ALGER – L’ancien président du Conseil constitutionnel, Abdelmalek Benhabylès, décédé dans la nuit du vendredi à Alger à l’âge de 98 ans, a été inhumé samedi au cimetière de Sid Naâmane à Bouzaréah (Alger).
Les obsèques se sont déroulées en présence notamment, du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mouad Bouchareb, du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, du ministre d’Etat, conseiller spécial du président de la République, Tayeb Belaiz, du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, et du ministre de la Justice, Garde des sceaux, Tayeb Louh, du secrétaire général de la présidence de la République, Habba El-Okbi, ainsi que des personnalités politiques et nationales et ses proches.
Né à Sétif, Abdelmalek Benhabylès, avait été militant du mouvement national, au sein du Parti du peuple algérien (PPA) et du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD ), au Front de libération nationale (FLN historique), cadre de l’Union des étudiants musulmans algériens (UGEMA) et vice-président de l’association des étudiants Nord de l’Afrique ainsi que membre du gouvernement provisoire de la République algérienne.
Il avait occupé plusieurs postes de responsabilité après l’indépendance, notamment, ambassadeur en Tunisie et au Japon, avant d’être désigné secrétaire général du ministère des Affaires étrangères.
Il avait occupé le poste d’ambassadeur en Suisse et au Vatican, puis a été membre de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme. Il avait présidé une organisation non gouvernementale, l’Académie de la société civile algérienne et est fondateur de l’Association d’amitié algéro-japonaise.
Il a aussi occupé le poste de ministre de la Justice, puis secrétaire général de la présidence sous le mandat du défunt président de la République, Chadli Bendjedid. Le dernier poste occupé par Abdelmalek Benhabylès était président du Conseil constitutionnel de 1989 à 1995.
Dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a loué le riche parcours du regretté et sa longue expérience de militantisme durant la révolution, ses qualités humaines et son abnégation au service du pays.
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ALGER – Le monde a célébré le 16 mai dernier et pour la première fois la journée internationale du Vivre-ensemble en paix, fruit d’une initiative de l’Algérie, inspirée de son histoire et de ses principes et tendant à promouvoir les valeurs de paix, de réconciliation et de tolérance au sein de chaque société et entre les nations.
Cette célébration a constitué, incontestablement, un succès diplomatique pour l’Algérie et traduit la reconnaissance, par la communauté internationale, des efforts qu’elle a consentis pour rétablir la paix et sécurité dans le pays et de sa contribution à la promotion de la culture de la paix et du dialogue dans le monde.
Le projet de proclamer une journée internationale du Vivre-ensemble en paix avait été formulé, en 2014 lors d’un congrès à Oran, par l’Association internationale soufie Alawiyya, avec le soutien de l’Etat algérien. Cette ONG, basée à Mostaganem, oeuvre à la promotion de l’éducation et la culture soufie.
Ce projet a été, ensuite, adopté par consensus par les pays membres de l’Organisation des Nations unies (ONU) en décembre 2017. La résolution 72/130 de l’Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 16 mai Journée internationale du Vivre-ensemble en paix en tant que « moyen de mobiliser régulièrement les efforts de la communauté internationale en faveur de la paix, de la tolérance, de l’inclusion, de la compréhension et de la solidarité ».
L’Assemblée générale de l’ONU a exhorté les Etats membres de l’ONU à promouvoir la culture de la paix et de la réconciliation et à s’inspirer, en cela, de l’expérience algérienne. Elle a, également, appelé à prendre des initiatives éducatives, à mener des activités de sensibilisation et à inciter les êtres humains au pardon et à la compassion.
Le président de l’Association soufie Alawiyya, Cheikh Khaled Bentounès, a défini la notion de vive-ensemble comme étant « l’acceptation de l’Autre et la diversité, des valeurs à même de réconcilier l’humanité et de favoriser un monde en paix ».
Cheikh Bentounès s’est félicité des échos très favorables reçus par l’initiative algérienne, à l’image de l’Ethiopie, qui a récemment créé un ministère pour le vivre-ensemble, et le Rwanda en adoptant cette idée comme « base de sa politique de réconciliation nationale ».
Le Mali souhaite, lui aussi, s’inspirer de l’expérience algérienne en matière de réconciliation nationale, a indiqué le président de la Commission vérité, justice et réconciliation, Ousmane Oumarou Sidibé.
L’expérience de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme et le radicalisme, un modèle reconnu
L’expérience de l’Algérie dans la lutte et la prévention du terrorisme et le radicalisme est, également, devenue un modèle dans le monde.
L’Algérie a développé une stratégie de déradicalisation qu’elle a mise à la disposition des Nations unies. Cette stratégie s’articule autour de la dimension globale de la lutte contre le terrorisme, la politique de réconciliation nationale et la valorisation des référents religieux du pays.
Elle s’articule, en outre, autour de l’affermissement de la démocratie et de l’Etat de droit, la justice sociale, la réforme du système éducatif, la promotion du statut de la femme dans la société et la réponse aux demandes sociales majeures notamment, l’emploi et le logement.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait pris, en 2005, l’initiative de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, massivement plébiscitée par le peuple algérien lors d’un référendum. Elle faisait suite à la loi sur la Concorde civile, adoptée également par référendum en 1999.
La Charte pour la paix et la réconciliation nationale, s’inspirant des nobles valeurs de l’Islam, appelant à la réconciliation et à l’union, avait permis de rétablir la paix, la sécurité et la stabilité après une décennie de violence terroriste qui avait fait quelque 200.000 victimes et de relancer le processus de développement économique et social.
Les valeurs de paix et de réconciliation nationale ont été consacrées dans la Constitution révisée en 2016.
La démarche de l’Algérie a également consisté en la réhabilitation et la réappropriation de son histoire et de son identité nationale dans leur triple dimension amazighe, arabe et musulmane, en faisant notamment de tamazight une langue nationale et officielle au côté de la langue arabe, et de Yennayer (nouvel an amazigh), célébré depuis des millénaires dans toutes les régions du pays, une fête nationale.
Proclamation du 1er Novembre: respect des libertés sans distinction de races ou de confessions
L’initiative de l’Algérie, pour la consécration d’une journée internationale du Vivre-ensemble en paix, repose sur des « valeurs morales, culturelles, sociales et humaines auxquelles le peuple algérien est foncièrement attaché », avait souligné le président Bouteflika dans un message à l’occasion de la célébration de cette Journée internationale.
