Iridium Communications Inc. announced today the signing of a Letter of Intent with smart shipping pioneer Rolls-Royce Marine (RRM), in support of their autonomous vessel development program.
Royal Boskalis Westminster N.V. (Boskalis) has acquired the contract for the supply and installation of the export and inter-array cables for the Triton Knoll offshore wind farm (OWF), UK. In September 2017, Boskalis signed the Preferred Supplier Agreement which has now been converted into a firm contract following the project's financial close. The contract carries a value for Boskalis of approximately EUR 90 million.
Cette année, la compagnie italienne Costa fête les 70 ans de sa création, ou plutôt de ses débuts dans la croisière. Ses origines remontent en effet à 1854, lorsque l’armateur génois Giacomo Costa se lance sur le marché du transport de marchandises. Ses cargos acheminent alors de l’huile d’olive et des textiles entre la Sardaigne et la Ligurie. La famille Costa va ensuite développer significativement son activité maritime en se lançant sur de grandes routes commerciales, notamment des lignes entre l’Italie et l’Amérique latine.
Arrivé en 1985 au sein de la compagnie, Georges Azouze, président de Costa Croisières France, est un historique de l’entreprise et porte forcément un regard singulier sur son évolution et celle de l’industrie depuis trois décennies. Rencontre.
MER ET MARINE : Cette année, Costa fête les 70 ans de ses débuts dans la croisière. Comment cette aventure a débuté ?
Construit par le chantier Fincantieri de Marghera, en Italie, le navire amiral de Costa Croisières a été baptisé le 7 novembre 2014 à Gênes. Le Costa Diadema est le plus grand paquebot exploité jusqu’ici par l’armateur italien. Jusqu'à l'arrivée fin 2019 du nouveau Costa Smeralda.
(© COSTA CROISIERES)
Comment parler géopolitiquement d'Israël sans verser dans la montée très rapide à l'émotion, à l’idéologie, à la polémique, aux accusations ?, Peut-être en revenant à une analyse géopolitique fondée sur la géographie et faire travailler un auteur mexicain, assez éloigné donc des clivages émotifs du sujet. C'est ce mélange inédit qui nous propose ce livre rare et indispensable permettant un regard enfin distancié sur la question israélo-palestinienne.
Il faut dire que l'auteur est accompagné d'un des plus grands géographes français, Philippe Subra. Cela aide évidemment à apporter distance et rigueur d'analyse mais aussi expérience géographique.
Au fond, toute la stratégie territoriale d'Israël ne se réduit pas au territoires occupés ni à la construction du mur, ce à quoi on la réduit trop souvent. L’intérêt du livre consiste à montrer que le principal angle de compréhension est ce que nous appelons en France "l'aménagement du territoire". Cet angle, plus neutre, laisse toutefois apparaître une politique presque séculaire puisque remontant à la période pré-étatique, de 1890 à 1948.
Le livre montre ainsi la fabrication de frontières à l'intérieur d'Israël (dès avant le Mur) - chap 1 ; tout le travail de colonisation, d'aménagement et de maîtrise de l'espace (chap 2); que cette politique d'aménagement israélienne, ne cache pas de profondes division juives (chap 3); le livre s'attarde ensuite sur le système électoral (chap 4) puis sur Rawabi, "la ville du futur" palestinienne, (chap 6).
Bref, au-delà des guerres et des conflits, au-delà des murs et des "colonies", le livre montre aussi l'évolution des réseaux routiers ou des découpages administratifs, ou encore les séparations de communautés entre centres et périphéries des villes israéliennes.
L'ensemble dresse un tableau particulièrement instructif, sourcé et académique (je n'ose dire neutre), qui démontre une permanence des objectifs territoriaux de l’État d'Israël, confronté à une exiguïté qui rend cette question des limites essentielle. On en déduit logiquement que ce qui n'était qu'un moyen est devenu une fin en soi et que l'extension des frontières va de pair avec un enfermement psychologique et obsidional.
On note également la question de la densité démographique (et des zones désertiques), ou encore de la lutte pour les ressources en eau, avec un déterminant environnemental qui prend une importance croissante. Autant de sujets "techniques" qui militent pour des décisions "techniques", celles-ci contribuant, "par hasard" à concourir à un plan plus général d’occupation de l'espace.
