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Updated: 1 day 22 hours ago

Décès de TAPSOBA Lassané : Remerciements et faire-part des petites funérailles

Mon, 10/11/2025 - 21:00

Son Excellence Naaba Sigri, Chef du Canton de Tuili,

Les familles TAPSOBA, ZIDA, TIENDRÉBÉOGO, OUEDRAOGO, CONOMBO, POUGNOGO, ILBOUDO, BONKOUNGOU,

Messieurs Joseph Tanga TAPSOBA et Albert TAPSOBA à la SOFICO,

Monsieur François TAPSOBA,

Les enfants : Éric Issaka TAPSOBA, Député à l'Assemblée Législative de Transition (ALT),
Pascal, Gilbert, Awa,

ET les petits-enfants,

Les familles alliées TASSEMBEDO, TOURÉ, YANOGO, COMPAORÉ, OUEDRAOGO, SIMPORÉ, ILBOUDO, KAFANDO,

À Tuili, Ouagadougou, France, États-Unis,

Et la veuve TAPSOBA / TASSEMBEDO Lougtiga Pauline, à Tuili / Kuilsin,

ont la profonde douleur de vous faire part du rappel à Dieu de leur grand-père, père, frère, beau-père, beau-frère et époux,

TAPSOBA Lassané
survenu le samedi 8 novembre 2025, à l'âge de 86 ans.

La famille exprime sa profonde gratitude à toutes celles et à tous ceux qui, de près ou de loin, ont manifesté leur compassion, solidarité et soutien lors de l'inhumation, qui a eu lieu le dimanche 9 novembre 2025 à Tuili / Kuilsin, dans la province du Bazèga.

Par ailleurs, elle convie parents, amis, connaissances et alliés à prendre part aux petites funérailles (peu-sakré), qui se tiendront le mercredi 12 novembre 2025, à partir de 8 heures, à Tuili / Kuilsin.

Que les mânes des ancêtres et Dieu Tout-Puissant vous le rendent au-delà de vos espérances.

Que l'âme du petit-fils de Tansoaba Kiéma repose en paix.

Categories: Afrique

FIRST Global Challenge 2025 : 4 jeunes innovateurs de Gobelab hissent haut le drapeau du Burkina Faso

Mon, 10/11/2025 - 18:30

Quatre jeunes Burkinabè formés par l'association Gobelab (le laboratoire du futur) ont décroché la médaille d'or au FIRST Global Challenge 2025, la plus grande compétition mondiale de robotique, tenue cette année au Panama. Dans cet entretien accordé à Lefaso.net, Odilon Simporé, cofondateur et président de Gobelab Burkina, revient sur cette victoire historique, les défis rencontrés, et l'ambition de son organisation : former mille jeunes innovateurs d'ici à 2030.

Lefaso.net : Pouvez-vous présenter brièvement l'association Gobelab et ce qui a motivé sa création ?

Odilon Simporé : Gobelab est une structure qui a pour vocation de promouvoir les nouvelles technologies auprès de la jeunesse et de sensibiliser à leur bon usage. L'association a vu le jour en 2019, à la suite de la fusion de deux importantes communautés technologiques burkinabè : le Google Developer Group (GDG Burkina) et le Geek Developer Network (GDN), qui rassemblait plus de deux mille cinq cents passionnés d'informatique. Depuis sa création, Gobelab s'emploie à former les jeunes dans des domaines variés tels que la robotique, l'informatique, la création de jeux vidéo, le développement d'applications et de solutions numériques. Elle met également un accent particulier sur la promotion de la culture STEAM, c'est-à-dire Science, Technology, Engineering, Art and Mathematics, afin de susciter dès le plus jeune âge l'intérêt pour les disciplines scientifiques et techniques.

Quelles sont les principales activités ou programmes menés par Gobelab ?

Gobelab mène plusieurs activités axées sur la formation et l'innovation technologique. Nous organisons des sessions de formation en programmation et en robotique, et chaque année, nous participons au concours international de robotique FIRST Global Challenge, où nous envoyons cinq élèves pour représenter le Burkina Faso. Nous proposons également des formations en intelligence artificielle, en développement de jeux vidéo et en conception de solutions éducatives innovantes destinées à rendre l'apprentissage plus interactif et attractif.

Vous avez un objectif de former 1 000 futurs innovateurs d'ici 2030. Où en êtes-vous ?

Cet objectif avance bien. Depuis 2019, nous avons déjà formé de nombreux jeunes et certains d'entre eux sont aujourd'hui devenus formateurs à leur tour. Nous avons aussi noué des partenariats, notamment avec Simplon Burkina, dans le cadre du programme Tech for Kids. Ce programme vise à initier les plus jeunes à la robotique, à la programmation et à l'intelligence artificielle. Toutes ces initiatives nous rapprochent progressivement de notre ambition de former mille innovateurs d'ici à 2030.

À combien de concours avez-vous déjà participé jusque-là ?

Nous avons déjà participé à six compétitions internationales. En 2019, nous avons remporté la médaille du robot le plus sécurisé. En 2020 et 2021, nous avons obtenu respectivement une médaille d'argent et une médaille de bronze. Enfin, en 2025, nous avons décroché la médaille d'or au Panama. Cette évolution montre la progression constante de notre équipe et la qualité du travail fourni au fil des années.

Odilon Simporé, cofondateur et président de Gobelab Burkina, plaide pour une meilleure reconnaissance des talents technologiques locaux

Que représente la médaille d'or remportée par quatre de vos élèves au FIRST Global Challenge 2025 à Panama ?

Cette médaille d'or est une immense fierté pour nous et pour le Burkina Faso. Le FIRST Global Challenge rassemble chaque année plus de 190 pays autour de la robotique. Voir nos élèves décrocher la médaille d'or est une grande récompense pour leur travail, leur rigueur et leur détermination. C'est aussi une reconnaissance du potentiel et du talent des jeunes Burkinabè. Nous espérons que cette victoire inspirera d'autres enfants à suivre la même voie.

Sur quelle base avez-vous été déclarés vainqueurs et comment s'est déroulée la compétition ?

Le thème du FIRST Global Challenge 2025 était « Restaurer la biodiversité ». Les équipes devaient collecter des éléments symbolisant la biodiversité, appelés biodiversity units, et les remettre à des joueurs chargés de les placer dans des zones spécifiques. Le robot devait également franchir des obstacles représentant les menaces pesant sur la biodiversité, comme les feux de brousse, et grimper sur une corde dans les trente dernières secondes, pour illustrer les objectifs mondiaux de développement. Nous avons opté pour une stratégie hybride en construisant un robot polyvalent, capable d'être performant dans toutes les épreuves. Cette approche équilibrée s'est révélée payante et nous a permis de remporter la médaille d'or.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées avant ou pendant la compétition ?

Nous avons rencontré plusieurs difficultés. L'une des plus importantes concernait la conciliation entre les cours et la préparation du concours, car les élèves devaient à la fois se concentrer sur leurs études et sur la construction du robot. Le financement et la logistique ont également constitué un défi majeur, notamment pour le transport, le matériel et l'hébergement, qui ont souvent été assurés grâce à de petites contributions internes. À cela se sont ajoutées des contraintes douanières, car il a fallu démonter le robot pour le transport puis le remonter entièrement sur place, sans pause, juste avant la compétition. Enfin, la participation de nouveaux élèves, qui découvraient cet univers pour la première fois, a nécessité un important travail d'adaptation. Malgré toutes ces difficultés, l'équipe a fait preuve de courage et de solidarité, ce qui lui a permis de surmonter chaque obstacle.

Le robot conçu par les élèves de Gobelab pour le FIRST Global Challenge 2025, sur le thème « Restaurer la biodiversité »

Selon vous, qu'est-ce qui a fait la différence et permis à vos élèves de décrocher cette médaille d'or ?

Ce qui a véritablement fait la différence, c'est l'état d'esprit des enfants. Ils n'ont jamais abandonné malgré les épreuves. Ils ont toujours cherché des solutions, fait des recherches et proposé des améliorations pour perfectionner leur robot. Leur persévérance, leur créativité et leur mentalité de battants ont été déterminantes. Le mérite revient entièrement à ces jeunes, qui ont fait preuve d'un engagement exemplaire et d'une passion sincère pour ce qu'ils faisaient.

Quelle a été la réaction du public, des familles ou des autorités à leur retour ?

