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Diplomacy & Defense Think Tank News

US-Ausstieg aus Pariser Klima-Abkommen: „Geostrategisches Eigentor“

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 02/06/2017 - 00:00
Für die USA ist der Rückzug ein internationaler Bedeutungsverlust. Welche Folgen hat das für Asien? Und wer führt nun in der globalen Klimapolitik?

Aktuelle Umfrage: Türkische Jugend interessiert sich kaum für Politik

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 02/06/2017 - 00:00
Überraschendes Ergebnis: Nur sieben Prozent der Befragten zeigen regelmäßiges Interesse für das politische Geschehen in der Türkei.

Bartholomäus I. : Menschenrechte sind ein „Geschenk Gottes“

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 02/06/2017 - 00:00
Der griechisch-orthodoxe Patriarch von Konstantinopel hat die Menschenrechte gegen Kritik aus fundamentalistischen orthodoxen Kreisen verteidigt.

Orthodoxie und Menschenrechte

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 02/06/2017 - 00:00
Rede von Patriarch Bartholomaios I., gehalten am 1. Juni 2017 in der Konrad-Adenauer-Stiftung

La diplomatie de Macron : pour l’instant tout va bien

IRIS - Thu, 01/06/2017 - 17:42

Une séquence diplomatique d’une semaine vient de s’achever avec respectivement les sommets de l’OTAN, du G7 et la visite de Vladimir Poutine en France.

Les premiers pas d’Emmanuel Macron étaient très attendus sur la scène internationale. D’une part, parce que c’est un nouveau venu ; d’autre part parce qu’il est très jeune – 39 ans – et que, hormis ses deux années en tant que sherpa de François Hollande, il n’a que peu d’expérience internationale. Cette curiosité s’explique également par le statut de la France, considérée comme un pays à part. Elle n’est bien sûr pas une superpuissance mais elle compte toujours de façon autonome et importante sur la scène internationale. Ainsi, un nouveau président français est davantage suivi que ses homologues étrangers. De l’avis général, aussi bien de la presse française – généralement favorable à E. Macron – mais également de la presse internationale – plutôt critique envers les responsables français -, ses premiers pas ont été une réussite.

La première image que l’on retiendra du sommet de l’OTAN est celle de la poignée de main entre Donald Trump et E. Macron, qui s’apparentait plutôt à un véritable bras de fer. Le président des États-Unis a semblé vouloir s’imposer, à la façon d’un vieux mâle dominant face à son jeune congénère. E. Macron a relevé le défi. Cette poignée de main n’est donc pas anodine mais symbolise la relation à venir entre la France et les États-Unis : la première est prête à coopérer avec les seconds, sans devenir pour autant un vassal. Finalement, E. Macron qui s’est longtemps et souvent référé au gaullo-mitterrandisme au cours de la campagne électorale, l’a « incarné » à ce moment précis. Des explications sont certainement à venir avec le président américain, notamment sur la question du climat et/ou de l’avenir de l’accord sur le nucléaire iranien. E. Macron a semblé envoyer un signal aux Américains : il sera peut-être davantage tranchant que ses prédécesseurs, sans pour autant remettre en cause le caractère fondamental de l’alliance avec Washington. Un allié non aligné, autrement dit.

Le sommet du G7 a accueilli plusieurs nouveaux venus : outre D. Trump et E. Macron, il y avait la Première ministre, Theresa May, et le président du Conseil italien, Paolo Gentiloni. Néanmoins, on peut dire que ce sommet était davantage un sommet 6+1 qu’un véritable G7. D. Trump y a en effet été isolé. Tout d’abord isolé physiquement puisqu’il n’a pas voulu – ou ses services de sécurité – dormir dans le même palace que ses six collègues et a donc séjourné au large des côtes de la Sicile. Ensuite, isolé par ses positions politiques sur la totalité des sujets, hormis le terrorisme. On a d’ailleurs remarqué qu’il n’avait même pas pris la peine d’écouter la traduction lorsque le président du Conseil italien concluait la séance. E. Macron, lui, a plutôt été l’objet de l’attention de tous les médias.

