Quelques milliers de personnes ont répondu à l’appel de trois partis de gauche et du centre. La petite scène et le décor de la place Blaha Lujza faisaient bien pâle figure et même un peu pitié en comparaison du décor grandiose dans lequel a eu le plaisir d’évoluer le gouvernement…
Cet homme avait bien l’intention de rappeler aux manifestants de gauche la lourde responsabilité que porte le gouvernement socialiste-libéral dans les graves violences policières qui avaient émaillées les festivités du cinquantenaire en 2006.
Des journalistes polonais ont été envoyés spécialement à Budapest pour couvrir les commémorations auquel participe leur président Andrzej Duda. Ici sur la place Kossuth, donc devant le parlement.
La disparition brutale du journal “Népszabadság” deux semaines plus tôt est dans tous les esprits et a galvanisé les troupes d’opposition. Un des “agents provocateurs payés”, comme les a qualifié un député du Fidesz, brandit un exemplaire du journal lors du discours du Premier ministre Orbán. Si la disparition du journal est effectivement une manœuvre politique comme le clame la gauche (ce qui n’est pas avéré, à ce jour), il se pourrait que le pouvoir ait commis une faute politique majeure…
D’Albert Camus à Elvis Presley, des hommages ont été rendus à ceux qui avaient soutenu les combattants de la Liberté face à l’armée soviétique.
Des invectives, des insultes, parfois des coups, ont été échangées entre pro et anti-Orbán devant le parlement. Beaucoup de haine, de colère et de frustration, mais parfois aussi des lueurs d’espoirs lorsqu’un dialogue succinct s’installe ou qu’une empoignade verbale finit en blague potache.
Le président polonais Andrzej Duda était le seul représentant étranger présent à la cérémonie. Le gouvernement a botté en touche lorsque des journalistes lui ont demandé si des invitations avaient été envoyées à d’autres représentants… La fronde commune polono-hongroise contre la Commission européenne ressemble de plus en plus à un isolement international.
L’historien Krisztián Ungváry, figure intellectuelle de premier plan et opposant notoire au Fidesz, sur la gauche de la photo, a reçu un coup au visage quelques minutes après et a eu une arcade sourcilière ouverte.
L’arrivée du Premier ministre hongrois sur scène a déclenché les vivats des dix à vingt mille personnes présentes sur la place Kossuth. Et fait redoubler le son des sifflets. Viktor Orbán est de loin le politicien le plus populaire en Hongrie…mais aussi le plus détesté (selon les enquêtes d’opinion). Bref, c’est une personnalité politique très clivante et il éprouve des difficultés à quitter son costume de chef de parti pour endosser celui de chef d’État.
La télévision publique Magyar TV a retransmis les commémorations en direct. La scène était grandiose et le show bien rodé, quoi que assez ennuyeux…
Retenus en otage en Somalie suite au détournement de leur navire de pêche, en mars 2012 au large des Seychelles, les 26 marins asiatiques du Naham 3 ont été libérés samedi. Ils sont arrivés dimanche au Kenya, où ils ont été pris en charge par les autorités.
Cambodgiens, Chinois, Indonésiens, Philippins, Taïwanais, Vietnamiens… Ces pêcheurs ont vécu pendant 1672 jours - la plus longue prise d’otage des pirates somaliens – un véritable enfer, vivant dans des conditions extrêmement précaires, maltraités et manquant d’eau et de nourriture.
Après une "saison satisfaisante", Brittany Ferries envisage de construire un ferry qui pourrait intégrer une propulsion au gaz naturel liquéfié (GNL). Un projet innovant, abandonné fin 2014, qui renaîtrait sous la forme d’un navire plus modeste destiné à la ligne entre Ouistreham et Portsmouth.
Ils s'entraînent le plus discrètement du monde depuis août au départ du Poulmic, à bord de leur catamaran de 13 m doté d'une aile rigide. Les marins du Groupama Team France, qui se préparent pour la prochaine Coupe de l'America, ont ouvert leur porte au Télégramme.
> A découvrir en vidéo et dans l'édition brestoise du Télégramme de ce mardi 25 octobre.
GTT a reçu une commande de Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering (DSME) pour l'équipement de deux nouveaux méthaniers. Les navires seront construits sur le chantier naval de DSME à Geoje, en Corée, pour le compte de l'opérateur grec Maran Gas Maritime et seront équipés du système de confinement cryogénique à membranes NO96 de GTT. Leur livraison est prévue en 2019.