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Diplomacy & Defense Think Tank News

La marche en avant de Xi Jinping

IRIS - Tue, 10/01/2017 - 15:29

En 2016, on a beaucoup parlé de Vladimir Poutine, de Barack Obama et de Donald Trump. Mais l’homme de l’année, c’est peut-être Xi Jinping, monté en puissance ces derniers mois.

Le président chinois se trouve à la tête d’un pays qui a connu peu de mésaventures. La croissance économique est, certes, moins forte qu’auparavant. Cependant, elle continue de faire rêver la plupart des autres pays. Finalement, la crise promise à la Chine n’a pas eu lieu. Si les émergents et les BRICS (Brésil-Russie-Inde-Chine-Afrique du Sud) sont en souffrance, ce n’est pas le cas de la Chine qui poursuit son ascension, rattrapant son retard économique sur les États-Unis. Par la construction d’infrastructures et l’élaboration de grands projets pharaoniques, comme le canal au Nicaragua ou la ligne ferroviaire à liaison rapide entre Pékin et Moscou, la Chine met en place un réseau d’infrastructures et renforce sa présence et ses positionnements à des endroits stratégiques, où elle peut avoir accès aux matières premières.

La diplomatie de la Chine n’est pas spectaculaire. Son poids stratégique est inférieur à son poids économique. C’était l’inverse sous Mao Zedong. Elle intervient peu sur les dossiers, mais inscrit méthodiquement ses intérêts à long terme. La montée en puissance pacifique de la Chine n’est cependant pas vécue comme telle par nombre de ses voisins. Elle pourrait être source de discorde, tout comme le sont ses revendications en mer de Chine. En effet, l’ascension de l’Empire du Milieu effraie ses voisins et légitime leur volonté d’une présence américaine dans la région. Ainsi, le souhait chinois de voir disparaître cette dernière entre en contradiction avec une politique qui suscite chez ses voisins le besoin de la conserver.

Donald Trump, nouveau président des États-Unis, pourrait refuser de financer la protection du Japon et de la Corée du Sud. Mais, il ambitionne également d’établir une « barrière économique » avec la Chine. Sa mise en place ne sera toutefois pas aisée. La Chine est aujourd’hui le principal créancier des États-Unis. Or, on se dispute difficilement avec son banquier. Par ailleurs, la Chine a pris un virage écologique conséquent. Elle investit massivement dans les énergies renouvelables et s’apprête à créer plusieurs milliers d’emplois dans ce secteur. Alors qu’elle est aujourd’hui le principal pollueur de la planète, la Chine pourrait, dans ce domaine, prendre un avantage significatif et compétitif, source de croissance.

Depuis le début du siècle, la Chine n’a pris part à aucune intervention militaire extérieure, contrairement à la Russie et aux États-Unis. Elle protège ainsi son économie et sa popularité. Aujourd’hui, les États-Unis assument le coût élevé de leurs opérations militaires, aussi bien en termes financiers qu’en termes d’image ; ils sont désormais réticents à toute intervention militaire extérieure. De son côté, La Russie doit également faire face aux conséquences de son intervention stratégique en Ukraine et en Syrie. Ce n’est pas le cas de la Chine qui a préféré investir plutôt que de se lancer dans des aventures militaires coûteuses. Aujourd’hui, elle en tire les bénéfices.

Par ailleurs, Xi Jinping a renforcé son autorité, aussi bien par rapport aux militaires que dans l’appareil du Parti communiste. Malgré quelques protestations, il apparaît comme légitime aux yeux de sa population puisque le système marche. Il existe, certes, des intellectuels qui contestent et demandent plus de libertés, mais ceux-ci restent relativement isolés. Leur légitimité est d’ailleurs plus forte à l’étranger qu’en Chine même.

Si Xi Jinping ne figure pas parmi les personnalités qui ont fait le plus parler en 2016, il continue cependant d’orchestrer sa marche en avant ainsi que celle de son pays. Aujourd’hui, Il est certainement l’homme le plus puissant. Un homme qui a peu de barrières à l’international, aucune sur le plan national. Il est à la tête d’un pays plus puissant que celui de Vladimir Poutine et n’a pas l’opposition intérieure que suscite Donald Trump.

