La Brigade Anti-Criminalité (BAC) de Bobo-Dioulasso a lancé, le vendredi 24 octobre 2025, une opération baptisée « En classe ou à Faso Mêbo » pour lutter contre l'absentéisme scolaire.
Au total, 77 élèves issus du lycée professionnel Guimbi Ouattara, du lycée provincial Mollo Sanou et du lycée municipal Vinama Thiémounou Djibril ont été interpellés alors qu'ils erraient dans la ville pendant les heures de cours. Ces élèves ont été conduits à Faso Mêbo où ils ont effectué des travaux d'intérêt communautaire et reçu une sensibilisation sur la discipline et la citoyenneté.
Selon la BAC, l'objectif n'est pas de sanctionner mais de responsabiliser les élèves et d'impliquer les parents dans le suivi éducatif. L'opération se poursuivra dans les prochains jours autour d'autres établissements de la ville.
Lefaso.net
Source :www.ouestinfo.bf/
La capitale burkinabè a accueilli ce lundi 27 octobre 2025, la cérémonie d'ouverture de la 2e édition du Carrefour international de la gastronomie du Faso (CIGAF). L'événement se tient jusqu'au 1er novembre 2025 à l'hôtel Sopatel Silmandé, sous le thème « La gastronomie, vecteur de valorisation culturelle et d'unité de peuple ».
Organisé par l'Association des chefs cuisiniers professionnels du Burkina Faso (ACCPF), le Carrefour international de la gastronomie du Faso ( CIGAF ) a réunit 26 pays venus d'Afrique, d'Europe et d'Asie, avec à l'honneur cette année le Nigeria et la Türkiye. L'entrée au public est libre et gratuite.
Le président du comité d'organisation, Benjamin Compaoré, a salué la présence des délégations internationales et rappelé que le CIGAF est avant tout une plateforme de diplomatie gastronomique.
La Türkiye et le Nigeria sont les pays invités d'honneur de cette 2e édition« Le CIGAF devient un instrument de développement durable et de fierté collective. Nous remarquons que la cuisine est un art, mais aussi une économie. Et, en soutenant nos chefs, nos producteurs et nos artisans, nous construisons une économie de savoir-faire et de faveur. Chers participants, le CIGAF 2025 est une aventure humaine, économique et culturelle. C'est un espace d'union, de créativité et de vertu qui nous inspire à bâtir ensemble une Afrique fière de ses racines et confiante en son avenir. Ensemble, faisons du CIGAF un modèle de réussite, une signature reconnue à travers le continent et au-delà », s'est exprimé le président du comité d'organisation, Benjamin Compaoré.
Au cours de la semaine, le programme prévoit des concours professionnels de cuisine, de pâtisserie et de boulangerie, des master classes animées par de grands chefs internationaux, ainsi que des journées thématiques consacrées aux pays invités. Des conférences sur la gastronomie durable et des soirées culturelles viendront enrichir l'événement, qui se clôturera par la remise de distinctions aux chefs et artisans les plus méritants.
L'entrée est libre et gratuiteLe parrain de la cérémonie, le PDG de la chaîne « Miche d'Or », Moctar Démé, a exprimé sa fierté d'accompagner cette initiative qui, selon lui, célèbre non seulement l'art culinaire mais aussi l'identité culturelle et la cohésion de nos peuples.
« Nous avons décidé d'accompagner cette édition parce que c'est une valorisation des gastronomies burkinabè, africaines ainsi que du monde entier. Il y a plus de 26 pays qui sont présentés donc il faut valoriser notre produit local pour pour présenter au monde ce qu'est le talent burkinabè. Cela va permettre aux jeunes aussi d'apprendre le métier et de le valoriser », a-t-il indiqué.
Dans son allocution, le représentant du ministre en charge du tourisme, Moussa Diallo, a souligné que le CIGAF n'est pas un simple festival, mais une déclaration d'identité.
A l'entendre, la gastronomie dépasse le plaisir des papilles car elle est un vecteur économique et culturel, qui valorise les producteurs, restaurateurs et artisans tout en créant des opportunités d'emploi. Il a également ajouté que le CIGAF s'inscrit pleinement dans la vision du gouvernement de bâtir une économie culturelle forte et de promouvoir la consommation locale.
« Ce que nous lançons, n'est pas qu'un simple festival, c'est une déclaration d'identité. Le carrefour international de la gastronomie du Faso est une réponse à une question fondamentale qui est de savoir comment transformer nos richesses locales, nos talents et nos traditions en l'idée de développement mondial ? La réponse est ici, dans les stands de nos artisans, dans les gestes de nos chefs et dans la passion de notre jeunesse. La gastronomie n'est pas qu'un plaisir des papilles, c'est une économie complète. Elle fait vivre nos producteurs, nos éleveurs, nos restaurateurs, nos créateurs. Cuisiner, c'est créer et créer, c'est bâtir la nation », a déclaré le représentant du ministre en charge du tourisme.
Il n'a pas manqué de saluer les organisateurs qui ont permis aux acteurs de la cuisine de montrer ce qu'ils savent faire aux yeux du monde.
Le CIGAF 2 se tiendra du 27 octobre au 01er novembre 2025Le chef Malick, un des lauréat de la première édition venu du Mali, a salué l'événement qu'il a qualifié d'utile et riche.
« Je trouve ce carrefour très utile et très riche parce que ce n'est pas seulement un concours, mais c'est une unité africaine et une valorisation des cultures africaines. Donc, nous ne sommes pas au Burkina, mais
nous sommes en famille ici. C'est une manière pour unifier la famille africaine », a-t-il indiqué.
Les vingt-six pays qui prennent part à cette 2e édition du Carrefour international de la gastronomie du Faso sont entre autres le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Togo, le Bénin, l'Afrique du Sud, le Maroc, l'Italie, le Sénégal, le Soudan, le Ghana, le Nigeria, le Libéria, le Gabon, la Guinée-Bissau, le Cameroun, le Congo, la République démocratique du Congo, l'Angola, la Centrafrique, la France, le Monténégro, le Tchad, le Mali, la Türkiye et l'Égypte.
