Depuis quelques semaines, le « ring » des smartphones haut de gamme est très animé. D'un côté, le maître de cérémonie Mahamadi Ouédraogo, alias « Mdi », fidèle d'Apple et détenteur du tout dernier iPhone 17 Pro Max. De l'autre, le porte-étendard des supporters du Samsung Galaxy S25 Ultra, Moumini Koudougou. Et voici qu'arrive dans le jeu le photographe Ussen Nachire Sawadogo, brandissant fièrement son nouveau joujou, Google Pixel 10 Pro XL. Un duel à trois qui amuse.
« Quand Samsung domine le match au Tour du Faso, les détenteurs de frigophones, quant à eux, sont assis avec pour eux dans leurs poches comme des cailloux inutiles : ça pèse seulement, sinon ça ne peut pas prendre de photo à cause de la chaleur. Si je parle, l'autre va penser que c'est à lui je fais allusion alors que lui-même il sait que c'est Samsung qui mène le match. ». Pour qui connaît Moumini Koudougou, alias Mouni Mouni, possesseur d'un Samsung Galaxy S25 Ultra, sait déjà à qui ce missile sol-air, tiré depuis le 1ᵉʳ novembre 2025, à 13h15, est destiné. Eh bien ! Ce n'est ni plus ni moins que le trois fois benguiste Mahamadi Ouédraogo alias Mdi, détenteur du tout dernier d'Apple, l'iPhone 17 Pro Max.
Cette guerre faite d'humour et de piques sur les réseaux sociaux amuse tout autant que les chamailleries que se livrent depuis toujours les utilisateurs de MacBook et de Windows. Le ring est animé et chaque adversaire envoie comme il peut des uppercuts. Mais derrière les taquineries, il y a de vraies différences techniques et d'usage entre ces bijoux, surtout au niveau des caméras.
iPhone 17 Pro Max, l'élégance et la puissance
L'iPhone 17 Pro Max est sans doute le modèle le plus cher de ces smartphones. Son design soigné ne laisse pas indifférent. Avec son triple capteur 48 MP (principal + ultra-large + téléobjectif) et un zoom optique jusqu'à 8× via la lentille de 200 mm et un zoom numérique jusqu'à 40×, ce smartphone ne plaisante pas côté photo. Même s'il reste un pur régal en photo, l'iPhone 17 Pro Max est un monstre en vidéo. Sur ce terrain, aucun smartphone ne lui arrive à la cheville. Avec une autonomie annoncée de vidéo jusqu'à 39 h et une charge rapide de 50 % en 20 min, ce smartphone relève un peu la tête de l'eau.
Ce qui décourage les utilisateurs, c'est le prix élevé des iPhones. En dehors du prestige de détenir un iPhone, si vous n'en faites pas un outil professionnel qui puisse vous faire gagner de l'argent, mieux vaut aller voir ailleurs. Il y a certes le plaisir à détenir la marque à la pomme, mais quel plaisir y a-t-il à claquer 1 200 000 F CFA dans un smartphone ?
Samsung Galaxy S25 Ultra, la démesure
De l'autre côté, le S25 Ultra de Samsung incarne tout ce qu'Android peut faire, même si certains utilisateurs regrettent une faible avancée par rapport à la génération précédente, le S24 Ultra. Il embarque le processeur Snapdragon 8 Elite et un module photo impressionnant. Un ultra-large de 50 MP, un téléobjectif de 10 MP et surtout un capteur principal de 200 MP, qui vous permettra, à 350 000 km, d'offrir la lune à votre dulcinée.
Même s'il a une bonne autonomie de 5000 mAh, le S25 Ultra reste très lourd avec ses 218 g.
Il reste quand même le champion tout-terrain de la marque Android. Et pour montrer qu'il ne craint pas l'eau, Moumini Koudougou lui a même donné une douche froide en invitant son adversaire Mdi à faire de même avec son iPhone 17 Pro Max acheté en une tranche. Un défi que n'a pas voulu relever le maître de cérémonie. Il a certainement eu peur que son joujou ne soit allergique au bain de jouvence.
Google Pixel 10 Pro XL, l'outsider s'invite dans la mêlée
Le photographe Ussen Nachire Sawadogo, alias Sambiga Wambi, lui, a choisi un sérieux outsider. Le Pixel 10 Pro XL de chez Google. Un smartphone qui, même s'il ne bénéficie pas des mêmes projecteurs marketing que ceux des géants Apple ou Samsung, séduit par sa qualité photo, inégalable lorsque vous photographiez la nuit. C'est aussi un condensé de technologies IA. Pour un photographe qui désire supprimer rapidement des objets ou des photos, appliquer la réduction de bruit sur ses vidéos, il n'y a rien de tel que ce téléphone. Pas besoin d'être un expert pour affirmer que le Pixel 10 Pro XL peut faire jeu égal avec iPhone et Samsung.
Nous avons déjà utilisé ces trois marques de smartphones. Nous avons apprécié Apple pour sa fidélité et sa sécurité, Samsung pour sa simplicité et Google Pixel pour sa créativité. Mais attention ! Au-delà de ces trois géants, d'autres smartphones méritent d'être cités. Le Huawei Pura 80 Ultra, le OnePlus 15 et le Xiaomi 17 Pro sont également des machines de guerre en photo et en vidéo.
Possesseur actuellement d'un iPhone, s'il y a bien une marque que j'affectionne particulièrement et qui me rend nostalgique depuis l'université, c'est bien le Sony Xperia. J'ai bien aimé le modèle Z. Dommage que les boutiques à Ouaga ne proposent plus les modèles de cette marque qui évolue en solo mais qui a tout pour plaire au monde du cinéma. Le Xperia 1 VII, il faut le posséder pour l'apprécier.
Ces modèles peu connus montrent que l'on peut être hors du ring et tout de même faire très mal. Vivement que ce spectacle marketing qui amuse la toile profite à chacun.
Et vous, quelle est votre marque préférée de smartphone ? Dites-le nous en commentaires.
Fredo Bassolé
Lefaso.net
Après l'obtention de son baccalauréat en 2018, Aïda Kouenao quitte sa région natale pour Ouagadougou afin d'y poursuivre ses études supérieures. Mais la vie urbaine, souvent rude pour les nouveaux arrivants, la contraint à abandonner les bancs de l'université. Déterminée à s'en sortir, elle enchaîne les petits boulots : vigile, secrétaire, vendeuse de pain et de brochettes (pain bro) ….
C'est dans cette dernière activité qu'elle découvre par hasard sa future vocation. « Quand on vend du pain bro, on a besoin d'oignons. Or à un moment de l'année, il n'y a plus suffisamment d'oignons et le prix grimpe. C'est ainsi que j'ai eu l'idée de sécher les oignons. Donc, j'ai commencé à en acheter quand il y en avait abondance pour le sécher et l'utiliser quand il en manquera. Quand j'utilisais l'oignon séché j'ai constaté que mes clients ont commencé à apprécier. Je me suis dit que je vais essayer d'en vendre pour voir ce que ça va donner. C'est ainsi que j'ai créé une page Facebook et j'ai publié. Et les gens ont commencé à commander avec moi et c'est ainsi qu'est née mon activité, mon aventure entrepreneuriale », explique la jeune entrepreneure de 29 ans.
