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Diplomacy & Defense Think Tank News

Front anti-FN en miettes, ça craque de partout !

Fondapol / Général - Thu, 04/05/2017 - 17:03

Façon puzzle Les économistes s’étripent, les partis se divisent, les intellectuels délirent, l’Eglise catholique s’empêtre, les syndicats esquivent. Des fractures qui seront difficiles à réduire. Mercredi soir, le débat entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron a incarné jusqu’à la caricature une France fragmentée, fracturée. Contrairement à 2002, aucun front républicain ne s’est dressé contre […]

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DOMINIQUE REYNIE : «IL Y A UN RISQUE DE DÉMANTÈLEMENT DE LA DROITE »

Fondapol / Général - Thu, 04/05/2017 - 17:00

Le directeur de la Fondation pour l’innovation politique tire les leçons de la présidentielle pour le camp de François Fillon. INTERVIEW de BRUNO JEUDY Paris Match. Les appels à voter pour Macron de Fillon, Juppé ou Sarkozy ne semblent pas empêcher une partie de leur électorat de vouloir voter pour le FN ou de s’abstenir. […]

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« La France n’est grande que si elle représente autre chose qu’elle-même »

IRIS - Thu, 04/05/2017 - 16:05

Connu pour son engagement en faveur de la reconnaissance de l’État de Palestine, le géopolitologue analyse la place de son pays dans le monde. Et son rôle dans les conflits en cours.
Passé par le Parti socialiste, dont il claqua la porte en 2003, et par divers cabinets ministériels (Jean-Pierre Chevènement, Pierre Joxe), Pascal Boniface (61 ans) est le directeur fondateur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), l’un des rares think tanks français. Mais le grand public le connaît surtout pour ses prises de position propalestiniennes et pour les passes d’armes qui en ont résulté avec des vedettes médiatiques comme Philippe Val, l’ex-patron de Charlie Hebdo, ou le philosophe et polémiste Bernard-Henri Lévy.
Le livre qu’il vient de faire paraître aux éditions Max Milo, Je t’aimais bien tu sais. Le monde et la France : le désamour ?, confirme sa propension à ruer dans les brancards. Il y manifeste une irréductible opposition à l’islamophobie et plaide pour un rapprochement avec la Russie. Parfois un peu trop général, son propos tout en franchise et en conviction ne cède en tout cas ni à la langue de bois ni au copinage

Problème de politique intérieure, l’islamophobie a-t-elle aussi un impact sur l’action diplomatique ?

C’est ce que je constate tous les jours. Les classes moyennes africaines, arabes et maghrébines sont mondialisées et cultivées. Inévitablement, les propos hostiles à l’islam et/ou aux musulmans ternissent donc l’image de la France.

En matière diplomatique, le clivage gauche-droite a-t-il encore un sens ?

Pas depuis longtemps. Il y a plutôt d’un côté un camp « gaullo-mitterrandiste » et de l’autre un camp naguère qualifié d’« atlantiste », et qu’aujourd’hui on dirait plutôt « occidentaliste ». Pour les gaullo-mitterrandiens, la France et ses alliés ne se confondent pas avec l’Occident.

Vous-même êtes plutôt gaullo-mitterrandien ?

Oui, je crois que la France n’est grande que si elle représente autre chose qu’elle-même.

Quelle ligne prévaut actuellement ?

Depuis la fin de l’ère Chirac, c’est la ligne occidentaliste. Après son refus de la guerre en Irak, en 2003, Jacques Chirac lui-même a pris peur et a opéré un virage sur l’aile. Sarkozy a confirmé la tendance et Hollande a, comme d’habitude, tenté une synthèse. Mais il n’a pas tenu parole concernant la reconnaissance de l’État palestinien, bien que ses deux ministres des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault puis Laurent Fabius, y aient été favorables.

Le ministère de la Défense et Jean-Yves Le Drian ont occupé le devant de la scène diplomatique pendant tout le mandat qui s’achève…

C’est indiscutable s’agissant de l’Afrique, en raison des opérations militaires déclenchées en Centrafrique et au Mali. Pour mener à bien ces opérations, la France a été amenée à ne point trop se soucier de la respectabilité de ses alliés africains.

La réintégration au sein de l’Otan a elle aussi contribué à donner une coloration très particulière au mandat de Hollande et à renforcer le rôle du ministère de la Défense.

Vous portez un regard critique sur cette réintégration…

Je ne dis pas qu’il faille sortir de l’Otan, mais fallait-il accepter les programmes de défense antimissiles, qui ont provoqué une inutile et coûteuse course aux armements et suscité des tensions avec la Russie ? Celles-ci influent aujourd’hui négativement sur les discussions qu’il faudrait avoir à propos de la Syrie, par exemple.

Impossible de sortir de la crise syrienne sans dialoguer avec les Russes ?

