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Diplomacy & Defense Think Tank News

Professor Tsoukalis gives interview to Bertelsmann Foundation Flashlight Europe on the Greek and European crisis

ELIAMEP - Fri, 08/05/2015 - 10:00

President of ELIAMEP, Professor Loukas Tsoukalis gave an interview to Flashlight Europe of Bertelsmann Foundation of the Greek and European crisis. You can access the interview here.

Dr Thanos Dokos and Dr Angeliki Dimitriadi participated at EXPOSEC DEFENSEWORLD conference

ELIAMEP - Fri, 08/05/2015 - 08:00

On 5 and 6 May 2015 Dr Thanos Dokos and Dr Angeliki Dimitriadi participated at EXPOSEC DEFENSEWORLD conference which took place in Athens. You can find more information here.

Normalización de relaciones entre EEUU y Cuba: causas, prioridades, progresos, obstáculos, efectos y peligros

Real Instituto Elcano - Fri, 08/05/2015 - 04:48
DT 6/2015 - 8/5/2015
Carmelo Mesa-Lago
Ríos de tinta han corrido desde el 17 de diciembre de 2014 cuando se hizo el anuncio simultáneo del inicio de conversaciones para normalizar relaciones entre EEUU y Cuba después de 55 años de hostilidad. Este ensayo aborda un análisis de las causas del cambio de política, las posibilidades y obstáculos en el comercio, los sectores económicos prioritarios, la inversión y entrada a organismos financieros internacionales, y las reclamaciones monetarias mutuas.

Normalización de relaciones entre EEUU y Cuba: causas, prioridades, progresos, obstáculos, efectos y peligros

Real Instituto Elcano - Fri, 08/05/2015 - 04:48
DT 6/2015 - 8/5/2015
Carmelo Mesa-Lago
Ríos de tinta han corrido desde el 17 de diciembre de 2014 cuando se hizo el anuncio simultáneo del inicio de conversaciones para normalizar relaciones entre EEUU y Cuba después de 55 años de hostilidad. Este ensayo aborda un análisis de las causas del cambio de política, las posibilidades y obstáculos en el comercio, los sectores económicos prioritarios, la inversión y entrada a organismos financieros internacionales, y las reclamaciones monetarias mutuas.

Análisis de la imagen de España en la prensa internacional en 2014

Real Instituto Elcano - Fri, 08/05/2015 - 04:28
8/5/2014
Observatorio Imagen de España (OIE)
Este documento recoge un balance anual de la imagen de España en la prensa internacional en inglés durante el año 2014. Una imagen que está volviendo poco a poco a la normalidad tras el giro hacia los temas macroeconómicos que se produjo a raíz de la crisis de los últimos años.

Análisis de la imagen de España en la prensa internacional en 2014

Real Instituto Elcano - Fri, 08/05/2015 - 04:28
8/5/2014
Observatorio Imagen de España (OIE)
Este documento recoge un balance anual de la imagen de España en la prensa internacional en inglés durante el año 2014. Una imagen que está volviendo poco a poco a la normalidad tras el giro hacia los temas macroeconómicos que se produjo a raíz de la crisis de los últimos años.

Le nouvel égoïsme territorial : Quels défis pour les États ? Quels enjeux pour la cohésion nationale ?

IRIS - Thu, 07/05/2015 - 18:05

Laurent Davezies est professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM), titulaire de la chaire « Économie et Développement des Territoires». Il répond à nos questions à propos de son ouvrage  récemment paru « Le nouvel égoïsme territorial » (éd. du Seuil et La République des Idées) :
– Qu’entendez-vous par « égoïsme territorial » ?
– Au vu des trois cents mouvements régionalistes existant dans le monde, faut-il selon vous refonder notre modèle d’organisation territoriale ?
– Vous parlez dans votre ouvrage de trois grandes périodes historiques. Pouvez-vous nous en dire plus ?
– Dans quelle mesure la fragmentation territoriale est-elle une boîte de Pandore ? Quels risques représentent l’accession à l’indépendance des régions qui la souhaite ?

 

Qui est Jokowi ?