Des personnalités comme Saint Augustin, un homme de paix qui a marqué l’Eglise, et l’Emir Abdelkader qui a protégé les chrétiens d’Orient en Syrie, sont des symboles des valeurs d’humanité et de tolérance.
La Proclamation du 1er Novembre 1954, marquant le déclenchement de la guerre de Libération du colonialisme français, et représentant un acte fondateur de l’Algérie contemporaine, prône « le respect de toutes les libertés fondamentales sans distinction de races et de confessions ». Elle est exempte de toute référence à la haine, à l’exclusion ou à la marginalisation.
L’initiative de l’Algérie intervient à un moment où se développe dans le monde des discours haineux véhiculant l’idée de choc des civilisations et teintés d’exclusion, d’extrémisme, de repli sur soi, de xénophobie, d’islamophobie et discrimination sous toutes ses formes.
Face à ces dérives l’Algérie a, constamment, plaidé pour la promotion du dialogue, de l’entente et de la coopération entre les religions et les cultures, puisant ses références, en cela, dans les enseignements de l’Islam, qui prône la paix et la coexistence.
En droite ligne de ces valeurs et principes, l’Algérie n’a cessé, sur le plan international, de promouvoir les principes, les idéaux et les objectifs de la Charte des Nations unies dans les relations internationales, et ce aussi bien dans le règlement des conflits politiques que dans l’instauration de relations économiques plus équilibrées.
L’Algérie avait déjà appelé dans les années 70 à un dialogue mondial visant à fonder des relations économiques plus équitables entre pays industrialisés et pays en développement lors d’une Assemblée générale extraordinaire convoquée par l’ONU.
L’année 2018 s’est achevée par la béatification à Oran, en présence du représentant du Pape François, de 19 religieux chrétiens morts en Algérie durant la décennie noire et la réouverture de la chapelle de Notre-Dame de Santa Cruz sur le mont Murdjadjo, après sa restauration. Tout un symbole.
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ALGER – Les forces de police relevant des services de Sûreté de la wilaya d’Alger ont arrêté 86 individus impliqués dans divers crimes, principalement le trafic de drogue, et saisi plus de 250 comprimés psychotropes, a indiqué samedi un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
Lors de descentes opérées les deux derniers jours au niveau de différents quartiers de la capitale, notamment les points noirs, les forces de police relevant des services de Sûreté de la wilaya d’Alger ont procédé à l’arrestation de 86 individus impliqués dans des crimes de « possession et trafic de drogues et de comprimés psychotropes » et « port d’armes blanches prohibées », a précisé le communiqué.
Ces descentes se sont soldées également par la saisie de 256 comprimés psychotropes et de 15 armes blanches de différents types et tailles », a ajouté la même source.
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GHARDAIA – Pas moins de 950 Logements publics locatifs (LPL) ont été distribués à leurs bénéficiaires dans la wilaya de Ghardaïa durant l’année 2018, a-t-on appris auprès des responsables de la direction du logement (DL) de la wilaya.
Ces logements font partie d’un programme de 2.705 unités de même type retenues en faveur de la wilaya, alors que le reste des logements (1.755) sont en cours de parachèvement, a indiqué à l’APS le directeur du secteur Abdelhalim Mellat .
Neuf cent treize (913) logements ruraux ont été réalisés dans la même période par les bénéficiaires après avoir reçus une aide de l’Etat, a fait savoir le même responsable, précisant que 2.335 parcelles de terrains d’une superficie de 200 à 250 M2 ont été également attribuées pour l’auto construction.
Au Total 27.756 parcelles de terrain sur un quota de 30.000 parcelles retenues pour la wilaya de Ghardaïa ont été déjà attribuées, dont 11.852 bénéficiaires ont entamé réellement les travaux de construction de leur logement, selon ce responsable.
« Les pouvoirs publics sont engagés à accélérer le rythme de réalisation de ces programmes d’habitat social pour répondre au mieux aux attentes des populations de la wilaya, en application de l’instruction interministérielle (N 6 du 1 décembre 2012 ) relative au développement de l’offre de foncier public dans le sud afin d’y résorber le déficit en logements accumulé durant des années et donner aux citoyens le moyen d’accéder à un lot de terrain à bâtir viabilisé », a rappelé M. Mellat.
Le programme de logement (1.370 LPL, 100 logement AADL et 2.832 logements ruraux) est en cours de réalisation sur le site du nouveau pôle Urbain de Hassi El Garaa dans la wilaya déléguée d’El Meneaa qui s’étend sur une superficie de plus de 600 hectares, a-t-il fait savoir.
Le parc de logement de la wilaya de Ghardaïa se compose de plus de 103.500 unités, tous types confondus avec un taux d’occupation du logement (TOL) estimé à 5,39 personnes par habitation, selon les données du secteur.
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OUARGLA – Une centaine de jeunes skieurs amateurs issus de différentes communes d’Ouargla ainsi que d’autres de wilayas limitrophes prennent part à la 3ème édition du festival de ski sur sable ouverte samedi dans la commune d’Ain El-Beida (10 km d’Ouargla) .
Organisée conjointement par l’office communal du tourisme et le club sportif de ski sur sable d’Ain El-Beida en coordination avec la direction de la jeunesse et des sports (DJS) de la wilaya d’Ouargla, cette manifestation (29-31 décembre) s’assigne comme objectifs le développement de la pratique de cette discipline qui pourra jouer un »rôle d’attractivité touristique », ont estimé les organisateurs.
Dans ce sens, le président du club sportif local de ski sur sable Ali Mekadem a indiqué que « le ski sur sable a commencé, ces dernières années, à attirer de nouveaux adeptes, de toutes les tranches d’âge, en dépit du manque de moyens nécessaires », soulignant à ce titre l' »importance de sa promotion et à le faire passer d’une passion pour divertir à une discipline sportive qui contribuera à la promotion de la destination touristique ».
La cérémonie d’ouverture de cette compétition sportive qui se déroule sur les dunes de l’Erg Bousselah (environ 80 mètres d’hauteur) a été marquée par des spectacles animés par des troupes folkloriques locales.
La commune d’Ain El-Beida est située au niveau du Grand Erg oriental où les dunes les plus élevées peuvent atteindre une hauteur de 250 mètres, selon le Schéma directeur d’aménagement touristique (SDAT).
Le Grand Erg oriental, considéré comme une véritable mer de sable, s’étend sur environ les deux-tiers du territoire de la wilaya d’Ouargla.
