Can and should NATO learn from the EU?
When a group within the Turkish military attempted a coup to overthrow the current government under the leadership of Recep Tayyip Erdoğan and his Justice and Development Party (AKP) last Friday, the world knew that chaotic times will be ahead. This was however not the first coup d’état in Turkish history. While Erdoğan is now ‘able to do whatever he wants’ and working on restoring his power in Turkey, it would be interesting to see how the international community deals with the country. And even more striking would be to see and hear the reactions by the two organisations most important for Turkey, NATO and the EU. The lack of NATO’s responses and measures suggest that it may have to learn a lesson from its counterpart, the EU.
The international community has responded to the events in Ankara and Istanbul immediately after the clashes: UN Secretary General Ban-Ki Moon called for calm, US President Barack Obama demanded to Turkey to support its democratic institutions, German Federal Foreign Minister Frank-Walter Steinmeier condemned the attacks in Turkey, and even the newly elected British Foreign Secretary Boris Johnson expressed his concerns about the situation unfolding in Turkey.
European Council President Donal Tusk called for a return to constitutional order and Frederica Mogherini, the EU’s High Representative for Foreign and Security Policy, warned the Turkish government to take steps against the constitutional order and said that the rule of law needs to be protected, but another voice remained rather neglected. NATO Secretary General Jens Stoltenberg did condemn the occurrences in Turkey, but solely called for calm and restraint.
Whereas the EU takes the lead in criticising the Turkish government and Erdoğan’s reaction after the failed coup, NATO seems to be impotent. The EU has the necessary instruments to sanction Turkey at its disposal: economic sanctions, suspending visa liberation and EU accession negotiations, and it could even withdraw the country’s candidate status. Following Frederica Mogherini, ‘no country can become an EU member state if it introduces death penalty’. NATO, on the other hand, is not indifferent or stunned, but it does not possess any sanction instruments vis-à-vis its member states. But saying that NATO is paralysed would do the alliance wrong. According to the North Atlantic Treaty, it cannot interfere in a member states’ domestic politics. As a reaction, US Secretary of State John Kerry therefore stated that NATO will nevertheless observe closely the events in Turkey and that the Alliance ‘has a requirement with respect to democracy and NATO will indeed measure very carefully what is happening’.
Gauging the measures at disposal of the EU and NATO leads to the question whether the Alliance could and should learn from the EU in regard to treating (candidate) member states. Since NATO has evolved over the past decades and transformed from a military alliance to, what Wallander and Keohane have coined, a ‘security management institution’, it has acquired a much broader political dimension than initially anticipated. So far NATO has not recorded any incidences in which it was forced to interfere in the domestic affairs of one of its member states. Yet, the alliance is founded on democratic principles and has committed itself to democratic values and norms; this counts for both candidate states and allies within the organisation.
The country at the Bosporus is a vital ally, however, and should not be just suspended or kicked out as suggested by John Kerry. Rather, suspension should go hand in hand with additional measures. In any way, Turkey plays a strategic not only for NATO but also for the EU – it borders both Syria and Iraq, and is therefore a vital ally in the fight of terrorist threats. Hence, not only the EU, but maybe even more importantly, NATO and its allies should take stricter measures to urge Turkey to return to constitutional order.
By Nele Marianne Ewers-Peters, PhD Candidate, University of Kent, Canterbury
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L’accord de cessez-le-feu, signé le 23 juin à La Havane par le Président colombien et les FARC-EP, constitue une avancée significative dans le processus de négociation, bien qu’il s’agisse d’un accord partiel qui ne sera effectif que lorsque les deux parties y apposeront leur signature définitive.
Le processus de paix en Colombie a débuté avec la « Rencontre Exploratoire » du 23 février au 26 août 2012 à Cuba, à l’initiative du président Juan M. Santos et des dirigeants des Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie – Armée du Peuple (FARC-EP). Il aura parcouru un chemin ardu mais en constante progression, malgré de multiples et difficiles ralentissements. Des nombreux acteurs ont permis de donner une crédibilité et un soutien international à la volonté politique de mettre fin à ce conflit vieux de 52 ans : la Norvège et Cuba, en tant que « garants » et facilitateurs, les gouvernements du Venezuela et du Chili comme « accompagnateurs ». On retiendra des évènements de grande envergure comme la table des pourparlers initiaux, instaurée à Oslo, et le siège permanent des négociations à La Havane.
