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Le propriétaire des produits chimiques ayant provoqué l'incendie d'un entrepôt au quartier Ayélawadjè à Akpakpa a été déposé en prison, lundi 17 février 2025.
Après l'incendie d'un entrepôt au quartier Ayélawadjè à Akpakpa, un Indo-Pakistanais a été interpellé le 13 février à l'étranger puis transféré au Bénin le 14 février. Il s'agit du propriétaire des produits chimiques stockés dans l'entrepôt. Selon Bip Radio, il a été déposé en prison le 17 février 2025 en attendant son procès. Il est poursuivi pour homicide involontaire, blessures involontaires, ouverture d'établissement et vente de produits chimiques sans certificat de conformité environnementale et exposition aux nuisances issues de produits chimiques. Dans cette affaire, le représentant du propriétaire des produits chimiques séjourne aussi en prison. Le propriétaire de l'immeuble est sous convocation.
L'incendie enregistré le samedi 11 janvier 2025 sur un immeuble servant concomitamment d'habitation et d'entrepôt de produits dangereux a fait 8 morts et plus de 100 victimes.
A.A.A
Deux consultants individuels ont été exclus de la commande publique en République du Bénin, à compter du 28 février 2025 au 27 février 2030. Les mis en cause ont été épinglés par l'Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) pour des faits de production de fausses références professionnelles dans le cadre de la procédure de recrutement de consultant individuel chargé de l'audit de performances environnementale et sociale des travaux (PA2 et QAQC) du Programme d'Assainissement Pluvial de Cotonou.
Monsieur CHABI BIAOU IBIDUN HERVE et monsieur DJINADOU RACHADE OLADJIDE ADJADI, deux consultants individuels, sont obligés d'attendre encore une période de cinq (05) ans (28 février 2025 au 27 février 2023) avant de « soumissionner ou se voir attribuer, à titre individuel ou en groupement », à un marché public ou projet financé par le budget national ou des bailleurs extérieurs.
Ces deux consultants individuels ont produit dans leur manifestation respective, de « fausses expériences à savoir l'une des missions réalisées au Mali pour monsieur CHABI Biaou lbidun Hervé et les trois missions d'audit de conformité environnementale et sociale réalisées au Burkina Faso au cours des cinq dernières années par monsieur DJINADOU Rachade Oladjidé Adjadi ».
Des faits que les mis en cause ont reconnu à l'instruction des dossiers.
Ils avaient été retenus sur une liste de cinq consultants dans le cadre du recrutement d'un Consultant Individuel chargé de l'Audit de Performances environnementale et sociale des travaux PAPC dans les bassins Pa2 et QaQc au titre des années 2022, 2023, 2024 et final.
M. M.
Bonne nouvelle pour le Tennis béninois ! Abdel-Kader Salifou a décroché son ticket pour la prochaine Coupe du Monde de tennis de table Chine 2025. Le tournoi est prévu pour le mois d'avril.
Avec une victoire 4 sets à 1 ; soit 11-4, 8-11, 11-3, 11-4 et 11-4 sur l'égyptien Mohammed El-Beiali, Abdel-Kader Salifou s'offre sa place en demi-finale de la Coupe d'Afrique Senior de Tennis de table qui se déroule actuellement à Tunis. Grâce à cette belle victoire il décroche ainsi son ticket pour la Coupe du Monde de Tennis de Table 2025, qui se tiendra en avril prochain à Macao en Chine.
J.S
Des ouvrages réalisés dans le cadre de la composante ‘'sous-projets'' du Programme d'assainissement pluvial de Cotonou (PAPC) ont été réceptionnés ce mercredi 26 février 2025.
En plus des travaux d'assainissement et de pavage de rue réalisés dans le cadre du PAPC, une sous-composante prévoit des projets communautaires identifiés par les populations elles-mêmes. Les ouvrages réalisés dans le cadre de la première phase de cette sous-composante ont été achevés et la Société des infrastructures routières et de l'aménagement du territoire (SIRAT), a procédé à la réception provisoire ce mercredi 26 février 2025.
D'un montant total estimé à 194 952 750 francs CFA, ces travaux ont été consacrés à la construction de la clôture du domaine du CEG 2 Akpakpa-Centre ; la construction de la clôture du CEG de Ouèssè à Savi, dans la commune de Ouidah ; et à la construction de la clôture de l'EPP de Sainte Rita. Des modules de latrines à 4 cabines ont été également réalisés à l'école maternelle de Vêdoko ; à l'EPP de Sètovi dans le 10e arrondissement de Cotonou ; et à l'EPP de Vêdoko. A tout cela s'ajoute la pose de lampadaires solaires au centre de santé Isidore de SOUZA à Zézounmey.