IRIS - Thu, 07/05/2015 - 17:40

L’Indonésie est sous le feu des projecteurs. C’est rarement le cas. Il faut même remonter au terrible tsunami au large de Sumatra de décembre 2004 pour voir ce pays trop souvent ignoré figurer en bonne place dans l’actualité internationale. En marge des condamnations à mort (et exécutions dans plusieurs cas) de ressortissants étrangers (dont le Français Serge Atlaoui) jugés coupables par la justice indonésienne de trafics de stupéfiants, c’est le président de l’immense archipel, arrivé au pouvoir à l’automne dernier, qui est l’objet de toutes les attentions. Mais qui est donc ce Joko Widodo, plus connu sous son surnom de Jokowi ? Septième président de la République d’Indonésie depuis l’indépendance, et surtout le cinquième depuis la chute de Suharto en 1999 et la mise en place d’un système démocratique, l’homme fort du quatrième pays le plus peuplé de la planète, plus grand pays musulman, mais aussi première puissance économique de l’ASEAN, a refusé d’accorder la grâce présidentielle aux condamnés. Derrière ce qui est perçu comme une grande fermeté, quel est son profil ? Souvent comparé à Barack Obama (la ressemblance physique et le fait qu’ils ont exactement le même âge n’y sont sans doute pas étrangers) par ses partisans et dans la presse indonésienne qui mettent en avant son grand pragmatisme, Jokowi rompt surtout avec une tradition de dirigeants membres de l’establishment. Issu d’un milieu très modeste (il a même dû travailler dans la petite entreprise de meubles de son père dès douze ans pour payer les frais de sa scolarité), né près de quinze ans après l’indépendance (le 21 juin 1961), il est également perçu par la population comme moins autoritaire et surtout moins corrompu que ses prédécesseurs. Voilà donc des perceptions qui, dans le contexte actuel, sont presque l’opposé de la manière dont le président indonésien est présenté dans les pays occidentaux. Au-delà des idées reçues et des jugements hâtifs, il convient donc de présenter son parcours, ses convictions, mais aussi ses bilans dans ses fonctions successives, à Solo puis à Jakarta.

Une rupture dans la vie politique indonésienne

Listé en 2014 par le magazine Fortune parmi les 50 « plus grands dirigeants de la planète » alors qu’il n’était pas encore élu à la fonction suprême [1], le président indonésien est un personnage atypique. Originaire de Solo (Surakarta), l’un des centres historiques et culturels de Java, et accessoirement le lieu de graves émeutes antichinoises en 1999 et souvent identifié comme un foyer de l’islamisme radical dans l’archipel, Jokowi en fut le maire de 2005 à 2012. Consacrant des résultats jugés remarquables, sa réélection en 2010 fut fracassante, avec 91% des suffrages, et faisait déjà de lui un potentiel présidentiable. En 2012, il était candidat au poste de gouverneur de Jakarta dans un scrutin qui n’était pas gagné d’avance, car Jokowi s’affichait avec un colistier chrétien (dans un pays qui compte 85% de musulmans, et plus encore dans la capitale) et le gouverneur sortant était explicitement soutenu par le président. Pourtant, il a remporté une large victoire avec 54 % des voix, lors d’un scrutin que le magazine local Tempo qualifia d’« élection modèle », renversant « la carte du pouvoir habituellement dominée par une élite alliée au pouvoir de l’argent ». Une fois au pouvoir dans la capitale, il a multiplié les mesures populaires, comme la mise en place d’un réseau de métro qui permettra à terme de désengorger l’immense métropole, et des mesures concrètes dans les quartiers les plus défavorisés. Bien qu’installé seulement deux ans sur le siège de gouverneur de Jakarta, son train de vie très modeste et un souci permanent de transparence lui ont par ailleurs permis de recueillir le soutien des plus démunis et des médias, qui lui furent particulièrement utiles pour l’élection présidentielle. C’est aussi grâce à ce poste prestigieux qu’il parvint à se faire connaitre de tous les Indonésiens. Sa marche vers la présidence en portant les couleurs du PDI-P (Parti démocratique indonésien de lutte) n’en fut que facilitée, et c’est finalement sans grande surprise qu’il s’imposa avec plus de 53% des voix contre Prabowo Subianto, candidat du Partai Gerindra (parti d’inspiration nationaliste créé en 2008), et accessoirement ancien gendre de Suharto. Au sein même du PDI-P, Jokowi se distingue également de Megawi Sukarnopotri, la fille de Sokarno présidente de 2001 à 2004 et battue à deux reprises à l’élection présidentielle par Susilo Bambang Yudhoyono (qui fut au passage, avant Jokowi, le seul président indonésien élu).