Ces réunions de l’OTAN et du G7 étaient des « figures imposées », rendues obligatoires par le calendrier. La visite de Vladimir Poutine en France était au contraire une « figure libre ». E. Macron aurait pu ne pas saisir l’opportunité offerte par l’inauguration de l’exposition sur Pierre le Grand et le 300e anniversaire de sa visite en France qui marque l’établissement de relations diplomatiques entre cette dernière et la Russie. Cette exposition était prévue de longue date, à une époque où personne n’imaginait E. Macron président. La rencontre avait de plus pour avantage de se tenir dans un lieu moins officiel que l’Élysée : au château de Versailles. Bien sûr, comme toujours dès qu’il est question de la Russie de Poutine, les médias et de nombreux intellectuels ont protesté contre la venue d’un « dictateur » sur le sol français. Là encore E. Macron s’est inscrit dans une ligne gaullo-mitterrandiste : lorsque le général de Gaulle réclamait la création d’une Europe de l’Atlantique à l’Oural, l’Union soviétique de l’époque n’était pas une démocratie et était tenue d’une main encore plus ferme qu’aujourd’hui. Mais de Gaulle estimait, et Mitterrand l’a suivi, que la Russie était un intérêt stratégique pour la France. Cependant, qui dit diplomatie ne veut pas dire absence de fermeté. E. Macron, aussi bien sur le sort des homosexuels en Tchétchénie, que sur les médias russes Russia Today et Sputnik, ou encore sur la Syrie – où il a menacé de frappes en cas d’une nouvelle utilisation d’armes chimiques par Bachar Al-Assad – l’a prouvé.

Ainsi, autant avec D. Trump qu’avec V. Poutine, E. Macron s’est inscrit dans une politique gaullo-mitterrandiste. Ce sera néanmoins peut-être plus difficile pour lui lorsque le Proche-Orient sera en jeu, puisqu’il a annoncé qu’il ne reconnaîtrait pas la Palestine de façon unilatérale. Il reprend ainsi le point de vue israélien en refusant de couper le lien franco-israélien pour pouvoir avancer sur le dossier. En réalité, en agissant de la sorte, il confère à Israël un levier sur la politique française, ce qu’ont toujours refusé le général de Gaulle et François Mitterrand.

Internationale Konferenz zur Flüchtlingskrise: Europas Grenzen: Migration, Sicherheit, Menschenrechte

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 01/06/2017 - 16:26
Die Bewältigung der Flüchtlingskrise und die damit zusammenhängenden Probleme für die innere Sicherheit, die politische Stabilität, die Registrierung, Versorgung und ggf. Integration vieler Tausender von Menschen aus fremden Kulturen haben in Deutschland eine ähnlich hohe Priorität wie in Griechenland.

Clôture de la 208e session en région de l’IHEDN

IHEDN - Thu, 01/06/2017 - 15:12

Les 23 et 24 mai dernier, c’est  à Lyon, que se sont déroulés les deux jours de clôture de la 208e session en région de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN).

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Attentat à Kaboul : l’Afghanistan paralysée et impuissante

IRIS - Thu, 01/06/2017 - 15:05

Ce nouvel attentat témoigne-t-il d’une situation sécuritaire critique en Afghanistan ?

La situation sécuritaire ne cesse de se dégrader en Afghanistan depuis deux ans et le retrait de troupes de l’OTAN fin 2014. L’année 2016 a été la plus meurtrière pour les civils avec 11500 victimes, dont 3500 tuées ; sans compter les morts dans les rangs de l’armée s’élevant à plusieurs milliers par an. Le 25 avril 2017, dans une attaque contre une base militaire au Nord de l’Afghanistan – région supposée plus calme -, les Talibans ont tué 136 soldats et officiers et en ont blessé plusieurs dizaines. Les Talibans, les insurgés et Daech ont eu l’occasion de prendre l’initiative sur le plan militaire au point où aujourd’hui, le gouvernement de Kaboul ne contrôle que 57 % du territoire afghan et 62 % des habitants du pays selon l’OTAN et les généraux américains, tandis que les Talibans contrôlent 43% du territoire. Presque la moitié du territoire national échappe donc au contrôle de l’État et cette avancée des Talibans accentue l’insécurité partout. Parfois, ils réussissent même à occuper de grandes métropoles sans toutefois parvenir à en garder durablement le contrôle face à l’armée afghane appuyée par les forces américaines.