Les enfants ont été chaleureusement accueillis par leurs parents, très fiers de leur réussite. Cependant, il n'y a pas encore eu de reconnaissance officielle ni de communication institutionnelle autour de leur exploit. Nous espérons que cette victoire sera mieux valorisée et qu'elle suscitera une plus grande attention de la part des autorités et du grand public.

Avez-vous reçu un soutien des autorités burkinabè ?

Non, malheureusement. Depuis 2019, nous avons entrepris plusieurs démarches auprès des autorités, mais elles n'ont pas encore abouti. Malgré l'absence de soutien officiel, nous restons déterminés à poursuivre nos activités et à accompagner les jeunes dans leur passion pour la technologie et la robotique. Notre motivation ne dépend pas du soutien extérieur, mais de la conviction que chaque enfant peut devenir un acteur du changement à travers la science.

Quel impact cette victoire aura-t-elle sur la visibilité de Gobelab et sur la promotion des STEAM au Burkina Faso ?

Nous pensons que cette victoire renforcera la visibilité de Gobelab et encouragera davantage de jeunes à s'intéresser aux sciences et aux technologies. Elle contribuera aussi à promouvoir l'estime de soi chez les jeunes Burkinabè en leur montrant qu'ils sont capables de rivaliser avec les meilleurs au monde. Nous espérons que cette réussite incitera les autorités à reconnaître la robotique comme un sport technologique à part entière et à soutenir la création de compétitions nationales pour encourager la relève.

L'équipe burkinabè de robotique, lauréate du FIRST Global Challenge 2025

Quels sont vos prochains grands projets ?

Nous avons plusieurs projets en perspective. Nous prévoyons de présenter les robots et les médailles dans différentes écoles afin d'inspirer d'autres enfants et de leur faire découvrir la robotique. Nous souhaitons également sensibiliser les autorités à l'importance de ces initiatives pour le développement de la jeunesse et du pays. Par ailleurs, nous envisageons la création de robots utiles, notamment pour le ramassage de déchets dans les établissements scolaires, afin de démontrer que la robotique peut être un outil concret au service de la société.

Quel message souhaitez-vous adresser aux jeunes intéressés par la science et la technologie ?

Je leur dirais de ne jamais abandonner. Même sans soutien, il faut persévérer et continuer à croire en ses idées. Chaque réalisation, aussi modeste soit-elle, attire toujours l'attention et peut inspirer d'autres personnes. L'important est de rester passionné, constant et confiant, car le travail finit toujours par porter ses fruits.

Avez-vous un dernier mot ou un appel à lancer ?

Je voudrais lancer un appel aux autorités pour qu'elles accordent plus d'attention aux initiatives comme la nôtre. Il est important de soutenir les jeunes qui s'investissent dans les domaines de la robotique, de l'intelligence artificielle et de la technologie en général. Nous sommes disposés à collaborer pour créer un cadre favorable à leur formation, à leur créativité et à leur épanouissement.

Entretien réalisé par Anita Mireille Zongo (stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Le numérique à l'école : Le Dr Ali Toé ouvre la voie à une intégration éthique des smartphones à travers sa soutenance de thèse

Mon, 10/11/2025 - 17:32

Le vendredi 7 novembre 2025, la Bibliothèque centrale de l'université Norbert Zongo a accueilli une soutenance de thèse de doctorat qui résonne avec les défis actuels de l'éducation en Afrique : celle de Ali Toé. Avec pour thème « Enjeux cognitifs et éthiques à l'usage des smartphones par les apprenants du post-primaire au Burkina Faso », le candidat de la spécialité « Politiques éducatives » a été élevé au rang de docteur avec la mention très honorable.

Issus du Laboratoire de psychopédagogie andragogie, mesure et évaluation de politiques éducatives (LAPAME), les travaux d'Ali Toé, conseiller d'éducation et enseignant vacataire de philosophie, trouvent leur source dans une réalité de terrain. « J'ai constaté, pendant mes classes et en tant que conseiller d'éducation, que la question des smartphones est de plus en plus récurrente », explique le nouveau docteur. Il souligne la divergence des textes réglementant l'outil : dans certaines localités, les règlements intérieurs les interdisent, tandis que la loi 013 autorise leur usage et la promotion de l'éthique en milieu scolaire. Cette contradiction, ainsi que le débat entre les tendances technophiles et technophobes a fondé sa problématique. L'objectif de la recherche était d'approfondir la connaissance scientifique de l'influence des smartphones sur le sens éthique des apprenants et sur leur processus d'apprentissage.

Les conclusions de la thèse proposent un rapport nuancé et constructif, s'opposant à l'interdiction pure et simple des smartphones.

Le nouveau Dr Ali Toé exposant les résultats de sa recherche sur les enjeux cognitifs et éthiques des smartphones dans l'enseignement.

Sur le plan cognitif, l'étude révèle une plus-value significative pour les apprentissages. Cette plus-value est cependant conditionnée par un encadrement strict. Le Dr Toé préconise l'élaboration d'une charte éthique explicite et sous contrôle.

Sur le plan éthique, bien que des dérives compromettantes pour l'apprentissage aient été relevées, le Dr Ali Toé insiste sur le fait qu'elles peuvent être contournées par une bonne implication des acteurs de l'éducation et le bon paramétrage des smartphones pour en tirer les atouts didactiques.

Le Dr Étienne Kola, directeur de thèse, félicitant le Dr Toé pour son travail « pertinent » et son ambition.

Le jury, qui a unanimement salué la pertinence des travaux, était présidé par la professeure Afsata Paré (professeure titulaire, université Norbert Zongo). Il était composé du directeur de thèse, le Dr. Étienne Kola (maître de conférences à l'UNZ), des rapporteurs le Dr Dougoudia Joseph Lompo (maître de conférences, École nationale supérieure) et du Pr Sylvain Connac (professeur des universités, France) ainsi que de l'examinateur le Pr François Sawadogo (professeur titulaire, université Norbert Zongo).

Le Dr Étienne Kola, s'est dit ravi du travail accompli, affirmant que le Dr Toé a questionné une problématique actuelle et pertinente concernant « l'usage des objets connectés, des smartphones, dans le cadre de l'enseignement-apprentissage, surtout quand il s'agit des adolescents. » Il a ajouté que les résultats sont pertinents et appréciés par tous les membres du jury et a qualifié le nouveau docteur de « jeune travailleur, ambitieux et très conquérant ». Le Pr Sylvain Connac a également salué la pertinence du thème et la qualité du travail, invitant le candidat à intégrer une brève présentation personnelle pour mettre en lumière le lien entre sa carrière et son choix de sujet.

Le prestigieux jury, présidé par la Pr. Afsata Paré

Le Dr Dougoudia Joseph Lompo quant à lui a insisté sur le fait que c'est un sujet d'actualité très important qui « fait la rencontre du monde numérique et celui des écoles ».

Le Pr François Sawadogo, tout en appréciant la méthodologie et la mobilisation des outils, a toutefois relevé un manque d'ancrage théorique suffisant dans les travaux de chercheurs africains pour contextualiser pleinement le débat.

La Pr. Paré a souligné que l'impétrant a suivi une démarche exemplaire en mettant en place un protocole d'exploration et d'expérimentation. Le jury a unanimement invité le nouveau docteur à poursuivre la réflexion sur la législation et la question éthique afin de limiter les effets pervers des smartphones. Après évaluation, les membres du jury ont estimé, de façon unanime, que M. Toé méritait d'être accepté dans le cercle des docteurs en lui décernant la mention très honorable.

Les amis parents et collègues venus soutenir le nouveau docteur

Très satisfait, le Dr Toé s'est dit conscient de l'enjeu de ce nouveau grade : « Cette accession de grade permettra d'amplifier le domaine de la recherche, de développer des stratégies adaptées et de revoir les questions éthiques pour que le Burkina Faso puisse s'approprier ces outils tout en valorisant ses propres valeurs dans le domaine de l'éducation. » Il a insisté sur le besoin d'un « éthicien pour orienter l'usage des technologies selon des valeurs éthiques appropriées ».

L'une des conclusions majeures de cette thèse est son opposition à l'interdiction. Selon le Dr Toé : « Les technologies numériques sont déjà là, la question actuellement n'est pas le pourquoi mais le comment s'adapter pour tirer un meilleur profit sur le plan éducatif. » Il estime qu'interdire reviendrait à « couper les liens avec l'actualité et la promotion du numérique ».