L'objectif visé à travers ces sous-projets selon le coordonnateur du PAPC, est de susciter l'appropriation du programme par les populations et de les sensibiliser à une utilisation citoyenne des ouvrages réalisés dans ce cadre. « Le PAPC n'est pas venu juste faire des caniveaux, de pavage, et de partir. Nous sommes venus charger de façon globale, le cadre de vie des populations », a-t-il rassuré avant d'annoncer deux autres phases de sous-projets, une phase de 8 et une autre phase de 10.
Sécurité et confort aux apprenants
Godwing MEGNIKPA, directeur du CEG2 Akpakpa-Centre, et François QUENUM, directeur du CEG de Ouèssè à Savi, dans la commune de Ouidah ont exprimé leur reconnaissance aux donateurs. Les clôtures réalisées au profit de leurs établissements permettent de sécuriser et de canaliser les déplacements des apprenants. Chacun d'entre eux a plaidé à la réalisation d'autres infrastructures dans son collège.
Comme eux, Mariam YACOUBA, directrice de l'école maternelle de Vêdoko a exprimé ses remerciements aux donateurs pour le module de latrines à 4 cabines dans l'école qui autrefois, ne disposait de toilettes sanitaires. Elle a rassuré du bel usage de l'ouvrage mis à la disposition de son établissement.
Les sous-projets réalisés dans le cadre du PAPC ont été identifiés par le biais de comités locaux installés dans les quartiers couverts par le programme afin d'apporter une réponse à certaines difficultés auxquelles les populations sont confrontées.
F. A. A.
Le ministère du Commerce a annoncé l’introduction de 8 000 tonnes de café vert sur le marché national, dans le cadre de ses préparatifs visant […]
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Souad Idrenmouche, pâtissière algérienne, a remporté l’édition 2025 du prestigieux concours de pâtisserie du Grand Paris. Son assortiment de douceurs a su séduire le jury, […]
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Un détachement d'instruction opérationnelle, composé de douze (12) techniciens chinois, séjourne au Bénin depuis le 22 février 2025. Ils forment les artilleurs des Forces armées béninoises.
En mission jusqu'au 7 mars 2025, des techniciens chinois forment les personnels du 1er Bataillon d'Artillerie Mixte et de la Direction du Matériel des Armées sur l'utilisation et la maintenance de pièces d'artillerie. En 2024, la République Populaire de Chine a cédé des pièces d'artillerie au profit des Forces armées béninoises. Selon le communiqué de l'Etat-major général des Forces armées béninoises, la formation a été organisée dans l'optique d'un meilleur transfert de compétence et d'une utilisation efficiente de cet important lot de matériels.
« L'artillerie, arme savante et arme des feux, contribue à la décision en exerçant sur l'adversaire des effets directs, sélectifs et souvent déterminants pour la victoire au front. C'est l'Ultima ratio regum », informe la même source. Elle est présente « au cœur du combat par ses capteurs, ses capacités géographiques ou de ciblage, ses drones et ses radars, ses obus, roquettes et missiles et s'assure de la sauvegarde de ses frères d'armes au contact ou sous les feux de l'ennemi ». « Elle est et restera capitale dans la victoire contre l'ennemi terroriste », ajoute l'Etat-major général des Forces armées béninoises.
A.A.A
Procès Navire échoué à Fidjrossè au Bénin :
Au Bénin, l'État réclame 300 millions FCFA de dommages-intérêts aux prévenus dans l'affaire du navire échoué à Fidjrossé. C'est la demande de l'Agent judiciaire du Trésor (AJT) à l'audience de jeudi 27 février 2025 à la CRIET.
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Le procès de l'affaire du navire échoué à Cotonou se poursuit devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Après la remise en liberté provisoire de sept (07) membres de l'équipage du bateau SPSL UDEME lors de l'audience du jeudi 19 décembre 2024, une nouvelle audience s'est ouverte dans le dossier ce jeudi 27 février 2025. Lors de cette audience, le représentant de l'Ajt a fait ses demandes.