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MOSCOU – La Russie et la Turquie ont convenu samedi de « coordonner » leurs actions sur le terrain en Syrie dans le contexte du retrait annoncé des militaires américains, a annoncé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
« Nous sommes tombés d’accord sur le fait que les représentants militaires russes et turcs sur le terrain vont continuer de coordonner leurs actions dans ce nouveau contexte avec pour but d’éradiquer la menace terroriste en Syrie », a déclaré M. Lavrov à l’issue de pourparlers à Moscou avec une délégation turque.
Nous avons discuté de la manière dont nous allons coordonner notre travail en commun dans le contexte » du départ des Américains, a confirmé son homologue turc Mevlüt Cavusoglu. Lavrov s’est dit « optimiste » après ces discussions qui ont notamment impliqué Cavusoglu, les ministres de la Défense des deux pays, Hulusi Akar et Sergueï Choïgou, et des responsables du renseignement.
Ces pourparlers interviennent après l’annonce la semaine dernière par le président américain Donald Trump du retrait des militaires américains de Syrie. La Russie et la Turquie ont également promis de coopérer pour favoriser le retour des réfugiés syriens dans leurs foyers et de leur fournir une aide humanitaire, ainsi que de poursuivre le travail en vue de la création d’une zone démilitarisée à Idleb.
Un sommet sur la Syrie réunissant les présidents russe Vladimir Poutine, turc Recep Tayyip Erdogan et iranien Hassan Rohani est prévu pour début 2019, selon Moscou. Jeudi dernier, la décision du président américain avait été jugée « juste », par son homologue russe Vladimir Poutine.
Le 19 décembre courant, les Etats-Unis ont entamé le retrait de leurs troupes de la Syrie, avait annoncé la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, affirmant que cette décision n’allait pas mettre fin à la campagne militaire menée par la coalition internationale contre le groupe terroriste autoproclamé « Etat Islamique » (EI/Daech).
M. Sanders a précisé que ce retrait ne constituait pas, pour autant, un « désengagement » américain de la Syrie et ne signifie pas également la fin de la coalition internationale, menée contre Daech, par les Etats-Unis.
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BOUIRA – Le président du Mouvement El-Islah El-Watani, Filali Ghouini, a appelé samedi l’élite politique et tous les partenaires sociaux à œuvrer pour l’unification des rangs afin de « relever les défis socio-économiques et sécuritaires auxquels fait face l’Algérie en cette conjoncture actuelle ».
« Il est temps pour l’élite politique du pays d’agir et d’œuvrer pour l’unification des rangs en cette conjoncture actuelle. C’est avec l’union que l’Algérie peut relever des défis socio-économiques et sécuritaires majeures », a souligné M. Ghouini lors d’une rencontre avec les cadres locaux du parti tenue au siège de l’Office des établissements de jeunes (ODEJ) de la ville de Bouira.
« Le parti El-Islah soutient toute initiative de l’Etat allant dans le sens du consensus et du dialogue national afin de débattre des différentes questions d’actualité et qui préoccupent nos jeunes », a-t-il dit Dans son discours, M. Ghouini a évoqué les élections pour le renouvèlement partiel des membres du Sénat, souhaitant que les élus choisiront des sénateurs conscients et capables de travailler pour l’amélioration de la situation sur le plan social et économique.
« Nous souhaitons que le choix des sénateurs réponde aux critères pouvant servir les intérêts suprêmes de la nation. Les futurs sénateurs doivent être aussi capables de représenter dignement le citoyen algérien », a insisté le patron d’El-Islah.
« Les élus doivent choisir les sénateurs de façon transparente sans qu’ils soient sous pression », a souligné l’orateur. Par ailleurs, M. Ghouini a saisi l’occasion pour réitérer son soutien à un cinquième mandat pour le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, jugeant qu’il « est le seul garant pour la poursuite du développement du pays et du processus de la réconciliation nationale ».
« Nous réitérons notre appel au Président de la République pour se présenter à un cinquième mandat afin de poursuivre ses efforts de réconciliation et les efforts du développement que connaît les différentes régions du pays », a-t-il ajouté, tout en reconnaissant qu’il existe des carences à combler afin de pourvoir répondre aux aspirations des jeunes algériens.
A propos de l’immigration clandestine (El-Harga), Filali Ghouini a qualifié de très dangereux ce phénomène, qui, a-t-il déploré, « fait des dizaines de victimes en mer ». « Nos jeunes prennent des embarcations de fortunes et traversent la mer à cause du chômage et des mauvaises conditions de vie », a estimé le président d’El-Islah, tout en appelant les hautes autorités du pays à répondre rapidement aux aspirations des jeunes avant que la situation ne se complique davantage.
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11 membres de la commission béninoise des droits de l'homme ont prêté serment ce vendredi 28 décembre 2018 devant les sages de la Cour constitutionnelle. Une cérémonie fort simple et empreinte de solennité, présidée par le Président de la haute juridiction, le Professeur Joseph DJOGBENOU.
« Je jure de remplir mes fonctions avec loyauté et probité, de les exercer avec impartialité et en toute indépendance dans le respect de la loi et d'assurer sans défaillance, les devoirs qu'elles m'imposent ». Chacun des 11 membres, la main droite levée, face aux conseillers de la cour en prend l'engagement en répondant : « je le jure ». Ce rituel marque l'entrée en fonction officielle des récipiendaires et rappelle à ces derniers, le rôle constitutionnel tel que défini par la loi N°2012-36 du 15 février 2013 portant création de la Commission Béninoise des Droits de l'Homme ( CBDH).
Le président Joseph DJOGBENOU leur a rappelé aussi que le serment revêt à maints égards, une haute valeur symbolique. Il exprime selon lui, une fidélité absolue en même temps qu'il consacre un engagement solennel à remplir leurs obligations régaliennes.
Quelles sont les missions de la CBDH ?