Ainsi, à travers sa thèse, il invite les décideurs à se pencher sur les textes pour favoriser l'adoption d'une éthique adaptée. Cette thèse marque un tournant dans la manière dont le système éducatif burkinabè peut relever le défi de l'intégration des smartphones dans les établissements secondaires.

Prince Omar
Lefaso.net

Categories: Afrique

Santé : Le Cap-Vert, un modèle africain dans l'éradication du paludisme

Mon, 10/11/2025 - 15:56

Le Cap-Vert fait partie des rares pays d'Afrique à avoir réussi à éradiquer le paludisme sur son territoire. Les 3 et 4 novembre 2025, un atelier technique sur l'initiative d'élimination du paludisme au Sahel s'est tenu à Ouagadougou. À cette occasion, le représentant du ministère de la Santé du Cap-Vert, Antonio Moreira Lima, a expliqué comment son pays est parvenu à vaincre la maladie.

En 2024, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a certifié le Cap-Vert comme un pays exempt de paludisme. Pourtant, rien n'était gagné d'avance, souligne Antonio Moreira Lima. Cet archipel composé de dix îles, situé dans l'Atlantique central, a longtemps été confronté à d'importantes difficultés liées au paludisme. Avant les années 1950, toutes les îles étaient impaludées, et des épidémies graves survenaient régulièrement dans les zones les plus densément peuplées, jusqu'à la mise en œuvre d'interventions spécifiques.

Grâce à une utilisation ciblée de mesures telles que la pulvérisation d'insecticides, le pays a réussi à éliminer le paludisme à deux reprises : en 1967 et en 1983. Malheureusement, les défaillances survenues par la suite dans la lutte antivectorielle ont permis à la maladie de réapparaître. Depuis le dernier pic de cas enregistré à la fin des années 1980, le paludisme ne circulait plus que dans deux îles : Santiago et Boa Vista. Depuis 2017, ces deux îles sont elles aussi exemptes de paludisme.

Selon Antonio Moreira Lima, cette victoire résulte de plusieurs stratégies. Il a souligné la contribution importante des partenaires techniques et financiers dans la lutte, tout en rappelant que l'État capverdien a fait du paludisme une véritable priorité de santé publique. De vastes campagnes de sensibilisation ont été organisées, et le gouvernement a privilégié la stratégie du porte-à-porte, plaçant les associations communautaires au cœur du dispositif de lutte.

D'après l'analyse d'Antonio Moreira Lima, le manque de financement contribue à ralentir la lutte contre le paludisme en Afrique

Antonio Moreira Lima a également insisté sur le fait que, compte tenu de sa position géographique et de son potentiel touristique, le pays accueille de nombreuses populations venues de l'extérieur. Le tourisme représente environ 25 % du PIB national.

« Il y a beaucoup de mouvements de population dans notre pays. Nous tenons donc compte dans notre stratégie de lutte, lorsqu'un étranger arrive, il est sensibilisé au paludisme au même titre que les Capverdiens, et nous facilitons son accès aux centres de santé. Cette approche nous permet de prendre rapidement en charge les cas importés. Par ailleurs, nous travaillons en synergie avec nos pays voisins », a-t-il expliqué.

Toutefois, Antonio Moreira Lima estime que le Cap-Vert ne doit pas se reposer sur ses lauriers. Le changement climatique pourrait en effet favoriser la réintroduction du paludisme dans le pays. De plus, les États voisins n'ayant pas encore éradiqué la maladie, le risque de réimportation demeure réel.

Antonio Moreira Lima a félicité le Burkina Faso pour sa stratégie de lutte contre le paludisme

Le Cap-Vert est actuellement le seul pays membre de l'Initiative pour l'élimination du paludisme au Sahel (SAME) à être exempt de la maladie. Cette alliance regroupe huit pays : le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Gambie, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad.

Le Cap-Vert a été félicité par les autres États membres du SAME, qui souhaitent s'inspirer de son expérience et envisagent d'adapter sa stratégie à leurs propres contextes nationaux

En rappel, le Cap-Vert est le troisième État à avoir obtenu la certification d'élimination du paludisme dans la région africaine de l'OMS, après Maurice et l'Algérie.

Selon les chiffres de l'OMS, l'Afrique demeure le continent le plus touché par le paludisme, concentrant environ 95 % des cas mondiaux et 96 % des décès liés à cette maladie en 2021.

Samirah Bationo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Recrutement de 3 délégué(e)s médicaux(cales) dont 2 basé(e)s à Ouagadougou et un(e) à Bobo-Dioulasso

Mon, 10/11/2025 - 15:30

Une importante société pharmaceutique recherche des candidatures pour le recrutement de 3 délégué(e)s médicaux(cales) dont 2 basé(e)s à Ouagadougou et un(e) à Bobo-Dioulasso.

Conditions : être agé(e) de 35 ans au plus , avoir une expérience d'au moins 2 ans en présentation de produits cardiométaboliques ( cardiologie , médecine interne) et gastroentérologie , être disponible à partir du 1er janvier 2026.

CV à envoyer à :koappolinaire2003gmail.com au plus tard jeudi 20 novembre 2025

Categories: Afrique

À vendre : Un particulier met en vente son terrain de 600 m² avec maison F4 Inachevé (Plafond et Peinture à faire)

Mon, 10/11/2025 - 15:15

À vendre : Un particulier met en vente son terrain de 600 m² avec maison F4 Inachevé (Plafond et Peinture à faire) – situé dans le quartier résidentiel Zone du Bois dans la même rue que OXFAM Siège

Accès facile, quartier calme et sécurisé, idéal pour résidence principale ou investissement locatif de grande envergure.
NB : DOCUMENT :PUH

Prix : 180. 000.000 à débattre

Contact : 70358240/ WhatsApp 77805295

Categories: Afrique

Décès de SAMAKE/ Compaoré félicité : Remerciements

Mon, 10/11/2025 - 15:00

Les grandes familles SAMAKE . Compaoré et Nikiema à Ouagadougou bobo dioulasso Bamako vous remercient sincèrement de votre présence et soutiens multiformes
Lors du décès de leur épouse.fille . mère et petite fille Mme SAMAKE/ Compaoré félicité le 09/11/2025 un remerciement particulier à Mr le directeur général de wendkunibank et son épouse et à l'ensemble du personnel de wendkunibank que le seigneur vous le rendent au centuple

Categories: Afrique

In memoria : BONKOUNGOU née COMPAORE Fatimata Béatrice

Mon, 10/11/2025 - 15:00

Ce n'est pas parce que tu n'es plus visible à nos yeux que tu es absente de nos vies

11 NOVEMBRE 2017 –11 NOVEMBRE 2025

Voilà déjà huit ans qu'il a plu, au Seigneur Tout Puissant, de rappeler à lui sa fille bien aimée notre très chère et regrettée

BONKOUNGOU née COMPAORE Fatimata Béatrice
Précédemment Sage-Femme à la retraite à Yako

Merci pour toutes ces années remplies d'amour, de douceur, de don de soi, et de bienveillance.
Tu as été une épouse exemplaire, une mère admirable, une grand-mère tendre, une sœur généreuse,
une amie fidèle et précieuse, une proche désintéressée.

En ce jour anniversaire et de souvenirs, nous demeurons tous dans la prière pour le repos éternel de ton âme, invitons chacun à avoir une pensée pieuse à ton intention, et renouvelons notre profonde gratitude à tous nos bienfaiteurs.

