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(B2) Un hélicoptère bulgare Mi-17 (de fabrication russe) s’est écrasé ce lundi soir sur la base aérienne de Krumovo (près de Plovdiv dans le sud de la Bulgarie). Pour une raison encore inexpliquée, l’hélicoptère a fait une chute de 50 mètres, a confirmé le ministère bulgare de la Défense. Malgré l’intervention des secours et du personnel incendie de la base, pour empêcher l’explosion de l’hélicoptère, le pilote et le copilote sont morts. Le troisième membre de l’équipage, le mécanicien a pu être récupéré, gravement blessé mais conscient et emmené à l’hôpital. Une enquête a été diligentée.
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(B2) Les conditions de sauvetage en Méditerranée se durcissent. L’Italie ferme la porte aux migrants rescapés en mer. Les autres pays européens ne disent mot, laissant Rome gérer seul la situation
629 personnes secourues dans la nuit de samedi à dimanche par l’Aquarius dans l’attente d’un port de débarquement
Durant deux jours, l’Aquarius, le navire affrété par l’ONG SOS Méditerranée, a erré en mer avec à son bord 629 migrants (dont 7 femmes enceintes, 11 enfants en bas âge et 123 mineurs isolés) recueillis au cours de six opérations, sans que l’Italie ou Malte pourtant tout proches ne veuillent les accueillir.
Des secours coordonnés par le MRCC
Tout a commencé samedi, à 7 heures du matin, quand le navire de l’ONG a en effet reçu l’instruction du Centre de coordination des secours maritimes italien (MRCC) de se diriger vers la zone pétrolière de Farwah, autour de laquelle des embarcations en détresse avaient été signalées. Mais les premiers secours avaient déjà été entamés par les garde-côtes italiens et un navire marchand, le MV Asso Ventiquattro, plus proches. Et le navire de l’ONG a été envoyé, en début d’après-midi, sur deux bateaux en détresse, transportant chacun environ 120 personnes.
Deux sauvetages critiques
Le temps d’arrivée sur zone, le sauvetage entamé en fin d’après-midi, à plus de 50 milles nautiques des côtes libyennes, a été particulièrement difficile. Les deux embarcations pneumatiques étaient en mauvais état. Alors qu’il faisait déjà nuit, l’un des deux canots s’est brisé, entraînant à l’eau plusieurs dizaines de personnes. Dans des conditions critiques, les sauveteurs ont néanmoins réussi à récupérer 229 rescapés remontés à bord.
Un transbordement des garde-côtes italiens
L’Aquarius a ensuite servi de plate-forme d’accueil, comme c’est souvent l’habitude en mer (1), pour d’autres réfugiés récupérés par des navires italiens. Il a ainsi récupéré environ 280 rescapés se trouvant à bord de navires des garde-côtes italiens : 129 personnes provenant du CP 312, puis 64 autres du CP 319 et 88 du CP 267 (certains récupérés directement par les garde-côtes, d’autres venant de navires marchands qui avaient ensuite été transférés sur le navire des garde-côtes). Déjà bien chargé, l’Aquarius a enfin pris en chargé 119 nouveaux naufragés transbordés depuis le navire marchand italien MV Jolly Vanadio, avec l’aide de l’ITS San Giusto, le navire de la marine italienne qui commande l’opération européenne EUNAVFOR Med / Sophia.
Un refus de débarquer
Ni l’Italie ni Malte n’ont cependant autorisé le navire de l’ONG à débarquer les naufragés. Pour le nouveau gouvernement italien, dirigé par G. Conte, c’est un cas d’école, histoire de montrer la nouvelle politique ‘dure’. Pour le gouvernement de La Valette, ce sauvetage a eu lieu dans la zone libyenne (2)… gérée dans les faits par le centre italien de coordination des secours maritimes (MRCC). Aux Italiens donc de se débrouiller.
Pas le temps d’attendre !
« C’est une situation inédite et préoccupante qui ne doit pas se prolonger car, avec 629 personnes à bord, nous dépassons déjà largement notre capacité d’accueil maximale. La sécurité et les soins des rescapés à bord ne pourront pas être assurés au-delà de quelques heures » a réagi lundi matin le président de SOS Méditerranée, Francis Vallat. « Nous ne pouvons pas imaginer que des préoccupations politiques prévalent sur la situation humanitaire de ces centaines de personnes tout juste sauvées d’une noyade certaine, et qui viennent de quitter l’enfer libyen ».
Un changement des règles
Une alarme qui n’est pas la première. Depuis quelques mois déjà, les règles du jeu changent en Méditerranée. Les tensions s’accentuent entre les ONG chargées du sauvetage des migrants et les autorités italiennes notamment. Plusieurs des humanitaires accusent le choix délibéré des autorités de n’ouvrir que des ports éloignés pour y débarquer des rescapés, ou de les forcer à débarquer des passagers secourus bien qu’ayant encore les capacités de sauver d’autres migrants en détresse. Selon les ONG, tout cela n’a d’autre but que de les asphyxier et les épuiser.
