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Diplomacy & Defense Think Tank News

Ocho recomendaciones para el II Plan de Acción Nacional sobre Mujeres, Paz y Seguridad

Real Instituto Elcano - Thu, 29/09/2016 - 08:09
ARI 69/2016 - 29/9/2016
María Solanas Cardín
El II Plan de Acción Nacional para la aplicación de la Resolución 1325 que está elaborando el gobierno español debería incluir medidas concretas y algunas de las mejores prácticas si quiere lograr progresos en la agenda mujeres, paz y seguridad.

« Le Royaume-Uni, l’Europe et le monde après le Brexit. Points de vue depuis Londres »

Institut Montaigne - Wed, 28/09/2016 - 18:48
Date: Mercredi 14 Septembre 2016Description: Ce débat a été organisé dans le cadre des petits déjeuners de l'Institut Montaigne consacrés aux enjeux internationaux. « Le Royaume-Uni, l’Europe et le monde après le Brexit. Points de vue depuis Londres » avec Robin Niblett, directeur, Chatham Houseet Nick Butler, professeur, King’s CollegeDébat présidé par Dominique Moïsi, conseiller spécial de l'Institut MontaigneLe Brexit : quels enseignements ? Le Brexit a suscité deux types de réactions : celle d’un électrochoc pour le Royaume-Uni comme pour l’Union européenne (UE), ainsi que pour la démocratie plus largement, d’une part. La certitude que cet événement n’en est pas vraiment un puisque le Royaume-Uni a toujours exercé un rôle singulier au sein de l’Union européenne, d’autre part. Nous vivons une sorte de nouvelle « drôle de guerre » : des changements et des mutations substantielles sont à l’œuvre mais il est impossible de discerner le sens dans laquelle la situation évolue. Le résultat du referendum ne doit pas être interprété comme un signe d’hostilité à l’égard de l’Europe ou de ses Etats membres mais bien vis-à-vis de la bureaucratie européenne et de Bruxelles. Le vote britannique a révélé un profond clivage générationnel. La nostalgie d’un âge d’or britannique l’emporte chez la génération la plus âgée, pour qui le projet européen est un échec : absence de politique commune en matière de sécurité, cacophonie dans la gestion de la crise des réfugiés, des résultats économiques décevants.  Et maintenant ?  Quatre scenarios sont possibles pour l’avenir des relations euro-britanniques : 1. Le Royaume-Uni et l’UE poursuivent leurs chemins séparément. 2. Le Brexit en reste à l’état de « coquille vide » en raison d’une trop grande complexité juridique et administrative dans la mise en œuvre du processus de sortie de l’UE. 3. L’UE se réforme et opère des changements radicaux en renonçant à sa politique d’austérité ainsi qu’à sa politique d’élargissement et en s’affranchissant du « leadership » allemand.   4. L’UE se resserre autour d’un noyau dur de pays et s’arme d’un parlement européen fort, se dote d’une véritable politique de défense commune et fait le choix d’une politique économique plus protectionniste.   Sur le plan international, quatre risques sont identifiés :  1. Le résultat du référendum porte en lui les effets des discours populistes pro-Brexit. Il vient renforcer, au sein de plusieurs pays européens, et légitimer le développement de mouvements ou de partis populistes dirigés par des leaders au discours nationaliste qui ont pour modèles Erdogan ou Poutine. 2. La coopération transatlantique est un sujet de préoccupation pour les Européens comme pour les Etats-Unis : comment la relation évoluera-t-elle sans le Royaume-Uni à la table des négociations ? Quel rôle pour l’OTAN dans cette nouvelle configuration et quelles conséquences pour le pivot stratégique en Asie ? Les incertitudes sont fortes en matière d’affaires internationales. 3. Malgré la singularité de la présence britannique dans l’UE, le Royaume-Uni était très engagé dans les discussions et les négociations à Bruxelles. Le risque de déstabilisation et de dysfonctionnement des institutions européennes n’est pas négligeable, tout comme celui d’un réflexe de repli nationaliste par les Etats membres. 4. Dans le cadre de ce contexte très incertain, l’UE doit indiscutablement incarner la stabilité et le Royaume-Uni doit, quant à lui, prendre ses responsabilités. Parmi les nombreux sujets révélés par le Brexit sur le plan international, les questions concernant l’avenir du TTIP, la place de plus en plus importante qu’occupe la Russie de V. Poutine ainsi que le gel des projets européens, à commencer par la politique d’élargissement, doivent être urgemment abordés et discutés. Néanmoins, le Royaume-Uni ne peut pas faire abstraction de sa situation géographique et stratégique. Si le rêve churchillien de création d’« Etats-Unis d’Europe » ne deviendra jamais réalité, l’UE demeure le partenaire principal du Royaume-Uni que la relation bilatérale avec les USA ne peut pas, à elle seule, remplacer. Remarques diverses  Le Brexit peut avoir une incidence positive sur le renforcement de la relation franco-allemande, notamment sur les questions de défense et de sécurité. Paradoxalement, ce rapprochement peut ramener, à terme, le Royaume-Uni dans le giron européen. Le gouvernement britannique devra prouver, dans les années à venir, que quitter l’Union européenne était le meilleur choix possible. Il est probable qu’il mette l’emphase sur les bénéfices tirés des accords commerciaux bilatéraux par rapport à ceux auxquels les pays membres de l’UE sont tenus. En revanche, en matière de sécurité, le Royaume-Uni devra nécessairement engager une coopération efficace avec les Européens. Le plus gros défi auquel l’administration britannique est confrontée est son impréparation au Brexit. Il n’y a pas d’horizon connu ni de cadre cohérent pour conduire les six négociations qui l’attend : 1. Les modalités du « divorce » (article 50)2. L’avenir de la relation UE/R-U3. La nature de la transition vers cette nouvelle relation4. Le mode d’adhésion à l’OMC5. Les relations entre le Royaume-Uni et ses partenaires principaux6. La coopération sur les questions de défense et de sécurité avec l’UE En votant pour la sortie de l’UE, les Britanniques ont fait le pari qu’ils seraient plus forts seuls qu’en étant membre de l’UE. L’histoire leur donnera raison ou non. Qu’elle que soit la réponse, elle sera déterminante pour l’avenir de la construction européenne. 