Des messes seront dites selon le programme ci-dessous :

« ... Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le seigneur !
Oui, dit l'esprit, afin qu'ils se reposent dans leurs travaux car leurs œuvres les suivent. »
Apocalypse 14.13

Union de prières

Categories: Afrique

La clôture ouverte de la nouvelle Secrets d'alcôve

Mon, 10/11/2025 - 11:00

Résumé :

Ce travail est une réflexion tirée d'un article scientifique portant sur la clôture de la nouvelle intitulée Secrets d'alcôve. Cet instant crucial de la construction d'une nouvelle littéraire indique que le minimalisme narratif constitue une de ses caractéristiques majeures. Dans cet élan, la clôture ouverte peut ajouter une touche de mystère et d'incertitude au récit. Et pourtant, le minimalisme narratif, dans quelques-unes de ses formes marquantes, révèle une sorte de malaise entre les réductions de tous ordres, la disparition d'enjeux d'envergure dans l'histoire, et la dilution de la littérature dans un univers pragmatique. Si les nouvelles, tenues de respecter cette exigence, sont en quelque sorte des clôtures ouvertes, le minimalisme narratif peut affecter de manière multiforme et à différents niveaux l'évolution narrative d'un récit sur les aspects de la profondeur, de la compréhension, voire du rythme. Suivant ce tiraillement, nous nous proposons de voir quelle est l'évolution narrative dans la nouvelle intitulée Secrets d'alcôve. Notre réflexion est guidée par l'analyse sémio-narrative à l'effet d'examiner comment les significations et les structures narratives changent au fil du temps dans la nouvelle susmentionnée d'une part, et de voir comment le minimalisme narratif détermine sa structuration d'autre part.
Mots-clés : Évolution narrative, clôture ouverte, minimalisme narratif, actant

1- Introduction

La composition d'une nouvelle réalise son statut artistique. C'est en fonction des principes qui la gouvernent ce genre que le nouvelliste « dispose les éléments de son récit pour obtenir certains effets, d'ordre dramatique, esthétique ou philosophique » (Raimond, 1988 : 100). La composition du récit repose d'abord sur la perspective narrative, c'est-à-dire sur les transformations qui vont faire passer le récit d'un nœud à un dénouement. Mais narrer une histoire, ce n'est pas seulement mettre en œuvre une dynamique narrative, c'est construire une cohérence inspirante, interpellative, qui parle, qui arrange, qui résonne, voire, qui dérange le lecteur. Ce dernier ne devrait pas être indifférent à la lecture. Pour ce faire, les auteurs peuvent recourir à certains procédés visant à rendre le lecteur actif (en l'invitant à réfléchir et à interpréter l'œuvre) à l'instar de la clôture ouverte. La nouvelle est donc un genre littéraire spécifique et très souvent analysé. La structure expose des étapes toutes particulières en mesure d'être analysées en profondeur en raison de sa pertinence. C'est au regard de ces éléments qu'il s'avère opportun de comprendre quelle est l'évolution narrative dans la nouvelle intitulée Secrets d'alcôve.

2- Méthodologie

L'analyse sémio-narrative ou la sémiologie narrative est le cadre théorique qui sous-tend la rédaction de cet article (Colas-Blaise, 2010). C'est une approche méthodologique qui combine la sémiotique (l'étude des signes et des symboles) et l'analyse narrative (l'étude des structures et des mécanismes des récits). La sémiologie narrative dérive de la Sémantique structurale de Greimas (1966). Cette approche vise à comprendre comment les récits fonctionnent et comment ils transmettent des sens et des significations. Selon la sémiologie narrative, le récit est à l'origine de tous les messages (Colas- Blaise, 2010). Il est conçu de manière à définir le système de représentation voulu par le destinateur. Il est question de comprendre comment recevoir un message, le décortiquer, le dévoyer, le décrypter aux fins de rendre le sens profond au destinataire.

3- Résultats
À l'issue de l'analyse nous présentons les résultats en trois points.

3.1- Les principaux actants du récit

Dans la nouvelle Secrets d'alcôve, l'actant principal est Daniel ; il est présenté comme une personne de sexe masculin, douanier de profession. Cette précision sur sa profession lui donne visiblement des atouts concourant à une compétence à même de pouvoir obtenir son objet de quête qu'est Chantal. L'objet de quête est un « objet » spécifique que le personnage principal veut posséder, un but que l'actant veut atteindre, ou encore la résolution d'un problème. L'objet de la quête donne une direction à l'histoire, il se présente comme le fil conducteur qui permet de mener l'action et comme des motivations des actions du personnage principal. Il peut également créer des conflits et des tensions qui permettent à l'histoire d'évoluer. L'objet de la quête est souvent motivé par les désirs, les besoins ou les valeurs de l'actant. Dans le cadre de cette nouvelle, Daniel s'emploie à conquérir sa bien-aimée Chantal.

3.2- La séquencialisation

Première séquence (de la page 77 à la page 80) est la phase du mariage entre Daniel et Chantal)
L'introduction d'une nouvelle est très essentielle dans l'organisation narrative ou dans l'agencement de la suite du récit. Elle sert à présenter les personnages, le contexte et la situation initiale, et à établir le ton et l'atmosphère de l'histoire. Dès le premier paragraphe de cette partie nouvelle, les personnages principaux (Daniel et Chantal) sont présentés, avec quelques détails sur leur profession, leur apparence et leur situation. Dans ce premier paragraphe évoqué plus haut, comme susmentionné ou pour être en phase avec l'optique minimaliste, l'introduction est directe et concise, et expose les personnages et leur relation de manière claire et efficace à savoir deux amoureux. C'est sans conteste et vertement exprimé que c'est une relation amicale profonde et un rapport amoureux qui les lient. L'histoire annonçant des séquences de vie de ce duo, commence directement, sans introduction profonde.

La deuxième séquence va de la page 80 à la page 84. C'est la phase du trouble dans le couple
L'incitation dans l'organisation narrative d'une nouvelle est déterminante. Elle correspond à l'événement qui déclenche l'action et met en mouvement l'intrigue. L'incitation dans une nouvelle peut être un événement extérieur qui affecte les personnages et déclenche l'action. C'est le cas dans le récit de la présente nouvelle lorsque le secret que porte Chantal devient trop pesant pour elle, comme cela est mentionné à la page 80. Ce qui se dessine c'est que « manifestement, un secret chagrin tourmentait Chantal ». L'idée dans cette phrase crée un mystère autour de Chantal, laissant le lecteur se demander ce qui la tourmente. L'utilisation du mot « secret » et « chagrin », est certainement chargée de suspens, elle crée une intrigue et pousse le lecteur à vouloir en savoir plus. Le contenu de cette portion de phrase suggère que Chantal est troublée par quelque chose ce qui crée une tension psychologique et émotionnelle.

La troisième séquence va de la page 84 à la fin. C'est la phase des échanges de lettres. Le point culminant ; c'est un élément clé de l'organisation narrative de la nouvelle. Il correspond au moment le plus intense et décisif de l'histoire, où les enjeux sont les plus élevés et les conséquences sont plus importantes. Un moment où un personnage découvre une vérité importante. Un moment où l'histoire prend un tournant particulier et où les événements qui suivent sont déterminés par les choix des personnages. Dans ce récit, elle correspond à la phase des échanges de lettres. Chantal, se sentant mal, se trouvant face à un conflit intense avec sa conscience, décide de procéder par une communication à distance. Elle choisit d'envoyer une lettre à son époux pour lui avouer son secret.

3.3- La clôture ouverte

Pour ce qui est de la clôture ouverte d'une œuvre littéraire, il s'agit d'une fin qui n'est pas résolue de manière définitive, laissant le lecteur avec des questions ou des pistes de réflexion, ou la suite de l'intrigue en devenir. Cette technique narrative vise entre autres à : stimuler l'imagination du lecteur, à encourager l'interprétation personnelle, à créer un sentiment d'incertitude ou de suspens, ou encore à ouvrir la voie à des suites ou des prolongements. Dans le cadre de la nouvelle de l'auteur burkinabé Ansomwin Ignace Hien, intitulé les Secrets d'alcôve, le nouvelliste a recouru à une clôture ouverte comme il convient de le percevoir avec ce dernier paragraphe : « À ton tour, pardonne-moi ou condamne-moi : choisis sans contrainte. Tout ce que je puis conclure est ceci : ma maison et mon cœur te sont ouverts à jamais. Viens-y si tu le désires. Reste où tu es, si tu optes de ne pas lier ta vie à celle d'un homme stérile. Libre, tu l'es absolument. Ton Dany » (page 95). Cette chute de la lettre de Daniel est un exemple parfait de clôture ouverte dans une narration. Le destinataire à savoir Chantal est laissé libre de choisir son propre chemin, sans que l'expéditeur n'impose sa volonté ou ne tire de conclusions définitives. Les éléments qui contribuent à la clôture ouverte sont entre autres : la main tendue du personnage principal, l'invitation à choisir, la précision du libre choix, l'absence de jugement, le désir explicite de réparation d'un tors et la possibilité de rupture ou de rapprochement. Le destinataire est invité à prendre une décision sans contraintes. Cette invite augure ce libre arbitre, ce qui laisse la porte ouverte à différentes possibilités. D'un autre côté, l'expéditeur ne juge pas le destinataire, mais lui offre plutôt une liberté absolue de choix. Enfin, cette chute de la lettre laisse ouverte la possibilité d'un rapprochement ou d'une rupture, sans que l'issue ne soit définie.

