FCFA au commissaire Pépin Adjovi. Un fait que le commissaire Adjovi a contesté. Ce dernier a signalé qu'il a remboursé la somme malgré lui lorsque la commission d'enquête l'a interpellé. « J'ai remboursé parce que la commission d'enquête était puissante. On était sous la hantise de l'humiliation ».
Le procès prend une nouvelle tournure
Après quelques minutes de suspension à la demande des avocats, Me Kassa a pris la parole au nom de tous les avocats. Selon lui, les sachants se contredisent depuis le début du procès, or il s'agit d'un procès ‘'d'assainissement de mœurs''. Ces contradictions sont ‘'graves'' aux dires de Me Kassa. Les avocats demandent à la Cour « Qu'à partir de cet instant tous ceux qui vont défiler devant la Cour ne soient plus des sachants et qu'ils prêtent serment ».
De même, le procureur spécial affirment que : « Les déclarations des sachants révèlent qu'il n'y a pas de concordance ».
Sur ce fait, il a requis d'entendre les nommés Pépin Adjovi, Dieudonné Lissagbé, Mohamed Saké et Barnabé Adounsiba en qualité de témoin.
Les témoins à la barre
La déclaration du sieur Emile Tégbénou selon laquelle, c'est 27 milliards de FCFA qui se trouvaient dans un coffre-fort a été contestée par Dieudonné Lissagbé. Ayant conduit l'opération de perquisition, le commissaire a affirmé : « Nous avons découvert dans ce coffre-fort trois millions de FCFA en sa présence ». Il ajoute que c'est le sieur Emile Tégbénou qui a même indiqué l'emplacement des coffres forts.
Lors des interrogations, le sieur Lissagbé fait sortir un document manuscrit le présentant comme un procès-verbal. Mais, le président de la Cour fait savoir que ledit document ne peut être un procès-verbal.
Quant à Mohamed Sakè, il a parlé de sa participation en tant que membre de la commission d'enquête mise en place le 12 juillet 2010. Il a informé que c'est sur dénonciation d'un staffeur que la commission a délégué une perquisition qui s'est révélée par la suite infructueuse au niveau du domicile de Emile Tégbénou.
L'ex ministre Sakinatou A. Orou Sidi à la barre
Les avocats ont souhaité qu'elles interviennent en tant que témoin. Une demande qui a été refusée par le président de séans, Cyriaque Dossa.
Elle a été ministre délégué de la microfinance d'abord d'avril 2006 à juin 2007 avant de devenir ministre de la microfinance. En faisant sa déposition en qualité de sachant, l'ex-ministre dit n'avoir aucune connaissance de ICC-Services. « Monsieur le président, je vous le jure, la main sur la poitrine que je n'ai pas été du tout informée. C'est la vérité ».
Selon elle, c'est une cellule de surveillance, placée sous la tutelle des ministères des finances qui est chargée du contrôle des structures de microfinance. Soulignant qu'elle était ministre délégué à l'époque, Sakina Alpha Orou Sidi a soutenu tout au long de sa déposition n'avoir pas eu des informations à propos de ICC-Services.
« La cellule de contrôle surveille les structures qui sont sur le terrain. Ce sont celles qui se sont déclarées qui sont surveillées et il y avait le côté de règlementation », a expliqué l'ex ministre qui apprend que près de 800 structures ont été recensées et suivies lors de son exercice de fonction.
Le président de la Cour à la suite des explications données par l'ex-ministre sur le mode de fonctionnement de cette cellule, a déploré la défaillance au niveau de ce service. Lequel est censé connaître toutes les structures formelles et informelles sur le territoire national.
Edouard Cyriaque Dossa a mis fin à ce huitième jour d'audience du procès ICC-Services. Les débats reprendront le lundi 31 décembre 2018 à 09 heures au siège de l'institution à Porto-Novo.
Akpédjé AYOSSO
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Les autorites du Ministere des infrastructures et des transports et de l'Agence nationale de l'aviation civile ont procede ce vendredi 28 decembre a la presentation du rapport d'etape du crash de l'helicoptere transportant le 1er Ministre beninois, Lionel Imorou. Incident survenu le 26 decembre 2015 a Djougou. Le Benin a connu un evenement malheureux le 26 decembre 2015. Il s'agit de l'accident de l'helicoptere de type Agusta AW 139 immatricule TY-ABC exploite par la Societe beninoise des hydrocarbures (Sobeh). Pour le Directeur adjoint de cabinet du Ministre des infrastructures et des transports, Abdoulaye Nabil, conformement aux normes de l'OACI, il est important de commettre des enquetes pour tirer des consequences et prendre des mesures pour eviter que cela ne se reproduise. ''Le gouvernement a pris les dispositions et les enquetes ont commence. Les travaux sont en cours. C'est pour savoir ou est-ce qu'on en est que le rapport d'etape est presente pour rassurer la communaute internationale'', a fait savoir le Directeur adjoint de cabinet, Abdoulaye Nabil pour introduire la seance. Apres une projection video de l'accident, le Coordonateur du bureau enquete accident, Paul Gongo, a fait le tour des circonstances du crash de l'aeronef. L'objectif d'une enquete poursuit-il, c'est d'etablir les faits, les conditions et les circonstances de l'accident ou de l'accident afin de determiner les causes problables de telles facons que les mesures appropriees puissent etre prises pour empecher qu'un autre accident se produit. De ce qui s'est passe le 26 decembre 2015 au certificat de navigation, en passant par le renseignement sur le lieu de l'accident, Roger Gongo a fini par etablir les faits. A en croire le Coordonateur des enquetes accident, le pilote detient ses licences et ses qualifications sont a jour, le certificat de l'aeronef est a jour, la puissance est bonne, il n'y a pas de preuves techniques qui signifient un avari de circuit, l'aeronef est en etat, la meteo etait bonne, il n'y avait de distraction dans la cabine et le pilote etait habitue au lieu. ''Ca n'aurait pu etre fait que personne ne s'en plaidait. Le fait de l'avoir est la preuve du professionnalisme du travail que vous faites'', a reconnu a la coordination, Abdoulaye Nabil avant de rassurer la Communaute internale du travail qui se fait. Il a invite le bureau d'enquete a poursuivre les travaux. ''Le ciel beninois sera plus que par le passe tres sur'', a-t-il conclu.