L'État béninois, représenté par l'Agent Judiciaire du Trésor s'est constitué partie civile dans le dossier. Son représentant a demandé à la Cour de constater que la contrebande de produits pétroliers cause un préjudice financier à l'État, notamment en privant le Trésor public des recettes fiscales et douanières légitimement dues. L'AJT fait constater à la Cour que l'introduction illicite de produits pétroliers menace la sécurité des approvisionnements et engendre des dégâts économiques et environnementaux majeurs :
Dans sa demande, L'AJT fait savoir à la Cour que le navire SPSL UDEME est équipé de dispositifs obsolètes augmentant ainsi le risque de fuites ou de déversements de substances dangereuses dans l'environnement maritime du Bénin.
Pour l'Agent judiciaire du Trésor, les infractions commises par les prévenus ont causé divers préjudices à l'État béninois en portant atteinte à la souveraineté de l'État béninois et à sa sécurité nationale, en raison du passage offensif du navire SPSL UDEME dans ses eaux territoriales, alors que l'article 17 de la Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer confère un droit de passage inoffensif aux navires étrangers.
Selon l'AJT en se livrant à des transferts illégaux d'hydrocarbures, l'équipage du navire SPSL UDEME ainsi que celui des barques objet de la présente affaire ont exposé les eaux territoriales béninoises à un risque accru de déversement ou de fuite d'hydrocarbures, induisant ainsi un risque de pollution maritime, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
En conséquence, l'AJT a réclamé à la Cour de condamner solidairement les prévenus à verser à l'État béninois la somme de trois cent millions (300.000.000) francs CFA, en réparation des préjudices et d'ordonner la confiscation des produits pétroliers, des fûts, des trois barques de fabrication artisanale ainsi que du navire SPSL UDEME au profit du Trésor public.
À l'audience de ce jeudi 27 février 2025, le ministère public n'a pas pu faire ses réquisitions. Le dossier a été renvoyé au jeudi 6 mars 2025 pour les réquisitions et plaidoiries du ministère public.
Ils étaient dix-huit (18) personnes inculpées dans l'affaire du navire ayant échoué à Fidjrossè sur les côtes de Cotonou. Sept prévenus, membres de l'équipage du bateau, ont été remis en liberté contre le cautionnement d'un million FCFA chacun.
Les demandes de remise introduites pour le commandant de la base navale de Cotonou ainsi que pour le commissaire de la police fluviale et les autres personnes incarcérées ont toutes été rejetées. Après la remise en liberté provisoire des huit Nigérians, dix personnes restent en prison jusqu'à la fin du procès devant la chambre correctionnelle de la CRIET.
Dans cette affaire, la cour a ordonné en août 2024 à la demande du ministère public le démantèlement du navire SPSL UDEME et avait mis les frais à la charge du propriétaire du navire. Le juge n'avait donc pas suivi la demande du parquet spécial qui voulait que les frais de démantèlement du navire soit mis à la charge des 18 prévenus. Les avocats de la défense ont fait appel de cette décision de démantèlement du bateau SPSL UDEME, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Dix personnes ont été placées en détention provisoire le lundi 8 juillet 2024 (18) dans l'affaire du navire ayant échoué à Fidjrossè. Parmi lesquels figurent quatorze Nigérians membres de l'équipage du navire et 4 autres personnes. Les quatre autres personnes sont deux officiers de la Marine béninoise, un commissaire de police et un contrebandier. Les officiers de la Marine sont l'ancien commandant de la base navale de Cotonou et un capitaine de vaisseau.
Plusieurs chefs d'accusation ont été retenues contre ces personnes poursuivies. Il s'agit des charges d'abus de fonction, de contrebande, de pollution des eaux et de navigation sans autorisation et de trafic de produits pétroliers. Tous les dix-huit (18) prévenus ont plaidé non coupable, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Le recteur de l'Université́ d'Abomey-Calavi, Professeur Félicien Avlessi a été́ élu président du Comité Consultatif Général (CCG) du Conseil africain et malgache pour l'Enseignement supérieur (CAMES). L'élection s'est déroulée au cours de la 14e session extraordinaire du CCG, mercredi 26 février 2025, à Niamey (Niger).
Professeur Félicien Avlessi est désormais à la tête du Comité Consultatif Général du Conseil africain et malgache pour l'Enseignement supérieur. Rapporteur de cette instance consultative de pilotage académique et scientifique depuis mars 2022, le recteur de l'Université d'Abomey-Calavi a été élu pour assurer les fonctions de président.
Le nouveau bureau du CCG est élu pour un mandat de trois (03) ans, renouvelable une fois.