La Commission a pour mission, la promotion et la protection des droits de l'Homme sur tout le territoire de la République du Bénin. A ce titre, elle est habilitée à :
- donner aux institutions de la République, à la population et à toute structure compétente, des renseignements, des avis et faire des recommandations sur toutes questions relatives aux droits de l'Homme soit par auto saisine, soit à la demande des pouvoirs publics ;
faire aux pouvoirs publics toutes propositions de textes susceptibles de promouvoir et de garantir les droits de l'Homme, et donner son avis sur les projets et propositions de loi ayant une incidence sur les droits de l'Homme ;
recevoir les requêtes individuelles et collectives des citoyens et diligenter des enquêtes sur les cas de violations des droits de l'Homme ;
- œuvrer à la primauté du droit et à la légalité en République du Bénin ; - organiser des campagnes de sensibilisation sur les droits de l'Homme et entreprendre toutes actions susceptibles de promouvoir une culture des droits de l'Homme ;
coopérer à l'élaboration de programmes d'enseignement et de recherches en droits de l'Homme ;
- veiller à la mise en œuvre et au respect des engagements internationaux du Bénin en matière des droits de l'Homme ;
- effectuer des visites régulières, inopinées ou notifiées, dans les lieux de détention et de rétention aux fins de prévenir toutes violations des droits de l'Homme ;
encourager l'adhésion à toutes conventions internationales ou régionales des droits de l'Homme ou leur ratification par le Bénin et veiller à leur publication au Journal Officiel ;
contribuer à l'élaboration par le gouvernement, dans les délais requis, des rapports périodiques en application des engagements internationaux et régionaux du Bénin en matière des droits de l'Homme et veiller à la mise en œuvre des recommandations qui en résultent ;
- développer la coopération avec tous les mécanismes internationaux et régionaux des droits de l'Homme ;
Hospice H.D.
AP/PCC
Alors que le secteur du 7eme art en Algérie est éclaboussé par un énième scandale quant à la contestation par une partie de la profession, de la nomination par la tutelle du nouveau directeur de la cinémathèque algérienne, le ministre de la Culture vient de se distinguer par une nouvelle sortie médiatique bien que peu surprenante dans le fond car assez entendue ces derniers temps. Est- ce sa manière de faire diversion? De quoi s’agit-il? Lors d’une visite à Aïn Defla, à l’extérieur d’Alger, donc Azzedine Mihoubi a mis l’accent encore une fois sur l’importance du secteur privé d’investir dans le domaine du cinéma, indiquant par ailleurs que la gestion des salles de cinéma «ne doit plus faire partie des prérogatives de l’Etat.» et de rajouter: «Dès lors que la gestion d’une salle de cinéma est une entreprise purement commerciale génératrice d’argent, elle ne peut qu’être confiée au secteur privé.» S’adressant à toute personne susceptible d’investir dans ce domaine, il notera que la seule exigence est de «se conformer à la réglementation en vigueur», et ce au regard de l’économie moderne. Ceci s’applique aussi au théâtre. A-t-il fait savoir. Aussi, arguant que le cinéma relève du domaine culturel, a-t-il fait savoir, il relèvera que les prérogatives de son ministère et des services de l’APC et de la wilaya consistent en la rénovation des salles, mais ceci «ne peut durer éternellement», a-t-il estimé. «Dans la quasi-totalité des pays du monde, les salles de cinéma, voire les musées, sont gérés par des privés et dès lors que la culture est le produit de la société, il appartient à cette dernière de prendre en charge ce volet de la manière qu’elle juge la plus opportune», a-t-il argumenté.
Aussi, l’opération de réhabilitation des salles de cinéma coûterait une enveloppe financière de 40 millions de dinars. Un chiffre conséquent et surtout des arguments de relance du secteur et d’ouverture des parcs moribonds, des salles de cinéma qui datent depuis des années. Ce qui nous amène à dire: pourquoi toutes ces lenteurs?
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DJELFA – Cinq (5) membres d’une même famille sont décédés samedi à Djelfa, suite à une intoxication au monoxyde de carbone, a-t-on appris auprès des services de la Protection civile de la wilaya.
L’unité secondaire de la Protection civile de la daïra de Messaàd (75 km au Sud de Djelfa) est intervenue aux environs de 9H30 de la matinée au village Athmane ( à 3 km à l’Est de la ville) pour évacuer cinq membres d’une même famille décédés suite à une intoxication au monoxyde de carbone, a-t-on indiqué de même source.
Selon les premières informations communiquées à ce sujet, il s’agit du père âgé de 31ans, de la mère âgée de 29 ans, d’un enfant de 5 ans et deux jumeaux de 3 ans qui seraient morts intoxiqués par les émanations de monoxyde de carbone provenant du chauffage de leur domicile. Une enquête a été diligentée pour déterminer les causes exactes de cette tragédie familiale, est-il précisé de même source.
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ALGER – Les efforts diplomatiques menés en 2018 en vue de la résolution du conflit au Yémen ont été couronnés par la signature d’un accord sur le cessez-le-feu à Hodeida et l’échange de centaines de prisonniers entre les belligérants.
Après une guerre fratricide, durant toute l’année écoulée, entre les troupes du Mouvement Ansarullah (Houthis) et l’armée gouvernementale, soutenue par une « coalition arabe » sous conduite saoudienne, les observateurs entrevoient un possible règlement politique à la crise dans ce pays devant permettre d’alléger les souffrances endurées par la population touchée de plein fouet par les conséquences de la guerre notamment la famine et les épidémies mortelles.
En plus de cessez-le-feu observée par les deux parties, une mission militaire de l’ONU se trouve sur place pour surveiller le respect de l’accord sur l’arrêt de combats, ce qui permet l’acheminement des aides à la population.
L’accord, arraché sous les auspices de l’ONU, en Suède, a donné espoir à la communauté internationale qu’une possible solution basée sur un règlement politique à la guerre est possible, d’autant plus que des consultations sont d’ores et déjà fixées en début 2019.
Cette perspective, souhaitée et soutenue par la communauté internationale, est jugée indispensable pour mettre un terme ce conflit, qualifié de « dévastateur » et de « véritable tragédie ».
Avec son lot de victimes et de famine ayant touché plus de 20 millions de personnes, suite à la poursuite des combats, le conflit yéménite s’est davantage enlisé en 2018.
La paix a été compromise et les populations ont été lourdement éprouvées par cette guerre, qui aurait causé, selon les estimations de l’ONU, plus de 10 000 morts et 50 000 blessés depuis son éclatement en 2015, alors que plus de huit millions de personnes ont été atteintes par la famine.
Les quelques trêves, observées sous l’effet de la pression de la communauté internationale, n’ont pas permis pour autant d’atténuer un tant soit peu les souffrances endurées, aussi bien par les enfants, les femmes que les personnes âgées.
Chacune des deux parties campait sur ces positions et s’entêtait à défendre sa « suprématie » sur le terrain des combats.
Les combats s’intensifiaient, la communauté internationale impuissante
Devant cet état de fait, l’espoir de voir une paix durable aboutir relevait, selon les observateurs, presque de l’impossible, notamment après l’échec des derniers pourparlers de Genève, en septembre 2018, pour lesquels la communauté internationale s’était fortement mobilisée et impliquée.