L'entrée est libre et gratuite.
Hanifa Koussoubé
Dominique Ouédraogo (stagiaire)
Crédit photo : Bonaventure Paré
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La Commission électorale indépendante (CEI) de Côte d'Ivoire a proclamé, ce lundi 27 octobre 2025, les résultats provisoires de l'élection présidentielle tenue le samedi 25 octobre. Le président sortant, Alassane Ouattara, est déclaré vainqueur dès le premier tour avec 89,77 % des suffrages exprimés.
Il devance largement les autres candidats. Simone Ehivet Gbagbo (MGC) 2,42 %, Henriette Lagou (GP-Paix) 1,15 %, Jean-Louis Billon (CODE) 3,09 % et Ahoua Don-Mello 1,97 %. Le taux de participation s'établit à 50,10 %, contre 53,90 % lors du scrutin de 2020 selon la CEI.
Avec cette victoire, Alassane Ouattara s'engage vers un quatrième mandat à la tête de la Côte d'Ivoire, en attendant la validation des résultats définitifs par le Conseil constitutionnel.
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La Coordination nationale de lutte contre la fraude, en tandem avec l'École nationale d'administration et de magistrature a initié ce lundi 27 octobre 2025, un atelier de renforcement de leadership et d'esprit d'équipe. Ce team building a pour but de booster l'esprit d'équipe, afin de rendre chaque membre de la coordination responsable de l'atteinte des objectifs et de la mission.
Les membres de la Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) ont le temps d'une matinée, quitté leurs bureaux pour l'École nationale d'administration et de magistrature. Là, ils ont bénéficié d'un atelier de renforcement en leadership et cohésion d'équipe. C'est dans une ambiance bon enfant que les participants au nombre de 28, ont pris part à divers jeux dont l'objectif est de construire la dynamique d'ensemble et l'esprit d'équipe. De la salle de formation, en passant par le terrain de sport, plusieurs jeux ont été déployés pour briser la glace et permettre aux membres de se frotter.
Plusieurs jeux ont permis de créer une dynamique de groupeÀ en croire le coordonnateur national du CNLF, Dr Mohamadi Compaoré, le but premier d'une structure c'est d'être excellente et performante, d'où l'importance de cultiver l'esprit d'équipe et le leadership pour parvenir à cette excellence. « Nous avons travaillé à mettre la mission de la coordination sur la responsabilité de tous. Parce que tout le monde doit se sentir responsable, tout le monde doit se sentir concerné par les missions de la coordination nationale de lutte contre la fraude, qui sont d'ailleurs des missions très nobles, qui permettent à l'Etat d'être vraiment débarrassé de toutes les importations illicites capables de troubler l'ordre public, la moralité publique, la santé publique et même l'économie », a-t-il indiqué.
Dr Mohamadi Compaoré, coordonnateur national de la CNLF dit esperer qu'à l'issue de cette activité, les membres de la coordination travaillent à une cohésion du groupeDr Mohamadi Compaoré dit espérer qu'à l'issue de cette activité, les membres de la coordination travaillent à une cohésion du groupe au sein de la coordination et qu'une dynamique d'ensemble soit enclenchée pour pouvoir soutenir le gouvernement dans sa politique révolutionnaire, progressiste, populaire.
Avec Issouf Zoungrana, expert en leadership et management stratégique opérationnel, les participants ont aussi vu leurs capacités renforcées sur l'environnement socio-économique actuel du Burkina Faso, le changement, l'excellence opérationnelle, le leadership, le travail d'équipe, etc. Les droits en matière de lutte contre la fraude au Burkina ont aussi été abordés pour une meilleure connaissance des aspects juridiques de la lutte. Tout cela, dans le but d'une amélioration continue des activités de la CNLF.
Issouf Zoungrana, expert en leadership et management stratégique opérationnel a développé plusieurs modules avec les participants« Le leadership peut aider la CNLF à atteindre ses objectifs, en ce sens qu'en tant qu'organisation, la coordination a plusieurs ressources à manager. Il s'agit de savoir gérer les hommes, pour qu'ils puissent être efficaces dans le sens de leurs missions. Il y a aussi la coordination des activités, des ressources financières pour que les missions assignées puissent être assurées. Quand il y a organisation, il faut nécessairement du leadership pour que les choses puissent avancer », a-t-il expliqué.
Diverses activités ont permis de renforcer la cohésionIssouf Zoungrana rappelle que cette activité n'est pas un enseignement, mais un partage d'expériences et un renforcement de capacités pour permettre aux membres de retenir l'essentiel qui leur sera utile dans le cadre de l'accomplissement de leurs missions au sein de la coordination.
En rappel, la Coordination nationale de lutte contre la fraude est une structure chargée de lutter contre la fraude fiscale, douanière, économique et environnementale. Elle est rattachée au ministère de l'Économie et des finances.
Armelle Ouédraogo
www.lefaso.net
Le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale a informé à travers un communiqué daté du 27 octobre 2025 que le vendredi 31 octobre 2025 est déclaré jour chômé et payé sur toute l'étendue du territoire national.
Cette mesure s'applique en attendant l'adoption par l'Assemblée législative de Transition du projet de loi portant jours chômés, payés et journées de commémoration et de recueillement au Burkina Faso.
Les secteurs à activités continues demeurent toutefois soumis au service minimum.
Communiqué officiel du ministère en pièce jointe.
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Un hélicoptère MI-24D des Forces Armées de Côte d'Ivoire a effectué ce lundi 27 octobre 2025 un atterrissage d'urgence sur la piste de l'aéroport de Korhogo, à la suite d'une panne technique survenue peu après le décollage, peut-on lire dans un communiqué de l'État-Major Général des Armées.
