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Diplomacy & Defense Think Tank News

L’Union européenne en quête de futur

IRIS - Fri, 16/09/2016 - 15:13

Le 16 septembre 2016, les chefs d’État ou de gouvernement de vingt-sept pays de l’Union européenne (sans le Royaume-Uni), ainsi que les présidents du Conseil européen et de la Commission européenne, se retrouvent à Bratislava (Slovaquie) pour une réunion informelle censée prolonger les réflexions autour du futur de l’Union initiées après le référendum britannique du 23 juin. Le 29 juin dernier, à Bruxelles, les Vingt-Sept avaient convoqué un premier sommet informel afin de tenter de répondre à la situation inédite créée par le vote des citoyens britanniques en faveur du retrait de leur pays de l’Union européenne (UE). À cette occasion, les Vingt-Sept avaient rappelé leur détermination à « rester unis » et leur souhait d’entamer des réflexions afin de donner une nouvelle « impulsion » à l’UE.

Après le référendum britannique, l’heure était donc une fois encore à la réflexion sur le futur de l’Europe pour les responsables politique de l’UE. Encore, car depuis une dizaine d’années, les sommets européens, les groupes d’experts et autres rapports consacrés à l’avenir de l’Union européenne n’ont eu de cesse de se multiplier, sans qu’aucun ne trouve jusque-là de réponses à l’intensification de la désaffection citoyenne à l’égard du projet européen, à la défiance généralisée à l’égard du personnel politique national et des institutions européennes, à la montée en puissance des forces nationales réactionnaires anti-européennes ou encore à la fragmentation européenne.

Sans compter la convention sur l’avenir de l’Europe initiée en 2001 et qui a donné corps au Traité établissant une Constitution pour l’Europe – rejeté en 2005 –, au cours des douze dernières années, plusieurs groupes de réflexion, officiels ou informels, ont été créés pour réfléchir à l’avenir ou au futur de l’Europe. En 2004, à la demande du président de la Commission européenne, Romano Prodi, une table ronde intitulée « Un projet durable pour l’Europe de demain », présidée par Dominique Strauss-Kahn, s’était réunie à plusieurs reprises avant de remettre un rapport en avril 2004 (Construire l’Europe politique. 50 propositions pour l’Europe de demain), dans lequel était notamment évoqué le diagnostic d’une Europe confrontée à une triple crise (institutions, projet, territoire) et les moyens d’y répondre. En 2007, à la demande du Conseil européen, c’était au tour d’un groupe de réflexion composé de « douze sages » européens, présidé par l’ancien Premier ministre espagnol, Felipe González, de réfléchir au futur de l’Europe ; les sages avaient remis leur rapport (Projet pour l’Europe à l’horizon 2030. Les défis à relever et les chances à saisir) au président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, le 8 mai 2010. En 2012, onze ministres des Affaires étrangères de l’UE se réunissaient dans un groupe de réflexion informel consacré à l’avenir de l’UE, remettant leur rapport en septembre de la même année. Exercices plus ou moins obligés par temps d’incertitudes, toutes ces réflexions ont été menées et rendues publiques à chaque fois dans l’indifférence générale.

La triple crise diagnostiquée en 2004 s’est transformée en « polycrise » en 2016, trouvaille sémantique utilisée pour décrire les défis auxquels l’UE est confrontée autant que pour souligner le caractère inédit de la situation et justifier éventuellement les réponses européennes, ou encore, à l’adresse des citoyens européens, pour reconnaître le sentiment d’incertitudes tous azimuts qui semblent gagner les opinions publiques – si tant est que ce terme ait pu dépasser le cercle des professionnels de l’Europe. Pourtant, singulier ou pluriel, la référence à la catégorie de « crise » en Europe reconduit le même dispositif rhétorique et analytique de représentation de l’Europe, appelant la mobilisation d’un même répertoire d’action politique en faveur du renforcement de l’intégration européenne pour les uns et de renationalisation des politiques européennes pour les autres.