L’agenda des négociations prévoyait six thématiques nécessitant un accord[1] des parties : la politique du développement agraire intégral, la participation politique de l’opposition et des membres des FARC, la fin du conflit, la solution au problème de drogues illicites, la réparation aux victimes et sa mise en œuvre, ainsi que la vérification et la ratification de l’accord final de paix. Les thématiques choisies résument les intérêts et les compromis des deux parties prenantes du conflit, ainsi qu’un apprentissage certain des erreurs des tentatives précédentes.
Trois thématiques ont été rapidement acceptées : la réforme agraire, la participation à la vie politique avec des garanties de sécurité pour les FARC démobilisés et le trafic de drogues. Cependant, la réparation des victimes et le droit à la vérité a nécessité plus de temps (18 mois). Quant à un accord sur le traitement de la fin du conflit, en particulier le « cessez-le-feu » et le désarmement, il est bien difficile à trouver.
La méthode, qui consiste à aborder chaque thématique une par une, de façon successive, avec la signature d’un accord partiel permettant de passer à la suivante, s’est montré appropriée pour avancer dans la gestion du conflit. Cependant, le principe qui prévaut pour valider l’intégralité de l’accord reste celui de « rien n’est signé tant que tout n’est pas signé ». Autrement dit, pour mettre en œuvre les accords partiels, il faut nécessairement la signature et la ratification de l’accord final.
Quelle signification donner à l’accord signé le 23 juin dernier ?
Selon le communiqué conjoint[2] rédigé par la délégation du gouvernement colombien et les dirigeants des FARC-EP, l’accord partiel actuel reprend trois points essentiels de l’agenda initial :
– Le cessez-le-feu bilatéral de façon définitive et l’abandon des armes par les combattants des FARC[3]. Cela inclut la rédaction d’une « feuille de route » qui guidera l’abandon des armes utilisées par la guérilla, démarche envisagée sur une période de 180 jours à partir de la signature de l’accord final. La fin des hostilités entre les forces militaires et sécuritaires étatiques et les forces des FARC implique la récupération et la neutralisation de l’armement de ces derniers.
Un mécanisme de contrôle (CI-MMV) du désarmement sera composé de représentants civils non armés du gouvernement colombien, des FARC et d’observateurs des pays de la CELAC (Communauté d’États latino-américains et Caraïbes). C’est cette « composante internationale » qui présidera le mécanisme et tranchera en cas de désaccord sur la façon de procéder au désarmement.
– Les garanties de sécurité et la lutte contre les organisations criminelles par l’État[4].
Cet objectif cherche à assurer la protection et la sécurité de la population, en particulier pour les personnes appartenant à des groupes politiques de l’opposition, à des mouvements sociaux ou syndicaux, ou bien des personnes issues des anciennes unités de combat ou de soutien à la guérilla. Il souhaite également permettre l’éradication du phénomène des para-militaires et d’autres organisations criminelles.
– La ratification citoyenne de l’accord final de paix[5]. Pour éviter un blocage du processus, les FARC et le gouvernement ont décidé d’accepter la décision de la Cour constitutionnelle concernant la définition du mécanisme de participation citoyenne pour ratifier l’accord.
La décision des FARC-EP d’accepter le rôle de la Cour constitutionnelle était inattendue. C’est la première fois que les FARC acceptent la décision d’une entité étatique. Le référendum a été une promesse de campagne électorale du président Santos au moment de sa candidature présidentielle ; le manquement à cette promesse engendrerait un coût politique considérable pour lui et son parti. Dans ce contexte, la décision des FARC représente un signal positif.
Vers une paix définitive ?
Les signes sont définitivement positifs et prometteurs.
– Les avancées dans les discussions et la signature des accords partiels, malgré les positions antagonistes constatées au départ et plusieurs affrontements armés sur le terrain pendant les négociations, restent sans aucun doute un premier constat positif.
– La présence des six présidents, le Secrétaire général des Nations unies, le ministre des Affaires étrangères de la Norvège, le président du Conseil de sécurité, le président de la CELAC et quelques représentants des États-Unis et européens, au moment de la communication conjointe sur « le cessez-le-feu et l’abandon des armes », donnent un cadre de confiance et continuent à montrer un esprit d’engagement réel sur la finalisation du processus de paix entre les deux parties.
– Le rôle technique demandé aux Nations unies dans la gestion du désarmement des guérilleros et l’engagement formellement accepté par le Secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, montrent que le processus est fortement engagé. La situation est similaire pour le rôle de vérification de la mise en œuvre des dispositions accordées demandé à l’UNASUR.