4- Conclusion

L'évolution narrative de cette nouvelle, soumise à notre étude, se projette en elle-même et met avant tout en scène la perspective de sa propre suite. Suivant ce point, le style minimaliste, et la clôture ouverte apparaissent comme une des invitations claires du narrateur à l'implication du lecteur. En décrivant superficiellement les personnages de Daniel et de Chantal, par exemple, le nouvelliste facilite la contextualisation et l'identification des lecteurs à ces personnages. Avec l'écriture minimaliste, et la clôture ouverte, c'est toute la nouvelle qui est mise en suggestion, en interprétation.

DRABO Amba Victorine
Chargé de recherches
Institut des sciences des sociétés (INSS)
Centre national de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) Burkina-Faso
victodrabo@yahoo.fr

5- Références bibliographiques

Corpus
Ansomwin Ignace Hien, 1989. Secrets d'alcôve, Presses Africaines.

Autres références
BEDRANE Sabrinelle et al., 2012. Le récit minimal, Presses Sorbonne Nouvelle, Paris.
COLAS-BLAISE Marion, 2010. « L'énonciation à la croisée des approches. Comment faire dialoguer la linguistique et la sémiotique ? », Signata, 1/2010, pp. 39-89.

DRABO, Amba Victorine,2025, La clôture ouverte de la nouvelle Secrets d'alcôve, in Revue Enclume d'Ivoire, Vol 2 N°5 Octobre 2025. ISSN Print : 3007-9225 ISSN Online : 3007-9233 ISSN Digital : 3007-9241
GREIMAS Algirdas Julien, 1966. Sémantique structurale : recherche de méthode, Larousse, Paris.
LANDOLSI Houda, 2014, « Suzanne et les mères : une histoire d'amour et de mort. Une lecture sémiotique de La Religieuse de
Diderot », Signata [Online], 5 |, Online since 30 October 2016, connection on 30 July 2025. URL : http://journals.openedition.org/signata/501 ; DOI : https://doi.org/10.4000/signata.501

Categories: Afrique

Décès de TRAORE née KABORE Elisabeth : Faire-part

Tue, 04/11/2025 - 09:00

Les grandes familles Traoré et Touré à Ouagadougou, Tenkodogo et au Canada,

les grandes familles Kaboré, Kabré, Zongo à koudougou et Niandiala,

les familles alliées : Simporé, Coulibaly, Sanou, Sankara, Ouedraogo, Kaboré, Yehoun, Bado, Konaté,

Les enfants, petits-enfants, les nièces et neveux,

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur epouse, mère, tante, grand-mère, arrière-grand-mère,

Madame TRAORE née KABORE Elisabeth.

Décès survenu le 1er Novembre 2025 à son domicile sis à Dassasgho, des suites de maladie.

Le programme des obsèques se déroulera comme suit :

Mercredi 5 novembre à 19h30 : veillée de prière au Domicile familial à Dassasgho

Jeudi 6 novembre à 8h00 : levée du corps au domicile familial, suivi de l'absoute à l'église de Dassagho et de l'enterrement au cimetière Municipal de Gounghin.

“Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi vivra ; quand même il serait mort. “ Jean 11:25

Union de prière.

Categories: Afrique

Décès de Madeleine Sophie KOMBASRE/GUISSOU « Maman PHIE » : Remerciements et faire-part

Tue, 04/11/2025 - 09:00

Madeleine Sophie KOMBASRE/GUISSOU « Maman PHIE »

Enseignante à la retraite 05/09/1940 – 05/11/2024

« JE SUIS LA RESURRECTION ET LA VIE, QUICONQUE CROIT EN MOI, MÊME S'IL MEURT, VIVRA »

Jean 11,25

Son Excellence Ouidi Naaba KIIBA, Ministre du MOGHO NAABA,

NAABA KOANGA, Chef de canton de Saaba,

SONGKOGL NAABA à Saaba,

Monsieur Raphaël OUEDRAOGO à Ouagadougou,

Monsieur Rakêga Jean-Baptiste à Saaba,

Monsieur Henri OUEDRAOGO, ex Maire de la Commune Rurale de Saaba,

Les grandes familles KOMBASRE, OUEDRAOGO, KALMOGO, DENGTOUMDA, ROUAMBA, KOBENDE, KIENTEGA, NAKOULMA, KABORE, ZOUNGRANA, BALKOUMA, NIKYEMA, NABOLE, LOUGUE et SEMPORE à Saaba, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Bassinko et Pabré ;

Les grandes familles GUISSOU et SILLARET à Koudougou, Palogo(Youlou), Ouagadougou, Basnèré(Kaya), Abidjan et Dakar ;

Madame GAMBERE/GUISSOU Félicité, ses frères et sœurs ;

Les familles alliées : KYELEM, YAMEOGO, YETTA, ZOUNDI, SEDEGO, SAWADOGO, OUEDRAOGO, SANDWIDI, DEME, BAKOUAN, SIMPORE, BENAO, YERBANGA, BONKOUNGOU, KABORE, KAFANDO, DIPAMA à Koupèla, Koudougou, Pabré, Tanlarghin, Ziniaré, Réo, Tensobtenga, Goghin, Kombissiri, Ouagadougou, Québec et Paris ;

Les enfants : Josiane, Adéline, Evelyne, Brice, Aimée Wendyam, Pascaline et leurs conjoints ;

Les petits-enfants et arrières petits enfants ;

Les neveux et nièces, les cousins et cousines ;

Vous expriment leur profonde gratitude pour les soutiens multiformes lors du rappel à Dieu le 05/11/ 2024 et des obsèques le 07/11/2024 à Ouagadougou de Madeleine Sophie KOMBASRE/GUISSOU « Maman PHIE », enseignante à la retraite à Kologh Naaba.

Ils vous convient par ailleurs à bien vouloir assister ou à vous unir d'intentions par la pensée ou la prière à la grande messe tenant lieu de funérailles chrétiennes selon le programme ci-après :

PAROISSE NOTRE DAME DU ROSAIRE DE KOLOGH NABA :

Vendredi 07 novembre 2025 : Veillée prière à 20 h à l'Eglise de la Paroisse Notre Dame du Rosaire de Kologh Naaba

Samedi 08 novembre 2025 : Grande messe à 08 h à l'Eglise de la Paroisse Notre Dame du Rosaire de Kologh Naaba

Vierge Marie, Maitresse des Saints, Anges et Archanges, accueillez la pour votre Fils Jésus-Christ

Categories: Afrique

Décès de Mme COMPAORE née NIKIEMA Marie Bibiane : Remerciements et faire-part des funérailles chrétiennes

Tue, 04/11/2025 - 09:00

La grande famille COMPAORE à Saaba, Kuilg-rouré, Yamba, Manguiè (Béré) et Ouagadougou :
Monsieur COMPAORE Paul Norbert, Professeur à la retraite à Gounghin, COMPAORE Théodore, COMPAORE Adama, COMPAORE Mouni, COMPAORE Noélie, Mme ZANGO née COMPAORE Anne, Mme ZAGARE née COMPAORE Marie, Mme ZONGO née COMPAORE Marie Augustine et COMPAORE André

La grande famille NIKIEMA à Vipalgo et Ouagadougou :

NIKIEMA Xavier, NIKIEMA Prosper, Mme KYELEM née NIKIEMA Marie Antoinette, NIKIEMA Gabriel et NIKIEMA Zama Pascal.

Les familles Alliées : ZAGARE, ZONGO, KABORE, CONGO, ZANGO, ZOUNGRANA, DAMIBA, OUEDRAOGO, KYELEM, BELEM, FAYE, YAMEOGO, KOSSONGONONA, ZIDA, SAOURA, YOUGBARE et ZOURE
Les enfants : Armelle Yolande, Angelina Caroline, Paul Valéry, Victorin Désiré,

Les petits-enfants : Guévine, Nanya, Epiphane, Nathan, Noémie, Manuella, Nancy, Eliott

Vous Vous réitèrent leurs sincères remerciements pour vos nombreuses marques de sympathie, de solidarité, de compassion et de soutiens multiformes manifestés à leur endroit lors du rappel à Dieu, le lundi 08 avril 2024 au CHU de Bogodogo de suites de courte maladie et de l'inhumation à Ouagadougou de leur épouse, mère, sœur, cousine, tante, nièce, grand-mère :

Mme COMPAORE née NIKIEMA Marie Bibiane,
Précédemment Responsable de la Documentation au CILSS à la retraite.