Le soutien de Megawi dans l’investiture du PDI-P et la course à la présidentielle joua un rôle évident dans le succès de Jokowi, mais peut-être pas autant que son allure décontractée – il apparait souvent en public vêtu d’une simple chemisette – son goût prononcé pour le hard rock qui le rend populaire auprès des jeunes, et lui valut au passage des critiques pendant la campagne électorale, à coup de décibels parfois insupportables, et sa proximité avec les milieux défavorisés, qu’il visita très régulièrement en tant que gouverneur. Ses détracteurs y voient d’ailleurs la marque d’un populisme auquel il répond par des actions fortes, comme des mesures pour le contrôle des inondations ou le développement de programmes scolaires pour les plus pauvres, et met en avant son propre parcours, d’un milieu modeste jusqu’à la plus haute fonction de l’État. Le New York Times a rapporté à ce sujet des propos qu’il aurait tenus, selon lesquels « maintenant, c’est un peu comme l’Amérique, n’est-ce pas ? Il y a le rêve américain, et ici nous avons le rêve indonésien » [2], comme pour illustrer une rupture avec le passé.

Des défis en cascade

Non issu d’une lignée de dirigeants ni des milieux militaires, Jokowi semble de fait tourner la page des années Sokarno et Suharto et incarne le renouveau de la politique, dans un pays où les élites au pouvoir ne sont pas parvenues à modifier une image négative qui perdure depuis le régime de Suharto et à laquelle sa chute en 1998 n’a pas totalement mis fin. Le successeur de Suharto, Bacharuddin Jusuf Habibie (1998-1999), ouvrit les portes à la démocratie. La liberté de la presse fut rétablie et plus de cent partis politiques furent rapidement enregistrés. La Constitution de 1945 fut de son côté revue en profondeur, avec notamment un code complet des droits de l’homme. Ce processus spectaculaire de démocratisation, caractérisé par l’organisation d’élections libres, fut un succès et ouvrit une ère de modernisation profonde dans l’archipel [3].

Ces avancées ne se sont cependant pas traduites, quinze ans plus tard, par une bonne image des responsables politiques auprès de l’opinion publique. Un rapport intituté Indonesian Governance Index 2012, publié en septembre 2013 par l’organisation Partnership for Governance Reform, montre que la population juge le service public mal organisé, peu efficace, trop couteux, et gangréné par la corruption jusqu’aux niveaux les plus élevés [4]. D’innombrables affaires de corruption impliquant des personnalités politiques importantes ont été ainsi relevées au cours des dernières années, et malgré plusieurs condamnations, l’opinion publique a perdu foi en ses dirigeants.

L’économie indonésienne est de son côté dynamique et pleine de promesses, mais elle reste également fragile et confrontée à une multitude de défis, dont les effets sur la société et la vie politique sont importants [5]. La corruption reste un fléau considérable, et elle a même progressé selon deux rapports rendus publics pendant l’été 2013 [6] ; les déséquilibres économiques et sociaux entre les différentes provinces de l’immense archipel n’ont fait qu’augmenter au cours des deux dernières décennies ; la dépendance aux exportations, très forte dans l’industrie minière, est potentiellement déstabilisante ; et la pauvreté reste très visible. Les transformations de l’économie indonésienne ont eu des effets positifs au niveau macro-économique, en favorisant la croissance du PIB, mais restent trop déséquilibrées [7]. On relève ainsi que l’emploi n’a pas bénéficié de l’industrialisation du pays, et les disparités sociales restent en conséquence très marquées. La crise de 1997 a par ailleurs eu des effets désastreux pour les économies locales, tandis que les grandes entreprises en sont sorties considérablement renforcées [8], au point qu’elles dictent deux décennies plus tard, directement ou à distance, les trajectoires économiques du pays. L’introduction de techniques de microfinance fut de son côté exposée aux réalités locales, et connut une trajectoire aux résultats mitigés [9]. Enfin, dans certaines régions, les mécanismes économiques et sociaux restent très exposés à la résilience d’un conservatisme fortement inscrit dans la société et des pratiques religieuses et sociales que la période coloniale n’a pas éliminées, et qui se sont même parfois renforcées pendant l’occupation hollandaise [10].