Les Talibans et Daech frappent n’importe où et, depuis un an, Kaboul fait régulièrement l’objet d’attentats suicides extrêmement meurtriers, à la fois contre des édifices étatiques et des ambassades étrangères mais aussi contre la population civile. Les Talibans attribuent les attentats contre des civils à Daech mais en réalité, ils ont en eux aussi déjà commis : il y a trois jours, ils ont revendiqué un attentat commis contre la population dans l’Est du pays.

Aujourd’hui, la situation sécuritaire dans le pays est donc extrêmement préoccupante. À Kaboul, une personnalité – qu’elle soit politique, commerciale ou étrangère – ne peut circuler qu’en étant accompagnée par des gens armés et dans des véhiculés protégés. Et au-delà des attentats, des crimes et des meurtres sont commis tous les jours dans la capitale afghane.

Dans ce contexte, quelle est la situation politique du pays ? L’État ne dispose-t-il d’aucune crédibilité ?

L’une des raisons de l’aggravation de la situation sécuritaire en Afghanistan est la faiblesse politique du gouvernement et son manque d’homogénéité. Le gouvernement est certes issu des élections présidentielles de 2014 mais il ne jouit d’aucune légitimité car, lors de ce scrutin, l’actuel chef de l’État, Ashraf Ghani, et son opposant, Abdullah Abdullah, ont tous les deux revendiqué la victoire. Face à cette situation, John Kerry, secrétaire d’État américain de l’époque, s’était rendu plusieurs fois à Kaboul et avait fini par trouver comme solution la mise en place d’un gouvernement d’union nationale avec un partage à 50/50 pour chacun des hommes. La présidence a ainsi été donnée à Ghani, tandis que le poste de président du pouvoir exécutif a été créé sans que la Constitution afghane le prévoie. Cet état des choses n’est ni légal, ni légitime, mais il perdure. Dans l’accord signé par les deux hommes, il était prévu qu’au bout d’un an et demi, une assemblée afghane devait être appelée pour modifier la Constitution et provoquer des élections anticipées, afin de conférer légalité et légitimité au régime. Or, Ashraf Ghani a accepté cette condition sans jamais l’appliquer. Aujourd’hui, on est donc en face de deux pouvoirs qui se contredisent souvent l’un et l’autre, parfois publiquement. Par exemple, Abdullah déclare parfois qu’il n’est pas au courant d’une décision de Ghani. Le pouvoir politique n’est donc ni efficace, ni légal. L’Assemblée nationale aurait notamment dû être renouvelée deux ans auparavant mais le président s’arrange avec des décrets, de sorte que les députés actuels sont en place depuis maintenant six ans, au lieu de quatre. Le pays est donc dans une situation politique anormale, dont profitent les Talibans.

Par ailleurs, Ashraf Ghani a signé un accord de paix avec le parti islamique de Gulbuddin Hekmatyar, ancien membre de l’opposition armée à l’origine d’attentats, recherché par les Américains et sur la liste des terroristes élaborée par l’ONU. En signant l’accord de paix avec le chef du parti islamique et pour qu’il puisse entrer à Kaboul, le gouvernement demande aux Nations unies de supprimer Hekmatyar de la liste des terroristes recherchés. Cet accord est toutefois très contesté en Afghanistan car Hekmatyar a la réputation d’un véritable criminel de guerre.