Cependant, le succès est encore conditionné à la volonté de certaines entités et forces du pays, soit :
– Les forces politiques conservatrices de droite, dirigées par l’ancien président Alvaro Uribe, un opposant farouche au processus de paix par la voie de la négociation et partisan de la victoire militaire. M. Uribe a émis un communiqué de presse le jour même du communiqué conjoint (23 juin) exprimant son désaccord aux avancées.
– La continuité ou la destitution de M. Alejandro Ordoñez Maldonado comme Procureur général de la Nation[6]. La relation de proximité qu’entretient M. Ordoñez avec M. Uribe et sa partialité dans l’exercice de sa fonction, dans la mesure où il favorise ceux qui partagent avec lui une position conservatrice et religieuse, pourraient être un frein juridique à l’initiative
– La sélection et l’orientation du nouveau Procureur général de l’État (au moment de l’écriture de cet article, c’est M. Néstor Humberto Martínez qui a été choisi par la Cour Suprême de Justice). Le responsable de la fiscalité est principalement chargé, parmi d’autres fonctions judiciaires, de la lutte contre le crime organisé. Il devra accompagner aussi la création du Tribunal Especial para la Paz (Tribunal Spécial pour la Paix). Une attitude de fermeté pour résoudre le problème concernant les groupes criminels armés sera un facteur d’affirmation ou d’affaiblissement de la « mise en œuvre » effective de la paix.
– La décision de la Cour Constitutionnelle d’accepter un référendum comme mécanisme de ratification de l’accord de paix définitif. L’aspect politique du communiqué ci-joint et le sentiment partagé dans le milieu judiciaire envoient des signes favorables pour un référendum, sachant qu’un verdict négatif engendrera la création d’un autre mécanisme, complexifiant un peu plus la dernière ligne droite du processus. Cette décision reste strictement dans les mains de la Cour constitutionnelle, ce qui ne veut pas dire pour autant qu’elle échappera à la volonté politique du gouvernement.
– Le rôle des médias dans la communication des événements, des débats et des positionnements des acteurs les plus importants. Ceux-ci influeront sur la perception positive du processus en soulignant la construction d’un futur meilleur, ou bien en mettant en lumière les expériences négatives du passé et l’affirmation du statu quo.
Pour finir,
– L’acceptation générale des citoyens concernant la participation politique des anciens rebelles, un sentiment qui n’est pas gagné d’avance sauf si un processus de pardon et de réconciliation nationale est mis en œuvre de façon rapide et consistante.
L’action directe et le soutien de nombreuses organisations civiles, actuellement actives et engagées, sera un élément important à prendre en considération puisqu’il jouera en faveur de la signature de l’accord. C’est ce tissu social qui participera fortement à l’endiguement des « forces anti-paix ». Le soutien des institutions internationales et des gouvernements apportent également un appui non négligeable, le pouvoir décisionnel et d’influence directe restant néanmoins dans les mains des acteurs nationaux.
Nous pouvons donc avancer que les conditions qui permettraient d’arriver à la signature de l’accord final sont réunies malgré les éléments de blocage ou d’opposition. La signature de l’accord final est envisagée pour cette fin juillet, voire au mois d’août. Ce jour-là, la Colombie tournera une page douloureuse de son histoire et commencera l’écriture d’un nouveau chapitre prometteur longtemps réclamé et attendu par sa population.
[1] Acuerdo General para la Terminación del Conflicto y la construcción de una paz duradera (Accord Général pour la finalisation du conflit). 26-août-2012, La Havane
[2] Communiqué conjoint « Acuerdo sobre Cese al Fuego y Hostilidades bilateral y definitivo, Dejación de Armas, Garantías de Seguridad y Refrendación ». 23-juin-2016, La Havane
[3] Incise 3.1 3.2 de l’Accord Général pour la finalisation du conflit. 26-août-2012, La Havane
[4] Incise 3.4 de l’Accord Général pour la finalisation du conflit. 26-août-2012, La Havane
[5] Incise 6.1, 6.2, 6.3 de l‘Accord Général pour la finalisation du conflit. 26-août-2012, La Havane
[6] Le rôle du « Procureur » est d’assurer les droits collectifs en représentation des citoyens et contre les abus ou irrégularités commis par les fonctionnaires publiques.
Following the failed coup in Turkey, Director General of ELIAMEP Dr Thanos Dokos wrote an article on Huffington Post attempting to assess future perspectives for the country. The article is available here (in Greek).