L'appareil, qui entamait sa phase d'ascension, a subi d'importants dommages matériels, mais aucune perte en vie humaine n'est à déplorer, selon le communiqué officiel de l'État-Major Général des Armées.
Une équipe technique de l'Armée de l'Air a été dépêchée sur les lieux pour sécuriser la zone et ouvrir une enquête afin de déterminer les causes exactes de l'incident.
Le communiqué officiel de l'État-Major Général des Armées ci-joint.
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La Conférence Épiscopale du Bénin (CEB) a annoncé, dans un communiqué rendu public ce lundi 27 octobre 2025, le rappel à Dieu de Monseigneur Barthélemy Adoukonou. Le décès est survenu dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 octobre 2025, peu après minuit, au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou.
C'est avec une profonde tristesse, mais dans la vive espérance de la Résurrection, que l'Église du Bénin salue le départ de celui qui fut un grand serviteur de Dieu, de l'Église et de la culture. Dans son communiqué, la Conférence Épiscopale du Bénin salue "son enseignement, sa sagesse et son profond amour de l'Église ", qui ont marqué durablement les générations.
"Grand théologien, pédagogue et homme de foi, Mgr Barthélemy Adokounou a consacré toute son existence au service de Dieu, de l'Église et de la culture. Ancien Secrétaire du Conseil Pontifical pour la Culture, il a œuvré avec intelligence et passion pour le dialogue entre la foi et la raison, entre l'Évangile et les cultures africaines", fait savoir le communiqué.
Né le 24 août 1942 à Abomey, Mgr Barthélemy Adoukonou fut ordonné prêtre le 16 décembre 1966 pour le diocèse d'Abomey. Après des études en sociologie religieuse à Paris, il a poursuivi sa formation à l'Université de Ratisbonne, en Allemagne, où il obtient un doctorat en théologie en 1977. Il a été recteur de séminaire, puis secrétaire général de la Conférence Épiscopale Régionale de l'Afrique de l'Ouest Francophone (CERAO).
Le communiqué complet ci-dessous.
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• Plus de 3 000 élèves prêts à être sensibilisés aux grossesses en cours de scolarité, répartis dans 17 établissements dans la commune de Houndé.
• 14,5 millions FCFA mobilisés pour la mise en œuvre de la campagne.
• Une initiative régionale en pleine expansion ayant déjà bénéficié à plus de 3 000 parents et enfants.
Houndé, le 25 octobre 2025 – Le Groupe Endeavour Mining, à travers sa Fondation Endeavour, a procédé ce samedi au lancement officiel de sa campagne Je Choisis Mon Avenir, ciblant plus de 2 500 élèves et parents issus des communautés riveraines de la mine de Houndé.
Organisée avec le soutien technique de l'Association pour la Promotion de la Santé Communautaire et le Développement Social Intégré (A.S.Co.S.I), cette initiative vise à informer les jeunes élèves et leurs parents sur les conséquences des grossesses en cours de scolarité, afin de contribuer à la réduction de leur taux au sein des communautés locales.
Une campagne pour protéger l'avenir des jeunes filles
S'inscrivant dans la stratégie de développement durable du Groupe, la campagne Je Choisis Mon Avenir illustre l'engagement renouvelé de la Fondation Endeavour en faveur de l'éducation, de la santé et de la protection des jeunes filles.
Le programme se déploiera sur plusieurs semaines autour de deux volets principaux :
• Sensibilisation communautaire à travers des causeries éducatives, ciné-débats, théâtres-forums et conférences dans les établissements scolaires ;
• Renforcement des capacités des enseignants et pairs éducateurs pour assurer un accompagnement durable en matière d'éducation sexuelle et de santé reproductive.
Parallèlement, des clubs de santé scolaire seront créés dans 17 établissements afin de favoriser le dialogue, prévenir les grossesses précoces et encourager le leadership féminin au sein des écoles.
Intervenant au nom de la Fondation Endeavour, M. Nassé Ouedraogo, Responsable du département de la Performance Sociale de Houndé Gold Operations (HGO), a rappelé qu'« empêcher une jeune fille d'aller au bout de sa scolarité, c'est amputer l'avenir de toute une communauté. La campagne Je Choisis Mon Avenir est une main tendue pour donner aux jeunes filles les outils de la connaissance, de la santé et de l'autonomie. »
Des activités soutenues dans 17 établissements scolaires
Le projet, d'un budget global de 14,5 millions FCFA, couvrira 17 établissements scolaires de la commune de Houndé.
Jusqu'à la fin décembre 2025, plusieurs actions concrètes sont prévues :
• Formations ciblées pour les enseignants et pairs éducateurs ;
• Sessions d'éducation sexuelle pour les élèves ;
• Journées de plaidoyer avec les autorités locales ;
• Formations de rattrapage pour les jeunes filles-mères ;
• Production et diffusion de supports éducatifs et de communication sur la santé sexuelle et reproductive.
Ces activités seront accompagnées par une campagne médiatique et communautaire afin de maximiser la portée du message auprès des familles et des leaders d'opinion.
Une initiative régionale en pleine expansion
Depuis son lancement en 2023, Je Choisis Mon Avenir a déjà bénéficié à plus de 3 000 élèves et parents dans les communautés situées autour des sites d'Endeavour Mining en Côte d'Ivoire, notamment à Zouan-Hounien, Lafigué et Tanda, grâce à un partenariat avec l'ONG Overcome Women.
Le déploiement de cette nouvelle édition au Burkina Faso traduit la volonté de la Fondation Endeavour d'étendre son impact à l'échelle régionale, en consolidant les efforts engagés pour protéger les jeunes filles, renforcer l'éducation et promouvoir des communautés plus fortes et plus résilientes autour de ses sites miniers.
À propos de la Fondation Endeavour
Créée en 2021, la Fondation Endeavour est chargée de mettre en œuvre des projets de développement durable à l'échelle régionale, nationale et internationale. Elle concentre ses actions sur les domaines prioritaires des pays hôtes d'Endeavour Mining, tels que la santé, l'éducation, l'accès à l'eau et à l'électricité, ainsi que le développement socio-économique des communautés.