Crise au Mexique : Donald Trump et le prix des hydrocarbures en cause

IRIS - Tue, 10/01/2017 - 15:26

Le Mexique est en proie à des mouvements sociaux depuis le 1er janvier suite à l’augmentation des prix des carburants (16,5 % pour le diesel et 20,1%) pour l’essence. Quelles sont les revendications des manifestants ? Ces manifestations traduisent-elles un malaise plus profond de la société mexicaine ?

Les protestations de début d’année au Mexique sont issues d’un mouvement spontané et Il n’y a pas de revendications structurées. A l’annonce d’augmentations du prix des carburants, les Mexicains sont sortis dans les rues, des pillages ont eu lieu. 450 commerces auraient été saccagés. Une demi-douzaine de personnes sont mortes. La police a arrêté plus de 1500 manifestants. D’après les journalistes présents sur les lieux de protestation, les Mexicains interrogés n’acceptent tout simplement pas cette augmentation brutale des prix du carburant. Ils craignent que l’augmentation se répercute sur les prix de biens de première nécessité comme cela a pu être le cas par le passé.

Le Mexique est un pays producteur de pétrole. Pourquoi est-il contraint d’augmenter ses tarifs ? Comment se porte l’économie du pays ?

La richesse mexicaine dépend principalement de deux volets : les exportations d’hydrocarbures ; ses relations commerciales avec les Etats-Unis. Aujourd’hui, les déboires du Mexique s’inscrivent dans une baisse de revenus dans les deux secteurs.

La crise actuelle au Mexique reflète, tout d’abord, une crise plus globale des pays d’Amérique latine liée à la chute du prix des matières premières. Le Mexique dispose certes, d’une des économies les plus diversifiées du sous-continent avec le Brésil, mais il reste dépendant de ses exportations d’hydrocarbures. Malgré leur augmentation depuis quelques mois, la chute des prix du baril de ces deux dernières années a eu un impact négatif sur son économie. Pour le président Enrique Peña Nieto, membre du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), il était indispensable de répondre à cette baisse de revenus. Selon lui, deux solutions étaient envisageables : maintenir les prix de l’essence à leur niveau actuel et donc, augmenter les prix, ou couper dans le budget de l’Etat et, par conséquent, dans le budget social. Le président a choisi la première option.

D’autre part les enjeux économiques du Mexique sont étroitement liés à la conjoncture économique des Etats-Unis. L’économie mexicaine dépend beaucoup de ses exportations vers le voisin nord-américain et des investissements des entreprises américaines sur son territoire. L’année 2017 s’annonce difficile pour le Mexique. Le futur président des Etats-Unis, Donald Trump, a multiplié les discours xénophobes, anti-mexicains, pendant la campagne électorale. Il fait actuellement pression sur les groupes automobiles américains comme Ford, General Motors et japonais (Toyota). Ces groupes ont mis en place des usines au Mexique afin de produire des voitures vendues sur le marché nord-américain. La main d’œuvre mexicaine bon marché leur permet de réaliser des économies d’échelle. Suite à l’action de Donald Trump, les investissements annoncés par Ford, Général Motors et Toyota sont actuellement suspendus. Ils auraient généré des milliers d’emplois au Mexique.

Si Donald Trump confirme ses intentions de campagne électorale et pénalise les entreprises qui investissent au Mexique, les répercussions seront négatives pour les Mexicains comme pour les entreprises étatsuniennes. Les multinationales européennes et asiatiques seront également pénalisées. Profitant de l’absence de droits de douane dans le cadre de l’ALENA, beaucoup ont investi dans des usines et des infrastructures au Mexique pour vendre ensuite leur production sur le marché nord-américain.

Comment le gouvernement mexicain gère-t-il cette crise sociale ?

Pour maintenir le cap, le gouvernement avait besoin d’entrées budgétaires supplémentaires. Il a donc répercuté la baisse des prix du pétrole en relevant les prix à la pompe sur le marché national. Pour calmer la rue, le gouvernement mexicain a annoncé lundi la signature d’un accord avec des entreprises, syndicats et organisations paysannes afin d’atténuer l’augmentation des prix des produits de base pour les plus défavorisés.

Afin d’ouvrir un dialogue avec les Etats-Unis, dont l’économie mexicaine dépend, et pour répondre aux récents désengagements de Ford, Toyota et General Motors, Enrique Peña Nieto a nommé un secrétaire d’Etat aux relations extérieures, Luis Videgaray, en disgrâce il y a peu pour avoir organisé la visite du candidat Trump à México. Il est et donc aujourd’hui considéré comme étant le plus à même d’entretenir de bonnes relations avec le voisin américain.