Les conséquences de cette guerre dépassaient tout entendement, traduisant ainsi l’impuissance de la communauté internationale à trouver une solution à même d’atténuer les souffrances endurées par les populations yéménites.
Réclamant de nouvelles aides humanitaires, Mark Lowcock, haut responsable de l’ONU, affirmait que le Yémen restera « le théâtre de la plus large opération humanitaire au monde » et que celle-ci doit être encore plus importante en 2019, en raison de besoins de plus en plus croissants.
Près de 80% de la population du Yémen, soit approximativement 24 millions de personnes, avaient besoin d' »une forme ou autre de protection et d’une assistance humanitaire ».
Al Hodeida assiégée, la situation humanitaire détériorée
La situation humanitaire au Yémen s’est détériorée à cause de l’insécurité régnant à Hodeida, par où transitent 70% des importations du pays.
Cette ville a été visée durant l’année 2018 par une importante offensive menée par les forces gouvernementales soutenue par la coalition en vue de la reprendre aux troupes Houthis, malgré les mises en garde de la communauté internationale quant aux conséquences d’une telle opération.
En outre, le conflit yéménite a engendré des épidémies et des maladies, dont le choléra qui a fait, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 2000 morts et près d’un million de personnes atteintes de diarrhée sévère dans les différentes provinces, alors que le pays était soumis à un blocus maritime, aérien et terrestre imposé par l’Arabie saoudite.
Au vu de cette réalité, des observateurs de la scène internationale ont estimé que le gouvernement yéménite et le mouvement « Ansar Allah » (Houthis) n’ont pas d’autre alternative au règlement politique du conflit, d’autant plus que les dernières démarches entreprises par l’émissaire de l’ONU, Martin Griffiths, ont donné de l’espoir que les deux parties pouvaient réellement surpasser les obstacles et s’inscrire dans la résolution pacifique de cette crise.
Ainsi, la conclusion d’un accord pour un cessez-le-feu à Hodeida et l’échange des centaines de prisonniers à l’issue des pourparlers de paix en Suède ont démontré que les belligérants pouvaient bien s’entendre et mettre fin à la tragédie.
Certes, le chemin vers la paix et la réconciliation reste long, mais il n’en demeure pas moins que le moment est « décisif » pour mettre fin à un conflit qui n’a que trop duré, dont l’option militaire a plutôt accentué le malaise et l’a rendu plus complexe.
« Il est temps de s’engager dans une solution politique définitive pour le Yémen », a affirmé, dans ce contexte, M. Griffiths, qui n’a montré aucun signe de désespoir depuis son engagement dans la médiation, malgré la complexité de sa mission.
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GHAZA (Palestine) – Six Palestiniens dont un journaliste et une secouriste ont été blessés vendredi par des tirs de balles réelles de l’armée israélienne lors des manifestations pacifiques des « marches du Retour » à proximité de la barrière érigée par l’occupation dans la Bande de Ghaza, ont rapporté des médias, citant le ministère de la santé.
Selon un communiqué, le département palestinien de la santé, a également annoncé la mort du jeune Karam Mohammad Numan Fayyad, 26 ans, par des tirs de l’armée israélienne, à l’Est de la ville de Khan Younes, au sud de l’enclave.
L’agence de presse palestinienne, Wafa, a quant à elle, fait état samedi, de huit blessés dont un enfant et un journaliste lors d’une « série de frappes aériennes » par des avions de combat israéliens, ayant ciblé plusieurs sites de la ville de Deir Balah au centre de Ghaza, « endommageant les biens des Palestiniens ».
Selon l’agence, un jeune Palestinien de 22 ans, Hatem Al-Mohateseb du Tel Rumeida au centre d’Al-Khalil, a été « attaqué et battu par dix (10) colons ». D’après le témoignage du jeune, « les soldats de l’occupation se sont précipités dans la région pour assurer la protection aux colons agresseurs ».
Au moins 253 Palestiniens, dont 45 enfants, ont été tués par les forces de l’occupation israélienne depuis le début des manifestations de la « Grande marche de retour » en mars dernier, selon un rapport du centre « Abdallah Al-Horani pour les études et la documentation » de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Lors de ces marches qui se poursuivent depuis huit mois, 25.477 Palestiniens ont été blessés dont 13.750 par des balles réelles, ajoute la même source, dont 4.379 enfants, 2.050 femmes, 460 membres des équipes de secours, et 263 journalistes.
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Le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou a tenu dans la soirée de ce vendredi 28 décembre 2018, une séance de travail avec le personnel de la Société béninoise d'énergie électrique (Sbee), de Communauté électrique du Bénin (Ceb) et de l'Autorité de régulation de l'énergie. L'objectif de cette rencontre du ministre avec les différentes structures intervenant dans la fourniture de l'énergie électrique au Bénin, est de faire le point des dispositions prises pour assurer la continuité de la fourniture de l'énergie électrique pendant la période des fêtes de fin d'année.
À l'ouverture de la séance, Dona Jean-Claude Houssou a d'abord fait le point des avancées réalisées dans le secteur de l'énergie depuis l'avènement du gouvernement du Nouveau Départ et de la Rupture en avril 2016. Fier du travail abattu, il a félicité les équipes de la Sbee et de la Ceb pour les efforts fournis pour que les populations aient pu célébrer la fête de Noël sans désagrément majeur sur le plan électrique.
Le directeur général de la Sbee a fait le point des travaux effectués pour améliorer la qualité du réseau électrique. Laurent Tossou a mis un accent particulier sur la maintenance préventive faite par la société de janvier 2018 à ce jour.
Le président de l'Autorité de régulation de l'électricité (Are), Claude Gbaguidi pour sa part, a félicité le gouvernement pour les améliorations notées dans la fourniture de l'électricité. Il exhorté les responsables à aller plus loin pour une énergie de qualité en continu.
Tous les directeurs techniques et leurs collaborateurs ont été réquisitionnés du 20 décembre 2018 au 02 janvier 2019 afin de faire face dans les meilleurs délais aux situations exceptionnelles comme les pannes sur le réseau.
Tout comme les 24 et 25 décembre 2018 pour la fête de Noël, les guichets de la Sbee seront ouverts le 31 décembre 2018 et 1er janvier 2019, a-t-on informé.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Deux camions, un Pik up de la police Républicaine et un taxi en provenance de Sékou sont entrés en collision au petit matin de ce samedi 29 décembre 2018 sur le pont de la première dépression d'Allada en quittant l'hôpital pour le centre Marial. Plusieurs pertes en vie humaines et d'importants dégâts matériels sont enregistrés.