Les pays étrangers fournisseurs de l’aide internationale (États-Unis, Europe, Japon…) – sans laquelle le pays ne pourrait survivre puisqu’elle constitue plus de la moitié du budget de l’État afghan – font pression sur Ghani pour arriver à un résultat. Malheureusement, il n’y arrivera pas et la communauté internationale soutiendra le gouvernement afghan quoiqu’il arrive, sous peine de laisser le pays aux mains de Daech. Il n’y a donc aucun moyen de pression efficace sur Kaboul pouvant mettre fin à la corruption. Avec la Somalie et la Corée du Nord, l’Afghanistan est en effet le pays le plus corrompu du monde ; de telle sorte qu’une grande partie de l’aide internationale a été détournée.

Quel est l’état des lieux des forces étrangères dans le pays ? La réflexion de Donald Trump quant à l’envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan ne risque-t-elle pas d’envenimer la situation ?

Après le retrait de l’OTAN fin 2014, les États-Unis ont gardé un peu plus de 8 000 soldats en Afghanistan, officiellement pour fournir de l’aide, du soutien et des formations à l’armée afghane. En parallèle, quelques soldats allemands et britanniques, australiens, turcs…, sont aussi présents. Au total, environ 14 000 soldats étrangers se trouvent toujours en Afghanistan. Leur mission a toutefois changé de nature après le retrait de l’OTAN : il ne s’agit plus d’une mission de combat mais de formation et de soutien. Cela étant, dans la pratique, il arrive parfois – dans le Nord ou récemment à Farâh et Hilmand dans le Sud – que devant les difficultés de l’armée afghane, les Américains interviennent dans le combat.

Ce qui fait débat aujourd’hui, c’est que depuis l’élection de Donald Trump et l’arrivée massive dans son entourage de généraux ayant servi en Afghanistan, il y a une demande de plus en plus pressante d’envoyer davantage de forces dans le pays. Or, cela rappelle fortement les années 2002-2003 quand, face aux difficultés des 3 000 soldats américains à combattre les Talibans, Washington avait décidé d’augmenter les forces en présence.

Pourquoi les généraux demandent-ils à Trump de ne pas se désengager de l’Afghanistan ? Parce que le pays est redevenu, comme il y a plus d’un siècle, un champ de rivalité entre les grandes puissances régionales. Depuis le retrait des troupes américaines et de l’OTAN, depuis que les négociations entre Kaboul et les Talibans ont échoué et depuis l’apparition de Daech dans le pays, la menace pèse sur tous les pays voisins : Iran, Pakistan, Tadjikistan, Chine, etc. Depuis quelques mois, la Russie et la Chine ont pris contact avec les Talibans et les ont invités à plusieurs reprises pour négocier. Les Talibans qui étaient auparavant des terroristes sont devenus des interlocuteurs pour Moscou et Pékin car les deux s’inquiètent de la présence de Daech à leurs frontières. De plus, compte-tenu de la situation syrienne, la Russie ne veut pas abandonner l’Afghanistan aux États-Unis. La Chine a la même politique et ne souhaite pas que les Américains mettent la main sur l’Afghanistan et sur sa frontière de 78 km avec le Xinjiang.

Ce contexte pousse donc les États-Unis à défendre davantage – et ce quoiqu’il arrive- le gouvernement de Kaboul. Aujourd’hui, l’Afghanistan représente donc un enjeu géopolitique majeur sur la scène régionale et internationale.

Neue Sicherheitsarchitektur für Europa?: Sicherheit braucht Europa: Mehr Schutz durch verstärkte Zusammenarbeit

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 01/06/2017 - 12:11
Terroristen, Extremisten und kriminelle Netzwerke agieren grenzüberschreitend und global vernetzt. Die richtige Antwort darauf ist ein eng vernetztes Europa – auf regionaler, nationaler und europäischer Ebene.

Más España en Europa

Real Instituto Elcano - Thu, 01/06/2017 - 08:02
Comentario Elcano 25/2017 - 1/6/2017
Elisa Lledó

Versalles parece ofrecer un punto de partida para el retorno de España al “núcleo duro” de una Europa en mutación. ¿Será nuestro país capaz de aprovechar esta oportunidad para convertirse en un referente en el proceso de integración europea?