Au-delà des symboles et de l’espoir qu’a suscité son arrivée au pouvoir (qui peut dès lors être à la hauteur de l’insatisfaction dans le cas d’un échec), Jokowi sera-t-il, dans la durée, en mesure de répondre aux immenses défis et de modifier en profondeur la relation entre les Indonésiens et leurs dirigeants politiques ? Plébiscité par le public avant même d’être officiellement candidat, son élection a bénéficié d’un soutien populaire en aucune mesure comparable avec celui de ses prédécesseurs, qui n’ont pas su générer d’enthousiasme dans la population. Jokowi pourrait-il poursuivre la lune de miel, et ainsi se démarquer encore plus des différents présidents qu’a connus l’Indonésie depuis 1999, dont la popularité était de manière presque chronique en berne ? S’il réussit ce pari, sa présidence s’inscrira réellement dans une rupture avec le passé. Mais il devra pour ce faire clarifier et au besoin concrétiser ses convictions profondes, et faire face à une multitude de défis.

L’heure des choix ?

C’est ici que l’intransigeance du président indonésien sur la lutte contre le trafic de stupéfiants entre en jeu. A cet égard, il convient d’ailleurs de rappeler quelques faits. D’une part, si l’Indonésie n’a procédé à aucune exécution en 2014, année électorale, il serait erroné de considérer que ce pays se découvre une « passion » soudaine pour la peine capitale, ou que celle-ci serait directement liée à son nouveau président, puisque l’archipel la pratique de façon régulière, bien que dans des proportions modestes face à des pays comme la Chine, l’Iran, ou même les États-Unis. D’autre part, les condamnés à mort qui ont fait la une des manchettes de l’actualité internationale ces dernières semaines ne l’ont pas été depuis l’arrivée au pouvoir de Jokowi, mais bien avant. C’est notamment le cas de Serge Atlaoui, arrêté en 2005, et condamné en 2007. Reste que le président indonésien a refusé d’accorder sa grâce aux condamnés, et c’est sur ce point qu’il est montré du doigt dans les sociétés où la peine de mort est abolie.

Comment donc expliquer cette intransigeance, surtout chez celui qui fut souvent présenté comme un « réformateur » (cette appellation devant cependant être appréhendée avec précaution, la notion de réforme pouvant revêtir une forme très différente selon les régimes politiques et, plus encore, les cultures) ? Il convient d’abord de mettre en relief la marge de manœuvre limitée dont il dispose. Pour s’imposer et imprimer sa marque, le président indonésien a adopté la fermeté, qu’il estime indispensable pour mener à bien les réformes qu’il a promises. Dans ce cadre, la lutte contre le trafic des stupéfiants (dont on peut bien sûr s’interroger sur le fait de savoir dans quelle mesure des condamnations à mort sont efficaces) figure en bonne position. S’ajoute à cela une demande de la population – qui n’est pas étrangère à la victoire de Jokowi l’an dernier – en faveur d’une plus grande indépendance face aux pressions étrangères. En janvier, quelques mois avant l’arrivée au pouvoir de Jokowi, son prédécesseur repoussait sine die une loi minière devant renforcer le contrôle des pouvoirs publics sur l’exploitation des richesses du pays, véritable superpuissance dans le domaine. Cette décision fut le résultat de très fortes pressions des groupes miniers internationaux, inquiets de voir leurs bénéfices baisser comme conséquence directe d’une plus grande mainmise de l’État sur leurs activités – la loi minière devait notamment garantir des partenariats entre groupes étrangers et entreprises indonésiennes. Jokowi est attendu au tournant, par ses supporters autant que ses détracteurs. Il est ainsi hautement probable qu’en se montrant inflexible sur la question des condamnations des ressortissants étrangers, il pense à d’autres enjeux.