Pour cela, elle noue de nombreux partenariats avec des acteurs du monde associatif, des grandes ONG de renommée internationale jusqu'aux associations œuvrant au niveau local. Depuis sa création, la Fondation Endeavour accompagne des projets au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire et au Sénégal. Pour plus d'informations : www.endeavourmining.com//fondation-endeavour
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Le cancer du sein représente aujourd'hui la première cause de cancer chez la femme dans le monde. S'il résulte d'une combinaison de facteurs génétiques, hormonaux, environnementaux et comportementaux, l'alimentation occupe une place centrale dans sa prévention, son accompagnement thérapeutique et la réduction du risque de récidive.
I. L'alimentation : un outil majeur de prévention
Une alimentation saine, équilibrée et riche en nutriments protecteurs contribue à réduire les processus inflammatoires et le stress oxydatif, deux mécanismes clés dans la genèse et la progression du cancer du sein.
Principales recommandations diététiques :
Augmenter la consommation de fruits et légumes frais (idéalement issus de productions locales et biologiques), riches en antioxydants, vitamines et composés phytochimiques protecteurs.
Privilégier les légumineuses locales (haricot, pois de terre, soja, lentilles), excellentes sources de fibres et de protéines végétales, favorisant la régulation hormonale et le maintien d'un bon microbiote intestinal.
Choisir les céréales complètes (mil, sorgho, riz complet, maïs non raffiné) qui facilitent l'élimination des déchets métaboliques et stabilisent la glycémie.
Intégrer régulièrement le poisson, source d'acides gras oméga-3 reconnus pour leurs propriétés anti-inflammatoires et cardioprotectrices.
Consommer des graines oléagineuses (sésame, arachide, noix, amandes) riches en graisses insaturées et en vitamine E, qui protègent les cellules du stress oxydatif.
Utiliser les épices fonctionnelles telles que le curcuma, le gingembre, l'ail ou le persil, dont les effets antioxydants et anticancérigènes sont largement documentés.
II. Les aliments à limiter
Certaines habitudes alimentaires favorisent l'inflammation, le déséquilibre hormonal et la prise de poids, qui sont les trois facteurs aggravants du risque de cancer du sein.
Il est donc recommandé de réduire significativement :
La viande rouge et les charcuteries, riches en graisses saturées et en nitrites.
Les produits ultra-transformés, contenant des additifs, des sucres ajoutés et des graisses industrielles.
La consommation d'alcool, même modérée, dont l'effet cancérigène sur le sein est prouvé.
Les boissons gazeuses, les fritures répétées et les fast-foods, qui favorisent le surpoids et le stress oxydatif.
III. Pendant le traitement : soutenir l'organisme
Les traitements anticancéreux (chimiothérapie, radiothérapie, hormonothérapie) entraînent souvent une perte d'appétit, des troubles digestifs ou une altération du goût.
Un suivi diététique personnalisé est alors essentiel pour maintenir un bon état nutritionnel, réduire les effets secondaires et renforcer le système immunitaire.
Conseils diététiques adaptés :
Fractionner les repas pour améliorer la tolérance digestive.
Privilégier des préparations simples, digestes et riches en protéines maigres (poisson, œuf, volaille et les légumineuses).
Consommer des aliments riches en fer, en zinc et en antioxydants pour favoriser la récupération.
Veiller à une hydratation suffisante (eau, bouillons clairs, infusions naturelles).
Adapter les textures (purées, compotes, potages) selon la tolérance et la fatigue du patient.
IV. Après le traitement : consolider la rémission
Une alimentation équilibrée et un mode de vie sain contribuent à la stabilisation du poids, à la prévention des rechutes et à une meilleure qualité de vie.
Objectifs nutritionnels post-thérapeutiques :
Maintenir un poids de santé stable.
Favoriser une alimentation majoritairement végétale, riche en fibres et antioxydants.
Pratiquer une activité physique régulière adaptée à l'état de santé.
Éviter les régimes restrictifs non encadrés par un professionnel.
L'alimentation ne se limite pas à un simple apport énergétique : elle constitue un outil thérapeutique à part entière dans la lutte contre le cancer du sein.
Bien conduite, elle soutient les traitements médicaux, renforce les défenses immunitaires et améliore la qualité de vie des patientes.
Chaque repas peut devenir un acte de prévention, de guérison et d'amour de soi.
Nourrir son corps sainement, c'est aussi nourrir sa force intérieure.
Yasmine Ouédraogo/Zerbo
Diététicienne
Dans le cadre de ses activités organisées en marge d'Octobre Rose, la Fondation Orange Burkina Faso a organisé une marche solidaire contre le cancer du sein. Cette marche qui s'est tenue le samedi 25 Octobre 2025 à Ouagadougou, a connu la mobilisation active des agents de l'entreprise Orange, tous engagés pour la prévention et le dépistage précoce de cette maladie qui touche de nombreuses personnes au Burkina Faso.
Il est 7h du matin lorsque les agents de Orange Burkina Faso, vêtus de tee-shirt arborant le logo d'Octobre Rose ont battu les artères de la capitale. Cette marche qui visait à encourager les personnes atteintes du cancer du sein, marque aussi l'engagement de l'entreprise à lutter contre la maladie.
C'est ainsi que le secrétaire exécutif de la Fondation Orange Burkina Faso, Ibrahim HEMA, a invité l'ensemble des populations à plus de sensibilisation et au dépistage précoce, gage d'un meilleur taux de survie.
« Le message que j'ai à l'endroit des clients, de toute la population, c'est la sensibilisation, mais aussi le dépistage car c'est le premier moyen pour lutter efficacement contre la maladie. Lorsqu'on détecte la maladie grâce au dépistage, la prise en charge devient plus facile », a-t-il conseillé.
