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Diplomacy & Defense Think Tank News

Barack Obama : quel bilan ?

IRIS - Tue, 15/11/2016 - 12:43

De nombreux observateurs estiment que Barack Obama a déçu. Si c’est le cas, c’est au regard des immenses espoirs placés en lui au moment de son arrivée à la Maison Blanche en 2009. Tout le monde se réjouissait évidemment du départ de Georges W. Bush, remplacé par un président sympathique, ouvert au monde, multiculturel et multilatéraliste. Mais il était d’ores et déjà certain que Barack Obama ne pouvait réparer toutes les erreurs, et leurs conséquences, de son prédécesseur. Il n’avait pas de baguette magique et n’était pas de surcroît le président de la communauté internationale, comme certains l’espéraient. On pouvait cependant souhaiter qu’il défende l’intérêt national américain avec plus de clairvoyance que Georges W. Bush.

Dresser un bilan de son action diplomatique nécessite une analyse, dossier après dossier, de ses succès et de ses échecs.

Les réussites

La première consiste à ne pas avoir lancé les États-Unis dans une nouvelle guerre. Barack Obama avait été élu pour mettre fin aux guerres dans lesquelles Georges W. Bush a empêtré l’armée américaine : les guerres d’Irak et d’Afghanistan, aux goûts, coûts et conséquences catastrophiques, aussi bien sur le plan matériel que stratégique. Il a tenu sa promesse. Mais, le cas syrien interpelle : fallait-il dresser une ligne rouge pour ensuite ne pas en assurer le respect, lorsque Bachar Al-Assad a fait usage d’armes chimiques ? Lancer une guerre en Syrie, en dehors de tout mandat des Nations-unies, n’aurait pas forcément arrangé la situation mais, en fixant des limites qu’il n’a pas respectées, Barack Obama a commis une erreur. Autre cas d’étude, le conflit israélo-palestinien. Sur ce dossier, les marges de manœuvre de Barack Obama étaient faibles. Il a demandé à Benyamin Netanyahou de cesser les colonisations ; ce dernier l’a ignoré. Compte tenu de l’obtention du prix Nobel de la paix et de son discours du Caire, cette impuissance est synonyme de défaite pour Obama. Mais elle est à observer au regard de la relation « spéciale » qu’entretiennent Israël et les États-Unis et du blocage du Congrès et de la société américaine face aux initiatives de leur président. Les relations personnelles sont mauvaises entre Netanyahou et Obama. Toujours est-il que les États-Unis ont augmenté leur aide à Israël, malgré le refus de ce dernier à tenir compte des remarques américaines.

Il convient également de mettre au crédit d’Obama, l’élimination d’Oussama Ben Laden et, peut-être avant son départ de la Maison blanche, la fin de l’État islamique en tant qu’entité territoriale. Cet événement ne mettra cependant pas fin au terrorisme, car ses causes n’ont pas été éliminées.

Le futur ex-président a de plus normalisé ses relations avec l’Iran, mauvaises depuis 1979. Il écarte ainsi deux dangers : un Iran nucléaire ou une guerre pour l’empêcher d’acquérir ce statut. Il a démontré, avec les autres membres du P5 +1, que la voie diplomatique était préférable à une solution militaire, préconisée par certains acteurs. Des acteurs qui ont oublié les conséquences négatives de la guerre d’Irak qu’ils avaient eux-mêmes recommandée. Autre point positif : le rétablissement des relations avec Cuba qui met un terme à une mésentente datant de 1959 et plante le dernier clou au cercueil de la guerre froide.

Enfin, l’accord de Paris a contribué à apprécier positivement l’héritage de B. Obama. Les États-Unis se sont, par le passé, montrés très réticents à un accord sur le climat. Avec la Chine, ils ont mis fin à ces réticences. Ce succès, qui est aussi celui de la France, vient embellir le tableau diplomatique d’Obama.