Il aurait fallu les inclure, dès le départ, dans le traitement du dossier. On sait qu’ils s’étaient sentis floués par les opérations franco-britanniques en Libye. Le renversement de Mouammar Kadhafi s’était vite substitué à l’objectif initial, qui était de protéger Benghazi, ce qui a beaucoup énervé les Russes et nous a privés de partenaires quand la Syrie a basculé dans la guerre.

D’autre part, beaucoup de gens ont cru, en France notamment, que Bachar al-Assad allait être rapidement très affaibli – ce qui ne s’est pas produit. Ce qui m’inquiète aujourd’hui, c’est bien sûr ce bombardement américain contre une base aérienne syrienne, probablement décidé à des fins médiatiques et de politique intérieure. Il ne fait que resserrer les liens entre Damas et Moscou et éloigne toute perspective de règlement politique.

La France doit-elle reconnaître les crimes commis pendant la guerre d’Algérie ?

Il est temps de refermer les vieilles blessures. Plutôt que de s’égarer dans des déclarations unilatérales et souvent intempestives, mieux vaudrait engager un travail conjoint des historiens des deux pays. La France l’a fait avec l’Allemagne après la Seconde Guerre mondiale, ce qui a eu des conséquences jusque sur les programmes scolaires.

La Turquie a-t-elle sa place en Europe ?

Plus aujourd’hui. Le problème, ce n’est pas la Turquie elle-même, encore moins, bien sûr, le fait qu’elle soit un pays musulman, ce sont les orientations prises par le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan. Elles sont en effet très loin de satisfaire aux conditions d’adhésion à l’UE définies par les fameux « critères de Copenhague », qu’il s’agisse de l’indépendance de la justice ou de son adéquation à la législation européenne.

Comprenez-vous les critiques suscitées en Afrique par la Cour pénale internationale (CPI) ?

La CPI est un progrès, mais je comprends ceux qui s’en méfient. Elle leur apparaît comme un outil « à géométrie variable », qui ne punit que les faibles. Il faut avoir le courage de demander que les ressortissants de grandes nations soient déférés devant elle – je pense par exemple à George W. Bush –, faute de quoi sa légitimité continuera d’être contestée.

Entretien réalisé par Julien Crétois pour Jeune Afrique

Politisches Kommentar von Dr. Claudia Schlembach: Warum der Brexit schmerzhaft wird: Verdrängte Vulnerabilität

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 04/05/2017 - 12:36
Kontinentaleuropa ist sich einig, dass den Briten bei den anstehenden Brexit Verhandlung keinesfalls zu viele Zugeständnisse gemacht werden dürfen. Darüber beklagt sich Theresa May und wirft Brüssel versuchte Einflussnahme auf die Parlamentswahlen vor. In dem Streit um die Bexit-Modalitäten gerät leicht eine Tatsache aus dem Blick: Die Trennung von EU und UK wird teuer für alle.

Dr George Tzogopoulos analyses on china.org.cn whether China should be concerned about political instability in FYROM, 04/05/2016

ELIAMEP - Thu, 04/05/2017 - 12:18

A few weeks ago in Brussels, President of the European Commission Jean-Claude Juncker warned U.S. Vice President Mike Pence of another war in the Western Balkans if the EU collapses. Juncker issued the warning in referring to Trump’s ignorant stance on the future of European integration and his support for Brexit. Although he exaggerated, there is no doubt the European dreams of the Western Balkans countries remain a long-term objective for national governments given a guarantee of relevant political stability and calm.

Internal divisions are apparent. More than two decades after the outbreak of the wars that split Yugoslavia, the trauma is still apparent in some countries struggling to achieve reconstruction and reconciliation.

Disagreements between Serbia and Kosovo following the declaration of independence of the latter, and ethnic tensions in Bosnia-Herzegovina are a usual phenomenon. International attention recently focused on the Balkans, however, due to the violent attacks in the parliament of the Former Yugoslav Republic of Macedonia (FYROM).

Specifically, while the country has not yet formed a coalition government after the snap election of last December, demonstrators and supporters of former Prime Minister Nikola Gruevski attacked several lawmakers after an ethnic Albanian deputy was elected speaker. Among the injured was Zoran Zaev, leader of the Social Democrats, the main opposition party.

The U.S. and the EU condemned the attacks. The former almost immediately decided to try and mediate and contribute to the finding of a political solution. Deputy Assistant Secretary of State Hoyt Brian Yee visited Skopje and urged prudence. Following his intervention, political leaders in FYROM seem to have realized the seriousness, although the crisis has not yet fully dissipated. For its part, China cannot overlook the situation. Its interest does not only derive from its need to protect its diplomatic personnel and Chinese people living in FYROM, but also for the future course of Chinese investments in the country where several Chinese companies are active.