Studie zum sozialen Aufstieg: Gesundheit und Familie vor Arbeit und Einkommen

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 01/06/2017 - 00:00
„Die drei wichtigsten Aspekte im Leben der Deutschen sind die Gesundheit, das Familienleben und die Partnerschaft, so das Ergebnis einer neuen Studie.

La diplomatie de Macron : pour l’instant tout va bien

IRIS - Wed, 31/05/2017 - 18:23

Le point de vue de Pascal Boniface, directeur de l’IRIS.

Jean-Marc Daniel présente sa note « Dette publique : la mesurer, la réduire »

Fondapol / Général - Wed, 31/05/2017 - 17:05

Jean-Marc Daniel présente sa note « Dette publique : la mesurer, la réduire »

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Refonder, réformer, relancer l’Europe ?

IRIS - Wed, 31/05/2017 - 16:24

Thomas Guénolé, politologue, essayiste et chercheur associé à l’IRIS, répond à nos questions à l’occasion de sa participation aux 9e Entretiens européens d’Enghien organisés par l’IRIS et la Ville d’Enghien-les-Bains le 20 mai 2017 :
– Qu’entendez-vous par l’idée qu’un « projet économique de la mondialisation malheureuse » se développe ?
– Comment analyser la montée en puissance de deux votes anti-système ?
– Comment l’Union européenne peut-elle se réconcilier avec ses citoyens ?

Erneuerbare-Energie-Projekte in der Praxis : Der Energie-3-Sprung

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 31/05/2017 - 11:14
Der Umstieg von fossiler auf Erneuerbare Energien ist längst noch nicht abgeschlossen. Im Gegenteil: Um die ambitionierten Ziele zu erreichen, gibt es noch große Aufgaben zu bewältigen, zum Beispiel den „Energie-Dreisprung“: 1. Energiebedarf senken; 2. Energieeinsparung durch Verbesserung der Energieeffizienz; 3. nachhaltige Energieerzeugung mittels erneuerbarer Energien.

Rencontre Macron-Poutine : un « reset » de la relation diplomatique franco-russe ?

IRIS - Wed, 31/05/2017 - 10:35

Cette rencontre entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine marque-t-elle un reset de la relation franco-russe ?

Incontestablement, cette rencontre entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine marque un reset qui remet le jeu à zéro entre les deux pays. En effet, depuis un peu plus d’un an, les diplomaties française et russe ne se parlaient plus ou seulement pour ne rien dire. Cela pouvait s’expliquer par la perspective des élections, les Russes ayant toujours tendance à vouloir attendre le prochain président pour parler. Cela s’expliquait aussi par les accusations portées concernant le bombardement d’Alep, ainsi que la référence à la Cour pénale internationale.

Cette visite de Vladimir Poutine est un très beau coup diplomatique pour Emmanuel Macron. Elle intervient dans un contexte particulièrement favorable dans la mesure où les Russes constatent qu’ils ne peuvent plus se fonder sur Donald Trump pour faire bouger les choses ; que leur relation avec Angela Merkel est mauvaise ; et que les relations entre Berlin et Washington se sont elles-mêmes détériorées.

Dès lors, la France, sa diplomatie et son président apparaissent pour Moscou comme un pôle autour duquel on peut bâtir quelque chose. Il faut attendre de voir ce que cela va donner mais ce qui est sûr, c’est que ce reset entre la France et la Russie était nécessaire et qu’à partir de maintenant, beaucoup de possibilités s’ouvrent.

La lutte contre le terrorisme constitue-t-elle la pierre angulaire d’une coopération entre Moscou et Paris ? La « ligne rouge » évoquée par Macron à propos de la Syrie sera-t-elle partagée par Poutine ?