The impact of cash transfers on food security in sub-Saharan Africa: evidence, design and implementation

One of the priorities of the international community is alleviating food insecurity, as stated in Goal 2 of the recently approved 2030 Agenda: "End hunger, achieve food security and improved nutrition and promote sustainable agriculture". The region with the highest prevalence of food insecurity is sub-Saharan Africa (SSA); most of the efforts must be concentrated there. Food insecurity is mostly widespread among rural households who have either no land or only small plots, and who live in conditions of extreme poverty. Traditional agricultural/ economic interventions alone are unlikely to generate substantial improvements, as they are rarely specifically targeted to the poor. Yet social protection schemes, in particular the emerging cash transfers (CTs), have great potential. Evidence shows, however, that while these measures effectively expand food consumption and asset accumulation, thereby increasing households’ resilience, CTs must be linked to other interventions in order to sustainably graduate households out of food insecurity. What lessons can we learn from the empirical evidence in the region? ·     CTs have proven to be an effective tool for increasing households' calorie intake. Therefore, policy-makers should use them, particularly in this region. ·     International organizations, bilateral donors and national policy-makers should pay attention to four major design features of CT programmes: 1.   Targeting: Some CTs do not reach the expected population and therefore have little effect on food security. CTs can use different targeting mechanisms: There is no one-size-fits-all solution. 2.   Regularity of payments: Cash disbursements must be regular so that households can plan. Wherever several delays were experienced, the CTs were ineffective. 3.   Transfer size: Monetary transfers should be at least equal to 20% of consumption by the poor. No positive benefits in terms of food security were detected when the amount of the transfer was below this threshold. However, CTs should not be large enough to increase social inequality and discourage work. 4.   Political support: To ensure positive long-term effects and for beneficiaries to perceive them as regular programmes, CTs must be backed by strong political support. In SSA, programme ownership is often missing. ·     CTs alone cannot positively impact nutrition knowledge and nutrition/hygienic practices, and have been shown to have limited effects on diet and nutrition. In order for CTs to have long-lasting effects on nutrition, they must be complemented by other interventions such as nutrition education, food supplementation for vulnerable groups and specific economic policies. Ethiopia’s Productive Safety Net Programme (PSNP) offers an innovative model for connecting these policies. ·     Although it is not generally advisable to condition CTs to beneficiaries’ fulfilment of certain requirements, introducing soft conditions that link attendance at nutrition education courses to receiving CTs should be considered in SSA because they do not cost much or require large monitoring capacities.