« Sécuriser l’Europe » : le nouveau mot d’ordre

À l’heure du Brexit, pas de groupe d’experts, mais des États censés s’entendre sur des projets de relance consensuels et fédérateurs susceptibles d’envoyer le signal d’une construction européenne encore en marche, qui ne renonce pas à l’unité et qui peut apporter une plus-value aux citoyens européens. C’est, d’une certaine manière, les messages à retenir du discours sur l’état de l’Union européenne prononcé par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, le 14 septembre 2016 devant le Parlement européen réunis en session plénière, mais également le sens de la lettre envoyée le 13 septembre 2016 par Donald Tusk, président du Conseil européen, aux chefs d’État ou de gouvernement qui se retrouvent à Bratislava. Parmi les thèmes susceptibles de satisfaire les préoccupations des citoyens européens, particulièrement leur désir supposé de sécurité et de protection, les Vingt-Sept ont décidé de mettre en avant trois priorités : « sécuriser les frontières extérieures de l’UE ; combattre la menace terroriste en Europe et ailleurs ; reprendre le contrôle de la mondialisation ».

Alors que les projets de défense ont constamment divisé les membres de la Communauté économique européenne (CEE) puis de l’UE par le passé, aujourd’hui, sécurité et défense semblent faire office de thèmes fédérateurs. Ainsi, des initiatives concrètes en la matière pourraient voir le jour rapidement après le sommet de Bratislava. À travers les thématiques de la sécurité et de la défense, qui sont ainsi censées impulser un renouveau de la construction européenne, voire figurer un nouveau moteur de l’intégration, l’UE post-référendum britannique se cherche un futur pour éviter le délitement. Toutefois, à défaut de nouvelles idées, de réorientations économiques et sociales, ou de décisions majeures, il est probable que les Vingt-Sept tenteront, une fois encore, de parer au plus pressé et essaieront dès lors de s’inventer un futur immédiat commun, en attendant peut-être la nomination du prochain groupe d’experts sur l’avenir de l’Europe.

Umgang mit Autokratien: Helfen die globalen Nachhaltigkeitsziele?