Beijing-based Sinohydro, for instance, is engaged in projects for the construction of the highways from Miladinovci to Shtip and from Kichevo to Ohrid. China Railway Rolling Stock Corp. supplied FYROM with six passenger trains following a 2014 bilateral agreement. A supplementary agreement for the delivery of four electric locomotives was signed in January 2017. Moreover, China International Water and Electric Corp. previously constructed Kozjak hydropower plant, and this successful model is useful to future energy projects. What is perhaps more important for China is that FYROM plays a key role for the implementation of the “Belt and Road” policy. Being the northern neighbor of Greece, it provides a handy passage to Serbia for commodities arriving at the port of Piraeus now completely controlled by COSCO.

A research paper of the European Bank for Reconstruction and Development (EBRD) mentioned that China and FYROM have already agreed to prepare a feasibility study for the route and costs of railway modernization, prior to considering financial arrangements for the project. Beijing has already signed separate deals with Serbia and Hungary to construct and revamp the rail link between them.

Most commentators elaborating on the current crisis in FYROM tend to concentrate on ethnic tensions and the influence exerted on ethnic Albanians by Albanian Prime Minister Edi Rama. The nationalistic idea of a “Greater Albania” with the participation of the ethnic population from Albania, FYROM and Kosovo is a subsequent point of reference. Nevertheless, more emphasis should be perhaps placed on the fatigue of citizens in seeing Gruevski as their country’s leader. As prime minister for 10 years, he is accused of corruption while the country is suffering high unemployment and poverty. For many years, he was spending a large fund for the cultivation of the national identity to avoid potential “Albanization.”

Last, but not least, his intransigent stance in negotiations with Greece under UN aegis with the purpose of finding a mutually-accepted solution for his country’s name has kept FYROM away from membership of the EU and NATO.

In these circumstances, China should certainly pay attention to internal developments in FYROM and hope for stability while avoiding endorsement of catastrophic theories about a civil war. A new government without Gruevski will sooner or later be formed and will lead the country towards a future with China, a critical international player. Zaev has expressed his commitment to closely collaborating with China in a recent meeting with new Ambassador Yin Lixian in Skopje. And ethnic Albanian politicians in FYROM are inspired by the excellent level of Sino-Albanian cooperation. Chinese Vice Premier Zhang Gaoli visited Tirana only three weeks ago confirming the traditional friendship between the two countries.

All in all, China might only be encountered with some delays in the implementation of some projects. However, experiences from the privatization of the Piraeus Port Authority suggest it can be patient.

Source: china.org.cn

Dr Thanos Dokos writes in Kathimerini on the situation in the Korean Peninsula , 03/05/2017

ELIAMEP - Thu, 04/05/2017 - 12:10

You can read here the article on the situation in the Korean Peninsula which was written by Director General of ELIAMEP Dr Thanos Dokos. This commentary was published in the Greek daily Kathimerini on 3 May 2017 [in Greek].

Retour du Maroc dans l’Union africaine : quelles conséquences pour les équilibres régionaux ?

IRIS - Thu, 04/05/2017 - 12:04

Mohamed Tajeddine Houssaini est avocat et professeur de droit international à l’Université Mohammed V de Rabat. Il répond à nos questions à l’occasion de sa participation à la conférence “Le retour du Maroc au sein de l’Union africaine – quelles conséquences pour les équilibres régionaux” organisée par l’IRIS le 26 avril 2017.

– En quoi le retour du Maroc au sein de l’Union africaine consacre-t-il son déploiement sur le continent ?
– Comment expliquer que la République sahraouie soit reconnue par l’UA et non par la communauté internationale ?
– La ré-intégration du Maroc dans l’UA peut-elle accentuer les tensions avec l’Algérie ?

« La Corée du Nord » – 3 questions à Juliette Morillot et Dorian Malovic

IRIS - Thu, 04/05/2017 - 11:43

Juliette Morillot, coréanologue, spécialiste de la péninsule, a été professeur à l’université nationale de Séoul et directrice de séminaire sur les relations intercoréennes à l’École de guerre de Paris. Dorian Malovic, spécialiste de la Chine, est chef du service Asie au quotidien La Croix. Ils répondent à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage : « La Corée du Nord [en 100 questions] », aux éditions Tallandier.

La Corée du Nord est-elle un pays autosuffisant ?

L’autosuffisance économique est l’un des trois piliers de l’idéologie nord-coréenne, le juche car la Corée ne veut dépendre de personne, ni diplomatiquement, ni sur le plan de la défense, ni d’un point de vue économique. Aujourd’hui le principal partenaire commercial du pays demeure la Chine, qui a pris une place primordiale au lendemain de la grande famine des années 1990. Mais, paradoxalement, cette grande famine a transformé l’économie : face à l’effondrement du système de distribution publique à la suite de la chute du bloc de l’Est, les Nord-Coréens ont dû se débrouiller seuls pour alimenter leur famille et les femmes, notamment, sont allées en Chine chercher de la nourriture et des vêtements. Sur le tas, elles ont appris à négocier, marchander.