Les échecs

Le principal échec de B. Obama en matière diplomatique est peut-être son incapacité à actionner le bouton « reset » des relations avec la Russie. Les rapports entre Moscou et Washington sont en effet toujours glaciaux. Contrairement à sa promesse de 2008, Barack Obama n’a pas mis fin au programme de défense anti-missile. Il le considérait à l’époque comme un programme coûteux faisant face à une menace inexistante fondée sur des technologies non prouvées. Les pressions du complexe militaro-industriel ont peut-être eu raison de ses réticences. Il a ainsi accepté un redéploiement, motif de crispation pour la Russie. Tant sur l’Ukraine que sur la Syrie, les positions de Moscou et de Washington divergent. Et Moscou n’a pas digéré l’élargissement de l’OTAN.

Durant l’affaire libyenne, Barack Obama avait accepté, avec réticence et en retrait, de soutenir l’action menée par la France et la Grande Bretagne. Cette intervention militaire, à laquelle la Russie n’avait pas initialement mis de veto, a été changée en cours de route, passant d’une « simple » protection de la population à un changement de régime. La tournure prise a également contribué à dégrader les relations entre Moscou et Washington.

Barack Obama n’est certainement pas parvenu à entreprendre tout ce qu’il souhaitait. Des espoirs excessifs – au regard de ses marges de manœuvre – ont sans doute été placés en lui, mais son bilan reste équilibré et relativement bon. Avec l’arrivée prochaine de Donald Trump à la Maison blanche, il est certain qu’on le regrettera.

Moderate Töne aus Zagreb : Kroatiens neuer Pragmatismus

Hanns-Seidel-Stiftung - Tue, 15/11/2016 - 10:14
Das trotz negativer Wahlprognosen erfolgreiche Abschneiden der HDZ bei den vorgezogenen Parlamentswahlen vom September 2016 und die Kür ihres Spitzenkandidaten Andrej Plenković zum neuen Ministerpräsidenten durch den kroatischen Sabor Mitte Oktober war für viele überraschend, aber nicht unbegründet.

Billonario, presidente…¿y populista?

Real Instituto Elcano - Tue, 15/11/2016 - 07:16
Opinión - 14/11/2016
Carlota García Encina

Ahora que es presidente, Donald Trump también parece que se ha convertido en el gran icono del populismo. Su estilo fue popular en la campaña, de acuerdo, pero ¿será un presidente populista?

Jazenjuk zu Gast in Berlin : „USA müssen Anführer der freien Welt bleiben“

Konrad Adenauer Stiftung - Tue, 15/11/2016 - 00:00
Der Ministerpräsident a.D. der Ukraine hat für starke transatlantische Beziehungen auch unter dem neuen us-amerikanischen Präsidenten Donald Trump geworben.

Billonario, presidente…¿y populista?

Real Instituto Elcano - Mon, 14/11/2016 - 13:28
Opinión - 14/11/2016
Carlota García Encina
Ahora que es presidente, Donald Trump también parece que se ha convertido en el gran icono del populismo. Su estilo fue popular en la campaña, de acuerdo, pero ¿será un presidente populista?

« Monde arabe, le grand chambardement » – 3 questions à Yves Aubin de la Messuzière

IRIS - Mon, 14/11/2016 - 12:27

Yves Aubin de la Messuzière, diplomate, fut directeur de la section Afrique du Nord et Moyen-Orient du Quai d’Orsay entre 1998 et 2002. Son dernier ouvrage Monde arabe, le grand chambardement, paru aux Éditions Plon, est particulièrement éclairant et livre une remarquable analyse des grands bouleversements qui touchent la région.

Pourquoi diagnostiquez-vous un affaiblissement global des puissances arabes ?