In der Agenda 2030 mit ihren globalen Zielen für Nachhaltige Entwicklung (Sustainable Development Goals, SDGs) hat die Staatengemeinschaft den Versuch unternommen, universelle Governance-Standards zu definieren. Das Ziel 16 – welches „effektive, rechenschaftspflichtige und inklusive Institutionen auf allen Ebenen” sowie „partizipative Entscheidungsfindung” fordert – birgt das Potenzial, sich zu einer nützlichen Richtlinie für internationales Handeln gegenüber politischen Regimen jedweder Couleur zu entwickeln. Von „Good Governance“ zu SDG 16 Lange Zeit gab es keinen allgemein gültigen Standard, an dem staatliche politische Prozesse gemessen werden konnten, lediglich auf regionaler Ebene, wie z.B. in der Afrikanischen Union. Auf die Begriffe Governance und Good Governance berief sich die internationale Politik zwar hauptsächlich in der Demokratieförderung oder in der Diskussion um die Bereitstellung öffentlicher Güter. Die Grundidee war hier zum einen, dass bestimmte Prinzipien wie die Universalität der Menschenrechte oder Rechenschaftslegung unterstützt werden. Jedoch sollten keine vorgefertigten politischen Modelle gefördert werden („no blueprints“). Doch zum anderen stellte die Governance-Förderung darauf ab, dass diese öffentlichen Güter wie zum Beispiel Gesundheitsversorgung, Bildung oder Umweltschutz sowohl von staatlichen als auch nichtstaatlichen, insbesondere privatwirtschaftlichen, Akteuren bereitgestellt werden. Durch diesen Fokus auf Public-Private-Partnerships wurde die Diskussion um universell gültige Standards der Politikgestaltung vermieden. Während die allgemeine Idee von Public-Private-Partnerships durch SDG 17 gestärkt wird („multi-stakeholder cooperation“), spricht SDG 16 explizit an, wie staatliche Institutionen und politische Prozesse organisiert werden sollen. Damit geht SDG 16 über die Idee von „Good Governance“ hinaus und bezieht sich direkt auf die Art und Weise wie politische Prozesse gestaltet werden sollen. SDG 16 formuliert, dass (politische) Institutionen „auf allen Ebenen“ „effektiv, rechenschaftspflichtig und inklusiv“ sowie Entscheidungsfindung „partizipativ“ stattfinden soll. Somit werden zwei wichtige Dimensionen politischer Systeme (Institutionen und Prozesse) direkt angesprochen. SDG 16 bietet damit eine Grundlage für internationales Handeln bezüglich nationaler politischer Ordnungen, also auch für den Umgang mit autoritären Regimen. Ein wackliges, aber – immerhin – ein Fundament Die Basis für eine internationale Antwort auf autokratische Regierungen mittels der SDGs steht – jedoch auf wackligen Beinen. Denn die Schlüsselbegriffe der „effektiven, rechenschaftspflichtigen und inklusiven Institutionen“ und „partizipativen Entscheidungsfindung auf allen Ebenen“ sind offen für Interpretationen. Diese Mehrdeutigkeit ist nicht per se von Nachteil, denn sie eröffnet die Möglichkeit, unterschiedliche kulturelle und historische Traditionen zu berücksichtigen, ohne die zugrunde liegenden Prinzipien – die sich in den Adjektiven ausdrücken – zu opfern. Ob ein partizipativer Prozess am besten über Kommunalwahlen oder direktdemokratisch über das Abhalten öffentlicher Diskussionen mit Konsensfindung durch traditionelle Autoritäten geschieht, ist dann zweitrangig – solange alle Menschen möglichst diskriminierungsfrei teilhaben können. Alle politischen Akteure – inklusive der Zivilgesellschaft – sind nun gefordert die in SDG 16 angelegten Prinzipien in konkrete Politiken zu übersetzen. Dies ist von autoritären Regierungen kaum zu erwarten. Umso mehr muss sich die Governance-Förderung explizit der Frage stellen wie eine Öffnung politischer Institutionen in autoritären Kontexten auf der Grundlage von SDG 16 erwirkt werden kann. Auslegung – offen und werteorientiert Wenn in der Außen- und Entwicklungspolitik Deutschlands, die eigenen Werte wie Demokratie, Rechtsstaatlichkeit und Menschenrechte nicht verraten werden sollen, muss ein Spagat gelingen: Einerseits müssen politische Strategien offen sein für lokale und kulturell geprägte Umsetzungen der Governance-Prinzipien. Andererseits müssen sie erkennen, wann diese Prinzipien Ungerechtigkeit, Willkür und Ausbeutung verstärken anstatt sie abzubauen. Aufgrund dieser Erkenntnis können dann diejenigen lokalen Kräfte unterstützt werden, welche sich für tatsächlich effektive, rechenschaftspflichtige und inklusive Institutionen einsetzen. Das SDG 16 stellt damit keinen klaren Bezugsrahmen für einen entschiedenen und konfliktträchtigen Wandel hin zur weltweiten Einführung der Demokratie dar. Aber es gibt ein substantielles Ziel vor, das lokal angepasst und dessen Erreichen international unterstützt werden kann. Es fordert auf, sich intensiv mit den Gegebenheiten zu beschäftigen, legitime Interessen abzuwägen und schnelle Schlussfolgerungen zu vermeiden. Zum Beispiel wäre die Bekämpfung von religiös motivierten Parallelstrukturen durch die demokratisch gewählte Regierung in der Türkei dabei nicht von vorneherein zu verurteilen – so denn sie nach rechtsstaatlichen Verfahren abläuft („rechenschaftspflichtige Institutionen“). Zu diesem Thema veranstaltet das DIE eine Podiumsdiskussion am 27.09.2016.

La rebelión contra la globalización

Real Instituto Elcano - Fri, 16/09/2016 - 13:25
Opinión - 19/9/2016
Miguel Otero Iglesias
Desde fines de los setenta, los salarios medios han crecido poco y ha aumentado la desigualdad. Son muchos los que están hartos de que se beneficie a los de arriba y muy poco a los de abajo, contradiciendo años de promesas.

Le Brésil au paroxysme de la manœuvre politique ?

IRIS - Fri, 16/09/2016 - 12:39

Mercredi le Parquet brésilien a inculpé Lula (PT). Il est soupçonné d’être « le chef suprême du réseau de corruption » dans le dossier Petrobras. Que sait-on sur cette affaire ? Un retour de Lula en 2018 est-il envisageable ?