Baut Städte statt Lager: Uganda als Beispiel einer integrativen Flüchtlingspolitik

Die öffentliche Wahrnehmung der Situation Geflüchteter stimmt in zwei wichtigen Aspekten nicht mit den Fakten überein: Die bei Weitem meisten Flüchtlinge halten sich in armen Nachbarländern ihrer Herkunftsorte auf (86 Prozent) und sie bleiben dort sehr lange (im Durchschnitt 17 Jahre). Obwohl dies seit Längerem bekannt ist, werden diese Gastländer häufig nicht unterstützt und Geflüchtete haben kaum eine Chance, sich dauerhaft niederzulassen und in ihre Gastgemeinden zu integrieren. Daher mehren sich Überlegungen, statt die herkömmlichen Flüchtlingslager zu errichten – die in erster Linie auf eine Notversorgung der Geflüchteten ausgelegt sind – eher auf längerfristige Ansätze in der Flüchtlingspolitik zu setzen. Ein Beispiel für eine erfolgreiche integrative Flüchtlingspolitik – und somit mögliches Lehrstück für andere Länder – ist Uganda. Bereits seit 1999 verfolgt die ugandische Regierung den Ansatz der lokalen sozialen und ökonomischen Integration von Geflüchteten. Sie erhalten Land, dürfen arbeiten und sollen so unabhängig von Hilfe werden. Von dieser liberalen Politik profitiert auch die einheimische Bevölkerung: Die gesteigerte ökonomische Dynamik in Gegenden, in denen viele Geflüchtete leben, führt zu einem höheren Konsum sowie einem besseren Zugang zu öffentlicher Infrastruktur für Menschen in angrenzenden Dörfern. So können sie die von Hilfsorganisationen betriebenen Schulen und Krankenstationen nutzen. Die subjektive Wahrnehmung der lokalen Bevölkerung spiegelt jedoch diese positiven Entwicklungen nicht wider: Sie schätzen ihre ökonomische Lage schlechter ein als dies in anderen Gegenden Ugandas der Fall ist. Wiederholt flammen lokal Konflikte um Land auf und es gibt Anzeichen dafür, dass die ugandische Regierung in Distrikten mit hoher Flüchtlingspräsenz weniger Mittel für den Betrieb von Krankenstationen und für die Unterstützung armer Menschen ausgibt. Obwohl es von Seiten der Regierung und der Hilfsorganisationen Bemühungen gibt, keine der Gruppen schlechter zu stellen als die jeweils andere und durch Begegnungen Vorurteile abzubauen, hält die (empfundene) Konkurrenz um Ressourcen an. Die ugandischen Erfahrungen sowie Herausforderungen bei der Unterstützung von Flüchtlingen in Kenia und Jordanien unterstreichen das große Potenzial einer integrativen Flüchtlingspolitik. Die lokale Bevölkerung kann von ihr profitieren und Kosten für die Versorgung der Geflüchteten werden eingespart. Vier Empfehlungen lassen sich aus der Analyse für Gastländer ableiten, die viele Flüchtlinge beherbergen: ·     Dadurch, dass man Siedlungen statt Lager baut und den Flüchtlingen das Recht zu arbeiten gibt, entsteht eine wirtschaftliche Dynamik, von der die Einheimischen in der Region profitieren. ·     Dafür ist eine gute Koordination zwischen nationaler Regierung und internationalen Gebern notwendig, z.B. in Hinblick auf öffentliche Dienstleistungen und die Allokation finanzieller Mittel. ·     Um Konflikte zwischen Flüchtlingen und lokaler Bevölkerung zu vermeiden, sind die Aufklärung der einheimischen Bürger und ein Austausch zwischen beiden Gruppen ratsam. ·     Arme Bevölkerungsgruppen sollten besonders berücksichtigt und nicht durch die Anwesenheit der Geflüchteten benachteiligt werden. Ggf. sollte über Hilfszahlungen nachgedacht werden.