Avec le progrès de son activité Aïda décide de fabriquer des bouillons. Mais elle le faisait avec du sel. Son frère d'une trentaine d'années fait une crise de tension artérielle. C'est alors qu'elle prend conscience des dangers liés à la consommation excessive du sel. Pour éviter que son frère ne consomme le sel, elle lui fabriquait des bouillons 100% naturels. C'est ainsi qu'elle eut l'idée de commercialiser ses bouillons sans sel ni additif ajouté.
Aujourd'hui, Aïda emploie deux personnes à temps plein et des contractuels pendant la haute saison, de décembre à février-mars. Elle sèche plus de trois tonnes d'oignons par an, sans compter les autres légumes. Son ambition est claire, offrir aux consommateurs des produits sains issus du terroir burkinabè.
Mais la jeune entrepreneure ne cache pas les obstacles de l'entrepreneuriat au Burkina Faso. Le principal défi, selon elle, reste l'accès au marché. « Le défi majeur, c'est l'accès au marché. Quand on parle d'entreprise, on parle de vente. Si on a une entreprise et qu'on ne fait pas de vente, c'est évident que l'entreprise risque de ne pas survivre. Je suis allée dans une boutique et j'ai constaté que mes bouillons n'étaient pas dans le rayon des produits locaux. Mes bouillons étaient dans le rayon des produits importés. C'est sûrement à cause du packaging, ils ont cru que c'était un produit importé. Et j'ai constaté que le stock que j'avais envoyé était fini. Par contre, le rayon des produits locaux était rempli et à peine les clients passaient vers là-bas pour voir les produits. C'est vraiment décevant de faire un tel constat. Beaucoup parlent de consommer local mais leur attitude prouve le contraire », déplore notre interlocutrice.
Consciente que le pouvoir d'achat influence aussi le choix des consommateurs, elle reste convaincue qu'il faut éduquer les populations sur les bienfaits du consommer local. « Nous avons au Burkina des produits naturels et sains, mais les gens les ignorent souvent. Nous avons de la pâte de tomate fabriquée au Burkina avec de la pulpe de tomates 100% alors que celle importée est composée la plupart du temps de purée de pommes de terre et de colorant alimentaire », a-t-elle indiqué.
Déterminée à aller plus loin, Aïda rêve de conquérir le marché national et international. Elle encourage les jeunes filles à travailler à être financièrement indépendantes. « Aujourd'hui je ne suis à la charge de personne. J'emploie et je suis à plus de trois tonnes d'oignons séchés par an sans compter les autres légumes. Le chemin est encore long, je travaille à réaliser mon rêve de conquérir le marché national et international. Toute jeune fille doit prendre conscience qu'elle doit travailler pour avoir son propre argent. Il faut commencer petit à petit et un jour on y arrive. Il ne faut jamais attendre d'avoir beaucoup d'argent avant de commencer l'entrepreneuriat. Il faut aller à son rythme », a conseillé Aïda Kouenao.
Selon elle, elle bondit sur chaque opportunité pour se former afin d'améliorer et d'innover ses produits. Elle invite les entrepreneurs à toujours se former pour faire face à la concurrence.
Rama Diallo
Lefaso.net
L'Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (ALMA), en collaboration avec le ministère de la Santé du Burkina Faso, le Partenariat Roll Back Malaria (RBM) et avec le soutien de l'Institut mondial pour l'élimination des maladies (GLIDE), organise à Ouagadougou un atelier technique sur l'initiative d'élimination du paludisme au Sahel. La cérémonie d'ouverture de cette rencontre s'est tenue ce lundi 3 novembre 2025. Les travaux se poursuivront jusqu'au mardi 4 novembre. L'objectif général de cet atelier est de renforcer la collaboration entre les pays membres du Sahel afin d'accélérer les efforts d'élimination du paludisme, à travers le partage d'expériences, l'analyse des progrès réalisés et la planification conjointe d'actions prioritaires.
En Afrique, le paludisme demeure une préoccupation majeure de santé publique. Les différents États multiplient les efforts pour inverser la tendance. Depuis sa création en 2009, l'ALMA œuvre sans relâche pour soutenir les pays africains dans leurs démarches vers l'élimination de la maladie.
C'est dans cette optique que les ministres de la santé de huit pays du Sahel : le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Gambie, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad ont lancé en août 2018, à Dakar, l'Initiative pour l'élimination du paludisme au Sahel (SAME). L'objectif est d'accélérer les progrès vers l'élimination du paludisme d'ici à 2030, conformément aux Objectifs de développement durable (ODD). À la suite des travaux du groupe technique de l'Initiative tenus à Accra en novembre 2024, il est apparu essentiel de poursuivre les échanges entre les pays membres afin de renforcer la collaboration transfrontalière et d'harmoniser les stratégies régionales de lutte contre le paludisme.
Les parties prenantes à cette rencontre entendent œuvrer pour atteindre l'objectif “zéro paludisme” dans la région du SahelC'est dans ce cadre que se tient cette rencontre de Ouagadougou. Concrètement, l'atelier vise à promouvoir l'utilisation du tableau de bord de l'Initiative SAME pour le suivi des progrès vers l'élimination du paludisme. Il permettra également d'identifier les défis et les lacunes rencontrés par les pays membres dans la mise en œuvre des interventions, de développer des plans d'action conjoints pour renforcer la lutte transfrontalière, et de favoriser la mutualisation des bonnes pratiques ainsi que le partage d'expériences réussies dans la région du Sahel.
Le cas du pays hôte
Au Burkina Faso, le paludisme reste la première cause de consultation médicale. Selon les chiffres du ministère de la Santé, en 2024, la maladie a touché plus de 10 millions de Burkinabè, causant environ 3 500 décès, dont 2 200 enfants de moins de cinq ans. Une urgence sanitaire qui appelle à une mobilisation accrue.
Les États membres de l'alliance souhaitent travailler en synergie afin de mettre en place des politiques efficaces de lutte contre le paludisme« Je voudrais rappeler que le paludisme demeure la première cause de morbidité et de mortalité dans notre pays et au-delà, dans toute la région du Sahel. Il était donc important que des initiatives soient mises en œuvre pour renforcer notre marche vers l'élimination du paludisme à l'horizon 2030. Cet atelier constitue une grande opportunité pour renforcer la collaboration régionale, mais aussi pour instaurer une redevabilité mutuelle accrue. Nous allons examiner ensemble les progrès réalisés, identifier les défis persistants et promouvoir une planification conjointe ainsi qu'un partage d'expériences entre pairs. Il sera aussi question des perspectives de financement. Tout cela doit déboucher sur l'élaboration d'étapes concertées pour obtenir de meilleurs résultats dans la lutte contre le paludisme au Sahel », a expliqué le ministre de la santé, Dr Robert Kargougou.