De ces premiers « marchands » est née une classe nouvelle que l’on appelle les « donju », les maîtres de l’argent qui aujourd’hui forment une sorte de « middle class ». Aisés, ils voyagent, font du commerce et ont transformé le visage de la Corée du Nord. Avec eux est née un embryon d’économie de marché qui a transformé le pays. Ainsi à Pyongyang, l’idée de travailler plus pour gagner plus fait son chemin. Si tout appartient à l’État, les gens ont plus d’autonomie : on peut ouvrir un restaurant, marchander au marché ses produits, embaucher un cuisinier et travailler plus tard en soirée pour gagner plus d’argent. Si le pays n’est pas auto-suffisant, l’économie s’est améliorée. Ce que j’ai pu constater lors de mon dernier séjour à Pyongyang, en novembre dernier, c’est que, contrairement à mes séjours précédents où la plupart des produits étaient importés de Chine ou d’Asie du Sud-est, tout ou presque étaient désormais fabriqués en Corée : des yaourts liquides aux sacs à dos des écoliers et aux chaussures de sport, des rames de métro aux bus, sans oublier les tracteurs, les voitures (peu nombreuses encore, certes !), les lampadaires à énergie solaire. Même les panneaux solaires, omniprésents sur tous les balcons et toits, commencent à être fabriqués sur place. Aujourd’hui l’agriculture s’est rétablie, les paysans au niveau local ont plus d’autonomie et le pays produit de plus en plus…

Les sanctions contre la Corée du Nord sont-elles efficaces ?

Non, absolument pas. Les six résolutions de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) votées depuis 2006 en faveur de sanctions ont peut-être ralenti les programmes nucléaire et balistique de la Corée du Nord mais ne les ont pas bloqués. Nous en voulons pour preuve que la Corée du Nord est aujourd’hui de facto une puissance nucléaire et que la politique de Donald Trump, militaire ou diplomatique, ne l’empêchera pas de procéder à un sixième essai nucléaire quand elle le jugera opportun. Même si – comme cela semble être le cas aujourd’hui – Trump pousse à accentuer les sanctions après des gesticulations militaires très dangereuses, elles seront toujours aussi difficiles à appliquer : l’ONU n’a pas les moyens de les contrôler, de nombreuses nations ne les respectent pas (commerce indirect à travers la Chine) et la Corée du Nord a toujours réussi à les contourner grâce à un vaste réseau de complicités dans le monde (Macao, Hong Kong, Singapour, Malaisie ou Cambodge…) ou en Afrique.

Même la Corée du Sud envoie des aides indirectes ou directes à Pyongyang. Jusqu’en 2016 Séoul finançait la Zone économique de Kaesong basée au Nord en payant des ouvriers nord-coréens à fabriquer des produits réexportés vers le Sud. Après plus de dix ans de sanction, un régime capable de survivre à une famine qui a tué un million de personnes (1995) ne va pas s’effondrer à la suite de ces sanctions très ciblées. Il faut préciser que les élites – hauts-dignitaires, savants, diplomates et l’armée – représentent une part importante de la population, laquelle sera impactée. Mais c’est bien la société civile et ses éléments les plus vulnérables qui seront touchés de plein fouet. La résilience extrême de la Corée du Nord vient d’une réalité simple : elle a si peu qu’elle n’a rien à perdre et elle s’est adaptée pour supporter les privations au point que le régime exploite ces votes de l’ONU pour cimenter toujours plus le peuple contre les « agresseurs extérieurs ». En réalité, ces sanctions sont inefficaces car personne ne souhaite vraiment qu’elles le soient.

Y-a-t-il un espoir de démocratisation ou d’ouverture de la Corée du Nord ?

Lorsque Kim Jong-un a succédé à son père, Kim Jong-il, mort en décembre 2011, certains observateurs ont imaginé que les quelques années passées en Suisse durant l’adolescence du jeune leader lui aurait donné le goût de la liberté et de la démocratie pour son pays ! Rien n‘est plus faux lorsqu’on connaît les ressorts du système politique nord-coréen fondé par le grand-père, Kim Il-sung. Parti unique, contrôle des médias et des masses sont les piliers du système autoritaire nord-coréen qui n’a rien à voir avec les anciens pays de l’Est ou de l’ex-URSS qui, en dépit du « rideau de fer », avaient des relations et des contacts avec le monde extérieur. En Corée du Nord n’existe pas de dissidence politique au sens où nous l’entendons en Occident. La population nord-coréenne dans son ensemble est restée confinée sur son territoire sans ouverture sur le monde pendant des décennies, à l’exception de ses élites et ses diplomates dont la survie est fondée sur la fidélité totale au Parti des travailleurs et au leader. Sans repères extérieurs, il lui est impossible de « comparer » ou d’évaluer le système dans lequel elle vit.