Le Comité Consultatif Général regroupe des Responsables des Universités, Institutions académiques et de recherche Inter-États, Centres de recherche et les Institutions d'enseignement supérieur privé partenaires.
Nouveau bureau
Président : Professeur Félicien Avlessi (Université d'Abomey-Calavi)
Vice-président : Professeur Gérard Grézenguet (Université de Bangui)
Rapporteur : Professeur Mahamat Saleh Daoussa Haggar (Université de N'Djaména)
Rapporteur adjoint : Professeur Alpha Kabinet Keita (Université Gamal Abdel Nasser de Conakry).
Cotonou, sera le carrefour de discussions et d'échanges les 24 et 25 juin 2025 entre experts, décideurs publics/privés, investisseurs et chefs d'entreprises du continent africain. En prélude à cet événement majeur, une conférence s'est tenue ce 26 février sur le thème “Transformation numérique en Afrique : Quels leviers pour accélérer la dynamique ?”.
Le Cyber Africa Forum (CAF), plateforme d'affaires et d'échange pour les acteurs de la cybersécurité, des technologies numériques et de la transformation digitale en Afrique, se délocalise à Cotonou pour sa 5è édition. Ce sera les 25 et 26 juin prochains sous le thème : ‘' Résilience numérique et transformation numérique de l'Afrique''. Panels de haut niveau, tables rondes, rencontres B2B et ateliers stratégiques sont au programme de la rencontre organisée avec le soutien du Ministère de l'économie et des finances et le Ministère du numérique et de la digitalisation.
Les thématiques phares du CAF 2025 sont : investissement et financement du numérique ; collaboration secteur public-privé et gouvernance ; intelligence artificielle et transformation des modèles économiques en Afrique ; règlementation et gouvernance des technologies émergentes ; Big Data et exploitation des données ; Startups et écosystèmes d'innovation ; cybersécurité et résilience digitale en Afrique.
Pour le Bénin, pays hôte, le CAF offre une opportunité pour mettre en avant les efforts en matière de numérique. « Le Bénin a investi énormément pour faire du numérique un véritable vecteur de transformation économique. Le choix du Bénin pour abriter cette 5e édition du CAF en dehors de la Côte d'Ivoire est une belle reconnaissance », a fait savoir Marc André Loko, Directeur Général de l'Agence des Systèmes d'Information et du Numérique (ASIN), le mercredi 26 février à Cotonou lors de la conférence organisée en prélude à l'événement. Le CAF représente une concrétisation de la vision du président Patrice Talon, qui, dès 2017, a souhaité faire du Bénin un pôle technologique majeur en Afrique, selon le DG de l'ASIN.
Ouanilo Médégan Fagla, Directeur du Centre National d'Investigations Numériques (CNIN), indique que : « La transformation numérique est une priorité pour nous. Grâce à des initiatives ambitieuses, nous avons pu renforcer nos infrastructures et créer un environnement propice pour le développement du numérique au Bénin. Ce forum sera l'occasion de partager nos expériences et d'apprendre des autres ». Des initiatives ont été mises en œuvre notamment la dématérialisation des services publics pour faciliter l'accès des citoyens et des entreprises à des services numériques, a laissé entendre Ariel Sacramento, représentant du Ministère béninois de l'Économie et des Finances.
Associée à l'événement, la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a souligné l'importance d'un financement ciblé pour soutenir l'infrastructure numérique en Afrique de l'Ouest. « La BOAD est fermement engagée dans la transformation numérique de la région. Nous avons mis en place des fonds de transformation digitale pour accompagner nos États dans cette démarche », a indiqué Sandra Amichia, Cheffe de Mission Résidente de la BOAD au Bénin. Elle en veut pour preuve le plan ‘'Djoliba'' de l'institution et ses axes d'intervention.
« Nous voulons faire de cette édition la meilleure jamais réalisée. Nous avons des partenaires forts et une dynamique qui montre que la transformation numérique en Afrique est en marche », a martelé Franck Kie, Commissaire général et fondateur du CAF lors de la conférence.
M. M.
A la faveur d'un atelier animé dans la soirée de ce lundi 24 février 2025 à l'hôtel Novotel de Cotonou, les responsables de la clinique PROCREA, leader en Assistance médicale à la procréation (AMP) en Côte d'Ivoire, ont partagé leurs expériences avec des professionnels de santé.