A la question « qui est Jokowi ? », devrait donc s’ajouter « que pense Jokowi ? ». En choisissant comme colistier le très expérimenté Jusu Kalla (né en 1942 comme, pour l’anecdote et pour pousser plus loin la comparaison, l’actuel vice-président américain Joseph Biden), le nouveau président indonésien apporte des éléments de réponse. Kalla est issu du Golkar, l’ancienne formation politique de Suharto dont il fut président de 2004 à 2009 et qu’il quitta pour rejoindre Megawi en 2012, occupa plusieurs fonctions ministérielles et fut surtout déjà vice-président, entre 2004 et 2009, lors du premier mandat de Susilo Bambang Yudhoyono, avant d’échouer lui-même à la présidentielle de 2009 (avec 12,5% des voix). Originaire de Sulawesi (Célèbes) – et offrant ainsi un profil moins « javanais » à Jokowi – Kalla est surtout un pragmatique très proche des milieux économiques et financiers, lui-même anciennement dans les affaires et accessoirement étudiant de l’INSEAD à Fontainebleau dans les années 1970. Le nouveau vice-président indonésien est une sorte de caution pour les milieux d’affaires, qui contraste avec le profil « populaire » de Jokowi, qui s’est davantage distingué jusqu’à présent par ses mesures sociales. Le choix de Kalla comme colistier, quelques semaines seulement avant l’élection présidentielle, répondait ainsi à la volonté de Jokowi de présenter un gouvernement associant son parti de centre-gauche à la mouvance conservatrice dont est issu Kalla, qui sont également les deux principaux partis en nombre de sièges au Parlement. Il est en revanche encore difficile, comme le note le spécialiste australien de l’Indonésie Peter McCawley, de savoir si cette alchimie va, dans la durée, se traduire par une libéralisation de l’économie en Indonésie en lien avec l’international, ou au contraire une accélération des réformes sociales à l’intérieur de l’archipel, ce qui nous invite à considérer que Jokowi est à la croisée de modèles socialistes et libéraux [11]. Sans doute les défis économiques et sociaux et la manière dont ils sont évalués par le président détermineront ces orientations, et à ce titre, son intransigeance sur la peine de mort est à replacer dans son contexte et ne saurait à elle-seule résumer son profil et ses positionnements.

[1] The World’s 50 Greatest Leaders (2014), Fortune, 20 mars 2014. / Jokowi occupait le 37ème rang de ce classement dominé par le Pape François et Angela Merkel.
[2] Cité dans Joe Cochrane, “Joko Widodo, Populist Governor, Is Named Winner in Indonesian Presidential Vote”, The New York Times, 22 juillet 2014.
[3] Edward Aspinall, Opposing Suharto: Compromise, Resistance and Regime Change in Indonesia, Stanford, Stanford University Press, 2005.
[4] Arfianto Purbolaksono, “The image of State officials: A response to the results of the Indonesian Governance Index in 2012”, The Indonesian Update, Vol. 8, n°2, août-septembre 2013.
[5] Lire Sarah Anaïs Andrieu, « Indonésie. Une année préélectorale mitigée », in Jérémy Jammes et François Robinne (dir.), L’Asie du Sud-est 2014. Bilan, enjeux et perspectives, Bangkok, IRASEC, 2014, pp. 191-218.
[6] Il s’agit d’un rapport de l’ONG Transparency International-Indonesia (www.ti.or.id). Lire Maya Nawangwulan, “Corruption in Indonesia Increases: Survey”, Tempo, 11 juillet 2013. L’autre rapport, d’Indonesian Corruption Watch (ICW), est paru fin août de la même année, et dresse le même constat.
[7] H. Hill, Indonesia’s Industrial Transformation. Singapore, Institute of Southeast Asian Studies, 1997.
[8] D. A. Narjoko et H. Hill, “Winners and Losers during a Deep Economic Crisis: Firm-level Evidence from Indonesian Manufacturing”, Asian Economic Journal, Vol. 21, n°4, 2007, pp. 343-368.
[9] J. Rosengard, R. Patten, D. Johnston et W. Koesoemo, “The Promise and the Peril of Microfinance Institutions in Indonesia”, Bulletin of Indonesian Economic Studies, Vol. 43, n°1, 2007, pp. 87-112.
[10] Sur ce sujet, lire Mary Zurbuchen (ed.), Beginning to Remember: The Past in the Indonesian Present, Singapore, Singapore University Press, 2005.
[11] Peter McCawley, Joko Widodo’s Indonisia. Possible Future Paths, Canberra, ASPI, septembre 2014.

Ce texte reprend certains passages d’un article publié dans le numéro 183 de la revue Le Débat, mars-avril 2015, intitulé « Indonésie, archipel d’espoirs et d’incertitudes ».