Certaines manifestations se sont traduites par des scènes d’affrontements et de pillages. Plusieurs personnes ont d’ores et déjà trouvé la mort. Comment expliquer cette violence ? Est-elle symptomatique au Mexique ?

La violence lors de manifestations n’est pas inhérente au Mexique. Ce phénomène se vérifie dans d’autres pays d’Amérique latine. Dans les années 1990, des scènes de violence et de pillages avaient eu lieu à Caracas, alors que le gouvernement du Venezuela venait d’augmenter les prix du carburant. Des manifestations violentes ont aussi été observées en Argentine ou au Brésil suite à des chutes de ressources budgétaires conséquentes à des revenus liés à l’exportation de produits primaires.

Ces évènements permettent de recadrer les alternances et bouffées de violences constatées ces derniers temps en Amérique latine. L’idéologie y a peut-être sa part. Mais la chute des prix du pétrole a sans doute une responsabilité majeure dans les évènements du Mexique, comme dans ceux du Venezuela et du Brésil.

La Fondation pour l’innovation politique propose cinq grandes mesures pour redresser le commerce extérieur français

Fondapol / Général - Tue, 10/01/2017 - 11:46

La Fondation pour l’innovation politique (FONDAPOL) vient de publier une étude de Mme Laurence DAZIANO, maître de conférences en économie à Sciences Po et membre du conseil scientifique de FONDAPOL, « Repenser notre politique commerciale ». A l’heure où le protectionnisme occupe une place croissante dans le débat public aux Etats-Unis comme en Europe, nous publions, ci-dessous, […]

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Farid Gueham – Vers la souveraineté numérique

Fondapol / Général - Tue, 10/01/2017 - 08:00

Jusqu’où ira la toute-puissance des GAFAs dans l’accès et l’exploitation de nos données personnelles ? Le confort de la servitude volontaire a un prix : la mise à nu de nos usages, de notre consommation, de notre santé. Depuis les révélations du site Wikileaks, la valeur « data » est une ressource convoitée et jalousée […]

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China 4.0

SWP - Tue, 10/01/2017 - 00:00

Die Entwicklung des chinesischen Internets hat 2016 bei ausländischen Beobachterinnen und Beobachtern immer wieder Aufsehen erregt. Verantwortlich dafür waren Rekordumsätze im Internethandel, weitreichende Hackerangriffe auf Privatfirmen und Behörden, gigantische Investitionsprogramme für Start-ups, ein neues kontroverses Internetgesetz und die Zunahme der staatlichen Internetzensur. China 4.0 steht gleichermaßen für Kontrolle und Kreativität. Wie passt das zusammen? Wie diskutiert die chinesische Öffentlichkeit über Chancen und Risiken der digitalen Transformation? Welche Ziele verfolgt die Regierung des Landes, etwa mit ihren Strategien »Big Data« und »Internet Plus«? Und was bedeutet das neue Gesetz zur Internetsicherheit, das im Juni 2017 in Kraft treten wird? Neue Rahmenbedingungen werden geschaffen, die langfristig die Zusammenarbeit mit China in Fragen der Digitalisierung definieren können. Eine Analyse von Stimmen aus Partei, Wirtschaft, Militär und Wissenschaft gibt Aufschluss über die Positionen, die den chinesischen Diskurs zu dem Thema gegenwärtig prägen. Dabei geht es auch um die Frage, inwiefern China ein Labor für die digitale Zukunft der Welt sein könnte.

Indien und die Nuclear Suppliers Group

SWP - Tue, 10/01/2017 - 00:00

Indien strebt die Aufnahme in die Nuclear Suppliers Group (NSG) an, um als ein »normaler« Kernwaffenstaat anerkannt zu werden. Zwei Modelle sind dafür denkbar: ein Beitritt qua Ausnahmeregelung, bei dem Indien keine Bedingungen erfüllen muss, oder ein Beitritt, bei dem dem Land Zugeständnisse abverlangt werden. Beide Varianten haben komplexe Auswirkungen auf den Nuklearen Nichtverbreitungsvertrag (NPT), die Zusammenarbeit in der NSG und die Sicherheit Südasiens. Deutschland ist bereits in der NSG vertreten und entscheidet daher über Indiens Aufnahmeantrag mit.