Ils vous invitent à assister ou vous unir d'intention par la prière aux célébrations des funérailles chrétiennes en sa mémoire selon le programme ci-après :

 Vendredi 07 novembre 2025 :
19h : Grande veillée de prière à la Paroisse Saint Pierre de Gounghin

 Samedi 08 novembre 2025 :
08h : Grande messe à la Paroisse Saint Pierre de Gounghin

Les salutations seront reçues au domicile familial sis à Gounghin.

« Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. » Luc 1 :30

« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m'est réservée, le Seigneur, le Juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi mais encore à tous ceux qui ont aimé son avènement. » 2 TIMOTHEE 4 ,7-8

« Donne-lui, Seigneur, le repos éternel, et que brille sur elle la lumière de ta face. Amen »

Union de prières

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Décès de ZOUNGRANA Baskouka Valentin : Faire-part

Tue, 04/11/2025 - 07:00

La grande famille ZOUNGRANA/YAKNABA, à Bolontou, Tibga,Ouagadougou, Bobo-dioulasso, Ziniaré, Abidjan

Les familles alliées TOUGMA, SININI, DAYAMBA, BALIMA, NIKIEMA, ZOUNGRANA, OUEDRAOGO, ZEBRE

La veuve NIKIEMA Anne Marie

Les enfants Philomène, Camille, Josiane, Esther et petits fils

Ont la profonde douleur de vous faire part du rappel à dieu de leur fils, oncle, père, grand père

ZOUNGRANA Baskouka Valentin
Agent de la SONABEL à la retraite,
décès survenu le dimanche 2 novembre 2025 à l'hôpital de Bogodogo de suite de maladie.

Le programme des obsèques se déroulera comme suit :

Mercredi 5 novembre 2025
o 16h : levée de corps à la morgue de l'hôpital de Bogodogo pour son domicile sise à wayalghin à côté de la pharmacie delwindé

o 20h : veillée de prière à son domicile

Jeudi 6 novembre 2025

o 9h : absoute à la paroisse Charles Lowanga de wayalghin

o 11h : inhumation au cimetière de taab-tenga

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Burkina/Commune de Ipelcé : La Veille citoyenne en ambassadeur de cohésion sociale, du vivre-ensemble et de soutien au président Ibrahim Traoré

Mon, 03/11/2025 - 23:09

Conformément à ses missions, la Veille citoyenne de la commune de Ipelcé a, avec l'accompagnement de responsables au niveau national (de la Coordination nationale des associations de veille citoyenne, CNAVC), initié, dans ladite localité, une journée consacrée à la cohésion sociale, au vivre-ensemble et au soutien au président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré. Cet évènement qui a eu lieu le samedi, 1ernombre 2025 à Ipelcé, bourgade sise à environ 45 kilomètres au sud de la capitale, dans la région du Nazinon, a réuni, aux côtés des populations, autorités morales, administratives, militaires et para-militaires ainsi qu'acteurs de la société civile autour d'une série d'activités : conférence publique sur la cohésion sociale et la contribution du programme Faso Mêbo ; course cycliste féminine, symbole de dynamisme et de participation des femmes ; tournois de football et de pétanque ; sensibilisation sur la sécurité routière ...

Pour la présidente de la Délégation spéciale de la commune de Ipelcé, Émeline Kiemtoré, par ailleurs patronne de la journée, cette initiative, qui traduit l'engagement de la Veille citoyenne, est à féliciter, en ce sens que la cohésion sociale constitue également « une arme pacifique pour résister à la division, à la manipulation et à la haine ». Elle fustige donc les relents de discorde, de résignation et de passivité, qu'elle qualifie d'ennemis silencieux du développement local.

Occasion également pour l'autorité d'insister sur la responsabilité individuelle et collective pour une consolidation d'un Burkina Faso des valeurs, de justice sociale et de travail.

C'est en regard de cet important enjeu, que la présidente de la Délégation spéciale de Ipelcé, Émeline Kiemtoré, a approuvé les activités concoctées dans le cadre de cette journée, à savoir la course cycliste féminine, le tournoi de football qui a connu son apothéose, le tournoi de pétanque et la conférence publique. Toutes ces initiatives ont permis aux populations d'échanger et, partant, promouvoir des valeurs chères à la cohésion sociale, au vivre-ensemble, à la paix, à l'unité nationale, etc.

Des responsables de la Veille citoyenne communale et nationale ont également rendu visite au responsable coutumier.

En tablant, et en réunissant les populations autour de la cohésion sociale et la contribution du programme Faso Mêbo, la conférence publique a, elle, permis d'approfondir les échanges sur l'ensemble des objectifs poursuivis par cette journée.

Le cadre a également été mis à profit par des acteurs pour sensibiliser sur divers fléaux qui minent la société burkinabè et auxquels ne s'accommode plus la noble marche entamée par la Révolution progressiste populaire (RPP) impulsée sous le leadership du président Ibrahim Traoré.

Co-présidant l'activité avec le premier responsable national du mouvement Le Faso, ma Patrie (membre-fondatrice de la Coordination nationale des associations de veille citoyenne : CNAVC), Honoré Samandoulougou (https://lefaso.net/spip.php?article137183), le chargé de mission auprès de la présidence du Faso pour le compte de la région du Nazinon, Thierry Nikiéma, a, lui, exhorté les populations à s'inspirer de l'initiative présidentielle Faso Mêbo, symbole d'entraide et de mobilisation citoyenne.

Ici, le co-président Honoré Samandoulougou (2è à partir de la gauche), en compagnie des notabilités coutumières.

« C'est ensemble que nous pouvons développer notre commune », a-t-il encouragé avant d'ajouter que le progrès local dépend d'une convergence d'actions, de volonté et de vision.

Pour les co-présidents, la Veille citoyenne de Ipelcé, en réaffirmant son soutien au président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, se positionne comme un acteur engagé de la transformation à la fois locale et nationale. De leur avis, cette journée démontre que, loin d'être un simple slogan, la cohésion sociale est un levier certain de résistance, de reconstruction et d'espérance. “À Ipelcé, la population a envoyé un message fort : la révolution patriotique en cours se nourrit aussi du terrain, de la base, des villages et des communes, là où les valeurs prennent racine et où se forge l'avenir. Ici, l'engagement citoyen n'est pas un discours ; il est une pratique vivante, collective et assumée”, peut-on retenir.

La présidente de la délégation spéciale, remettant une attestation de reconnaissance à une autorité coutumière.

Pour rappel, cette journée de mobilisation autour de l'idéal de cohésion sociale, de vivre-ensemble, de paix et d'unité nationale, a été placée sous le co-patronage de la présidente de la délégation spéciale de Ipelcé, Émeline Kiemtoré, et de Omar Ilboudo, chef d'entreprise ; la co-présidence du président national du Mouvement Le Faso, Ma Patrie, Honoré Samandoulougou, et du chargé de mission auprès de la présidence du Faso pour le compte du Nazinon, Thierry Niékiéma, ainsi que le co-parrainage du pasteur Idrissa Guigma, de Mme Compaoré, du chef d'entrepris Bernard Ouédraogo, de Lazare Kabré et sous les bénédictions du chef de canton de Naaba Sonré de Ipelcé et du Rassam Naaba.

O.L
Lefaso.net

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Burkina Faso : Une délégation d'afrodescendants échange avec le chef du gouvernement

Mon, 03/11/2025 - 23:05

‎Le Premier ministre burkinabè, Jean Emmanuel Ouédraogo, a accordé, au cours de la matiné de ce lundi 3 novembre 2025, une audience à une délégation d'Afrodescendants conduite par la présidente de l'Institut de développement de la diaspora africaine (ADDI), Dr Arikana Chihombori. Elle est venue présenter ses civilités au Chef du Gouvernement et exprimer sa reconnaissance pour l'accueil chaleureux, dont elle bénéficie depuis son arrivée sur la terre des Hommes intègres.