Round table discussion: New Pact for Europe, 7/5/2015

ELIAMEP - Thu, 07/05/2015 - 15:46

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Die Vorzüge selektiver Globalisierung

SWP - Thu, 07/05/2015 - 13:47

Von 2007 an wurden die USA und Europa von schweren Finanzkrisen erschüttert. Diese Turbulenzen führten in der Anfangsphase zu einer verstärkten supranationalen Zusammenarbeit. Dabei betrieb die Gruppe der 20 größten Industrieländer (G20) ein erfolgreiches Krisenmanagement. Seit einigen Jahren jedoch stockt die Kooperation. Wichtige Akteure, darunter die USA, wenden sich von supranationalen Vorgaben ab und gehen stattdessen eigene Wege in der Finanzmarktregulierung. Dies wird von vielen Beobachterinnen und Beobachtern kritisiert, die eine Stärkung globaler Regeln für die Finanzmärkte fordern. Doch ist ein höheres Maß an Diversität in der Finanzmarktregulierung tatsächlich ein Problem? Oder ist die heute zu beobachtende „Balkanisierung“ der Finanzmärkte sogar nützlich, weil sie das internationale Finanzsystem stabiler macht?

In dieser Studie wird die These vertreten, dass globale Regeln für die Finanzmärkte per saldo mehr schaden als nutzen. Die empirischen Erfahrungen sind negativ, denn die bisherigen Versuche sind allesamt gescheitert, durch gemeinsam erarbeitete Regelwerke – etwa Basel I, II und III – Krisen zu vermeiden. Geeinigt hatte man sich jeweils auf den kleinsten gemeinsamen Nenner, und dieser Minimalkonsens verhinderte nicht die schweren Verwerfungen der letzten 25 Jahre. Nach den Erfahrungen in den USA und Europa sollte das Ziel sein, den Staaten größere Spielräume bei Regulierung der nationalen Finanzmärkte zu ermöglichen.

Regierungen sollten auswählen können, welcher Pfad der Globalisierung für die gesellschaftlichen Präferenzen in ihrem Land angemessen erscheint. Eine selektive, maßgeschneiderte Globalisierung berücksichtigt die Diversität von Volkswirtschaften, ohne ökonomische Zusammenarbeit und internationale Arbeitsteilung grundsätzlich in Frage zu stellen.

Jean Coldefy présente sa note : Numérique et mobilité : impacts et synergies

Fondapol / Général - Thu, 07/05/2015 - 11:59

Retrouvez l’interview de Jean Coldefy sur sa note : Numérique et mobilité : impacts et synergies.

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« La conscription en France » – 3 questions à François Cailleteau

IRIS - Thu, 07/05/2015 - 11:02

François Cailleteau a été chef du Contrôle général des armées puis Inspecteur général des finances. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage « La conscription en France, mort ou résurrection ? », aux éditions Economica.

A l’heure où renait une nostalgie pour le service national, vous montrez qu’il était injuste socialement et inefficace militairement. Pourquoi ?

Le service national était devenu inefficace militairement parce qu’il était trop court, par rapport aux besoins d’une armée aux matériels de plus en plus sophistiqués et de moins en moins nombreux. Si le service était court (dix mois en 1992), c’est parce que le volume de chaque classe d’âge était très supérieur aux besoins des armées. Cela ne laissait le choix qu’entre une brièveté et un taux insupportable d’exemption du service dans un pays aussi attaché à l’égalité, au moins formelle, que la France.
Inefficace aussi parce qu’on ne pouvait envoyer que des volontaires, dont l’expérience prouvait qu’ils ne dépassaient guère le dixième des appelés dans les opérations extérieures (OPEX), alors que ces OPEX devenaient, après la fin du bloc soviétique, l’essentiel des missions des armées.
De plus, il était injuste parce qu’environ 30% des jeunes gens en étaient dispensés ou exemptés, pour des motifs souvent discutables, ce qui donnait à la sélection l’allure, soit d’une loterie, soit du règne de la fraude ou du piston.
Enfin, pour ceux qui étaient appelés, les conditions de service étaient très différentes, allant de l’emploi profitable dans une entreprise à l’étranger à celui de fantassin dans les camps de l’est de la France ou de l’Allemagne, en passant par les « planques » largement répandues dans tout l’appareil militaire. Force était de constater que les emplois les plus doux étaient réservés aux bénéficiaires du capital social (études, relations) et qu’au sein des emplois les plus rudes, à l’exception de quelques volontaires, se concentraient les plus démunis de ce capital (faible niveau scolaire, pauvreté, chômage).