Pour autant la grande famine meurtrière de 1995 a permis, de façon étonnante, une ouverture sur la grande voisine chinoise pour y trouver à manger, des médicaments et des vêtements. Pyongyang a dû tolérer ces mouvements de population informels entre une Chine prospère et une Corée du Nord affamée. Mais cette liberté de mouvement et cette soif de découvrir n’est pas motivée par des oppositions idéologiques et politiques : nécessité fait loi, la faim, les maladies et les manques de biens manufacturés ont finalement créé un commerce « capitalistique », des échanges, une circulation monétaire et des contacts téléphoniques qui ont assoupli un vieux système centralisé et planifié pendant des décennies. Le premier « quinquennat » de Kim Jong-un indique clairement que des réformes économiques sont aujourd’hui en marche, à l’image de celle de la Chine dans les années 1980 mais que le système politique, tout comme en Chine, se maintiendra tel qu’il fonctionne depuis toujours sous sa direction.

25-jähriges Bestehen der marokkanischen Fachzeitschrift für lokale Verwaltung und Entwicklung (REMALD) : Marokkos Engagement für politische und sozioökonomische Entwicklung

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 04/05/2017 - 10:46
Anlässlich des 25-jährigen Bestehens der marokkanischen Fachzeitschrift für lokale Verwaltung und Entwicklung (REMALD) reiste die Vorsitzende der Hanns-Seidel-Stiftung, Professor Ursula Männle, nach Marrakesch. Seit Beginn ihrer Aktivitäten im Jahr 1992 wird das Expertennetzwerk der akademischen Zivilgesellschaft von der Hanns-Seidel-Stiftung in Marokko unterstützt. Im Rahmen der Feierlichkeit hielt die Vorsitzende, die zugleich Honorarkonsulin des Königreichs Marokko in Bayern ist, eine Festrede über das Engagement der Stiftung für Rechtsstaat und Demokratie in Marokko. Am Rande der Veranstaltung traf sie auch mit marokkanischen Vertretern aus Politik und Zivilgesellschaft zusammen.

Enhancing the Integration of Women, Beneficiaries of International Protection by Development and Implementation of Multifaceted Integration Trainings (INTEGRA-TRAIN)

ELIAMEP - Thu, 04/05/2017 - 08:05

In the context of increasing refugee inflows in the European continent it becomes highly relevant to implement practical actions responding to existing gaps in migrant/refugee integration across the EU member states. This project aims to strengthen the integration of women beneficiaries of international protection via the development and implementation of integration training. This aim will be achieved by way of transferring knowledge and experience from member states with longer experience in refugee integration (Spain and Italy) to countries with weaker and less developed integration structures (Bulgaria, Greece and Malta) which are entry points for newcomer refugees and migrants. In view of the unforeseen high numbers of incoming migrants and asylum seekers in Europe the conduct of context-specific orientation courses to facilitate familiarization with the new social, legal, political and cultural environment of member states becomes crucial for fostering the overall integration process that takes course in the longer run.

The project has the following main objectives:

  • To foster the integration of refugee women by designing and conducting integration trainings.
  • To exchange knowledge and experience at cross national level in the sphere of integration training for refugee women.
  • To build the capacity of national NGO and GO stakeholders to offer integration courses to migrant women.
  • To increase the preparedness and familiarity of refugee women with the civic, legal, social and cultural realities of their host milieus, as facilitation tool of the longer-term process of integration.

As a result, the project will engage in the following activities:

  • Map the training needs of beneficiaries of international protection and the existing mechanisms for training provision in five EU Member States.
  • Select existing training modules and manuals from Italy and Spain to serve as example and basis for the development of equivalent material in Bulgaria, Greece and Malta. These materials will provide guidance on what topics/information/contents to include in the trainings as well as guidance on how to conduct the trainings and how to work with specific target groups.
  • Conduct two study visits to refugee institutions in Italy and Spain.
  • Develop and translate modules and information materials.
  • Conduct an international as well as national ‘train the trainer’ seminars.
  • Conduct regular trainings.

Project partners:

  • Center for the Study of Democracy (project coordinator, Bulgaria)
  • ELIAMEP (Greece)
  • Melissa: Network of Migrant Women (Greece)
  • The People for Change Foundation (Malta)
  • Comissió Catalana d’Ajuda al Refugiat (Spain)
  • Fondazione Centro Studi Investimenti Sociali (Italy)
  • Cooperation for Voluntary Service (Bulgaria)

Duration:

The duration of the project is 24 months (January 2017 – December 2018).

Funding:

The project is funded by the European Commission, Directorate-General Migration and Home Affairs.