« Dans un Sahel en restructuration, la santé doit rester un pilier de stabilité et de résilience. La SAME, en intégrant les réalités de l'AES, peut et doit devenir un modèle de coopération régionale en matière de santé publique », a déclaré le Dr Robert KargougouIl a rappelé que le Burkina Faso a mis en place de nombreuses innovations pour éradiquer la maladie, notamment l'introduction du vaccin contre le paludisme chez les enfants, l'utilisation de moustiquaires de nouvelle génération, ainsi qu'un renforcement de la surveillance épidémiologique à travers de nouvelles méthodes.
« Nous ne vaincrons pas la maladie si nous ne nous engageons pas dans une véritable approche multisectorielle. Il faut mener des actions permettant d'assainir durablement notre cadre de vie. À titre d'exemple, au Burkina Faso, la brigade Laabal se déploie chaque jour pour veiller à la propreté des environnements. Les agents de santé à base communautaire jouent également un rôle crucial lors des campagnes de chimio-prévention du paludisme saisonnier, en éliminant les gîtes larvaires. Il est essentiel de renforcer cet aspect multisectoriel et de promouvoir davantage les initiatives liées à l'assainissement », a ajouté le ministre.
Certains pays présents à la rencontre mènent déjà des activités transfrontalières afin de renforcer l'efficacité de la lutte contre le paludismeLe Cap-Vert, un pays exempt du paludisme
Dans son allocution, le représentant de l'ALMA, partenaire de l'initiative SaME, Samson Katikiti a déclaré :
« L'Afrique est au centre d'une tempête parfaite qui menace de perturber les services essentiels de lutte contre le paludisme. Cela inclut des déficits financiers critiques dans les programmes de lutte, liés à la crise économique actuelle, à l'impact du changement climatique, à la résistance croissante aux insecticides et aux médicaments, ainsi qu'aux crises humanitaires. Tous ces défis doivent être traités en urgence afin de prévenir une recrudescence du paludisme.
Nous ne sommes pas, à ce stade, sur la bonne voie pour atteindre nos objectifs ambitieux de l'Afrique que nous voulons, une Afrique sans paludisme. L'action et la responsabilité, tant au niveau régional que national, sont essentielles pour atteindre ces objectifs. ALMA s'engage à soutenir les ministres de la santé de la région dans le renforcement des mécanismes de redevabilité et d'action, afin de concrétiser les ambitions de l'initiative SaME. Nous attendons avec impatience les résultats de cette importante rencontre de deux jours.
Samson Katikiti a félicité les États pour les efforts en la matièreL'élimination du paludisme nécessite une action véritablement multisectorielle, impliquant les domaines de l'agriculture, de l'éducation, de l'environnement, des collectivités locales et des infrastructures. Nous avons besoin de votre plaidoyer pour renforcer les initiatives transfrontalières de lutte contre le paludisme, soutenir la mise en œuvre de plans conjoints et encourager le partage des leçons apprises ainsi que des meilleures pratiques », a-t-il conclu.
Le Cap-Vert, seul pays membre de cette alliance à avoir réussi à éradiquer le paludisme sur son territoire, a été félicité au cours de la rencontre. Les autres États du SAME ont profité de l'occasion pour s'inspirer de son expérience et envisager l'adaptation de sa stratégie dans leurs propres contextes nationaux.
Samirah Bationo
Lefaso.net
West Coast Adventure (WCA), association de passionnés de motos de grosses cylindrées au Burkina Faso, organise le 1er Tour motard du Burkina (TMB), du 8 au 15 novembre 2025. Pour dévoiler le contenu de cet évènement placé sous le parrainage du ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, et autour du thème « Tourisme, découverte, sécurité et résilience : le Faso en intégration et en mouvement », le comité d'organisation a animé une conférence de presse, le dimanche 2 novembre 2025 à Ouagadougou.
Pour cette première édition, tous les pays de la sous-région sous invités, et selon les organisateurs, à la date de la conférence de presse, nombreux ont déjà confirmé leur participation (Bénin, Côte d'Ivoire, Niger, Togo...), en plus des organisations sœurs du Burkina. “Nous sommes des ambassadeurs, parce que le motard n'a pas de frontière. (...). C'est une idée innovante, qui consiste à mettre notre passion de la moto au profit du développement culturel de notre pays et au profit de la promotion touristique dans notre pays.
De gauche vers la droite : Adama Ouédraogo, Alex Moussa Sawadogo et le président du comité d'organisation, Hassan Diarra.Au-delà du simple aspect sportif et récréatif, le Tour motard du Burkina se veut un événement citoyen et fédérateur, porteur de messages de sécurité routière, de solidarité et de paix. Il s'agira donc pour nous, de montrer que la moto peut être un vecteur de développement, de mobilité responsable et de partage entre les peuples'', présentent les conférenciers, mettant ainsi en relief, les valeurs de brassage socio-culturel et d'esprit panafricaniste. Ils confient à ce sujet que, de sa création en 2018 à ce jour, ce sont 25 pays africains qui ont été parcourus, faisant de la vision de l'intégration sous-régionale par la moto, une réalité.
Fort de cet esprit, West Coast Adventure (WCA) tient chaque mois également, à l'endroit de ses membres, des sorties de découverte à l'intérieur ; ce qui permet à ceux-ci de découvrir le pays. L'organisation mène aussi des actions de civisme, tels que des sensibilisations sur la sécurité, des dons aux personnes vulnérables, des parrainages d'orphelinats, l'accompagnement à des initiatives publiques d'intérêt commun/actions citoyennes, etc.
Pour cette caravane, d'où il est attendu plus de 70 motards de plusieurs nationalités africaines, et en plus des découvertes des sites touristiques et des richesses culturelles, le TMB sera également des moments de sensibilisations, notamment sur la sécurité routière et bien d'autres préoccupations de l'heure. Cette édition prévoit également la remise de kits scolaires aux pupilles de la nation.
Ce sont au total, 2 000 kilomètres, répartis entre huit régions du pays, qui seront parcourus. Le gouverneur est le président de l'activité dans la région d'accueil tandis que la plus haute autorité coutumière, y assure le parrainage.