Escalade politique
L’arrivée de deux partis aujourd’hui à la tête du gouvernement (la Ligue du Nord et le Mouvement 5 Etoiles) affichant l’un comme l’autre de rompre avec la politique d’accueil menée ces dernières années n’a fait qu’accélérer le blocage. Pour eux, l’Italie ne doit plus assumer la solidarité que les autres États européens lui laissent volontiers. Matteo Salvini, patron de la Ligue du Nord (nationaliste), l’avait promis : il stopperait le flux d’arrivées de clandestins en Italie. Devenu ministre de l’Intérieur (lire : Un nouveau gouvernement italien, enfin ! Les ministères de force), il a décidé de mettre en pratique ces promesses refusant l’accueil dans un port de la péninsule des migrants.
Et maintenant, l’OTAN sur le « front sud » ?
Matteo Salvini n’hésite d’ailleurs pas à parler de « front sud » sollicitant l’aide de l’OTAN. « J’aimerais que les organismes internationaux dont nous faisons partie et auxquels nous contribuons financièrement et qui sont des organisations de défense, assurent la sécurité italienne et européenne en Méditerranée » a-t-il déclaré vendredi, en arrivant au conseil des ministres, selon Il Giornale. « La seule agression permanente dont nous souffrons vient de Méditerranée, je ne pense pas que c’est une attaque de la Russie » a-t-il ajouté, s’inquiétant d « infiltrations terroristes » avec l’arrivée de milliers de migrants.
La Commission rappelle le droit
Interrogée par la presse, lors du point de midi, la Commission européenne a souhaité un « règlement rapide » de la situation, « afin que les personnes à bord du navire Aquarius puissent être débarquées en toute sécurité dès que possible », comme l’a précisé le porte-parole en chef de l’exécutif européen Margaritis Schinas, parlant d’« impératif humanitaire ».
La responsabilité au pays qui coordonne les secours
Sur le fond, l’exécutif européen se refuse cependant à trancher. « Il s’agit d’une question de droit international », rappelle la porte-parole en charge des migrations, Natasha Bertaud, admettant qu’« en réalité, la situation est tout sauf claire ». Comme elle l’explique, « selon le droit international, la décision de l’endroit où un bateau devrait débarquer relève de la compétence du pays qui est en train de coordonner l’opération de recherche et de sauvetage » (NDLR : en l’occurrence, le MRCC de Rome). C’est à lui d’indiquer le « port sûr » où accoster. Mais cela ne veut pas dire qu’il s’agit d’un port de son pays.
L’Espagne ouvre son port de Valence
L’Espagne a annoncé cet après-midi qu’elle allait accueillir le navire transportant les 629 rescapés en ouvrant son port de Valence : « Il est de notre obligation d’aider à éviter une catastrophe humanitaire et d’offrir un ‘port sûr’ à ces personnes », indique le nouveau Premier ministre espagnol Pedro Sanchez sur son compte twitter. Un ‘sauf qui peut’ salué par l’ONG. Même si cela oblige le navire à parcourir plus de 1300 km… alors que les réserves de nourriture sont presque épuisées.
Malte fait un geste humanitaire
C’est Malte va donc « envoyer des ravitaillements frais » aux 629 migrants obligés de passer une nouvelle nuit à bord de l’Aquarius. Le Premier ministre Joseph Muscat l’a confirmé ce lundi (11 juin) dans l’après-midi sur son compte Twitter. L’Aquarius a ainsi été ravitaillé dans l’après midi par un navire de la marine maltaise. Il a reçu 950 bouteilles d’eau, 800 paquets de nouilles et des collations. Mais indique l’ONG, « malgré le ravitaillement de cet après-midi, le stock de vivres ne permettra de distribuer qu’un seul repas demain. Et l’Aquarius est toujours en attente d’instructions de la part des autorités maritimes compétentes. »
Commentaire : une grave entorse aux lois de la mer
Ce nouveau cas confirme une tendance observée ces dernières semaines (lire : L’OpenArms libéré. Ordre du juge de Raguse). L’Italie qui a déjà (sous le gouvernement précédent de P. Gentiloni) retiré tout automatisme d’accueil et limité l’action des ONG, ne veut plus être la seule à supporter les migrants et réfugiés récupérés en mer au large de la Libye. Elle est, en cela, soutenue de façon implicite par l’Union européenne, aucun pays ne souhaitant prendre le relais (lire : Nouvel incident en Méditerranée. Le changement de cap italien et européen confirmé).
« Il faudra s’assoir et discuter sur la manière de prévenir à l’avenir ce genre d’événement. C’est une question européenne », a déclaré Joseph Muscat, le Premier ministre maltais. A raison. Car c’est assurément l’absence de réponse européenne qui pose problème.
Les détails de l’opération (tels qu’ils sont donnés par l’ONG) sont néanmoins interpellants. En l’espèce, la plupart des personnes se situant sur l’Aquarius n’ont pas été secourus par l’ONG, mais viennent de transbordement de navires publics italiens. Ils ressortent ainsi de la loi italienne et ont parfaitement le droit de demander l’asile en Italie. En refusant d’accueillir ces personnes, le gouvernement italien ne gêne pas seulement une ONG, il viole ses propres règles. Il incite à faire fi d’une vieille loi de la mer, où face à un naufrage, tous les navires présents sur place jouent la solidarité.