Contact:

For further information, please contact Rosa Vasilaki

 

Mit dem Schüren von Hass und Intoleranz zum Wahlsieg

SWP - Thu, 04/05/2017 - 00:00

Jakartas Gouverneurswahlen wurden überschattet von einem außerordentlich polarisie­renden, sektiererischen Wahlkampf. Religiöse Hardliner mobilisierten Hunderttausende Menschen, die gegen den amtierenden Gouverneur Basuki Tjahaja Purnama (genannt »Ahok«) demonstrierten. Sie riefen alle Muslime dazu auf, gegen Ahok zu stimmen, weil er als Christ in einem mehrheitlich muslimischen Land keine politische Führungs­position innehaben dürfe. Außerdem wurde ihm vorgeworfen, den Koran beleidigt und sich der Blasphemie schuldig gemacht zu haben. Das Ausmaß, in dem Ahok wegen seiner Religionszugehörigkeit und in geringerem Maße auch wegen seiner chinesischen Her­kunft verunglimpft wurde, ist in der indonesischen Politik ohne Beispiel. Mehr noch: Die Verunglimpfung Ahoks sicherte seinen Gegnern den Sieg. Aus der Wahl ging über­raschend deutlich Anies Baswedan als Sieger hervor.

Haus der Europäischen Geschichte öffnet: Ort der „Idee Europa“

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 04/05/2017 - 00:00
In Brüssel ist das Haus Europäischen Geschichte feierlich eröffnet worden. Für Dr. Hans-Gert Pöttering geht damit ein Herzenswunsch in Erfüllung.

Die Zukunft der Wirtschafts- und Währungsunion (I) – Eine staatliche Insolvenzordnung für den Euroraum

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 04/05/2017 - 00:00
Für die dauerhafte Stabilität der Europäischen Wirtschafts- und Währungsunion (EWWU) ist die Glaubwürdigkeit und Durchsetzung des institutionellen Regelwerks erforderlich. Von Bedeutung sind insbesondere die No-Bailout-Regelung (Art. 125 AEUV), das Verbot der monetären Haushaltsfinanzierung (Art. 123 AEUV) und im Sekundärrecht der Stabilitäts- und Wachstumspakt, Six- & Two-Pack, Europäisches Semester und der Fiskalvertrag. Der hier vorgeschlagene „staatliche Insolvenzmechanismus“, verbunden mit einer im Ultima Ratio rechtsverbindlichen „Austrittsklausel“ wäre ein Lösungsansatz.

The Importance of Multilateralism in Sustaining Global Peace

European Peace Institute / News - Wed, 03/05/2017 - 21:30

On Tuesday, May 9th, IPI together with The Elders are cohosting a policy forum event focusing on the importance of multilateralism and the role of the United Nations in sustaining peace, promoting good governance, and tackling global challenges from climate change to mass migration.

Remarks will begin at 9:00am EST.

Elders is an independent group of global leaders, founded by Nelson Mandela in 2007, that works to promote peace and human rights. The audience at the event will include UN and government officials, experts, as well as representatives from the media, academia, and civil society. After the presentations there will be a question and answer session with the audience.

Speakers:
Kofi Annan, Former UN Secretary-General, Nobel Peace Laureate, and Chair of The Elders
Lakhdar Brahimi, Former UN and Arab League Special Envoy to Syria, former Minister of Foreign Affairs of Algeria, and member of The Elders
Gro Harlem Brundtland, Former Prime Minister of Norway and former Director-General of the World Health Organization (WHO), and Deputy Chair of The Elders
Mary Robinson, First female President of Ireland, former UN High Commissioner for Human Rights, and member of The Elders.

Moderator:
Warren Hoge, Senior Adviser for External Relations, International Peace Institute

Le Hamas prêt à reconnaître Israël : une nouvelle donne ?

IRIS - Wed, 03/05/2017 - 17:39

Le Hamas a déclaré pouvoir reconnaître Israël dans les frontières de 1967. S’il avait, dans le passé, déjà tenu des propos allant dans ce sens, ces derniers n’avaient jamais été inscrits au sein d’un document écrit. Or, aujourd’hui, le Hamas compte modifier sa charte.

Ce tournant est quasiment aussi important que celui opéré par Yasser Arafat, en 1989 à Paris, lorsqu’il avait déclaré caduque la charte de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et affirmé que cette dernière était prête à reconnaître l’État d’Israël. Le Hamas rejoint donc l’OLP, les deux organisations étant pour la solution « des deux États ». Cette dernière consiste en la création d’un État palestinien, dans les frontières de 1967, la reconnaissance d’Israël et le partage de Jérusalem, capitale des deux États.

Comment interpréter ce virage stratégique du Hamas ? Peut-être, le souci de sortir d’un isolement, qui n’est cependant pas total. En effet, la Russie, la Chine et des pays émergents comme le Brésil et l’Afrique du Sud entretiennent des contacts avec le Hamas. Seuls les pays occidentaux et Israël considèrent le Hamas comme une organisation terroriste. Ainsi, pour le Hamas, cette reconnaissance indirecte d’Israël est un moyen d’ouvrir le dialogue avec les pays occidentaux, afin de sortir de son isolement relatif.