Il y a à l’évidence une perte de puissance dans le monde arabe, qui s’est manifestée depuis le début des années 2000. Que constatait-on avant l’émergence des révoltes arabes en 2011 ? Du fait du déclin de l’Égypte, dans les dernières années Moubarak, et de l’effondrement de l’État irakien après l’invasion américaine en 2003, les seules puissances qui comptent au Proche et Moyen-Orient ne sont pas arabes : Israël, la Turquie et l’Iran. Malgré les sanctions sévères liées à la poursuite de son programme nucléaire, le régime des Ayatollah conservait un potentiel militaire important, grâce à une armée aguerrie. En dépit d’un arsenal considérable, la Libye ne disposait pas d’un poids stratégique. La donne géostratégique s’est significativement modifiée au cours de ces cinq dernières années et on assiste à un nouveau rapport de force dans la région et au sein du monde arabe. Depuis l’accession au trône du roi Salmane, en 2015, l’Arabie saoudite, dont la diplomatie était plutôt discrète, affirme de nouvelles ambitions régionales. Elles se concrétisent par la constitution d’une coalition rassemblant les pays arabes du Golfe, la Jordanie et le Maroc, autant d’États sunnites, afin d’engager une offensive contre la rébellion houthiste du Yémen. Malgré les moyens militaires considérables engagés par Riyadh, premier acheteur d’équipements militaires au monde, l’intervention dont l’objectif est de contenir l’influence de l’Iran dans la région, est un échec. La monarchie wahhabite, déjà affaiblie par la chute de la rente pétrolière et la contestation d’une jeunesse marginalisée et frustrée, fait face au risque d’une déstabilisation. L’Égypte du maréchal Sissi cherche à retrouver son poids stratégique, mais son relèvement se fait à l’ombre des pays du Golfe, plus particulièrement de Riyadh, qui financent son développement et ses équipements militaires. D’un équilibre jadis dominé par les grands États au cœur du nationalisme arabe – l’Égypte, la Syrie et l’Irak – on passe à un basculement de puissance au profit d’un pôle golfique plutôt stable et attractif économiquement.

Les interventions politiques et militaires des deux puissances non arabes que sont l’Iran et la Turquie, en Syrie, au Liban et en Irak, limitent les marges de manœuvre des pays arabes, notamment du Golfe. La Syrie de Bachar Al-Assad a délégué à l’Iran une partie de sa souveraineté. En s’appuyant sur le Hezbollah, les Pasdarans sont à l’avant-garde de la confrontation sur le terrain avec toutes les formes de rébellion (avec le soutien aérien russe). La Turquie est engagée depuis peu au nord de la Syrie pour empêcher la constitution d’une autonomie kurde. En Irak, l’Iran s’assure un rôle dans la reconquête de Mossoul par le contrôle de milices chiites, tandis qu’Ankara se pose en protecteur des Turkmènes et d’autres populations sunnites. Au Liban, l’élection du général Aoun à la présidence, avec l’appui du Hezbollah renforce la main de Téhéran et affaiblit l’influence de Riyadh.

Les concepts d’islamisme politique, islamisme radical, salafisme et djihadisme sont-ils interchangeables, comme certains commentaires le laissent paraître ?

En effet, il existe parfois une réelle confusion entre ces différents concepts. L’islam politique, qu’il faut distinguer de l’islamisme radical, désigne un courant idéologique visant à l’établissement d’un État fondé sur les principes de l’islam. L’organisation des Frères musulmans, en Égypte, ainsi qu’Ennahda en Tunisie, entrent dans la catégorie du courant islamo-conservateur, dénomination la plus pertinente pour le distinguer des mouvances radicales salafistes ou djihadistes. L’un comme l’autre, sont parvenus au pouvoir au lendemain de la chute des régimes autocratiques, dans le cadre de processus démocratiques. Mais les expériences égyptienne et tunisienne de domination de l’islam politique n’ont eu qu’un temps bref, en raison de leur incapacité à gouverner. C’est en ce sens que l’on peut évoquer l’échec de l’islam politique, même si Ennahda participe au gouvernement et, qu’au Maroc, le PJD cohabite avec le Makhzen qui détient l’essentiel du pouvoir.

