Cotonou accueille les 27 et 28 septembre une conférence de haut niveau suivie d'une table ronde de mobilisation autour des enjeux nutritionnels en Afrique.
Le Bénin s'apprête à devenir le centre d'un dialogue international crucial. Les 27 et 28 septembre, la capitale économique accueille une conférence internationale sur la nutrition, suivie d'une table ronde de mobilisation des ressources, réunissant experts, décideurs politiques, organisations internationales et société civile.
Placé sous le leadership du Président de la République du Bénin, l'événement se veut ambitieux et tourné vers l'action. Le thème central : « Investir dans la nutrition : un choix stratégique pour la santé et le développement durable des générations », souligne la volonté d'agir dès maintenant pour prévenir les effets durables de la malnutrition.
Organisé dans les espaces du Sofitel Hôtel de Cotonou et sur la Place de l'Amazone, le sommet réunira des représentants de haut niveau des Nations Unies ; des ministres et décideurs politiques africains ; des chercheurs et universitaires de renom ; des acteurs du développement, du secteur privé et de la société civile.
Panels, échanges, et bonnes pratiques
Le point d'orgue de la conférence : une intervention exceptionnelle de la Professeure Esther Duflo, prix Nobel d'économie 2019, qui reviendra sur les coûts économiques et sociaux de la malnutrition, et sur la nécessité d'investir intelligemment dans la nutrition.
Au programme du Sommet, un panel sur le fardeau intergénérationnel de la malnutrition ; une session dédiée aux progrès du Bénin ;et des études de cas venues d'ailleurs, comme l'exemple du Vietnam, reconnu pour ses succès en matière de lutte contre la malnutrition infantile.
Devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), un militaire et un policier ont comparu mardi 23 septembre 2025. Ils sont poursuivis pour « désertion » dans deux différents dossiers après leur placement en détention préventive par le parquet spécial.
Ils s'absentent quelques jours à leur poste pour des raisons de maladie et se retrouvent en détention préventive pour des faits de désertion. C'est l'histoire de deux hommes en uniforme qui ont été déposés en prison le 25 août 2025 par le parquet spécial de la CRIET. Il s'agit d'un militaire et d'un sous brigadier de police. Ces deux mis en cause comparaissent dans deux dossiers bien distincts.
Une absence de 15 jours pour un militaire
C'est d'abord le militaire aux initiales Z.J.J. qui est le premier à passer à la barre dans le cadre du premier dossier. Il est soldat de deuxième classe et ne reconnaît pas les faits de désertion. Le militaire en fonction au 5ème bataillon inter-arme de Dassa s'est absenté à son poste pendant une période de 15 jours. Selon sa déposition, il était en formation à Parakou et après cette formation il serait tombé malade, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Le militaire affirme qu'il a informé par la suite son commandant d'unité qui lui aurait même demandé d'envoyer la photo de l'hôpital dans lequel il se trouvait. Ce qu'il aurait fait. Le militaire confie à la Cour qu'il a même manqué de moyens financiers pour se soigner et qu'il a même sollicité un de ses commandants qu'il lui a envoyé 6000 FCFA pour les soins. Il déclare qu'il a été surpris qu'à son retour il a été accusé de désertion et poursuivi pour désertion. La Cour a décidé de convoquer les supérieurs hiérarchiques de ce soldat et a renvoyé le dossier au mardi 9 décembre 2025.
Un policier poursuivi
Dans le deuxième dossier, c'est un sous brigadier de la police républicaine aux initiales Y.T.I. qui est poursuivi pour désertion. Le flic était domicilié à Nikki avant son arrestation. Devant le juge, il ne reconnaît pas les faits mis à sa charge par le parquet spécial de la CRIET.
Selon sa déposition, il s'est absenté de son poste pour quelques jours pour des raisons de santé. Il a déclaré qu'il n'a jamais déserté la police républicaine. Pour prouver ses dires, il a présenté son carnet de santé à la Cour. L'homme en uniforme affirme qu'il a informé son supérieur hiérarchique de son absence pour des raisons de santé. Son dossier a été renvoyé au mardi 9 décembre 2025 pour convoquer son supérieur hiérarchique, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.