Refugee Policy in Northern Europe

SWP - Tue, 10/01/2017 - 00:00

One year after the great refugee influx reached Europe, lasting changes are seen to have occurred in Denmark, Finland, Norway and Sweden. All four have tightened their asylum policies, in some cases drastically, and border controls between them have been reinstated for the first time since the 1950s. While differences over joint EU migration policy also remain, the situation has also created awareness of the need to improve coordination of migration and integration policies in Northern Europe. Closer coordination with Germany would also be desirable.

Wir trauern: Trauer um Altbundespräsident Roman Herzog

Konrad Adenauer Stiftung - Tue, 10/01/2017 - 00:00
Herzog war zwischen 1994 und 1999 der siebte Bundespräsident und bis 2015 Vorsitzender des Kuratoriums der KAS. Er verstarb heute im Alter von 82 Jahren.

Birmanie : pourquoi tant de haine vis-à-vis des Rohingyas ?

IRIS - Mon, 09/01/2017 - 17:32

Plusieurs dizaines de milliers de Rohingyas auraient fui le Nord de l’Arakan (Ouest de la Birmanie) deux mois et demi après le lancement, par l’armée birmane, d’une « opération de nettoyage », dans la région. De nombreux observateurs dénoncent des exactions à l’encontre de la minorité musulmane. Quelle est la situation des Rohingyas et du conflit en cours dans l’Arakan ?

L’offensive entamée, début octobre, par l’armée birmane répond à une attaque inédite sur les forces de police. Les assaillants, qui appartiennent à la communauté Rohingya, ont en effet pris d’assaut des postes à la frontière avec le Bangladesh. Une dizaine de policiers ont trouvé la mort durant l’attaque. En ce début d’année 2017, les clearance operations menées par l’armée se poursuivent. La fière et puissante institution militaire – la tatmadaw – opère dans ces régions sensibles (d’un point de vue ethnico-religieux) en dehors de tout contrôle du gouvernement civil, bouclant l’accès au théâtre de crise, refusant tout regard ou témoignage extérieur. Ce huis clos est à l’origine, dans une grande mesure, des inquiétudes de la communauté internationale quant aux conséquences de ces opérations contre-insurrectionnelles sur la communauté Rohingya.

Quelles sont les origines de ce rejet de la minorité rohingya ? Quels facteurs expliquent les meurtres et exactions de masses perpétrées par les Arakanais bouddhistes et l’armée birmane ?

En Birmanie, nos lecteurs seraient bien surpris de voir combien une majorité d’interlocuteurs locaux – à plus forte raison ceux appartenant au groupe ethnique majoritaire bamar (68% de la population totale) – n’ont que faire et mépris pour la communauté rohingya et son sort ténu du moment.

Officiellement, le panorama ethnique national recense 135 groupes ethniques différents parmi lesquels, pour les plus connus, les Shans (9%), les Karens (7%), les Arakanais (4%), les Mons (2%). Ne cherchez pas dans ce vaste spectre ethnique trace des Rohingyas : ces derniers – nommés du reste généralement ‘’Bengalis’’ – figurent dans la catégorie des populations apatrides…

Musulmans originaires du sous-continent indien, installés – avant, pendant ou après la période coloniale britannique – dans l’Etat occidental de l’Arakan, frontalier du Bangladesh, les Rohingyas sont perçus en ces terres de bouddhisme, à l’occasion exalté par une matrice nationaliste vivace, comme des non-Birmans, des éléments hexogènes indésirables ne partageant ni foi, culture, histoire et patrimoine linguistique.

De nombreuses voix dénoncent le silence de la démocrate Aung San Suu Kyi, conseillère d’Etat et prix Nobel de la paix. Comment expliquer son inaction ?

Six ans après l’autodissolution de la junte militaire – le terme de « mue politique encadrée et cadencée » serait plus juste…-, l’opinion publique, birmane ou étrangère, peine à considérer La Dame de Rangoun dans son rôle contemporain, celui d’une responsable politique nationale de premier plan, conseillère d’Etat et ministre des Affaires étrangères depuis avril dernier. Les Birmans et la communauté internationale ont pourtant adulé et soutenu Aung San Suu Kyi, du temps où elle incarnait l’image paisible d’une résistance pacifique face aux généraux. Du temps où, muselée et assignée à résidence (pendant plus de quinze ans entre 1989 et 2010), elle incarnait plus que jamais la cause démocratique. Entre 2012 et 2016, Aung San Suu Kyi est élue députée. Le 8 novembre 2015, son parti politique, la ligue nationale pour la démocratie (LND), remporte haut la main le scrutin législatif national. Après une maturation de six mois, tout en étant elle-même empêchée par la Constitution d’assumer les fonctions de chef de l’Etat, son parti a investi en avril 2016 la première administration civile birmane depuis les années soixante…