La OPEP amaga el golpe

Real Instituto Elcano - Wed, 28/09/2016 - 14:18
Opinión - 28/09/2016
Gonzalo Escribano
La reunión de la OPEP con Rusia en Argel difícilmente alterará un mercado del petróleo que parece abocado a la atonía hasta bien entrado 2017, cuando previsiblemente se cerrará el exceso de suministro.

Müssen wir den Freihandel überdenken?

Bonn, 04. Oktober 2016. Sigmar Gabriel hat jüngst die Transatlantische Partnerschaft (TTIP) für gescheitert erklärt und auch das kanadische Abkommen CETA schlägt hohe Wellen. Die Skepsis an Freihandelsabkommen ist auf einem historischen Hoch. Und nicht nur das. Auch die Zustimmung zu freiem Handel generell sinkt und Globalisierungskritiker in weiten Teilen der Welt bekommen Aufwind – sogar unter ehemaligen Freihandelschampions wie Deutschland. Wie kann man diese Trends erklären?

Erstens: Handelsregeln dringen immer weiter in sensible nationale Politikbereiche vor. In Deutschland und der EU steht vor allem im Fokus der Debatte: Neuere Handelsregeln gehen häufig weit über den Abbau von Zöllen hinaus und betreffen auch Themen wie Verbraucher- und Umweltschutz. Durch TTIP sollen beispielsweise Standards, die sich zwischen den USA und der EU unterscheiden, durch regulatorische Kooperation angeglichen werden. Einigen sich die Verhandler auf den kleinsten gemeinsamen Nenner, ginge das zu Lasten dieser Standards. Obwohl führende Politiker betonen, dass europäische Standards nicht gesenkt werden sollen – die Befürchtungen der Zivilgesellschaft sind massiv. Verbraucher- und Umweltschutz sollte in den Verhandlungen ernst genommen werden und nicht wirtschaftlichen Interessen zum Opfer fallen. Handelsabkommen sollten vielmehr dazu genutzt werden, die wirtschaftlichen Rahmenbedingungen im Sinne des globalen Gemeinwohls zu reformieren. Doch auch bei den klassischeren Fragen der Handelspolitik gibt es Raum für Diskussionen – nicht zuletzt aus der Perspektive der Entwicklungsländer.

Zweitens: Die positiven Auswirkungen des Freihandels sind hinter den Erwartungen einiger Länder zurückgeblieben.

Seit langem gelten Exporte als Wachstumsmotor. Die verstärkte globale Fragmentierung der Produktion bietet den Verfechtern der Marktliberalisierung ein weiteres stichhaltiges Argument: Um in globalen Wertschöpfungsketten wettbewerbsfähig zu sein, müssen auch importierte Zwischengüter kostengünstig verfügbar sein – eine klare Absage an Importzölle und den Schutz heimischer Industrien. Tatsächlich bieten globale Wertschöpfungsketten gerade für Entwicklungsländer große Chancen: Durch die Verwendung ausländischer Zwischenprodukte können sie die Teile des Produktionsprozesses übernehmen, die sie am besten her- oder bereitstellen können – ohne selbst eine ganze Industrie aufbauen zu müssen. Allerdings sind viele Entwicklungsländer vor allem in Niedriglohnsegmenten aktiv, z.B. dem Zusammennähen von Textilien. Kritiker betonen, dass der Freihandel Entwicklungsländer in ihrem aktuellen komparativen Vorteil, z.B. dem Export von Rohstoffen und dem einfachen Zusammenbauen importierter Zwischengüter, gefangen hält und dass Handels- und Investitionsabkommen ein „Upgrading“ zu höherwertigen Gütern und komplexeren Produktionsschritten erschweren. Es ist deshalb wichtig, eine Balance zu finden zwischen dem Abbau von Handelsbarrieren und der Wahrung eines gewissen Politikspielraums zur Umsetzung nationaler Entwicklungsstrategien.

