Le cherbet est une citronnade ou limonade d’Algérie. On trouve les meilleurs cherbet à Boufarik située à une trentaine de kilomètre d’Alger. Cette boisson à base de citron très rafraichissante est sur toutes les tables de ftour pendant le Ramdan. Pour ceux rentrés au bled, il sera facile d’en trouver à tous les coins de rues. Fraiche, sucrée et à la fois acide, cette citronnade algéroise a aussi un symbole particulier pour le Ramadan puisqu’on la fait boire généralement aux enfants qui jeûne pour la première fois.
Ingrédients:Une fois l’heure du ftour, vous pouvez goûter votre cherbet et y rajouter du sucre si nécessaire. Vous pouvez aussi remplacer le sucre par du miel, cela donne un petit arrière goût tout aussi agréable.
«Je suis fan de plusieurs chanteurs comme Idir, le défunt Matoub Lounès, Ait Menguellet», a-t-elle indiqué.
«J’aimerais bien chanter en kabyle…mais», a affirmé la chanteuse du hawzi, Rym Hakiki, en marge du spectacle qu’elle a donné jeudi soir dans la salle de cinéma Le Maghreb, ex-Régent, dans le chef-lieu de la wilaya d’Oran.
Rym Hakiki a, à travers un tel aveu démontré le niveau du respect et d’admiration qu’elle voue au chant kabyle tout en soutenant que le chant et les chanteurs d’expression amazighe lui inspirent beaucoup de belles choses, notamment en ce qui concerne la richesse de la culture-artistique algérienne. Rym Hakiki est, en fait, une star qui rend hommage à ses homologues, des stars de la chanson d’expression amazighe. S’exprimant en exclusivité à L’Expression elle n’a pas dissimulé le lyrisme et le respect sans borne qu’elle porte à la quasi-totalité des chanteurs kabyles. «Je suis fan de plusieurs chanteurs comme Idir, le défunt Matoub Lounès, Ait Menguellet, Mohamed Allaoua, Rabah Asma, Hassiba Amrouche», a-t-elle indiqué. Pour la chanteuse, la musique est un art à perfectionner en le composant.
Idem pour le chant en le fredonnant. Là aussi, Rym Hakiki, au contact de la musique dès son jeune âge, n’en revient pas dans ses dires en soutenant que le chant et la musique sont cette habileté et ce talent à parfaire en l’accomplissant, d’autant que l’artiste est en contact permanent avec les populations, aussi bien sur scène que dans sa vie quotidienne. C’est d’ailleurs un tel critère qui attire la chanteuse tlémcénienne vers le chant et les chanteurs d’expression amazighe de la Kabylie. Elle dira que «tout ce qui compose la chanson kabyle m’attire». Car, a-t-elle expliqué «il faut un peu de tout pour faire une belle musique dont les arrangements, les textes, la voix, le savoir chanter». «Mais ce que j’aime le plus dans la chanson kabyle c’est le rythme», a-t-elle affirmé, avant d’évoquer la chanson engagée pour laquelle elle dira avoir pris ses distances, elle qui a affirmé auparavant être fan du célèbre chantre Matoub Lounès. Aimant écouter les chansons de Matoub, Rym Hakiki ne se voit aucunement dans le cas du Rebelle et son chant dominé par le verbe à la fois engagé et furibond. La chanteuse ne croit pas à ce qu’elle a qualifié de «la chanson politique». «Je ne fais pas de politique dans mon chant», a-t-elle affirmé expliquant que «je chante l’amour, j’aime les chansons d’amour». Rym Hakiki ne voit rien de mal de se voir critiquée, y compris pour la campagne de dénigrement dont elle a fait l’objet en 2014 lorsqu’elle a pris part dans la chorale artistique ayant fait campagne appelant les populations à voter dans la présidentielle d’alors. «Chacun est libre de s’exprimer et d’exprimer ce qu’il pense», a-t-elle souligné. L’artiste se prépare activement à enrichir son CV en commercialisant dans un mois un coffret de cinq albums comprenant trois chansons du type madih et deux autres de hawzi. Le spectacle de jeudi soir malgré le peu d’engouement de spectateurs, Rym Hakiki, n’a pas lâché son beau sourire tout en chatouillant le luth qu’elle caressait avec le médiator (richa).