Neuf mois après cet événement historique, dans un cadre politique où le poids et l’autorité de l’armée demeurent considérables et limitent d’autant les marges de manœuvre d’Aung San Suu Kyi et de son gouvernement (sans expérience), l’exercice du pouvoir s’avère délicat, complexe et difficile. La Birmanie reste un pays en développement, malmené par des hostilités en divers points du territoire (Etats Shan et Kachin) entre l’armée régulière et certains groupes ethniques armés.

La Birmanie, pays aux nombreuses ethnies, est en guerre civile depuis soixante-dix ans avec des groupes ethniques rebelles. Des négociations de paix ont été entamées avec une quinzaine d’entre eux. Où en sont les négociations ? Où se situent les principales zones de combats ?

Entamé voilà six ans par l’administration Thein Sein (2011-2016), l’âpre chemin vers la paix nationale – un objectif improbable depuis un long et pénible demi-siècle – n’est pas encore à l’avant-veille de son chapitre final. Sur la vingtaine de groupes ethniques armés actifs, seuls huit – et pas forcément parmi les plus importants – ont paraphé, en octobre 2015, un accord national de cessez-le-feu (ANC), ce, conformément au souhait pressant d’une administration post-junte (mais alors encore composée à quasi 100% d’anciens officiers supérieurs…) approchant du terme de son mandat.

Depuis lors, un gouvernement LND s’évertue, sous la houlette omniprésente d’Aung San Suu Kyi, de poursuivre cette entreprise complexe, organisant notamment le 31 août dernier une Union Peace Conference (Panglong 2.0) censée imprimer un élan décisif en direction du Dialogue Politique – l’étape 2 des négociations de paix – et convaincre les groupes ethniques armés encore sceptiques et réservés sur les bénéfices immédiats de parapher l’ANC.

Lors du semestre écoulé, la Birmanie a pourtant connu dans le Nord du pays (Etat Kachin), le Nord-Est (Etat Shan), dans l’Etat Kayin ou encore en Arakan, une nette intensification des hostilités en région ethnique. La tatmadaw fait montre d’une troublante détermination à s’employer sur le terrain des hostilités, bien davantage qu’autour de la table des négociations où elle multiplie à l’endroit des responsables ethniques, les outrages et les prérequis rédhibitoires (cf. dépôt des armes et démobilisation pour certaines guérillas ethniques avant de rejoindre le processus de paix).

Priorité nationale du gouvernement LND depuis son entrée en fonction au printemps dernier, les efforts en direction de la paix nationale n’ont pas fini d’éprouver Aung San Suu Kyi et de décevoir, du fait du positionnement très équivoque de l’armée, la population ethnique (1/3 de la population totale birmane) et les observateurs étrangers.

Januar 2017

Hanns-Seidel-Stiftung - Mon, 09/01/2017 - 11:51

06.01.1932 
85. Geburtstag von Max Streibl

11.01.1917
100. Geburtstag von Hanns Martin Schmidramsl

17.01.1987           
30. Todestag von Herbert Kolfhaus

21.01.1892 
125. Geburtstag von Richard Krehle

24.01.1942 
75. Geburtstag von Ingo Friedrich

31.01.2007 
10. Todestag von Heinz Lechmann

Trump: ¿el cisne negro?

Real Instituto Elcano - Mon, 09/01/2017 - 11:43
ARI 2/2017 - 9/1/2017
Sebastián Royo

No hay duda que la elección de Donald Trump como presidente de EEUU ha sido una gran sorpresa que pocos esperaban. Sin embargo, ya desde el inicio de la campaña electoral había indicios claros de que su victoria era muy posible.

Quels sont les ressorts du populisme ?