Ce drame vient témoigner une fois encore de la nécessité pour les usagers de la route d'observer la prudence en cette période de fin d'année.
F. A. A.
Genève – Le réchauffement climatique a un fort impact sur le territoire de certaines espèces animales, révèle un nouveau rapport publié par le fonds mondial pour la nature (WWF) qui dresse le bilan des animaux, « gagnants et perdants en 2018 ».
« 2018 a été une piètre année pour le règne animal, même si certaines espèces ont pu élargir leurs habitats en raison du réchauffement climatique, à l’image du guêpier d’Europe, d’autres, comme le hareng de la Baltique ou le harfang des neiges, voient leur territoire rétrécir pour les mêmes raisons », explique le WWF, basé en Suisse.
Selon le même rapport, « le hareng de la Baltique est au nombre des grands perdants de l’année 2018″ ajoutant qu » alors qu’il fut un temps où sa population semblait inépuisable, ses effectifs se sont mis à faiblir ces dix dernières années ,de nombreux poissons connaissent un destin similaire: surpêches, leurs populations sont épuisées ou victimes du dérèglement climatique ».
Le WWF a fait savoir également que « l’orang-outan de Tapanuli fait également partie des moins chanceux, à peine découvert, le voilà déjà sévèrement menacé ».
« Le rorqual commun et la baleine grise sont porteurs d’espoir, les premiers effets des interdictions de pêche se faisant sentir. Au nombre d’un millier, les gorilles des montagnes sont nettement plus nombreux que ce que l’on pensait. Ces animaux sont cependant toujours considérés « en danger, car menacés par le braconnage et l’agriculture », explique le rapport.
« Ces exemples montrent que les mesures de protection des espèces fonctionnent. Cependant, il ne faut pas se leurrer, il nous reste un chemin difficile à parcourir si nous voulons préserver la diversité des espèces sur la planète », affirme Pierrette Rey, porte-parole au WWF Suisse, cité par le rapport.
En outre, le guêpier d’Europe, par exemple, a élargi son habitat. « Dans les années 1990, on ne comptait sous nos latitudes qu’une poignée d’individus. Aujourd’hui, 53 à 72 couples nichent en Europe, attirés par la hausse des températures », précise la même source.
« Cela ne fait pourtant pas du guêpier un réel gagnant du réchauffement climatique. Son lien étroit avec les écosystèmes menacés, comme les gravières, et la disparition en masse des insectes pourraient bien lui couper les ailes « , ajoute le fonds mondial pour la nature.
Parmi les autres espèces considérées comme gagnantes en 2018, selon le rapport, figurent le chat marsupial moucheté, le phoque gris de la Baltique, les gorilles des montagnes et la baleine grise du Pacifique.
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OUARGLA – Le tramway de Ouargla, en service depuis une dizaine de mois, est l’un des grands projets retenus en 2018 en faveur de cette wilaya pour renforcer le transport urbain et accompagner l’extension de cette ville du Sud du pays.
La mise en exploitation de ce moyen de transport moderne n’a pas manqué de renforcer les atouts d’attractivité de cette ville saharienne et l’embellissement du cadre urbain de Ouargla à travers les multiples opérations de reconfiguration et d’aménagement urbain l’ayant accompagné et ayant apporté une valeur ajoutée et une touche de modernité tout au long de son tracé, à l’instar de la partie jouxtant le musée saharien ou le flanc Ouest d’Ouargla, à la sortie de la ville, ou le tramway serpente de petites dunes de sable.
Bien qu’ils aient été réticents au lancement de ce projet structurant et contribuant à la modernisation de Ouargla et en dépit des désagréments en raison du retard accusé dans l’exécution des travaux du fait de la nature des reliefs sablonneux, de la perturbation du trafic routier et urbain, de la gêne causée aux commerces, et des dérangements fréquents causés par les coupures temporaires des réseaux d’électricité et de téléphonie, les habitants de la ville ont vite fini par l’adopter.
Après sa mise en service en mars dernier, les habitants de la ville se sont aussitôt habitués à emprunter le tramway qui leur a apporté diverses prestations de confort, dont la ponctualité, la rapidité, et son exploitation sur une bonne tranche horaire, jusqu’à 23 heures, notamment pour ceux de la cité En-Nasr (périphérie de Ouargla) et les étudiants.
Employant plus de 400 agents permanents, des différents services techniques et administratifs, le tramway de Ouargla, le 5ème à être mis en service dans le pays par l’entreprise du métro d’Alger (EMA), à impact écologique et ayant nécessité pour sa réalisation un investissement de 40 milliards DA, assure la couverture d’un réseau long de 9,7 km avec une capacité de transport de plus de 3.000 passagers/ heure.
Son tracé est jalonné de 16 stations, de la cité En-Nasr au centre-ville, via les pôles universitaires, la gare multimodale, diverses institutions, édifices publics, et entreprises.
Le tramway pour l’impulsion d’autres domaines d’activités
Le tramway d’Ouargla, dont la conception a été adaptée à la nature et au climat sahariens, constitue la concrétisation d’engagements faits par les pouvoirs publics pour l’amélioration du cadre de vie de la population locale, et la dynamisation des différentes secteurs et domaines d’activités économiques, a estimé Hadj Chetioui, un notable de la ville.
Pour le directeur du Tourisme et de l’artisanat (DTA), Abdallah Belaid, « toute relance des activités touristiques dans la région requiert la mise en forme de projets structurants, à l’instar du tramway, l’aménagement de structures aéroportuaires, susceptibles d’apporter un plus au tourisme dans la région ».
Approchée par l’APS, Mme Rabéa, quadragénaire, a énuméré divers avantages offerts par ce moyen de transport urbain, soulignant que « le tramway lui permet d’accompagner son fils (8 ans) aux besoins spécifiques, dans des conditions confortables au centre spécialisé existant au centre ville d’Ouargla ».
Abondant dans le même sens, Djamel, employé à l’université de Ouargla, a évoqué la propreté et la sécurité parmi les avantages offerts par le Tramway et faisant défaut chez les transporteurs privés, avant d’émettre le souhait de voir cette propreté perpétuée par l’implication de tout un chacun pour la préservation de cet acquis.
Près de 2.200 passagers empruntant le tramway se sont abonnés, au premier mois seulement de sa mise en service, selon les responsables de SETRAM, ajoutant que l’opération n’a cessé depuis de connaitre une tendance à la hausse de la part aussi les citoyens, notamment les étudiants et les travailleurs.