« Prise en charge du couple infertile : Quand référer ? Point de vue du clinicien et du biologiste », c'est la thématique développée lundi 24 février 2025 lors d'un atelier animé par Nogodoussou GBOGBE, coordonnatrice médicale de l'Assistance médicale à la procréation de la clinique PROCREA, et Titilola LADIKPO, gynécologue obstétricienne.
L'évènement selon Nogodoussou GBOGBE, marque une « étape importante » dans la promotion de l'excellence en matière de soins de la femme, de la mère et de l'enfant, ainsi que dans le domaine de l'Assistance médicale à la procréation. Il s'inscrit dans une démarche de partage d'expériences, d'expertises, et de savoir-faire de la clinique, a-t-elle signifié exprimant la volonté de créer « un espace d'échanges privilégiés » où des professionnels de santé, des experts, et des partenaires se rencontrent, partagent leurs expériences et explorent de nouvelles voies de collaboration.
L'atelier, dira la coordonnatrice médicale, est également une occasion pour exposer aux participants, les projets de développement de la clinique PROCREA, son ambition de renforcer la collaboration Sud-Sud, et de contribuer à l'amélioration de la prise en charge des patients.
L'infertilité, un problème majeur dans les couples
L'infertilité selon Titilola LADIKPO, est « un problème majeur » qui représente plus de 50% des consultations gynécologiques. La gynécologue obstétricienne explique ce dysfonctionnement du système reproducteur masculin ou féminin par le contexte, les habitudes de vie, et l'environnement. « C'est un sujet vraiment important qu'on doit connaître, en parler, et sensibiliser les couples pour que, dès qu'il y a problème, qu'ils puissent se diriger vers les personnes référents, des personnes compétentes pour une prise en charge optimale », a-t-elle conseillé.
A l'en croire, les causes chez la femme sont liées aux troubles de l'ovulation ; à l'insuffisance ovarienne ; à l'endométriose ; aux anomalies tubaires et utérines ; aux facteurs métaboliques et hormonaux ; et aux facteurs liés au mode de vie et à l'environnement. Chez l'homme, elles reposent sur des troubles de la spermatogenèse ; des anomalies anatomiques ; des déséquilibres hormonaux ; et des facteurs liés au mode de vie et à l'environnement.
Point de vue du clinicien
Chez le clinicien, la ‘'porte d'entrée'' pour une prise en charge selon Titilola LADIKPO, consiste à consulter un gynécologue, un biologiste de la reproduction, et un urologue afin d'évaluer l'infertilité, d'examiner les antécédents médicaux, faire l'examen physique, et procéder enfin, les tests de diagnostic (bilan hormonal, hystérosalpingographie, etc.). Après cela, interviennent les examens d'exploration et les examens biologiques d'exploration chez la femme, ainsi que les examens biologiques d'exploration chez l'homme.
Du point de vue du clinicien, l'âge maternel souligne-t-elle, est « un facteur très à prendre en compte », et favorable pour le jeune couple âgé de moins de 35 ans. Au-delà, explique la gynécologue, la capacité reproductive de la femme diminue (10-15%). « Cette capacité tombe en dessous de 10% à partir de 40 ans », a-t-elle précisé exhortant à ne perdre le temps dans la prise en charge, à réduire l'errance médicale des patientes, et les explorations fonctionnelles entreprises après 6 mois. Dans tous les cas, il faudra tenir compte de la durée d'infertilité, du poids, des facteurs liés au mode de vie et à l'environnement etc, a-t-elle ajouté.
Point de vue du biologiste
Dans le cadre d'une Assistance médicale à la procréation, le biologiste selon Dr LADIKPO, se focalise sur une analyse du sperme. Evoquant les résultats d'une analyse du profil spermatique de l'homme infertile à la clinique PROCREA, elle informe que sur 436 patients venus dans le cadre d'un bilan d'infertilité, 50% au moins ont des anomalies de spermogramme, dues à la mobilité des spermatozoïdes.
A propos de la clinique PROCREA
En place depuis décembre 2008, la clinique PROCREA est le premier centre médico-chirurgical en Côte d'ivoire spécialisé dans la prise en charge de la femme, de la mère et de l'enfant. Elle a su gagner la confiance de ses patients grâce l'expérience acquise ces 15 dernières années, avec des améliorations continues et des veilles stratégiques lui permettant de toujours se challenger. La clinique s'est agrandie et s'est modernisée en intégrant progressivement des techniques de plus en plus innovantes. Elle a mis à la disposition des patients des techniques de pointe et des services de qualité, dispensés par un personnel qualifié et reconnu.