La nouvelle est surprenante. Jusque-là, Lula avait plusieurs fois été mis en cause pour l’acquisition supposée douteuse de deux appartements, que des entreprises impliquées dans des scandales de corruption lui auraient cédé. Mais mercredi 13 septembre, le procureur responsable du dossier Petrobras a effectué, en conférence de presse, une présentation spectaculaire durant laquelle il a essayé de démontrer, en s’appuyant sur un document PowerPoint, des dessins et des graphiques, que Lula était le point central, si ce n’est le cerveau de tous les maux du Brésil en matière de corruption. La démonstration a été spectaculaire mais était dépourvue des preuves qui auraient dû l’étayer. L’exercice médiatique rappelait celui de Colin Powell, qui en 2003, essayait de démontrer, vidéos et power point à l’appui, devant les Nations-unies, que l’Irak détenait des armes de destruction massive.
Lula semble être la cible d’un acharnement judiciaire. A-t-il pour objet de faire baisser sa cote de popularité, alors qu’il est pressenti pour la présidentielle de 2018 ? Nettement en tête des intentions de votes, ce scandale pourrait en effet écorner l’image de l’ancien président et remettre en cause sa légitimité en tant que candidat du PT (Parti des travailleurs, gauche) aux élections présidentielles.
Le Brésil fait face aujourd’hui à un emballement judiciaire incontestable ciblé sur les dirigeants ou ex-dirigeants du PT. Dilma Roussef, notamment, a été destituée dans des conditions constitutionnellement et politiquement douteuses. A l’ origine de son évincement, Eduardo Cunha (PMDB, centre droit), député, président du congrès mis en examen dans l’affaire Petrobras, a perdu son immunité parlementaire, après le vote de destitution de la présidente Dilma Rousseff.

Dilma Roussef, également accusée de corruption dans le dossier Pétrobras, a été destituée pour maquillage de comptes publics. L’ex-présidente a fait appel. Quelles sont ses perspectives d’avenir et celles de son parti le PT ?

Le procès de Dilma Roussef est présenté par ses détracteurs comme celui d’une femme corrompue. Ce n’est pas le cas. Cette présentation est d’autant plus étonnante que la moitié des sénateurs à l’origine de la destitution de Dilma Roussef sont eux-mêmes mis en examen pour corruption. La présidente a effectivement masqué des dépenses effectuées par l’Etat qu’elle avait omis de soumettre préalablement au vote du parlement. Cette pratique est habituelle au Brésil et les précédents gouvernements, ont été coutumiers du fait. La régulation parlementaire est opérée a posteriori. Pour la première fois que cette pratique f a justifié la destitution d’un chef d’Etat. Les sénateurs semblaient en être conscients. Selon la jurisprudence brésilienne, un président déchu pour « crime de responsabilité », c’est-à-dire une atteinte grave à la Constitution, doit également être privé de ses droits politiques et civiques pendant huit ans. Or, faisant suite au vote de destitution de la présidente, les parlementaires ont, dans un second vote, décidé de maintenir ses droits civiques et politiques. En les conservant, Dilma Roussef sera libre de se porter candidate aux prochains scrutins du pays. Les sénateurs semblent donc, par ces scrutins successifs, accréditer la thèse d’une élimination politique exempte de culpabilité constitutionnelle. Le Brésil est doté d’un système présidentiel qui empêche la censure parlementaire d’un chef d’Etat. La seule initiative possible pour faire tomber Dilma Rousseff était celle de recourir à l’accusation d’avoir violé la Constitution. Le Parlement, devenu oppositionnel étant constitutionnellement habilité à se prononcer sur la culpabilité de la présidente, a conclu par l’affirmative.

Quelles sont les prochaines échéances électorales ?

Le 2 octobre prochain se tiendront les élections municipales, sur fond de crise morale, politique et économique. Il est difficile de prédire l’attitude des électeurs. Selon un sondage effectué à la fin du mois d’août par l’institut Datafolha, à Rio des Janeiro et São Paulo, les principales villes du pays, tous les grands partis régressent : le PT, mais aussi les partis qui ont provoqué la chute de Dilma Rousseff, le PMDB, le PSDB. Un parti mêlé aux scandales, mais moins ciblé par les medias, le PRB, récupérerait de nombreux électeurs. Le PRB, est un parti évangéliste (lié à l’Eglise universelle du Royaume de Dieu). Ses candidats sont crédités, selon Datafolha, de 28 et 30 % d’intentions de vote. Mais l’avenir du pays se jouera en 2018, année des prochaines élections législatives et présidentielles.

Comment évolue le contexte économique, social et politique du Brésil ? Que doit-on attendre des politiques de Michel Temer, désormais président à part entière ?