L’on a estimé alors que ce nombre était relativement important par rapport à la courte durée de lancement du tramway, traduisant ainsi l’efficacité de ce service public.
La nouvelle formule d’abonnement unique, entre SETRAM et l’entreprise publique de transport urbain et semi-urbain (ETUSU), portant sur un abonnement mensuel de 1.200 DA, lancée le 5 juillet dernier, permet aux passagers de circuler librement avec leurs moyens de transport.
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ALGER – La pièce de théâtre, « Tahcil El Haçel », une satire qui met en garde contre l’anéantissement de la Nation arabe, est, à son tour, entrée, vendredi à Alger, en compétition du 13e Festival national du théâtre professionnel (Fntp), dans une ambiance de grands soirs.
Le nombreux public du théâtre national, Mahieddine-Bachetarzi, a pu apprécier les évènements rocambolesques du spectacle « Tahcil El Haçel » (enfoncement du tourmenté dans davantage de problèmes), produit par le Théâtre régional d’Oum El Bouaghi et mis en scène par Lahcène Chiba (qui a expliqué le titre de la pièce), sur un texte de Ali Tamert.
Une simulation théâtrale, visant à montrer ce qui se passe dans l’imaginaire de tout un chacun, a donné lieu à un microcosme social, rendu par un jeune couple, qui va assister impuissant à une succession d’intrusions d’inconnus masqués dans leur maison, s’apparentant à différentes factions rivales, en guerre à plusieurs endroits dans les pays arabes.
S’autodétruisant les uns les autres, les auteurs de cette « violation de domicile caractérisée », enfants d’une même et grande nation, vont s’entretuer, symbolisant leur mort par le jet de leurs masques dans la corbeille à ordures, montrant ainsi, « à quoi ils en sont arrivés », explique Lahcène Chiba.
Dans une satire, puisant dans le registre des théâtres, grotesque et absurde, et s’inspirant dans la direction d’acteurs des méthodes biomécaniques de Meyerhold, le couple, image du peuple algérien dans leur maison, l’Algérie donc, bien qu’il essaye de discuter avec les parties en conflit, observe une neutralité affichée, à travers le gris des accoutrements qu’il portait.
La trame, au fil « fragile », a été nourrie par plusieurs situations distinctes qui prennent chaque fois fin avec l’intervention violente du personnage interprétant l’histoire, qui apparait déchirant les pages qu’il venait tout juste de consacrer à l’évènement qui venait de se terminer par la mort de son (ou ses) auteurs.
Dans le rôle des époux, frappés par l’urgence absolue du moment, Soumiya Bounab et Hichem Guergah, époustouflants d’énergie, ont tout fait sur scène, dans un jeu burlesque, précis et juste, appuyé par de belles acrobaties, occupant tous les espaces de la scène et tirant vers le haut, la dizaine de comédiens qui les ont accompagnés.
Amina Feriek, Rachid Maâmriya, Tarek Achba, Ferhat Abdel Aâli, Loucif Merzoug, Ramzi Achour, Hamid Mohamed Cherif, Seddam Sahraoui, Nadjib Zeroual, Imad Yahi, Djamel Belhocine et Ahmed Chafaï, ont brillamment servi le spectacle également, entretenant avec les deux jeunes premiers, des échanges intenses au rythme ascendant et soutenu.
La scénographie, une œuvre réussie de Abdelghani Taïbi, était faite de longs pantalon blancs que les comédiens ont utilisé suggérant des silhouettes de morts dans le cimetière, ainsi qu’un ensemble de chaises, faisant fonction d’une sorte de salle d’attente, où chacun attendait son tour pour commettre son intrusion dans le domicile du jeune couple.
La bande-son, œuvre de Abdelkrim Khomri, a été tout aussi concluante avec des lignes mélodique et quelques bruitages inspirant le doute et l’incertitude, « contexte de toutes ces révolutions dans les pays arabes », de l’avis de Ali Tamert, appuyée dans la création des atmosphères lugubres du cimetière, par un éclairage quelque peu assombri.
L’Histoire qui se donne la mort à la fin du spectacle, « Tahcil El Haçel », a su traduire le fort intérieur de chacun à travers les différents rôles distribués, dotés de codes judicieusement simplifiés par le metteur en scène, pour rendre la lecture des évènements plus accessible à l’assistance, lui permettant de saisir le péril qui frappe les pays arabes.
Le public, savourant chaque instant de la pièce dans l’allégresse et la volupté, a longtemps applaudi les artistes, dont certains étaient en pleurs, à l’issue de la représentation.
Ouvert le 22 décembre dernier, Le 13e Fntp se poursuit jusqu’au 31 du même mois, avec au programme de samedi, les spectacles, « Yalil, Ya Aïn » du TR de Constantine et « Baccalauréat » du TR de Mostaganem.
Au-delà des spectacles en compétitions au nombre de dix-huit, le Théâtre municipal d’Alger-Centre accueille huit autres spectacles en off.
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ALGER – Six (6) personnes ont perdu la vie et 32 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation, survenus au cours des dernières 48 heures dans plusieurs régions du pays, indique samedi un bilan établi par les services de la Protection civile.
La wilaya de Médéa déplore le bilan le plus lourd avec le décès d’une personne suite à deux accidents de la circulation ayant causé des blessures à 12 autres personnes.
Durant la même période, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour prodiguer les premiers soins à 3 personnes incommodées par le monoxyde de carbone émanant des appareils de chauffage et chauffe-bains, dont 02 personnes à la wilaya de Sétif et 01 autre personne à la wilaya de Bouira.
La Protection civile est intervenue également pour l’évacuation des corps sans vie de 03 personnes décédées par asphyxie suite à l’inhalation du monoxyde de carbone (CO) dont 02 personnes à la wilaya de Khenchela et 01 autre personne à la wilaya de Djelfa.
Les éléments de la protection civile sont intervenus, par ailleurs, pour l’extinction de 04 incendies dont 01 incendie à Constantine, 01 incendie à Oum El Bouaghi, 01 incendie à Tizi Ouzou et un autre à Bordj Bou Arreridj.
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KINSHASA – Il y aura bien des élections dimanche en République démocratique du Congo, a répété vendredi le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) à l’issue d’une rencontre avec les trois principaux candidats et des observateurs africains.
Tous ont cependant prévu de se retrouver samedi à 13H00 (12H00 GMT) pour continuer les discussions.
Les discussions portent sur « un texte qui engage les candidats pour la paix » avant, pendant et après le scrutin, d’après les participants.