Drittens: Nicht alle Menschen haben vom Freihandel profitiert. Freihandel führt zu Veränderungen der Wirtschaftsstruktur: Spezialisieren Länder sich gemäß ihres komparativen Vorteils, werden diejenigen Sektoren wachsen, die die relativ günstigeren Produktionsfaktoren intensiv einsetzen. Im Umkehrschluss bedeutet dies, dass Arbeitsplätze dort verloren gehen, wo Produktionsschritte günstiger im Ausland durchgeführt werden können – z.B. das Zusammenbauen des iPhones in China. Die effizientere Verteilung von Produktion bringt also Gewinner und Verlierer hervor. Gleichzeitig sorgt sie für niedrigere Preise, die allen Konsumenten zu Gute kommen. Jüngste Forschungsergebnisse zeigen allerdings, dass die armen Bevölkerungsschichten aufgrund unterschiedlicher Konsummuster weniger vom Freihandel profitiert haben als die reichen. Die Preise von Gütern und Dienstleistungen, die vornehmlich von reicheren Bevölkerungsschichten konsumiert werden, sind stärker gefallen als zum Beispiel von Agrarprodukten, für die die ärmere Bevölkerung einen großen Anteil ihres Einkommens aufwendet. Unterm Strich gilt jedoch: Der Wohlfahrtsgewinn durch Freihandel ist groß genug, dass die Gewinner die Verlierer kompensieren und am Ende alle profitieren könnten. In Zukunft sollten den unterschiedlichen Auswirkungen des Freihandels besser Rechnung getragen und angemessene Politikmaßnahmen diskutiert werden.

Der Freihandel war in den letzten Jahrzehnten ein wichtiger Treiber ökonomischer Entwicklung. Wir sollten ihn in Zeiten von düsteren weltwirtschaftlichen Wachstumsprognosen nicht begraben. Aber wir brauchen eine neue Form des Freihandels. Einen Freihandel, der einer zum Teil berechtigten Kritik Sorge trägt. Damit das gelingt, sollte der internationale Handel auch im Einklang mit den globalen Nachhaltigkeitszielen stehen – ökonomisch, sozial und ökologisch. Die G20 ist ein wichtiger Akteur, um dieses Ziel umzusetzen.

Mathilde Berghofer-Weichner wird Bayerische Justizministerin

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 28/09/2016 - 11:24
Ministerpräsident Franz Josef Strauß bildete nach der Landtagswahl vom 12.10.1986 ein neues, sein drittes Kabinett und berief Dr. Mathilde Berghofer-Weichner zur Justizministerin. Mit ihr übernahm die erste Frau in Bayern ein Ministeramt.

100. Geburtstag von Herbert Kolfhaus

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 28/09/2016 - 11:17
Herbert Kolfhaus, geboren am 10. Oktober 1916 in Frankfurt am Main, starb am 17. Januar 1987 in München.

Le débat Clinton/Trump a-t-il changé la donne ?

IRIS - Wed, 28/09/2016 - 11:15

Après les multiples attaques personnelles auxquelles se sont livrés les deux candidats à l’élection présidentielle, le débat d’hier a-t-il finalement débouché sur une confrontation d’idées ? Quelles ont été les attitudes des deux candidats ? Hillary Clinton a-t-elle semblée plus sereine ?

Non. Le débat d’hier n’a pas vraiment donné lieu à un débat de fond. L’opposition entre Donald Trump et Hillary Clinton reste, en ce sens, conforme à la campagne et les deux candidats en partagent la responsabilité. Le républicain, d’une part, pour ses déclarations provocantes, souvent réductrices, et pour sa tendance à établir des contre-vérités ainsi que des informations erronées. La démocrate, d’autre part, qui peut être critiquée pour son incapacité à proposer un véritable programme dans cette campagne. Madame Clinton semble se cantonner à mettre en avant son expérience en tant que secrétaire d’Etat, de sénatrice de l’Etat de New-York et de First Lady.
Durant une grande partie du débat, Trump a donné l’impression d’avoir cherché à se maîtriser, à modérer ses prises de position et à paraître présidentiable comme il le fait depuis son investiture. Sur la fin du débat, il a cependant brisé l’armure en adoptant une attitude plus vindicative, agressive, voire nerveuse, attitude qui était la sienne durant les primaires républicaines. Hillary Clinton, en revanche, s’est montrée plus sereine. En démontrant notamment ses capacités à répondre aux questions de manière plus juste et modérée. Aux reproches qu’elle serait incapable d’enchainer une campagne et cinq ans de mandat présidentiel, l’ex-First Lady a mis en avant son expérience et l’endurance dont elle a fait preuve au département d’Etat, pour lequel elle a visité 112 pays, signé plusieurs traités et géré des dossiers brûlants. En ce sens, elle a semblé supérieure à son adversaire au cours du débat.
Bien que meilleure, lundi, je ne pense pas que la prestation d’Hillary Clinton l’ait été suffisamment pour qu’elle soit en mesure de mettre un coup d’arrêt à la montée de Donald Trump, en pleine progression dans les sondages.