La « nouvelle majorité » a deux objectifs. Le premier était d’écarter Dilma Roussef et le PT du pouvoir. Mission accomplie. Quant au deuxième objectif, il vise à réaliser des coupes dans le budget de l’Etat pour réduire son déficit. Les bourses pour les étudiants brésiliens qui partent à l’étranger ont notamment été supprimées – le gouvernement de Dilma Roussef avait programmé d’envoyer 100.000 étudiants dans les disciplines scientifiques en Europe et aux Etats-Unis, dont 10.000 en France. Un certain nombre de mesures sont en préparation, visant à effectuer des coupes dans les budgets sociaux. Ces mesures toucheront principalement les classes les plus pauvres du Brésil ; des mouvements sociaux sont donc à prévoir. Le gouvernement attendra probablement les municipales du 2 octobre avant de lancer ce vaste programme d’austérité et d’équilibre budgétaire. D’ici 2018, les Brésiliens peuvent s’attendre à des jours difficiles dans un contexte où la situation économique ne s’est guère améliorée depuis le changement de majorité. Elle est, en effet, toujours marquée par une décroissance, une augmentation du chômage et un décrochage économique.

« Great Britain, Europe and the world after Brexit. Views from London »

Institut Montaigne - Fri, 16/09/2016 - 10:09
Date: Mercredi 14 Septembre 2016Description: This debate was a private event for Institut Montaigne's members as part of a newly international cycle. A serie of discussions about international topics between foreign leading figures will be organised every month at the Institut Montaigne. « Great Britain, Europe and the world after Brexit. Views from London » with Robin Niblett, director, Chatham Houseand Nick Butler, professor, King’s CollegeThe discussion was chaired by Dominique Moïsi, senior counsellor of Institut MontaigneWhat does Brexit mean?Brexit caused two types of reactions: on the one hand, it was perceived as a deep shock not only for the United Kingdom itself, but also for the EU and democracy broadly speaking; on the other, it was argued that nothing really happened, as the United Kingdom never truly belonged in the EU. The coming EU summit in Bratislava will be a good opportunity to see which path the EU is about to take. It seems we find ourselves in a new “phoney war”, where things have started to change but where it is hard to know in which direction they are heading.Brexit should not be considered as a sign of hostility towards the EU and its Member States, rather it reveals hostility towards the European bureaucracy and Brussels. However, the referendum vote reveals a deep cleavage between the old and the young generations within the United Kingdom. The older one feels nostalgic about the UK’s glorious past as a world power and sees the European project as a failure: with no common security policy, no common approach to tackle the refugee crisis, and no economic results. What’s next? Four scenarios for the development of the relationship between the UK and the EU can be identified:1. The UK will pursue its development on its own, while the EU will do the same on its side.2. Brexit will in reality never come about because of its complexity and because of the administrative burden.3. The EU will adopt radical changes by breaking austerity, by becoming more independent from the German leadership, and by renouncing to the membership.4. The EU will change by integrating to the core with a truly efficient common parliament, a common defence policy and a more protectionist economic policy. At an international level, four risks result from Brexit:1. The Brexit referendum made populism legitimate and is reinforcing the development of populist parties across Europe with strong national leaders who focus on their people first (Putin and Erdogan being the model of this type of leader).2. The Transatlantic cooperation is in danger and is a matter of concern for the USA: how will it be able to manage without the United Kingdom in the EU? Will NATO be enough? Will it imply a rebalancing towards Asia? It is a clear momentum for international affairs.3. Brexit will create a loss in terms of reference points for the EU. Political leaders will be afraid of being bolder and this will lead to a rise of nationalism. Although UK was the “awkward partner”, it was very mobilised on global matters.4. In that troubled context, the challenge for the EU will be to act as a force of stability, while UK leaders will have to take their full responsibilities. Amongst the broader international problems Brexit reveals, the question of the coordination on regulation (TTIP), the fact that there will be more space for Russian mischief and that the scope for European enlargement becomes even more difficult are issues that need to be urgently addressed. However, at the end the UK cannot escape its geographical and strategic situation: the Churchillian dream is gone, the EU remains its first partner, and the Anglo-US relationship does not represent a real alternative. Various remarks  - A positive side from the Brexit could be the reinforcement of the French-German relationship, in defence and security policy in particular. Accordingly, the UK will have to think the EU more seriously and might end up feeling more European in the end. - In the next decade, the UK government will have to prove that leaving was the right choice. It will use trade deals to emphasize the EU as the counterpoint of non-success. However, when it comes to security, the UK will have to build an efficient cooperation with its European partners. - The great difficulty of Brexit is that the UK administration did not have a plan at all. It could take months until they find a coherent position to start the six negotiations that they will have to face:  1. The divorce negotiation (art.50)2. The negotiation of the future partnership with the EU.3. The transition towards this new partnership4. The negotiations to join the WTO5. The negotiations between the UK and its key partners6. The negotiations to cooperate with the EU regarding security and defence policy - In a way, the British people decided to vote « yes » to the question: can we be better alone than with the others? The answer history will give to this question will be of tremendous importance for the future of the EU Presentateurs vedettes: 