Fondapol / Général - Mon, 09/01/2017 - 11:41

Journée de l’EPhEP Samedi 28 janvier 2017 14h – 18h30 Auditorium du Centre Sèvres – 35 bis, rue de Sèvres 75006 Paris « Le populisme n’est pas une maladie qui affecte le peuple. Il est plutôt le symptôme de ceux dont l’opportunisme, mis en programme pour séduire le peuple, lui promet de devenir le maître […]

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« Un défi de civilisation » – 3 questions à Jean-Pierre Chevènement

IRIS - Mon, 09/01/2017 - 10:25

Ancien ministre, Jean-Pierre Chevènement est Président d’honneur du Mouvement républicain et citoyen, et président de la Fondation Res Publica. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage : « Un défi de civilisation : la seule stratégie pour la France », aux éditions Fayard. Près de cinq-cents pages où il réfléchit aux motifs qui ont diminué le poids de la France dans le monde et le respect pour la République en France, et livre des pistes à suivre afin d’enrayer ces phénomènes.

Y-a-t-il un problème spécifique de l’islam en France ?

La France comptait en 2008, selon l’Institut national d’études démographiques (INED), 4,1 millions d’habitants se disant « musulmans » dans l’acception soit religieuse soit culturelle du terme. L’immense majorité a ses racines au Maghreb. Cette population est beaucoup mieux intégrée à la communauté nationale que partout ailleurs en Europe. D’abord, parce qu’une très grande majorité a partagé la même Histoire et partage aujourd’hui la citoyenneté française. Ensuite, parce que le modèle républicain fondé sur l’école exerce une fonction unificatrice. La critique faite à la laïcité comme contribuant à accroître les tensions me paraît superficielle. Cette critique méconnaît le sens profond de la laïcité et son rôle émancipateur en cristallisant sur le voile et la burqa. Cette critique, en fait, met en cause la République et son enracinement dans l’héritage des Lumières. Le modèle républicain, par l’ambition inscrite dans sa devise, et notamment par l’invocation de l’égalité, crée peut-être des frustrations – car il y a toujours un écart entre l’idéal et le réel -, mais les valeurs républicaines sont aussi une incitation à l’action publique. La spécificité de la France est que son modèle privilégie le commun et tend plutôt à décourager la communautarisation de la société. Mais l’islam, selon moi, peut fort bien s’en accommoder. On peut être citoyen ET musulman. C’est l’intérêt vital de notre pays que d’en faire la démonstration.

La France peut-elle peser plus que son poids dans les affaires mondiales ? Si oui, comment ?

Même si l’Europe, après deux guerres mondiales, a cessé d’être hégémonique, et même si le poids démographique de la France s’est beaucoup réduit depuis le XVIIIe siècle, elle peut toujours peser plus que son poids dans les affaires mondiales. Entre les États-Unis et la Chine qui domineront le XXIe siècle, elle est le pays européen le plus à même de faire avancer le projet d’une « Europe européenne », de l’Atlantique à la Russie, tel que l’avait déjà anticipé le général de Gaulle dans les années 1960. Le partenariat entre Paris, Berlin et Moscou doit s’organiser de manière à permettre aux pays européens de garder voix au chapitre. La France dispose encore de la gamme complète des moyens de la puissance, au plan diplomatique, militaire, économique et culturel. Elle ne doit pas s’en dessaisir. C’est la volonté politique persévérante des gouvernements successifs de donner vie à ce projet d’ « Europe européenne » qui fait le plus défaut. Mais de Gaulle, à gauche et à droite, redevient à la mode …

Qui a intérêt à ce que la France soit moins active sur la scène internationale ?

C’est de Gaulle qui, justement, rappelait qu’« un véritable État n’a pas d’amis ». Que la France devienne un musée ne gêne évidemment personne, et en particulier pas nos amis américains. Au contraire : c’est grâce à leurs dons généreux que le château de Versailles a pu être restauré. Mais si la France veut rétablir sa relation avec la Russie et y associer l’Allemagne et si elle veut conduire dans le monde arabo-musulman une politique de justice et de progrès, alors quelles levées de boucliers en perspective !

Pour répondre précisément à votre question : personne ne souhaite que la France soit active pour défendre son intérêt national, mais l’Humanité entière devrait souhaiter que la France s’active pour éviter le duopole étouffant de la Chine et des États-Unis sur les affaires mondiales et pour que soit relevé le défi de civilisation qui nous est jeté, afin de justement faire reculer l’idée d’un « choc des civilisations ».