Közigazgatási és Elektronikus Közszolgáltatások Központi Hivatala
Szolgáltatás-fejlesztési Osztály
a közszolgálati tisztviselőkről szóló 2011. évi CXCIX. törvény 45. § (1) bekezdése alapján
pályázatot hirdet
fejlesztési és jogi referens
munkakör betöltésére.
A kormánytisztviselői jogviszony időtartama:
határozatlan idejű kormánytisztviselői jogviszony.
Foglalkoztatás jellege:
Teljes munkaidő
A munkavégzés helye:
Budapest, 1133 , Visegrádi utca 110-112.
A közszolgálati tisztviselők képesítési előírásairól szóló 29/2012. (III. 7.) Korm. rendelet alapján a munkakör betöltője által ellátandó feladatkörök:
3. sz. melléklet 59. pontja alapján: jogi és igazgatási feladatkör.
Ellátandó feladatok:
A közigazgatási szolgáltatások és közszolgáltatási folyamatok korszerűsítését, fejlesztését, racionalizálását, elektronizálását szolgáló feladatok, projektek előkészítésében, szakmai támogatásában és végrehajtásában, valamint az eredménytermékek bevezetésében való közreműködés.
A munkakörhöz tartozó főbb tevékenységi körök:
A közigazgatási ügyfél-kiszolgálási folyamatok elektronizálásához, fejlesztéséhez, továbbfejlesztéséhez szükséges jogi szakmai támogatás, különösen azon projektek vonatkozásában, amelyek során az ügyfélszolgálati feladatok ellátásának korszerűsítése, fejlesztése, kapacitásának bővítése vagy hatékonyságának növelése valósul meg. Fentiek mellett közreműködés az ügyfélszolgálat-fejlesztés és a közigazgatási ügyfélkiszolgálás-elektronizálással kapcsolatos feladatok ellátásában, nemzetközi legjobb gyakorlatok feltérképezésére, elemzésére irányuló innovációs, kutatási és elemzési tevékenységben, továbbá a Hivatal belső tevékenységeihez kapcsolódó folyamatok elektronizálására irányuló fejlesztési feladatok jogi, szakmai támogatásában.
Jogállás, illetmény és juttatások:
A jogállásra, az illetmény megállapítására és a juttatásokra a közszolgálati tisztviselőkről szóló 2011. évi CXCIX. törvény , a(z) Közszolgálati tisztviselőkről szóló 2011. évi CXCIX. törvény, valamint a Hivatal Közszolgálati Szabályzatának rendelkezései az irányadók.
Pályázati feltételek:
A pályázat elbírálásánál előnyt jelent:
Előnyt jelentő kompetenciák:
A pályázat részeként benyújtandó iratok, igazolások:
A munkakör betölthetőségének időpontja:
A munkakör legkorábban a pályázatok elbírálását követően azonnal betölthető.
A pályázat benyújtásának határideje: 2016. augusztus 10.
A pályázatok benyújtásának módja:
A pályázati eljárás, a pályázat elbírálásának módja, rendje:
A pályázatok alapján kiválasztott jelentkezők személyes (szakmai tapasztalatra is kiterjedő) interjún vesznek részt. A kinevezésről a Hivatal Elnöke dönt.
A pályázat elbírálásának határideje: 2016. augusztus 31.
A pályázati kiírás további közzétételének helye, ideje:
A munkáltatóval kapcsolatos egyéb lényeges információ:
A határozatlan időre szóló kinevezés 6 hónap próbaidő kikötésével történik.
A munkáltatóval kapcsolatban további információt a www.kekkh.gov.hu honlapon szerezhet.
A KÖZIGÁLLÁS publikálási időpontja: 2016. július 15.
A pályázati kiírás közzétevője a Közszolgálati Személyzetfejlesztési Főigazgatóság (KSZF). A pályázati kiírás a közigazgatási szerv által a KSZF részére megküldött adatokat tartalmazza, így annak tartalmáért a pályázatot kiíró szerv felel.
The new book authored by President of ELIAMEP Professor Loukas Tsoukalis: In Defense of Europe. Can the European project be saved? was published by Oxford University Press. Professor Tsoukalis has already presented his book in sevaral European cities, among others in Madrid. His lecture in Rafael del Pino Foundation was recorded and the video is available here. Professor Tsoukalis analyses why Europe entered the crisis and outlines ways which can steer it out of it.