L'expertise AMP de la clinique PROCREA repose sur une approche FIV – ICSI & Insémination artificielle ; la congélation de gamètes (ovocytes, SPZ , embryons) ; et la spermiologie : spermogramme & examens spécialisés.
En 2025, elle a procédé au lancement du Diagnostic préimplantatoire (DPI) pour dépister les anomalies chromosomiques et les maladies monogéniques avant le transfert embryonnaire ; améliorer la sélection embryonnaire, réduisant ainsi le risque de fausses couches et de naissances d'enfants atteints de maladies génétiques, afin d'offrir aux couples porteurs de risques génétiques connus, la possibilité d'avoir des enfants sains. C'est une clinique qui dispose d'un plateau technique de pointe avec un centre de référence en endoscopie de la fertilité ; un bloc opératoire de pointe ; des unités de soins intensifs pour adultes et nouveau-nés ; et d'un laboratoire d'analyse médicale et laboratoire d'embryologie de pointe.
F. A. A.
La République fédérale démocratique d'Éthiopie, représentée par le Ministère des Finances et l'Ethiopian Electric Power (EEP), a signé un protocole d'accord avec l'Agence pour l'Assurance du Commerce en Afrique (ATIDI), le premier assureur multilatéral panafricain du commerce et de l'investissement. Cet accord important vise à accélérer la transition de l'Éthiopie vers l'énergie propre en attirant des investissements étrangers dans des projets d'énergie renouvelable grâce à la Facilité régionale de soutien à la liquidité (RLSF) d'ATIDI.
Le protocole d'accord établit un cadre de collaboration entre l'Éthiopie et ATIDI permettant aux producteurs d'électricité indépendants (IPP) ou aux partenariats public-privé de tirer parti de la RLSF, une facilité de soutien à la liquidité mise en place par ATIDI avec le soutien de la Banque de développement KfW et la Norad. Cette facilité assure une protection financière aux IPP/PPP en mettant à leur disposition les paiements que leur doivent les services publics, ce qui renforce la sécurité des paiements et la stabilité financière, un défi majeur dans le secteur de l'énergie.
S.E. Ahmed Shide, Ministre éthiopien des Finances, a déclaré que « grâce à ce partenariat, l'Éthiopie vise à faciliter les paiements dans les délais aux promoteurs, à atténuer les risques financiers, à renforcer la bancabilité des accords d'achat d'électricité (AAE) et à améliorer la solvabilité de l'EEP ». « Ces efforts créeront un environnement d'investissement plus attractif pour les projets d'énergie renouvelable. » a-t-il ajouté.
L'Éthiopie devient le 11e État membre d'ATIDI à signer le protocole d'accord de la RLSF, après le Bénin, le Burundi, la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Togo, l'Ouganda et la Zambie. Depuis sa création, des garanties d'une valeur de 24,7 millions d'USD ont été approuvées dans le cadre du portefeuille de la RLSF, facilitant ainsi des investissements d'une valeur totale de 373,1 millions d'USD et la réalisation d'une capacité d'énergie renouvelable installée de 181,95 MW à travers l'Afrique.
L'Éthiopie a accompli des progrès considérables dans le développement de son secteur énergétique, en s'appuyant principalement sur l'hydroélectricité comme pilier de sa production. Le gouvernement éthiopien vise à diversifier le mix énergétique du pays en exploitant ses vastes ressources renouvelables, notamment l'énergie éolienne, solaire et géothermique, afin d'améliorer la fiabilité et la durabilité de la fourniture d'énergie.
Cet accord marque une étape importante de l'évolution vers un paysage des énergies renouvelables plus résilient et plus favorable aux investisseurs en Éthiopie. Avec le soutien d'ATIDI, le pays est en passe d'atteindre ses objectifs de transition énergétique tout en assurant la stabilité financière des acteurs du secteur de l'électricité.
Ce partenariat permettra d'accélérer le développement des capacités
« Nous sommes honorés de travailler en partenariat avec le gouvernement éthiopien et Ethiopian Electric Power pour soutenir le développement du secteur des énergies renouvelables du pays. Grâce à notre soutien à la liquidité, cette collaboration permettra non seulement de réduire les risques financiers, mais aussi d'attirer davantage d'investissements dans les infrastructures énergétiques du pays. Nous pensons que ce partenariat permettra d'accélérer le développement des capacités de l'Éthiopie dans le domaine des énergies renouvelables et contribuera à l'atteinte de l'objectif plus large de développement durable du continent africain », a déclaré Manuel Moses, Directeur général d'ATIDI.