Ohne Entwicklungspolitik keine Bewältigung internationaler Krisen – aber dafür muss sie sich ändern

Wie werden wir in 12 Monaten das Jahr 2017 bezeichnen? 2015 war ein Jahr, in dem es der Staatengemeinschaft gelungen ist, wegweisende Beschlüsse für Klimaschutz und eine global nachhaltige Entwicklung zu fassen. Dadurch war das Vertrauen vieler in die Möglichkeiten entschlossener internationaler Kooperation wieder gewachsen. Jedoch hat sich im Jahr 2016 mit dem Brexit in Großbritannien, dem Wahlergebnis in den USA und den Wahlerfolgen der AfD in Deutschland gezeigt, dass dieses Vertrauen bei vielen Menschen in Europa und den USA nicht vorhanden ist. Schlimmer noch: Internationale Kooperation und Verflechtung werden als unnötig oder sogar schädlich für den Wohlstand im eigenen Land gesehen. Nationale Interessen, nationale Politik sollen wieder im Vordergrund stehen und Lösungen bereitstellen. 2017 wird also das Jahr sein, in dem um die Bedeutung, die Ziele und Inhalte sowie die Formen internationaler Kooperation gerungen werden muss. Wahlkämpfe in Deutschland auf Bundes- und Landesebene bilden dafür den politischen Rahmen. Auf diese Fragen müssen Antworten gegeben werden: Inwiefern ist es nicht nur menschlich geboten, sondern politisch zwingend notwendig, bei Entscheidungen im eigenen Land auch das Recht auf ein menschenwürdiges Leben derjenigen zu berücksichtigen, die nicht bei uns leben bzw. zukünftiger Generationen? Inwiefern sind wir für unser eigenes Wohlergehen darauf angewiesen, dass andere ebenfalls unsere Rechte mitdenken? So banal es klingen mag: Wir leben in einer verflochtenen, globalisierten Welt, deren Probleme nicht durch nationale Alleingänge zu lösen sind. Die Prinzipien der Agenda 2030 für nachhaltige Entwicklung geben Antworten auf diese grundsätzlichen Fragen: Nachhaltigen Wohlstand zu erreichen ist eine universelle Aufgabe, deren Ziele unteilbar sind und von Gesundheit über Bildung, menschenwürdige Arbeit, Infrastruktur, Innovation bis zum Klima-, Umwelt- und Meeresschutz reichen. Sie erfordert internationale Zusammenarbeit, denn es geht um Solidarität und globale Gemeingüter. Die Ziele gelten erst dann als erreicht, wenn es auch den Armen besser geht: Wohlstand, der sie nicht erreicht, ist keiner. Was diese Prinzipien für deutsche und europäische politische Entscheidungen bedeuten, werden wir in den nächsten Jahren ausbuchstabieren müssen, wenn wir innen- und außenpolitische Ziele nachhaltiger Entwicklung definieren und erreichen wollen. Dabei müssen wir unsere politischen, wirtschaftlichen, kulturellen Außenbeziehungen daraufhin prüfen, ob sie sich an diesen Prinzipien orientieren und welche Regeln verändert oder anders ausgelegt werden müssen, damit sie ein faires Miteinander befördern. Die Bundesregierung will die Präsidentschaft der G20 nutzen, um diesen Anspruch voranzubringen und zu verwirklichen. Sie setzt dabei auf die Unterstützung der gesellschaftlichen Kräfte: Wirtschaft, Wissenschaft, Organisationen der Zivilgesellschaft und der Frauen, die Gewerkschaften. Das ist eine richtige Entscheidung, denn gerade wenn die gemeinsame normative Handlungsgrundlage und Orientierung der G20-Staaten politisch fragil erscheint, weil Macht neu verteilt wird (wie etwa in den USA und in Europa), wird meistens auch damit einhergehende Verantwortung neu definiert. Was bedeuten die Prinzipien der 2030 Agenda für die Entwicklungspolitik? Das Prinzip der Universalität fordert von Entwicklungspolitik dazu beizutragen, dass Entwicklungs- und Schwellenländer sich bei nachhaltiger Entwicklung in den Industrieländern einbringen können: Aus dem klassischen Nord-Süd-Gefälle soll eine globale Partnerschaft auf Augenhöhe entstehen. Das bedeutet, sich auf wechselseitiges Lernen und Verändern zwischen ungleichen Partnern aus allen Ländergruppen einzulassen. Die Geberstaaten müssen sich mehr als zuvor an den Prioritäten der Partner orientieren und stärker koordiniert und arbeitsteilig vorgehen, um der thematischen Breite und Unteilbarkeit der Agenda gerecht werden zu können. Die europäische Entwicklungspolitik hat dafür gemeinsame Verfahren vereinbart, die einen guten Rahmen bieten, ebenso Weltbank und Regionalbanken und die UN-Organisationen. Mit neuen Akteuren wie der Asian Infrastructure Investment Bank und der New Development Bank muss die Kooperation ebenfalls gesucht werden. Nur so kann erreicht werden, dass alle Sustainable Development Goals bearbeitet und alle Länder dieser Erde von den gemeinsamen Anstrengungen profitieren. Um die internationale Kooperation zu stärken, reicht die Erhöhung des entwicklungspolitischen Budgets nicht aus. Vielmehr ist notwendig, einen langen Atem mitzubringen, denn solche fundamentalen Veränderungsprozesse sind nicht in kurzen Zeiträumen erfolgreich zu bewerkstelligen. Kooperation braucht daher mittelfristig gültige, gemeinsam verabredete Ziele und Ergebnisse, auf die sich alle Beteiligten verlassen können. Mut zu innovativen Ansätzen gehört ebenso dazu wie Fehlertoleranz. Und schließlich muss die Verteilungsfrage angegangen werden: Entwicklungspolitik muss den Armen und Schutzbedürftigen dienen, direkt und indirekt. Das kann Entwicklungspolitik aber nicht ohne die Unterstützung anderer erreichen: Sie braucht motivierte Regierungen und effektive rechenschaftspflichtige Institutionen in den Partnerländern. Deutliche Anstrengungen in der deutschen und europäischen Handels- und Außenwirtschaftspolitik, in der Finanz- und Steuerpolitik, in der Außen- und Sicherheitspolitik sind dazu ebenso notwendig – dies nicht nur, um Schaden für die Armen und Schutzbedürftigen zu vermeiden, sondern um ihr Recht auf ein menschenwürdiges Leben zu befördern. So kann internationale Kooperation entstehen, die auf Gegenseitigkeit und Vertrauen beruht, die Rechte und Interessen des Anderen anerkennt und sich an fairen Regeln orientiert, die für alle gelten.