Elle a scindé son show en deux parties, toutes les deux constituées de madih. Dans la première phase, elle a fredonné le célèbre «Ya Ouassaâ El Makhazen», «Koul menour nour El Hachemi kmal». Idem pour la deuxième phase en la consacrant aux éloges au prophète (Qsssl). Rym Hakiki, n’est pas méconnue, aussi bien en Algerie qu’à l’étranger. Elle est star de la jeunesse algérienne, nouvelle princesse de la musique arabo-andalouse et du hawzi. Son long parcours d’artiste et son abnégation lui ont valu un tel titre. A huit ans, elle rejoint l’école musicale Nassim El Andalous d’Oran. Chanson populaire, musique andalouse et hawzi, c’est avec un répertoire étendu qu’elle sort dès l’âge de 16 ans son premier album de «Ya Ould Nass» ainsi que «Mal hbibi malou» et «Khayef chemissa». Ces succès qui ont fait renaître la musique algérienne et ont démontré les talents d’un artiste prodigieux. Désormais, connue et reconnue par son charisme et son talent de vocaliste, elle enchaîne l’enregistrement de 10 albums.
Le plus célèbre est sans doute l’album de la consécration, «Sabra» vendu à plus d’un million d’exemplaires. Aujourd’hui, surnommée la nouvelle merveille de la chanson andalouse, Rym Hakiki est la pionnière d’un nouvel air musical et d’un valeureux héritage traditionnel, avec sa voix dégageant chaleur et douceur à la fois, elle incarne la culture algérienne à travers le monde, et de son souffle contemporain, attise passionnément les braises de la tradition.
A la faveur de cette nouvelle génération de jeunes chanteurs faisant des percées fulgurantes dans le chant andalou, le champ artistique risque-t-il de se rétrécir autour de Rym Hakiki en perdant du terrain notamment en ce qui concerne l’audimat? Rien ne s’est encore dessiné malgré l’émergence rapide de Meriem Benallal et Leila Borsali. Auparavant, ce fut Amar Belkhodja qui n’a pas laissé les présents sur leur soif.
Authentique produit de l’école, spécialisé dans l’apprentissage du chant El Gharnati dans la wilaya de Tlemcen, Amar Belkhodja n’a pas «dégammé», ni «détonné» ni encore moins faussé la route à son orchestre l’accompagnant en envoûtant les spectateurs par sa belle voix, tout en leur proposant du hawzi, du riche patrimoine chant judéo-arabe de Luc Charki avant de boucler son spectacle en se livrant lyriquement dans le chant liturgique andalou.
Les services de police de la sûreté de daïra de Morsott, au nord de la wilaya de Tébessa, viennent de traiter deux affaires liées à la contrebande. L’une concernant un trafic de tabac, après l’interception d’un camion sur la RN 16 entre Tébessa et Souk Ahras. Les policiers ont alors saisi 4 000 paquets de cigarettes et tabac pour narguilé.
Les deux convoyeurs de la marchandise ont été arrêtés. Toujours dans la localité de Morsott et suite à des informations faisant état d’un trafic d’armes à feu, les policiers ont interpellé un individu chez qui ils ont récupéré un fusil de chasse.
La fouille de son domicile a permis également la saisie de tout un matériel d’un atelier de fabrication de munitions, étuis, poudre noire, entre entres, selon une source sécuritaire.
Branle-bas de combat en plein centre-ville de Annaba, où, vers 14h15 de vendredi dernier, un jeune âgé de 23 ans, après s’être débarrassé de ses vêtements pour rester avec son maillot, a escaladé le mur du marché français, menaçant de mettre fin à ses jours.
Le spectacle pour le moins affligeant a attiré la grande foule, à cette heure de grande animation et fébrilité ramadanesque d’une scène qui a eu pour théâtre le cœur de la ville de Annaba. Le jeune en question, qui était dans tous ses états, commença par crier de toutes ses forces, évoquant sa précarité et sa condition sociale, tout en dénonçant la «hogra» dont il a été victime quand les services en charge de la lutte contre le commerce informel lui ont confisqué sa corbeille de pain. Puis, ce fut au tour de gestes désespérés de ce jeune, quand, avec une lame de rasoir, il commença à se larder le corps.
D’abord le visage, puis le torse et enfin les pieds sous les yeux ébahis de cette foule compacte qui avait insisté auprès de ce jeune d’arrêter de se faire du mal. Les secours s’étaient vite déployés avec l’arrivée des pompiers et des policiers présents sans oublier les connaissances de ce jeune qui l’ont supplié de se calmer et de descendre de cette bordure, haute de cinq mètres.
Ce qui a été fait vers 15h10, quand ce jeune, rassuré que rien ne lui arrivera et tout ensanglanté, daigna descendre par l’échelle déployée par les éléments de la Protection civile qui l’ont évacué dans l’ambulance vers les urgences du CHU Ibn Rochd.