« C'est une maladie qui touche tout le monde. Ça n'a pas d'âge, ni de sexe, ni de classe sociale », Ibrahim Hema, secrétaire exécutif de la fondation Orange Burkina FasoLa marche s'est déroulée sur un parcours de 5Km sans halte. Du siège de l'entreprise à Koulouba en passant par l'avenue François Bouda, au rond-point de la médiathèque, jusqu'au tournant au niveau de l'entreprise Orca déco, avant de revenir sur leurs pas. De retour au siège, ils ont effectué une séance d'étirements.
En dehors des employés de Orange, plusieurs participants comme des médecins à l'instar de Nayi Zongo du Programme national de lutte contre le cancer du sein (PNLC), des marcheurs professionnels, et des particuliers y ont pris part. La Brigade nationale des sapeurs-pompiers, ainsi que la sécurité étaient aussi présentes pour assurer la sécurité, toute chose concourant au bon déroulement de l'activité.
Aperçu des participants pendant les étirementsÂgé d'environ 70 ans, M Kibora, un ancien employé de Orange avec à son actif 25 ans de carrière était également de la partie, afin d'accompagner la noble cause que combat ses anciens collègues.
« C'est une cause noble pour laquelle je ne pouvais pas rester de côté. C'est la raison pour laquelle j'ai participé à cette marche, pour apporter mon soutien à la fondation », s'est-il exprimé.
« Faire le dépistage c'est aussi prendre conscience que nous devons veiller sur notre santé par tous les moyens », Akendaga Mahamadou Kibora, retraité de Orange Burkina Faso.Le septuagénaire a également confié que revoir ses collègues lui a fait du bien. Des employés de Orange Burkina Faso comme Aïda DAO du département juridique ont salué l'initiative prise par l'entreprise au profit des personnes souffrantes.
« C'est vraiment tout à l'honneur de Orange d'initier ces activités pour soutenir la lutte contre le cancer du sein, parce que c'est un mal dont souffrent quand même beaucoup de femmes dans le silence », a-t-elle laissé entendre.
« J'exhorte mes jeunes sœurs à aller se faire dépister. C'est comme on le dit toujours, prévenir vaut mieux que guérir », Aïcha Dao, juriste à Orange BurkinaDu reste, elle confie que la lutte à Orange Burkina se fait tous les jours à travers les séries d'activités qu'organise l'entreprise. Elle lance un appel à l'endroit des citoyens burkinabè à faire le dépistage car prévenir vaut mieux que guérir.
Muriel Dominique Ouédraogo (stagiaire)
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Le Conseil constitutionnel du Cameroun a proclamé, ce lundi 27 octobre 2025 au Palais des Congrès de Yaoundé, les résultats officiels de l'élection présidentielle tenue le 12 octobre dernier.
Selon les chiffres rendus publics par le président du Conseil constitutionnel, Clément Atangana, le président sortant Paul Biya est déclaré vainqueur du scrutin avec 53,66% des voix.
La cérémonie de proclamation s'est déroulée en présence de nombreuses personnalités du pays dont des membres du gouvernement, autorités administratives et judiciaires, diplomates, responsables de partis politiques, directeurs généraux et acteurs de la société civile.
Les résultats ont été annoncés région par région avant la proclamation du résultat global confirmant la victoire du président sortant. L'événement a été retransmis en direct sur la page Facebook du média CRTV (Cameroon Radio Television).
Âgé de 92 ans, Paul Biya obtient ainsi un huitième mandat à la tête du Cameroun. Il dirige le pays sans discontinuer depuis 1982.
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La chorale Chœur Notre Dame des Pauvres du Centre spirituel Notre Dame des Pauvres de l'archidiocèse de Ouagadougou a procédé à la dédicace de son premier album. À travers cette œuvre musicale, la chorale souhaite toucher les cœurs et les amener à Jésus. En un mot, elle veut utiliser la musique comme moyen d'évangélisation. La dédicace a eu lieu le dimanche 26 octobre 2025 à Ouagadougou.
Intitulé « Mon Seigneur et mon Dieu », l'album est composé de 15 titres, à savoir : « Notre Dame des Pauvres », « Si vous gardez mes commandements », « Doux et humble de cœur », « Je cherche ton visage », « À qui irions-nous Seigneur ? », « Qui t'a condamné ?, « J'ai soif », « N'aie pas peur », « Je me tiens à la porte », « Où est Abel ? », « Gethsémanie », « Pour vous qui suis-je ? », « Père, touche le Burkina », « Elle est mère de Dieu » et » Alpha, Omega ».
L'album « Mon Seigneur et mon Dieu » est disponible au prix de 5 000 F CFALa majorité des titres ont été écrits par l'abbé Blaise Bicaba, figure spirituelle bien connue dans la communauté catholique. La chorale Chœur Notre Dame des Pauvres a travaillé sur cet album pendant huit ans.
La chorale Chœur Notre Dame des Pauvres a prévu d'organiser un concert le 31 octobre 2025, de 16 h à 23 h, au stade municipal de Ouagadougou« Nous abordons plusieurs thématiques dans cette œuvre musicale. Il y a l'évangélisation, des cantiques de supplication et d'autres dédiés à notre mère du ciel, la Vierge Marie. Il y a également un chant où nous prions pour la paix dans notre pays. Nous exaltons le Seigneur, nous le bénissons, nous contemplons sa gloire. Notre prière est que cet album touche les cœurs et que chacun revienne véritablement à Jésus-Christ, notre Seigneur et notre Dieu », a expliqué Emmanuel Sedogo, responsable de la chorale Chœur Notre Dame des Pauvres.