“Des escales se feront dans certaines grandes villes et zones rurales, avec des animations de points show (animations et village motard), camping motard et la sensibilisation sur la sécurité routière. Pour un ride de sept jours, nous parcourrons huit régions et plusieurs chefs-lieux de provinces. Dans chacune des régions traversées, un village motard (animations, sensibilisation et camping) sera prévu. Ces sites initialement identifiés serviront de points de rencontres pour les motards et les bénévoles ; également ces sites serviront aux entretiens et à la sécurité des engins. Ces villages motards serviront d'espaces d'animations culturelles, d'expositions et de vente de produits des partenaires et sponsors, de sites de communication et de donations. D'une région à une autre, ou d'une province à une autre, nous ferons par moment du Off Road (randonnées sur des pistes : Ndlr). (...). Dans chaque localité où nous allons marquer un arrêt, nous allons installer le village motard et faire don de kits scolaires aux pupilles de la nation. Nous allons profiter également pour faire de la sensibilisation sur la sécurité routière et un dépistage sur le VIH/SIDA, des expositions. Il y aura des rencontres avec les autorités locales, des animations, des visites touristiques », dévoile responsable à la communication du WCA, Alex Moussa Sawadogo.
L'édition du TMB prendra fin à Ouagadougou, par une grande rencontre des motards sur le terrain Newton de Ouagadougou, sis côté nord de l'échangeur de l'Est, selon le président du WCA, Adama Ouédraogo.Le Tour motard du Burkina (TBM) se veut donc, réitère le président de WCA, Adama Ouédraogo, une activité de découverte et de promotion du tourisme interne au Burkina par la moto. De ce fait, il s'agira, d'aller à la découverte des merveilles du Burkina Faso. L'idée de l'évènement étant de contribuer à redorer l'image du Burkina à l'international, dans un contexte où le pays est victime d'une campagne de désinformation, justifient les conférenciers.
“A l'image du Tour cycliste du Faso, le TMB permettra aux motards burkinabè de l'extérieur comme de l'intérieur, aux motards étrangers, de mieux connaître le Burkina Faso. Ce tour est une occasion de découvrir les merveilles locales, les sites touristiques et d'informer les médias et internautes, que le pays existe et il y fait bon vivre”, a poursuivi Adama Ouédraogo, précisant qu'il s'agit, de façon spécifique, de booster au sein des motards, l'esprit de découverte par des randonnées dans tout le pays ; promouvoir les sites touristiques locaux, la culture et les mets du terroir ; sensibiliser les populations des villes et villages traversés sur le civisme en circulation et le port du casque ; apporter du soutien aux communautés et personnes vulnérables.
O.L
Lefaso.net
En terre burkinabè dans le cadre des activités des afro-descendants, l'ancien président sud-africain, Jacob Zuma, a animé, avec des enseignants chercheurs de l'Université Joseph Ki-Zerbo, un panel autour de la problématique de la colonisation et des crimes orchestrés contre l'Afrique. *Il s'est agi d'un panel sur les crimes économiques orchestrés contre l'Afrique et leurs répercussions sur le développement du continent. C'était ce samedi 1er novembre 2025 à Ouagadougou.
C'est cette question qui devrait guider les actions des africains longtemps marginalisés, selon le président Zuma qui est revenu, au cours de sa présentation, sur les mouvements de libération de l'Afrique qui ont pour la plupart échoué à cause d'une classe politique souvent instrumentalisée par les occidentaux dans l'optique de servir leurs intérêts.
A titre d'exemple de ce qu'il dit, le politicien sud-africain a cité les clauses de l'indépendance négociées en défaveur de toute l'Afrique.
Pour lui, les africains ont échoué dans leur demande de la liberté qu'il qualifie de forme, laissant ainsi libre cours aux européens de dicter à tout un continent, leurs lois. L'heure est donc venue de changer la donne, a-t-il lancé aux participants.
Les africains dans leur ensemble doivent se réunir pour trouver les moyens de libérer le continent de toutes formes d'oppressions et trouver les mécanismes qui permettront de réparer les torts.
A ce propos, il dira que « L'Afrique appartient aux africains. Nous devons cesser de nous détruire mutuellement et résister aux chantages des occidentaux qui cherchent tous les moyens d'asservir le continent africain et servir leurs propres intérêts ».
La situation économique précaire que vit l'Afrique tire donc ses origines dans la conférence de Berlin qui a acté le partage et la division de l'Afrique, livrant ainsi le continent à différentes formes de prédations.
C'est l'information partagée par le Dr S. Noël Ouédraogo, maître de conférences en Histoire contemporaine à l'Université Joseph KI-ZERBO, au cours de sa communication axée sur les crimes économiques enregistrés en Afrique.
Ce sort réservé au continent a engendré l'exploitation coloniale, marquée par le pillage de toutes les ressources économiques, naturelles, culturelles, humaines entre autres, a expliqué l'enseignant en Histoire.
Pour lui, c'est cette déstabilisation « économique qui s'est muée pour donner le néocolonialisme avec une forme insidieuse de domination économique ».
A la lumière du vécu du peuple africain, Dr Ouédraogo appelle l'Afrique et sa diaspora à mettre en avant les intérêts du continent, et privilégier le principe du partenariat gagnant-gagnant, comme le font déjà les dirigeants de la Confédération AES.
Au terme dès différentes communications, les afrodescendants, par la voix de leur représentante, Dr Arikana Chihombori, se sont engagés à accompagner la dynamique de libération du continent, en contribuant à trouver les mécanismes pour une Afrique mieux représentée dans le concert des Nations.
YZ
Lefaso.net
Source : DCRP/MAECR-BE
Parmi les nominations intervenues au dernier conseil des ministres du mois d'octobre 2025 ( 30), un des promus n'est pas un inconnu du grand public burkinabè. Il s'agit du désormais ex-directeur général du fonds Faso Kuna Wili, le Pr Hamidou Sawadogo. Il est le nouveau directeur exécutif du bureau national des grands projets du Burkina (BNGP-BF).
Après plus d'une année à la tête du Fonds Faso Kuna wili, le directeur général, le Pr Hamidou Sawadogo a été promu à un autre poste, celui du bureau national des grands projets du Burkina Faso(BNGP-BF).
L'information a été rendue publique au conseil des ministres du 30 d'octobre 2025 qui l'a fait directeur exécutif.
Le Pr agrégé en économie est dans le secret des dieux avec cette nouvelle nomination.
Maître de conférences agrégé en économie, le Pr Sawadogo succède ainsi à Wendpanga Bruno Compaoré, Inspecteur du trésor, qui était à la tête de cette institution.
Avant cette nomination, le Professeur Hamidou Sawadogo dirigeait le Fonds Faso Kuna-Wili, une institution de financement placée sous la tutelle du ministère des Sports, de la Jeunesse et de l'Emploi. Il y a conduit plusieurs initiatives destinées à renforcer l'accès au crédit et à stimuler la création d'entreprises dans différentes régions du Burkina Faso.
YZ
Lefaso.net
Romuald Sawadogo est directeur général d'une entreprise privée spécialisée dans la chaîne logistique et le transport. Il est également délégué du Haut conseil des Burkinabè de l'extérieur (HCBE) et président de la communauté burkinabè du Greater Accra au Ghana. Entre engagement économique et leadership communautaire, il incarne la vision d'une diaspora qui bâtit des ponts utiles au développement national.