Les Européens et les conséquences du Brexit

Fondation Robert Schuman / Publication - Mon, 09/01/2017 - 01:00
Cette enquête Ifop pour la Fondation Robert Schuman[2] a été menée dans cinq pays européens (la France, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie et la Pologne) auprès d'échantillons représentatifs de leur population nationale âgée de 18 ans, au cours du mois de novembre 2016. De cet état de...

A la une !, La nécessaire autonomie stratégique de l'Europe

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 09/01/2017 - 01:00
Face au nouveau contexte international, le président de la Fondation appelle, dans un éditorial publié sur son site, à l'autonomie stratégique de l'Europe.

Fondation, Bilan de l'adhésion de la Pologne à l'Union européenne 13 ans après

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 09/01/2017 - 01:00
Le 27 janvier, la Fondation Schuman co-organise avec le Cercle européen de soutien à la culture polonaise une conférence-débat sur le bilan de l'adhésion de la Pologne à l'Union européenne. Elle aura lieu à Paris au Sénat. L'inscription est obligatoire.

Fondation, Prix franco-allemand du journalisme 2017

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 09/01/2017 - 01:00
Le 5 janvier, le Prix franco-allemand du journalisme a lancé son appel à candidatures pour 2017. Il viendra récompenser des sujets, séries ou dossiers dans diverses catégories, de journalistes qui traitent de l'actualité, de son cadre et de ses protagonistes en contribuant à une meilleure compréhension entre la France et l'Allemagne dans le contexte européen. Les inscriptions sont possibles jusqu'au 1er mars.

Fondation, Audition au Sénat sur les frontières européennes et l'avenir de l'espace Schengen

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 09/01/2017 - 01:00
La Commission d'enquête du Sénat sur les frontières européennes, le contrôle des flux des personnes et des marchandises en Europe et l'avenir de l'espace Schengen a auditionné le 3 janvier Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation

Migrations, Le nombre de migrants arrivant par mer a baissé en 2016

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 09/01/2017 - 01:00
Selon un communiqué publié le 6 janvier par Frontex, le nombre de migrants arrivés par mer dans l'espace Schengen est de 364 000 sur un total de 503 700 en 2016, soit une diminution de 2/3 par rapport à 2015. A noter que les arrivées ont fortement augmenté en Italie (+20%) et ont chuté de 79% en Grèce grâce à l'accord conclu avec la Turquie.

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