"Wir müssen zu einheitlichen Standards der Grenzsicherung kommen"

SWP - Fri, 16/09/2016 - 10:06
Zu lange habe Europa gezögert, in der Flüchtlingskrise seine Grenzen zu schützen. Davor hatte...

Economist publishes article on Professor Tsoukalis’ new book ‘In Defence of Europe’, 16/09/2016

ELIAMEP - Fri, 16/09/2016 - 09:27

On 16 September 2016 The Economist made a particular reference to Professor Tsoukalis’ new book ‘In Defence of Europe’. You can read the article here.

Le Parti social-démocrate du Premier ministre sortant Algirdas Butkevicius favori du scrutin législatif en Lituanie

Fondation Robert Schuman / Publication - Fri, 16/09/2016 - 02:00
Le 9 avril dernier, la présidente de la République de Lituanie, Dalia Grybauskaite, publiait un décret fixant les prochaines élections législatives aux 9 et 23 octobre prochain. La publication de ce texte constitue le coup d'envoi de la campagne électorale. 1 461 personnes réparties sur 14...

Nordic Europe after the Brexit Vote

SWP - Fri, 16/09/2016 - 00:00

The UK’s EU referendum is making waves in the Nordic countries. The vote could give a boost to Euro-critical parties across the region. However, it seems unlikely that EU members Denmark, Finland and Sweden will head for the exit in the foreseeable future or that non-members Norway and Iceland will loosen their ties with the EU to any significant extent. Nonetheless, with the UK’s exit, the Nordic countries face the prospect of losing one of their key allies within the EU and will be compelled to rethink their positions in and towards the Union. There are already initial signs of adjustment – based on sometimes shared and sometimes divergent priorities. If the five countries are able to capitalise on their commonalities, Nordic cooperation in the context of an EU-27 may well gain traction.

Ein europäisches Kurzarbeitergeld als Schritt zur Sozialunion

SWP - Fri, 16/09/2016 - 00:00
Die Einführung eines europäischen Kurzarbeitergelds könnte die EU als Solidarunion sichtbar machen und damit langfristig den Weg für eine europäische Arbeitslosenversicherung ebnen, meint Peter Becker.

Sicherheit in Asien: Konflikt, Konkurrenz, Kooperation

SWP - Fri, 16/09/2016 - 00:00

Die wirtschaftliche und politische Entwicklung Asiens zeitigt Chancen und Risiken. Auf der einen Seite wächst das Gewicht der Region in der Weltwirtschaft; auf der anderen Seite ist Asien durch komplexe sicherheitspolitische Herausforderungen in seinen verschiedenen Subregionen gekennzeichnet. Widerstreitende territoriale Ansprüche, Rivalitäten zwischen alten und neuen Großmächten verbunden mit dem Wettlauf um Ressourcen und Einfluss, militante Aufstandsbewegungen ethnischer und religiöser Gruppen sowie eine umfassende konventionelle und nukleare Aufrüstung ergeben unterschiedliche Konfliktkonstellationen in Nordostasien, Südostasien und in Südasien.

Der Band untersucht die verschiedenen Strategien Chinas, Indiens, Indonesiens, Russlands, Japans und der USA zur Verbesserung der regionalen Sicherheit.

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Duma-Wahlen: Überraschungen dürften sich in Grenzen halten

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 16/09/2016 - 00:00
Neben der Staatsduma, dem Unterhaus, werden eine Reihe von regionalen Parlamenten und Gouverneuren gewählt.

Tag der Demokratie 2016: Bremen steht auf

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 16/09/2016 - 00:00
In vielen deutschen Städten hat die KAS für Demokratie geworben. In Bremen wurde ein Zeichen gegen Populismus und erstarkenden Extremismus gesetzt.

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