Lefaso.net : Votre entreprise J&E Shipping ne se limite pas au transport de marchandises. Peut-on dire que vous contribuez physiquement à relier le Burkina Faso à ses voisins maritimes, notamment le Ghana ?
Romuald Sawadogo : Avant de répondre, je voudrais remercier Lefaso.net, une plateforme suivie par notre diaspora. J'ai aussi une pensée pour nos forces de défense et de sécurité ainsi que pour les civils tombés depuis le début des attaques terroristes. Nous sommes les VDP de la diaspora et soutenons le pays sous diverses formes.
Pour nous, la logistique n'est pas seulement un mouvement de marchandises. C'est un levier d'intégration régionale et un moteur de développement économique durable. Relier le Burkina Faso – pays enclavé – aux ports ghanéens fait pleinement partie de notre mission. Nous fluidifions le corridor Ghana–Burkina, assurant la continuité des chaînes d'approvisionnement avec les institutions du Burkina au Ghana (CCIBF, CBC, ambassade). Ce corridor est une artère vitale : il connecte entreprises, populations et économies à la sous-région et au reste du monde. Cela nécessite des investissements stratégiques de nos deux États pour réduire les délais de transit, renforcer la sécurité des cargaisons et améliorer le climat des affaires.
À travers votre rôle de délégué du HCBE, comment transformez-vous les obstacles logistiques quotidiens en actions de plaidoyer ?
Chaque difficulté que nous rencontrons sur le terrain – lenteurs douanières, contraintes de transit, infrastructures dégradées – devient une source d'expérience concrète. Nous parlons avec précision et crédibilité lorsque nous plaidons pour la simplification des procédures et une meilleure coordination sur tout le corridor. Les retards génèrent des coûts supplémentaires et fragilisent nos entreprises. Notre objectif est clair : faire de la logistique un atout pour la compétitivité du secteur privé burkinabè.
Comment optimiser la contribution de la diaspora au développement national ?
La diaspora burkinabè est une véritable chaîne d'approvisionnement en compétences et en capitaux. Elle acquiert des savoir-faire à l'étranger qu'elle peut transférer au pays, sur place ou à distance via le numérique. Concernant l'investissement, les transferts financiers, aujourd'hui centrés sur la consommation familiale, peuvent davantage soutenir des projets productifs : PME, infrastructures, éducation, plateformes logistiques… Pour cela, il faut une logistique administrative fluide, des plateformes de mise en relation et des mécanismes attractifs (incitations fiscales, fonds d'investissement dédiés). Le Forum des entrepreneurs de la diaspora, lancé en 2023, s'inscrit dans cette dynamique de mobilisation.
Votre rôle à la tête de la communauté d'Accra est-il un laboratoire d'innovation ?
Absolument. La communauté burkinabè d'Accra est un microcosme social : entrepreneurs, commerçants, étudiants, travailleurs… Il faut allier leadership, diplomatie et innovation pour répondre aux défis du terrain. Avec l'appui de notre dynamique ambassade, dirigée par Son Excellence David Kabré, nous testons et appliquons des solutions qui peuvent inspirer d'autres communautés burkinabè à l'étranger.
Vous construisez des ponts entre entreprises, institutions et communautés. Un exemple ?
Je crois que les silos sont des murs invisibles qui limitent notre potentiel collectif. Notre rôle est de les convertir en ponts. Nous avons contribué, souvent en coulisses, à l'amélioration des relations Ghana-Burkina depuis 2024. Être à l'interface du secteur privé, des institutions et de la communauté m'offre une vision panoramique des enjeux. Cela permet de comprendre les défis de manière globale et d'agir plus efficacement.
Que souhaitez-vous transmettre à la jeunesse burkinabè ?
Je ne sais pas si je suis un modèle, mais j'essaie d'être utile à mon pays dans la limite de mes moyens. Je suis convaincu qu'entrepreneuriat, citoyenneté et développement national ne s'opposent pas : ce sont les facettes d'un même projet de société. L'entrepreneur ne doit pas seulement créer de la richesse. Il doit être un acteur de transformation sociale.
Quel est le pont le plus important que vous souhaitez achever ?
Le plus important est un pont humain et institutionnel : relier durablement la diaspora, l'État et le secteur privé autour d'une même vision. Sans la confiance, les infrastructures physiques ne suffisent pas. Une diaspora unie, organisée et ambitieuse devient un moteur d'innovation et d'influence pour tout le pays.
À côté, le pont logistique – routes, corridors, flux – soutient tous les autres : sans voies sûres et efficaces, les échanges économiques et humains restent symboliques. Ces ponts interdépendants forment un héritage durable : un Burkina Faso connecté à sa diaspora, à ses voisins et à son avenir.
Entretien réalisé par Agbegnigan Yaovi
Lefaso.net
Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a accordé une audience ce lundi 3 novembre 2025 à l'ancien président sud-africain Jacob Zuma. L'ancien compagnon de lutte de Nelson Mandela a expliqué à sa sortie d'audience être venu parler de la libération du continent africain.
Les grandes familles OUEDRAOGO et alliées,
Les grandes familles BANSE et alliées,
Les familles alliées SISSAO, KABRE GOMBRE, BELEMVIRE, DIALLO, BAMBARA ,
Monsieur OUEDRAOGO Thomas à Ouagadougou, ses enfants :
Sylvie, Hermann, Ginette, Antonine, Estelle, Léone, Carine, ainsi que ses petits-enfants,
Profondément touchés par vos nombreuses marques de compassion, d'affection et de soutien lors du rappel à Dieu, le 22 mai 2024 à Ouagadougou, de leur épouse, fille, sœur, mère, grand-mère et belle-mère,
Madame BANSE Delphine, épouse OUEDRAOGO
vous expriment leur infinie reconnaissance et vous invitent à vous unir à eux dans la prière à l'occasion des funérailles chrétiennes qui se dérouleront les 07 et 08 novembre 2025 à Ouagadougou, selon le programme suivant :
– Vendredi 07 novembre 2025 à 20h00 : Veillée de prière à la paroisse Notre Dame des Apôtres à la Patte d'Oie – Ouagadougou.
– Samedi 08 novembre 2025 à 08h00 : Messe de requiem à la paroisse Notre Dame des Apôtres à la Patte d'Oie – Ouagadougou.
« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. » Jean 11 : 25-26
Koudougou/Ziniaré, octobre-novembre 2025 Le ministère de l'Enseignement secondaire et de la Formation professionnelle et technique (MESFPT) a lancé une vaste opération d'actualisation et de fiabilisation des données sur son personnel enseignant et d'encadrement. Accompagné par l'UNESCO à travers le projet, « Améliorer l'enseignement dans la région du Sahel » , financé par l'Union européenne, cette initiative marque une étape importante dans le renforcement de la gouvernance et de la gestion des ressources humaines du système éducatif burkinabè.