Selon Ahmed Shide, Ministre des Finances, République fédérale démocratique d'Éthiopie « l'Éthiopie s'est engagée dans un vaste programme de réformes économiques connu sous le nom de « Homegrown Economic Reform Agenda » (1&2) ». Cette initiative, souligne-t-il, vise à relever les défis structurels et à promouvoir une croissance économique durable.
Les principaux aspects de la réforme tiennent à la création d'une stabilité macroéconomique, à l'investissement et au commerce. Des efforts sont déployés pour améliorer le climat d'investissement et promouvoir le commerce en simplifiant les réglementations, en améliorant les infrastructures et en encourageant la participation du secteur privé. La Facilité régionale de soutien à la liquidité (RLSF) devrait jouer un rôle important dans l'amélioration de la bancabilité des projets PPP et la mise en œuvre durable de ces projets.
« La réforme vise également à donner un coup de fouet à la productivité de secteurs clés tels que l'agriculture, l'industrie manufacturière et les services, afin de stimuler la croissance économique et de créer des emplois. L'attraction des investissements met également l'accent sur l'amélioration du climat d'investissement qui a déjà permis d'attirer des investissements directs étrangers, en particulier dans des secteurs tels que l'énergie, l'industrie manufacturière et l'agriculture. Nous avons hâte d'étendre cette collaboration positive avec ATIDI à des secteurs autres que celui de l'énergie », a-t-il affirmé.
À propos d'ATIDI
ATIDI a été fondée en 2001 par des États africains dans le but de couvrir les risques commerciaux et d'investissement des entreprises faisant des affaires en Afrique. ATIDI fournit principalement des services d'assurance contre les risques politiques, d'assurance-crédit et d'assurance caution. Depuis sa création, ATIDI a soutenu des opérations d'investissement et commerciales transfrontalières d'une valeur de 85 milliards de dollars en Afrique. Pendant plus d'une décennie, l'organisation a maintenu une note « A/Stable » en matière de solidité financière et de crédit de contrepartie décernée par Standard & Poor's (S&P), et en 2019, Moody's lui a décerné une note A3/Stable, qui a désormais été rehaussée à A2/Positif.
Des mesures incitatives au profit des praticiens spécialistes, médecins spécialistes et médecins généralistes. Elles ont été annoncées ce mercredi 26 février 2025 à l'issue du Conseil des ministres.
Le recrutement d'agents contractuels de droit public des collectivités territoriales décentralisées appartenant quasi exclusivement aux corps des personnels médical et paramédical est actuellement en cours. Selon le Conseil des ministres « des communes ont besoin d'être mieux couvertes en personnels de santé ».
Dans le but de favoriser le maintien au poste des intéressés, le gouvernement a prévu des mesures incitatives telles qu'une prime d'engagement au service public et à la carrière hospitalière et une indemnité de zone d'exercice aux praticiens spécialistes, aux médecins spécialistes et aux médecins généralistes.
Le gouvernement béninois fait des efforts en mettant des agents qualifiés à la disposition des formations sanitaires, aux fins de délivrer des prestations appropriées aux populations. Au terme du recrutement de 1600 agents contractuels de droit public de l'État organisé en 2021 pour le compte du ministère de la Santé, 1331 agents ont pris service et sont restés à leurs postes de travail soit 83% de l'effectif attendu.
Les réquisitions du parquet spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ont été faites lundi 24 février 2025 dans le procès d'un dossier de présumée fraude dans l'attribution d'un marché public à la préfecture de Cotonou. Trois prévenus dont deux collaborateurs du préfet Alain Orounla et un chef d'entreprise risquent cinq de prison dont trois ferme pour « abus de fonctions et complicité d'abus de fonctions ».
Le procès de l'affaire de présumée fraude dans les marchés publics et de frais de mission non payée examinée à la préfecture de Cotonou se poursuit à la CRIET. Lundi 24 février 2025, une nouvelle audience s'est ouverte dans ce dossier. Trois collaborateurs du préfet Alain Orounla et un chef d'entreprise sont poursuivis par le parquet spécial. Les agents de la préfecture de Cotonou concernées sont l'assistant du préfet, du chef de service des affaires financières (CSAF) et de la Personne responsable des marchés publics (PRMP) de la préfecture, ainsi que du mari de cette dernière, qui a remporté le marché incriminé. Tous les prévenus sont poursuivis avec mandat de dépôt sauf la PRMP de la préfecture de Cotonou.