Le terrorisme est un problème vital pour la France et la Russie. Cet enjeu représente aussi la base à partir de laquelle on peut bâtir quelque chose car sur l’Ukraine, tout le monde sait que les négociations vont être difficiles ; tandis que sur la Syrie, les approches restent encore très différentes. La lutte contre le terrorisme représente donc le point de rencontre et figure dans l’ordre du jour comme le point positif sur lequel Paris et Moscou peuvent dès à présent commencer à travailler.

À ce sujet, la France avait déjà raté quelques occasions dans le passé puisque François Hollande avait déclaré qu’il fallait se concerter avec la Russie, sans que cela n’aboutisse. Jusqu’à présent, la « déconfliction » – mesures pour faire en sorte que les avions français allant bombarder Daech ne soient pas interceptés par des avions ou fusées russes ou d’autres pays – par la France se faisait indirectement via les États-Unis, qui présentent, eux, un vrai processus de déconfliction avec Moscou. Dans la lutte contre le terrorisme, la France n’a donc pas su utiliser cette fonction pour se rapprocher des Russes.

La ligne rouge a été concertée au sein du G7 et sans doute de l’OTAN. Elle symbolise une approche punitive consistant à dire qu’il est inhumain d’utiliser les armes chimiques et donc qu’il faut y réagir. Ce rappel de Macron est une référence, voire une critique, implicite envers François Hollande qui avait annoncé qu’il ne laisserait pas passer sans réagir des bombardements chimiques, alors que finalement il n’a rien fait à partir du moment où les États-Unis ont décidé de ne pas réagir. Emmanuel Macron, au contraire, affirme que la France réagira, y compris toute seule. Il est plutôt symbolique, à la fois dans l’annonce et dans la réaction, de dire que Paris ne dépendra pas des autres pays pour réagir.

Comment se profile l’évolution du dossier ukrainien ? Macron peut-il apporter une désescalade des tensions ?

Cela fait maintenant plus d’un an que plus rien ne bouge sur le dossier ukrainien. Beaucoup de raisons peuvent l’expliquer. La première est l’inversion des termes des accords de Minsk par les Ukrainiens, qui subordonnent les mesures politiques qu’ils doivent prendre à des mesures de sécurité – celles-ci figurent certes dans les accords de Minsk mais seulement dans les derniers points de la séquence temporelle prévue.

Deuxièmement, les Russes n’ont absolument pas eu l’intention de faire le moindre effort en attendant l’arrivée des nouveaux pouvoirs aux États-Unis et en France. Moscou a notamment fait peu d’efforts en ce qui concerne les propositions allemandes et françaises de créer une feuille de route mettant ensemble les concessions à faire par les Ukrainiens et par le Donbass, en jouant sur des simultanéités partielles pour essayer de faire avancer le dossier. Maintenant, les relations russo-américaines sont sujettes à beaucoup d’interrogations.

Le format Normandie et les accords de Minsk deviennent donc le seul point d’ancrage pour une solution éventuelle au problème de l’Ukraine. L’Europe, et la France en particulier, retrouvent leur rôle, ce qui est plutôt positif pour l’avenir.

Competition for the ANC

SWP - Wed, 31/05/2017 - 00:00

South Africa’s governing party, the African National Congress (ANC), will elect a new president in December 2017. This person will also stand for the office of President of South Africa at the beginning of 2019 when President Jacob Zuma reaches the maximum number of two consecutive terms allowed by the country’s constitution. It is currently unclear whether he can finish his final term. Since the dismissal of finance minister, Pravin Gordhan, resistance against Zuma has reached a new climax. A broad alliance of civil society groups, trade unions and party representatives, even some from within his own party, have called for his resignation. Although these protests are aimed directly at Zuma, the causes of the dissatisfaction lie deeper. The ANC has not been able to success­fully address the country’s social challenges. In addition, corrup­tion and mismanage­ment have shaken confidence. For a long time, the former liberation movement was considered the only party to vote for by the black population. In the past four years, how­ever, the ANC has faced serious competition from the Economic Freedom Fighters (EFF). Given the loss of meaning of the ANC, the South African party system is changing.

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