Répartis en deux bassins, les travaux se tiennent du 20 au 24 octobre 2025 à Koudougou puis du 29 octobre au 2 novembre 2025 à Ziniaré. Ils regroupent plus de soixante acteurs des structures centrales et déconcentrées du MESFPT et du MFPTPS. . Il s'agit notamment, des gestionnaires des ressources humaines de la DRH et des directions régionales ainsi que des informaticiens des directions des systèmes d'Information (DSI) . Objectif est clair : disposer d'une base de données fiable et complète sur les plus de 40 000 agents que compte le ministère, un préalable indispensable à toute planification efficace des recrutements, des affectations et des besoins budgétaires.
Dev gauche à droite : Mme la DRH/MESFPT, Mme la Chargée de mission représentant le Ministre et le Chef de Projet Sahel à l'ouverture des travaux du Bassin de ZiniaréSelon la Directrice des Ressources humaines du MESFPT, Mariam SAKIRA/KARANTAO, « la maîtrise des effectifs est un impératif de gouvernance, un outil de pilotage stratégique qui permettra d'optimiser la gestion du personnel et d'assurer une meilleure équité dans la répartition des ressources humaines sur le territoire ».
Les participants s'attellent à , traiter, vérifier et mettre à jour les données du personnel enseignant et d'encadrement qui seront reversées dans la plateforme de gestion des effectifs qui sera créé à cet effet.
Cette démarche vise à éliminer les doublons, corriger les anomalies et produire des statistiques fiables, gage d'une transparence accrue dans la gestion du personnel public.
Pour l'UNESCO, partenaire technique du ministère, cette opération s'inscrit dans la continuité des actions entreprises depuis 2021 pour renforcer la gouvernance éducative et la professionnalisation des enseignants dans les pays du Sahel. « Une meilleure maîtrise des effectifs, c'est aussi une meilleure planification de la formation, du recrutement et du suivi de la carrière des enseignants », souligne le Responsable national du Projet Sahel, monsieur Yves YENKONE.
Les ateliers de Koudougou et de Ziniaré devraient aboutir à la création d'une base de données consolidée, régulièrement mise à jour, qui servira de référence nationale pour la planification des ressources humaines du MESFPT. Une avancée majeure pour un ministère nouvellement créé, issu de la scission du MENAPLN, et confronté à la complexité de la gestion d'effectifs croissants dans un contexte de forte déconcentration administrative.
Avec cette opération, le Burkina Faso franchit un pas important vers une gestion modernisée, efficace et transparente de son personnel éducatif un pilier essentiel pour garantir la qualité de l'enseignement et atteindre les objectifs du développement durable à l'horizon 2030.
Étudiante passionnée et cynophile affirmée, Clémentine Sanfo consacre une attention toute particulière à ses trois compagnons à quatre pattes. Entre bains hebdomadaires, soins cosmétiques personnalisés et serviettes hygiéniques, ses chiens, dont la fidèle Lolita, bénéficient d'un rituel de bien-être digne d'un spa. Une relation faite d'amour, de tendresse et de don de soi. Vidéo.
Les travaux de la phase technique de la 11e édition se dérouleront du 05 au 07 novembre 2025 à Ramada Pearl Hôtel de Ouagadougou.
Au total, 145 textes réglementaires seront évalués ainsi que trois (03) programmes et projets pour un montant de plus de douze milliards de FCFA.
La revue réalisée en 2024 a permis de noter des avancées significatives en matière de transposition et d'application des réformes communautaires. Les performances enregistrées par le Burkina Faso en 2024 révèlent un taux moyen de mise en œuvre des réformes de 88,99 contre 86,15 en 2023, soit une hausse de 2,84%.
Pour rappel, la revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires a été instituée par Acte additionnel de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement du 24 octobre 2013.
Elle vise à favoriser l'accélération de l'application des réformes, politiques, programmes et projets communautaires au sein de l'UEMOA, dans le cadre de l'approfondissement de l'intégration régionale.
Ouagadougou, le 03 novembre 2025
La Direction de la Communication
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Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a accordé, ce lundi 03 novembre 2025, une audience à une délégation d'Afrodescendants conduite par la présidente de l'Institut de développement de la diaspora africaine (ADDI), Dr Arikana Chihombori.
A l'issue de l'audience, Dr Chihombori a exprimé sa gratitude envers les autorités burkinabè et l'ambassade du Burkina Faso à Washington D.C. pour avoir facilité la réalisation du voyage.
Les grandes familles BIREBA, YAMEOGO, COMPAORE, ZAGRE, NIKIEMA à Zougdou, Koudougou, Ouagadougou, Sénégal, USA.
Les familles alliées : BANCE, ZONGO, ONADJA, SONDO, SIKO, OUEDRAOGO, KABORE.
La veuve Naomie BIREBA et ses enfants : Alassane, Ousseini, Asaph, Evodie et Yannick
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès survenu le jeudi 30 octobre 2025 au Centre Hospitalier Universitaire de Yalgado de leur époux, père, grand-père, grand frère et oncle Ali Goama Bireba précédement à la retraite à Koudougou.
Les obsèques se dérouleront comme suit :
Mercredi 5 novembre 2025
8h 00 : Levée du corps à la morgue du CHU-BOGODOGO pour le domicile familial sis à Wemtenga.
9h 30 : Départ pour la Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah de Karpala Sect. 30.
10h 00 : Discours d'encouragement.
11h 00 : Départ du cortège pour le village, à Manga Zougdou (environs 70km de Ouaga).
14h 00 : Inhumation au domicile à Zougdou.
Ce jeudi 30 octobre 2025, s'est tenu à Dédougou l'atelier de clôture du projet d'assistance multisectorielle aux populations en situation d'urgence – SAVE, une initiative qui a permis d'améliorer les conditions de vie de nombreuses familles vulnérables dans les communes de Solenzo, Sanaba, Tougan et Balavé dans les régions du Bankuy et du Sourou.
« Le projet SAVE est intervenu à un moment où nous traversions une période de soudure très difficile. Nous avons reçu des denrées alimentaires essentielles pour nos enfants et pour nous-mêmes. J'ai également été formée à la saponification et j'ai reçu un kit qui m'a permis de lancer ma propre activité de production et de vente de savon », témoigne Sita, une participante venue de Tougan pour prendre part à l'atelier de clôture du projet.
Comme elle, plusieurs personnes ont bénéficié de l'appui du projet. Plus de 30 000 personnes, dont plus de 20 000 enfants, ont été accompagnées dans le cadre de ce projet à travers des activités de nutrition, de santé, de sécurité alimentaire et de protection.