L'ouvrage est illustré de très nombreuses cartes originales qui accompagnent le texte et le rendent intelligible. Voici donc un livre indispensable et distancié, loin des anathèmes habituels sur le sujet, mais qui permet de se construire son opinion : Désaltérant. A recommander chaudement.
Julieta Fuentes-Carrera (avec la collaboration de Philippe Subra, Israël, l'obsession du territoire, Armand Colin, 2018, 222 p. Lien éditeur
O. Kempf
Depuis les années 1990, la communication officielle a banni le mot « guerre » parce qu’il désignait sans doute une incongruité. Ainsi, par exemple, ce substantif était soigneusement évité quand il s’agissait d’évoquer l’engagement militaire en Afghanistan. Ainsi, Hervé Morin, ministre de la Défense en 2008, donc au moment de l’embuscade d’Uzbeen, avait contesté « totalement le mot […]
Cet article La nouvelle « École de guerre – Terre » a fait sa rentrée est apparu en premier sur Zone Militaire.
Malgré les accords de Minsk et des trèves qui ne durent le temps qu’il faut à l’encre pour sécher, le sud-est de l’Ukraine [Donbass] est régulièrement le théâtre de combats meurtriers opposant les séparatistes pro-russes des républiques autoproclamées de Louhansk et de Donetsk aux forces gouvernementales ukrainiennes. Ces dernières ont ainsi perdu 5 soldats le […]
Cet article Ukraine : L’attentat contre un chef historique des séparatistes pro-russes ouvre une période d’incertitudes dans le Donbass est apparu en premier sur Zone Militaire.
Traque en océan Indien, de François Morizur, sort ce mois-ci en librairie. Il paraît dans la jeune collection “Actions clandestines” lancée par les Éditions Pierre de Taillac.
L'éditeur résume ainsi l'intrigue: "Prendre le contrôle du trafic de l’héroïne afghane, tel est l’objectif du Messager, un redoutable dignitaire de l’État islamique. Agissant dans l’ombre, ses hommes mêlent ruse et terreur pour décapiter une à une les structures des grands trafiquants de drogue patchounes, jusqu’à avoir la mainmise sur le juteux commerce de l’héroïne et déstabiliser cette région déjà sensible. Un seul homme peut les arrêter : Patrick Michel, pacha du commando de Penfentenyo. Il va tout mettre en œuvre pour neutraliser le Messager et ses combattants. Insaisissables et féroces, ceux-ci vont l’embarquer dans une traque haletante du Pakistan aux côtes somaliennes qui va s’avérer plus périlleuse que jamais. Les commandos marine vont devoir prendre tous les risques pour neutraliser le terroriste. Face au Messager, seuls l’instinct et le courage permettront à ces militaires d’élite de mener leur mission à bien…"
Un teaser est à découvrir via ce lien: https://www.youtube.com/watch?v=hFKSQndXFWU&feature=youtu.be
L'auteur, François Morizur, est un ancien capitaine de frégate commandos marine. Œuvrant principalement au sein des forces spéciales, il a opéré sur de multiples théâtres d’opérations extérieures. Désormais responsable de la sûreté d’une compagnie maritime, il a été confronté à maintes reprises à des attaques de pirates. Il est l’auteur de Mission Buthacus, prix Écume de Mer 2017.
Pour le groupe d’experts des Nations unies chargés de contrôler l’embargo sur les armes imposé depuis 2015 au Yémen, tout laisse à penser que les missiles tirés en direction de l’Arabie Saoudite ont été livrés aux rebelles Houthis par l’Iran. Ce que les autorités iraniennes nient jusqu’à présent. Qu’en sera-t-il après les informations révélées ce […]
Cet article L’Iran aurait fourni des missiles balistiques à au moins une milice chiite irakienne est apparu en premier sur Zone Militaire.
Pour la septième année consécutive, le ministère japonais de la Défense a demandé un budget en hausse par rapport à celui qui lui a été accordé l’an passé. Ainsi, il espère obtenir une enveloppe de 5.298 milliards de yen (47,8 milliards de dollars (ou 41,1 milliards d’euros au cours actuel), soit un montant en hausse […]
Cet article Le ministère japonais de la Défense demande un budget en hausse de 2,1% est apparu en premier sur Zone Militaire.