La chorale Chœur Notre Dame des Pauvres se dit disponible pour assurer des prestations afin d'évangéliser le publicIl a invité le public à s'approprier cette œuvre musicale : « Nous appelons nos frères et sœurs à consommer sans modération cet album. Nous les invitons à nous accompagner dans cette mission d'évangélisation en achetant au moins une clé et en l'offrant à d'autres personnes. Nous vous promettons beaucoup de surprises. Nous avons déjà reçu de nombreux témoignages à travers les hymnes, preuve que Jésus-Christ est toujours le même, hier, aujourd'hui et à jamais. Et puisque c'est sa parole qui est chantée, nous savons qu'elle transformera des vies », a-t-il poursuivi.
À gauche, Emmanuel Sedogo a invité le public à consommer l'album sans modérationEn rappel, la chorale Chœur Notre Dame des Pauvres, créée en 2006, compte aujourd'hui plus de 50 membres. Vous pouvez vous procurer l'album « Mon Seigneur et mon Dieu » à la Radio Ave Maria, à Saint-Camille plus précisément à la boutique de Tanti Noëlie ou encore au Centre spirituel Notre Dame des Pauvres.
Infoline : (+226) 72 25 38 18
Samirah Bationo
Lefaso.net
Introduction
Face aux secousses d'un monde en perpétuelle instabilité, crises sanitaires à répétition, tensions géopolitiques, ruptures d'approvisionnement, la question de la souveraineté pharmaceutique s'impose comme une urgence stratégique pour les États africains. Elle ne relève plus du discours, mais de la survie, de la dignité et de la capacité à protéger les populations en toutes circonstances.
Le Burkina Faso, fidèle et fière de son identité « terre de résilience, d'ingéniosité et de courage collectif », s'engage avec détermination dans la voie de la souveraineté. Garantir donc un accès durable à des médicaments sûrs, efficaces et produits localement devient un impératif de santé publique, mais aussi un acte d'indépendance scientifique, industrielle et réglementaire.
Le 10ᵉ Congrès de l'Ordre des Pharmaciens du Burkina Faso, prévu du 29 au 31 octobre 2025(Thème : Souveraineté Pharmaceutique du Burkina Faso : Défis et opportunités) [1]
Cette quête de souveraineté est portée par des voix visionnaires, qui en rappellent les fondements éthiques, politiques et culturels.
« La santé ne doit pas être un luxe réservé à ceux qui ont les moyens. Elle doit être un droit accessible à tous. » (Thomas Sankara)
Ce droit, pour être effectif, exige une posture ferme et assumée face aux pressions extérieures.
« La souveraineté ne se négocie pas. Elle se construit, elle se défend, elle se vit. » (Capitaine Ibrahim Traoré)
Et pour que cette construction soit durable, elle doit s'enraciner dans une culture de qualité vivante, incarnée et transmise.
« La qualité, lorsqu'elle est enracinée, devient un acte de foi, un textile vivant au service de la dignité collective. » (Lady_Quality_Culture)
1. Une dynamique nationale en construction
La souveraineté pharmaceutique ne se limite pas à la seule production locale. Elle repose sur une vision partagée, une mobilisation multisectorielle, et une transmission vivante des savoirs. Elle exige que chaque maillon de la chaîne de la recherche à la distribution soit animé par une conscience collective et une volonté d'agir.
Au Burkina Faso « Dans la dynamique de la souveraineté sanitaire, il faut arriver à susciter des vocations. » (Dr Anicet Sawadogo, Directeur général du laboratoire GAMET)
Ces vocations ne concernent pas uniquement les chercheurs ou les industriels. Elles interpellent les pharmaciens, les décideurs, les formateurs, les régulateurs et les citoyens. Car, c'est ensemble que nous pouvons bâtir un système de santé autonome, enraciné et résilient.
a) Des acteurs engagés : GAMET, PROPHARM, CPF et U-PHARMA ....
Le laboratoire GAMET s'illustre par ses travaux sur les phyto-médicaments et les diagnostics adaptés aux réalités africaines. L'entreprise PROPHARM, quant à elle, incarne une volonté industrielle locale, en produisant des médicaments essentiels pour le marché national et régional. Le Centre pharmaceutique de fabrication (CPF) complète ce tissu productif en renforçant l'offre disponible pour les populations rurales. U-PHARMA s'affirme comme un acteur stratégique, fédérant les compétences et les moyens pour une production pharmaceutique souveraine, accessible et durable, en lien avec les priorités de santé publique et les exigences de qualité. « Notre objectif est d'arriver à mettre ces produits à la disposition de nos populations partout où elles se trouvent. » [2] (Dr Nébié Nao, Président de l'Ordre des Pharmaciens)
Cette ambition, pour devenir réalité, appelle à dépasser les obstacles et à activer les leviers disponibles avec audace et cohérence.
b) Une mobilisation multisectorielle
La souveraineté pharmaceutique appelle à :
former les jeunes dans les instituts spécialisés,
renforcer les capacités de l'Agence Nationale de Régulation Pharmaceutique (ANRP),
sensibiliser les citoyens à travers des capsules éducatives, valoriser les savoirs traditionnels par le biais d'une démarche scientifique rigoureuse.
c) Une ambition à concrétiser
Pour que cette ambition devienne réalité, il faut :
dépasser les obstacles réglementaires et logistiques,
activer les leviers de financement et de formation,
créer des synergies entre institutions, laboratoires et communautés.
La souveraineté pharmaceutique est un pagne à motifs multiples : chaque acteur y tisse sa couleur, chaque action renforce la trame, chaque vocation en fait vibrer le sens.
2. Des défis structurels à relever
La souveraineté pharmaceutique ne se décrète pas, elle se construit avec rigueur, vision et engagement durable. Les défis sont nombreux et bien connus :
Dépendance aux importations : Plus de 90 % des médicaments consommés au Burkina Faso sont importés, exposant le pays aux aléas du marché mondial.
Faiblesse de l'industrie locale : Malgré les efforts des structures comme PROPHARM ou le laboratoire GAMET, la production nationale reste limitée en volume, en diversité et en capacité d'innovation.
Contraintes réglementaires et logistiques : L'homologation, la traçabilité, le contrôle qualité et la distribution nécessitent des investissements soutenus et une coordination interinstitutionnelle renforcée.