Le djihadisme se définit comme une doctrine radicale au sein de l’islam, qui prône la violence pour la réalisation d’objectifs à la fois religieux et politiques. Son but est de reconstituer la Oumma, la communauté des musulmans. C’est l’invasion de l’Afghanistan par les soviétiques en 1979 qui a ouvert la voie au djihadisme mondial dont Al-Qaïda sera la représentation la plus radicale. L’organisation de Ben Laden deviendra la matrice du Front Al Nosra et de l’État islamique.

Le salafisme est plus complexe à définir, tant il a emprunté des modes d’actions différentes, selon qu’il soit quiétiste ou djihadiste. À l’origine, sa doctrine exalte le comportement des pieux ancêtres, dénommés « Salaf ». Il s’est surtout développé en Arabie saoudite, lorsque les Saoud dans leur conquête du pouvoir à la fin du XVIIIème siècle, se sont appuyés sur le mouvement religieux ultraconservateur wahhabite, d’inspiration salafiste. Le royaume wahhabite est depuis des décennies le propagateur du salafisme par l’entremise d’imams formés dans l’université islamique de Médine. Ainsi plusieurs mosquées salafistes de France sont financées par La ligue islamiste mondiale, le bras armé de la propagande religieuse du Royaume. Les responsables gouvernementaux français créent la confusion lorsqu’ils font le lien entre le salafisme et le djihadisme le plus radical. Les enquêtes sur les attentats terroristes en France révèlent que leurs auteurs n’ont pas été radicalisés dans les mosquées salafistes. Le salafisme en France est largement quiétiste auquel on peut reprocher, par contre, d’encourager le repli communautaire.

L’Union européenne est-elle affaiblie de manière durable dans la région ?

Sans conteste, l’Union européenne pèse de moins en moins dans la région proche orientale, alors même que les convulsions au cœur du monde arabe l’atteignent directement de par sa proximité géographique. Plusieurs pays, plus particulièrement la France, sont la cible des organisations terroristes, tandis que d’autres subissent les flux migratoires. Sur l’ensemble des crises de la région, on ne peut que constater l’absence d’une stratégie d’ensemble, qu’il s’agisse de l’Irak, de la Syrie ou de la Libye, et récemment concernant « la crise des réfugiés ». L’Union européenne semble atteinte d’une cécité collective face aux grands bouleversements de l’Histoire. Autre signe de cette absence de stratégie, l’échec de l’Union pour la Méditerranée, qui devait consacrer la solidarité entre les deux rives. L’Europe ne sera probablement pas partie prenante dans la solution politique du conflit central syrien, qui émergera d’un accord entre Washington et Moscou, avalisé par les principaux acteurs régionaux : la Turquie, l’Iran et l’Arabie saoudite.

Le Monde selon Donald Trump ?

IRIS - Mon, 14/11/2016 - 12:03

Le point de vue de Pascal Boniface, directeur de l’IRIS.

Die Antwort der EU auf die „Flüchtlingskrise": ein Jahr nach dem Gipfel von Valletta