‎Ils sont plus de 600 Afrodescendants et membres de la diaspora africaine, venus principalement des États-Unis, d'Europe et des Caraïbes, à avoir fait le déplacement en terre burkinabè.

‎« Nous avons été reçus d'une manière que personne n'aurait pu imaginer », a déclaré Dr Arikana Chihombori à l'issue de l'audience.

Elle a exprimé sa gratitude envers les autorités burkinabè et l'Ambassade du Burkina Faso à Washington D.C, qui a facilité la réalisation du voyage.


‎La présidente de l'ADDI a surtout salué le leadership du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, qui, selon elle, « incarne tout ce que nous avons toujours voulu voir en un homme africain ». « Le Président Traoré appelle à corriger les injustices vieilles de plus de 400 ans. Il invite les enfants d'Afrique, notamment les descendants des anciens esclaves, à rentrer chez eux », a-t-elle souligné.

‎Pour Dr Arikana Chihombori, cet appel du Burkina Faso constitue un tournant historique.

‎ « C'est le premier pays africain à lancer un appel explicite au retour des descendants d'esclaves. Nous sommes ici pour célébrer cette initiative et répondre à ce cri du cœur', a-t-elle souligné.


‎Le Chef du Gouvernement a rappelé à ses hôtes l'importance de rester unis face aux forces extérieures qui cherchent encore à diviser les peuples africains. Il a encouragé la diaspora à demeurer éveillée, vigilante et consciente des enjeux, tout en soulignant la nécessité de combattre les fausses représentations de l'Afrique en général et du Burkina Faso en particulier, véhiculées depuis des siècles. ‎« Nous devons continuer à lutter contre ceux qui ont déformé notre image et menti sur notre histoire. Ensemble, nous avons la responsabilité de dire au monde la vérité sur le Burkina Faso », a-t-il exhorté.

‎La délégation de l'ADDI a exprimé sa fierté de « rentrer à la maison », sur cette terre africaine symbole de dignité et de résistance. Elle a réaffirmé la détermination de la diaspora africaine à accompagner le Burkina Faso dans sa vision d'une Afrique souveraine, unie et réconciliée avec son histoire.

Lefaso.net
‎Source : DCRP/ Primature

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Burkina/Affaire Tiegnan et compagnies : Ouverture du procès en appel ce lundi 3 novembre 2025

Mon, 03/11/2025 - 23:00

Le procès en appel de l'affaire Tiegnan et compagnies a démarré, ce lundi 3 novembre 2025 à la Cour d'Appel de Ouagadougou.

Les audiences sont publiques et ouvertes à tous.

En rappel dans l'affaire ayant opposé le Procureur du Faso près le TGI Ouaga 1 à Tiegnan Amidou, Tarpaga / Ouédraogo Pétronille , Ouedraogo Salifou et Bayoulou Philippe, le Tribunal statuant publiquement, contradictoirement et en premier ressort en répression a condamné Tiegnan Amidou à une peine d'emprisonnement de quinze (15) ans et à une amende de cinq milliards six cent quarante millions (5 640 000 000) francs, le tout ferme ;

– Taroaga/Ouedraogo Pétronille à une peine d'emprisonnement de onze (11) ans et à une amende de deux cent quatre-vingt-six millions quatre-vingt mille (286 080 000) francs, le tout ferme ;

– Ouédraogo Salifou à une peine d'emprisonnement de huit (08) ans et à une amende de trois cent quarante-sept millions six cent soixante-seize mille (347 676000) francs, le tout ferme ;

– Bayoulou Phillipe à une peine d'emprisonnement de six (06) ans et à une amende de cent vingt-six millions (126 000 000) francs, le tout ferme ;

– Décerne mandat dépôt contre Tarpaga/Ouedraogo Pétronille ;

– Se déclare incompétent à connaitre de l'exclusion de Tarpaga/ Ouedraogo Pétronille des ordres burkinabè ;

– Reçoit la constitution de partie civile du REN-LAC et la déclare fondée ;

– Condamne en conséquence Tiegnan Amidou, Tarpaga/Ouedraogo Pétronille, Ouedraogo Salifou et Bayoulou Phillipe solidairement, à lui payer un franc ;

– Reçoit la constitution de partie civile de l'Etat burkinabè et la déclare partiellement fondée ; condamne en conséquence, Tiegnan Amidou Taroaga/Ouedraogo Pétronille, Ouedraogo Salifou et Bayoulou Phillipe solidairement, à payer à l'Etat burkinabè la somme de deux milliards cent trente-trois millions deux cent cinquante-deux mille (2 133 252 000) francs au titre du préjudice financier, outre celle de un (01) franc au titre du préjudice moral et de quatre millions (4 000 000) de francs au titre des frais exposés et non compris dans les dépens ;

– Ordonne la confiscation des biens meubles et immeubles saisis au profit de l'Etat burkinabè ;

– Ordonne en outre la confiscation de tous les biens meubles et immeubles appartenant à Tiegnan Amidou, Taroaga/Ouedraogo Pétronille, Ouedraogo Salifou et Bayoulou Phillipe au profit de l'Etat burkinabè à concurrence du montant des amendes et des condamnations civiles prononcées, soit la somme totale de huit milliards cinq cent trente-sept millions huit mille un (8 537 008 001) francs ;

– Ordonne l'exécution provisoire de l'entièreté des condamnations pécuniaires ;

– Fixe la contrainte judiciaire à douze (12) mois pour garantir le recouvrement des condamnations pécuniaires ;

Condamne Tiegnan Amidou, Taroaga/Ouédraogo Pétronille, Ouédraogo Salifou et Bayouloi Phillipe enfin aux dépens”.

Source : Extrait de la décision N°045 du 24 décembre 2024 du TGI Ouaga I.

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Source : DCRP-MJDHRI

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Tour du Faso 2025 : « Je tiens à remercier mes coéquipiers parce que, tout seul, je n'aurais pas pu y arriver », reconnait Paul Daumont

Mon, 03/11/2025 - 22:55

Après dix étapes et dix jours de compétition à travers le pays, la 36e édition du Tour cycliste international du Faso a pris fin ce dimanche 2 novembre 2025 avec le sacre du Burkinabè Paul Daumont. Son deuxième sacre après celui de 2023. Si Paul Daumont a pu conquérir et converser le maillot jaune, c'est aussi grâce au travail collectif de ses coéquipiers. Et face à la presse à l'issue de l'ultime étape, il n'a pas manqué de les remercier. Une victoire que Paul Daumont dédie au peuple burkinabè et savoure après selon lui, une année 2024 difficile, pour des raisons de blessure notamment.

Si Paul Daumont célèbre aujourd'hui son deuxième sacre au Tour du Faso, rien ne le prédisposait si tôt à une nouvelle victoire sur les routes burkinabè. Tout n'a pas été un fleuve tranquille depuis sa victoire en 2023. En effet, après son sacre en 2023, Paul Daumont a dû renoncer à l'édition 2024 pour des raisons de blessure. Un moment de doute et d'interrogations que le natif de Bobo-Dioulasso a réussi à surmonter, avant de se préparer pour cette édition 2025 du Tour du Faso.

"Après mon accident en 2023, ça a été un long chemin, autant physique que mental. Malheureusement, en 2024, je n'étais pas suffisamment prêt pour honorer le défi. Je me suis préparé, j'ai continué à me préparer pour tenter de revenir suffisamment fort en 2025 pour rehausser toujours le nom du Burkina Faso. Aujourd'hui, le 2 novembre 2025, je suis très heureux d'avoir pu inscrire mon nom à nouveau au palmarès du Tour du Faso. Cette année, c'est vrai, le maillot jaune a une saveur un peu différente. Parce que, comme je l'ai dit, je reviens de très loin. Après mon accident en 2023, ça a été beaucoup de doutes, beaucoup d'interrogations. Et franchement, aujourd'hui, je suis très content d'avoir remporté cette édition", confie-t-il.

Un sacre collectif

À en croire le vainqueur du Tour du Faso 2025, le niveau était élevé, tout comme les précédentes éditions. Les Belges et Marocains ont vraiment donné du fil à retordre aux Burkinabè. "Cette édition n'a pas été de tout repos tout comme celle de 2023. D'ailleurs, je pense que peu importe l'édition, le Tour du Faso reste quand même une course assez dure. C'est d'ailleurs ce qui fait sa renommée. Voilà pourquoi beaucoup de grands champions tentent l'aventure pour venir. On voit que des Belges ont fait le déplacement, les Marocains viennent chaque année pour tenter d'inscrire leur nom au palmarès. Une fois que vous remportez ce maillot jaune, c'est une grande signification, parce que le Tour du Faso, c'est vraiment dur", a indiqué Paul Daumont.