Une vue des participants à l'atelier de clôtureAu cours de la cérémonie d'ouverture de l'atelier, le Directeur des opérations de l'ONG World Vision International – Burkina Faso Richard SOME a déclaré : « Au cœur de toutes nos interventions – qu'il s'agisse de la distribution de vivres, de l'appui à la création d'activités génératrices de revenus durables, de la réhabilitation des centres de santé, ou du soutien psychosocial – se trouve la quête du bien-être de l'enfant. Les enfants sont les premières victimes des crises, mais ils sont aussi les architectes de l'avenir. »
Il a ensuite salué la mobilisation de l'ensemble des acteurs pour la réussite du projet, qui a contribué à soulager de nombreuses familles dans les régions du Bankuy et du Sourou.
Financé par le Fonds Humanitaire Régional pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre (FHRAOC) à hauteur de près de 570 millions de FCFA, ce projet s'inscrit dans le cadre d'un instrument commun de financement humanitaire (Pooled Fund) géré par le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA). L'objectif principal de ce fonds est de permettre une réponse rapide, flexible et efficace aux besoins humanitaires les plus critiques et urgents dans la sous-région, notamment au Burkina Faso, au Mali et au Niger.
Distribution de vivres à 492 ménages vulnérables de la commune de Tougan dans le cadre du projet SAVELe représentant de OCHA, Simon Pierre TARAMA a, pour sa part, salué les progrès du projet SAVE, qui a réussi à apporter une assistance multisectorielle à des populations dans des zones difficiles d'accès.
Placée sous la présidence du Gouverneur de la région du Bankuy et du Sourou, représenté par la Secrétaire Générale de la Région Adjara KIENTEGA, cette rencontre a été l'occasion pour les autorités régionales de saluer l'engagement de l'ONG World Vision et ses partenaires, et de les encourager à maintenir et renforcer leur présence auprès des communautés.
La photo de famille à l'issue de la cérémonie d'ouverture de l'atelierCet atelier a réuni l'ensemble des parties prenantes qui ont reconnu l'apport considérable du projet dans l'amélioration des conditions de vie des populations touchées et formulé des recommandations au consortium dont World Vision assure le lead, afin de renforcer les acquis lors de prochaines interventions.
« Nous remercions les plus hautes autorités régionales et les ministères sectoriels au niveau déconcentré pour leur accompagnement constant. Nous sommes ici pour nous assurer que les acquis du projet continuent de transformer positivement et durablement la vie des familles », a conclu le Directeur des opérations de World Vision International-Burkina Faso.
Le service de la communication
C'est dans une ambiance bon enfant que s'est déroulée le jeudi 30 octobre 2025 la finale du tournoi maracaña (football) des acteurs de la lutte contre la cybercriminalité. Ce tournoi, initié par la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC), en partenariat avec l'entreprise de télécommunications Orange Burkina Faso, a opposé l'équipe de la police nationale à celle du ministère en charge de la justice. Et c'est la police nationale qui s'est imposée aux tirs au but 3-1 et remporte cette première édition de la coupe des acteurs de la lutte contre la cybercriminalité.
Premier du genre, ce tournoi a été organisé dans le cadre de la semaine nationale de lutte contre la cybercriminalité. L'objectif, selon le commandant Ahmed Ouédraogo, secrétaire général du ministère en charge de la justice est « de communier sur le terrain, en dehors des bureaux, en tant qu'acteurs de lutte contre la cybercriminalité ».
Commandant Ahmed Ouédraogo, secrétaire général du ministère en charge de la justice sur l'objectif de ce matchIl était 17h13 lorsque les rouges représentant la police nationale et les bleus représentant le ministère en charge de la justice ont commencé à en découdre sur le terrain de l'École nationale d'administration et de magistrature (ENAM), au rythme des crampons, dans une ambiance sportive et de fraternité.
Le match, mêlant performance et esprit de solidarité, a longtemps été dominé par les Rouges. Les spectateurs ont suivi le match dans une bonne ambiance certes, mais stérile, car jusqu'à la pause le score était de 0 but partout.
Une vue des supportersDe retour de la pause, aux alentours de 17h35, le jeu recommence avec la même intensité, sinon même avec beaucoup plus d'élan. Mais, malgré l'engagement des joueurs, le score reste inchangé. Toujours pas de buts jusqu'à la fin. Causes : occasions ratées, incompréhension lors des passes, souvent même des maladresses. Les deux équipes se sépareront par un score de 0 but à la fin du temps règlementaire.
À croire que les dieux du football n'étaient avec aucune des deux équipes. Après près d'une heure de jeu sans gagnant, place est maintenant faite pour les tirs au but. Chaque joueur essaie de donner le meilleur de lui-même pour remporter la victoire.
Les Rouges prennent l'avantage en ouvrant le score sur le tir précis du Nᵒ 4. Les Bleus réagissent aussitôt avec celui du Nᵒ 12 et égalisent. Cependant, au deuxième tour, les Bleus ratent leur tir face au gardien et donnent l'opportunité aux Rouges de concrétiser leur victoire. L'ensemble des tirs s'est soldé sur un score de 3 buts à 1 en faveur des Rouges (la police nationale).
Photos de famille avec les vainqueursPour le commandant Ahmed Ouédraogo, secrétaire général du ministère en charge de la sécurité, aucune équipe n'a démérité : « Ce soir, nous avons vu toute l'étendue de leurs talents. Le fair-play a également régné. Nous pouvons donc dire que l'objectif a été atteint », s'est-il exprimé.
Tout en manifestant leur joie, les vainqueurs ont salué l'organisation de ce tournoi qui a réuni des acteurs de divers domaines. Ainsi, Aboubacar Babayouré Sawadogo, ancien international burkinabè, buteur aux tirs au but et par ailleurs capitaine de l'équipe de la police nationale, a fait comprendre que c'est la discipline qui leur a valu cette victoire.
« La police est une entité de discipline, de courage et de bravoure. Nous avons mis toutes ces valeurs en pratique sur le terrain. Et c'est ce qui nous a vraiment valu cette victoire ce soir. »
Cette cérémonie de clôture a été marquée par la remise de médailles et de trophées, le tout dans une ambiance de fraternité. Les vainqueurs repartent donc avec des médailles, le trophée et la somme de 300 000 FCFA. Quant aux 2ᵉˢ, ils quittent la compétition avec des médailles et la somme de 200 000 FCFA.
Aboubacar Babayouré Sawadogo, ancien international burkinabè, buteur aux tirs au but et par ailleurs capitaine de l'équipe de la police nationaleÀ noter qu'au départ, ce sont au total huit équipes qui ont pris part à ce tournoi maracaña des acteurs de la lutte contre la cybercriminalité. Il s'agit notamment de l'Association des journalistes sportifs du Burkina, de l'Association nationale des opérateurs de télécoms, de la police nationale, de l'Institut supérieur des technologies de Tanghin, de l'Association des réparateurs de téléphones portables au Burkina Faso, du ministère en charge de la justice, du ministère en charge de la transition digitale et de l'équipe de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité.