Im November 2015 trafen sich die Staats- und Regierungschefs der EU und Afrikas in Valletta, Malta, um eine gemeinsame Antwort auf die Flüchtlingskrise zu finden, durch die die europäische Politik massiv unter Druck geraten war. Ein Jahr danach zeigt der in Valletta gegründete EU Emergency Trust Fund for Africa (EUTF) einige beunruhigende Tendenzen in der Antwort Europas auf den Flüchtlingsstrom und bei der zukünftigen Ausrichtung seiner Entwicklungspolitik. Dabei ergibt sich eine interessante Möglichkeit, die Dinge auf eine andere Art zu regeln. Der EUTF geht von der Prämisse aus, dass sich die nicht planbare Migration durch Entwicklungszusammenarbeit und Unterstützung der afrikanischen Staaten beim Migrationsmanagement eindämmen lässt. Es gibt jedoch keinerlei Hinweise darauf, dass ein Mangel an Entwicklungsprojekten eine Migration auslösen würde. Hingegen hat sich gezeigt, dass Auswanderungsbestrebungen mit dem Wirtschaftswachstum zunehmen. Des Weiteren scheint die Vorstellung, dass sich die komplexen politischen, sozialen und ökonomischen „Ursachen” der Migration durch einen kurzfristig angelegten Treuhandfonds mit einem begrenzten Budget beeinflussen lassen, in hohem Maße unrealistisch. Vielen der an dem EUTF direkt beteiligten Akteure ist es daher auch bewusst, dass eine Ursachenbekämpfung nicht das eigentliche Ziel des EUTF sein kann. Anstatt dessen wird diese Unterstützung als eine politische Geste verstanden, der Migrationszusammenarbeit mit Afrika einen Durchbruch zu verschaffen. Diese Schwerpunktsetzung auf Gewährung von Starthilfen für die afrikanische Zusammenarbeit nimmt innerhalb des Migrationsmanagements der EU eine zunehmend zentrale Stellung ein. Deutlich wird dies durch die in der letzten Zeit abgeschlossenen „Migrationsverträge“, mit deren Hilfe über den EUTF Fördermittel bereitgestellt werden, die an eine Zusammenarbeit im Migrationsmanagement gebunden sind. Auch diese eher begrenzte Transaktionszielstellung des EUTF scheint hinsichtlich der relativ geringen zur Verfügung stehenden Geldmenge (dem EUTF stehen 1,982 Milliarden Euro zur Verfügung, die um weitere 500 Millionen für die Umsetzung der Migrationsverträge aufgestockt wurden) sowie in Anbetracht der komplexen politischen, ökonomischen und sicherheitspolitischen Faktoren, die die afrikanische Migrationspolitik maßgeblich beeinflussen, fraglich zu sein. Der EUTF stellt dabei einige besorgniserregende Tendenzen in der EU-Entwicklungspolitik heraus. Da der größte Teil der Finanzen des EUTF aus dem europäischen Entwicklungsfonds und anderen Entwicklungsinstrumenten stammen, haben andere Entwicklungsorganisationen Bedenken dahingehend angemeldet, dass hier finanzielle Mittel zur Förderung der Migrations- und Sicherheitsinteressen der EU in einer Weise verwendet werden, dass dadurch die Definition der eigentlichen Entwicklungshilfe verwässert wird. Offensichtlich scheint der EUTF von den Effizienzgrundsätzen und den Entwicklungsverpflichtungen der EU weit entfernt zu sein. Eigentum, Partnerschaft oder Ausrichtung spielen dort eine geringe Rolle. Die Gelder werden dabei eher nach dem Umfang der Migration als nach Bedarf verteilt, denn diese Programme werden von den Europäern gestaltet, verwaltet und realisiert, sind eng mit den Interessen der EU verknüpft und auf die Wahrnehmung dieser Interessen ausgelegt. Es besteht weitgehend Einigkeit darüber, dass diese Merkmale Bestandteil der künftigen EU-Entwicklungszusammenarbeit sein werden. Daraus lässt sich ableiten, dass der EUTF in starkem Maße von den Kernprinzipien der Entwicklungszusammenarbeit abweicht, was sich letztlich für die Interessen der EU bzw. ihrer Partner nicht förderlich auswirken wird. Die bis dato umgesetzten EUTF-Maßnahmen haben Schwächen bei den EU-Verfahrensweisen und Spannungen unter den Mitgliedsstaaten offengelegt. Es fehlte dabei an einer konsequenten strategischen Ausrichtung und an Überblick, was angesichts der politischen Brisanz und der Geschwindigkeit der Implementierung des EUTF problematisch ist. Ein Kritikpunkt ist dabei, dass die Auswahl der Projekte und Projektverantwortlichen nicht immer nach den Kriterien erfolgte, die den Zielstellungen des Treuhandfonds bzw. den örtlichen Gegebenheiten am besten entsprochen hätten, sondern sich oftmals nach den Wünschen der Lobbys der Mitgliedsstaaten zur Finanzierung ihrer Projektagenturen richtete. Obwohl der EUTF eine ganze Reihe von Schwächen offenbart, heißt das jedoch nicht, dass er nichts zu bieten hätte. Der EUTF schafft ein Mehrwertpotential in Sachen Flexibilität und Innovation sowie die Möglichkeit, mit unterschiedlichen Arbeitsweisen zu experimentieren, ohne dabei den Beschränkungen der traditionellen Instrumente der Entwicklungszusammenarbeit unterworfen zu sein. Dabei ist jedoch ein stärkeres Augenmerk auf die Analyse, den Lerneffekt und das Feedback zu legen. Sowohl die EU-Kommission als auch die Mitgliedsstaaten sollten sich aktiv bemühen, nach Projekten Ausschau zu halten, aus denen sich neue Erkenntnisse über die mit der Migration verbundenen Probleme und fliehende Bevölkerungsgruppen gewinnen lassen. Wenn es dem EUTF gelingt, stichhaltige Belege dafür vorzulegen, wie sich durch eine Analyse der Entwicklungszusammenarbeit die Probleme der Migration effizienter eindämmen lassen, könnte dies dazu beitragen, die EU-Migrationspolitik stärker auf die Entwicklungsziele auszurichten. Des Weiteren könnte es auch ein Impuls für eine Umgestaltung der Entwicklungsinstrumente und Programme der EU dahingehend sein, dass sie angemessen ausgestattet werden, um besser mit den komplexen und sich rasant ändernden Herausforderungen der Migrationsproblematik umzugehen.