Le système russe de défense aérienne S-400 « Triumph », capable de repérer des cibles dans un rayon de 400 km et d’engager simultanément jusqu’à 36 objectifs, pose des problèmes à la fois diplomatiques et militaires aux États-Unis. Ainsi en est-il avec la Turquie qui, bien que membre de l’Alliance atlantique depuis 1952, a commandé 4 batteries […]
Cet article L’Inde ne serait pas forcément à l’abri de sanctions américaines en cas d’achat du système russe de défense aérienne S-400 est apparu en premier sur Zone Militaire.
À l’origine, la marine américaine voulait se doter d’une drone de combat furtif qui, depuis un porte-avions, aurait été utilisé pour opérer dans des environnements fortement contestés. D’où le programme UCLASS (Unmanned Carrier-Launched Airborne Surveillance and Strike) et les essais du démonstrateur X-47B lequel, conçu par Northrop-Grumman, « défricha » le terrain, la mise en oeuvre d’un […]
Cet article Boeing a été choisi pour mettre au point le drone ravitailleur embarqué de l’US Navy est apparu en premier sur Zone Militaire.
Le 18 août, la Direction générale de l’armement [DGA] a diffusé un avis public à la concurrence afin d’acquérir 2.600 « fusils de précision semi-automatique » [FPSA] de calibre 7,62, 1.800 lunettes de visée à intensification de lumière, 1.000 systèmes d’imagerie thermique et 6,3 millions de munitions de 7,62 x 51 mm. Cet appel d’offres vise à […]
Cet article L’armurier français Verney-Carron veut être dans la course pour remplacement du fusil FR-F2 de l’armée de Terre est apparu en premier sur Zone Militaire.
Lu dans notre édition de Lorient de ce vendredi (cliquer sur l'image pour l'agrandir):
A lire aussi sur ouest-france.fr, un sujet sur les unités et services de la Marine à Lorient et sa région. Cliquer ici.
Ainsi, on évoque surtout la transformation digitale par ses effets. La première manifestation de la transformation digitale serait le passage des GAFA au NATU. En effet, chacun connaît désormais l’acronyme des GAFA, reprenant les initiales des mastodontes de l’Internet : Google, Amazon, Facebook et Apple. Certains ajoutent le M de Microsoft, voire le I de Intel (ce qui donnerait GAFAMI). Mais ces entreprises géantes auraient vu leur croissance dans les années 2000. La décennie 2010 verrait l’émergence de nouveaux géants. Laissons de côté les acteurs chinois (les BATX : Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi) qui défient les GAFA sur leur propre terrain, et intéressons nous aux NATU, qui créent justement de nouveaux modèles de succès économique.
L’acronyme NATU est formé des initiales de Netflix, AirBnB, Tesla et Uber.
Netflix propose un abonnement, en flux continu par Internet, permettant de voir, sur son téléviseur ou son ordinateur, des films et séries. L’entreprise, créée en 1997, a réussi à se différencier par une gestion des ressources humaines innovante (abandon de l’évaluation annuelle remplacée par une évaluation continue, belles rémunérations, liberté des activités et des congés), une organisation agile (permettant de fournir les produits en continu) et une qualité de service rendue possible par une politique active de partenariat, notamment avec les fournisseurs d’accès. De plus, l’offre est différenciée selon les pays, à la fois pour des raisons marketing (les goûts diffèrent d’un pays à l’autre) que pour des raisons de licence des films diffusés. Fin 2017, Netflix compte 117 M d’abonnés dont 54 aux États-Unis et 3,5 M en France. Netflix est valorisé à 19 milliards de dollars (G$).