L’actualité américaine est actuellement dominée par les questions raciales, sécuritaires et de politique étrangère. Quelles ont été les positions des candidats sur ces thématiques ?
La sécurité, avec l’emploi, fait partie des principales préoccupations des Américains. Après les attentats et les émeutes en Caroline du Nord, cette question s’invite de nouveau dans la campagne.
Hillary Clinton a, quant à elle, pris une posture plus modérée, mais ses discours ont moins d’impact sur l’opinion. En qualifiant d’« inacceptables dans une démocratie » les émeutes raciales et les problèmes liés aux forces de police en Caroline du Nord, elle adopte l’attitude qui doit être celle du président Obama. En pleine campagne, elle doit plutôt donner une dimension populiste à ses discours et se présenter comme celle qui fera, du vivre ensemble, une réalité aux Etats-Unis.
Sur ces questions, Donald Trump a fait, en revanche, preuve de lucidité et il a profité des problèmes de santé d’Hillary Clinton pour marquer des points. Il entend rassurer les Américains en se présentant comme le candidat légitime dans la lutte contre l’insécurité. En Caroline du Nord, il a dénoncé les discriminations vécues par les minorités noires. Un discours à contre-courant par rapport aux propos tenus par le républicain ces derniers mois. Il se donne ainsi, l’opportunité de susciter la sympathie des électeurs noirs qui resteront, sans doute, réfractaires au vote Trump. Toutefois, la Caroline du Nord, un Etat clé, bascule progressivement en faveur du milliardaire.
Sur la politique étrangère, les deux candidats ont refusé de rentrer dans un débat de fond. Donald Trump a mis en avant les nombreux changements qu’il souhaite opérer une fois élu tandis qu’Hillary Clinton s’est contentée de valoriser son expérience de secrétaire d’Etat. Les divergences entre le républicain et la démocrate demeurent néanmoins fondamentales. Trump, d’une part, se fait l’apôtre du réalisme en privilégiant l’intérêt national en toutes circonstances. Son réalisme, proche de la pensée d’Henri Kissinger, se traduit par une prise d’initiative quand la situation le permet, un désengagement ou un retrait dans les dossiers où les intérêts américains ne sont pas suffisamment concernés, ainsi qu’une remise en cause des alliances stratégiques et des relations américaines avec certains compétiteurs, notamment la Russie. Avec Donald Trump, le réalisme ferait son grand retour à la maison blanche.
Hillary Clinton, est, en revanche, une libérale convaincue. Elle met en avant les institutions internationales, elle prône une certaine responsabilité des Etats-Unis dans les affaires du monde. Son discours est proche du mode d’action de l’administration Bill Clinton.
Donald Trump et Hillary Clinton symbolisent deux visions différentes des relations internationales. En l’absence de débats de fond, ces visions n’ont malheureusement pas été mises en lumière.