Serait-il matériellement possible de faire renaître le service national ?

Le service national obligatoire et principalement militaire, tel qu’il existait jusqu’en 1997, ne peut matériellement pas être remis en place. Les armées ne disposent ni des casernements, ni des équipements correspondant au volume des armées des années 1990. Il y faudrait un énorme effort financier qui serait en outre un non moins énorme gaspillage.
En effet, en partant de l’hypothèse du maintien de l’interdiction d’employer les appelés non volontaires dans les OPEX (et cette hypothèse peut être considérée comme une certitude), les unités composées d’appelés ne pourraient servir qu’à renforcer, dans les tâches les plus basiques (gardes, patrouilles) les forces de police et de gendarmerie. Leur volume serait considérablement supérieur aux besoins, même avec un service très court et un taux très élevé d’exemptions (un service de quatre mois avec un taux d’exemptions et de dispenses de 40% donnerait un effectif permanent de 70 000 appelés).

Un service national obligatoire et principalement civil pose d’autres problèmes. D’abord, il n’est pas sûr qu’il soit juridiquement possible, dans la mesure où il pourrait être considéré comme un travail forcé, interdit par des conventions internationales signées par la France. A supposer cet obstacle levé, on se heurterait ensuite à la question du volume. D’abord, parce que les jeunes femmes ne pourraient évidemment pas en être dispensées du seul fait de leur sexe. Ensuite, parce qu’il serait difficile de pratiquer de forts taux d’exemptions sur la base de l’aptitude physique, puisqu’on ne pourrait exciper des contraintes de l’activité militaire. Cela exigerait donc de faire faire chaque année un service à quelques 700 000 personnes. Même avec une durée très courte du service (et, plus c’est court, moins c’est utile), une organisation de masse devrait être mise en place. Enfin, il faudrait décider de la nature des activités des appelés à ce service. Il faut qu’elles soient utiles, soit à eux-mêmes, soit à la collectivité. Dans le premier cas, on trouverait principalement le rattrapage de formation, mais peut-il être efficace s’il ne s’adresse pas exclusivement à des volontaires suffisamment motivés ? Dans le second cas, le risque est de faire tenir aux appelés des emplois que devraient tenir des salariés.
Toutes ces considérations conduisent à renoncer à l’idée d’un service national universel (et donc obligatoire), qu’il soit principalement militaire ou principalement civil, et à revenir aux idées de service civil volontaire.

Est-ce la bonne réponse aux défis actuels de la société : absence de cohésion sociale, terrorisme, etc. ?

L’histoire nous montre que c’est la cohésion sociale qui a permis le service militaire universel, et non l’inverse. Il ne faut donc pas attendre d’une forme quelconque de service qu’elle pallie toutes les insuffisances que les familles, l’éducation nationale et la société, dans son ensemble, ont laissé s’installer dans les jeunes générations.
Ceci étant, des formes de service volontaire peuvent être utiles pour aider à l’insertion des jeunes dans la vie active et pour répondre au besoin d’engagement d’une fraction de la population jeune. Elles existent déjà et il s’agit seulement de les développer.
Encore faut-il que ce développement se fasse avec un souci d’efficacité et non avec celui de « faire du nombre ». Il faut s’assurer que les volontaires aient une motivation suffisamment forte. De plus, leur service doit être assez long, assez encadré pour être efficace ce qui suppose qu’il ne soit pas trop fait à l’économie.
Quant à lutter contre le terrorisme, pour l’essentiel, laissons cela aux professionnels. Tout au plus, on peut imaginer une forme de service volontaire qui permettrait d’assurer l’essentiel des missions de garde et de patrouille, actuellement confiées à l’armée de terre, au détriment de la préparation des militaires professionnelles aux OPEX ou à celui de leur repos après ces missions exigeantes.

Das Ende des handelspolitischen Multilateralismus

SWP - Thu, 07/05/2015 - 09:19
Mega-Abkommen wie TTIP und TPP flankieren einen neuen geostrategischen Großkonflikt. Die Folgen...

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