Cette déclaration du Hamas est aussi le résultat de la compétition inter-palestinienne actuelle. Élu pour 5 ans en 2006, Mahmoud Abbas n’a pas obtenu de renouvellement de son mandat depuis lors. Il est contesté, la voie qu’il avait appelée à prendre n’ayant pas été suivie d’effets ; il n’a pas non plus été en mesure d’améliorer la vie quotidienne des Palestiniens ni même de leur ouvrir la moindre perspective politique.

Par ailleurs, en prenant ses distances avec les Frères musulmans, le Hamas peut éventuellement espérer que l’Égypte mette fin, ou allège, le blocus israélo-égyptien à Gaza. Or, si Le Caire levait ce blocus, ce dernier prendrait fin. Ainsi, le Hamas espère peut-être entamer le dialogue avec le général Sissi afin de normaliser leurs relations.

Comment va réagir la communauté internationale ? Les Occidentaux vont-ils saisir la balle au bond ? Surtout, Israël va-t-il accepter d’entrer directement en contact avec le Hamas ? Dans le passé, il y a déjà eu des contacts indirects et secrets entre Israël et le Hamas, par exemple pour la libération de Gilad Shalit. Aujourd’hui, on peut craindre que le gouvernement israélien refuse d’entrer en négociation, affirmant que ce changement d’attitude du Hamas n’a pour but que de masquer des intentions guerrières par un discours pacifique. En réalité, Benjamin Netanyahou a peu envie de parler avec le Hamas, le parti des colons et l’extrême droite israélienne – importante dans la coalition -, encore moins.

Les pays occidentaux pourraient-ils se saisir du changement stratégique du Hamas pour négocier, avant que surgissent des positions plus radicales ? En 2002, les États arabes avaient déjà proposé, avec le plan Abdallah, la reconnaissance d’Israël en échange de celle de la Palestine. Mais Israël n’avait pas répondu à cette demande, affirmant qu’elle n’était pas assez complète. Aucune négociation directe n’avait eu lieu. Aujourd’hui, on peut craindre de nouveau que ce changement – pourtant important – n’ait aucune suite et que, malheureusement, les États occidentaux ne fassent pas pression sur le gouvernement israélien, pour au moins tenter de débloquer les négociations.

Il y a pourtant un espace à prendre car le gouvernement israélien n’a pas les mêmes exigences avec tous ses partenaires : il n’exige pas de la Chine, de la Russie, du Brésil ou de l’Afrique du Sud de rompre tout contact avec le Hamas ; il ne le demande qu’aux pays de l’Union européenne. Ces derniers pourraient donc très bien affirmer que, comme les pays émergents, ils souhaitent entretenir de bonnes relations avec Israël tout en ayant des contacts avec le Hamas qui a modifié sa charte. Récemment, le ministre allemand des Affaires étrangères a vu son rendez-vous avec Benyamin Netanyahou être annulé car il avait eu l’audace de rendre visite à des organisations pacifistes israéliennes. Cette réaction semble démesurée :  ces organisations pacifiques montrent un autre visage d’Israël en ne soutenant pas la guerre et prouvent la diversité de l’opinion, malgré le glissement à droite des dernières années. Les États européens vont-ils décider de se faire respecter davantage et arrêter de se laisser dicter leur conduite par le gouvernement israélien ?

Reste l’inconnue Trump. Le président états-unien avait fait, dès sa campagne, de fortes déclarations en faveur d’Israël, plus prononcées que son prédécesseur. Barack Obama ne s’était certes pas montré très chaleureux envers Netanyahou mais il a tout de même augmenté d’un milliard de dollars par an l’aide militaire accordée à Israël. Difficile dans ces conditions de le déclarer hostile à Israël… Donald Trump se montre cependant encore plus chaleureux puisqu’il a déclaré qu’il allait transférer l’ambassade états-unienne de Tel-Aviv à Jérusalem. On lui a toutefois fait remarquer que ce problème n’était pas uniquement israélo-palestinien mais qu’il concernait l’ensemble du monde arabe et musulman. Trump est donc revenu sur sa décision. L’égo démesuré du président américain va-t-il lui permettre de réussir là où ses prédécesseurs – de Carter à Clinton en passant par Obama, Reagan et Bush – ont échoué ? Selon ses propres dires, Donald Trump est meilleur négociateur. Il n’est certes pas interdit de penser qu’il tentera une telle négociation mais il se heurtera, lui aussi, au refus du gouvernement israélien.

L’opinion publique, une fantasmagorie nommée désir?