Et si Paul Daumont a réussi à écraser cette rude concurrence et brille de mille feux, c'est parce que d'autres coureurs ont travaillé dans l'ombre pour lui, le cyclisme étant aussi un sport d'équipe. De ses coéquipiers de l'équipe nationale à ceux des deux équipes régionales du Burkina Faso, ils ont mouillé le maillot pour conquérir ce maillot jaune et hisser haut le drapeau national. Paul Daumont, grand vainqueur de ce Tour du Faso 2025 reconnaît les efforts de ses coéquipiers. Pour lui, cette victoire n'aurait pas été possible sans leur contribution, surtout dans la conquête du maillot jaune lors du critérium de Bobo-Dioulasso (3e étape) et aussi sa conservation jusqu'au bout.

"Je tiens aussi à remercier mes coéquipiers parce que, tout seul, je n'aurais pas pu y arriver. Ils ont fait vraiment un travail monumental. Ils m'ont fait confiance et aujourd'hui, je suis content de pouvoir inscrire mon nom avec eux comme étant les vainqueurs de la 36e édition du Tour du Faso", s'est-il exprimé.

Paul Daumont désormais dans la cour des grands

Avec cette deuxième victoire, Paul Daumont entre dans le cercle très fermé des cyclistes ayant remporté le Tour du Faso deux fois. Il égale le record jusque-là tenu par deux coureurs. Il s'agit du Burkinabè Ernest Zongo, vainqueurs des éditions 1995 et 1997 et du Marocain Abdelati Saadoune qui avait remporté les éditions du Tour du Faso 2002 et 2009.

"C'est une sensation très agréable parce que rentrer dans des cercles fermés, c'est toujours assez particulier. Ça fait quand même assez longtemps que le record n'avait pas été atteint. Je suis très content de pouvoir au moins égaler ce record. C'est une grande fierté de pouvoir afficher mon nom à côté des grands champions qui ont fait la renommée du Tour du Fasso avant", se réjouit-il.

À chaque arrivée d'étape, Paul Daumont est célébré par les populations. Photo par ci, des cris de victoire et de soutien par là. C'était la véritable star de ce Tour du Faso. Au terme de la compétition, il a dédié ce maillot jaune 2025 à la population burkinabè, qui selon lui, l'a soutenu durant les moments difficiles. "Il y a beaucoup de gens à qui je devrais dédier ce maillot jaune, mais tout d'abord, je le dédie aux Burkinabè, parce qu'ils m'ont beaucoup soutenu. Malgré le fait que je sois maintenant en Guadeloupe avec un club, je n'ai pas oublié le Burkina Faso en courant avec l'équipe nationale. Ils m'ont beaucoup soutenu. Ils ont beaucoup cru en moi. Je lisais les commentaires tous les soirs et ça faisait vraiment plaisir d'avoir tout ce soutien. Donc, merci à eux tous", a déclaré Paul Daumont, désormais double vainqueur du Tour cycliste international du Faso.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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Burkina/Transformation agroalimentaire : « Les Burkinabè consomment de plus en plus nos produits transformés localement », Binta Sawadogo

Mon, 03/11/2025 - 22:50

Installée dans la région de Yadga, plus précisément au secteur 15 de Ouahigouya, Binta Sawadogo s'est investie pleinement dans la transformation des céréales locales depuis un peu plus de 30 ans. Bouillies infantiles, biscuits de pommes de terre et de patate douce, macaronis à base de niébé et de pomme de terre, couscous de riz, Boussi, granulés de jus, sont autant de produits qu'elle propose à travers son unité Ri-Songo. Avec l'appel à la consommation massive des produits locaux, Dame Sawadogo entend transformer son unité semi-industrielle en une unité industrielle afin de satisfaire la demande. A la faveur du Salon régional de l'artisanat qui s'est déroulé du 24 au 31 octobre 2025 à Tenkodogo, nous lui avons tendu notre micro.

Lefaso.net : qu'est-ce qui vous a poussé à vous intéresser à la transformation agroalimentaire ?

Binta Sawadogo : Au départ, je produisais du couscous à la maison pour la consommation familiale. Mais cela prend beaucoup de temps, pour faire du couscous il faut au moins deux à trois heures. Je me suis dit : pourquoi ne pas essayer de réduire le temps de préparation, en faisant du précuit ? C'est ainsi que j'ai commencé à transformer nos différentes céréales en précuit et en 30 minutes de préparation le plat est prêt. C'est de là que tout est parti. À ce jour, nous disposons de deux unités de production : une coopérative pour transformer la pomme de terre en pâtes alimentaires, la farine infantile, et une deuxième unité pour les biscuits, le couscous, les granulés, etc.

Quels sont les différents produits transformés que vous proposez ?

Dans la région de Yadga, nous avons beaucoup de pommes de terre, surtout quand c'est la période. Donc nous transformons cela en macaronis, biscuits. Nous avons aussi des biscuits à base de sésame, de patate douce, des granulés de jus, des couscous. Et cette année, nous avons expérimenté la transformation de la patate douce 100% en grumeaux de bouillie. Nous avons aussi amélioré notre Boussi (Bassi pour certains) pour que nos enfants et nos petits-enfants aussi connaissent ce mets que les gens consommaient avant quand ils partaient pour de longs voyages.

Quelle est la particularité des pâtes alimentaires faites à base de pomme de terre par rapport à celles vendues dans les grandes surfaces ?

Lorsque vous prenez la pomme de terre, elle contient beaucoup de vitamines. Donc au lieu d'utiliser la farine de blé seulement, nous avons utilisé la pomme de terre, un peu de blé et nous avons ajouté des œufs. Ce qui fait que nos pâtes sont très riches. Les gens adhèrent progressivement à nos pâtes et nous allons accroître la visibilité pour qu'ils puissent les adopter complètement.

Quelques produits proposés par la transformatrice Binta Sawadogo

Les premières autorités mettent un point d'honneur à la promotion du consommer local, comment appréciez-vous l'adhésion des populations à vos produits ?

Avec le mot d'ordre du président qui invite à consommer ce que nous produisons, les Burkinabè consomment de plus en plus nos produits transformés localement. C'est d'ailleurs grâce à cela que nos unités ne sont pas fermées malgré le fait que nous soyons dans une zone rouge, car nous arrivons à écouler nos produits et cela un peu partout, même hors du pays. Nous déposons nos produits dans presque toutes les surfaces à Ouahigouya et nous avons des commerciaux qui font de la vente de proximité. Dans les grandes villes comme Ouagadougou, nous avons des revendeurs. Certains clients commandent directement de l'extérieur et nous livrons.

Vos produits ont plusieurs fois été primés dans des foires et expositions, pouvez-vous nous en dire plus ?

En effet, nous avons reçu plusieurs prix avec nos produits. Par exemple nos granulés de bissap ont remporté un prix UEMOA à Cotonou en 2016. Notre farine infantile enrichie a eu le premier prix au salon régional de l'artisanat à Kaya, nos macaronis de pommes de terre ont été primés en 2024 par l'AFP/PME, les macaronis à base de niébé ont aussi été primés à une édition du SIAO.

Quelles sont les principales difficultés auxquelles vous êtes confrontées dans votre activité ?

La difficulté majeure, c'était au niveau de l'écoulement car nous avions assez de problèmes à cause de l'insécurité. En plus de cela, nous voulons passer d'une unité semi-industrielle à industrielle pour pouvoir produire en très grande quantité et de très bonne qualité car plusieurs de nos produits sont certifiés. Mais cela nécessite beaucoup de moyens financiers.

Quelles sont vos perspectives en vue de développer un peu plus votre activité ?

Nous avons plusieurs projets en gestation que nous espérons réaliser dans le court terme. Il y a principalement l'industrialisation dont j'avais parlé plus haut qui nous tient particulièrement à cœur. Nous essayons de voir également si nous pouvons avoir des compétences locales pour pouvoir réaliser ce projet.

Propos recueillis par Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Africa, Afrique

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