L’Amérique assistera à deux nouvelles confrontations entre Hillary Clinton et Donald Trump. Un candidat peut-il remporter les élections sur un débat ?
Contrairement au système français où un seul débat est organisé entre les deux candidats, le système américain permet à celui qui perd le premier round, de se rattraper et de remporter les deux prochains. Cela avait notamment bénéficié à Barack Obama, lorsqu’en 2012, Mitt Romney se montre beaucoup plus convaincant que lui lors du premier débat. Les 2e et 3e débats avaient alors permis au président sortant de rendre meilleure copie et d’inverser le rapport de force.
L’enjeu de ces débats, très suivis aux Etats-Unis, est de convaincre ces 20% d’indécis, qui ne savent pas encore précisément pour qui ils voteront. En 1960, le débat entre Kennedy et Nixon ont joué en la faveur du premier qui a remporté les élections. En 1988, l’attitude, très hésitante, de Micheal Dukakis lors du débat face à Georges Bush ont contribué à sa défaite. Victorieux en 1988, l’attitude de Georges Bush lui fera défaut en 1992 lorsque, face à Bill Clinton, il regarde plusieurs fois sa montre, laissant croire que les débats l’ennuient.
Dans le cas d’Hillary Clinton, l’on ne peut pas dire que le débat de mardi ait été décisif. Cela fait trois semaines que Donald Trump progresse dans les sondages aux dépends de son adversaire. Si la prestation de la démocrate a été bonne, elle ne l’a pas suffisamment été, selon moi, pour inverser la tendance. La victoire dépendra peut-être des deux prochains débats. Elle dépendra aussi des capacités des candidats à aller à la rencontre et à convaincre les électeurs des 5 Etats clés qui seront décisifs dans la campagne (Ohio, Caroline du Nord, Floride, Colorado, Nevada). Donald Trump pour l’emporter, devrait conquérir les 5 Etats, selon les sondages, il est désormais en tête dans quatre. Les élections s’annoncent serrées.

IVG : Laurence Rossignol veut transformer l’appel à la réflexion en délit

Fondapol / Général - Wed, 28/09/2016 - 11:03

Favorable au droit à l’IVG, j’estime que la décision d’y recourir est d’une extrême gravité. Mon opinion est en passe de devenir un délit. C’est ce que vient d’annoncer la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol, au micro de France Info, le 17 septembre. L’interview commence par une entrée […]

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Gender and Federalism Workshop

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 28/09/2016 - 06:17
Gender and Federalism Workshop

Mario Draghi im Bundestag: Euroraum ist noch immer fragil

SWP - Wed, 28/09/2016 - 00:00
Die Maßnahmen der EZB zur Stabilisierung des Euroraums sind derzeit alternativlos, aber nicht für eine nachhaltige Beilegung der Eurokrise geeignet. Ohne kollektive Bemühungen der Eurostaaten geht es nicht, meint Paweł Tokarski.

Nachruf auf Shimon Peres: Brückenbauer und Wegbereiter der deutsch-israelischen Beziehungen

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 28/09/2016 - 00:00
Die Konrad-Adenauer-Stiftung trauert mit seiner Familie und dem israelischen Volk um Shimon Peres.

Lehren aus dem Stresstest. Was die EU aus der Flüchtlingskrise gelernt hat – und noch lernen muss

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 28/09/2016 - 00:00
Die Europäische Union hat in den vergangenen sechzehn Monaten im Rahmen der Flüchtlingskrise sehr viel Kritik einstecken müssen. Trotz eines schwierigen Beginns hat die Europäische Union in den vergangenen Monaten jedoch in vielen Feldern Handlungsfähigkeit bewiesen und zahlreiche Maßnahmen und Reformen beschlossen. Das vorliegende Papier geht detailliert auf diese Reformen ein und zieht eine Zwischenbilanz der EU-Politik der vergangenen 16 Monate.

Das flexible Zweiverdienermodell und seine vielfältigen Chancen

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 28/09/2016 - 00:00
Junge Menschen favorisieren eine partnerschaftliche Aufteilung von Beruf und Familienarbeit. Im Zweiverdienermodell lassen sich politisch definierte Ziele besser erreichen. Familienpolitische Reformen wie Kita-Ausbau und Elterngeld üben einen positiven Einfluss auf die Geburtenrate und die Frauenerwerbstätigkeit aus. Der Schlüssel zu einem familienphasen-sensiblen Zweiverdienermodell liegt im Arbeitsmarkt: Es bedarf mehr qualifizierter Teilzeitstellen, langfristige Rückkehrperspektiven in Vollzeitarbeit und Karrierepfade, die temporäre familienbedingte Auszeiten ermöglichen.

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