Lourdeur administrative : L'implantation d'une industrie pharmaceutique prend du temps, entre autorisations, infrastructures et validation des normes.
Manque de financement pour la recherche : Les chercheurs et pharmaciens innovants manquent souvent de soutien pour valoriser les ressources locales, notamment les plantes médicinales à fort potentiel thérapeutique.
3. Lady_Quality_Culture : une voix textile et spirituelle
Dans cette dynamique, Lady_Quality_Culture nous invite à penser la souveraineté comme une tapisserie vivante, tissée de rigueur, de mémoire et de célébration : « La souveraineté pharmaceutique est un pagne de dignité dans lequel chaque fil est une vocation, chaque motif une mémoire et chaque couture une responsabilité. ». « Transmettre, c'est soigner. Harmoniser, c'est protéger. Valider ensemble, c'est élever. »
Son approche, mêlant textile, pédagogie et spiritualité, rappelle que la santé ne se décrète pas : elle se structure, se construit, se gagne se célèbre et se transmet. avec exigence et beauté.
4. Des opportunités avec audace
Malgré ces obstacles, plusieurs signaux positifs ouvrent la voie à une souveraineté pharmaceutique burkinabè crédible et durable :
Volonté politique affirmée : Le ministère de la Santé a inscrit la production locale de médicaments dans les priorités nationales. « La souveraineté sanitaire est une vision présidentielle. Elle passe par l'appui aux structures locales, la valorisation des plantes médicinales et la relance industrielle. » (Dr Robert KARGOUGOU, ministre de la Santé)
Valorisation des pharmacopées traditionnelles : Le laboratoire Phytofla, visité par le ministre, illustre le potentiel des plantes locales transformées en phyto médicaments certifiés, alliant savoir endogène et exigence scientifique.
Mobilisation des acteurs de la santé : Congrès, panels, formations et réseaux professionnels renforcent la synergie entre pharmaciens, chercheurs, industriels et décideurs. « L'ANRP est une structure de veille, de régulation et de protection. Elle doit être comprise, soutenue et valorisée. » (Dr Soulama Issiaka, Directeur général de l'ANRP)
Émergence d'une conscience collective : La crise du COVID-19 a révélé l'urgence de relocaliser certaines productions stratégiques. Cette prise de conscience alimente aujourd'hui une dynamique de transformation durable. « Ouvrir les portes, c'est aussi ouvrir les consciences sur les enjeux de qualité, de traçabilité et de souveraineté. » (Dr Soulama Issiaka Directeur de l'ANRP)
Engagement industriel renforcé : la vision de FASO PHARMA
Acteur clé du tissu pharmaceutique national, FASO PHARMA incarne une ambition industrielle structurante. Par ses investissements, ses capacités de production et son ancrage local, l'entreprise contribue à réduire la dépendance aux importations, à renforcer la disponibilité des médicaments essentiels, et à soutenir les politiques de santé publique.
Sa vision s'inscrit dans une logique de souveraineté partagée, où qualité, accessibilité et responsabilité industrielle vont de pair.
Ces avancées, portées par une volonté collective et des initiatives concrètes, tracent les contours d'un avenir pharmaceutique plus autonome, plus juste et plus enraciné dans les réalités du Burkina Faso.
5. Voix de leadership et d'héritage : une vision panafricaine qui soigne, protège et élève
La souveraineté pharmaceutique ne se limite pas à la fabrication locale de médicaments. Elle s'inscrit dans une vision panafricaine affirmée, portée à la fois par les voix du présent et les mémoires du passé. Elle convoque les savoirs, les volontés et les vocations pour bâtir un système de santé autonome, enraciné et solidaire.
Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, rappelle la ligne de force : « Ceux qui viennent pour voler notre souveraineté, notre indépendance, qu'ils comprennent que nous ne sommes pas prêts à les accueillir. » Et Thomas Sankara, père de la révolution burkinabè, nous lègue une parole toujours vivante : « La santé ne doit pas être un luxe réservé à ceux qui ont les moyens. Elle doit être un droit accessible à tous. »
Ces paroles résonnent comme des balises éthiques et politiques, pour une souveraineté qui soigne, protège et élève. Elles nous rappellent que la santé, lorsqu'elle est pensée comme un bien commun, devient un acte de dignité collective.
Conclusion
La souveraineté pharmaceutique pour le Burkina Faso est à la fois un défi de taille et une opportunité historique. Elle exige une vision claire, un engagement politique fort, des investissements ciblés, et surtout, une mobilisation collective des compétences nationales. Il ne s'agit pas seulement de produire localement, mais de tisser une chaîne de valeur cohérente, de la recherche à la distribution, en passant par la formation, la réglementation et l'innovation. En affirmant sa souveraineté pharmaceutique, le Burkina Faso ne cherche pas l'isolement, mais la maîtrise de ses choix thérapeutiques, dans le respect des normes internationales et des besoins de ses populations.
La souveraineté pharmaceutique : un fil d'or dans le pagne de la résilience. C'est un acte de dignité, de résilience, et de projection vers un avenir où la santé ne sera plus une dépendance, mais une conquête collective.
References bibliographiques
1. LEEM Afrique - Agenda, https://www.leemafrique.org/fr/congres.asp.
2. Burkina/Santé : La souveraineté pharmaceutique au cœur d'un panel - MSN
Dr Bougouma Edith Christiane
Pharmacienne – PhD en Santé Publique & Microbiologie
Certifiée en Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF/GMP) & de Distribution (BPD/GDP)
Spécialiste en Management Qualité - Santé -Hygiène -Sécurité - Environnement
BECqualityculture@gmail.com
1. Objet
L'objectif de cet appel de propositions (RFP) est d'identifier et de sélectionner jusqu'à quatre organisations locales de la société civile (OSC) au Burkina Faso pour soutenir le renforcement de la gestion financière du COGES et le plaidoyer en faveur d'un financement accru de la santé locale. Dans le cadre de cette DP, jusqu'à quatre (4) ASC seront désignés pour mettre en œuvre un ensemble défini d'activités décrites à la section D – Portée des travaux. Les OSC sélectionnées recevront des sous-subventions à prix fixe pour fournir des résultats mesurables au cours de la période de mise en œuvre qui s'étendra jusqu'en mai 2026.