Ensuring SDG-sensitive development cooperation

The 2030 Agenda for Sustainable Development challenges domestic and international actors. The Sustainable Development Goals (SDGs) represent a multidimensional approach to development and are consequently aimed at all countries. To ensure SDG-sensitive cooperation it is not only necessary to adapt the allocation of official development assistance (ODA) to the requirements of the agenda, but also to reinforce the role of development cooperation in international cooperation. However, there is a lack of clear guidelines for adaptation and reform.
Using five strategic questions of donor decision making, the objective is to illustrate what SDG-sensitive development cooperation includes. The reform potential of the 2030 Agenda and the effectiveness of ODA giving are significantly dependent on the ability of donors to adjust their cooperation criteria, mechanisms and instruments towards the aims of the agenda. They should focus to a greater extent on the priorities of partners and the global common good, to co-ordinate themselves and focus on their comparative advantages. The goal is to establish development policy as an instrument to achieve policy coherence and reinforce the high development-relevant standards of the 2030 Agenda as underlying principles for international cooperation in all policy fields.
The following recommendations for SDG-sensitive development cooperation can be derived from the 2030 Agenda:
  1. Allocation channel: Global public goods are central to the realisation of the 2030 Agenda. Therefore, the multilateral channel should be strengthened.
  2. Country selection: SDG-sensitive ODA allocation is based on the division of labour amongst donors and supports particularly under-developed countries in the realisation of the agenda. In cooperation with emerging countries it strengthens their international responsibility and the reduction of inequalities between and within countries.
  3. Sector selection: SDG-sensitive sector selection requires strategic coordination and the reliable division of labour amongst donors. This enables donors’ profile formation and broad national support for the agenda. However, country-specific cooperation with each partner is also central.
  4. Instruments: An SDG-sensitive instrument-mix is adapted to the conditions of the partner country and makes increased use of local systems. Evidence-based and flexible instruments contribute significantly to this.
  5. ODA as catalyst: ODA can only be catalytic if the 2030 Agenda is realised, with the creation of development-relevant standards and regulations that enable the mobilisation of national, public and private investment.
These recommendations require further systematic analysis to enable learning processes and design development cooperation adaptively. The objective should be an evidence-based policy that reacts to changing conditions and is transparent and aware of its responsibility.

Del 11-M al 13-N

Real Instituto Elcano - Mon, 14/11/2016 - 02:09
Opinión - 14/11/2016
Fernando Reinares

La factura de estos atentados revela un desafío terrorista derivado tanto de conflictos que se desarrollan en el mundo islámico como del mal acomodo a nuestras sociedades abiertas de jóvenes con ascendencia cultural musulmana.

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