Selon l'accusation, les agents de la préfecture sont soupçonnés d'avoir attribué de manière irrégulière un marché de sécurité à l'entreprise dirigée par le mari de la PRMP. Les prévenus sont poursuivis pour "abus de fonctions et complicité d'abus de fonctions".
Lors d'une audience en juillet 2024, la PRMP a reconnu que c'était effectivement la société de son époux qui avait remporté le marché, mais a expliqué qu'elle était alors en congé de maternité et n'en avait pas été informée. Son mari a de son côté confirmé avoir soumissionné et obtenu ce contrat, le premier de ce type à la préfecture, sans en parler à sa femme pour éviter tout conflit d'intérêts.
"J'ai fait le choix de ne pas lui toucher un seul mot à propos de la candidature de mon entreprise à l'appel d'offres de la préfecture", avait déclaré le chef d'entreprise lors de l'audience. Il a également affirmé entretenir des "relations d'amitié" avec le préfet Alain Orounla.
Pour sa part, l'assistant du préfet a nié toute responsabilité dans cette affaire. Mais, la Brigade économique et financière (BEF) a retrouvé chez lui un cachet appartenant au propriétaire de la société qui a remporté le marché, ainsi qu'un bout de papier mentionnant des montants. Le prévenu a expliqué qu'il avait simplement trouvé le cachet "bien fait" et voulait en faire une commande, et que les montants concernaient l'achat de pneus pour le véhicule du préfet.
De son côté, le CSAF a reconnu être membre à part entière de la chaîne de passation des marchés publics à la préfecture, en tant que secrétaire permanent de la PRMP. Mais, il a assuré que le dépouillement et l'attribution du marché s'étaient déroulés dans le respect des procédures, la décision ayant été prise par une commission composée de plusieurs membres.
Cette affaire a été révélée à la suite d'une plainte déposée par un chargé de mission du préfet, qui accusait le CSAF de ne pas lui avoir payé des primes de mission d'un montant de 195 000 FCFA. Lors de l'audience, le CSAF a reconnu un retard de paiement mais a affirmé que la situation avait finalement été régularisée. La CRIET a également été informée que deux autres agents de la préfecture s'étaient également plaints de non-paiement de primes pour des montants de 10 000 et 55 000 FCFA.
Des peines de prison requises
À l'audience du lundi 24 février 2025, le ministère public représenté par le premier substitut du procureur spécial a fait ses réquisitions. Le magistrat a indiqué à la Cour que l'affaire a été révélée à la suite d'une plainte déposée par un chargé de mission du préfet de Cotonou. L'enquête menée par la BEF a permis de découvrir que les procédures d'attribution de marchés publics manquaient d'orthodoxie.
Le ministère public a requis la relaxe de la PRMP au bénéfice du doute. Mais, le paquetier a demandé que l'assistant du préfet de Cotonou ainsi que le CSAF soient retenus dans les liens des infractions d'abus de fonction au regard de l'article 375 du Code pénal.
Selon le procureur, l'assistant du préfet de Cotonou gérait tout ce que le chef d'entreprise avait comme entreprise et l'informant de l'attribution des marchés publics.
Pour le ministère public, le CSAF, en dépit de ces refus a eu des imitations de signatures et aurait également fait des déductions de 50 000 FCFA sur chaque enveloppe de primes.
Le parquet spécial de la CRIET a souhaité que le chef d'entreprise soit retenu dans les liens de la prévention des faits de complicité d'abus de fonction.
Pour ces faits, le ministère public a requis cinq de prison dont trois ferme et un million franc CFA d'amendes contre le chef d'entreprise, le CSAF et l'assistant du préfet de Cotonou. Il a demandé à la Cour de recevoir la constitution de partie civile du plaignant et de condamner le CSAF à lui verser 500 000 FCFA pour toute cause de préjudices subis.
Les avocats de la défense ont plaidé la clémence de la Cour. Le verdict de ce procès est renvoyé en mars 2025, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Le ministère du Travail et de la Fonction publique a rendu public la liste des candidats inscrits et des rejets de la première phase de recrutement de 796 agents contractuels de droit public des collectivités territoriales décentralisées au profit du Ministère de la Santé. Cette première phase concerne 341 agents.