Muriel Dominique Ouédraogo (stagiaire)
Lefaso.net
« Innaa lillahi wa innaa ilayhi raaji'uun »
(Certes nous sommes à Allah, et c'est à Lui que nous retournerons)
La grande famille BAKOUAN à Didyr (GUIWOLY),
Le patriarche Mahamoudou BAKOUAN et frères Salam, El Hadj Séni, El hadj Moctar, Issoufou à Didyr, Yayé Joseph à Ouagaduou,
Les fils El hadji Moussa, Issa, Zackaria, Hamzata, Sadikou à Ouagadougou, Ibrahim en République de Côte d'Ivoire, Mounir à Kirsi, Mohamed, Salihina à Didyr, Bachirou à Nandiala, les petits enfants Abdel Rachid, Tarif à Ouagadougou, Farid au Canada, tous les enfants de GUIWOLY au Burkina et ailleurs ont la très profonde douleur de vous annoncer le rappel à Allah de leur frère, père et grand père El Hadj Boukary BAKOUAN le dimanche 2 novembre 2025 à midi à l'âge de 81 ans.
L'inhumation suivi du douah est prévue pour le lundi 3 novembre 2025 à 9 H 30 au domicile du défunt
Que les âmes des défunts reposent en paix.
Le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) et l'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), sous la tutelle du ministère de l'Administration territoriale et de la mobilité, ont tenu le huitième et dernier cadre de concertation du projet « Prévention et gestion des conflits (PREGEC) dans la région du Goulmou » les 29 et 30 octobre 2024 à Fada N'Gourma.
Mis en œuvre depuis décembre 2020 dans les communes de Fada N'Gourma, Diapangou, Diabo, Piéla et Bilanga, l'objectif du projet de Prévention et de gestion des conflits dans la région de l'Est (PREGEC) est de réduire les risques de conflits et de renforcer le processus de cohésion sociale inclusive des groupes les plus à risque dans la région.
Ce moment d'introspection sur les actions menées dans le cadre du projet est l'occasion pour les acteurs impliqués et les bénéficiaires de faire le bilan de la mise en œuvre du projet, qui arrive à son terme, tout en invitant à pérenniser les acquis du PREGEC.
Le secrétaire général de la région du Goulmou, Siaka OuattaraÀ l'ouverture de la session, le secrétaire général de la région du Goulmou, Siaka Ouattara, a souligné que les actions du projet sont visibles dans la région. « Nous disons merci au PNUD et à ses partenaires pour la mise en œuvre du projet dans notre région. Nous travaillerons à pérenniser les acquis », a-t-il rassuré.
Une visite sur le terrain a permis de constater certaines réalisations dans la ville de Fada. Le centre d'écoute et de documentation de la direction régionale en charge des droits humains est équipé de 50 chaises et de 2 ordinateurs de bureau. De plus, un magasin de stockage d'aliments pour bétail d'une capacité de 25 tonnes a été construit au secteur 2, ainsi qu'un site maraîcher d'une superficie d'un hectare (1ha) dans l'enceinte de l'INERA Fada, exploité par 30 personnes, dont 20 déplacés internes, entre autres.
Magasin de stockage d'aliments pour bétailsSelon les bénéficiaires du projet, ces réalisations ont contribué à changer des vies. « Maintenant, nous produisons dans ce site maraîcher et tout est à notre disposition pour le travail. J'étais assis sans rien faire. Grâce au projet, j'ai du travail et les jours à venir sont prometteurs », confie Soudouem Ouango.
Soudouem Ouango, bénéficiaire du projetDame Barkissa Barry, déplacée interne, souligne l'importance de l'accompagnement du projet : « J'ai reçu 6 petits ruminants et leur aliment. Je promets de travailler pour agrandir mon cheptel », rassure-t-elle.
Barkissa Barry, bénéficiaire du projetPour le coordonnateur par intérim du PREGEC, Thierry Zango, le projet a contribué à réduire les conflits liés au foncier et à la gestion des ressources naturelles, tout en renforçant les moyens d'existence des communautés par la réalisation de sites maraîchers, de biodigesteurs et de forages. Un accompagnement sur le mécanisme de prévention et de gestion des conflits a également été mis en place. « Nous avons accompagné la région à se doter d'une stratégie régionale de cohésion sociale et de consolidation de la paix, permettant à tous les acteurs d'intervenir dans ce domaine selon les orientations définies. Nous demandons aux bénéficiaires d'en faire bon usage dans l'esprit du projet, afin de renforcer la cohésion sociale entre les personnes déplacées et la communauté hôte. Que les directions prennent la relève pour assurer la durabilité et la pérennité des investissements du projet », a-t-il souhaité.
Site maraîcherLe projet PREGEC est mis en œuvre dans la région par le consortium PNUD, FAO, avec des partenaires comme OCADES Fada, Tin Tua, le RECOPA et INTERPEACE, sous le financement du Fonds de consolidation de la paix du secrétaire général des nations unies.
L. Youmandja
Lefaso.net
Le projet Accélérer les dynamiques d'innovation dans l'agriculture par le renforcement des services support à l'innovation (AcceSS) » a organisé un marché des innovations agricoles (MIA) dédié à l'agroécologie en marge de la 15 édition du FRSIT. Ce MIA s'est tenu le jeudi 23 octobre 2025 à la salle de la créativité Thomas SANKARA du SIAO. Il a permis à des porteurs de projets innovants dans le domaine de l'agroécologie d'exposer leurs besoins de partenariat à des fournisseurs de services support à l'innovation (banques, services techniques, agence Onusiennes, ONG, fonds, etc.). La journée a été rythmée par des panels, des world café et une exposition des produits.
Cet événement dédié à l'agroécologie était sous le parrainage du ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement. Le Secrétaire Général dudit ministère Dr. Bouraïma KOUANDA, représentant du ministre a rappelé à l'auditoire présent que
« Ensemble, nous pouvons transformer les défis en opportunités et tracer la voie d'une agriculture plus résiliente », a laissé entendre le Délégué général du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST), Dr. Emmanuel NANEMA.
Selon lui, le MIA va bien au-delà d'une simple rencontre B to B : il a favorisé la prise d'engagements forts entre porteurs de projets et partenaires techniques et financiers, ouvrant ainsi la voie à des solutions concrètes face aux défis liés à la production et à l'accès aux bio-intrants.
Le représentant du Représentant national de la FAO Dr. Pidemnewe PATO a rappelé la place importante de l'agroécologie pour une alimentation saine. Et une activité comme le MIA va permettre de booster l'agroécologie au Burkina Faso.
Pour terminer, rappelons que le projet AcceSS est mis en œuvre par un consortium de plusieurs acteurs que sont le CNRST, le Cirad, La Fabrique, le CEDRES de l'Université Thomas Sankara, Experts Synergy Consulting, Icra, Afric'innov et le Bureau de l'innovation (OIN) de la FAO à Rome.