Le contenu de ce texte n’a pas été dévoilé.
Le candidat d’opposition Martin Fayulu a insisté pour que cet engagement soit signé aussi bien par les candidats que par la Céni. Présents, les représentants du candidat de la majorité Emmanuel Ramazani Shadary ne se sont pas exprimés.
L’élection présidentielle à un tour de dimanche doit désigner le successeur du président Joseph Kabila dans un pays qui n’a jamais connu de transmission pacifique du pouvoir.
« Le 30, ce dimanche, nous allons tous voter. Ce dimanche il y aura élections, nous allons voter pour notre prochain président de la République, nous allons voter pour nos députés nationaux, et nous allons voter pour nos députés provinciaux », a déclaré le président de la Céni, Corneille Nangaa à la presse à l’issue de la rencontre.
M. Fayulu a refusé toute transmission électronique des résultats.
« Dans ces concertations, nous avons voulu faire dire à la Céni que les résultats des élections du 30 décembre doivent être des résultats qui proviendront du comptage manuel (ndlr: des bulletins), c’est ce que la Céni a reconnu », a-t-il indiqué.
« Ce sont les résultats des bureaux de vote comptés devant les témoins qui vont faire foi en cas de contradiction », a assuré Vital Kamerhe, représentant de l’autre opposant, Félix Tshisekedi.
La réunion a aussi « abordé la douloureuse question de l’exclusion » de trois zones de conflits qui ne pourront pas voter dimanche (Butembo, Beni et Yumbi), selon Vital Kamerhe.
M. Nangaa a évoqué « des problèmes qui peuvent se poser par ci, par là », essentiellement des « problèmes techniques ».
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ALGER – L’opération de renouvellement de la moitié des membres du Conseil de la nation a été entamée samedi, à travers l’élection par les élus au niveau des Assemblées locales (APC et APW) de leurs représentants au sein de la Chambre haute du Parlement.
Ces élections, à travers lesquelles 48 sénateurs seront élus, interviennent conformément au décret présidentiel portant convocation du collège électoral et seront supervisées, pour la première fois, par des magistrats.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait signé, en novembre dernier, un décret présidentiel portant convocation du collège électoral, conformément à la Constitution, notamment ses articles 91-6 et 119 (alinéa 3) et à la loi organique 16-10 du 25 août 2016 relative au régime électoral, notamment ses articles 107, 108 et 109.
Le collège électoral est composé de l’ensemble des membres de l’Assemblée populaire de Wilaya (APW) et des membres des Assemblées populaires communales (APC) de chaque wilaya. La dernière élection pour le renouvellement partiel des membres de la Chambre haute du parlement s’est déroulée le 29 décembre 2015.
Elle avait été marquée par la victoire du parti du parti du Front de libération nationale (FLN) qui a remporté 23 sièges, suivi du Rassemblement national démocratique (RND) avec 18 sièges, les Indépendants avec 4 sièges, le Front des forces socialistes (FFS) avec 2 sièges et Fadjr Al Jadid avec un seul siège.
Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Tayeb Louh, avait indiqué que 23 partis se sont présentés à ces élections dont le FLN, seule formation politique à avoir réussi à couvrir l’ensemble des wilayas, suivi du RND avec 46 wilayas, alors que les autres partis ont réussi à couvrir entre 17 et 01 wilayas. Pour ce qui est des candidats indépendants, le nombre de dossiers de candidatures acceptés a atteint 41, selon M. Louh.
Le ministre avait indiqué aussi que ces élections seront supervisées, « pour la première fois », par le secteur de la justice, faisant savoir que 736 magistrats seront mobilisés à cet effet au niveau des 72 bureaux de vote, répartis à travers le territoire national, avec une moyenne de 8 magistrats pour chaque bureau, dont quatre (04) suppléants.
M. Louh a rappelé, à ce propos, que la régularité et la transparence des élections étaient « plus que nécessaires », d’où leur supervision par des magistrats, précisant que la commission électorale de wilaya, chargée de la réception des dossiers de candidature, est constituée de 3 magistrats.
Il a affirmé, dans ce contexte, que des instructions avaient été données à tous les parquets, polices judiciaires et administrations à l’effet de « veiller à la régularité et à la transparence de ces élections ».
Sur un autre registre, le Conseil constitutionnel avait rappelé aux candidates et candidats à cette élection « qu’en vertu des dispositions de l’article 130 de la loi organique relative au régime électoral, qu’ils ont le droit de contester les résultats du scrutin en introduisant un recours par simple requête déposée au greffe du Conseil constitutionnel suivant les conditions découlant des règles de forme et de fond contenues à l’article 130 susvisé, aux articles 49 et 50 du Règlement fixant les règles de fonctionnement du Conseil constitutionnel, ainsi qu’à l’article 28 du décret exécutif n 18-293 du 21 novembre 2018 relatif à l’élection des membres élus du Conseil de la nation ».
Concernant les conditions de forme, le Conseil constitutionnel avait précisé que « le requérant doit être candidat à l’élection portant renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la Nation dans la wilaya concernée ».
Le recours doit être déposé par le candidat requérant directement auprès du greffe du Conseil constitutionnel dans les vingt-quatre (24) heures qui suivent la proclamation des résultats provisoires par le Conseil constitutionnel », selon le Conseil constitutionnel qui relève aussi que « dans le cas où le requérant délègue un représentant pour déposer le recours en son nom et place auprès du greffe du Conseil constitutionnel, il est impératif, sous peine de rejet du recours en la forme, que le dépositaire soit muni d’une délégation l’habilitant à cet effet ».
Le Conseil constitutionnel avait, en outre, rappelé que la requête doit être présentée en langue arabe et comporter le nom, prénom (s), profession, domicile et signature du requérant, la mention de l’APC ou de l’APW à laquelle appartient le requérant.
S’agissant des conditions de fond, le Conseil constitutionnel avait précisé que le requérant est tenu d’exposer dans sa requête, l’objet ainsi que les moyens et les motifs au soutien de son recours, de joindre les documents justificatifs à l’appui de son recours, signalant que le Conseil constitutionnel statue sur les recours dans un délai de trois (3) jours francs, conformément à l’article 131 alinéa 1er de la loi organique relative au régime électoral.
Le Conseil de la nation a été créé lors de la révision de la Constitution en 1996. Il est composé de 144 membres, dont 96 élus au scrutin indirect et secret (2 tiers) et 48 désignés par le président de le République dans le cadre du tiers présidentiel.
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