AirBnB est une société qui propose une plateforme internet de mise en location d’appartements chez les particuliers. Fondée en 2007, elle a un chiffre d’affaires de 2,6 milliards de dollars et un profit de 93 M$ ! L’entreprise a réussi à convaincre 300 M d’utilisateurs grâce à son système d’intermédiation, en organisant grâce à son outil la rencontre entre une offre (les particuliers qui ont une chambre ou un appartement à louer, de façon temporaire) et une demande (d’autres particuliers à la recherche de logements de vacances moins chers et bien situés). AirBnB a construit sa croissance grâce à une vraie agilité marketing (s’intéressant à ses deux type de clients, les offreurs comme les demandeurs), une véritable simplicité d’utilisation de son site (y compris le paiement en ligne, malgré le casse-tête des taux de change), un algorithme très puissant, une attention permanente à la communauté pour une assistance 24/7. AirBnB a su également susciter une myriade de petites entreprises associées (conciergerie, ménage, gestion d’annonces, visites touristiques, …). AirBnB a ainsi su mettre en œuvre les 4 règles qui font le succès d’une plateforme : changer la manière de produire le service, changer la manière de consommer le service, valider et contrôler le service et avoir la capacité à passer à l’échelle n(avec de faibles coûts marginaux ). Mais c’est aussi une entreprise fortement capitalistique. Pour financer sa croissance, elle a mobilisé en une décennie 4,4 milliards de dollars auprès d’investisseurs : mais elle est aujourd’hui valorisée à 31 milliards de dollars. En comparaison, le groupe Accord, qui compte 4100 hôtels et 240 000 collaborateurs, n’est valorisé qu’à 12 milliards d’euros : 570.000 chambres « en propre » contre 5 M de chambres pour AirBnB.
Tesla est une constructeur d’automobiles électriques haut de gamme. La société a été créée en 2003, et a produit son premier véhicule en 2008. En février 2018, la société produit 300.000 véhicules. Tesla est une société fondée et dirigée par Elon Musk, manager génial et malaisé . Elon Musk a des visions de très long terme et ses projets d’entreprise sont subordonnés à celles-ci : SpaceX a pour vocation de coloniser la planète mars, tandis que Tesla est fondée sur la puissance transformante de l’énergie électrique. Les véhicules Tesla bénéficient en fait de deux particularités : des batteries plates et à haute performance disposées sur le plancher de la voiture, ce qui permet de s’abstenir d’énormément de problèmes liés aux moteurs à carburant ; mais aussi une assistance informatique permanente (le mythe de la voiture sans chauffeur) mais qui permet à un véhicule de vor sa valeur augmenter avec le temps : en effet, il bénéficie de mises à jour à distance de son logiciel et voit donc ses capacités se développer. Tesla est valorisée 11,5 milliards de dollars : mais la société a levé 4 G$ entre 2013 et 2017, puis à nouveau 1,2 G$ en 2017. A titre de comparaison, Renault est valorisée 21,5 G€ et a produit en 2016 3,2 M de véhicules, soit dix fois plus que Tesla. Tesla a bénéficié de plusieurs facteurs : une approche extrêmement innovante de la dynamique industrielle des voitures, ce qui a bousculé les acteurs les plus établis du secteur ; une organisation du travail extrêmement mobilisatrice (on entre chez Tesla comme on entre en religion), et une personnalité hors pair du dirigeant, extrêmement exigeant avec ses proches tout en étant un communicant exceptionnel.
Uber est une société qui met en contact des offreurs et des demandeurs de transport. Cette société est probablement la plus emblématique de la transformation digitale puisqu’elle a donné naissance au verbe « ubériser ». En effet, l’arrivée d’Uber a mis à mal les écosystèmes de taxis dans toutes les villes du monde. Cette arrivée a provoqué un changement brusque de systèmes économiques existants, grâce à de l’innovation qui permet d’offrir soit des nouveaux services, soit une nouvelle façon de produire et échanger ces services. Uber est une plateforme d’intermédiation, comme AirBnB, mais alors que cette dernière fonctionne surtout sur un site Internet, Uber utilise d’abord les ordiphones de ses clients : Uber bénéficie ainsi de la géolocalisation permanente de ces outils pour organiser la rencontre de l’offre et de la demande. Uber a été fondée en 2009 à San Francisco. En 2017, elle est valorisée à près de 68 G$, pour un CA de 6,5 G$.
O. Kempf
Le 1er salon parisien du livre d'histoire militaire sera organisé aux Invalides à l'occasion des journées du patrimoine, les 15 et 16 septembre. Les livres d'une quarantaine d'éditeurs seront présentées et plus de 30 auteurs seront présents pour des signatures/dédicaces.
Ce salon est à l'initiative de la Délégation au patrimoine de l'armée de Terre.