Fondapol / Général - Wed, 03/05/2017 - 17:07

Editorial du n°7 de La Revue des Affaires, consacrée à « L’épreuve du pouvoir » La monarchie française n’a jamais été confrontée aux enjeux électoraux, si bien que de nombreux auteurs datent spontanément l’avènement du « marketing politique » aux années post-révolutionnaires. C’est en effet à cette période qu’un simulacre de démocratie naissante exige des gouvernants qu’ils […]

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« Diabolisation » de Marine Le Pen : l’échec d’une stratégie dépassée

Fondapol / Général - Wed, 03/05/2017 - 17:04

FIGAROVOX/ANALYSE- Christophe de Voogd explique pourquoi la réactivation des ressorts de l’antifascisme primaire ne suffit plus à contrer le Front national. Ancien élève de l’École normale supérieure et agrégé d’histoire, Christophe de Voogd enseigne la rhétorique politique en Master à Sciences Po. Cette fin campagne de l’élection présidentielle est pleine de bruit et de fureur […]

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La 208e session en région en visite à Montluçon et Avord

IHEDN - Wed, 03/05/2017 - 14:58

Du 25 au 28 avril 2017, la 208e session en région de l’IHEDN a été hébergée à l’École des sous-officiers de gendarmerie (ESOG) de Montluçon...

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Post-Konflikt-Gesellschaften: Chancen für den Frieden und Arten internationaler Unterstützung

Krisen und erneute Bürgerkriege in Post-Konflikt-Gesellschaften zu verhindern ist eine der zentralen Herausforderungen internationaler Politik. Was genau zeichnet Post-Konflikt-Gesellschaften aus, und welche Möglichkeiten gibt es, ein Wiederaufflammen von Gewalt zu verhindern? Was bedeutet dies für Friedensförderung und welche Arten der internationalen Unterstützung erhalten diese Länder? Basierend auf einer umfangreichen Sammlung von teilweise neu kodierten Daten im Rahmen des Projektes „Frieden nachhaltig fördern“ des Deutschen Instituts für Entwicklungspolitik (DIE) werden in dem vorliegenden Papier Arten internationaler Unterstützung für 28 Länder analysiert, in denen nach 1990 ein Bürgerkrieg beendet wurde. Außerdem beleuchtet der Beitrag die Voraussetzungen für Frieden in diesen Ländern anhand von bekannten Risikofaktoren für Wiederausbruch von Konflikt.
Erneute Gewaltausbrüche drohen vielen Ländern, die einen Bürgerkrieg erlebt haben. Selbst nachdem ein Gewaltkonflikt beendet wurde, stellt es eine immense Herausforderung dar, nachhaltigen Frieden aufzubauen. In der Tat scheitert der Frieden häufig kurze Zeit nach Friedensschluss. Ungünstige lokale Bedingungen werden durch den vorangegangenen Konflikt verstärkt und tragen dazu bei, dass diese Länder in eine Konfliktfalle geraten. Obwohl Post-Konflikt-Gesellschaften umfassende internationale Unterstützung zukommt, gibt es große Unterschiede im Umfang zwischen den Empfängern sowie bei den Themenbereichen, in denen Hilfe geleistet wird. Anhand der gesammelten Daten lassen sich insbesondere drei Erkenntnisse formulieren.
Erstens: In fünfzig Prozent der Fälle kommt es zu einem Rückfall in den Bürgerkrieg; bei der anderen Hälfte bleibt die Lage weitgehend stabil. Dort wo erneut Gewalt ausbricht, tritt diese meist sehr heftig und in den ersten fünf Nachkriegsjahren auf. Die Gefahr eines erneuten Konfliktes wird dadurch verstärkt, dass fast alle Post-Konflikt-Gesellschaften mit ungünstigen Voraussetzungen, wie zum Beispiel Konflikten in Nachbarländern, zu kämpfen haben. Chancen für Frieden bestehen, jedoch müssen sich internationale Akteure gleichzeitig auf ein mögliches Scheitern einstellen.
Zweitens: Es ist auffällig, dass diejenigen Post-Konflikt-Gesellschaften, die mehr internationale Unterstützung erhalten haben, seltener einen Rückfall in Bürgerkrieg erleben. Das trifft auch auf jeden der vier Themenbereiche der internationalen Friedensförderung einzeln zu, d.h. sozio-ökonomische Entwicklung, Sicherheit, Politik und Governance sowie gesellschaftliche Konflikttransformation. Und dies, obwohl sich die externen Akteure nicht nur in unkomplizierten Fällen mit günstigen Bedingungen engagieren. Obwohl diese Erkenntnisse noch durch weitere Analysen zu bestätigen sind, können sie als deutlicher Hinweis darauf gewertet werden, dass internationale Unterstützung in den vier Themenbereichen das Risiko eines erneuten Krieges reduziert.
Drittens besteht ein großes Potential den Bereich der gesellschaftlichen Konflikttransformation intensiver zu unterstützen. Sowohl Wissenschaft als auch Politik betonen häufig, wie wichtig die Aufarbeitung der gewaltsamen Vergangenheit sei. Unsere Datenerhebung zeigt, dass internationale Unterstützung in diesem Bereich am geringsten ausfällt; in einem Drittel der Fälle haben sich die internationalen Geber hier überhaupt nicht engagiert.


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