2. Eligibilité
la participation est ouverte aux organisations de la Société Civile basées au Burkina Faso ayant une solide expérience en matière d'engagement communautaire, de défense des droits ou d'initiatives de santé.
3. Instructions sur la soumission des propositions.
Les propositions doivent être soumises au plus tard à 17h00 GMT+5 le 7 novembre 2025.
a. Consultation et demandes de renseignements.
La consultation du dossier complet peut se faire dans les locaux de ThinkWell Institute Burkina Faso à l'adresse suivante : 11 B.P. 1255 CMS 11 Ouagadougou - Quartier Ouaga 2000, près de la Fondation Kimi, à 500 du boulevard Muammar Kadaffi Tél. : 226 57 53 73 50
Les demandes de renseignements concernant cet appel d'offres doivent être envoyées par e-mail avant 17h00 GMT+5 avant le 31 octobre 2025 à l'adresse suivante :
Dr. Marie-Jeanne Offosse, Directrice Pays, moffosse@thinkwell.global
Et : Sarah Lackert, responsable de programme senior, slackert@thinkwell.global
b. Conditions de la proposition.
Tous les frais de préparation de la proposition sont à la charge exclusive de l'offrant et ne seront pas remboursés par l'Institut ThinkWell, ci-après dénommé (ThinkWell).
c. Instructions aux soumissionnaires potentiels.
Soumission de la proposition :
Veuillez soumettre votre proposition par e-mail aux personnes suivantes au plus tard à 17h00
GMT +5 le 7 novembre 2025 :
• Dr. Marie-Jeanne Offosse, Directrice Pays : moffosse@thinkwell.global
• Sarah Lackert, Gestionnaire de programme senior : slackert@thinkwell.global
Format de la proposition :
• Objet : No de l'appel d'offres : [Nom de l'organisme de recherche local] - SP4-Burkina Faso-2025-003 - [Nom de votre organisation
• Pièces jointes :
Votre proposition au format PDF.
Tout document justificatif tel que spécifié dans la DP.
Étiquetage de la proposition :
Veuillez étiqueter clairement votre proposition avec les informations suivantes dans le document No de l'appel d'offres : [Nom de l'organisme de recherche local] -SP4-Burkina Faso-2025-003-Nom de l'organisme
4. Réserves
ThinkWell se réserve le droit de ne donner suite qu'à tout ou partie de la présente demande de proposition.
La Directrice Pays
Dr Marie – Jeanne Offosse N'GBESSO
“Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croît en moi vivra, même s'il meurt ; et celui qui vit et crois en moi ne mourra jamais” (Jean 11 : 25- 27).
La grande famille GOLANE à Tô, Toma, Tougan, Dédougou, Koudougou, Bobo- Dioulasso, Ouagadougou, États- Unis, Abidjan et Italie ;
Les familles alliées BORO, GARANE, OULENE, ZANTE, TOE, FORO, KY, KARAMBIRI, KAWANE, BONANE,
OUEDRAOGO, TRAORE, DAMA, DIALLO, ZERBO, ZOURE ; PARE, YELEMOU, GUEYE, KOUSSOUBE, SIA, BANCE, KI, AOUE, TONI, NANA, KOFFI, KABORE, COULIBALY ;
GOLANE Christophe ; cadre de FASO FANI à la retraite à Koudougou et son épouse ;
Les frères et sœurs : Mme TOE / GOLANE Célestine ; Inspectrice des Impôts à la retraite et son époux à Ouagadougou ;
Mme FORO / GOLANE Léonie ; Restauratrice à Dédougou ;
GOULANE Victor ; consultant à Dédougou ;
Les enfants : Hyacinthe, Sylvestre,
Célestine, Serge, Bienvenue, Rosine, Hervé, Yolande, Valérie, Arsène, Denise, Charles, Tatiana, Grégoire, Dieudonné, Éléonore Yolande ;
Les petits- enfants et arrières petits- enfants ;
Les cousins, cousines, neveux et nièces ;
Très touchés par vos soutiens multiformes lors du rappel à Dieu le 10 Octobre 2025 et de son inhumation le 11 Octobre 2025 de leur fils, frère, père, oncle, grand père, neveux, beau- frère, beau- père, ami, GOLANE Michel ; Conseiller FJA à la retraite.
Adressent leurs sincères remerciements :
À son excellence Monseigneur Prospère Bonaventure KY, Évêque du diocèse de Dédougou ;
Au Curé de la Paroisse Sacré Cœur de Toma et ses Vicaires ;
Au chef de Canton de Toma ;
A monsieur Dieudonné BONANE, Ex- ministre de l'habitat à Ouagadougou ;
A monsieur Noël TOE, Ex- député à Ouagadougou ;
A monsieur KY Hilaire Douti, Inspecteur de douane à Ouagadougou ;
A monsieur GARANE Malick, Ex- maire de la commune de Toma ;
A l'association des retraités de Toma ;
A l'association des ressortissants de Touo ;
Aux voisins, amis et connaissances ;
Aux membres de la CCB de Basnéré et Saint- Louis de Toma ;
Aux agents de l'ONEA et du service de l'agriculture de Toma ;
La famille s'excuse humblement auprès de toutes les personnes dont les noms n'ont pu être cités. Que le Bon Dieu vous bénisse et vous le rende au centuple vos bienfaits.
Elle vous informe par ailleurs que la messe tenant lieu des funérailles chrétiennes se tiendra à l'église Sacré cœur de Toma le samedi 28 Novembre 2026.
Union de prière.