(Emmanuelle Stroesser, avec AP et NGV)
Lire aussi :
(1) Dans les opérations de secours combinées, où interviennent plusieurs navires, un seul, généralement le plus gros et le mieux équipé, prend en charge toutes les personnes récupérées. Ce afin d’éviter de mobiliser plusieurs navires pour faire le trajet jusqu’à la terre et permettre aux autres de continuer les opérations de secours.
(2) Zone qui n’existe toujours pas légalement. Lire : Opération de secours en mer de l’Open Arms. Toutes les règles ont-elles été respectées ? Qui dit vrai ?
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(B2) Le CICR a décidé de réduire ses activités humanitaires au Yemen et a évacué 71 collaborateurs suite à de nouveaux « incidents et menaces ».
Menaces, blocages, le personnel pris pour cible
« Ces dernières semaines, nos activités ont été bloquées et notre personnel a subi des menaces et a été directement pris pour cible » explique l’organisation humanitaire dans un communiqué publié jeudi (7 juin). « Si notre délégation au Yémen a déjà subi des menaces à de nombreuses reprises par le passé, nous ne pouvons accepter qu’elle s’expose à des risques supplémentaires dans les circonstances actuelles ».
Une volonté d’instrumentalisation
Et d’ajouter : « Il y a clairement une volonté d’instrumentaliser notre organisation sur l’échiquier du conflit ». Présent au Yemen depuis 1962, le CICR est aujourd’hui clairement pris pour cible par les différentes parties au conflit : un de ses collaborateurs a été assassiné en avril dernier (lire : Un collaborateur du CICR tué au Yémen).
(ES)
Lire aussi : Au Yémen, l’urgence est de sauver les infrastructures qui s’effondrent (CICR)
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(B2) Entre les Européens et le président américain Trump, la guerre des tweets fait rage. En arrivant au G7 à Charlevoix, au Québec (Canada), c’est le président français Emmanuel Macron qui a entamé les hostilités.
« La guerre commerciale n’est bonne pour personne, à commencer par les travailleurs américains ! Rénovons le cadre mondial du commerce. Mais respectons les règles du jeu collectif », déclare-t-il sur twitter.
A trade war is not good for anyone, starting with the American workers!
Let us renew the global trade framework. But let us all follow the same rules. https://t.co/UcC5SJYuOG
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 7 juin 2018
Avant d’ajouter « Peut-être que cela est égal au Président américain d’être isolé, mais cela nous est aussi égal d’être à 6 si nécessaire ».
Peut-être que ça est égal au Président américain d’être isolé mais ça nous est aussi égal d’être à 6 si besoin était. pic.twitter.com/ppUYyXnrH8
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 7 juin 2018
Donald Trump qui s’est fait surprendre dans le jeu où il est précurseur d’habitude a alors balancé l’artillerie lourde, attaquant tour à tour les Européens et les Canadiens : « Dites au premier ministre Trudeau et au président Macron qu’ils facturent des tarifs massifs aux États-Unis et créent des barrières non monétaires. L’excédent commercial de l’UE avec les États-Unis est de 151 milliards de dollars, et le Canada empêche nos agriculteurs et les autres de s’en sortir. »
Please tell Prime Minister Trudeau and President Macron that they are charging the U.S. massive tariffs and create non-monetary barriers. The EU trade surplus with the U.S. is $151 Billion, and Canada keeps our farmers and others out. Look forward to seeing them tomorrow.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 7 juin 2018
Et d’ajouter : « Pourquoi l’Union européenne et le Canada n’informent-ils le public que depuis des années, ils utilisent des tarifs de commerce massifs et des barrières commerciales non monétaires contre les États-Unis. [C’est] totalement injuste envers nos agriculteurs, nos travailleurs et nos entreprises. Abattez vos tarifs et barrières ou nous ferons plus que vous répondre ! »
Why isn’t the European Union and Canada informing the public that for years they have used massive Trade Tariffs and non-monetary Trade Barriers against the U.S. Totally unfair to our farmers, workers & companies. Take down your tariffs & barriers or we will more than match you!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 8 juin 2018
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Cet article L’ancien Premier ministre ukrainien Arbuzov obtient le dégel de ses avoirs. L’UE négligente, dit le tribunal est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Carnet (08.06.2018). EDIDP. Elargissement. Venezuela (sanctions/aide/mission). Afghanistan (cessez-le-feu). Turquie (rappel DH). Bahrein (appel). Danemark (Afrique). Yemen (lettre à Macron). Hotspot (nouvelle initiative). Bosnie-Herzégovine (aide pour les réfugiés). Rohingyas (retour). Ukraine (donnant donnant). Méditerranée (décrue). EASO (intérim). Montenegro (radiotélé). Belgrade/Prisina (rendez-vous). Macédoine (nom). Arménie (réunion). Droits fondamentaux (rapport). Européennes (nouvelles règles/sièges). est apparu en premier sur Bruxelles2.
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